L`effet papillon - Ville de Bourg-en
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L`effet papillon - Ville de Bourg-en
N° 219 Novembre 12 ÉDITO PAR JEAN-FRANÇOIS DEBAT, Maire de Bourg-en-Bresse Vice-Président du Conseil régional Rhône-Alpes © Serge Buathier L’effet papillon Le 6 octobre, lors de l’inauguration de la rue Léopold Sedar Senghor, de la résidence Joal et, ici, de la salle de quartier Louis Blériot. U n battement d’aile de papillon sur la côte pacifique aurait comme effet de déclencher une tempête à 5 000 kilomètres de là : c’est l’effet papillon, popularisé par le chanteur Benabar. Je ne suis pas sûr que les papillons burgiens aient grand chose à voir avec les orages tropicaux, mais l’image est intéressante quand elle renvoie aux résultats plus globaux d’actions locales. Cirque, Saint-Martin : la tradition a du bon ! Des aménagements urbains, comme celui du quartier de la Reyssouze – largement détaillé dans les pages de ce magazine – sont réalisés pour répondre à des besoins locaux : améliorer l’habitat, la vie quotidienne dans le quartier, la qualité des services publics. Mais leurs effets vont bien au-delà : ils rendent les habitants plus fiers de leur quartier, plus exigeants aussi sur son entretien. Plusieurs m’ont dit que ces aménagements étaient beaux et qu’ils appréciaient qu’ils soient réalisés. Il reste maintenant à les faire vivre et à maintenir, en permanence, leur qualité et la tranquillité des habitants. Le Champ de foire conserve ses traditions : après les cirques au printemps et à l’automne, il accueille les forains de la Saint-Martin. Ce sont des arts populaires, des lieux de vie, des contacts éphémères mais réguliers, séculaires ; comme beaucoup d’entre vous, jeunes ou moins jeunes, j’aime ces moments de convivialité festive. Que la fête commence ! Au-delà d’un quartier, des projets de cette ampleur ont un impact sur l’image que notre ville renvoie, sur son rayonnement. Ces travaux donnent du « souffle » à Bourg, comme ceux qui sont engagés ailleurs dans la ville : rénovation majeure de la Gare ou d’Ainterexpo, projet Hôpital 2012 à Fleyriat ou avancée de la rocade est. C’est aussi le cas de ceux qui viendront dans les mois et années futurs, avec l’installation du Palais de justice à la Madeleine ou le projet du Carré Amiot. Une action, réfléchie localement, avec Bourg-en-Bresse Agglomération ou d’autres partenaires, répond à la fois à des besoins locaux et à l’intérêt de la ville dans son ensemble. Cet « effet papillon » va dans le bon sens, car le rayonnement de Bourgen-Bresse, contribue à conforter l’activité économique, à encourager les entreprises à investir pour consolider l’emploi sur notre bassin de vie. Il prépare la ville aux défis de demain. QUINZAINE CITOYENNE Voir en page 21 PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL Lundi 17 décembre à 18 h 30 Demandeurs d’asile Personne ne devrait avoir besoin de dormir dehors ou dans des garages privés. La situation créée place Louis Jourdan ne peut durer, pour des raisons humanitaires, sanitaires et de tranquillité publique. Mais si les 70 personnes occupant ces garages avaient pu être hébergées en tant que demandeurs d’asile, dans l’Ain ou ailleurs – comme le droit international en fait obligation à la France – nous n’en serions pas là. Le constat de l’urgence humanitaire ne doit pas cacher la nécessité d’une répartition des efforts et des moyens d’accueil entre départements. w w w. b o u r g e n b r e s s e . f r I C ’e s t à B o u r g I p a g e 5