Un phénomène mexicain

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Un phénomène mexicain
Semana_511 15/01/07 9:55 Page 1
(Film Noirfilm)
PRIX : 1,50 € - N° 511
LUNDI 15 JANVIER 2007
www.semana-grande.com
Un phénomène mexicain*
Rodolfo Rodríguez “El Pana” est un torero
mexicain né à Apizaco (état de Tlaxcala) un 2 février...
de l’année 1952, dit-on, sous le signe du Verseau et
sous le lemme : “Ne jamais passer inaperçu”.
Sa vie est un vrai roman. Le père, policier, fut
abattu par balles. Sa mère, Doña Licha, fut veuve avec
huit enfants à charge, et Rodolfo fit mille métiers pour
s’en sortir : journalier dans les champs, couvreur,
fossoyeur, boulanger - d’où son surnom - et finalement
torero, apprenant dans les capeas.
•DEUX CORRIDAS
TRIOMPHALES
Sa passion pour ne pas vivre dans l’anonymat
est un ouragan. Il sort comme sobresaliente face à une
difficile corrida de Zotoluca et se fait remarquer en
posant les banderilles. Il prétend bien connaître les toros
et pratiquer dix-huit quites différents. Il “voit” des gradins le novillo “Pelotero”, de San
Martín le 9 octobre 1977 à Mexico et se jette en piste comme espontaneo pour découvrir
ses qualités avant que le novillero “El Capitán” (fils du Calesero) ne l’immortalise. Il réclame
des opportunités à la porte des arènes et obtient une novillada de six toreros le 6 août 1978
à Mexico. Il triomphe, coupe deux oreilles, étant catapulté vers les sommets.
MEXICO
Il cherche dans le passé des moyens de se distinguer et tente de faire renaître de
vieilles suertes, de récupérer des figures abandonnées et d’en inventer de nouvelles.
LES ADIEUX
D’EL PANA
Dans les relations, il est âpre, brusque, parfois féroce, mais aussi très généreux et
sympathique.
MANIZALES
•EL JULI
REMPORTE
LA CATHÉDRALE
D’OR
REPORTAGE
MARCO LEAL
ET EL SANTO
CHEZ MEYNADIER
BILAN
DU REJONEO
Un jour, un journaliste est venu lui demander
– C’est vrai que Manolo Martínez – alors en pleine apogée – va vous donner
l’alternative ?
– Il n’a aucune catégorie pour me la donner, ni même pour me faire un abrazo...
Il arrive aux arènes en calèche, fume des havanes à la porte des cuadrillas et dans
le callejón pendant la lidia, il boit dans un Graal d’argent et ne se “lie” pas la cape pour
faire le paseo. Tout cela pour retenir l’attention du public.
Dans la rue, il s’habille à l’ancienne, avec casquette, ceinture et coleta naturelle. Il
parle comme Garza, avec un accent hispano-andalou très étudié. Tout cela démontre
l’intelligence innée de cet homme pour organiser lui-même sa propre personnalité.
Dommage que, quelquefois, il perde le sens de la mesure dans ses originalités.
Fernando VINYES
(“Mexico, diez veces llanto”)
* El Pana, aujourd’hui âgé de 54 ans, a triomphé le 7 janvier à Mexico lors de ce qui devait être sa corrida d’adieux
(voir compte rendu à l’intérieur)
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(Film Noirfilm)
SEMANA PASADA
EN AMÉRIQUE
. Mexico
. Dimanche 7 JANVIER. Plaza Monumental Mexico. 1/2
entrée. Toros de Javier Garfias, donnant un jeu inégal (supérieur le 4e), pour Rodolfo Rodríguez “EL PANA”, rose et
argent souligné de noir (tour de piste après un avis et deux
oreilles) Serafín MARÍN, rouge et or, qui confirmait l’alternative (silence et deux avis avec sifflets) Rafael RIVERA,
bordeaux et or (silence et deux avis avec bronca).
Président : Miguel Angel Cardona. El Pana faisait ses
adieux officiels. Il arriva aux arènes en calèche, avec le
cigare à la bouche. Il a plusieurs tours de piste à la mort
du quatrième, l’un d’eux avec le ganadero Javier Garfias, avant de sortir en triomphe.
Rafael Rivera a dédié le 6e à Juan Castañeda. Rafael portait un costume que s’était fait faire son père, Curro
Rivera, pour réapparaître.
Serafín Marín dédia le 5e à El Pana.
UN PHÉNOMÈNE!
Les arènes de Mexico, qui enregistraient leur meilleure
entrée, à ce jour, de la présente temporada, ont connu
une journée exceptionnelle avec la (fausse) corrida
d’adieux du torero atypique Rodolfo Rodríguez “El
Pana”, dont la personnalité a irradié les vingt mille
spectateurs présents.
Dès le paseo, le ton était donné. El Pana fit longuement attendre les alguacilillos en piste, puis défila un
cigare à la bouche et la cape d’apparat dépliée. Il
effectua après le défilé le premier des sept tours de
piste qu’il donna dans la soirée.
La corrida n’avait rien d’une exhibition, car ce fut
l’un des lots les plus sérieux combattus à Mexico: six
toros de poids, bien armés, pouvant figurer dans n’importe quelles arènes espagnoles de catégorie.
Son premier poussa bravement dans deux longues
piques appuyées de Fernando Flores. Son deuxième
poussa moins, fut un peu mansote mais eut aussi une
grande qualité de charge. Deux toros excellents, protagonistes d’un grand triomphe.
Si El Pana fut relativement discret avec la cape, il fut
prodigieux avec les banderilles notamment au quatrième auquel il cloua sa fameuse “paire du Calafia”,
au violon et à l’écart, dont il a été le créateur. La corne
frôla son corps et le torero fit un tour de piste hallucinant après cet exploit. Dans les deux faenas, originales, d’intensité croissante, il y eut de tout: du bon
toréo fondamental sur la droite, avec beaucoup de
temple et de lenteur, dans la grande tradition mexicaine, comme des passes par le haut en regardant le
public, des improvisations, des sanjuaneras... Discuté
et inimitable. Il ne fut pas très adroit avec l’épée - cela
n’a jamais été son fort - mais cela ne freina pas l’euphorie collective: tour de piste à la mort du deuxième,
deux oreilles et interminables tours de piste après le
quatrième, dont un avec le ganadero et un dernier au
pas de course... Tout un spectacle!
Le dernier brindis du Pana, au micro de la télévision
mexicaine, valait son pesant d’or, car il dédia sa dernière faena “à toutes les femmes, et en particulier
toutes les prostituées, qui l’avaient accueilli avant qu’il
ne soit célèbre...”
Des treize corridas qu’a toréé El Pana à Mexico,
celle-ci, qui devait être la dernière, fut la meilleure,
car il y a connu également de grands fiascos, écoutant à sept reprises les trois avis.
Le reste de la corrida fut évidemment éclipsé par le
phénomène, lequel est revenu sur sa décision et a
décidé de toréer encore quelques corridas au Mexique.
Serafín Marín a été discret avec le toro de confirmation d’alternative, qui manqua de race et de force mais
qu’il toréa bien avec la cape. Rafael Rivera ne fut
guère pris en compte par le public.
RESEÑA des TOROS. 1. “Gordo”, n° 67, cárdeno, 585 kg (né en décembre
02). 2. “Rey Mago”, n° 27, cárdeno, 550 kg (né en juin 02). 3. “Benjus”, n° 38, cárdeno, 581 kg (né en juin 02). 4. “Conquistador”, n°
49, negro entrepelado bragado meano, 557 kg (né en juin 02). 5. “Juzgador”, n° 8, cárdeno claro, 490 kg (né en février 02).
El Pana
DERNIÈRE MINUTE
. Dimanche 14 JANVIER. Beau temps. 1/4 entrée. Toros
de Xajay, bien présentés et nobles à divers degrés de
force, pour Ignacio GARIBAY (ovation, une oreille et ovation) MANZANARES (silence, silence et une oreille). Mano
a mano (compte rendu la semaine prochaine).
. Feria de Manizales
(Colombie)
. Dimanche 7 JANVIER. Novillada d’ouverture de la 51e
édition de la feria du café. 3/4 entrée. Novillos d’El Aceituno, âpres et sur la défensive, pour José ARCILA, bleu
marine et or (tour de piste et silence) Juanito ORTIZ (une
oreille et silence) Rubén PINAR, bleu nuit et or (silence
et tour de piste après un avis).
Président: Fernando Mejía Jaramillo. Les banderilleros
Emerson Pineda et Joselito Gallego ont salué au 2e. José
Arcila dédia le premier novillo au ciel. Juanito Ortiz a
dédié le 5e au ganadero Miguel Gutiérrez. Rubén Pinar
a dédié le 6e à l’imprésario des arènes, Juan Carlos
Gómez Muñoz.
La novillada d’ouverture de la feria du café, bénéficiant
d’un temps clément, n’a pas comblé les aficionados. Les
novillos de Juan Fermín Rocha posèrent des difficultés
que ne surent pas toujours résoudre les novilleros, le
mieux loti, car plus expérimenté, étant le novillero de
Manizales José Arcila, auteur d’une grande estocade. Juanito Ortiz, d’Ubaté, lia trois bonnes naturelles au deuxième
qu’il tua d’une demi lame suffisante.
Le novillero espagnol de Tobarra, Rubén Pinar, n’a eu
guère de chance au tirage au sort.
Chaparro “El Piña”, au 1er; et Gustavo García “Jeringa”,
au 4e. Les trois toreros et le fils de César Rincón, ganadero du jour, sont sortis en triomphe.
Rincón a dédié le 1er au ganadero et vétérinaire Miguel
Gutiérrez. Bolívar a dédié le 6e à César Rincón.
Une minute de silence fut respectée au paséo en mémoire
d’un journaliste de la télévision locale Telecafe, Elio Fáber
Serna, tué dans un accident de la circulation le 17
décembre dernier.
RINCÓN SUR TOUS LES FRONTS
Rincón a triomphé comme torero et surtout comme
ganadero lors de cette première corrida intégrale de
la feria de Manizales, avec un temps habituel au
royaume du café: fraîcheur, averse au quatrième toro
et bruine pour finir dans la pénombre.
Mais la lumière était en piste et notamment la première partie du spectacle a été triomphale.
Le premier toro fut excellent et César Rincón lui servit une faena maison, avec des cites lointains, auxquels l’animal répondait en faisant l’avion. Il tua d’une
estocade entière “a recibir” en perdant la muleta mais
le président se montra plus sévère que d’habitude,
n’accordant qu’une oreille malgré la forte pétition et
ne distinguant pas le bon toro de Las Ventas. César
affronta le quatrième sous la pluie et coupa une autre
oreille, de moindre valeur, après une estocade horizontale mais efficace.
Antonio Ferrera a chauffé l’ambiance, recevant le
deuxième par une larga à genoux, réalisant deux tiers
de banderilles très spectaculaires. Il fit un tour de piste
après celui du cinquième, qu’il toréa de façon volcanique, dans toutes les positions, le deuxième qu’il essorilla après une entière enfoncée jusqu’à la garde.
Luis Bolívar a remporté un nouveau succès, héritant
de l’excellent troisième, piqué par Cayetano Romero,
que la promesse colombienne toréa avec temple et bon
goût lors d’une faena intense, bien liée, remarquablement conduite, culminant sur le pardon de la vie de
l’animal. La couronne de café orna le cou de Luis Bolívar lors de son triomphal tour de piste. Il ne put compléter sa journée par un autre succès face au sixième,
car le toro s’abîma lors d’une culbute et ne cessa de
tomber au dernier tiers. Bolívar abrégea avec la muleta
mais tarda à le mettre à mort, écoutant un avis, ce qui
n’empêcha pas l’enthousiasme collectif de saluer la
sortie en triomphe de tous les toreros et du jeune fils
de César Rincón, Juan José, ganadero d’un jour.
RESEÑA des TOROS. 1. “Juicioso”, n° 326, negro, 484 kg. 2. “Berraco”,
n° 319, negro bragado meano axiblanco, 442 kg. 3. “Clavellino”, n°
349, negro, 440 kg (né en décembre 02). 4. “Cocinero”, n° 348, negro
bragado, 472 kg. 5. “Bromista”, n° 324, negro chorreado listón, 500
kg. 6. “Hermoso”, n° 340, negro, 444kg.
RESEÑA des NOVILLOS. 1. “Solitario”, 428 kg. 2. “Alentejo”, 390 kg.
3. “Caperuso”, negro listón, 428 kg. 4. “Pastorcito”, 438 kg. 5.
“Artillero”, negro, 434 kg. 6. “Merluso”, negro bragado meano listón,
384 kg.
. Mardi 9 JANVIER. Première corrida de feria. Temps pluvieux et frais. Quasi plein. Toros de Las Ventas del Espiritú Santo, discrètement présentés mais donnant un bon
jeu (le 3e, “Clavellino”, n° 349, negro, 440 kg, a été
gracié), pour César RINCÓN, moutarde et or (une oreille
et une oreille) Antonio FERRERA, groseille et or (tour de
piste et deux oreilles) Luis BOLÍVAR, rose et or (deux
oreilles symboliques et un avis avec silence).
Président: Fernando Mejía Jaramillo. Ont salué les banderilleros John Jairo Suaza “Chiricuto”, au 1er; Wilson
2
Luis Bolivar
. Mercredi 10 JANVIER. Deuxième corrida de feria. Temps
orageux, avec forte pluie lors des deux premiers combats. 1/2 entrée. Toros colombiens de La Carolina, bien
présentés, mobiles et possédant de la race, pour José
Gómez “DINASTÍA”, bleu nuit et or (silence et deux avis
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(Film Noirfilm)
SEMANA PASADA
avec bronca) Ramsés Ruiz “RAMSÉS”, rouge et or (une
oreille et ovation) Iván GARCÍA, bleu roi et or (tour de
piste et silence).
Président: Fernando Mejía Jaramillo. Ramsés fut pris par
le 5e, souffrant d’une lésion ligamentaire au genou droit.
Il fut conduit à l’infirmerie avant de revenir, meurtri, en
piste pour terminer son combat.
AGUA... CERO...
Temps typique du Caldas en ce début janvier: bruine,
averse... et déluge lors des deux premiers toros. Le
combat du deuxième se déroula dans une piste totalement inondée. On pouvait craindre que la corrida
ne se termine là, mais la pluie s’apaisa et la deuxième
partie du spectacle put se dérouler normalement.
Dinastía ne confirma pas son succès de Cali. Il fut
sévèrement secoué par le premier en début de faena,
un toro difficile, court de charge, vite avisé, qu’il tua
vilainement. Dinastía se fit soigné d’une forte commotion au visage, sous l’oeil gauche. Il fut totalement
dépassé par les conditions du quatrième, écoutant une
forte bronca.
Ramsés incita à continuer la course à la mort du premier, alors que les arènes étaient la proie d’un déluge
universel. Il combattit le deuxième dans des conditions
dantesques, réalisant une faena de grand mérite face
à un public stoïque malgré les circonstances. Il tua
d’une belle estocade et coupa la seule oreille du jour.
Il fut blessé par le cinquième, terminant son combat
avec courage, ce qui lui valut une pétition d’oreille
non concédée.
Iván García fit montre de ses belles dispositions athlétiques, et fut brillant aux banderilles devant ses deux
toros. Sa première faena comporta de bons passages,
notamment de longues naturelles, mais l’épée ne fut
qu’à moitié enfoncée et le prix fut réduit à un tour de
piste. Le sixième était plus compliqué et Iván ne fut
pas terrible.
RESEÑA des TOROS. 1. “Canastillo”, n° 81, negro listón, 446 kg. 2.
“Forzudo”, n° 100, negro, 452 kg. 3. “Foráneo”, n° 102, negro, 466
kg. 4. “Habilidoso”, n° 95, negro, 478 kg. 5. “Disparado”, n° 108,
negro, 500 kg. 6. “Huesudo”, n° 76, negro, 450 kg.
. Jeudi 11 JANVIER. Nocturne. Festival taurin avec picadors. Plein. Novillos des héritiers d’Ernesto Gutiérrez
Arango, nobles et suaves (le 4e, “Plumalviento”, n°
183, negro, 448 kg, fut gracié; tour de piste au 3e),
pour Paco PERLAZA (une oreille) César JIMÉNEZ (une
oreille) Iván GARCÍA (deux oreilles) Luis BOLIVAR (deux
oreilles symboliques) Andrés de los RIOS (un avis avec
silence) le rejoneador Rui FERNANDES (silence).
Triomphe de Luis Bolívar, auteur d’une très jolie faena.
. Vendredi 12 JANVIER. Troisième corrida de feria. Temps
chaud (26 °C). 2/3 entrée. Toros de Juan Bernardo Caicedo, mansos et donnant un pauvre jeu dans l’ensemble,
pour Miguel ABELLÁN, rouge et or (une oreille et ovation) Paco PERLAZA, bleu acier et or souligné de noir
(silence et tour de piste) César JIMÉNEZ, turquoise et or
(sifflets et silence).
Président: Fernando Mejía Jaramillo. Le banderillero Jairo
Rodríguez “Procuna” fut blessé par le 5e, souffrant d’un
coup de corne sans gravité à la cuisse droite. Abellán remplaçait Castella. Abellán dédia le 4e à l’épouse du docteur William Ruiz, Ana Maria.
COURTE MAIS TRISTE
La corrida a été de courte durée et n’appelle pas des
commentaires plus longs. Les toros du docteur Juan
Bernardo Caicedo ont donné un très pauvre jeu. Abellán
coupa l’oreille du premier grâce à une faena variée et
une bonne estocade. Mais l’oreille fut injustement refusé
à Paco Perlaza au cinquième, après une faena vaillante,
arrachant des passes méritoires face à un toro difficile
et le tuant d’une belle estocade. Le président entendit
une forte bronca.
Jiménez liquida sans insister ses deux adversaires.
Seule bonne nouvelle du jour: il n’a pas plu.
RESEÑA des TOROS. 1. “Tigre”, n° 18, colorado chorreado, 444 kg. 2. “Ilusión”, n° 11, jabonero, 478 kg. 3bis. “Lancero”, n° 124, negro listón bragado meano, 440 kg. 4. “Checo”, n° 114, negro, 470 kg. 5. “Elocuente”,
n° 125, negro, 476 kg. 6. “León”, n° 4, castaño oscuro, 464 kg.
. Samedi 13 JANVIER. Quatrième et dernière corrida de
feria. Ciel nuageux, quelques gouttes de pluie. Plein.
Toros d’Ernesto Gutiérrez Arango, commodes d’armures,
braves mais peu piqués, très nobles et suaves au superlatif (le 6e, “Carbonero”, n° 199, 458 kg, fut gracié;
tour de piste au 1er, “Escribano”, n° 250, 428 kg),
pour César RINCÓN, turquoise et or (deux oreilles et ovation) EL JULI, bleu électrique et or (quatre oreilles) Andrés
de los RIOS, saumon et or (deux oreilles et deux oreilles
symboliques).
Président: Fernando Mejía Jaramillo.
Ont salué les banderilleros Jaime Devia, au 3e, et Emerson Pineda, au 3e et au 6e.
Les trois toreros et le ganadero Miguel Gutiérrez sont sortis en triomphe.
El Juli dédia le 5e à l’épouse du ganadero, Berta Botero.
Andrés de los Rios a dédié le 6e à Adriana Eslava, la fille
de Pepe Cáceres (qui a filmé toute la faena).
BONBONS DE GUTIÉRREZ...
S’il y a des corridas comme celle de la veille où il n’y
a presque rien à dire, il y en a aussi, comme aujourd’hui, où il s’est passé tellement de choses que le
compte rendu ne peut être exhaustif.
Ce fut d’abord une apothéose locale, avec le triomphe
de la ganadería locale créée par le docteur Ernesto
Gutiérrez Arango sur les bases d’un croisement inédit
entre la race Murube et celle de Santa Coloma. Ce fut
aussi un grand triomphe pour le jeune torero de Manizales Andrés de los Rios qui, vingt ans après la mort
de Pepe Cáceres, idole de ces arènes, a enthousiasmé
le public. Sans oublier deux maestros qui ont brillé à
leur meilleur niveau.
L’enthousiasme propre à ces terres du Caldas fit vite
déborder la marmite. La présidence devança les événements en accordant à Rincón deux oreilles pour une
première faena volontaire mais anodine, terminée par
une épée basse immédiatement retirée, et en primant
d’un tour de piste posthume un toro noble mais manquant de race. Sur une telle lancée, on ne pouvait que
voir tomber les trophées, tant les toros commodes de
Gutiérrez furent des friandises pour les toreros. Un seul,
le quatrième, fut manso et ne permit pas à Rincón d’égaler le score de ses compagnons. César avait été excellent avec la cape face à ce toro, dans cinq véroniques
pieds joints et une imposante demi véronique, alternant
ensuite aux quites véroniques en tablier et chicuelinas.
El Juli signa son retour en Colombie par un superbe
quite par quatre tafalleras et une revolera, sans bouger un orteil, devant le deuxième. Les projecteurs furent
allumés dès le début de la faena, une excellente faena,
du toréo de salon dans sa plus belle exécution face à
un animal d’une exceptionnelle candeur. Il tua bien et
coupa deux oreilles.
Face au cinquième, Julián improvisa avec la cape. Il
termina ses véroniques de réception au centre par une
larga à genoux. Puis accompagna par chicuelinas l’animal vers le cheval de Diego Ortiz, avant de signer un
3
quite impérial par gaoneras. Le toro fut peu piqué mais
ne garda pas la même classe lors de la suite du combat. El Juli le toréa à mi-hauteur, maintenant un haut
niveau artistique, au son du paso-doble qui lui a été
dédié. Il tua d’une entière en arrière et fut doublement
primé à nouveau.
Le grand triomphateur de la journée fut Andrés de los
Rios, qui revenait à Manizales un an après sa triomphale alternative au cours de laquelle il coupa quatre
oreille. Il réédita ce succès. Il dessina au centre du
rond une première faena orthodoxe et élégante, coupant deux premières oreilles. Face au sixième, après
avoir enchaîné des gaoneras cape en main, il lia une
autre faena de très bonne facture, au son de “Suspiros de España”. L’euphorie collective régnant, le public
cria “Colombia! Colombia”, puis, quelques passes
après, “indulto! indulto”, réclamant le pardon de la
vie pour le toro de Gutiérrez. Après une série de manoletinas, la grâce fut concédé et Andrés de los Rios fit
saluer en piste le ganadero Miguel Gutiérrez. Ainsi
prenait fin cette feria de Manizales, qui a été, une fois
de plus, plus courte mais meilleure que celle de Cali.
RESEÑA des TOROS. 1. “Escribano”, n° 250, negro, 428 kg. 2. “Navideño”, n° 310, negro, 454 kg. 3. “Lucifer”, n° 208, negro, 490 kg.
4. “Paellero”, n° 210, negro, 450 kg. 5. “Semillero”, n° 212, negro,
500 kg. 6. “Carbonero”, n° 199, negro, 458 kg.
TROPHÉES DE LA FERIA
Triomphateur (Catedral de Oro): El Juli
. Carthagène des Indes
(Colombie)
. Dimanche 7 JANVIER. Nocturne. Troisième et dernière
corrida de feria. Toros de Fuentelapeña, inégaux en présentation et en jeu (le meilleur fut le 3e), pour la rejoneadora Marcela SERRANO (une oreille) Enrique PONCE,
céleste et or (deux oreilles et une oreille) Edgar Zuñiga
“JOSELILLO de COLOMBIA”, praline et or (silence et deux
oreilles) MORANTE de la PUEBLA, rouge et or (silence et
sifflets).
Ponce et Joselillo sont sortis en triomphe.
Leçon magistrale de Ponce, devant deux toros de conditions distinctes: un premier spectaculaire à la pique, qu’il
mit peu à peu à sa merci, avec patience et intelligence,
parvenant à enthousiasmer les spectateurs par des séries
bien dessinées. Il tua bien et coupa deux oreilles. Il obtint
un autre cartilage du cinquième, un toro plus difficile qu’il
parvint peu à peu à dominer.
Joselillo coupa les deux oreilles de l’avant-dernier toro de
la soirée, après une faena volontaire. Il demeura en dessous des possibilités de son premier, qui fut le meilleur
toro de la journée, brave et noble.
Morante ne trouva pas d’adversaires dans ses cordes. La
cavalière Marcela Serrano cloua avec justesse javelines
et banderilles, et tua d’un rejón bas, obtenant une autre
oreille.
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(Film Noirfilm)
SEMANA PASADA
Ponce et Joselillo triomphent à Cartagena.
Armenia (Colombie)
. Dimanche 14 JANVIER. Plaza El Bosque. Beau temps,
malgré quelques gouttes de pluie. 3/4 entrée. Toros d’El
Capiro (propriété de Dayro Chica, d’origine Murube et Baltasar Ibán), possédant de la caste, pour César RINCÓN,
pêche et or (une oreille et une oreille) José Luis ANGELINO,
bleu cobalt et or (un avis avec silence et deux oreilles) Luis
BOLIVAR, lilas et or (une oreille et une oreille).
Président: Iván Salazar. Les trois toreros sont sortis en
triomphe.
Corrida intéressante de Dayro Chica, qui remplaçait le lot
prévu de La Gloria.
Rincón a réalisé deux très bonnes faenas techniques, avec
deux toros différents. Le Mexicain Angelino, qui a posé
le “par du Calafia” au deuxième, fut davantage inspiré
avec la muleta face au cinquième. Luis Bolivar a confirmé
le bon moment qu’il traverse.
RESEÑA des TOROS. 1. “Yegüero”, n° 858, negro, 450 kg. 2. “Peluquero”, n° 831, negro, 445 kg. 3. “Siete cueros”, n° 837, castaño,
440 kg. 4. “Embrujado”, n° 823, negro, 440 kg. 5. “Trebolero”, n°
834, castaño, 470 kg. 6. “Escopetero”, n° 890, 440 kg.
Autres corridas au Mexique
. ARANDAS (Jalisco). 12 janvier. 3/4 entrée. Toros de
Jaral de Peñas pour le rejoneador Rodrigo Santos (une
oreille et deux oreilles) Xavier Ocampo (une oreille et
silence) Aldo Orozco (silence et une oreille).
. CELAYA (Guanajuato). 13 janvier. Arènes démontables
à l’extérieur de la ville. 3/4 entrée. Toros de Cuco Peña
pour le rejoneador Pablo Hermoso de Mendoza (une
oreille et une oreille) Alberto Galindo “El Geno” (silence
et silence) Omar Villaseñor (un avis avec silence et deux
avis avec silence).
. MOTUL (Yucatán). 13 janvier. Festival taurin au Cortijo
Bugambilias. Plein. Novillos de San Salvador pour le rejoneador Rodrigo Santos (deux oreilles) Manolo Mejía (une
oreille) Michel Lagravère (une oreille) Mehdi Savalli (une
oreille).
Autres corridas en Colombie
. DUITAMA. 7 janvier. Arènes César Rincón. Quasi plein.
Toros de Las Ventas del Espiritú Santo, bons, pour César
Rincón, bleu marine et or (silence et tour de piste) Miguel
Abellán, rouge et or (tour de piste et une oreille) Luis
Bolívar, rouge et or (une oreille après un avis et deux
oreilles). Bolívar est sorti en triomphe mais Rincón et
Abellán ont toréé à un très bon niveau. Le président entendit une grande bronca à la mort du cinquième pour avoir
refusé l’oreille à Abellán, qui effectua deux tours de piste.
Rincón a dédié le 1er au banderillero Monaguillo de Colombia, qui officie maintenant dans la cuadrilla de Bolívar.
CORRIDAS À CHEVAL
. Atarfe (Granada)
. Dimanche 14 JANVIER. Arènes couvert (Coliseo). Premier éliminatoire du premier concours de rejoneo de Canal
Sur. 1/2 entrée. Novillos de Tomás Prieto de la Cal, variés
de robes (quatre jaboneros, deux noirs), mobiles et donnant un excellent jeu (le 3e fut le seul posant des problèmes), pour Iván MAGRO, en veste grise (ovation et
une oreille) Curro BEDOYA fils, en veste bordeaux (deux
oreilles et une oreille) Manuel CAETANO, en costume à
la française tabac et or (une oreille et tour de piste après
un avis).
Président: Santiago Martín. Corrida télévisée par Canal Sur.
Les forcados d’Alenquer arrêtèrent les premier, troisième
et cinquième novillos. Le forcado Jorge Vicente fut blessé
par le 3e, souffrant d’un traumatisme au bras droit nécessitant un examen radiologique.
LA FOUGUE DE BEDOYA, LA CLASSE DE CAETANO
Ce concours de rejoneadors célébré dans les seules
arènes couvertes d’Andalousie permet de découvrir
de nouvelles valeurs de la tauromachie à cheval. Elle
a aussi permis de voir combattre un magnifique lot de
novillos de Prieto de la Cal, aux charges infatigables.
Quel dommage de ne pas avoir pu le voir combattre
à pied!
Le plus expérimenté des trois jeunes toreros du jour,
Iván Magro, eut une première prestation irrégulière,
brillant lors d’un violon sur un alezan hispano-arabe,
nommé “Magic cow”, et termina par des courtes acrobatiques sur “Requiebro” mais n’enfonça l’acier qu’à
la troisième tentative.
Il paralysa le quatrième en début de combat, et le président ordonna la sortie du novillo de réserve, devant
lequel il fut spectaculaire, terminant sur une bonne
avec “Quitasueños” et coupant l’oreille.
Curro Bedoya fils, un jeune rejoneador récupéré après
un grave traumatisme crânien subi il y a deux ou trois
saisons, montra beaucoup de fougue et de puissance
dans ses chevauchées. Il reçut le deuxième sur “Safiro”,
un cheval alezan de race française, clouant avec précisin. Puis il cloua les banderilles de face, fit des écarts
spectaculaires et termina sur l’isabelle “Nilo” par des
banderilles à deux mains, deux roses et une mise à mort
en deux essais avec une sévère bousculade, ce qui ne
l’empêcha pas de couper deux oreilles.
Face au cinquième, il ressortit “Safiro” puis brilla
particulièrement aux banderilles avec “Quitasueños”,
un cheval lusitanien brun encore en rodage, avant de
terminer par de nouveaux écarts spectaculaires sur
“Trasnochador”, un cheval Appaloosa gris tacheté.
Suivirent des banderilles à deux mains sur “Nilo” et
une mise à mort effiace. Bedoya a été le grand triomphateur de cette première course.
Le jeune portugais de Vilafranca de Xira, Manuel Caetano, reçut le troisième en clouant une javeline à l’écart.
Il affronta le novillo le plus difficile, se réfugiant vite
aux planches, mais sut résoudre ces difficultés avec
calme et élégance, notamment sur la vedette de son
écurie, “Falcão”, un magnifique cheval lusitanien de
robe brune qui ressemble comme deux gouttes d’eau à
“Cagancho”. Après deux “pegas” spectaculaires des
forcados, il tua en deux temps sur “Trasnochador” et
obtint un cartilage.
Il sorti au sixième le cheval “Manzanares”, un alezan anglo-arabe, fit un violon à nouveau avec
“Falcão” et termina avec des courtes, avant de devoir,
après deux rejons sans efficacité, mettre pied à terre
pour porter le descabello.
costume à la française vermillon et or (une oreille et deux
oreilles) José Luis RODRÍGUEZ, en costume à la française
bleu roi et or (deux oreilles et deux avis avec silence)
Jorge Enrique PIRAQUIVE, en costume andalou bleu marine
(deux oreilles et un avis avec silence).
Sobresaliente: José Arcila. Les trois rejoneadors et l’éleveur Jorge Gutiérrez sont sortis en triomphe. Le ganadero avait salué à la mort du quatrième.
BON SPECTACLE DE REJONEO
Grande compétition de rejoneadors sur la piste cendrée des arènes de Manizales, dont le public a vibré
pour un spectacle haut en couleurs.
Le cavalier portugais Rui Fernandes a pleinement
triomphé, brillant notamment sur la vedette de son écurie, le magnifique cheval bai “Joselito”, qu’il sortit aux
deux toros pour clouer les banderilles. Il reçut le premier avec “Ladrón”, toréa aux banderilles sur “Joselito” et termina sur “Malinhas”. Face au quatrième,
encore du spectacle sur “Joselito” et surtout sur “Quebec” avec lequel il cloua deux fois à deux mains.
Une agréable surprise a causé le jeune rejoneador vénézuélien José Luis Rodríguez, qui a sorti d’excellents chevaux et a réussi une prestation très complète face au
deuxième, reçu sur un beau châtain, “Mariscal”, clouant
ensuite les banderilles sur la jument “Triana” puis sur
le cheval brun “Ocaso”. Il tua d’un rejón en bonne place
et coupa les deux oreilles dans l’enthousiasme général,
quelques compatriotes faisant flotter un drapeau vénézuélien sur les gradins. Rodríguez ne put rééditer ce succès face au cinquième, qui fut le seul manso du bon lot
de Dos Gutiérrez, et qu’il tua péniblement, échouant
quatre fois avec le rejón de mort et laissant place au
sobresaliente José Arcila qui manqua d’adresse.
Le rejoneador colombien Jorge Enrique Piraquive, qui
a fait une brève incursion en Espagne en 2006, a lui aussi
obtenu un succès populaire face au troisième toro, reçu
sur un beau cheval alezan, “Murango”. Il cloua des banderilles au couleur de la France sur le blanc “Onix”, fit
des pirouettes sur “Vanilla” et termina d’un rejón adroit.
Pour réclamer les trophées, il sortit en piste au galop sur
“Medianoche”. Les deux oreilles furent concédées, ainsi
que le tour de piste posthume au toro “Parrandón” - cela
accordé avec un mouchoir bleu, comme en Europe - et
Piraquive fut décoré, lors de son tour de piste, de la traditionnelle couronne de café.
Face au sixième, Piraquive fut à nouveau spectaculaire aux banderilles, notamment sur “Junquío”, un
cheval que lui a vendu Diego Ventura, clouant au violon sur le blanc “Revolver”. Mais après un rejón de
mort, il dut mettre pied à terre pour porter le descabello, ce qui le priva de trophée.
RESEÑA des TOROS. 1. “Organista”, n° 240, negro, 500 kg. 2. “Parapente”, n° 241, negro, 454 kg (né en novembre 02). 3. “Parrandón”,
n° 219, negro, 482 kg. 4. “Cigalo”, n° 237, negro, 474 kg. 5. “Lucitanito”, n° 228, negro, 500 kg (né en octobre 02). 6. “Economista”,
n° 212, negro, 472 kg.
. Manizales (Colombie)
. Lundi 8 JANVIER. Corrida à cheval de la feria du café.
Beau temps. 3/4 entrée. Toros colombiens de Dos Gutiérrez, bons sauf le 5e, manso (tour de piste au 3e, “Parrandón”, n° 219, 482 kg), pour Rui FERNANDES, en
4
José Luis Rodríguez.
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(Film Noirfilm)
ÉTUDE : UN ÉTERNEL MÉLI-MELO : L’ALTERNATIVE DES REJONEADORS
Depuis que l’un des ancêtres du rejoneo, Álvaro
Domecq y Díez, donna l’alternative à son fils en
1960, les rejoneadors ont eu accès à ce qui, jusqu’alors, était l’exclusivité des toreros à pied.
Mais si l’alternative confère au torero, alors novillero, le rang de matador de toros et l’oblige à
affronter systématiquement des animaux adultes
et à ne plus à alterner, à l’exception de rares
corridas mixtes, avec des novilleros, cela n’est
pas le cas des rejoneadors. L’alternative n’est
donc ni obligatoire, ni officielle. On peut même
la prendre plusieurs fois, car l’alternative au Portugal n’a pas la même valeur, les corridas à cheval ne s’y déroulant pas exactement de la même
façon. Avant d’être consacré par l’alternative,
les rejoneadors portugais sont considérés comme
“practicantes”.
C’est donc un véritable casse-tête, à l’heure de
composer un cartel, pour classer par ancienneté
les intervenants d’une corrida à cheval: quel est
le plus ancien? Doit-on tenir compte de la date
du début en public, ou de la première mise à
mort, ou de l’alternative? Un rejoneador plus
ancien n’ayant jamais pris l’alternative passe
ainsi devant un rejoneador plus jeune l’ayant
prise. Tout cela est confus.
Même confusion pour Madrid. Depuis deux ou
trois saisons, on voit des rejoneadors - le fils
Moura, le fils Hernández notamment - confirmer
leur alternative à Madrid alors que d’autres rejoneadors y font simplement leur présentation.
Dressons un premier tableau, non exhaustif bien
sûr, des rejoneadors en activité ayant pris l’alternative.
REJONEADORS
D’ALTERNATIVE
. João MOURA : 11-06-1978 (Portugal)
. Gerardo TRUEBA: 19-11-1978 (Mexique)
. João RIBEIRO TELLES: 05-06-1980
(Portugal)
. Paulo CAETANO: 15-06-1980 (Portugal)
. José Luis CAÑAVERAL: 10-09-2000
(Espagne)
. João ZUQUETE: 06-05-2001 (Portugal)
. Vasco TABORDA: 20-05-2001 (Portugal)
. Antonio LOPES ALEIXO: 26-05-2001
(Portugal)
. Rui SANTOS: 22-07-2001 (Portugal)
. Sergio DOMÍNGUEZ: 25-08-2001 (Espagne)
. Tomás SOLER: 20-07-2002 (Espagne)
. Mariano ROJO: 10-09-2002 (Espagne)
. Rui ALEXANDRE: 21-06-2003 (Portugal)
. João Carlos FOLGADO: 27-06-2003
(Portugal)
. Oscar RODRÍGUEZ GAONA: 09-08-2003
(Espagne)
. Pedro Javier CIORDIA: 28-08-2003
(Espagne)
. Juan Rafael RESTREPO: 15-02-2004
(Colombie)
. Jorge HERNÁNDEZ GARATE: 21-03-2004
(Mexique)
. Arturo CERRO: 11-04-2004 (Espagne)
. Agustín SOLANO: 09-05-2004 (Espagne)
. Rui PEDRO: 15-05-2004 (Portugal)
. Vicente ARTEAGA: 02-11-2004 (Équateur)
. João MOURA fils: 15-05-2005 (France)
. Filipe GONÇALVES: 22-05-2005 (Portugal)
. Antonio Maria BRITO PAES: 09-07-2005
(Portugal)
. Paulo Jorge SANTOS ALMEIDA: 06-08-2005
(France)
. Miguel DUARTE: 03-09-2005 (Portugal)
. Horacio CASAS: 18-09-2005 (Mexique)
. Jorge Enrique PIRAQUIVE: 13-11-2005
(Pérou)
. Fernández MADERA: 01-01-2006
(Mexique)
. Leonardo HERNÁNDEZ fils: 28-05-2006
(Espagne)
. Moura CAETANO: 08-06-2006 (Portugal)
. Alvarito BRONZE: 09-06-2006 (Portugal)
. Jason PALMA: 01-07-2006 (Portugal)
. Joaquim BASTINHAS: 15-05-1983
(Portugal)
. Antonio RIBEIRO TELLES: 21-07-1983
(Portugal)
. João VENTURA: 29-05-1986 (Portugal)
. Luis ROUXINOL: 10-06-1987 (Portugal)
. João SALGUEIRO: 29-07-1988 (Portugal)
. Octavio SÁNCHEZ: 30-08-1988 (Portugal)
. Luis DOMECQ: 11-09-1988 (Espagne)
. Fermín BOHÓRQUEZ: 04-05-1989
(Espagne)
. Pablo HERMOSO de MENDOZA: 18-08-1989
(Espagne)
. Jorge de ALMEIDA: 10-09-1989 (Portugal)
. Rodrigo SANTOS: 18-03-1990 (Mexique)
. Borja BAENA: 07-09-1991 (Espagne)
. Marie SARA: 21-09-1991 (France)
. Antonio DOMECQ: 21-05-1992 (Espagne)
. João Pedro CEREJO: 18-07-1993 (Portugal)
. Miguel GARCÍA: 24-07-1994 (Espagne)
. Domingo DOMÍNGUEZ: 26-08-1994
(Espagne)
. Basilio MATEO: 18-06-1995 (Espagne)
. Raúl MARTÍN BURGOS: 04-09-1995
(Espagne)
. Andy CARTAGENA: 08-03-1997 (Espagne)
. Fernando LÓPEZ: 14-02-1998 (Colombie)
. Patricia PELLEN: 13-07-1998 (France)
. Martín GONZÁLEZ PORRAS: 26-07-1998
(Espagne)
. Rui FERNANDES: 06-08-1998 (Portugal)
. Claudio JOSÉ: 30-08-1998 (Portugal)
. Diego VENTURA: 13-09-1998 (Espagne)
. Sergio VEGAS: 20-09-1998 (Espagne)
. Leonardo GRISOLÍA: 04-10-1998 (Mexique)
. Alvaro MONTES: 11-10-1998 (Espagne)
. Eduardo CUEVAS: 04-12-1999 (Mexique)
. Juan Rafael RESTREPO: 08-05-2000
(Colombie)
. Vitor RIBEIRO: 28-05-2000 (Portugal)
. Sonia MATIAS: 18-06-2000 (Portugal)
. Ana BATISTA: 08-07-2000 (Portugal)
. Manuel TELLES SANTOS: 07-09-2006
(Portugal)
. Pedro Hernández “EL CARTAGENERO”: 1709-2006 (Espagne)
. Guillermo JARRÍN: 11-11-2006 (Équateur)
CEUX QUI NE L’ONT
JAMAIS PRISE :
Dans l’histoire récente du rejoneo, nombreux
sont les grands rejoneadors qui n’ont jamais
pris d’alternative : Angel Peralta, Ginés
Cartagena, Manuel Vidrié, Antonio Ignacio
Vargas, Leonardo Hernández, entre autres.
Actuellement, certains rejoneadors ont refusé
de la prendre et passent en ancienneté leurs
débuts en public. C’est le cas notamment de
Francisco BENITO (10-09-1992)
José Miguel CALLEJÓN (26-02-1994)
Sergio GALÁN (17-08-1997)
On peut remarquer, par rapport à vingt ans en
arrière, qu’ils sont de moins en moins
nombreux dans cette dernière catégorie.
Alternatives de rejoneadors en France
. Fermín DÍAZ, le 14 juillet 1973 à Méjanes
. Jacques BONNIER, le 26 août 1973 à Palavas
. Michel LAPORTE, le 27 mai 1976 à Lunel
. Gérald PELLEN, le 14 juillet 1977 à Méjanes
. Luc JALABERT, le 14 juillet 1978 à Méjanes
. Max VENDRELL, le 5 août 1991 à Pérols
. MARIE SARA, le 21 septembre 1991 à Nîmes
. Robert MUSICHINI, le 16 juillet 1993 à Lunel
. Elena GAYRAL, le 14 août 1993 à Dax
. Paco OJEDA, le 27 mai 1996 à Nîmes
. Nathalie GONFOND, le 13 avril 1998 à Arles
. Patricia PELLEN, le 14 juillet 1998 à Méjanes
. Damien DONZALA, le 4 juin 2000 à Alès
. Marie-Pierre CALLET, le 12 août 2000 aux
Saintes-Maries-de-la-Mer
. Raphaël DURAND, le 20 mai 2002 à Nîmes
. Julie CALVIÈRE, le 12 avril 2004 à Arles
. João MOURA fils, le 15 mai 2005 à Nîmes
. Paulo Jorge SANTOS ALMEIDA, le 6 août
2005 à Bayonne
À L’AFFICHE
JANVIER
20. LA PUEBLA DE MONTALBÁN (Tolède) (nov) 6 Alcurrucén.
Rufinchi, Angel Teruel, Sebastián Palomo. 20. LEON (Mexique).
6 Arroyo Zarco. Eloy Cavazos, Zotoluco, Juan Antonio Adame.
20. MEDELLÍN (Colombie) 7 Santa Barbara. Rui Fernandes
(rej), Cristóbal Pardo, Ramsés, Manuel Libardo. 21. ATARFE.
(rej) (16 h 30) 6 Rocío de la Cámara. El Cartagenero, Alfonso
López Bayo, Joaquim Bastinhas. 21. BOGOTÁ. 6 Achury Viejo.
Pepe Manrique, Dinastía, Sebastián Vargas. 21. LA PUEBLA
DEL RIO (Séville). 6 Peralta. José María Bejarano, Fernández
Pineda, Enrique Peña. 21. LEÓN (Mexique). 6 Begoña. César
Rincón, Rafael Ortega, Alejandro Amaya. 21. MANIZALES
(Colombie). 6 Ernesto Gutiérrez. Guillermo Perla-Ruiz, Andrés
de los Rios (mano a mano). 21. MÉRIDA (Mexique). 6 José
Julián Llaguno. Rodrigo Santos (rej), Zotoluco, Michel Lagravère. 21. MEXICO. El Conde, El Fandi, Arturo Macías. 21. SAN
SEBASTIÁN DE COMITÁN (Mexique). 6 San Felipe Torresmochas. Fernández Madera (rej), Pepe Hillo, Victor Mora. 21.
TUTA (Colombie). 6 Suescún. Joselillo de Colombia, Ramsés,
Angel Romero. 22. CAJAMARCA (Pérou). 4 Paiján. El Millonario, Marc Serrano. 22. TUTA. 6 El Socorro. Diego González,
Andrés de los Rios, Morenito de Aranda. 23. CAJAMARCA. 4
Paiján. Fredy Villafuerte, El Millonario, Marc Serrano, Alfonso
Simpson. 23. SAN CRISTÓBAL (Venezuela). 6 Bella Vista. Luis
Pietri, Xavier Ocampo, Eduardo Valenzuela. 23. TUTA. 4 Vistahermosa. Javier García (rej), Alejandro Gaviria, Andrés de los
Rios, El Poeta. 24. SAN CRISTÓBAL. 6 El Laurel. El Cuate, Francisco Marco, Rubén Dario. 25. SAN CRISTOBAL. 6 El Capiro.
Antonio Ferrera, Otto Rodríguez, Iván García. 26. SAN CRISTOBAL. 6 Rancho Grande. Enrique Ponce, César Jiménez, Maravilla. 27. AJALVIR (Madrid). 6 Jodar y Ruchena. Francisco
Marco, Sánchez Vara, Santiago Ambel Posada. 27. MEDELLÍN.
6 El Encenillo. Antonio Ferrera, Matías Tejela, Hector José. 27.
SAN CRISTÓBAL. 6 Rancho Grande. César Rincón, Miguel
Abellán, César Vanegas. 28. AJALVIR. 6 Santa María.
L.M.Encabo, Serafín Marín (mano a mano). 28. ATARFE. (rej)
(16 h 30) 6 Antonio Ordóñez. José Miguel Callejón, Raúl Martín
Burgos, Rui Santos. 28. BOGOTÁ. 6 Las Ventas del Espiritú
Santo. César Rincón, El Fandi, Alejandro Talavante. 28. LEÓN
(Mexique). 6 Fernando de la Mora. P. Hermoso de Mendoza
(rej), Omar Villaseñor, Ismael Rodríguez. 28. SAN CRISTÓBAL.
6 San Sebastián de las Palmas. Enrique Ponce, El Pino, Salvador Cortés. 28. SANTISTEBAN DEL PUERTO (Jaén). 8 César
Chico. El Renco, Reyes Mendoza, Emilio Laserna, Sergio Aguilar.
5
28. VILLA HIDALGO (Mexique). 6 Torrecilla. Arturo Macías,
César Delgadillo, Victor Mora.
FÉVRIER
3. VALLE DE LA PASCUA (Venezuela). 6 Los Arangüez. El Rubi,
Erick Cortez, Marí Paz Vega. 4. ATARFE. (rej) (16 h 30) 6 Villamarta pour trois rejoneadors finalistes. 4. BOGOTÁ. (rej) 6
Orbes. Rui Fernandes, Diego Ventura, Juan Rafael Restrepo. 4.
CANDELEDA (Ávila). Rufinchi, Angel Teruel, Sebastián Palomo.
4. ENCARNACIÓN DE DÍAZ (Mexique). 6 De Santiago. Eloy
Cavazos, Zotoluco, Rafael Ortega. 4. LEÓN (Mexique). 6 Bernaldo de Quirós. Fernando Ochoa, El Juli, José Mauricio. 4.
MEDELLÍN. (nov) 6 Monterrey. José Arcila, Rubén Pinar, Carlos Gómez. 4. MEXICO. Corrida avec P. Hermoso de Mendoza.
4. SAMADET (Landes). (nov) 6 Antonio Palla. Pérez Mota,
Pepe Moral, El Santo. 4. VALDEMORILLO (Madrid). 6 Antonio San Román. Jesulín de Ubrique, El Cordobés, F. Rivera
Ordóñez. 5. LEÓN (Mexique). (rej) Eduardo Cuevas, Gaston
Santos, Jorge Hernández, Pedro Louceiro. 5. VALDEMORILLO.
(nov ss pic) 6 Quintas. Javier Cortés, José Manuel Jiménez, El
Calita, Raúl Palancar, Ismael Cuevas, Tomasito.
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(Film Noirfilm)
SPÉCIAL REJONEO
LES DIX QUI ONT
LE PLUS TORÉÉ
EN 2006
Pablo HERMOSO de MENDOZA
souvent monté “Camarón”, un jeune cheval,
très brillant.
y a aussi le cheval lusitanien, gris clair, “Lupito”
et le brun “Violeta”, nouveauté de 2006 acheté
à Peralta.
Final: Álvaro Montes a souvent terminé ses combats sur le cheval gris clair “Sol”.
La temporada d’Álvaro Montes a été prématurément terminée à cause d’un accident de voiture survenu le 9 octobre.
Diego VENTURA
Leonardo HERNÁNDEZ fils
Nom: Pablo Hermoso de Mendoza Cantón
Né le 11-04-1966 à Estella (Navarre)
Alternative: 18-08-1989 à Tafalla.
Apoderados: Oscar et Pablo Chopera.
Corridas toréées en 2006: 67
Oreilles coupées: 139
Queues: 14
Ses meilleurs chevaux en 2006.
Salida: Hermoso de Mendoza a reçu en piste la
plupart de ses adversaires sur “Villa”, un angloarabe alezan de sept ans, et sur “Curro” un beau
cheval châtain.
Banderilles: la grande vedette demeure “Chenel”, un anglo-arabe châtain âgé de six ans.
Parmi les nouveautés, il y a “Rondeño”, un cheval gris pommelé de quatre ans. Une autre attraction a été “Merlin” un bel alezan crins lavés, de
sept ans, que le cavalier navarrais a acheté à
Jacques Bonnier. Sans oublier les classiques :
“Silveti”, “Labrit” et “Fusilero”.
Mise à mort: la nouveauté de la dernière saison dans l’écurie de Mendoza a été l’impressionnant cheval mexicain “Sármata”, sur lequel
Pablo a l’habitude de clouer des roses avant de
tuer.
Álvaro MONTES
Nom: Diego Antonio de Espiritu Santo Ventura
Né le 04-11-1982 à Lisbonne (Portugal)
Alternative: 13-09-1998 à Utiel (Valencia).
Corridas toréées en 2006: 59
Oreilles coupées: 170
Queues: 22
Ses chevaux en 2006.
L’étoile de l’écurie est l’albinos “Trincherazo”,
qui torée de face. Il y a aussi “Guaraná”, marqué du fer de Lupi et qui est un fils du célèbre
cheval “Neptuno” de Vidrié, tout comme “Cali”.
Complète le deuxième tiers le cheval bai
“Méjico”, égaement du fer de Lupi.
Bien que portugais, il porte le costume de campo
espagnol. Il a été élevé à Séville et possède sa
finca à La Puebla del Rio (Séville).
Nom: Leonardo Hernández Narváez
Né le 11-12-1987 à Badajoz.
Débuts en public : août 2004 à Castilblanco
(Badajoz).
Alternative: 28-05-2006 à Cordoue.
Apoderado: Taurotoro (José María González de
Caldas)
Corridas toréées en 2006: 60
Oreilles coupées: 133
Queues: 19
Sa cavalerie 2006...
Leonardo a récupéré la plupart des chevaux de
son père, qui lui a donné l’alternative avant de
se retirer de la profession.
Salida: Il utilise souvent un alezan “Capote”,
et un autre cheval, “Bucaré”, qui porte le fer de
Buendía.
Banderilles: La vedette de l’écurie est “Quieto”.
Leonardo a souvent brillé aussi sur le lusitanien
“Chispa” et sur “Espartaco”.
Final: La fin du combat se termine souvent sur
“Bambino”. Les chevaux de la famille Hernández sont dans la finca familiale à Navalmoral de
la Mata (Cáceres).
Raúl MARTÍN BURGOS
Nom: Raúl Martín Burgos
Né le 26-06-1979 à Madrid
Alternative: 04-09-1995 à Moraleja de Enmedio (Madrid).
Apoderados: Curro Álvarez et Luis Álvarez
Corridas toréées en 2006: 59
Oreilles coupées: 147
Queues: 12
Ses meilleurs chevaux en 2006.
Salida: pour recevoir ses chevaux en piste, le
cavalier madrilène a souvent monté “Atropín”,
un hispano-arabe alezan, et “For”, un gris pommelé.
Banderilles: la vedette de l’écurie fut “Alí”, un
cheval lusitanien châtain sur lequel Martín Burgos effectue des poses au quiebro et au violon
à la fois. Mais il y a aussi le gris “Bravo”, le gris
clair “Campito”, l’albinos “Inspirado” et le châtain “Gallo”.
Final: Martín Burgos termine souvent ses combats sur un cheval gris clair, “Monforte”, très
solide.
João MOURA fils
Nom: Álvaro Montes Montoro
Né le 16-04-1982 à Jaén.
Alternative: 11-10-1998 à Jaén.
Apoderado: Juan José Hidalgo.
Corridas toréées en 2006: 64
Oreilles coupées: 138
Queues: 10
Ses meilleurs chevaux en 2006...
Salida: Montes pratique souvent la “suerte de
la garrocha”, qu’il a appris de Javier Buendía,
laquelle restitue en piste une belle scène champêtre de l’élevage des toros, attendant la sortie
du fauve à la porte du toril et l’accompagnant
en piste à l’aide d’une longue perche. Pour cela,
il utilise le cheval châtain “Cuzco”. Montes a
également souvent monté “Benito” dans le premier tiers des combats.
Banderilles: l’une des vedettes est le beau cheval bai “Sambão”, dont le père porte le fer d’Ortigão Costa et la mère vient de chez Peralta. Il
Fermín BOHÓRQUEZ
Nom: Fermín Bohórquez Domecq
Né le 21-01-1970 à Jerez de la Frontera
Alternative: 04-05-1989 à Jerez.
Corridas toréées en 2006: 58
Oreilles coupées: 82
Queues: 4
Caballos.
Salida: Bohórquez a souvent ouvert ses combats sur la jument perle “Rubia”.
Banderilles: la grande vedette reste “Sinfonía”,
le vétéran de l’écurie. Mais il y a aussi “Libanés”, un brun lusitanien acheté à César de la
Fuente); un autre brun, “Dolido”, et le gris clair
“Nevado” pour les poses à deux mains.
Final: le cavalier de Jerez termine souvent ses
Né le 06-04-1989 à Badajoz
Alternative: 15-05-2005 à Nîmes.
Apoderado: José Cutiño.
Corridas toréées en 2006: 60
Oreilles coupées: 111
Queues: 15
Ses meilleurs chevaux en 2006...
Moura fils partage l’écurie de Moura père.
Salida: il utilise souvent “Flamenco”, un cheval
alezan, très puissant et sûr.
Banderilles: l’étoile de l’écurie familiale est actuellement “Belmonte”, dont la vedette est contestée par “Horizonte”, un magnifique cheval bai
effectuant des quiebros très spectaculaires.
Final: pour la fin de ses combats, João junior a
6
combats sur le brun “Bolero”.
Une particularité de Fermín Bohórquez: il aime
laisser à ses chevaux leur crinière naturelle.
João MOURA
Nom: João Antonio Romão de Moura
Né le 24-03-1960 à Portalegre (Portugal)
Alternative: 11-06-1978 à Santarem.
Corridas toréées en 2006: 48
Oreilles coupées: 19
Queue: 1
On dit de Moura qu’il est meilleur torero que
cavalier. Il sort souvent les mêmes chevaux aux
deux toros et il ne pose jamais les banderilles à
deux mains.
Ses chevaux en 2006...
Salida: le maestro portugais a souvent utilisé
“Mexico”, forte puissant, ainsi que le cheval gris
pommelé “Enamorado”.
Banderilles: La vedette, partagée avec son fils,
est “Belmonte”, un anglo-lusitanien gris clair portant le fer de Rouxinol. Un autre grand cheval de
Moura est “Benfica”, gris clair anglo-arabe, sur
lequel il torée plus que jamais de face. Moura
s’est aussi fait remarquer sur “Zarco”, châtain aux
yeux bleus, et sur le gris clair “Bucanero”.
Final : Les combats se terminent souvent sur
“Madroño”, un anglo-lusitanien châtain. Comme
pour beaucoup de cavaliers portugais, c’est l’épisode du combat dans lequel Moura se montre
le plus souvent défaillant, perdant ainsi une
grande quantité de trophées.
Andy CARTAGENA
Nom: Andrés Cespedes González
Né le 31-01-1981 à Benidorm (Alicante)
Alternative: 08-03-1997 à Castellón
Apoderado: José Antonio Martínez Uranga
Corridas toréées en 2006: 46
Oreilles coupées: 96
Queues: 3
Sa cavalerie en 2006.
Salida: Andy a souvent reçu et arrêté les toros
en piste sur “Brujo”, un superbe pur sang arabe
gris clair, âgé de 10 ans et portant le fer de Peralta. Il utilise aussi dans cet épisode du combat
“Veloz”, châtain étoilé, anglo-français.
Banderilles: “Brasil” demeure l’un des chevaux
les plus spectaculaires de l’écurie de Cartagena.
Il a douze ans, lusitanien de race, presque blanc
de robe et ses courses animent les fins de combat. Il lui arrive d’effectuer la mise à mort avec
“Brasil”.
Un autre cheval lusitanien, “Magno”, gris clair
et âgé de neuf ans, s’est aussi imposé cette
année comme titulaire chez Cartagena.
Cartagena a souvent sorti “Manili”, lui aussi très
spectaculaire.
Final: Cartagena utilise souvent “Trébol” pour
finir ses combats, ainsi que le cheval brun
“Bogotá”.
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(Film Noirfilm)
SPÉCIAL REJONEO
Rui FERNANDES
Toro: “Cirilo”, n° 43, negro, 625 kg, de Flores
Tassara
Résultat: ovation et une oreille.
Final : il termine généralement sur le brun
“Marinhas”
ALTERNATIVES
DE REJONEADORS
EN 2006
Rui David Da Conceição Fernandes
Né le 23-10-1978 à Lisbonne
Alternative: 06-08-1998 à Lisbonne.
Corridas toréées en 2006: 45
Oreilles coupées: 44
Queues: 0.
Ses meilleurs chevaux en 2006...
Rui Fernandes a perdu son cheval “Compania”,
mortellement blessé à Séville. Il possède cependant une excellente écurie.
Salida: Il a reçu en général les toros sur “Ladrón”,
un cheval très spectaculaire avec lequel il cloue
les javelines au quiebro.
Banderilles: La vedette de l’écurie est “Joselito”.
Mais ont été également brillants des chevaux
comme le gris pommelé “Quebec” et “Oro”. Il
les a tous trois amenés en Amérique pour toréer
au Pérou, en Équateur, en Colombie et au
Mexique. On l’a vu aussi poser les fuseaux sur
“Quiebro”, un cheval gris clair qui porte le
numéro 353 sous la crinière.
. João MOURA CAETANO
le 8 juin à Lisbonne
Parrain: Paulo Caetano
Complétaient le cartel João Salgueiro, Antonio
Ribeiro Telles, Rui Salvador et Luis Rouxinol
Toro: “Cabreiro”, n° 328, 536 kg, de Paulo
Caetano
Costume: vert empire et or
. Jorge Enrique PIRAQUIVE, colombien
le 13 novembre 2005 à Lima (Pérou)
Parrain: Andy Cartagena
Témoin: Diego Ventura
Toro: “Rejonero”, n° 62, negro, 528 kg, d’Aucallama
Résultat: silence et silence.
. Lourival Passos Bronze “Alvarito BRONZE”
le 9 juin à Montijo (Portugal)
Parrain: João Moura père
Témoin: João Salgueiro
(le rejoneador apprenti Manuel Lupi complétait
le cartel)
Toro de Rio Frio
. FERNÁNDEZ MADERA, mexicain
le 1er janvier à Mérida (Mexique)
Parrain: Enrique Fraga
Témoin: Horacio Casas
Toro: “Ahijado”, n° 54, 506 kg, de Quiriceo
Costume: veste grise
Résultat: tour de piste après un avis, ovation et
un avis avec silence (il offrit en supplément un
toro de La Playa)
. Paulo Jorge SANTOS
le 10 juin à Santarem
Parrain: Rui Salvador
Témoins : Luis Rouxinol, José Manuel Duarte,
Sonia Matias, Ana Batista
Toro: n° 48, 525 kg, de Veiga Teixeira
Costume: vert et or
(il avait déjà reçu l’alternative à Bayonne en
2005, des mains de Pablo Hermoso de Mendoza)
. Leonardo HERNÁNDEZ fils
le 28 mai à Cordoue
Parrain: Leonardo Hernández père
Témoin: Pablo Hermoso de Mendoza
. Jason PALMA
le 1er juillet à Caldas da Rainha (Portugal)
Parrain: Joaquim Bastinhas
Témoins: Pedro Franco, Rui Santos, Ana Batista,
Marcos Tenorio
Toros de Pinto Barreiros
. Manuel TELLES BASTOS
le 7 septembre à Lisbonne
Parrain: David Ribeiro Telles
Témoins : Antonio Ribeiro Telles, João Ribeiro
Telles, João Telles junior
Toro de Ribeiro Telles.
. Pedro Hernández “EL CARTAGENERO”
le 17 septembre à Murcie
Parrain: Pablo Hermoso de Mendoza
Témoin: Andy Cartagena
Toro: “Malhechor”, n° 79, negro, 579 kg,
de Fermín Bohórquez
Résultat: une oreille et deux oreilles et queue.
. Guillermo JARRÍN, équatorien
le 11 novembre à Riobamba (Équateur)
Parrain: Borja Baena
Témoin: José Miguel Callejón
Toro: “Faraón”, 420 kg, de Sierra Morena
Résultat: une oreille.
REPORTAGE
Une tienta de luxe
pour un nouveau duo
de novilleros
Lors d’un tentadero de luxe proposé par le ganadero Pierre-Marie
Meynadier, dans sa finca de Raphèle-les-Arles, a été présenté ce
qui peut être un attractif duel de novilleros pour la temporada
2007 : Marco Leal et Julien Dusseing “El Santo”.
Les deux novilleros affrontèrent quatre vaches d’origine Marquis
de Domecq - les deux premières excellentes - et démontrèrent de
très bonnes dispositions: recours, métier aguerri, intelligence de
la lidia chez le Santo, qui affronta la vache la plus difficile; sens
du temple, aplomb, fermeté des gestes chez un Marco Leal sur
le point de s’épanouir. Deux novilleros à suivre...
Cette rivalité possible pour 2007 ne serait, en fait, que la continuité de ce qui se passa lors des novilladas non piquées célébrées
dans notre pays en 2005. Le plus jeune des Leal et le Santo coïncidèrent, ni plus ni moins, que vingt-deux fois à l’affiche!
Lors de ce tentadero, illuminé par le soleil et bénéficiant des températures inhabituelles pour nos hivers, Marco Leal étrennait un
apoderado : le matador Stéphane Fernández Meca, qui a mis
beaucoup d’illusions dans la carrière de son nouveau protégé.
Le Santo était venu toréer avec son apoderado Olivier Baratchart,
qui dirige depuis ses débuts sa carrière. Mais Julien était resté
quelques jours dans le coin. N’oublions pas qu’il est né à Nîmes,
avant d’avoir été élevé du côté de Pontonx-sur-l’Adour.
Tous deux ont un répertoire varié avec la cape. Tous deux posent
El Santo en tienta dans la
placita de Raphèle.
les banderilles. Tous deux signalent des progrès intéressants avec
la muleta. Ils peuvent donner du relief à bien des novilladas dans
cette année qui commence.
Cette tienta permit à tous les confrères qui s’étaient déplacés pour
l’occasion de profiter de magnifiques installations de “Belle Ombre”,
et de pouvoir admirer les magnifiques erales que Pierre-Marie Meynadier a préparé pour de grandes arènes du sud-ouest de la France,
sans oublier un magnifique toro qui devrait être combattu fin avril
en concours dans les proches arènes de Saint-Martin-de-Crau.
Quand on peut admirer ainsi le toro en liberté, comment douter
de son importance dans la préservation de notre environnement
naturel?
M.L.
Les deux novilleros toréant en plein
campo
Le ganadero entouré des protagonistes de la tienta.
De gauche à droite : Frédéric Leal, Christophe
Aizpurua, Stéphane Meca, Pierre-Marie Meynadier,
El Santo, Marco Leal, Olivier Baratchart et Chico
Leal, devant le picador de tienta Renaud Vinuesa.
Marco Leal
sous les yeux
de son
apoderado
Fernández
Meca
7
Le ganadero et les deux novilleros entourés par
les journalistes présents.
De gauche à droite : Jean-Paul Deruy, Paul Hermé,
Jérôme Zucarelli, Marc Lavie, Pierre-Marie
Meynadier, El Santo, Marco Leal, Roland
Massabuau et Julie Zaoui.
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(Film Noirfilm)
ÉCHOS DU CALLEJÓN
. Castella récupère à Cali
Sébastien Castella a passé toute la semaine dernière à la
clinique Imbanaco de Cali, où il est depuis le 29 décembre,
jour où un toro de l’élevage de César Rincón l’a gravement
blessé, avec cinq côtes fracturées dont une perforant un
poumon.
. Cartel pour Tyrosse
Robert Piles a déjà bouclé le cartel de la corrida du 29
juillet à Saint-Vincent-de-Tyrosse: toros de Charro de Llén
pour Rafaelillo, Domingo López-Chaves et Fernando Cruz.
. Novillada non piquée
à Magescq
Le dimanche 18 février dans les arènes couvertes et
désormais chauffées de Magescq (Landes), Michel
Bertrand et Richard Milian organisent une journée taurine
avec une novillada non piquée.
Le matin à 11 heures, tienta de trois vaches d’Alma
Serena (de la nouvelle origine Murube) pour Tomasito
(d’Arles) et Cayetano Ortiz (de Béziers).
L’après-midi, cinq erales d’Alma Serena pour Patrick
Villebrun, Chamaco (de Vilafranca de Xira), Thomas
Duffau, Matthieu Guillon et le triomphateur de la tienta du
matin.
. Prochaine corrida à Mexico
Ce dimanche 21 janvier à Mexico, trois toros de Garfias et
trois de Los Encinos pour El Conde, El Fandi et Arturo
Macías.
Le 28 janvier, El Pana devrait être à nouveau programmé
avec une corrida de Los Encinos.
. Cartels de Morón de la Frontera
Les arènes andalouses de Morón de la Frontera (province
de Séville) ouvriront leurs portes le 25 février et le
18mars.
Le 25 février est annoncée une corrida avec des toros de
Juan Pedro Domecq pour Morante de la Puebla, Alejandro
Talavante et Cayetano.
Le 18 mars est prévue une corrida à cheval avec des toros
d’Arucci pour Fermín Bohórquez, Álvaro Montes, Diego
Ventura, Sergio Galán, Mariano Rojo et João Moura fils.
. Cayetano absent de Séville
et de Madrid ?
Ce n’est qu’une rumeur: Cayetano éviterait cette année les
arènes de Séville et de Madrid. Il n’a jamais toréé dans ces
dernières.
. Tejela change d’apoderado
Matías Tejela a rompu ses relations professionnelles avec
José Luis Marca, qui était depuis plusieurs années son
apoderado.
. Berrocal condamné
Le célèbre imprésario et ganadero José Luis Martín Berrocal
a été condamné par le tribunal de Jaén à deux ans de
prison et 600 000 euros d’amende pour falsification de
documents administratifs et pour fraude fiscale. Berrocal
dirigea les arènes de Madrid en 1980. Il a actuellement
74 ans.
SEMANA GRANDE
N° 511 - LUNDI 15 JANVIER 2007
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. La station Cavazos
Rarement des toreros auront donné leur nom à une station
de métro. C’est le cas d’Eloy Cavazos, dont une station de
métro porte désormais le nom dans la ville mexicaine de
Ciudad Guadalupe.
. Un grand journaliste colombien
se retire
Le 24 février prochain à Medellín, Ramón Ospina
retransmettra sa dernière corrida à la radio colombienne
Caracol avant de prendre sa retraite. Depuis 61 ans,
Ospina a retransmis presque toutes les grandes corridas en
Colombie et certaines dans d’autres pays.
. Suite des transferts
Curro Durán devient conseiller technique de Luis Vilches,
dont l’apoderado est toujours Francisco Romero Leal, lequel
dirigera aussi la carrière de Julio Aparicio, qui tente un
nouveau “come back”.
Le novillero Miguel Angel Delgado, l’une des grandes
promesses andalouses, sera dirigé par José Enrique Moya.
Miguel Flores, qui dirigea de nombreux novilleros talents,
comme Morante de la Puebla ou Andrés Palacios, tente
une nouvelle aventure avec Juan Carlos Cabello, qui n’a
pas encore débuté avec picadors mais qui a souvent été
programmé dans les novilladas non piquées.
Victor Puerto sera dirigé par l’empresa de Valencia, Justo
Benítez et Sebastián Rodríguez.
. Suite de la confection des Fallas
Les cartels des fallas de Valencia sont encore en cours
d’élaboration.
Par rapport à ce que nous en disions dans le numéro 507,
un changement est intervenu: Enrique Ponce ne
participerait plus qu’à une seule corrida, le 18 mars, pour
donner l’alternative à David Esteve avec des toros
d’Alcurrucén. Participant à un tentadero le 6 janvier dernier
chez les frères Lozano, Enrique a été convaincu de tuer
cette corrida. Le troisième torero de ce cartel pourrait être
Manzanares.
Sébastien Castella devrait combattre la corrida de Las
Ramblas avec Morante de la Puebla et El Juli. Aucun torero
ne participera à deux corridas.
. Six candidats aux arènes
d’Alicante
Le concours pour la direction des arènes d’Alicante a suscité
sept candidatures: celles d’Enrique Patón; Pedro
Manzanares; Victor Pérez; Serolo; Angel Bernal; Simon
Casas et José Félix González.
. Mort de Chavola
Rafael González “Chavola”, qui fut le représentant du Niño
de la Capea à Mexico, est décédé la semaine dernière à
Almería. Il était né en 1931 à Logroño et avait commencé
à fréquenter le mundillo au service de Luis Miguel
Dominguín. Il partit vivre au Mexique dans les années 70,
pays où il représenta plusieurs toreros, principalement
Capea et Manzanares.
. Nouveau directeur pour
Calatayud
Les arènes de Calatayud seront désormais dirigées par
Manolo Martín.
. Novillada à Candeleda
Le 4 février à Candeleda (Ávila), novillada avec Valentín
Rodríguez “Rufinchi”, Angel Teruel et Sebastián Palomo.
. Marc Serrano au Pérou
Le matador Marc Serrano repart au Pérou. Il torée le 22 et
le 23 janvier à Cajamarca.
Le 22 janvier, il est annoncé avec El Millonario face à des
toros de Paiján.
Le 23 janvier, Fredy Villafuerte, El Millonario et le novillero
Alfonso Simpson complètent l’affiche avec des toros de
Paiján.
. Coup de coeur de l’Union
Taurine
L’Union Taurine Nimoise a décerné le coup de coeur 2006
à Juan José Padilla pour l’exécution du tercio de banderilles
et la lidia du cinquième toro de Palha, à Nîmes le 16
septembre 2006.
La remise du coup de coeur (oeuvre de Stéphane Lopez)
s’effectuera le samedi 20 janvier au siège de l’Union
Taurine Nimoise (“Au Bureau” - 24 Boulevard Amiral
Courbet à Nîmes) en présence du maestro.
À l’issue de la manifestation, un repas est proposé pour la
somme de 20 euros (réservation: 04.66.33.16.74)
. Peña Goya de Floirac
Le samedi 20 janvier, la Peña Goya de Floirac organise une
soirée sur le thème des encierros et recevra trois invités sur
ce sujet: Emmanuel de Marichalar, Miguel Angel Eguiluz et
Javier Lorente.
Soirée tapas, dessert et boissons. Participation à la soirée:
10 euros par personne. Renseignements et inscriptions
avant le 17 janvier au 05.56.86.30.02 ou
05.56.92.01.86.
. Face au toril
Le magazine “Face au toril” revient sur les écrans de
France 3 Sud ce samedi 20 janvier à 16 h 20, avec un
numéro consacré au Pérou et à Alejandro Talavante.
. Concours de rejoneadors sur
Canal Sur
Les arènes couvertes d’Atarfe (province de Grenade) sont
le lieu en janvier d’un concours original de jeunes
rejoneadors, concours défini sur trois spectacles qui seront
tous télévisés par Canal Sur. Ce premier concours de
rejoneo se déroule encore les 21, 28 janvier et 4 février
(voir cartels dans “à l’affiche”).
Andalucía TV diffuse ces courses le dimanche vers 17 h 30.
. Les corridas de Mexico à la
télévision
Comme chaque année, les corridas de la “temporada
grande” à Mexico sont diffusées en différé d’une semaine,
le dimanche à 15 heures, sur le “Canal de las Estrellas” de
Televisa, qui peut être capté sur le bouquet Digital Plus
(canal 97). La corrida est rediffusée le samedi suivant à
11 heures.
. Tendido Cero
“Tendido Cero” a repris depuis le 13 janvier sa diffusion
hebdomadaire, le samedi à 13 h sur TVE2 et le dimanche
en fin de soirée sur TVE Internacional.
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