En 2017, le Rectorat de l`académie de Lille arrive Porte de

En 2017, le Rectorat de l’académie
de Lille arrive Porte de
Valenciennes
PUBLIÉ LE 24/06/2014
PAR LAKHDAR BELAÏD; PHOTO ESCUDIÉ FERMAUT ARCHITECTURE
En février 2011, La Voix du Nord s’interrogeait. Le Rectorat
et l’Inspection académique bientôt à la Porte de Valenciennes
? Notre journal annonçait même une date. Au plus tard en…
2013. Ce sera finalement pour 2017. Le Rectorat, Euralille et
le cabinet d’architecte de Tourcoing Escudié Fermaut
viennent de rendre public le projet.
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Le futur siège du Rectorat aura des performances thermiques améliorées et une couverture végétalisée. Il préservera
l’ensoleillement des bâtiments voisins.
L’ensemble sera peut-être visible du boulevard Paul-Painlevé. Il ne sera en
tout cas pas en première ligne sur cette large artère prolongeant le boulevard
Hoover, celui qui héberge (entre autres) l’Hôtel de Région ou encore Lille
Grand Palais. Sorti de terre en 2017, le futur siège du Rectorat et de la
Direction des services départementaux de l’éducation nationale du Nord sera
implanté en retrait. Longeant le boulevard périphérique, dont il sera séparé
par un espace vert, ou encore le nouveau quartier du Bois-Habité. Un
périmètre joliment baptisé : Triangle sud de la ZAC Euralille 2.
Trois projets examinés
Réuni le 25 mars 2014, un jury a examiné trois projets. Celui du cabinet
d’architectes Escudié-Frémaut, implanté à Tourcoing, est finalement arrivé en
tête. Le futur site accueillera près de 800 personnes de l’Éducation nationale
et de l’Enseignement supérieur, pour l’instant éparpillés en différents points
de la communauté urbaine « dans des bâtiments parfois anciens et peu
fonctionnels », expliquent le Rectorat et Euralille.
Le projet à 30 millions d’euros (hors taxes), pour des travaux débutant en
2015, s’organise autour d’un espace central planté. L’ensemble remonte en
pointe vers l’ouest proposant un soulèvement du bâtiment. La façade
extérieure offrira une double peau protectrice en verre alors que l’intérieur du
patio sera habillé de bois avec des coursives, en interface avec le jardin. Le
jeu des toitures végétalisées permettra une protection des nuisances sonores
du périphérique, l’entrée du soleil dans le jardin intérieur et la préservation de
l’ensoleillement des constructions voisines. Le projet est annoncé avec des
performances thermiques bonifiées de 20 % par rapport à la réglementation
thermique actuelle.
Une extension d’Euralille
Il y a encore quelques années, la Porte de Valenciennes était symbolisée par
des terrains vagues (abritant parfois des camps de Roms), des friches et ou de
l’habitat dégradé. D’ici 2019, un quartier flambant neuf sera normalement
sorti de terre. Dans le lot, près de mille logements, des bureaux, des
commerces, une auberge de jeunesse…
Voulu comme une nouvelle extension d’Euralille, ce périmètre fonctionne
également comme une immense passerelle entre les secteurs d’Hellemmes, de
Moulins et le centre ville. La mise en valeur de ce presque no man’s land
permettra également la connexion au nouvel ensemble du futur projet de mise
en valeur de la gare Saint-Sauveur. D’ores et déjà, cinq cent vingt-trois
logements sont soit achevés, soit en cours de construction. Sur ce parc, 30 %
seront à vocation sociale. Au total, 125 000 m2 seront aménagés. Dont 67 %
pour les logements, 25 % pour les bureaux, 5 % pour les commerces et 3 %
pour les équipements. Auparavant, trois cents logements avaient été démolis.
L. B.