banff national park

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banff national park
PROJET DE STRATÉGIE DE GESTION
DE L'ACTIVITÉ HUMAINE
SUR LES TERRES PÉRIPHÉRIQUES
DE LA VILLE DE BANFF
PARC NATIONAL BANFF
Mai 2006
Introduction
Le plan directeur du parc national Banff a été approuvé en 1997 puis modifié en
2004 pour proposer une stratégie élargie de gestion de l’activité humaine qui
visait l’ensemble du parc, à l’exception des terres périphériques de la ville de
Banff. Voici les propositions concernant le secteur des terres périphériques de la
ville de Banff, qui est illustré sur la carte.
Un groupe consultatif externe a collaboré avec Parcs Canada à l’élaboration des
recommandations visant les terres périphériques. Les recommandations qui sont
ressorties de cet exercice (mai 2005) viennent enrichir le présent projet de
stratégie de gestion de l’activité humaine. Les éléments stratégiques qui
composent les recommandations constituent le fondement des propositions
suivantes. Une fois qu’elles auront fait l’objet d’un examen public, ces
propositions seront revues au besoin, puis elles seront soumises à l’examen de
la Ministre afin de les ajouter comme modificatifs au plan directeur.
Le groupe consultatif était formé des représentants suivants :
• Ville de Banff
• Banff Light Horse Association
• Bow Valley Mountain Bike Alliance
• Bow Valley Naturalists (groupe d’intérêt environnemental local)
• Banff-Lake Louise Tourism Bureau
• National Parks Ski Areas Association
• Under the Sleeping Buffalo Research (groupe d’intérêt environnemental
national)
• Banff-Lake Louise Hotel/Motel Association
• Province de l’Alberta
• Association for Mountain Parks Protection and Enjoyment
• Résidants de la ville de Banff
1
Processus d’élaboration de la Stratégie de gestion de l’activité humaine sur
les terres périphériques de la ville de Banff
1997 : élaboration du plan directeur du parc
↓
2004 : intégration de la Stratégie de gestion de l’activité humaine comme
modificatif au plan directeur
↓
recommandations du groupe consultatif externe
concernant les terres périphériques
↓
examen des recommandations par Parcs Canada
↓
modifications au plan directeur proposées par Parcs Canada
(le présent document)
↓
examen par le public des propositions
↓
modification des propositions au besoin
↓
présentation à la Ministre de la Stratégie de gestion de l’activité humaine
sur les terres périphériques de Banff en vue de l’intégrer
comme modificatif au plan directeur
Le plan directeur du parc national Banff s’inspire des dispositions de la Loi sur
les parcs nationaux du Canada.
Paragraphe 4(1) :
« Les parcs sont créés à l’intention du peuple canadien pour son agrément et
l’enrichissement de ses connaissances; ils doivent être entretenus et utilisés
conformément à la présente loi et aux règlements de façon à rester intacts pour
les générations futures. »
Paragraphe 8(2) :
« La préservation ou le rétablissement de l'intégrité écologique par la protection
des ressources naturelles et des processus écologiques sont la première priorité
du ministre pour tous les aspects de la gestion des parcs. »
Le plan directeur donne à la gestion de l’activité humaine la définition suivante :
« La gestion de l'activité humaine dans le parc englobe l'orientation et
l'accompagnement des visiteurs, le contrôle de leur nombre et de leur
comportement, ainsi que la détermination des activités acceptables et de
2
l'infrastructure nécessaire. Ce contrôle vise à permettre aux gens de profiter des
parcs nationaux sans nuire à leur intégrité écologique. » (Plan directeur du parc
national Banff 2004, p. 42)
Le groupe consultatif a suivi cette orientation et a élaboré des recommandations
visant à protéger l’état des écosystèmes et à rehausser l’expérience dans le parc
pour ses 8 200 résidants et ses 3,14 millions de visiteurs par année. Étant donné
que c’est durant les mois d’été que l’activité est à son plus fort dans le secteur
des terres périphériques de la ville de Banff, les recommandations formulées
portent surtout sur la fréquentation estivale.
Le mandat de Parcs Canada repose sur trois « piliers » – protéger l’intégrité
écologique, permettre aux visiteurs de vivre une expérience mémorable et
sensibiliser le public. Le projet de stratégie de gestion de l’activité humaine sur
les terres périphériques de Banff traite de ces trois éléments.
Le point
Le plan directeur du parc national Banff donne les grandes lignes de la gestion
des terres périphériques de la ville de Banff, notamment le rétablissement de
l’intégrité écologique dans le corridor faunique de la Cascade et l’amélioration
des aires de fréquentation diurnes à forte utilisation. Ce projet de stratégie vise à
préciser cette orientation dans le contexte de ce plan directeur.
De tous les secteurs du parc national Banff, c’est celui des terres périphériques
de la ville de Banff qui accueille le plus grand nombre de visiteurs; on y trouve
toute une gamme d’installations publiques et commerciales pour l’agrément des
visiteurs, par exemple les sources thermales Upper Hot Springs, le lieu
historique Cave and Basin, la station de ski du Mont-Norquay, le téléphérique du
Mont-Sulphur, le terrain de golf Banff Springs, les terrains de camping du MontTunnel, de nombreuses aires de fréquentation diurne et des sentiers qui
s’étendent sur de nombreux kilomètres, surtout dans le secteur du mont Tunnel.
Des millions de visiteurs profitent chaque année de toute la gamme de
possibilités qui sont offertes dans le secteur des terres périphériques de Banff.
Pour la pratique des loisirs, il y a un vaste réseau de sentiers qui sont fréquentés
par des randonneurs, des cavaliers, des cyclistes et des adeptes de ski de fond.
Ce réseau s’étend sur plus de 400 km, dont le tiers est formé de sentiers
désignés, entretenus et promus par Parcs Canada. L’été, on enregistre environ
70 000 journées d’utilisation de sentiers par mois. Les visiteurs peuvent
également faire du canot aux lacs Vermilion et sur la rivière Bow, faire du ski
alpin au mont Norquay, observer la nature au marais Cave and Basin, aux lacs
Vermilion et au lac Johnson, et faire de l’escalade de glace aux chutes Cascade.
D’excellentes possibilités s’offrent à nous de rehausser l’expérience des
visiteurs : moderniser les installations publiques en place, aménager un réseau
3
relié de sentiers de qualité et fournir des produits d’information et d’interprétation
exhaustifs. Les terres périphériques peuvent servir à démontrer comment on
peut profiter d’un parc national et l’apprécier à sa juste valeur.
Les couloirs de transport nationaux formés par la Transcanadienne et la voie
ferrée divisent le secteur en deux. On y trouve également d’autres éléments
d’infrastructure dont des lignes de transport d’énergie, des gazoducs, des
barrages, des gravières, des installations d’assainissement, une centrale
hydroélectrique de même que des établissements d’hébergement. Au cœur des
terres périphériques se trouve la ville de Banff, une destination touristique
internationale dont la population permanente s’élève à plus de 8 000 habitants.
Ces éléments permanents du paysage ont influé sur le contenu des propositions.
En bordure des terres périphériques, à l’extrémité sud du parc national Banff, il y
a la ville de Canmore, dont la population actuelle, qui atteint 12 000 habitants,
devrait croître pour en compter 25 000 dans dix ans. À un peu plus d’une heure
de route vers l’est se trouve Calgary, une ville en expansion rapide qui a une
population d’environ un million d’habitants.
Les terres périphériques de la ville de Banff comprennent également le lieu
historique national Cave and Basin et de nombreux sites archéologiques et
ressources du patrimoine culturel, comme les vestiges de la communauté
minière de Bankhead. Le groupe consultatif a reconnu qu’il y a lieu d’améliorer
les moyens d’interprétation de ce patrimoine culturel et d’amener le public à
l’apprécier davantage.
Les terres périphériques comportent aussi d’importantes caractéristiques
écologiques. Quatre grandes vallées – Bow, Spray, Forty Mile et Cascade – se
rencontrent au cœur du secteur visé par la stratégie de planification.
D’importants corridors fauniques régionaux traversent le parc et constituent un
lien essentiel le long des Rocheuses de l’Amérique du Nord. Plus de la moitié de
l’écosystème formé de prairies subalpines relativement rares se trouve entre la
ville et le mont Cascade de même qu’à l’est, jusqu’à la terrasse Fairholme. Cet
écosystème procure un habitat important pour toutes sortes d’animaux sauvages
comme le grizzli, l’ours noir, le loup, le couguar, le wapiti et le cerf. Le réseau de
zones humides des lacs Vermilion est le plus vaste du genre dans le parc et il
abrite de la sauvagine, des amphibiens, des poissons et certaines espèces de
mammifères. Les sources thermales du parc se trouvent toutes au pied du mont
Sulphur; elles offrent un habitat spécialisé pour certaines espèces de plantes, de
poissons, d’amphibiens et d’insectes, de même que pour la très rare physe des
fontaines de Banff. De nombreux autres sites situés sur les terres périphériques
sont aussi importants sur le plan écologique. Tous les agents perturbateurs qui
agissent sur l’écosystème du parc sont présents dans les terres périphériques,
comme la fragmentation du paysage, la perte de connectivité des parcelles
d’habitat et les affrontements entre les animaux sauvages et les humains.
4
Du point de vue de l’environnement, l’activité humaine et l’infrastructure ont eu
pour effet d’éloigner la faune et de réduire l’habitat. Les parcelles d’habitat qu’il
nous reste sont d’autant plus importantes que les animaux sauvages n’ont
d’autres choix qui se présentent à eux. Le défi consiste donc à déplacer les
centres d’activité humaine de sorte que les visiteurs puissent continuer de vivre
des expériences dans le parc, que Parcs Canada puisse continuer de rehausser
la qualité des activités offertes et que l’habitat et les corridors fauniques puissent
continuer de servir aux animaux. Le plan directeur de 1997 contenait de
nombreuses mesures qui ont été mises en œuvre pour rétablir les corridors
fauniques et l’habitat, p. ex. le retrait des installations qui se trouvaient dans le
corridor de la Cascade, l’aménagement du corridor faunique du mont Sulphur, la
désignation du site écologiquement fragile du chaînon Fairholme et l’adoption
d’un programme de brûlages dirigés. Les recommandations du groupe consultatif
et les propositions contenues dans la présente stratégie exploitent les résultats
des travaux antérieurs pour rehausser l’intégrité écologique tout en offrant des
façons d’améliorer les activités des visiteurs.
Les propositions
Le profil d’activités récréatives s’est plus ou moins développé de manière
aléatoire au cours du siècle dernier. Par exemple, les sentiers s’étendent sur de
nombreux kilomètres, mais
• ils traversent parfois des secteurs fragiles sur le plan écologique;
• ils se trouvent parfois dans des endroits humides et boueux;
• ils ne sont pas tous reliés les uns aux autres, en particulier ceux qui
partent de la ville;
• la Transcanadienne et la voie ferrée forment des obstacles sur les
sentiers étant donné qu’aucun passage désigné n’a été aménagé.
La prolifération des sentiers non désignés révèle que le réseau de sentiers
balisés ne répond pas aux besoins de certains utilisateurs. L’aménagement d’un
réseau élargi de sentiers désignés qui sont attrayants, pratiques et bien
construits devrait contribuer à surmonter nombre des problèmes et à rehausser
l’expérience vécue par les visiteurs, tout en permettant de désaffecter les
sentiers non désignés dans le but de favoriser l’intégrité écologique. Les
mesures clés que propose cette stratégie permettraient d’agrandir le réseau de
sentiers désignés, qui passerait d’environ 130 km à environ 200 km de même
que de désaffecter jusqu’à 250 km de sentiers non désignés. Les passages qui
seront aménagés pour permettre de traverser la Transcanadienne et la voie
ferrée constitueront des solutions de rechange aux passages fauniques
inférieurs, ce qui redonnera à ces derniers leur fonction principale. La présence
de sentiers attrayants qui mènent à des points d’intérêts très fréquentés
permettra aussi de réduire la nécessité de recourir aux automobiles (les
résidants comme les visiteurs), ce qui diminuera les émissions des gaz à effet de
serre de même que les problèmes de stationnement à certains endroits.
5
D’excellentes possibilités s’offrent à nous de rehausser l’expérience des
visiteurs : aménager une gamme complète de panneaux d’interprétation et
d’écriteaux de signalisation et fournir des renseignements sur la fréquentation et
le comportement approprié des visiteurs afin de leur permettre de mieux profiter
de leur séjour et d’apprécier davantage la région. Du fait du nombre important de
résidants et de visiteurs, plusieurs d’entre eux étant des visiteurs assidus,
l’occasion est excellente de joindre un grand nombre de gens par le biais de
produits améliorés de mise en valeur du patrimoine.
Les propositions permettraient également d’améliorer les routes panoramiques
qui mènent aux lacs Vermilion et au lac Minnewanka et de moderniser les
installations qui se trouvent aux nombreuses aires de fréquentation diurne à forte
utilisation dans le secteur des terres périphériques.
Les propositions appuient la collaboration soutenue entre Parcs Canada et la
ville de Banff, par exemple pour aménager une boucle qui fait le tour de la ville,
et elles encouragent le resserrement des liens avec les parcs provinciaux
adjacents, par exemple pour envisager la possibilité d’établir des normes
communes d’aménagement de sentiers.
Le groupe consultatif a présenté toute une série de recommandations à Parcs
Canada dans son rapport de mai 2005. Celles qui ont trait à des éléments
stratégiques forment le fondement du présent projet de stratégie de gestion de
l’activité humaine. D’autres de leurs recommandations portent sur des questions
de nature plus opérationnelle et visent l’amélioration des mécanismes de
gestion. Ces recommandations ont déjà été transmises au personnel du parc
puisqu’elles ne nécessitent pas l’appui de la Ministre. Il s’agit par exemple de
recommandations visant à agrandir le réseau de transport en commun et à régler
les conflits entre les divers types d’utilisateurs des sentiers. La mise en œuvre de
certaines des recommandations de nature opérationnelle est déjà en cours, par
exemple l’aménagement de toilettes pour l’hiver au lac Minnewanka,
l’amélioration de la boucle du Marais et le regroupement des panneaux
d’information sur les sentiers aux chutes Bow.
Dans leur ensemble, les nouvelles propositions contenues dans cette stratégie
de gestion de l’activité humaine amélioreront l’expérience vécue par les visiteurs
et les résidants dans le parc tout en rehaussant l’état des écosystèmes. Ces
propositions visent à :
• Améliorer les routes panoramiques près de la ville;
• Moderniser les installations à toutes les aires de fréquentation diurne très
utilisées;
• Aménager une série complète de panneaux d’interprétation et d’écriteaux
de signalisation;
• Accroître les possibilités de mise en valeur du patrimoine;
6
•
•
•
•
Améliorer le réseau de sentiers et aménager des raccords qui partent de
la ville de Banff jusqu’aux secteurs avoisinants pour diminuer le recours
aux véhicules et pour rehausser l’expérience des visiteurs;
Mettre fin à la prolifération des sentiers non désignés et à la fragmentation
de l’habitat faunique qui en découle;
Aménager des passages sécuritaires et pratiques qui traversent la
Transcanadienne et la voie ferrée pour dissuader les gens d’emprunter les
passages fauniques inférieurs et le corridor faunique de la Cascade;
Réduire les conflits sur les sentiers, les dommages qui y sont causés et
les effets sur l’environnement.
7
Cette stratégie de gestion de l’activité humaine ne porte que sur les
changements proposés par rapport à la situation actuelle. Tous les autres
services et installations publics resteront tels quels et continueront de
suivre l’orientation donnée dans le plan directeur du parc de 2004.
PROJET DE STRATÉGIE DE GESTION DE L’ACTIVITÉ HUMAINE
Buts stratégiques
• Préserver et rétablir l’intégrité écologique dans l’écorégion montagnarde
• Améliorer l’expérience des visiteurs et les possibilités récréatives qui leur
sont offertes
Objectifs
• Aménager des passages sécuritaires et pratiques pour permettre aux
gens de traverser la Transcanadienne et la voie ferrée
• Mieux relier les sentiers qui vont de la ville de Banff aux endroits à forte
fréquentation
• Élargir le réseau de sentiers désignés
• Rehausser l’expérience des visiteurs aux endroits à forte fréquentation
• Accroître les possibilités de promenades panoramiques en automobile
• Accroître les possibilités de mise en valeur du patrimoine
• Accroître l’efficacité des passages fauniques et du corridor faunique de la
Cascade
• Réduire la fragmentation de l’habitat faunique par les sentiers
Mesures clés
1. Chercher des moyens de permettre aux utilisateurs des sentiers qui
partent de la ville de Banff de traverser en toute sécurité la
Transcanadienne et la voie ferrée :
• Envisager la possibilité d’aménager un passage, distinct de
l’échangeur routier, à l’est de l’avenue Banff pour permettre aux
utilisateurs de traverser la Transcanadienne et la voie ferrée
• D’ici à ce que le passage soit construit, diriger les utilisateurs vers le
passage inférieur de la Cascade. Deux autres passages pourraient
être envisagés depuis la ville; ils passeraient de part et d’autre des
corrals à chevaux. Il faudrait dans les deux cas la collaboration du
Canadien Pacifique
• Relier les sentiers désignés des deux côtés de l’avenue Banff, depuis
la ville jusqu’à l’approche du passage inférieur de la rivière Cascade –
un total d’environ 6 km; un des tronçons passerait du côté est du
secteur Indian Grounds parmi les arbres de sorte à éviter le plus
possible d’endommager les prés vulnérables; à l’est de l’avenue Banff,
8
le tronçon pourrait être aménagé depuis le secteur Pinewoods et
depuis le terrain de camping du Mont-Tunnel; ces sentiers aboutiraient
au passage proposé
• Aménager un sentier désigné à l’ouest, du troisième lac Vermilion
jusqu’à l’échangeur Five Mile qui passerait sous la Transcanadienne
pour se raccorder à la promenade de la Vallée-de-la-Bow, une
distance d’environ 2,5 km; aménager le sentier à l’intérieur de la
clôture qui longe la route afin d’éviter les perturbations par les humains
dans les passages inférieurs pour animaux sauvages
2. En partenariat avec la ville de Banff, aménager un sentier polyvalent de
type familial qui ferait le tour de la ville en reliant les sentiers déjà en place
et en en aménageant de nouveaux là où le besoin se fait sentir et qu’il est
écologique de le faire; prévoir un tronçon jusqu’aux terrains de camping
du Mont-Tunnel
3. Envisager la possibilité d’aménager un sentier entre Banff et les
collectivités plus à l’est qui évite l’accotement asphalté de la
Transcanadienne; ce sentier ferait partie d’un sentier régional qui
traverserait la vallée de la Bow
4. À l’est du passage inférieur de la rivière Cascade :
• Aménager un sentier continu entre le passage inférieur de la rivière
Cascade et l’aire de fréquentation diurne du Lac-Minnewanka. La
solution privilégiée est de relier le sentier déjà en place qui part des
étangs Cascade et du secteur Lower Bankhead au lac Minnewanka en
passant par le secteur Upper Bankhead, le premier tronçon du sentier
Cascade et un court raccord jusqu’au lac Minnewanka
• Relier le terrain de camping Two Jack au sentier du Lac-Minnewanka
• Aménager un raccord de sentier depuis le passage inférieur jusqu’au
lac Johnson en passant par le « sentier au château d’eau »
• Surveiller la fréquentation de même que les déplacements des
animaux sauvages sur les sentiers entre le passage inférieur de la
rivière Cascade et le lac Minnewanka; faire les rajustements qui
s’imposent (par exemple, déplacer certains tronçons) si des problèmes
surviennent
5. Envisager la possibilité d’aménager un sentier désigné entre le point de
départ du sentier du Ruisseau-Brewster et le passage à l’échangeur Five
Mile de la Transcanadienne, à l’intérieur de la clôture qui longe la route;
ce tronçon fermerait la boucle qui fait le tour des zones humides des lacs
Vermilion
6. Officialiser un réseau de sentiers principaux et secondaires sur la terrasse
du mont Tunnel :
• Un sentier principal faisant le tour du terrain de camping du MontTunnel qui serait relié à la ville de Banff et au passage inférieur de la
Cascade
• Des sentiers secondaires au nord et à l’est du terrain de camping et au
sud et à l’est du belvédère des cheminées de fées
9
•
Les sentiers principaux seront à surface dure (non asphaltés) et ils se
prêteront à toutes sortes d’utilisations; certains conviendront aux
poussettes et aux fauteuils roulants. Ils seront dotés de panneaux de
signalisation clairs (information sur la distance et le degré de difficulté)
et bien entretenus. La plupart des utilisateurs seront dirigés vers les
sentiers principaux. Les sentiers s’étendront sur 8 km environ.
• Les sentiers secondaires seront à voie unique, l’inclinaison et l’état du
sol seront variables, et les normes de construction et d’entretien seront
inférieures à celles des sentiers principaux. Ils s’étendront sur un total
d’environ 20 km
• Tous les sentiers seront polyvalents; certaines utilisations pourraient
être interdites au besoin pour des raisons de sécurité ou pour protéger
l’environnement
• Le réseau sera formé de sentiers non désignés et de sentiers désignés
qui existent déjà
• Les autres sentiers non désignés seront désaffectés
• Des boucles seront aménagées dans la mesure du possible
• Les sentiers seront aménagés de manière à éviter les secteurs
vulnérables comme les corridors fauniques et les fonds de vallée
• Parcs Canada surveillera la fréquentation des humains et la circulation
des animaux sauvages sur le tronçon le plus au sud du sentier (le plus
près du confluent des rivières Bow et Cascade), étant donné que ce
tronçon se trouve près de l’important passage inférieur Duthill; si l’on
s’aperçoit que les activités des prédateurs sont perturbées, des
mesures d’adaptation seront prises, qui pourraient comprendre jusqu’à
la fermeture du sentier
• Parcs Canada travaillera en collaboration avec les groupes
d’utilisateurs des sentiers et d’autres intervenants pour mettre ces
mesures en œuvre; il s’agira notamment de désigner les sentiers
adéquats, de désaffecter les sentiers non souhaités, d’assurer
l’entretien continu du réseau de sentiers, de surveiller la fréquentation
des sentiers et les déplacements des animaux sauvages, de dissuader
les gens de sortir des sentiers battus et de déterminer les mesures
d’adaptation qui s’imposent, au besoin
7. Désigner deux sentiers du côté est du mont Tunnel (longueur totale de
2 km environ) comme sentiers techniques pour vélo de montagne, sous
réserve des conditions suivantes:
• qu’un groupe de gérance soit mis sur pied pour assumer la
responsabilité des sentiers pour vélo de montagne, pour empêcher la
prolifération des sentiers et pour diriger les cyclistes vers les deux
sentiers
• que les sentiers techniques non désignés du secteur du mont Tunnel
soient remis en état
• que les travaux d’amélioration et d’entretien suivent les normes de la
International Mountain Bike Association
10
•
que les éléments des sentiers pour vélo soient conçus de sorte à
assurer la sécurité des utilisateurs là où les sentiers croisent le sentier
de randonnée qui longe la rivière
8. Désigner la zone humide d’eaux chaudes entre l’avenue Mountain et le
secteur Valleyview comme site écologiquement fragile – un secteur qui
renferme des éléments importants et fragiles pour lesquels il faut assurer
une protection particulière:
• réserver le sentier Bridle supérieur à la randonnée équestre et créer un
sentier parallèle pour les autres utilisateurs
• conserver la promenade de bois
• officialiser le sentier qui longe l’avenue Mountain entre la ville et les
sources thermales Upper Hot Springs
• désaffecter les sentiers non désignés dans le secteur
9. Améliorer la route du Lac-Minnewanka et en faire une promenade
panoramique, c’est-à-dire :
• Officialiser les haltes routières et les belvédères dans le but de réduire
leur incidence sur l’environnement, de rehausser l’expérience des
visiteurs et d’accroître la sécurité
• Réparer la surface de la route et améliorer les ouvrages de drainage
10. Tous les hivers, interdire le tronçon ouest de la route du Lac-Minnewanka
à la circulation automobile, depuis l’intersection du lac Johnson jusqu’au
stationnement du lac Minnewanka
11. Conserver la route des Lacs-Vermilion comme promenade panoramique
et continuer de permettre l’accès en véhicule motorisé sur le tronçon
menant au troisième lac :
• Améliorer la chaussée
• Améliorer les haltes routières aux endroits appropriés
• Reconnaître que le secteur revêt une grande importance comme
endroit où l’on peut vivre une expérience dans la nature près de la ville
• Élaborer et mettre en oeuvre un programme d’interprétation axé sur
les écosystèmes aquatiques de l’écorégion montagnarde
12. Moderniser les installations pour rehausser l’expérience des visiteurs et
résoudre les problèmes liés à l’environnement au besoin, aux aires de
fréquentation diurne suivantes : lac Johnson, lac Minnewanka, mont
Norquay, lacs Vermilion, secteur Cave and Basin (dont la boucle du
Marais) et belvédère des cheminées de fées; reconnaître que ces endroits
très fréquentés se prêtent particulièrement bien à la présentation
d’activités de mise en valeur du patrimoine
13. Envisager la possibilité de construire un téléphérique qui partirait des
environs de la ville de Banff jusqu'à la station de ski du Mont-Norquay, et
étudier les incidences qu'aurait un tel projet sur les plans environnemental
et social.
14. En partenariat avec la ville de Banff et la province de l’Alberta, examiner
la possibilité de fournir des renseignements coordonnés sur les sentiers, y
compris utiliser des normes, des formats, des symboles et des
publications en commun.
11
15. En partenariat avec les intervenants :
• Élaborer et mettre en oeuvre un programme exhaustif de mise en
valeur du patrimoine pour le secteur des terres périphériques, y
compris des messages sur le patrimoine écologique et sur le
patrimoine culturel
• Fournir une gamme complète de renseignements sur les possibilités et
l’état du secteur des terres périphériques
• Faire du secteur des terres périphériques un modèle caractérisé par
des partenariats axés sur la communication qui visent à rehausser
l’expérience de millions de visiteurs du parc national
16. En partenariat avec les intervenants, résoudre les problèmes soulevés
sur les sentiers dans certains secteurs :
• Lac Johnson : réduire le nombre de sentiers non désignés
• Stoney Squaw : relier les sentiers pour vélo
• Hôtel Banff Springs/sources thermales Upper Hot Springs :
aménager des raccords de sentiers pour divers groupes
d’utilisateurs
• Cave and Basin/boucle du Marais : résoudre les conflits entre
les divers utilisateurs, éliminer les dommages et les
incidences sur l’environnement
• Chutes Bow : regrouper les installations au point de départ
des sentiers
• Mont Sulphur : aménager de nouveaux panneaux le long du
sentier
• Boucle de la Rivière-Spray /sentier de la Tour-Un : résoudre
les conflits entre les utilisateurs, éliminer les dommages
• Désaffecter les sentiers non désignés qui ne sont pas
approuvés dans le cadre de la présente stratégie
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LES PROCHAINES ÉTAPES
•
Parcs Canada recevra les commentaires du public jusqu’à la fin juillet.
•
Une entreprise d’experts-conseils indépendante analysera les
commentaires et rédigera un rapport sommaire d’ici la fin août.
•
Le rapport sommaire sera remis au groupe consultatif et, une fois traduit,
il sera affiché sur le site Internet de Parcs Canada (probablement à la fin
septembre).
•
Le cas échéant, Parcs Canada examinera et modifiera les propositions à
la lumière des commentaires du public.
•
Parcs Canada invitera le groupe consultatif à prendre part à l’examen.
•
Parcs Canada soumettra la version finale des propositions à l’examen de
la Ministre en vue de l’ajouter comme modificatif au plan directeur du parc.
•
Si la Ministre donne son approbation, la modification sera déposée au
Parlement et intégrée au plan directeur du parc.
•
Parcs Canada entreprendra alors de mettre en oeuvre les propositions,
selon les fonds disponibles et leur ordre de priorité par rapport à d’autres
projets du parc.
13
LES TERRES PÉRIPHÉRIQUES DE LA VILLE DE BANFF
Parcs Canada tient à remercier les organisations et les personnes suivantes qui
ont fait partie du groupe consultatif qui a formulé des recommandations :
Ville de Banff
John Stutz, maire
Dennis Shuler, maire
Robert Earl, directeur des services municipaux
Randall McKay, planification et développement
Sue Webb, services communautaires
Résidents de Banff
Lorraine Widmer-Carson
Beth Woolley
Banff Light Horse Association
Pierre Savard
Bow Valley Mountain Bike Alliance
Eric Harvie
Stavros Karlos
Yannis Karlos
Bow Valley Naturalists
Peter Duck
Mike McIvor
Banff Lake Louise Tourism
Ossi Treutler Jr.
Ron Hallam
Julie Canning
National Parks Ski Areas Association
Crosbie Cotton
Under the Sleeping Buffalo Research
Ed Whittingham
Dave Campbell
Banff Lake Louise Hotel Motel Association
Gord Lozeman
Province d’Alberta
Steve Donelon
Association for Mountain Parks Protection and Enjoyment
Kim Endres
Wanda Bogdane
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