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Éducation les grandes écoles du technopôle ESITC
: les managers de la construction
le 17/04/2015 à 05:00 par Ch. P.
Delphine Louis est en 5 e année à l’École supérieure d’ingénieurs des travaux de la construction : « Je veux
travailler en conduite de travaux, c’est-à-dire manager des projets en restant sur le chantier. » Photo Maury
GOLINI
Suite de notre présentation des grandes écoles du Technopôle
messin : aujourd’hui, la plus petite d’entre elles, l’École supérieure
d’ingénieurs des travaux de la construction.
Née en 1992, l’École supérieure d’ingénieurs des travaux de la construction (ESITC) est une petite structure
: 260 élèves, répartis sur les cinq années que dure le cursus. Avec une filière unique. « L’objectif est de
former les managers de la construction », formule le directeur adjoint, Vincent Demaret. « Des généralistes ,
ajoute le directeur, Marcel Poinsignon. Ils sont polyvalents, ils gèrent les contacts avec les clients,
l’environnement, la sécurité… »
Le recrutement se fait avec un bac S ou STI2D, « sur dossier et entretien ». Un tiers rejoignant l’école en
troisième année, après un DUT ou un BTS.
L’ESITC est privée, avec des frais de scolarité se montant à 6 000 € par an. À noter que 30 % des élèves
sont boursiers.
Des chiffres
Une cinquantaine de diplômés sortent chaque année de la cinquième année. « 50 % ont un travail avant de
sortir de l’école , assure le directeur adjoint. Et 80 % ont un travail dans les deux mois. »
« À 70 %, ils deviennent ingénieurs de travaux, c’est-à-dire ceux qui dirigent les chantiers », explique
Vincent Demaret. D’autres vont en bureaux d’études, pour mener à bien la conception des constructions.
Troisième débouché : la maîtrise d’ouvrage, pour des bailleurs sociaux, des collectivités locales…
« La particularité de notre formation est d’être axée sur l’entreprise , souligne le directeur, il y a quatre
stages en cinq ans. » Quant aux 110 enseignants, ils sont 65 % à être des professionnels du BTP. Chaque
année, l’un deux est d’ailleurs le parrain d’une promotion, l’accueillant en entreprise et lui présentant ses
métiers.
Du chantier de Mercy à Polytechnique Lausanne
Delphine Louis a 23 ans. En cinquième année, elle a déjà fait ses quatre stages. Pour le premier, elle était
avec les ouvriers sur le chantier de la maternité de l’hôpital de Mercy. Puis elle s’est approchée de la
conduite de travaux à Paris pour des bureaux Hermès. « J’ai fait une candidature spontanée , explique-t-elle,
mais sinon, il y a beaucoup d’annonces sur le site de l’école ou par le réseau des anciens élèves. »
Puis elle est partie à Hawaï pour un stage libre où elle a aidé une association de surfeurs à se construire de
nouveaux bâtiments. Enfin, dernièrement, elle était à Lausanne sur la conception de l’école polytechnique, «
un bâtiment exceptionnel de l’architecte Perrault ». Qui a notamment signé la BNF (Bibliothèque nationale
de France) ou encore le vélodrome de Berlin.
Delphine a bien sûr laissé son CV et doit passer un entretien à Genève. S’il n’aboutit pas, elle partira en
Indonésie en VIE : volontariat international en entreprises.
« 50 % des diplômés ont un travail avant de sortir de l’école. Et 80 % ont un travail dans les deux mois »
Ch. P.

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