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Enseigner les religions :
regards et apports de l'histoire
Enseigner les religions :
regards et apports de l'histoire
Sous la direction de
Brigitte Caulier et Joël Molinario
Les Presses de l’Université Laval reçoivent chaque année du Conseil des Arts du
Canada et de la Société de développement des entreprises culturelles du Québec
une aide financière pour l’ensemble de leur programme de publication.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise
du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition.
Maquette de couverture : Laurie Patry
Illustration : Émilie Lapierre Pintal
Inspirée de différents catéchismes :
Rassemblés dans l’amour. Initiation chrétienne. Québec, L’Action Sociale
Limitée, 1966.
Catéchisme catholique – Édition canadienne – Québec, L’Action Catholique,
1954.
Catéchisme en images. Paris, Maison de la Bonne Presse, 1932.
ainsi que d’une icône Vierge à l’enfant, Spiridon Manoliu, icône orthodoxe
de Valachie (XVIIIe siècle) et d’une reproduction de l’hebdomadaire
Bernadette, no 462, 6 novembre 1938.
Mise en pages : In Situ
© Presses de l’Université Laval. Tous droits réservés.
Dépôt légal 4e trimestre 2014
ISBN 978-2-7637-2253-5
PDF 9782763722542
Les Presses de l’Université Laval
www.pulaval.com
Toute reproduction ou diffusion en tout ou en partie de ce livre par quelque moyen
que ce soit est interdite sans l'autorisation écrite des Presses de ­l'Université Laval.
Table des matières
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Joël Molinario et Brigitte Caulier
Première partie L’histoire mobilisée
Retour aux sources ? Conversion et catéchuménat
L’hospitalité missionnaire, une pédagogie d’initiation. . . . . . . . . . . . . . . 11
Catherine Fino
Marie Guyart de l’Incarnation : produire un catéchisme au début
de l’époque moderne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Raymond Brodeur
Nouveau regard sur la « renaissance » du catéchuménat des adultes
en France au XXe siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Roland Lacroix
Le recours à l’Antiquité dans les discours et les pratiques
catéchétiques actuelles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Gilles Routhier
Les déplacements de l’histoire
Jalons pour comprendre l’évolution des études sur les catéchismes
latino-américains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
John Jairo Marín Tamayo
Histoire des missions chrétiennes et enseignement des religions :
nouvelles approches, nouveaux problèmes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
Claude Prudhomme
V
VI
Enseigner les religions : regards et apports de l'histoire
Regards historiens sur les mutations de la catéchèse
Histoire et apologétique au temps du modernisme (1890-1914) :
aux origines lointaines du changement de paradigme
catéchétique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
Luc Courtois
L’apport réciproque de l’histoire et de la théologie pour la recherche
catéchétique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
Joël Molinario
Les années Pierres Vivantes en France.
De l’intérêt de l’étude historique d’une crise catéchétique. . . . . . . 137
Isabelle Morel
Former des catéchètes et des chrétiens engagés :
le rôle de l’histoire
Mirrors, windows and prisms : Women religious and the teaching
of religion and theology in English Canada (1847-1977) . . . . . . . 151
Elizabeth Smyth
Une discipline discrète : l’histoire dans la formation des futurs catéchètes
francophones à Paris, Bruxelles et Québec (1951-1980) . . . . . . . . 163
Brigitte Caulier
Discours historiques et pratiques militantes dans la JOC et la JOC-F
(France, 1930-1980). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
Anthony Favier
Au-delà du catéchisme, d’autres médias d’éducation religieuse
Enseigner par le livre vers 1780 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193
Philippe Martin
Bernadette : un magazine illustré pour l’instruction et l’éducation
religieuses des fillettes (1914-1973). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211
Jacqueline Lalouette
Transmettre la foi en parallèle à l’école : les choix de Michel Quoist
après la Seconde Guerre mondiale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233
Paul Servais
VII
Table des matières
Seconde partie
Les impacts du pluralisme contemporain
La religion des autres
The representation of non-christian religions and cultures
in catholic religion textbooks in Québec, the USA and Belgium
(1870-1950). Methodological considerations and main results
of the research. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253
Jan Van Wiele
La révision de la catéchèse catholique à l’égard des Juifs
et du judaïsme avant Nostra Aetate . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267
Bernard Delpal
Enseigner les religions à l’école dans les sociétés occidentales
The curious survival of dutch parochial schools.
Reconsiderations concerning secularization in the 1960s. . . . . . . . 283
Bram Mellink
La religion dans l’enseignement : la diversité européenne . . . . . . . . . . . 295
Jean-Dominique Durand
Les systèmes éducatifs d’Europe vont-ils généraliser des approches
post-confessionnelles dans les cours en matière de religion ?. . . . . . 311
Flavio Pajer
L’enseignement de la religion/des religions dans l’école italienne.
Un débat ouvert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 327
Mariachiara Giorda
La place de la culture religieuse à l’école québécoise :
tendances récentes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343
Mireille Estivalèzes
L’enseignement des faits religieux : une question vive ? . . . . . . . . . . . . . 359
Corinne Bonafoux
De la pédagogie par l’image à la place de l’art dans l’enseignement
religieux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 373
Isabelle Saint-Martin
VIII
Enseigner les religions : regards et apports de l'histoire
Postface
Théologie et histoire à l’épreuve des idéologies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 393
François Moog
Collaborateurs et collaboratrices. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 397
Introduction
Joël Molinario et Brigitte Caulier
«
Enseigner les religions : regards et apports de l’histoire », tel était le
titre du colloque qui a réuni des partenaires universitaires de différents
pays, différents continents et surtout de différentes disciplines, les 23,
24 et 25 mai 2012 à l’Université Laval à Québec. Historiens, théologiens,
spécialistes de sciences religieuses et des sciences de l’éducation, catéchètes
et enseignants, confrontèrent leurs points de vue sur le lien qui unit
histoire et enseignement religieux. Il y a un siècle, et même moins, dans
le monde catholique, pareil sujet eût été impossible. La théologie pouvait
soit être dominante, soit être dominée, mais au grand jamais ne pouvaitelle entrer en débat ; c’était soit lui faire trop d’honneur, soit l’humilier.
Nous assistons dans les champs disciplinaires de l’histoire, des sciences
religieuses et de la théologie à un double mouvement qui converge autour
des sciences historiques.
D’une part, la recherche historienne a emprunté les avenues de
l’histoire du livre, de l’histoire socioreligieuse et de l’éducation pour
aborder la formation religieuse des populations à convertir ou à maintenir
dans la religion avec les enjeux identitaires que cela sous-tend. Les législations de l’enseignement religieux, les catéchismes et leur iconographie,
le rapport foi et culture, le lien entre les méthodes catéchétiques et les
théologies d’une époque ainsi que la formation des maîtres et du clergé
servent de point d’ancrage aux recherches. Au fil des années, l’historien
a abordé le passage de l’oral à l’écrit, s’est intéressé aux méthodes d’enseignement, à la réforme des catéchismes et des manuels, aux crises
suscitées par les réformes, au rapport de la norme à la pratique, à l’affirmation des autorités et leurs rivalités, et, bien sûr, à la confessionnalité
scolaire des établissements publics ou privés.
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Enseigner les religions : regards et apports de l'histoire
D’autre part, les sciences religieuses et la théologie se sont investies
dans les grandes réformes du XXe siècle en catéchèse, puis dans l’enseignement religieux scolaire. L’évolution rapide qui fit passer les modes de
transmission du catéchisme conceptuel par « questions-réponses », à une
catéchèse active, biblique puis existentielle a ébranlé les habitudes prises
et sollicité un investissement intellectuel et institutionnel qui provoqua
des crises sans fin dans les pays de tradition catholique. D’autant que ces
méthodes nouvelles de transmission s’appuyaient sur les sciences sociales
et humaines. Ainsi, les instituts universitaires de catéchèse se sont développés au lendemain de la Seconde Guerre mondiale en intégrant
l’enseignement de plusieurs de ces disciplines : la pédagogie, la psychologie, la sociologie pastorale et l’histoire. Ce développment par intégration
a posé des problèmes épistémologiques nouveaux aux théologiens.
Si la pédagogie et la psychologie ont été fortement mobilisées pour
affiner les méthodes catéchétiques et former les enseignants, quel a été
le rôle de l’histoire dans cette formation et dans cette recherche ? Il apparaît d’emblée double. Premièrement, depuis plusieurs décennies les
enseignants et catéchètes n’hésitent plus à penser la Révélation et le fait
religieux de façon historique ; deuxièmement, la manière d’enseigner la
religion – ou les religions – fait aussi l’objet d’une recherche historienne.
Autant l’histoire a pu servir de repoussoir, autant elle a servi à légitimer
des réformes en catéchèse. Ses différentes utilisations traversent l’ouvrage,
ainsi que ses mutations épistémologiques au XXe siècle dans le domaine
du religieux. La discipline est bien au cœur d’un ensemble complexe qui
a lui-même une histoire.
Enseigner les religions dans un monde sécularisé
La question de l’enseignement des religions se pose dans un contexte
que Marcel Gauchet qualifia de sortie de la religion. Entendons-nous
bien sur cette expression. Elle ne veut nullement dire que la religion a
disparu de nos sociétés comme un mouvement rapide de sécularisation
observée par les sociologues autour des années 1960-70 a pu nous le faire
croire. C’est bien plutôt une nouvelle configuration du religieux qui se
dessine sous nos yeux, marquée par la subjectivisation, la désinstitutionalisation et la recherche identitaire. Le contexte est en mutation.
L’historicité des disciplines de l’enseignement religieux est bien réelle !
L’enseignement religieux n’a pas disparu, mais il a profondément
changé. Enseigner le catéchisme à des chrétiens ce n’était somme toute
pas très compliqué ! Dans ce contexte, la catéchèse ne pouvait être qu’une
Introduction
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discipline mineure. Enseigner les fondements culturels de la religion à
un croyant, ce n’est pas non plus un défi insurmontable. En revanche,
enseigner une religion à des personnes qui n’ont pas, ou plus ou ne veulent
pas avoir une expérience religieuse quelconque, de même que catéchiser
dans un contexte missionnaire, c’est autrement plus complexe ! Le présent
volume en prend la mesure. Il y a plus de 60 ans, Joseph Colomb expliquait déjà que la tâche catéchétique devenait plus « complexe » à cause
de la perte du catéchuménat social en France conséquence de la sécularisation. Le catéchisme supposait la foi chrétienne présente et vivante.
Alors, quand la vie chrétienne s’effrite, la tâche catéchétique change
fondamentalement d’objectifs et de méthodes.
Le monde sécularisé est avant tout un monde pluriel, un monde du
choix où le religieux entre dans les options que l’individu est amené à
faire pour se situer et se construire. Ce contexte a suscité une approche
nouvelle de la catéchèse comme éducation de la foi vive ; il est aussi à
l’origine d’une discipline scolaire : l’enseignement des religions ou l’enseignement du fait religieux, bref de toute pratique qui enseigne la religion
sans l’a priori confessionnel, manière qui ne peut-être que la résultante
d’une logique moderne.
Pour l’universitaire, cette mutation sociale et culturelle, qui a affecté
profondément le lien de l’homme moderne/post-moderne au religieux,
entraîne inévitablement une rencontre interdisciplinaire. Car le sens d’un
monde en sortie de religion est éminemment ouvert et touche différents
aspects de la culture. Les programmes des instituts de formation des
catéchistes et des enseignants de religions sont symptomatiques. On y
croise autant de disciplines venues des sciences humaines que de disciplines théologiques. Alors, pourquoi cette question devrait-elle intéresser
spécialement des historiens ? Et pourquoi les chercheurs d’autres disciplines devraient-ils s’intéresser aux perspectives historiennes ?
Le présent ouvrage apporte une réponse convaincante à cette double
question. Car l’histoire interfère à plusieurs niveaux.
Tout d’abord, les contenus d’enseignements intègrent une dimension
historique. Un siècle après la crise moderniste, l’historicité de la foi et
des religions n’est plus à démontrer ; elle est au cœur des approches
théologiques et exégétiques aujourd’hui et plus seulement pour le christianisme. La Révélation biblique est une révélation dans l’histoire et les
religions sont des phénomènes et des institutions historiques.
Ensuite, l’évolution de la manière d’enseigner intéresse l’historien
de l’éducation et ici l’étroite connexion du mouvement de l’École nouvelle
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Enseigner les religions : regards et apports de l'histoire
avec la naissance du mouvement catéchétique n’a pas fini de montrer
toute sa fécondité. Mais plus généralement, l’historien observe la mutation conjointe des relations sociales et culturelles avec les pédagogies
d’enseignement.
Enfin, l’évolution des contenus d’enseignement est significative de
changements théologiques et ecclésiologiques profonds. La présentation
de la Révélation chrétienne et de l’historicité des livres bibliques, la
compréhension nouvelle de la religion de l’autre au sein de sa propre
religion en sont les éléments les plus marquants. En ce XXe siècle apparaissent des contenus qui présentent les religions dans une perspective
laïque et culturelle.
L’évolution des institutions enseignantes accompagne ces mutations
de l’enseignement avec la question lancinante : qui a la responsabilité
d’enseigner la foi des religions ? De former les enseignants, les catéchètes ?
Entre les Églises, l’Université et l’État les querelles et les ajustements sont
sans fin.
Le profil des personnels enseignants s’est diversifié. Du clerc au laïque,
de l’homme à la femme, du professionnel au bénévole, du croyant à
l’enseignant « neutre », en s’alliant au sociologue l’historien n’a pas fini
de scruter les déplacements.
La thématique mobilise désormais plusieurs domaines de l’histoire :
histoires des institutions, de l’éducation, histoire de l’Église, histoire
culturelle, mais ces spécialités historiques sont elles-mêmes affectées par
des changements d’épistémologie en partie liée à la sécularisation de la
société occidentale. Après avoir étudié les pratiques religieuses, les historiens ont perdu cette timidité révérencieuse à l’égard des catéchismes.
Mais de par cet objet, l’historien rencontre le théologien et le catéchiste
et le spécialiste de sciences religieuses. Toute la force thématique de cet
ouvrage tient dans cette rencontre rare et sincère entre historiens et
théologiens dont la fécondité apparaît ici clairement. Tout en s’imprégnant des cultures où elles s’enracinent, les religions favorisent la création
de réseaux transnationaux qui diffusent des propositions. Une rencontre
comme celle de Québec permet aux chercheurs de préciser leurs contours
et de voir les réponses qui se dessinent depuis des siècles, en particulier
pour l’Église catholique, pour la transmission de la foi et des connaissances
religieuses.
Le présent ouvrage propose un bilan des recherches menées depuis
les années 1980 dans le domaine ; il trace également les sillons pour des
Introduction
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projets interdisciplinaires et internationaux. Dans une première partie
sont réunies des études qui éclairent les différentes facettes de la mobilisation de l’histoire. Une discipline précieuse pour connaître les modalités
des entreprises de conversion dans le Nouveau Monde et les ères de
colonisation, pour étudier les catéchismes et les autres supports d’une
éducation religieuse. Le passé et son histoire servent également à légitimer
des réformes, à former les catéchètes et des chrétiens engagés. Les chercheurs s’interrogent donc sur les périodes privilégiées et les raisons de ces
choix. Plusieurs études nous donnent à voir la pertinence de l’apport de
la discipline historienne dans la compréhension des enjeux et des débats
en catéchèse. Mais l’histoire a aussi son histoire et les déplacements qui
s’y opèrent témoignent fortement de la mise à distance de l’histoire
ecclésiastique.
Dans la seconde partie, le projecteur est braqué sur les impacts du
pluralisme contemporain dans l’enseignement des religions. Comment
la religion des autres est-elle présentée et ceci depuis le XIXe siècle ? La
place du religieux ou des faits religieux travaille les systèmes scolaires
aussi bien laïcs que confessionnels au siècle suivant. Les études réunies
retracent les débats et les choix de différents pays de différentes cultures
chrétiennes.
Une telle rencontre et cet ouvrage qui en découle ont été nourris des
échanges tissés depuis des années entre chercheurs de centres universitaires
et d’instituts. Nous avons bénéficié de l’appui institutionnel de ces
derniers tout au long du projet. Au cœur du dispositif, le Centre interuniversitaire d’études québécoises et l’Institut supérieur de pastorale
catéchétique de Paris qui ont été relayés par l’Institut supérieur d’études
des religions et de la laïcité et l’Institut international Lumen Vitae. Ils
ont apporté idées et aides concrètes au projet. Plusieurs organismes
subventionnaires ont cru à ce projet et l’ont généreusement financé : le
Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, le Fonds GérardDion, l’Association internationale des études québécoises, la Communauté
française de Belgique Wallonie-Bruxelles et les Frères des Écoles chrétiennes du Canada francophone. L’Université Laval qui a vu naître les
recherches sur les catéchismes du Québec dans les années 1980 a soutenu
sans réserve l’événement par ses diverses instances : le Vice-rectorat à la
recherche et à la création, les Facultés des lettres et des sciences humaines
et de théologie et des sciences religieuses ; ainsi que le Département des
sciences historiques. Nous souhaitons exprimer ici toute notre gratitude
à tous ces partenaires.
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Enseigner les religions : regards et apports de l'histoire
Le travail de préparation du manuscrit a mobilisé plusieurs personnes :
Johanne Simard et Patrick-Michel Noël qui a accompli une révision
minutieuse.
Le manuscrit préliminaire a été confié pour commentaires au professeur Nive Voisine qui a été, de longue date, partie prenante de ces études
dans le domaine en tant qu’historien, spécialiste du catholicisme québécois. Nous avons bénéficié de sa disponibilité généreuse et de son regard
aiguisé afin d'évaluer et d'enrichir les contributions.
Première partie L’histoire mobilisée
Retour aux sources ?
Conversion et catéchuménat