Sommaire - La Route des Voyages
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Sommaire - La Route des Voyages
La Route des Voyages Engagement Social et Environnemental: La compensation territoriale Sommaire Introduction........................................................................................................2 Association des Voyageurs et Voyagistes Eco-responsables...............................4 Projet Frontière de Vie du Peuple Kichwa de Sarayaku en Équateur..................6 Projets de l'ONG L'Homme et l'Environnement à Madagascar: dans les forêts de Vohimana et Vohibola....................................................................................9 Introduction La Route des Voyages s'engage pour la conservation de la biodiversité L'essor grandissant du tourisme en fait l'un des moteur mondial en terme de développement économique. Tout comme de nombreuses activités économiques, ce secteur a des retombées directes et indirectes sur l'environnement. Transport, consommation démesurée des ressources naturelles, pollution, déforestation, folklorisation et inégalités sont malheureusement les réalités touristiques actuelles. Victimes d’un cercle vicieux, les forêts, qui ont un rôle vital dans la régulation du climat, seraient en voie de perdre leurs capacité de stockage de carbone atmosphérique sous les effets de la sècheresse. Les scientifiques estiment qu’en mourant, l’Amazonie laisserait échapper 5 milliards de tonnes de CO2, une catastrophe pour le climat. Pour pallier à cette tendance désastreuse pour notre planète, il est aujourd'hui crucial de mettre en place une démarche qui vise à réduire les impacts environnementaux, sociaux et économiques du tourisme. Que ce soit le voyageur ou le voyagiste, nous somme tous impliqués. Depuis la conception jusqu'à la consommation du produit touristique, chaque étape se doit de prendre en compte ces enjeux environnementaux. C'est pourquoi, la Route des Voyages s'engage pour promouvoir un tourisme solidaire et responsable à travers le soutient d'actions environnementales. Définition Avant tout, il convient de définir quelques notions du développement durable que la Route des Voyages défend. Tourisme solidaire Il doit permettre, au travers d'une découverte et d'un échange touristique responsable, une répartition plus équitable des revenus du secteur dans les pays en voie de développement. La Route des Voyages propose déjà une liste de produits et circuits touristiques solidaires. Compensation Territoriale L'idée qu'un voyageur a seulement un impact environnemental par son empreinte carbone semble un peu réducteur. En réalité, il 'consomme' un territoire, c'est à dire que par l'acte même de voyager, il est directement impliqué dans le développement territorial global de la contrée visitée. D'où la notion de compensation territoriale et non de compensation carbone. Ici, l'aspect économique et social est pris en compte au même titre que l'écologie. Le but n'est donc pas de compenser les émissions de carbone au gramme près mais plutôt de favoriser une compensation plus globale, durable et locale du territoire. L'engagement de la Route des Voyages ✔ La Route des Voyages est adhérente à VVE – Voyageurs et Voyagistes éco-responsables. Cette association vise à promouvoir un tourisme alternatif, responsable et durable grâce à une sensibilisation des voyageurs et un soutient aux voyagistes. ✔ La Route des Voyages soutient le projet Frontière de Vie, mené par le peuple Kichwa de Sarayaku en Équateur. C'est un projet qui vise à créer une frontière d'arbres à fleurs autour du village de Sarayaku comme le symbole d'une lutte pacifique contre la déforestation de la forêt Amazonienne Équatorienne. ✔ La Route des Voyages soutient les actions menés par l'ONG l'Homme et l'Environnement de Madagascar sur les forêts de Vohibola et Vohimana : reboisement et sauvegarde des espèces menacées, valorisation des ressources naturelles, éducation, santé et écotourisme. Et concrètement? La compensation territoriale n'est pas obligatoire, en revanche, si vous l'acceptez vous n'aurez pas la possibilité de choisir de donner à un projet en particulier: l'argent récolté sera automatiquement répartit entre L'ONG L'Homme et l'Environnement, le projet du peuple Kichwa de Sarayaku et l'adhésion à VVE. Pour un long courrier aller retour, la compensation s'élève à 50€ par passager et est répartie comme suit: ✗20€ sont pris en charge par la Route des Voyages (dont 5€ reversés à VVE) ✗30€ par le voyageur. Pour un moyen courrier (Proche Orient, Afrique du Nord) la compensation s'élève à 35€ par passager dont: ✗15€ sont pris en charge par la Route des Voyages (dont 5€ reversés à VVE) ✗20€ par le voyageur. La répartition des dons se fait à 50% - 50% entre les projets. Vous pouvez choisir la compensation territoriale même si votre voyage ne comprend pas d'aérien. Chaque voyageur qui participe à cette compensation devient automatiquement membre de l'association VVE pour l'année en cours. Voyageurs et Voyagistes Eco-responsables Qu'est ce que VVE? VVE est une association loi de 1901, fondée en 2007 par des voyageurs et des professionnels du tourisme. Elle est présidée par Jean-Pierre Lamic, auteur de l'ouvrage Tourisme durable, utopie ou réalité ? Le but de cette association est de promouvoir un tourisme alternatif en fédérant à la fois voyageurs, hébergeurs, guides, réceptifs et voyagistes autour d'une véritable démarche de tourisme éco-responsable. Pourquoi avoir adhéré à VVE? Le tourisme actuel surf sur la vague verte: tourisme responsable, solidaire, équitable, durable... sont aujourd'hui tendance. Or, parfois, ces notions ne sont utilisées qu'à des fins purement économiques et mercatiques. En réalité, les véritables tendances sont encore et toujours la standardisation, la course au prix les plus bas au détriment de la qualité, la sous-traitance, l'individualisme, la surconsommation, la délocalisation etc. La liste est longue pour ce tourisme de masse qui se répercute négativement sur l'environnement, l'économie et les populations locales. Adhérer à VVE c'est s'engager pour dénoncer ces pratiques et combattre ces hypocrisies. C'est promouvoir une forme de voyage et de pratique touristique réellement engagée dans une démarche responsable. Qu'est ce qu'un tourisme responsable? VVE le définit comme « un tourisme responsable, au niveau social comme au niveau environnemental, viable économiquement tant pour les émetteurs que pour les accueillants mais dont la finalité n’est pas la production ou surproduction de richesses au seul bénéfice des intervenants du Nord » Cette notion regroupe 4 catégories distinctes mais qui se complètent: l'écotourisme, le tourisme d'aventure, le tourisme équitable et le tourisme solidaire. Quels sont les objectifs de VVE? VVE mène des actions concrètes qui s'axent autours de différents objectifs: ✔ Fédérer les énergies entre les adhérents ✔ Proposer une charte pour les voyagistes ✔ Aider les voyagistes à s'engager dans des actions concrètes de tourisme responsable ✔ Favoriser et démocratiser les voyages éco-responsables ✔ Informer les voyageurs grâce à une charte des voyageurs éco-responsables. ✔ Œuvrer à la protection des itinéraires responsables déjà conçus ✔ Agir pour la mise en place d'un fond d'investissement pour soutenir l'activité des réceptifs locaux ✔ Œuvrer pour l'organisation de projets de types solidaires Pour atteindre ces objectifs, VVE propose des actions d'information, d'évènementiel, de soutient, d'enquête etc. Elle a notamment créé un blog et des forums sur internet afin de mutualiser et rassembler les acteurs du tourisme autour d'idées et de projets innovants et responsables. L'association VVE a conçu deux chartes, l'une à l'attention des voyageurs et l'autre pour les voyagistes: ✔ La Charte des Voyageurs éco-responsables© propose 80 conseils pour que le voyageur devienne responsable de ces choix et de sa consommation touristique. Ce sont des conseils de bonne pratique en voyage qui reprennent les valeurs du développement durable: Respect de l'environnement, des populations et de l'économie locale. ✔ La Charte des Voyagistes éco-responsables© s'adresse au professionnels du tourisme. Elle s'axe autour de 10 points qui mènent vers une réflexion globale et responsable de ses produits, depuis la conception jusqu'à la vente. La Route des Voyages répond aux critères de cette charte et s'engage à une lisibilité, une information sur les prestataires locaux, sur la juste répartition des prix et sur les projets environnementaux soutenus. Pour plus d'informations sur VVE et sur les Chartes Voayageurs et Voyagistes, nous vous invitons à consulter: http://blog.voyages-eco-responsables.org/ Frontière de Vie Projet du peuple Kichwa de Sarayaku en Amazonie équatorienne La déforestation La forêt Amazonienne est un espace de biodiversité mondial exceptionnel et immense. Or, depuis les années 60, le nord de l'Amazonie équatorienne est exploitée à outrance par des compagnies pétrolières. Le nouvel appel d'offre de l'état aux entreprises pétrolières sur le reste du territoire est la preuve d'une volonté de concéder des parcelles de forêt toujours plus grandes. Toute les 4 secondes, l'équivalent d'un terrain de football disparaît. Cette déforestation représente la fin progressive de la biodiversité et du patrimoine immatériel des peuples autochtones. Le Peuple Kichwa de Sarayaku Il existe 7 ethnies d'amérindiens en Amazonie équatorienne, dont le peuple Kichwa. Le peuple Kichwa de Sarayaku vit dans un village de 1200 personnes, sur les berges du fleuve Bobonaza, dans la province de Pastaza au centre de l'Équateur. Ce peuple dépend essentiellement des ressources de la forêt. Son territoire ancestral, reconnu comme droit légal de propriété collective par l'état depuis 1992, s'étend sur 135 000 hectares. Sarayaku possède son propre mode de gouvernement traditionnel basé sur des principes démocratiques extrêmement développés. Le combat des Kichwa de Sarayaku Depuis 25 ans, le peuple Kichwa de Sarayaku combat une logique d'exploitation des ressources non renouvelables à court terme, au mépris total de la vie et du devenir des générations futures d'êtres vivants. • • • • 1992: marche de 500 km jusqu'à la capitale pour la reconnaissance de leur territoire. 2002: 4 mois de résistance pacifique contre l'exploitation illégale d'une compagnie pétrolière. 2003: dépôt d'une plainte auprès de la Commission Interaméricaine des droits de l'homme contre l'état équatorien pour violation des droits de propriété collective. Depuis: renforcement de la mobilisation de la population à travers différents projets positifs et concrets pour préserver son héritage naturel et culturel: plan de gestion de son territoire, régularisation du rythme des chasses, tourisme communautaire, transmission des pratiques médicinales et éducation scolaire bilingue et traditionnelle. Les projets de ce peuple ont une portée universelle et sont aujourd'hui un exemple de combat déterminé et pacifique pour tout les peuples autochtones d'Amazonie. Le projet Frontière de Vie Initié par Don Sabino, un Yachak (chaman), ce projet consiste à planter, sur les 300 km qui forment le pourtour de leur territoire, de vastes cercles d’arbres à fleurs de couleurs. Ces arbres ont été choisis pour leurs propriétés médicinales, sacrées et leur usage domestique. C'est également un moyen de préserver des espèces ancestrales endémiques en voie de disparition. Ce projet de frontière de résistance pacifique est déjà démarré: 5000 plants sont en pépinière et suite à de nombreuses expéditions de plantation, 15 cercles d'arbres à fleurs ont été créés depuis 2006. Cette immense frontière d'arbres à fleurs, que les indiens Kichwas appellent dans leur langue Sisa Nambi: Le Grand Chemin Vivant de Fleurs, sera visible du ciel. Elle est le symbole de la vie sur ce territoire et souligne la nécessité de préserver les ressources naturelles et culturelles de la forêt Amazonienne. Elle s'inscrit dans une ouverture de solidarité planétaire en faveur de toute forme de vie sur terre. La Route de Voyage et le peuple Kichwa de Sarayaku: La philosophie de la Route des Voyage n'est plus de compenser 'au gramme près' les émissions de CO2 généré par nos voyages mais de s'impliquer dans un projet de compensation territoriale. C'est à dire soutenir un projet local, global et durable, mené par la population elle même et qui lutte contre les injustices environnementales, sociales et économiques d'un territoire. Tel sont les valeurs que partagent la Route des Voyage et le peuple Kichwa de Sarayaku au travers de ce projet Frontière de Vie. En effet, il s'intègre dans un projet global qui vise à transmettre aux générations futures, un modèle de société alternatif, post-pétrolier et respectueux de l'environnement et des traditions ancestrales. Localisation du village de Sarayaku en Équateur: http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amsudant/equateur.ht m http://www.sarayaku.com/ L'ONG l'Homme et l'environnement Projet de Développement Durable à Madagascar Présentation de l'ONG Fondée en 1993, l'ONG l'Homme et l'Environnement, basée à Madagascar, s'est spécialisée dans le développement durable et la préservation de la biodiversité par l'implication des populations locales défavorisées. Elle possède actuellement cinq sites de forêt en gestion dans lesquelles des programmes d'actions sont menés. L'Homme et l'Environnement vise à offrir aux communautés locales des options alternatives de gestion de leurs ressources naturelles qui sont économiquement et écologiquement viables et durables. Les forêts de Vohimana et de Vohibola Les forêts tropicales sont en danger. La forêt tropicale de Madagascar a perdu 50% de sa surface ces 40 dernières années. Elle constitue l'une des priorités mondiales en terme de conservation de la biodiversité (selon l'UNESCO). Vohimana est une forêt à 150 km à l'est de la capitale, elle est le centre de ce qui reste de la forêt tropicale Malgache. Vohibola, quant à elle, est l'une des dernières forêts littorale de l'est Malgache. Elles sont toutes deux un impressionnant réservoir de biodiversité international. Or, ces sites sont très fortement menacés: les populations locales y vivent encore en très grande majorité sous le seuil d'extrême pauvreté et n'ont d'autres choix que de défricher toujours plus leur forêt natale pour survivre. C'est pourquoi, l'Homme et l'Environnement s'engage dans des programmes d'actions visant à la fois à réduire le rythme de la déforestation, à conserver la biodiversité mais aussi et surtout à impliquer les locaux dans cette démarche de valorisation de leurs ressources naturelles et de développement durable de leur territoire. Domaines d'actions de l'Homme et l'Environnement •Reboisement et sauvegarde des espèces menacées Le projet de l'Homme et l'Environnement évite l'émission de 60 000 tonnes de CO2 par an. Dans le cadre d’un partenariat privilégié avec l’administration malgache (Ministère de l’Environnement et des Forêts), l’ONG intervient sur des sites dont la biodiversité est fortement menacée. Ses activités de reboisement ont permis la reconstitution de 326,2 hectares de forêts sur l’ensemble des sites depuis 2005. De plus, l'ONG a créé des conservatoires botaniques de pépinières et elle opère un programme de suivi de la biodiversité sur tout le territoire. Dans ce contexte, le Programme Biocarbone initié par L'Homme et l'Environnement, propose de compenser nos émissions de CO2 dans l'atmosphère en s'engageant avec eux dans leurs actions de reboisement de la couverture forestière. •Valorisation des Ressources Naturelles Le but est d'impliquer les populations locales en initiant des programmes agricoles tels que la production d'huiles essentielles, de plantes et d'arbres fruitiers locaux. Par la promotion et la valorisation des ressources naturelles renouvelables, l'ONG s'attache à atténuer la pauvreté des communautés locales en favorisant un partenariat avec le secteur privé. Le but étant de redynamiser le secteur agricole en proposant de nouveaux produits naturels. •Éducation et Santé durable Le constat dramatique de la situation scolaire des enfants de la région a souligné l'urgence d'améliorer se secteur rapidement . L'un des axes de l'ONG est donc de mener des actions concrètes en matière d'éducation et de santé. Ainsi, avec le soutient des parents d'élèves, deux nouvelles écoles ont été construites et en proposant un repas par jour à chaque enfant venant à l'école, le taux de scolarisation a fortement augmenter et la malnutrition a chuté. •Écotourisme Il est nécessaire de réfléchir à un tourisme plus responsable, favorisant l'échange, la découverte et la compréhension du territoire que l'on visite sans pour autant porter atteintes à l'environnement et à la culture locale. Les sites de Vohibola et Vohimana ont ouvert leurs portes aux touristes responsables. Grâce à un accueil chez l'habitant, des activités proposées par les locaux, des boutiques d'artisanats et un écomusée de l'eau douce sur le patrimoine du Canal des Pangalances (site de Vohibola), le tourisme peut devenir un moteur de développement local durable pour ces régions. L'écotourisme est donc une activité alternative à l'exportation forestière du territoire. La Route des Voyages et l'Homme et l'Environnement La Route des Voyages s'engage depuis fin 2008 auprès de l'ONG l'Homme et l'Environnement pour la réalisation de l’ensemble des activités ou programmes d'actions qu'elle mène. L'objectif est de concilier gestion durable des ressources naturelles, épanouissement socioculturel et développement économique local, dans le respect des règles de bonne gouvernance et d’une approche touristique responsable et participative. Localisation des Forêts Vohimana et Vohibola de Madagascar http://tempsreel.nouvelobs.co m/dossier/reperes/pays/124/m adagascar.html http://www.madagascar-environnement.com/nos-sitesde-gestion/sites-actions.html