Druidisme.croyants

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Druidisme.croyants
Le Druidisme : version pour les croyants
Le druide est un des personnages essentiels dans la société Anglienne,
au point qu’il est à la fois ministre du culte, philosophe, gardien du
Savoir et de la Sagesse, historien, juriste et aussi conseiller militaire du
roi et de la classe guerrière. Il est en premier lieu l’intermédiaire entre
les dieux et les hommes. Les druides ne suivent pas les courants
religieux Adamiste et Abrahmiste : ce sont des prêtres de la nature.
Deux courants se sont formés avec le temps, les druides d’Hécate et les
maîtres de l’infini. Mais de nombreux druides restent encore
indépendants. Les maîtres de l’infini se sont liés avec la couronne
d’Anglia. Ils en sont, pratiquement, les ministres. Les suivants
d’Hécate sont très mal vus en Eirish, où on les dit capables de pourrir
une récolte d’un seul regard. On retrouve des suivants d’Hécate en
Norska, en Breizh et au Platteland. Mais de nombreux druides ne sont
toujours pas affiliés à l’un de ces deux courants, ce sont les druides
indépendants. Dans l'empire, les druides sont considérés comme des
hérétiques et finissent aux buchés si on les trouve. Ils vivent cachés
dans des forêts profondes dans pas mal de contrés. C’est dû à la fois à
l’opposition avec la religion Adamiste, et à l’affiliation des maîtres de
l’infini à la couronne : les druides sont classés, par simplicité, dans le
même panier.
La carrière de Druide :
La carrière des druides se partage entre trois influences : leur maître,
leur ordre, la nature. Tout Druide commence par la carrière d'Ovate. Ils
sont alors des apprentis de leurs maîtres pendant quelques années. En
effet, les druides n’ayant pas de tradition écrite, l’enseignement passe
obligatoirement par voie orale. Cela explique que les druides sont tous
très liés à leur maître, même si les obligations émanant de leur ordre
peuvent s’opposer à cette relation.
Coutumes des druides :
Les symboles des druides sont tous liés à la nature et à son
interprétation. Leur langue sacrée est l’Ogam.
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Le moment le plus important dans la carrière de druide se situe chaque
année un peu après le début de l’hiver : durant une période de 10
jours, l’ancienne année meurt et les monstres et êtres de la nuit
peuplent les forets. Le matin du 11e jour, la nouvelle année commence
et le soleil chasse les être maléfiques. Cette croyance est répandue
parmi de très nombreuses croyances de l’ancien et du nouveau monde.
Les druides se considèrent comme des servants de la nature. Durant 10
jours, ils ne font rien contre les être de la nuit, se contentant de
protéger les foyers et les réserves de nourriture. Le 11 e, ils font une fête
énorme qui a comme fonction de chasser les derniers êtres maléfiques
qui ne voudraient pas rentrer sous terre. Les druides appellent cette
fête Samhain. Leurs symboles partagés sont le chêne, arbre du monde,
le gui, et le Triskèle.
Les maîtres de l’infini :
En Anglia leurs paroles ont force de loi. On trouve encore quelques
maîtres de l’infini au Platteland et en Breizh. Ils sont presque
exclusivement masculins. Leur ordre est lié à la couronne d’Albion,
qui possède un siège au haut conseil druidique. Ils sont bénéfiques et
se considèrent comme servants de la nature, du peuple, et de la
couronne. Ils chassent activement les suivant d’Hécate et l’Imperium
Imperia.
Les suivants d’Hécate
Les suivants d’Hécate sont vus comme des druides maléfiques. A ce
titre, ils sont respectés et craints par la population. Car qui peut le
mieux nous protéger des maléfices et guérir des maladies que ceux qui
peuvent en être la cause ?
Ils vivent discrètement, car ils sont chassés par les maîtres de l’infini.
Dans les petits villages, ou là où l’influence de la couronne d’Albion
est moins forte, ils peuvent vivre en bonne intelligence avec de petites
communautés. Ils sont mixtes, avec tant des femmes que des hommes.
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Les maîtres de l’infini prônant le savoir absolu dans et via la nature,
alors que les suivants d’Hécate, réinterrogent le monde en y incluant
plus de nuances que la simple dichotomie entre bien et mal, bon et
mauvais, propre et sale. Mais ce qu’ils ont gagné en nuance, ils l’ont
perdu en simple bonté. Ce sont souvent des personnes torturées, en
questionnement permanent sur l’univers. Comme ils sont pourchassés,
on dit que leur ordre est très structuré.
Les druides indépendants :
Une grosse partie des druides n’ont pas embrassé d’ordre défini, et
vivent de la façon qu’ils ont décidée. Certains errent dans les
campagnes, certains se sont installés dans certains bois, ou auprès de
certaines communautés. De tous les druides, ce sont ceux qui se
veulent les serviteurs de la nature les plus purs. Ils sont indéfiniment
hommes ou femmes.
Ils n’ont pas de structure, au mieux certains groupes se rencontrent de
façon plus ou moins habituelle ou ont décidé de s’entraider. Mais nul
druide indépendant digne de se nom n’abdiquera sa liberté pour une
laisse, si belle soit-elle.
Je suis le vent qui souffle sur la mer ;
Je suis la vague de l’océan ;
Je suis le murmure des flots ;
Je suis le taureau des sept combats
Je suis un rayon de soleil
Je suis la plus belle des fleurs
Je suis un sanglier courageux ;
Je suis un saumon dans le bassin ;
Je suis un lac dans la plaine
Je suis l’habileté de l’artisan ;
Je suis un mot de science ;
Je suis le fer de lance qui s’engage dans la bataille ;
Je suis le dieu qui crée le feu de la pensée dans la tête de l’homme.
-Amairgenn, archidruide Anglien
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