LPR/01-Q11/Parutions/2013-04-09/Pages
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Document:/LPR/01-Q11/Parutions/2013-04-09/Pages/Suppléments/Supp. Eco/ECO05.pgl ECONOMIE Auteur:BEAUMEJU Date:09/04/2013 11 ActuEntreprises Avec Facebook, LudoFactory s’est ouverte à un nouveau terrain de jeu Ludique. N° 2 français dans le domaine du jeu occasionnel, la start-up lyonnaise, LudoFactory, se déploie à l’international grâce à sa première application Facebook. S e glisser dans les plumes d’un perroquet pirate pour se lancer à l’assaut des océans remplis de pierres précieuses… C’est l’expérience proposée par Tooki Island, la première application accessible via Facebook de LudoFactory, une start-up implantée à Tassin-la-Demi-Lune. Soutenue depuis ses débuts, en 2007, par le Groupe lyonnais Adthink Media, cette entreprise de 12 salariés, qui a réalisé en 2012 près de 5 millions d’euros de chiffre d’affaires, est devenue, au fil du temps, un des leaders sur le marché des jeux occasionnels tels que ces jeux de cartes, lettres, grattage ou réflexion qui permettent de gagner des points transformables en petit électroménager, produits hightech etc. Pour récompenser ces joueurs, LudoKado, le site historique de la startup qui propose une quarantaine de mini-jeux en ligne, posséderait une boutique de 3 000 cadeaux. « Au début de l’année, on comptabilisait 3 millions de visites par mois et 7 millions d’inscrits, essentiellement des femmes qui jouent quinze minutes en moyenne, quatre fois par semaine », explique Thibaut Adiasse, directeur du générateur de jeux en ligne LudoFactory. 100 % de croissance entre 2011 et 2012 Pour se démarquer, la start-up, qui se rémunère sur les parties achetées par les joueurs une fois leur quota de parties gratuites épuisé, reverserait un pourcentage important de son chiffre d’affaires dans les cadeaux, sans toutefois en révéler le montant. Une réserve imposée par la cotation en bourse du Groupe Ad Think Media. Fort de cette réussite qui a permis à LudoFactory de réaliser 100 % de croissance entre 2011 et 2012, l’entreprise a fait le choix de se positionner en 2013, sur le segment des jeux en ligne via le E MON NTREPRISE 1 A AN ■ Christian Vermorel Photo Nathalie Brichler « Ne pas hésiter à faire des démarches commerciales, à intervalles réguliers, en ciblant bien ses prospects » 6 ■ Ambiance start-up Tooki Island, le nouveau jeu de LudoFactoy est conçu en interne par une équipe web, marketing et clientèle. Photo Julia Beaumet Carte d’identité Date de création 2007 Siège 79, rue François-Mermet à Tassin-la-Demi-Lune Fondateurs Sylvain Morel, Bertrand Gros et Marc Lavigne Dirigeant salarié Thibaud Adiasse Cœur de métier Édition de jeux familiaux en ligne pour faire gagner des cadeaux aux joueurs Effectif 12 collaborateurs (en moyenne, 2 nouveaux salariés/an) Chiffre d’affaires 2012 réseau social Facebook, avec sa première application Tooki Island. « Ce produit est un condensé du savoir-faire de LudoFactory. Il est à la frontière de quatre modèles de jeux : les jeux occa- 4,9 millions d’euros Clients B to C : des particuliers qui jouent en ligne Site internet www.tooki-island.com sionnels de courte durée, les jeux qui permettent de gagner des cadeaux, les tournois primés basés sur l’habileté du joueur et les jeux de rôle », poursuit Thibaut Adiasse. Conçu en interne, Armurerie Vermorel cible les chasseurs Créneau : L’atelier d’armurerie Vermorel, à Pommiers, conçoit, fabrique, restaure, transforme et commercialise des armes de catégories 5 et 7 (calibres civils). Démarche : Formé en ébénisterie, titulaire d’un BEP en productique mécanique à Saint-Etienne, il a complété sa formation à Liège pendant cinq ans et travaillé chez un armurier de luxe. Il a fait une étude de marché, suivi un stage sur la création à la CCI, souhaitant être le plus au point, sur le plan réglementaire notamment, et a LE PROGRES - MARDI 9 AVRIL 2013 été accompagné par Beaujolais initiatives. Il a mobilisé autour de 45 000 euros d’investissement (prêts d’honneur, Oséo, banque, apport personnel). Il a dû obtenir une autorisation préfectorale, de la mairie et a fait l’objet d’une enquête de la gendarmerie. Difficultés rencontrées : Christian Vermorel considère qu’il n’a pas fait suffisamment de publicité. « Je me suis aperçu, bien après le lancement de mon activité, que de nombreux chasseurs du coin ne me con- naissaient pas encore. » Il a dû faire preuve de vigilance face aux sollicitations des démarcheurs en tout genre, à l’affût des créateurs d’entreprise. Conseils : « J’encourage tous les créateurs à faire une bonne étude de marché. Je préconise aussi de faire du commercial à intervalles réguliers, de bien cibler ses prospects, d’exposer sur des salons. Être ouvert, prendre le temps d’expliquer son métier… Tout ceci contribue à attirer et fidéliser une clientèle. » Tooki Island a déjà séduit plus de 35 000 joueurs depuis son lancement, il y a un mois. Le concept de ce perroquet pirate, chargé de construire son bateau, créer une équipe pour se lancer dans des tournois etc. permettra à LudoFactory de faire sa place à l’international, puisque le jeu est en cours de traduction en anglais, russe, chinois et brésilien. « D’ici à deux mois, nos jeux seront également déclinés sur les mobiles et tablettes. Mais nous travaillons ‘step by step’. Si Tooki Island fonctionne, nous pourrons envisager de nouveaux recrutements, et pourquoi pas, créer des succursales à l’étranger, des sortes de minipôles dans les pays où le jeu séduit le plus de joueurs, afin de l’adapter à la culture locale », estime le dirigeant. Joueur, mais prudent donc, Thibaut Adiasse croit fort au potentiel de son produit, qui devrait captiver une bonne partie des joueurs sur la planète. ■ Julia Beaumet FICHE EXPRESS Nom de la société : Armurerie Vermorel Date de création : avril 2011 Siège social : Pommiers Activité : conception, fabrication, réparation, transformation, commercialisation de fusils, carabines de chasse Statut juridique : SARL Investissement de départ : 45 000 euros environ Chiffre d’affaires 2012 : 30 000 euros Site internet : www.armurerie-vermorel.com RHO