Bonjour et bienvenue à toutes et à tous, Vous me permettrez, une
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Bonjour et bienvenue à toutes et à tous, Vous me permettrez, une
Bonjour et bienvenue à toutes et à tous, Vous me permettrez, une fois n’est pas coutume, de bousculer le protocole pour mieux le retrouver ensuite. Cette carte de vœux en dit aussi long qu’un discours. Au départ, c’était une page blanche comme l’est encore 2014, d’ailleurs. En devenir et à écrire. Je remercie l’artiste, M. TEHEM, illustrateur, et Mme PAULEAU, notre chargée de communication, pour leur collaboration créative et pour avoir su reproduire le message que je souhaitais véhiculer. Les gens l’aiment bien et l’avis est unanimement positif : vivante, souriante, visages détendus, mouvement d’ensemble…C’est un message immédiatement compréhensible. Elle reflète un état d’esprit. Riche des autres, même et surtout s’ils sont différents, avancer dans le même sens et savoir se retrouver sur l’essentiel, s’appuyer sur nos forces et agir en collectif, ne jamais cesser de croire en notre potentiel, pas seulement pour reproduire mais pour imaginer et innover. Plus que jamais rester ouvert même si parfois il nous en coûte, dans tous les sens du terme : du patient demandeur, difficile parfois, au patient coûteux et non économiquement rentable, du partenaire exigeant et parfois dérangeant aux injonctions des tutelles qui nous invitent toujours, avant d’obliger…à l’indispensable partage. Cette carte illustre aussi notre calendrier cette année. Tirée à 80 000 exemplaires, elle se veut conquérante et porteuse d’espoir, car le sourire en venant à l’hôpital est une inversion du curseur. Mais notre Hôpital et notre Pôle Santé ne sont-ils pas une chance et n’est-ce pas notre vocation première, en accueillant à l’hôpital, que de chercher à en faire ressortir au mieux et au plus vite ? Beaucoup de gens sont satisfaits, nous l’écrivent, viennent en confiance et cela se sait, confirmant en cela la dernière statistique nationale qui indique que 86 % des Français sont satisfaits de l’hôpital public – un plébiscite ! devançant même les sapeurs-pompiers -, et même si, dans le même temps, il a augmenté sa productivité de 15 % sur les années 2003 2010. Les deux paramètres ne sont donc pas incompatibles. Néanmoins une majorité de Français se déclarent inquiets quant à l’évolution de notre système de santé. Cérémonie des vœux – 22 janvier 2014 1/7 Ce message, vous avez su le porter, chacun à votre manière et de votre place. Le Centre hospitalier a vécu en effet en 2013 une année importante de sa vie : la 17ème année de sa naissance sur ce site - son adolescence en quelque sorte, mais avec une mutation qui ne fut pas une crise. Monsieur le Sous-préfet, Monsieur le Maire, Président du Conseil de surveillance, Merci de votre présence précieuse et régulière au sein et auprès de cet établissement. Vous en connaissez les équilibres fragiles, les exigences de qualité et de sécurité, les enjeux stratégiques, les défis contradictoires, mais aussi le potentiel humain et la puissance économique que vous rappelez souvent d’ailleurs, tant il est vrai que le groupe hospitalier et médico-social Saumur/ Longué /Montreuil-Bellay pèse maintenant plus de 1 300 agents, un budget de plus de 80 M€ et des investissements importants pour le territoire saumurois (Pôle santé du Saumurois, futur hôpital de Longué et je l’espère bien, futur EHPAD de MontreuilBellay sous 5 ans). Vous avez justement su apprécier et accompagner toutes ces dernières évolutions. Messieurs les Conseillers généraux, Mesdames et Messieurs les élus, Merci pour l’attention que vous savez porter à chacune de nos problématiques, pour votre soutien aussi aux dossiers sensibles de notre développement et de celui du territoire, vous êtes conscients également que la présence d’une offre de santé complète et de qualité est un atout maître pour la compétitivité des territoires. Mesdames et Messieurs les représentants des structures partenaires publiques, privées, associatives - Commandant de la police, Capitaine des pompiers, Capitaine de gendarmerie… qui permettez de maintenir un bon niveau de sécurité générale du site. Direction de la CCL, de l’HAD, de la Coordination autonomie et de bien d’autres structures qui nous permettent, par nos objectifs partagés et nos mutualisations, de parfaire nos organisations et d’affiner nos collaborations pour assurer des prises en charge plus adaptées et, au final, d’améliorer notre attractivité de proximité. Cérémonie des vœux – 22 janvier 2014 2/7 Merci à nos tutelles (ARS et Conseil général) - certes exigeantes, mais elles aussi sous la contrainte - et peuvent-elles faire autrement dans le contexte actuel ? - pour leur écoute et leur soutien dans les situations difficiles. J’ai pu le mesurer et l’apprécier sur les trois établissements que je dirige. Elles savent aussi faire bouger les lignes, nous obliger à collaborer mieux et à mutualiser davantage. Je reconnais que cela se fait parfois de façon un peu vigoureuse mais…comment dire ? Le changement, ce n’est pas seulement chez le voisin ! Merci enfin et surtout à l’ensemble de la communauté hospitalière - médecins, cadres et tous les agents hospitaliers - pour ce que nous avons réalisé, ensemble, de courageux et d’ambitieux cette année, et plus particulièrement merci à l’encadrement médical et soignant des pôles de médecine/urgences, de gériatrie et des spécialités chirurgicales pour leur intense mobilisation, leur engagement et celui de leurs équipes, puissant et collectif, pour adapter - en quelques mois ! - notre structure aux enjeux et défis posés. Et si ces adaptations sont souvent un peu plus compliquées et légèrement plus longues que prévues, j’ai toujours préféré un train qui arrive en retard avec tous ses wagons à un express qui n’arriverait en gare qu’avec la locomotive. Je salue à cette occasion la nomination du Dr Khélifa AYOUZ à la chefferie du service de médecine interne et l’arrivée aux mêmes responsabilités du Dr Jean MALKA en pédopsychiatrie. La relève est ainsi assurée en médecine interne et la pédopsychiatrie sort enfin d’une longue période difficile de sous-effectif médical majeur, période au cours de laquelle le Dr COTTIER-JOUET et toutes ses équipes, de pédopsychiatrie notamment, ont su faire preuve d’une énergie remarquable et d’une grande détermination pour faire face aux difficultés et maintenir une prestation de qualité. Je les en remercie. Le Dr AYOUZ et le Dr MALKA sauront, l’un comme l’autre, les uns avec les autres, projeter leur service dans de nouvelles dynamiques pour le mieux-être de leur patientèle. 2013 a donc été une année bien rythmée Dans un environnement de croissance d’activité plutôt soutenue (plus de 2,3 % d’hospitalisations), avec une performance accrue – baisse de 10 % de la DMS et indice de performance à 0,97 pour une référence nationale de 1 -, et des hausses fortes, notamment en obstétrique (accouchements : + 7 %), en médecine gériatrique et post urgences gériatriques (+ 12 %), mais également en neuro-vasculaire (+ 12 %), en pneumologie (+ 9 %), et en hématologie. Notre stratégie de développement et nos investissements ont été couronnés de succès, en obstétrique notamment, tandis que la mise en œuvre du Plan de performance a créé une réelle dynamique dans les unités de soins dès cet automne. Les durées de séjour ont faibli tandis que les attentes aux urgences ont été moins longues et les séjours post urgence mieux gérés. Cérémonie des vœux – 22 janvier 2014 3/7 Cette année aura été marquée par deux démarches fortes et structurantes pour le Centre hospitalier : • • une démarche interne de performance avec un plan d’actions ambitieux la structuration effective de la démarche territoriale amorcée en 2012 Notre Plan de performance, doté d’un Comité de pilotage intégrant des médecins libéraux, a nécessité pas moins de 10 comités opérationnels présidés par M. LAOT et Mme CHEVET-DOUCET entre juillet et novembre 2013 pour rendre effectif la restructuration et le nouveau dimensionnement de nos services. Ce fut une performance collective puisqu’il s’est agi, pour l’essentiel, durant les trois mois d’été : • • • • de préparer le déménagement de 3 services, de réduire la capacité de médecine de 25 lits, de créer une unité spécialisée de soins de suite poly pathologiques gériatriques de 10 lits, d’augmenter notre capacité d’hospitalisation de jour de 4 places tout en repensant le modèle d’hospitalisation de semaine, • de créer une unité de post urgence gériatrique de 6 lits pour mieux gérer les flux des personnes âgées en provenance des urgences, et enfin, • de travailler, de façon concertée, sur la mobilité interne d‘une cinquantaine de professionnels. L’ARS suit chaque trimestre l’avancée de notre plan et les indicateurs associés. A trois mois, ils évoluent tous dans le bon sens. Dans le même espace temps, au service du territoire, nous avons su créer, après fusion du CLIC et du Réseau gérontologique, un Comité d’intégration des acteurs et des projets (CIAP). Il est désormais constitué, sous la présidence du Dr CESBRON et n’a d’autre modeste ambition que de favoriser le travail en commun, d’organiser la circulation de nos informations respectives, de partager et mutualiser nos projets, de faciliter le parcours de nos patients et surtout les plus âgés d’entre eux. Ce qui est simple à exprimer est souvent plus compliqué et long à mettre en œuvre. Nous sommes déterminés et confiants. Comme chaque année, une attention permanente a été portée au maintien de l’offre de soins à un haut niveau de qualité, par le recrutement et la stabilisation de nos équipes médicales. Cette année a été un contre exemple de la désertification médicale puisque nous avons su recruter 25 nouveaux médecins. Ils ont permis de stabiliser mais aussi de renouveler les équipes médicales et dans tous les secteurs d’activité. La direction des affaires médicales et les chefs de pôle y ont largement contribué. L’année 2014 débute d’ailleurs avec deux nouveaux recrutements médicaux majeurs (anesthésie et gynécologie-obstétrique) pour notre activité. Nous sommes en passe de venir à bout de l’intérim. Cérémonie des vœux – 22 janvier 2014 4/7 En direct des services maintenant : - - - - Le laboratoire a satisfait à son premier examen de passage à l’entrée dans le processus très exigeant de la démarche d’accréditation, tandis que la blanchisserie a confirmé sa certification AFNOR ISO 9001. Le Centre hospitalier n’a pas été certifié à son premier examen de passage de la V3 puisqu’il a eu une réserve et quelques recommandations. Elles seront levées dans le cadre d’un suivi programmé. Les EHPAD ont réalisé leur démarche qualité d’évaluation interne avec un niveau de satisfaction globale aux critères de 80 %. La pédopsychiatrie est sortie du désert médical dans lequel elle se trouvait depuis 3 ans. La stérilisation a intégré le GCS bloc opératoire donnant ainsi une plus grande cohérence au processus de mutualisation au sein du Pôle santé du Saumurois. Sous la responsabilité de Mme CARON, Directrice, et de M. VION, Chef des cuisines, le service de restauration se prépare à accueillir la cuisine du Centre hospitalier de Longué à l’échéance 2015. Un projet de travaux et d’organisation a été réalisé, économiquement performant. Ce seront 150 000 repas supplémentaires qui seront préparés et 4 agents qui seront intégrés. Les services techniques se sont mobilisés et fortement restructurés pour mieux prendre en charge la sécurité électrique et incendie. Une direction clientèle a été créée. Elle doit permettre d’impulser une véritable politique clientèle, avec la personne au cœur du système comme le souhaite l’ARS qui en a fait une de ses trois orientations stratégiques. Sur la base d’une charte de fonctionnement, l’espace usagers a débuté ses permanences dès ce début d’année 2014. Je remercie les équipes de tous ces services qui ont su s’adapter et faire les efforts nécessaires pour améliorer leur niveau de qualité et leur efficience globale. Dans ce cadre en tension et en adaptation permanente, une formation managériale destinée à près de 60 cadres a été lancée pour mieux conduire les équipes dans ces moments de contraintes fortes, d’accélération des processus et d’incertitudes. Une enquête sur les risques psychosociaux a également été lancée en juin 2013 avec un taux de retour satisfaisant. Ses résultats ont été communiqués en fin d’année et feront l’objet d’une appropriation partagée au sein de groupes de travail pluridisciplinaires dès ce début d’année pour en dégager des axes de progrès et des actions. La situation du Centre hospitalier fin 2013 a été redressée grâce à l’effort de tous. Nous afficherons vraisemblablement un résultat légèrement positif après avoir été, en juin dernier, au bord de la réanimation avec le risque annoncé d’un plan social. Le spectre d’un déficit important s’est éloigné car nous avons su réagir, mais nous restons néanmoins encore en convalescence. L’effort devra être soutenu dans le temps pour assainir complètement notre situation et trouver un équilibre durable. Cérémonie des vœux – 22 janvier 2014 5/7 L’essentiel des nouvelles fondations de notre hôpital est en place. Il s’agira, en 2014, de consolider l’édifice et de le façonner à notre mesure. Cela veut dire : • • • • rendre notre hôpital plus attractif, développer son activité davantage encore et aller la chercher là où elle se trouve c’est-à-dire en ville, dans le Saumurois et si possible au delà. Cette croissance de l’activité, indispensable à nos équilibres, est possible. rendre notre hôpital plus performant dans ses prises en charge en améliorant le parcours de soins – le juste soin et le bon lit ou il le faut et quand il le faut, éviter le recours trop systématique aux urgences, faciliter l’admission directe dans les services…ouvrir notre hôpital délibérément et de façon opérationnelle sur la médecine de ville, dans un système de santé refondé et adapté aux territoires d’aujourd’hui et de demain. travailler enfin à la construction d’un service public territorial de santé défini dans la stratégie nationale de santé Alors et comme toujours, 2014 sera ce que nous en ferons, Au delà de la situation générale de notre environnement, des faits et de leur analyse – la perte de sens, la déconstruction des valeurs, le déclin partout relayé -, il y a une chose, centrale à l’hôpital, une raison d’être, un fondamental qui est l’humain. Il peut et il doit continuer de nous tirer vers le haut si l’on sait à nouveau le replacer au cœur de toutes nos actions et réactions. Quand l’ARS, dans son Projet régional, nous oriente prioritairement, nous invite et nous oblige même à placer la ‘’personne au cœur du système’’, elle nous rappelle – l’aurions-nous oublié ? -, que nos compétitions, nos différences de statut et de perception, nos intérêts propres – institutionnels ou professionnels - doivent s’effacer devant et au service final de la personne, du patient, de l’autre qui est en demande. Cette priorisation de la personne – oserais-je dire cette sacralisation de l’humain ? - remet d’une certaine façon « les pendules à l’heure » et est de nature à fonder une étape nouvelle d’humanisme professionnel, porteur d’un sens retrouvé, avec des politiques et des comportements recentrés et convergents. Le territoire avec ses articulations nouvelles devra être une priorité dans nos politiques respectives. Mieux se coordonner, construire des parcours de santé davantage organisés, éviter le recours aux urgences, communiquer de façon pertinente entre acteurs de santé seront des fils conducteurs. Le CIAP devra donc être un acteur essentiel. Le Contrat local de santé sera un cadre nouveau d’impulsion et de coordination des acteurs du territoire et de mise en cohérence de leurs actions. Notre Projet d’établissement donnera du sens, de la longueur et de la perspective à notre Plan de performance au travers d’une démarche qualité généralisée et systématisée. Les EHPAD, après quelques autres services déjà cités, sont en ordre de marche. Chacun des pôles et des services de cet établissement devra l’intégrer et la décliner. Cérémonie des vœux – 22 janvier 2014 6/7 Une coordination davantage opérationnelle avec la médecine libérale est en cours avec des projets concrets. L’évolution de notre système d’information et plus particulièrement le projet d’informatisation du dossier de soins sont majeurs pour amplifier ces orientations : il participe de façon essentielle à la modernisation de notre outil en assurant la gestion en interne du dossier patient dans une solution intégrée et homogène mais également en permettant son ouverture sécurisée vers la médecine de ville, puis vers les autres acteurs de santé. Choisi unanimement par les équipes du Centre hospitalier, la solution TrakCare doit pouvoir se déployer dès l’automne de façon généralisée. Dans le cadre d’un programme national, une étude approfondie de la performance de notre gestion des lits est également menée depuis cette fin 2013 et sur toute l’année 2014 en lien avec l’Agence nationale de la performance hospitalière. Elle s’inscrit complètement dans notre Plan de performance. Je remercie le Dr LELOUP et Mme VERGNAULT, responsables des urgences qui pilotent ce projet. Sans diminuer l’offre de soins, il nous faut effectivement apprendre à travailler avec une réduction substantielle de notre capacité en lits de médecine et avec les structures nouvelles de prise en charge évoquées au début de mon propos. L’équilibre budgétaire recherché devra en découler pour devenir durable et solide. Le site du Pôle santé du Saumurois devrait s’enrichir, dès cette année 2014, d’un Centre de dialyse médicalisée. C’est un projet de l’Association ECHO aujourd’hui gestionnaire de l’unité d’auto dialyse. Le Conseil de surveillance du Centre hospitalier de Saumur et le Conseil d’administration de cette association ont donné leur feu vert à cette opération qui augmentera l’offre de soins et la densité technique du Pôle de santé. Des emplois seront créés et des passerelles professionnelles possibles. La reconstruction de l’IFSI/IFAS au sein d’un campus est toujours en mode projet et la vente du site de la Fuye, pour un programme de résidence séniors, reste d’actualité. J’ai commencé par une image. S’il en fallait une autre pour terminer mon propos, j’évoquerais une année 2014 qui démarre à la sortie d’un grand virage abordé en 2013 et négocié collectivement, ce qui a permis d’éviter tout dérapage. En sortie de courbe, les indicateurs de pilotage sont mieux orientés et notre vitesse de prise en charge s’améliore. Nous avons désormais une meilleure visibilité. Il nous faut maintenant accélérer et regagner toute notre clientèle. C’est dans ce contexte que j’adresse à chacun d’entre vous ainsi qu’à vos proches, mes vœux les plus sincères d’une excellente santé avant tout, de réussites individuelles et partagées. Pour nous tous enfin, je souhaite une sobriété heureuse pour paraphraser Pierre RABHI, agriculteur biologique né en Algérie, écrivain et poète, penseur d’une société meilleure, petit homme immense que j’ai eu le privilège de rencontrer récemment. Cérémonie des vœux – 22 janvier 2014 7/7