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Accueil > L'actu des risques malveillance & incendie > Biométrie : un décollage massif imminent
27-04-2016
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Biométrie : un décollage massif imminent
Les technologies de reconnaissance corporelles sont en train d'exploser avec des
applications régaliennes qui comptent leurs utilisateurs par centaines de millions. Voire le
milliard d'individus ! Et ce n'est qu'un début. Car les smartphones et autres applications en
ligne sont en train de s'y mettre. Les empreintes digitales et la reconnaissance faciale ont le
vent en poupe.
Visage, réseau veineux de la main, iris, voix, empreintes
digitales, ADN... les technologies de reconnaissance
biométrique ne cessent de gagner du terrain. Outre le
contrôle d'accès dans les entreprises, administrations et
organisme d'importance vitale (OIV), la biométrie s'illustre
non seulement dans l'aide à l'investigation policière, le
renforcement des documents d'identité nationale et le
contrôle d'identité aux frontières mais aussi dans
l'e-administration, l'authentification pour les transactions
bancaires et le commerce ainsi que dans la sécurisation des
élections politiques.
Investigation criminelle. Historiquement, la biométrie a
démarré sur le terrain de l'investigation criminelle afin
d'identifier les criminels grâce à leurs empreintes digitales.
Sur ce créneau, rappelons que le français Morpho (groupe
Safran) s'illustre aux Etat-Unis. « A la fin des années 70,
nous avons signé notre premier contrat avec le Federal
Bureau of Investigation (FBI) dans le cadre de
l'automatisation de son système d'authentification des
Reconnaître un visage au sein
criminels. Aujourd'hui, les empreintes digitales restent très
d'énormes flux d'images.
largement utilisées dans l'investigation criminelle, indique
© Spikenet
Vincent Bouatou, directeur Innovation à la direction des
produits et de l'innovation de Morpho. On assiste à la
montée en puissance de l'authentification par traces d'ADN. En revanche, ce système présente
l'inconvénient de devoir analyser en laboratoire les échantillons prélevés sur les scènes de crime.
Ce qui revient relativement cher. »
Au-delà des scènes de crime, les forces de police s'intéressent également à la reconnaissance
faciale dont le marché a débuté au début des années 90. « Il s'agit d'authentifier les criminels au
sein des enregistrement de scène de crime. Bien sûr, les algorithmes de reconnaissance faciale y
parviennent mais à la condition que le criminel soit préalablement connu des forces de police,
tempère Vincent Bouatou. Elle intervient aussi lorsque les perpétrateurs sont inconnus des forces
de police. En ce cas, elle peut aider les investigateurs à reconstituer les faits. » Notamment en
recoupant différents flux de caméras de vidéoprotection, par exemple dans le métro, dans les
aéroports ou les gares. « On ne va pas forcément identifier le criminel mais, grâce à la
reconnaissance faciale, on va mieux comprendre ce qu'il a fait et comment, s'il a des complices... »,
poursuit Vincent Bouatou.
Gestion régalienne de l'identité et aide aux élections.
Toujours vers la fin des années 90, les gouvernements de
certains pays ont perçu l'intérêt de la biométrie dans
l'établissement des registres nationaux d'identité. « Cela a
été particulièrement vrai en Afrique dans le cadre de la
transition démocratique de certains pays. Laquelle passait
par l'organisation d'élections en s'appuyant sur des listes
d'électorales sûres et non contestables ni par un camp ni par
l'autre, reprend Vincent Bouatou. Nous avons pu ainsi
passer par des organisations supra-gouvernementales pour
mettre en œuvre des systèmes biométriques, par
Morpho a mis au point un système
de biométrie sur carte à puce.
empreintes digitales, de sorte à établir ces fameuses listes.
© Morpho
Voire, dans un certain nombre de cas, vérifier l'identité des
citoyens de sorte à être sûr que chaque électeur ne vote
qu'une seule fois. Il s'agit là de programmes de très grandeCeenvergure
portant sur plusieurs dizaines
site modère les commentaires.
Votredévelopper
commentaire sera visides
ble uniquement
millions de personnes par pays. Nous avons même dû
moyens mobiles afin
s'il est validé par la rédaction.
d'enregistrer tous les citoyens, en maillant l'ensemble du territoire. Comme pour les bureaux de
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On s'en doute, de l'authentification des votants à l'établissement de documents d'identité, il n'y a
qu'un pas. « L'idée, c'est tout d'abord d'établir l'unicité de la personne, autrement dit, de ne pas
créer deux identités pour la même personne. Lorsqu'on fait une demande, on fournit les empreintes
digitales. Le système compare alors les empreintes digitales et fait remonter les alertes. Un officier
d'état civil constate les doublons et prend les mesures nécessaires », décrit Vincent Bouatou.
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soit plusieurs
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d'empreintes
digitales,
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pour un volume de 300 millions de documents d'identité
dans le monde. « Aujourd'hui, la crise migratoire, qui
impacte fortement les politiques en Europe, va favoriser
l'adoption de solutions biométriques. D'autant que les
migrants ne sont pas forcément détenteurs de papiers
d'identité. Il s'agit alors de les identifier avec leur biométrie et
de les suivre dans le parcours au sein de l'espace
Schengen, explique Nicolas Phan, responsable de la ligne
de produit Gestion des identités et biométrie. Selon un point
de vue sécuritaire, la volonté est de confronter leur biométrie
avec celles des bases de données de profils à risque. En
Expoprotection Retweeted
effet, depuis les attentats terroristes en France et en
Belgique, les gouvernements se posent des questions. Et ils
semblent prêts à investir dans des solutions, notamment en
Embed
biométrie, pour identifier les passages à la frontière ou pour
des demandes de renouvellement de papiers d'identité.
Le Thales Innovative Automatic Boarder Control
D'autant que la fraude, au niveau des documents papier, est
permet d'accélérer le contrôle aux frontières.
© Thales
de plus en plus forte. Par exemple Daech a sa propre
fabrique à documents d'identité. C'est-à-dire que cette
organisation dispose d'authentiques documents vierges. Une fois falsifiés, ceux-ci sont difficilement
détectables par un douanier. En revanche, Daech ne peut contrefaire la biométrie. »
Pour renforcer le contrôle aux frontières, principalement dans les aéroports, se développent des
systèmes d'authentification à facteurs multiples. Principale raison : « La reconnaissance faciale est
moins précise que les empreintes digitales qui, elles-mêmes, sont moins précises que la
reconnaissance de l'Iris. Du coup, il vaut mieux combiner les trois technologies », estime Nicolas
Phan. A cet égard, le constructeur français a lancé un système baptisé Thales Innovative Automatic
Boarder Control, un concurrent du système Parafe (Passage automatisé rapide aux frontières
extérieures) installé en 2009 à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle et en 2012 à celui de
Marseille-Provence -lequel exerce un contrôle biométrique par empreintes digitales aux personnes
qui se pré-déclarent afin de passer le contrôle au frontière plus rapidement, au travers de deux sas.
A l'instar de Parafe, Thales Innovative Automatic Boarder Control permet au voyageur de s'autodéclarer avant de passer la frontière. Le système vérifie l'authenticité du passeport qui contient déjà
les empreintes digitales. Ensuite, il s'assure que le titulaire du passeport en est bien le porteur,
grâce à la reconnaissance faciale. « Si tout est bon, on fait un dernière acquisition, celle de l'iris, qui
permettra à la personne de passer la frontière, détaille Nicolas Phan. Au lieu de présenter les
papiers, elle passera ainsi devant une caméra qui détecte l'iris, le compare à celui qui a été acquis
sur la borne autonome et laisse le voyageur passer. » Notons que les empreintes digitales ne sont
pas utilisées dans cette application car elles ne sont légalement lisibles que par l’État émetteur du
passeport. En revanche, il y a un autre espace dans la puce du passeport qui stocke la photo selon
le format de l'International Civil Aviation Organization (ICAO). Thales a clairement fait le choix de ne
pas utiliser les empreintes digitales pour rendre sa solution plus universelle et a opté pour la
reconnaissance de l'iris car elle offre une authentification à la volée et sans contact - donc plus
hygiénique. Un argument auquel les aéroports sont de plus en plus sensibles suite à la pandémie
du virus H1N1.
Inde
:
1
milliard
d'individus
accèdent
à
l'e-administration. Une fois que l'identité régalienne a été
créée ou recréée par transition numérique, l'infrastructure
régalienne d'authentification en ligne peut donner aux
citoyens accès à des services que l'administration met à leur
disposition. C'est ce que l'Inde a mis en place. « Nous
venons de fêter le milliardième citoyen indien doté d'une
identité numérique pour l'accès aux services publics en ligne
mais aussi aux services commerciaux. En effet,
l'administration indienne a rendu cette identité disponible à
L'Inde vient de fêter son milliardième
l'économie de marché, souligne Vincent Bouatou. Pour
citoyen doté d'une identité numérique
à base de biométrie. © Morpho
ouvrir un compte bancaire, le citoyen donne ses empreintes
digitales au banquier qui voit alors toutes les informations
relatives à cette personne validée par le gouvernement.
Dans un pays où les taux d'analphabétisation et d'homonymie sont élevés, ce système lève bien
des obstacles à l'économie locale. « A partir de 2010, nous avons enrôlé jusqu'à un million de
personnes par jour. Et nous n'avons pas fini. D'autant que ce programme prend aussi en compte les
résidents. » Ce sera aussi l'occasion de savoir combien de citoyens compte l'Inde !
Biométrie sur smartphones. Autre tendance de fond : la biométrie sur smartphone lancée en 2013
avec l'iPhone 5S d'Apple, premier smartphone à intégrer en standard un lecteur d'empreintes
digitales. « Ce mouvement accompagne la digitalisation globale de la société. Dans 10 ou 15 ans,
nos documents d'identité ne seront peut-être plus sur papier mais sur smartphone ou d'autres
équipements à l'aide desquels nous aurons un moyen d'interagir avec les administrations et les
agences publiques. Du coup, l'authentification se fera peut-être au moyen de la reconnaissance de
l'iris », imagine Nicolas Phan de Thales.
Une chose est sûre : avec l'iPhone 5S, Apple, qui avait racheté la société Authentec à l'origine du
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Contrôle d'accès biométrique : toujours en forme. Et
quid de la biométrie en contrôle d'accès ? « Le marché croit
de 20 % par an. Deux raisons à cela. D'une part, il s'agit
d'augmenter le niveau de sécurité car on n'est jamais certain
de l'identité des personnes qui sont derrière leur badge de
contrôle d'accès. Et, d'autre part, les PME qui n'ont pas
envie de gérer des badges », analyse Pascal Lentes,
dirigeant d'Abiova, une distributeur de solutions de contrôle
d'accès biométrique qui détaille les avantages et
inconvénients des différentes technologies.
A commencer par les lecteurs de la forme de la main. La
Commission nationale informatique et libertés (Cnil) accepte
l'utilisation de cette biométrie sans badge, les données
Les lecteurs d'empreinte de la main
biométriques pouvant, dans ce cas, être stockées à bord du
offrent une grande robustesse.
lecteur qui peut même être raccordé en réseau. « Par
© Bodet Software
ailleurs, cette technologie est insensible au fait que les
doigts soient abîmés. En outre, elle tolère le fait que la personne porte ou non des bagues. Fiable,
cette technologie équipe notamment les gros chantiers de construction rassemblant quelques
centaines de personnes. Le modèle de lecteur le plus connu est le Handkey de Schlage », ajoute
Pascal Lentes. Citons également celui de Bodet Software qui avait été le premier à être utilisé en
gestion des temps de travail.
Ensuite, concernant la lecture de l'empreinte digitale, son
principal avantage est lié à son lecteur, petit, discret et parmi
les moins chers du marché. « En France, la Cnil interdit la
circulation des données biométriques d'empreintes digitales
sur les réseaux. Il y a alors un enrôlement pour que
l'utilisateur enregistre ses données dans son badge. Puis le
lecteur lit les empreintes de la personne et les compare aux
données du badge. C'est ce qu'on appelle des systèmes
décentralisés, décrit Médéric Gillet, chef de produit contrôle
d'accès chez Bodet Software qui commercialise un système
d'empreintes digitales ainsi qu'un lecteur d'empreinte de la
main.
Les lecteurs d'empreintes digitales
Autre inconvénient, l'empreinte digitale est fragile. En cas de
ne doivent pas faire circuler les données
coupure et autre aléa, la lectrure devient impossible. Les
biométriques sur les réseaux.
© Bodet Software
secteurs de l'industrie et de la banque sont sensibilisés à ce
problème qui ne se pose pas pour l'empreinte du réseau
veineux. « En revanche, la lecture est un peu plus lente d'une à deux secondes en fonction du
nombre de données biométriques enregistrées, insiste Pascal Lentes. En outre, le lecteur est un
peu plus cher, autour des 2.000 euros (hors pose) contre 1.400 euros pour le lecteur d'empreintes
digitales. Enfin, le fonctionnement de l'appareil se révèle médiocre en milieu ouvert. » Autre
inconvénient, cette fois posé par la Cnil, ce lecteur ne peut être mis en réseau. En revanche, la Cnil
accepte l'utilisation de ce lecteur sans que l'entreprise soit obligée de stocker les empreintes sur un
badge.
Vers l'intelligence artificielle. Enfin, la biométrie se dirige
clairement vers l'intelligence artificielle. Citons, parmi les
pionniers, la société toulousaine Spikenet Technology, créée
il y a 20 ans pour valoriser les connaissances scientifiques
du Cerco (Cerveau et cognition), une unité mixte du CNRS
et de l'Institut national de la santé et de la recherche
médicale (Inserm). « En reconnaissance faciale, les acteurs
extraient, en majorité, les points caractéristiques de la
géométrie du visage : le centre de chaque œil, la distance
entre les yeux, celle entre le nez et la bouche... afin de
construire une sorte de signature. C'est de la
bio-reconnaissance faciale collaborative car la personne qui
veut être reconnue doit collaborer en se plaçant devant la
caméra afin qu'on lui ouvre la porte, confie Hung Do-Duy,
président de Spikenet. Pour notre part, nous faisons des
réseaux de neurones et du Machine Learning en
reconnaissance faciale depuis plus de 15 ans. Grâce à cela,
nous sommes les premiers à proposer un système non
collaboratif d'identification à la volée. »
Spikenet Technology mie sur l'intelligence
Le système de Spikenet part de photos. « Au lieu de décrire
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indique à l'utilisateur de regarder la caméra de son smartphone, puis se tourner la tête à gauche et
à droite, vers le haut et vers le bas. On obtient alors un visage en 3D, annonce Hung Do-Duy. On
peut aussi rajouter des expressions faciales. »
De son côté Thales mise sur le Deep Learning, notamment en vidéosurveillance. « Nous travaillons
déjà sur des algorithmes qui permettent de qualifier des incidents et de remonter des alarmes au
sein d'énormes flux d'images, décrit Nicolas Phan. Mais nous nous dirigeons de plus en plus vers
le Big Data pour détecter des profils atypiques (à risque) lors des contrôles aux frontières en
agrégeant et en croisant les informations, notamment les informations PNR que les compagnies
aériennes sont censées envoyer à l'aéroport de destination avant l'arrivée de l'avion. Nous avons
aussi des solutions d'analyse des réseaux sociaux pour obtenir un profilage assez fin des
personnes lorsqu'il s'agit de profiles atypiques. »
Erick Haehnsen
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