Circulaire N°9 - Site du SNES de Lille
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Circulaire N°9 - Site du SNES de Lille
S S3 ISSN N° 039 - 6522 CPPAP N° 0605 S 05524 Directeur de la publication: M. DEVRED Imprimerie spéciale SNES 284 rue Solférino Lille L I L L E BULLETIN D'INFORMATION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENSEIGNEMENTS DE SECOND DEGRE 284, RUE SOLFERINO 59000 LILLE - TEL 03 20 06 77 41 Supplément à LILLE - SNES N° 224 Janvier-Février 2001 AUX SECRETAIRES DES S1 AUX MEMBRES DE LA CA LILLE LE 13/03/2001 CIRCULAIRE N°9 Activité du S3 Compte rendu du groupe de travail lycée le 6 mars p2 Compte rendu du groupe de travail académique «précarité» du 9 mars p3 Compte-rendu de laudience du 9 mars sur les langues vivantes p4 Réunions mouvement intra p5 JEUDI 22 MARS GREVE ET MAFESTATION à 14H 30 Bd J. B. Lebas Rappel: les Bus Boulogne 12H 45 Nausicaa Calais 13h place de Hôtel de ville Cambrai 13h15 place de la Mairie Douai place du Barlet 13h 45 Valenciennes 13h45 place des Acacias Activité du S3 Compte-rendu du groupe de travail paritaire au Rectorat Structures et moyens des lycées (le 6 mars) Ce GT avait une double fonction : examiner les modifications de structures et les mesures de cartes scolaires. Cette façon de procéder sest traduite par une opacité plus grande pour les personnels et leurs représentants : CA tardifs, absence de vote, difficultés pour les S1 de faire remonter les informations. Nous avons dénoncé ces méthodes de gestion, dautant quen parallèle, les réunions de bassins où les personnels ne sont pas représentés se multiplient et deviennent le lieu de toutes les tractations. La question des structures est dautant plus importante que le rectorat a modifié ses méthodes de répartition. Cette fois, il ny aurait plus les erreurs de lan dernier, qui avaient pénalisé les lycées techniques et que le SNES avait fait corriger. Le calcul se fait à partir des structures et non plus du H/E. Pour chaque division de chaque établissement, sont pris en compte les horaires obligatoires, les enseignements optionnels avec une péréquation pour tenir compte de leffet « taille » des établissements ; pour les enseignements optionnels facultatifs, forfait de 2h/élèves et au delà reprise uniquement des ¾ des besoins. De même écrétage pour les premières chaires (0.85 H/ poste) et limitation à 19 % du taux de pondération pour les enseignements en BTS. Ladministration justifie ses décisions par la volonté de conforter la situation des collèges: selon ses calculs, qui ne tiennent pas compte de limportance de la carte des établissements difficiles, lacadémie est bien placée par rapport à la moyenne nationale. Pour les LP, poursuite dune politique de rattrapage, et augmentation des moyens pour les lycées pour la mise en oeuvre, et pour cela seulement, des réformes. De laveu même de ladministration, la situation ne saméliorera donc pas. Mais la nouveauté, cest que désormais, ce ne sont plus 7 ans de malheur que lon nous annonce, mais 10 ! ( 20% délèves en moins, et ce sont 2 lycées et 6 collèges par an qui pourraient fermer dans cette période, mais ladministration et la région ne peuvent sy résoudre !), Le nouveau discours (après celui sur les ZEP quil faut favoriser) porte sur le risque de ghettoisation des établissements, lidée quil faut lutter contre le déficit dimages de certains, en installant dans chaque établissement un pôle dexcellence. Le résultat cest donc limplantation des classes européennes, la réorganisation des cartes des langues et des options et la rationalisation du système en offrant une gamme complète de formation à léchelle du bassin. Nous avons pointé le revers de la médaille : gros établissements touchés, techniques notamment, redéploiement qui vise certains établissements, jugés surdotés, en centre ville et dans le technique, silence sur lenseignement privé, risque pour les établissements ruraux ou isolés.. Le discours sur léquité nest quun écran de fumée. Nous avons ainsi demandé un bilan de la suppression de loption STT en seconde : alors que les explications étaient « simples » pour justifier la fermeture, il est soudain fort complexe de tirer un bilan de lexpérience ! La baisse démographique nest pas utilisée comme une occasion de lutter contre les inégalités et les difficultés scolaires, et la générosité des propos cache bien mal lobligation de diminuer les moyens. Enfin ladministration annonce que lessentiel (2/3, soit 226 postes) des moyens stagiaires na pas été implanté, et que cela permettra de donner des moyens supplémentaires aux établissements. Nous avons réaffirmé que cela ne correspondait pas aux nécessités de la formation, et que les dernières décisions du ministre indiquaient que les stagiaires devaient être affectés en collèges. En conclusion, il faut constater que ladministration, face aux difficultés, tente dagir en « douceur » (cf. les mesures de cartes scolaires), en finesse (en individualisant les situations et les mesures) et dans lopacité (absence de concertation, changement des critères). Manifestement lobjectif est de retarder la crise, en misant sur les mutations et les départs. Calcul hasardeux, mais qui semble fonctionner cette année. Notre vigilance doit sappuyer sur une étude plus fine des moyens donnés à létablissement. Il est encore plus urgent dexaminer la mise en place des réformes, les moyens en vie scolaire. LES PREMIERES DADAPTATION : Le groupe de travail du 9 a également permis de soulever un lièvre : comme nous nous interrogions sur la disparition de classes dadaptation, le rectorat a été obligé de lever le voile sur ses projets. Les classes dadaptation ne ferment pas, elles sont redistribuées. Chaque élève de LP doit se voir offrir une possibilité de poursuite détudes, bac pro ou classe dadaptation. Mais pour ne pas déstabiliser les élèves, on implante de plus en plus ces classes en LP ! Qui assure ces enseignements ? Le rectorat refuse de répondre et se réfugie derrière des « accords pédagogiques » entre lycées et LP. Nous avons dautant plus besoin dinformations que nous avons appris depuis que des implantations de certifiés en LP étaient prévus. Si on y ajoute les affectations en SEGPA, cest à une offensive frontale contre les statuts qui se met en oeuvre. Nous demandons aux S1 de nous faire remonter rapidement les informations, lavis des collègues et les décisions des sections. p2 Compte rendu du groupe de travail académique «précarité» du 9 mars 2001 Après avoir rappelé leur désir dobtenir de ladministration des données fiables et complètes sur les personnels non-titulaires employés dans lAcadémie, les syndicats de la F.S.U. - à linitiative desquels se réunit le G.T.P.A.- rappellent une double exigence : - ne laisser se perdre aucune des possibilités de titularisation offertes par la « Loi de résorption de la précarité », qui représente un acquis de taille pour les personnels, - envisager dores et déjà les conditions dapplication de la Loi et ses conséquences sur les personnels quils soient ou non- concernés par les 2 voies de titularisation, ce qui implique daborder, dès maintenant, le problème du réemploi. Ladministration sengage à fournir aux organisations syndicales des listes établies à partir dune enquête nominative quelle sapprête à lancer en direction des personnels quelle gère directement et des non-titulaires employés dans les G.R.E.T.A., répondant aux critères dancienneté (retour de lenquête au rectorat pour le 9 avril). Une discussion sengage sur les instances appelées à vérifier les conditions dancienneté de service et de titres, à la suite de laquelle ladministration fait part de ses préoccupations concernant laffectation des futurs stagiaires lors du « mouvement intra » de 2001. Les concours se tiendront vraisemblablement en juillet, il faudra «geler des postes» à lintra pour les admis. Le S.N.E.S rappelle ses positions : il est nécessaire de prévoir une formation au cours du « stage en situation » des nouveaux admis aux concours réservés et aux examens professionnels, afin déviter des renouvellements de stage (dautant que le Ministère a refusé quils soient accordés automatiquement par le Recteur) ou des licenciements (comme cela est le cas actuellement pour les M.A. ajournés 2 fois). Il serait, dautre part, souhaitable de ne pas affecter systématiquement ces personnels sur des postes à temps complet, ce qui permettrait déviter la concurrence signalée par le Rectorat avec les T.Z.R. ou les néo-titulaires participant au mouvement intra. Mais avant la question du stage, se pose le problème du droit dinscription aux concours et celui de la réussite aux concours et aux examens. Concernant lancienneté exigée, le Secrétaire Général de lAcadémie sengage à ce que les contrats des personnels A.T.O.S. ayant droit au protocole soient établis sur 12 mois. Cette mesure ne pourra être étendue aux personnels enseignants ou assimilés, le mode de rémunération ne permettant pas de verser simultanément des indemnités de remplacement et le salaire du titulaire revenant sur le poste. Au nom de la F.S.U., le S.N.E.S. réaffirme sa demande dune garantie de réemploi des non-titulaires avec information et contrôle paritaire lors des opérations du mouvement intra-académique... Il réaffirme son opposition ferme à la reconstitution dun «nouveau vivier» de précaires de grande ampleur (le rectorat parle de 1900 contractuels à Lille à la rentrée prochaine!) qui ne pourraient bénéficier du dispositif de titularisation La F.S.U. rappelle les conditions catastrophiques dans lesquelles se sont mis en place les premiers concours « Perben » et les grandes libertés prises par certains jurys lors des concours réservés. Il importe déviter que cela se reproduise. Il est de la responsabilité du Recteur et de lInspection dassurer rapidement une information complète (des jurys comme des candidats) sur la nature des épreuves et une formation pour les non titulaires en faisant la demande. Plus largement, la F.S.U. réaffirme son exigence dune réelle formation pour tous les non-titulaires, anciens ou nouveaux recrutés; elle rappelle les engagements pris par le recteur lors de laudience de novembre 2000. Si elle juge quil sera peut-être un peu tard pour cette année, lAdministration se dit prête à envisager cette formation pour lannée prochaine; elle donne aussi son accord pour la mise en place dune personne « référence » chargée au Rectorat de suivre les dossiers des personnels employés par les G.R.E.T.A. et dans les Missions Générales dInsertion. C.E.S. C.E.C. La transformation des Contrats Emplois Solidarité en Contrats Emplois Consolidés sest faîte dans certains établissements sur des bases peu claires liées à la personnalisation du choix et à un manque de transparence sur les critères des transformations proposées. Le Rectorat rappelle que sil y a eu des disparités entre départements concernant la compensation du potentiel horaire perdu lors de ces transformations, la même démarche devait sappliquer dans les établissements du Nord et du Pas-de-Calais concernant le choix des personnes : - nécessité de la continuité, afin déviter le licenciement de C.E.S. déjà employés dans létablissement et leur remplacement par des C.E.C. nouveaux-recrutés, - définition du profil du poste par le Conseil détablissement. p3 Compte-rendu de laudience du 9 mars 2001 sur les langues vivantes Présents : M. le Recteur M. Désert I.P.R.-I.A. chargé de mission Pour le S.N.E.S. : Frédérique ROLET I ) Questions générales 1) Apprentissage en primaire Scepticisme du Recteur face à la décision de J. Lang de généraliser lapprentissage dune L.V. dans le primaire en favorisant dautres L.V. que langlais. Pour Jean-Claude Fortier, langlais (ou plutôt langlosaxon) a gagné politiquement, en outre des problèmes de faisabilité se posent pour lenseignement dautres langues. Des dispositions ont été prises dans limmédiat pour mettre en uvre les choix du Ministre : travail avec lI.U.F.M. à qui le Rectorat a prêté des assistants ; identification des P.E. et P.L.C. ayant des compétences linguistiques ce qui représente un nombre non négligeable en anglais et en espagnol. Une rencontre aura lieu à la rentrée 2001 pour faire le point. 2) Problèmes des fermetures de sections Le Recteur réaffirme que la barre à 15 nest en rien un seuil appliqué partout, que là où des sections ont été fermées, elles peuvent rouvrir si la demande existe, que des signes encourageants existent : Exemple : de 6 à 8 réouvertures ou ouvertures dans les collèges du Nord en allemand, freinage de la baisse en allemand LV1 : rentrée 2000 : 4 108 élèves en allemand LV1 en 6ème rentrée 1999 : 4 214 élèves, perte de 106 élèves alors quauparavant 500 en moins faisaient allemand chaque année. Situation inquiétante en allemand LV2 : 10 860 élèves à la rentrée 2000 800/rentrée 1999 3) Classes européennes Le Recteur se félicite du bilan du test dentrée dans les sections européennes qui aurait permis une objectivation des critères. Il voudrait augmenter les exigences en matière de discipline non linguistique. 4) Portfolio des LV. LI.A. du Nord, organisée pour lenseignement des L.V. dans le 1er degré fait la promotion de ce portfolio. La volonté du Recteur serait que les collègues de 6ème prennent en compte les compétences mesurées ainsi. 5) Conditions denseignement Le Recteur admet quil existe des regroupements aberrants dans plusieurs L.V. et la demande dhoraires supplémentaires pour les collègues dans cette situation, il répond que cela relève de la souplesse à disposition des établissements. II) Cas particuliers * Russe au collège «Eisen» - Valenciennes maintenu Le Recteur sengage à ce que des collègues puissent avoir des heures dans leur emploi du temps pour faire la promotion culturelle de leur L.V. dans les écoles . Faites remonter les demandes au S3. * Collège de Leers Effectifs en allemand insuffisants, fermeture de la section envisagée. Nous avons protesté contre une fermeture qui touche un bassin composé détablissements Z.E.P. qui ont besoin doption attractive si lon veut éviter les effets de ghettorisation. * Problème du poste dallemand à «Baudelaire» - Roubaix Les services vont revoir le projet de mesure de carte mais doivent récupérer des heures de dotation. * Diversification dans les lycées techniques à notre demande déjà formulée concernant litalien, le Recteur demande quon lui soumette les cas. Une fois de plus, il est apparu que le décalage était grand entre les objectifs de politique des L.V. dans lAcadémie et la réalité qui se traduit par de nouvelles suppressions de sections (4 lan dernier) et des mesures de carte scolaire pour 2001. Faites nous remonter les informations. p4 REUNIONS SNES POUR LE MOUVEMENT INTRA-ACADEMIQUE 2001 Les secrétaires de S1 des établissements concernés prendront les dispositions nécessaires pour lorganisation de la réunion : contact avec le chef détablissement, réservation de la salle et fléchage, accueil des animateurs de la réunion. Dautres thèmes peuvent être abordés durant la réunion, à la demande des collègues. date ville établissement horaire secrétaire du S1 Lundi 2 avril Calais lycée S. Berthelot 17h30 D. CULNARD Maubeuge Armentières Lens lycée Lurçat lycée P. Hazard lycée Condorcet 17h30 17h30 17h30 J-F. CRAPET J-C. PETIT ou E. LEBAS J-F. DEJOURS Mardi 3 avril Béthune Roubaix Mercredi 4 avril S3 Jeudi 5 avril Lille lycée Blaringhem lycée Van der Meersch 17h30 17h30 C. LAVERSIN P. HAZARD 284, rue de Solférino 9h-12h FSU Halle aux sucres (réservée aux documentalistes) St-Pol lycée Châtelet 16h30 17h30 Cambrai lycée P. Duez 17h30 Samedi 7 avril S3 Lundi 9 avril Dunkerque Montreuil Longuenesse Avesnes F. COGNARD A. HAMIDI 284, rue de Solférino 9h-12h MJC «Terre Neuve» lycée Woillez lycée B. Pascal lycée J. de Forest 17h30 17h30 17H30 17h30 Y. PANNEQUIN G. BOUCHARD M. SHIRLEY D. LEROY Mardi 10 avril Boulogne Valenciennes Douai Liévin lycée E. Branly lycée de lEscaut lycée Châtelet lycée H. Darras 17h30 17h30 17h30 17h30 M-J. VARLET D. DUPONT G. SURPLIE H. SAUVAGE Bruay lycée Carnot 17h30 C. BANDESSON ou J. PANNIER Mercredi 11 avril S3 284, rue de Solférino 9h-12h lycée Pasteur 14h30 Lille M. DEMOUVEAU Jeudi 12 avril Lille IUFM 16h30 K. BOULONNE V dAscq Arras Arras Douai IUFM IUFM Maison des Sociétés IUFM 16h30 16h30 18h 16h30 K. BOULONNE K. BOULONNE L. FOURRE K. BOULONNE Samedi 14 avril S3 284, rue de Solférino 9h-12h