Rapport annuel 2012
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Rapport annuel 2012
Rapport annuel 2012 Association vaudoise des cafetiers, restaurateurs et hôteliers 03 Table des matières GASTROVAUD en bRef Le mot du Président 4-5 Le mot des Directeurs 6-7 Organigramme opérationnel 8 L’année 2012 en chiffres 9 AU CŒUR De nOS ACTIVITéS Politique fédérale 10 - 11 Politique cantonale 12 - 15 Formation professionnelle 16 - 19 Institutions partenaires 20 - 21 COmpTeS, ORGAneS eT membReS Comité cantonal – Période 2010 – 2015 22 Commission de gestion et honorariat 23 Bilan 2012 24 Comptes de fonctionnement 2012 25 Rédaction-conception : Gilles Meystre Layout et mise en page : Nicolas Tschanz, www.ceramiko.ch Photos : ARC Jean-Bernard Sieber, Vincent Bailly et banques d’images Impression : Bestprint SA, www.bestprintsa.ch, Le Mont-sur-Lausanne Tirage : 3’000 exemplaires. Le mOT De LA fIn… 26 © Gastrovaud, avril 2013 Impressum 04 Le mot du Président A L’hOnneUR en 2012 © ARC benOîT VIOLIeR : SITôT à LA bARRe, SITôT RéCOmpenSé ! Après avoir œuvré de longues années aux côtés de Frédy Girardet puis de Philippe Rochat (tous deux membres d’honneur de Gastrovaud), Benoît Violier a reçu le 8 octobre 2012 l’une des récompenses les plus convoitées du pays : celle de « Cuisinier de l’année 2013 ». Décernée par le fameux guide Gault&Millau Suisse, cette distinction souligne la qualité de la gastronomie « neuve et époustouflante » offerte par Benoît Violier dans le cadre de l’Hôtel de Ville de Crissier, dont il a repris les commandes en avril 2012. Benoît Violier accompagné de son épouse Brigitte et de leur fils romain, de Frédy Girardet et de philippe rochat, lors de sa décoration au grade de Chevalier du mérite agricole français, le 14 mars 2013. 05 || GASTROVAUD en bRef || Excellence et… persévérance. 1336 points : tel est l’extraordinaire résultat d’ensemble des 96 établissements distingués fin 2012 par Gault&millau dans le canton de Vaud ! Une somme gargantuesque de talents. Une densité incroyable de grandes tables. Un palmarès gastronomique inégalé, complété encore par les titres de Cuisinier de l’année (benoît Violier à Crissier), de promu romand de l’année (David Tarnowski à Chardonne) et de Découverte romande de l’année (Georges Lelièvre à Arzier)… Brillantissime, ce résultat ne doit toutefois rien au hasard. Il est d’abord la récompense d’immenses efforts réalisés par les chefs eux-mêmes, alliant imagination, sens de la précision et abnégation. Il est aussi le fruit du travail collectif de dizaines de collaborateurs qui, souvent dans l’ombre, soutiennent et subliment l’œuvre des chefs. Il est enfin la quintessence d’une terre où l’hospitalité et la convivialité se mesurent à la qualité du boire et du manger. Fusion du labeur, des saveurs et de l’humeur d’un lieu, notre canton. Densément étoilé, le ciel gastronomique vaudois ne brille pourtant pas d’une même lumière sur chaque enseigne. A l’ombre des plus grands, nombre de cafés-restaurants craignent en effet l’arrivée des fins de mois. Pire : chaque année, près d’un établissement sur trois change de mains ou ferme définitivement... Curieux paradoxe que ce pays où, simultanément, ceux qui brillent et ceux qui luttent pour leur survie n’ont jamais été aussi nombreux. Aux uns, je formule naturellement toute la reconnaissance de notre association. Aux autres, la promesse de poursuivre avec persévérance les combats menés depuis des années en faveur de meilleures conditions-cadres. LA fORmATIOn, Un COmbAT eSSenTIeL Ce ne sont là que quelques jalons d’une année où les défis se sont multipliés. La rénovation de notre Centre professionnel et de son restaurant d’application, la réforme du système des allocations familiales cantonales, les discussions régionales sur les tracasseries imposées à nos membres en matière de terrasses ou de vente d’alcool, la révision de nos statuts et la modernisation de nos outils de communication sont autant de démarches conduites en 2012 et reflétées dans ce rapport. Autant d’actions aussi que 2013 permettra de valoriser et de compléter. Car la valeur gastronomique de ce canton – comme les difficultés de notre profession – nous obligent. Avec conviction et détermination ! A L’hOnneUR en 2012 RéCOmpenSe InTeRnATIOnALe pOUR Un DIReCTeUR LAUSAnnOIS Christian Kramer, membre de Gastrovaud et Directeur général du Mövenpick Hotel de Lausanne, s’est vu remettre une haute distinction lors de la 13e cérémonie annuelle des Worldwide Hospitality Awards qui s’est tenue à Paris, le 12 novembre 2012. Elu « Directeur général de l’année 2012 (catégorie haut de gamme) » pour son travail méticuleux et ses excellentes qualités de gestion, M. Kramer a également été récompensé pour sa remarquable contribution au développement durable dans la gestion quotidienne de son établissement, qui a débouché sur une certification Green Globe de 91 %. Christian Kramer sera proposé en qualité de membre d’honneur de Gastrovaud lors de l’Assemblée des Délégués du 6 juin 2013. © Mövenpick Frédéric Haenni Président de Gastrovaud En 2012, notre effort principal s’est déployé dans le domaine de la formation. Un combat essentiel, concrétisé de trois façons : politique, médiatique et financière. Au Grand Conseil, un postulat du soussigné demandant de modifier le cadre légal existant – lacunaire et inadapté – a reçu l’appui unanime des députés, qui ont donné mandat au Conseil d’Etat de renforcer les exigences préalables à l’ouverture d’un établissement. Dans les médias, plusieurs répliques vigoureuses ont été lancées avec l’appui des sections latines et de Gastrosuisse contre la suppression totale des cours obligatoires projetée par le Conseil d’Etat neuchâtelois. Et au sein de la Fondation vaudoise pour la formation des métiers de bouche, un appui financier de 50 % sur les frais de cours est désormais offert à tout candidat désireux de suivre les enseignements facultatifs dispensés par Gastrovaud. Trois démarches distinctes, un même but : garantir le professionnalisme et la qualité de notre métier. Christian Kramer, Directeur général du mövenpick Hotel Lausanne (entouré ici de mm. Jean-Gabriel pérès, président et CeO de mövenpick Hotels & resorts, et Nicolas meylan, Directeur général mövenpick Hotel & Casino Genève). 06 La reprise, enfin ? Le mot des Directeurs L’année 2012 a débuté dans la morosité. Les turbulences de la zone euro, des visiteurs européens manquant à l’appel, un temps mitigé lors des vacances pascales ont tôt fait de plomber le moral de la branche… A fin 2012 pourtant, l’espoir renaît. L’espoir est certes timide, car la méfiance reste de mise après quinze trimestres négatifs pour la restauration (abstraction faite du 4e trimestre 2010). Mais tout de même : l’année 2012 s’est achevée sur des chiffres d’affaires en progression. Et plusieurs indicateurs permettent de penser que ce frémissement de reprise se confirmera en 2013. DeS eSpOIRS InéGAUx Que ce soit en termes de chiffres d’affaires, de bénéfice ou de perspectives, les courbes sont à la hausse au terme du 4e trimestre 2012. Bien sûr, les acteurs de la branche ne sont pas tous égaux devant l’espoir. Dans les localités situées au bord des lacs (à l’exception de Lausanne), les restaurateurs sont plus nombreux à positiver que sur le plateau. Et les établissements de petite taille (entre 1 à 5 personnes), comme les grands (20 personnes et plus), sont plus optimistes que ceux de taille moyenne. Il n’empêche : tournée avant tout vers le marché domestique, la restauration vaudoise a clôturé l’année 2012 sur une note globalement meilleure qu’en 2011. Edgar Schiesser Directeur De son côté, l’hôtellerie a naturellement souffert du franc fort, plus particulièrement durant l’été 2012. Sur les seuls mois de juillet, d’août et de septembre, les hôtels vaudois ont ainsi subi une baisse moyenne des nuitées de 8,9 %. Et dans les Alpes vaudoises, ce chiffre atteint presque 30 % par rapport à l’été 2011... Seule la région de Montreux Riviera a gardé le sourire, avec un résultat positif de 1,7 %. On notera toutefois que ces résultats s’expliquent en partie par la fermeture ponctuelle du Club Med de Villars durant l’été 2012 et par l’absence de grandes manifestations telles que Gymnaestrada – qui avait fait converger près de 23’000 personnes dans le canton en juillet 2011. Et l’on soulignera enfin l’afflux des touristes asiatiques (+ 25 % en 2012), qui n’est pas près de tarir à l’avenir, selon Suisse Tourisme. STAbILITé De L’éCOnOmIe VAUDOISe Soutenues par la bonne santé de l’économie vaudoise et par l’accalmie de la zone euro, les perspectives 2013 s’avèrent relativement favorables, à tout le moins pour la restauration, davantage tournée vers le marché domestique que l’hôtellerie. Selon les prévisions émises par l’institut CREA, après une croissance estimée à 1,2 % en 2012, le produit intérieur brut (PIB) du canton devrait progresser de 1,5 % en 2013. Le marché de l’emploi restera dynamique et l’indice des prix à la consommation ne devrait progresser que de 0,1 %. Mis bout à bout, ces divers facteurs permettent de rester optimiste : oui, la reprise est possible ! Pour autant, bien sûr, que la météo se montre généreuse et qu’aucune surprise européenne ne vienne anéantir l’élan qui se dessine... « Chat échaudé craint l’eau froide », disiez-vous ? ReSTAURATIOn VAUDOISe Fin 2012, les indicateurs économiques de la restauration vaudoise marquaient une embellie, que ce soit en termes de chiffre d’affaires, de bénéfice ou de débit. © www.conjoncturevaudoise.ch 07 || GASTROVAUD en bRef || Qualité et authenticité : halte à l’hystérie ! « Il ne se passe plus un mois sans que quelques « donneurs d’alerte » (…) ne nous mettent en garde contre l’air que nous respirons ou ce que nous nous apprêtons à manger. Ces avertissements incessants créent un embouteillage, des craintes, car les démentir prend du temps (notamment lorsqu’il s’agit de questions sanitaires) ».1 Professeur de sociologie à Paris, Gérald Bronner ne saurait mieux dire. Après le scandale des concombres contaminés en 2011, les questions sur la provenance de la chasse en 2011 et 2012, voici venu le « lasagnegate »… Dans ce flot quasi ininterrompu d’affaires, il s’agit à chaque fois de rassurer, d’expliquer, de commenter, quand micros et caméras au poing, les médias nous interrogent : « Les clients des restaurants peuvent-ils être touchés ? », « Comment les protéger ? », « Avez-vous connaissance de cas avérés ? » et « Si oui, comment, et surtout qui, sanctionner ? ». Il n’est nullement question ici de nier le droit de chacun à l’information. Mais il s’agit premièrement de rappeler que ce droit implique également des devoirs, en particulier la prudence dans le traitement de l’information... Et, deuxièmement, de livrer un constat : à force d’être répétées, ces interrogations nourrissent un climat de suspicion sur la profession, où l’émotion l’emporte sur la raison et où les dérapages potentiels d’une infime minorité peuvent facilement porter ombrage à une très large majorité de professionnels exerçant leur métier avec rigueur et exemplarité. SOLUTIOnS A L’empORTe-pIèCe Gilles Meystre Directeur adjoint Dans ce tumulte médiatique, des voix s’élèvent et proposent des mesures. L’obligation d’afficher les résultats des contrôles alimentaires par exemple, formulée dans le cadre de la révision de la loi sur les denrées alimentaires. La création d’un label « Restaurant de qualité » demandée par certains défenseurs des consommateurs. Ou encore l’obligation d’annoncer la provenance de n’importe quel aliment... Trois exemples, trois manières de systématiquement dénigrer une branche et de lui imposer de montrer patte blanche. On voudrait transformer les devantures d’établissements en nouveaux piliers publics et leur carte en bottin téléphonique qu’on ne s’y prendrait pas autrement ! Bref, sous prétexte de transparence, on bascule aujourd’hui dans un soupçon généralisé. Pour Gastrovaud, les mesures susceptibles d’apporter une véritable valeur ajoutée à nos assiettes sont tout autres. Il s’agit d’abord de valoriser les produits locaux et de redonner place à nos plats régionaux. C’est le rôle de nos formateurs, bien sûr, mais également la mission des parents et des enseignants. Il s’agit d’éviter aussi d’accabler la branche de charges dont l’addition réduit la marge des exploitants et les contraint, parfois, à privilégier des produits importés, moins chers et de moindre qualité. Il convient enfin de rappeler que le restaurateur n’est ni agriculteur, ni pêcheur, ni éleveur... C’est un petit entrepreneur dépendant de toute une chaine de producteurs et de distributeurs qui ne sauraient se départir de leurs propres obligations en matière de contrôle de la qualité et de traçabilité. Bref, quand l’hystérie tend à se généraliser, il est urgent de rappeler chacun à ses responsabilités ! A L’hOnneUR en 2012 GASTROnOmIA : DéfI ReLeVé ! Du 4 au 7 novembre 2012, Gastronomia a réuni 11’000 visiteurs professionnels du secteur HORECA (+ 84 %) et 167 exposants et partenaires (+ 67 %) à Beaulieu Lausanne. L’engouement des visiteurs et l’enthousiasme des exposants ont permis à la manifestation de redevenir un rendez-vous incontournable pour la branche en Suisse romande, après plusieurs éditions marquées par un recul du nombre de visiteurs et d’exposants. Points forts de cette édition 2012 : de nombreux concours et des débats sur les enjeux de la branche. Rendez-vous en 2014 du 9 au 12 novembre pour la prochaine édition. 1 Gérard Bronner, professeur de sociologie à l’Université Paris-Diderot, in Le Monde du 6 avril 2013 08 Organigramme opérationnel pRéSIDenCe FréDériC HAenni Président INstItutIONs parteNaIres (* = avec siège au sein du Centre professionnel de Gastrovaud à Pully) STRATéGIe eT COnDUITe De L’ASSOCIATIOn ReLATIOnS exTeRneS DéfenSe pATROnALe – Membre du Conseil de Gastrosuisse et coordinateur des Présidents latins – Président de la commission Statuts et membre des commissions Droit du travail, Fonds politique et Finances de Gastrosuisse – Membre de la Commission de surveillance de l’Office de contrôle de la CCNT à Bâle – Membre du Conseil de fondation de Gastrosocial – Président de la Caisse d’allocations familiales Gastrovaud, de la Fondation vaudoise pour la formation des métiers de bouche et de la Chambre cantonale consultative des immigrés – Membre du Comité directeur de l’OTV, de la Commission paritaire de surveillance des métiers de bouche et de la Commission tripartite des ORP Formation continue, formation en entreprise, brevet et diplôme fédéraux (G2 et G3) * Comptabilité, conseil fiscal, expertises économique et financière * DIReCTIOn eDgAr sCHiesser Directeur DIReCTIOn DeS COURS fInAnCeS eT ADhéSIOnS COnDUITe DU SeCRéTARIAT – Membre de la Commission Marketing des membres de Gastrosuisse – Membre du Conseil de la Fondation vaudoise pour la formation des métiers de bouche – Secrétaire de l’Association Pinte vaudoise – Secrétaire du Comité de la Caisse d’allocations familiales Gastrovaud COmmUnICATIOn InTeRne eT exTeRne fORmATIOn pROfeSSIOnneLLe – Membre des bureaux de la Commission vaudoise pour la formation professionnelle de l’hôtellerie-restauration et de Hotel & Gastro Formation VD – Membre du Comité de pilotage du Projet œnotouristique vaudois – Membre de la Commission Conjoncture vaudoise et du Groupe des acteurs économiques lausannois (GAE) Caisse de compensation (AVS, AI, APG, AC, CAF) et de pension (LPP) gilles meystre Directeur adjoint Formations initiales et cours interentreprises * ADmInISTRATIOn Fondation vaudoise pour la formation des métiers de bouche (promotion de l’apprentissage) FilomenA morCiAno gestion des cours Joëlle PetitPierre Comptabilité ViViAne BéArD secrétariat mArtine CorBAz imprimés mAnuel DA Cruz teixeirA intendance Restaurant d’application du Centre professionnel de Gastrovaud * 09 || GASTROVAUD en bRef || Anthony Nappi, apprenti au restaurant « La Pinte vaudoise » du Centre professionnel de Gastrovaud à Pully. L’année 2012 en chiffres 430 mILLIOnS De mASSe SALARIALe – 1 mILLIARD De ChIffRe D’AffAIReS Les cafés, restaurants et hôtels affiliés à Gastrovaud et à sa caisse sociale Gastrosocial ont représenté une masse salariale globale de 430’000’000 de francs en 2012. Sur la base des indicateurs financiers de la branche, ces affiliés représentent un chiffre d’affaires total de 1 millard de francs injectés dans l’économie vaudoise. Masse salariale des établissements vaudois Les établissements vaudois affiliés à Gastrovaud se caractérisent par une taille inférieure à la moyenne nationale : alors que près d’un quart des établissements suisses ont présenté en 2012 une masse salariale supérieure à 500’000 francs, seuls 14.9 % des établissements vaudois ont atteint un tel volume. 45 % d’entre eux ont déclaré une masse salariale inférieure ou égale à 150’000 francs. 232 jOURS De COURS CRh – 796 pARTICIpAnTS En 2012, Gastrovaud a organisé sur mandat de l’Etat de Vaud 28 cours de cafetier-restaurateur (CRH) répartis sur 232 jours. Les cours obligatoires (modules 1, 1B, LADB et 4) ont, comme de coutume, rassemblé le plus grand nombre de participants. Nombre de participants aux modules de cours CRH Avec 796 participants enregistrés en 2012, la fréquentation globale aux différents cours délivrés par Gastrovaud est en diminution de 8.4 % par rapport à 2010 et de 4 % par rapport à 2011. 11 types D’appreNtIssaGe - 1072 appreNtIs aCCueILLIs Le Centre professionnel de Gastrovaud accueille chaque année les cours interentreprises (CIE) de onze types d’apprentissage différents. En 2012, 1072 apprentis ont ainsi convergé dans les locaux de l’association sis à Pully. Nombre d’apprentis ayant participé aux CIe à pully (2012), par type d’apprentissage Cuisinier CFC Cuisinier en diététique CFC Employé en cuisine AFP Spécialiste en restauration CFC Employé en restauration AFP Boulanger-pâtissier CFC Pâtissier-confiseur CFC Boulanger-pâtissier-confiseur AFP Gestionnaire commerce de détail CFC Assistante commerce de détail AFP Gestionnaire en intendance CFC tOtaL 420 33 52 126 14 125 56 6 36 20 184 1072 10 Politique fédérale A L’hOnneUR en 2012 fUmée pASSIVe : InITIATIVe bALAyée COmme… Un VIeUx méGOT ! Echec sans appel pour l’initiative « Protection contre la fumée passive » de la Ligue pulmonaire suisse, le 23 septembre dernier. Au terme d’une campagne marquée par l’engagement résolu de Gastrosuisse, l’ensemble des cantons (à l’exception de Genève) et 65,4 % des citoyens ont rejeté ce texte, qui visait à durcir la loi fédérale en interdisant totalement la fumée dans les espaces fermés. Le fédéralisme et la liberté individuelle ont ainsi triomphé face à l’hygiénisme et à la tactique du salami… 11 || AU CŒUR De nOS ACTIVITéS || A Berne, le mot « répit » n’existe pas… Avec une régularité métronomique, les projets instituant de nouvelles contraintes à notre branche se multiplient. Largement vérifié en 2012, ce constat a conduit Gastrosuisse, l’organe faitier de l’hôtellerie et de la restauration, à redoubler de vigilance et de combativité. TVA nOn DISCRImInATOIRe : Le COnSeIL féDéRAL RenVOyé à SeS éTUDeS Le 14 septembre 2012, le Conseil fédéral rejetait sans contre-proposition l’initiative de Gastrosuisse demandant un taux de TVA identique pour la restauration classique et la restauration de rue (kebabs, sandwicheries, etc.). Mais les débats se poursuivent ! Le 23 octobre, la Commission de l’économie et des redevances du Conseil national refusait en effet la réponse du gouvernement et liait son sort à la révision de la loi sur la TVA. De nouvelles variantes sont donc à l’étude. Parmi elles, un modèle à deux taux, dont l’un serait réduit pour l’hôtellerie, la restauration et les denrées alimentaires. LOI SUR LA pRéVenTIOn : enTeRRemenT SALUé pAR GASTROSUISSe Le 27 septembre 2012, le Conseil des Etats enterrait définitivement le projet de loi sur la prévention mijoté par le Conseil fédéral. Une décision saluée par Gastrosuisse, pour qui la loi chargeait inutilement la branche et amenait un surcroît considérable de bureaucratie, sous prétexte de prévenir les maladies et de promouvoir la santé. Pour la Fédération suisse de l’hôtellerie et de la restauration, les bases légales actuelles sont amplement suffisantes afin d’atteindre les objectifs visés. hyGIène ALImenTAIRe : LAnCemenT DU « GUIDe De bOnneS pRATIqUeS » Gastrosuisse, hotelleriesuisse et CafetierSuisse ont élaboré ensemble un « Guide de bonnes pratiques (GBP) dans l’hôtellerie et la restauration », approuvé le 23 novembre 2012 par l’Office fédéral de la santé publique. Définissant des standards de qualité dotés d’un caractère obligatoire, cette démarche offre un signal clair en faveur de la qualité de l’hygiène dans les établissements. peRSpeCTIVeS 2013 NeuCHâteL : uN prOJet raVaGeur uNaNImemeNt réprOuVé Supprimer toute obligation de formation préalable à l’ouverture d’un établissement : telle est l’idée ravageuse du Conseil d’Etat neuchâtelois, présentée le 4 juillet 2012. A l’initiative de Gastrovaud, les présidents des sections vaudoise, valaisanne, fribourgeoise, genevoise, jurassienne, tessinoise et bernoise, immédiatement suivis par Gastrosuisse, ont fait savoir publiquement leur vif mécontentement face à l’idée de libéraliser davantage encore la profession. Une formation préalable à l’exploitation d’un établissement constitue en effet un pré-requis indispensable pour éviter les drames économiques et humains, quelle que soit la branche concernée. Le projet neuchâtelois, soumis à l’examen des députés lors du premier semestre 2013, va ainsi à l’encontre des efforts entrepris par la branche, à la fois pour garantir une formation de qualité et renforcer les exigences de base. Elle confine à la loi du moindre effort, ravageuse pour l’avenir de la branche et pour l’image touristique du canton. RéGIOnALISATIOn De SALAIReS : éTUDe DemAnDée pAR LeS LATInS D’importantes variations du pouvoir d’achat sont constatées en Suisse, sous l’influence de facteurs tels que le poids de la fiscalité, le coût de la vie ou le contexte géographique. Ces différences impactent naturellement sur la capacité financière de la clientèle de l’hôtellerie-restauration, ainsi que sur les marges des établissements. A l’image des pratiques en vigueur dans d’autres secteurs économiques, une régionalisation des salaires pourrait théoriquement soutenir l’emploi dans les régions les plus défavorisées et offrir un meilleur équilibre entre zones économiques, soumises sans distinction aujourd’hui aux mêmes salaires minimaux fixés dans la Convention collective nationale de travail. A l’initiative des présidents latins de Gastrosuisse, une étude a été commandée afin de vérifier ces hypothèses et d’analyser leurs conséquences concrètes pour la branche. Verdict dans le courant 2013. 12 Politique cantonale A L’hOnneUR en 2012 © ARC nOUVeL éCRIn pOUR GASTROVAUD eT LA pInTe VAUDOISe Le 24 novembre 2010, l’Assemblée des délégués de Gastrovaud acceptait une enveloppe budgétaire de CHF 5’358’200.– destinée à la rénovation du bâtiment principal, sis à l’Avenue Général Guisan 42 à Pully. Deux ans plus tard, c’est un centre professionnel plus clair et fonctionnel qui ouvre chaque jour ses portes aux usagers et collaborateurs de Gastrovaud, ainsi qu’aux nombreux clients de la Pinte vaudoise. Nouvelles façades, nouvelles fenêtres conformes aux dernières normes énergétiques, nouveaux systèmes de chauffage à pellets et de ventilation, rénovation intégrale du restaurant d’application : le tout dans le respect du budget et sans suspension d’activités. 13 || AU CŒUR De nOS ACTIVITéS || Innover et réformer, pour forger une valeur ajoutée pour Gastrovaud, l’année 2012 est à marquer d’une pierre blanche. Au bilan de ce millésime, des avancées politiques et financières majeures. et des réformes internes qui renforcent l’image et le fonctionnement de l’association. LADb : bIenTôT LA fIn DU mOInDRe effORT ! Le 17 janvier 2012, Frédéric Haenni, président de Gastrovaud et député, déposait devant le Grand Conseil vaudois un postulat intitulé : « Assurer un avenir durable aux acteurs de la restauration, en renforçant la formation ». Son objectif : consolider les exigences préalables à l’obtention d’une licence d’établissement, en particulier dans les domaines de la technique de conduite d’un établissement et la mise en valeur des produits locaux et de saison. En effet, les 17 jours de formation obligatoire actuels – essentiellement dédiés au cadre réglementaire et légal en vigueur – ne suffisent largement pas aux exploitants pour prospérer et durer, ainsi qu’en atteste le taux annuel de mutation d’établissements proche de 35 %… Reçu 5 sur 5 à l’unanimité des députés, ce postulat a été renvoyé au Conseil d’Etat le 13 novembre dernier, sans refus ni abstention ! La balle est désormais dans le camp du Gouvernement, qui a charge de modifier la Loi sur les auberges et débits de boissons dans le sens indiqué. COmmUnICATIOn : GASTROVAUD enTAme SA mUe L’entrée en fonction de Gilles Meystre, directeur adjoint de Gastrovaud, a permis d’initier la modernisation des moyens de communication de notre association. Refonte intégrale du site internet, création de newsletters électroniques régulières, révision complète de plusieurs documents (fourchette de prix indicatifs, rapport annuel, etc.) constituent les premières étapes d’une cure de jouvence qui se poursuivra en 2013, en particulier dans le domaine des nombreux supports de cours délivrés aux candidats des cours de cafetiers-restaurateurs. aLLOCatIONs FamILIaLes : aux OuBLIettes, L’aNCIeN réGIme INéquItaBLe ! Pour Gastrovaud, la question de l’équité entre caisses d’allocations familiales a constitué l’une des priorités de l’année 2012. Suite à diverses révisions législatives décidées par les Chambres en 2009, deux enjeux majeurs se dessinaient dans ce dossier. Premier enjeu, la stabilité des cotisations. Deuxième enjeu, la pérennité de plusieurs caisses professionnelles. En effet, jusqu’ici, lorsqu’un couple donnait naissance à un enfant, l’obligation de verser l’allocation incombait à la caisse de l’employeur du conjoint disposant du salaire le plus élevé. Or, en 2009, l’entrée en vigueur de nouveaux critères d’attribution (droit de garde, canton de domicile, etc.) modifiait ce principe et fragilisait les caisses comptant un nombre important d’employés à temps partiel, de mères de familles, de femmes divorcées et de collaborateurs avec famille nombreuse. Résultat : ces caisses – dont celles des restaurateurs, des hôteliers, des boulangers-pâtissiers et des métiers de la construction – ont été contraintes de verser un nombre croissant d’allocations, sans commune mesure avec leurs encaissements. Elles n’ont donc eu pour seules alternatives que d’augmenter leur taux de cotisation et/ou de puiser dans leurs réserves, quand d’autres – allégées de nombreuses obligations – thésaurisaient et réduisaient leur taux. Gastrovaud, associée aux Artisans boulangers-pâtissiers vaudois, s’est donc tournée vers le Conseil d’Etat vaudois, afin qu’il atténue les effets négatifs du régime fédéral par une révision de la loi d’application vaudoise. Après plusieurs mois d’intenses négociations, souvent colorées de considérations politiques, caisses, associations patronales et Conseil d’Etat sont parvenus à un accord, ratifié par le Grand Conseil à la mi-novembre 2012. Au programme : d’un côté, des hausses progressives du montant des allocations pour enfants et jeunes en formation. De l’autre, la diminution de l’allocation versée dès le 3e enfant, une baisse d’un point de l’impôt sur le bénéfice des entreprises et un renforcement de la péréquation entre caisses qui offrira chaque année plusieurs centaines de milliers de francs de compensation annuelle à la caisse d’allocations de Gastrovaud. Objectif atteint ! peRSpeCTIVeS 2013 Fourchette de prix indicatifs conseillés 2013 La présente liste de référence est à considérer comme une liste de prix indicatifs. L’exploitant reste absolument libre d’établir sa propre liste de prix en fonction de sa calculation personnelle et des besoins de son entreprise. Nouveau site internet, newsletters électroniques, fourchette de prix indicatifs : quelques exemples de la nouvelle identité de Gastrovaud. nOUVeLLeS RèGLeS De GOUVeRnAnCe InTeRne Les statuts de Gastrovaud ont pris de l’âge... Boursouflés de dispositions greffées au fil du temps et mélangeant des règles statutaires et réglementaires, ils méritaient un profond lifting. Confiée à une commission ad hoc à la fin 2012, cette refonte a débouché sur plusieurs innovations soumises à l’approbation d’une Assemblée des délégués extraordinaire, le 17 avril 2013. Parmi elles, la réduction du nombre de sections, la fixation d’un âge limite (62 ans) pour l’élection du Président et des membres du Comité cantonal, ainsi qu’un nombre de mandats plafonné. 10 14 Politique cantonale A L’hOnneUR en 2012 © ARC phILIppe LeUbA meT fIn AUx AUTORISATIOnS pROVISOIReS D’expLOITeR Le 6 juillet 2012, le conseiller d’Etat Philippe Leuba, chef du Département cantonal de l’économie et du sport, annonçait qu’il mettait un terme aux autorisations provisoires d’exploiter, délivrées jusqu’ici à certains candidats n’ayant pas encore passé l’examen préalable à la licence l’établissement. Une décision saluée par Gastrovaud, tant la crédibilité de la branche ne peut compter que sur la formation et le professionnalisme de ses membres. 15 11 || AU CŒUR De nOS ACTIVITéS || Prendre position et négocier, dans un esprit de concertation Communes, sections, associations professionnelles et partenaires sociaux constituent les interlocuteurs privilégiés de notre association. Dans l’action politique, comme dans la défense des intérêts de la branche. fRAIS DeS AppRenTIS : ACCORD COnCLU enTRe pARTenAIReS SOCIAUx Entrée en vigueur le 9 août 2009, la Loi vaudoise sur la formation professionnelle institue un forfait mensuel de CHF 80.– par apprenti, à titre de contribution patronale aux frais professionnels. Prévue dans nul autre canton suisse, cette disposition pose une question d’égalité de traitement entre formateurs vaudois et helvétiques, au regard de la Convention nationale sur la rémunération des apprentis de l’hôtellerie-restauration. En clair, les CHF 80.– sont-ils compris dans les rémunérations fixées conventionnellement (CHF 1’020.– en 1ère année d’apprentissage, CHF 1’300.– en 2e et 1’550.– en 3e) ou doivent-ils être versés en sus ? Dans cette seconde hypothèse, la charge des formateurs vaudois se retrouverait clairement alourdie, alors même qu’ils contribuent de façon massive à l’effort de formation des cantons romands. Au terme de négociations serrées expressément demandées par Gastrovaud, les partenaires sociaux ont finalement accepté de modifier la Convention nationale : les montants forfaitaires déterminés à l’échelle des cantons sont désormais compris dans les salaires minimaux versés aux apprentis. Une précision bienvenue, entrée en vigueur le 1er janvier 2013. nUITS LAUSAnnOISeS : ReSTAURATeURS eT COmmeRçAnTS mOnTenT AU fROnT En 2012, Lausanne a été le théâtre de nombreux débordements nocturnes. Affrontements, utilisation d’armes blanches et beuveries à ciel ouvert ont régulièrement fait la une des médias. Conséquence : un sentiment d’insécurité croissant, tant chez les habitants de la ville olympique que chez ses visiteurs. Régulièrement interpellés par leur clientèle, restaurateurs et commerçants ont donc proposé dix mesures phares destinées à rétablir le calme. Parmi elles, l’interdiction de consommer de l’alcool dans la rue, le renforcement des effectifs et des contrôles de police, une meilleure coordination entre autorités et acteurs de la nuit et l’installation de caméras sur les places sensibles. Contrainte d’agir, la Municipalité a proposé un premier train de mesures qu’elle entend compléter dans le courant 2013. Si l’efficacité de plusieurs d’entre elles reste à démontrer, on notera néanmoins que les heures d’ouverture des établissements de jour n’ont subi aucune modification. Un réel motif de satisfaction, compte tenu des nombreuses restrictions récemment promulguées dans d’autres villes suisses… peRSpeCTIVeS 2013 Les terrasses : uNe VaLeur aJOutée pOur Les COmmuNes Les tarifs d’occupation du domaine public appliqués aux terrasses d’établissements ont défrayé la chronique durant l’été 2012. D’importantes variations apparaissent en effet entre communes, tant dans les montants facturés que dans les exigences formulées en matière de choix de mobilier et de publicité. Deux sections – Riviera et Lausanne – ont sollicité l’appui du secrétariat cantonal de Gastrovaud dans leurs démarches auprès des autorités locales. Objectifs : sensibiliser les élus à la valeur ajoutée des terrasses en termes d’animation et d’accueil touristique, et plaider en faveur de tarifs allégés, plus particulièrement dans les quartiers urbains les plus éloignés des centres-villes. Affaire à suivre, le rythme des procédures administratives et parlementaires ne permettant pas d’espérer des résultats concrets avant 2014. L’ŒnOTOURISme : Un mARChé pROmeTTeUR eT pORTeUR Des paysages uniques, des vins de qualité, une offre gastronomique et culturelle d’exception : tels sont les nombreux atouts qui font la renommée du canton de Vaud. Pourtant, les milieux concernés ont bien souvent tendance à œuvrer en ordre dispersé. Pis : à se considérer en concurrents, alors qu’ils sont objectivement des partenaires. Fruit d’une volonté commune de renforcer la concertation entre offices du tourisme, vignerons, hôteliers, restaurateurs et agriculteurs, un projet œnotouristique, initié en 2012, verra le jour dans le courant de l’année 2013. Avec une ambition claire : rivaliser, à terme, avec des régions telles que l’Alsace, la Bourgogne, le Piémont ou le Douro. 16 Formation professionnelle A L’hOnneUR en 2012 12 DIpLôméS « G1 » Deux modules obligatoires, quatre facultatifs : telle est l’offre de cours de Gastrovaud définie par la LADB. Si les premiers sont largement suivis, les seconds ne le sont que par une minorité de professionnels. En 2012, douze candidats ont réussi avec succès les examens des six modules et obtenu un diplôme officiel de l’Etat de Vaud, ainsi qu’un certificat Gastrosuisse (« G1 »). Ces titres leur ouvrent les portes du brevet (« G2 ») et du diplôme (« G3 ») fédéraux, reconnus par le SECO : sabina Barbaro, Cossonay – Chloé Dubrit, Mézières - sylvie Fahrni-steiner, Vallorbe – sébastien gerval, Lausanne – Harpreet gill, Penthaz – Barbara lovato, Nyon – Daniel oggier, Clarens – Dustin Quaglia, Montreux – stéphane rochat, Prilly – stella speziali, Renens – Corinne tosi, Montmagny – miriam yakut Husic, Ecublens. Gastrovaud adresse à chacun ses plus vives félicitations. 17 || AU CŒUR De nOS ACTIVITéS || Les cours CRH : un passage obligé avant d’exploiter un établissement La formation de base des exploitants constitue l’une des missions principales de Gastrovaud, sur délégation du Canton. elle sert de pré requis à l’ouverture ou à la reprise d’un établissement et peut être complétée par des cours facultatifs de formation continue. A l’initiative de Gastrovaud, l’articulation entre ces différents cours est en passe d’être modifiée dans le sens d’un renforcement des exigences de base. Objectif : garantir la qualité et la durabilité des établissements vaudois. 796 pARTICIpAnTS RepRéSenTAnT 44 nATIOnALITéS En 2012, Gastrovaud a organisé sur mandat de l’Etat de Vaud 28 cours de cafetier-restaurateur (CRH) répartis sur 232 jours. Avec 796 participants, la fréquentation globale s’est caractérisée par une légère diminution, tant par rapport à 2010 (- 8,4 %) que par rapport à 2011 (- 4 %). D’une durée de 17 jours, les cours obligatoires (modules 1 et 4) ont, comme de coutume, rassemblé le plus grand nombre de participants. On notera la très large diversité de leurs origines (44 nationalités différentes). Un motif qui, parmi d’autres, a encouragé Gastrovaud à plaider auprès du Conseil d’Etat en faveur d’un renforcement des enseignements obligatoires relatifs à la connaissance des produits du terroir et des vins vaudois. italie 19,5 % espagne 5,3 % europe (hors ue) 6,3 % Amérique latine 2,4 % Asie 4,8 % Afrique 2,4 % Amérique du nord 0,3 % mODuLe 1 : Droit des établissements et prescriptions de sécurité Eric RHYN, Inspecteur cantonal des denrées alimentaires - Gaël BRANDY, La Pinte vaudoise - Hubert YERLY, Régie fédérale des alcools - Michel BUGNON, Gendarmerie vaudoise (retraité) - Rose-Marie NOTZ, Fondation vaudoise contre l’alcoolisme - Edgar SCHIESSER, Gastrovaud - Jacques HODOT, Gastrosuisse - Walter PILLON, ECA - Jean-François LAUENER, Claude CHOUVEY, Louis DOUSSE, Christian ARMENGOL, Police de sûreté vaudoise - Myriam PASCHE, CIPRET-Vaud mODuLe 2 : exploitation et organisation d’établissement Alain BRUNIER, Blaise ALLEMAND, Philippe CHEVALLAZ, Christophe PENOT, Ecole hôtelière de Genève - Peter SCHOENI, Hotel & Gastro Formation mODuLe 3 : Comptabilité José CRUZ, Christophe OGAY, Jean-Claude ANTILLE, Rémi SUSSET, Gastroconsult mODuLe 5 : tourisme / Vente / service José BORY, La Pinte vaudoise - Olivier REY, Hotel & Gastro Formation Portugal 27,9 % mODuLe 6 : Cuisine Gaël BRANDY, La Pinte vaudoise ue 30,6 % suisse 53,1 % Dispensés sur mandat de l’Etat de Vaud, les cours de cafetiers-restaurateurs bénéficient des interventions de nombreux praticiens, issus des administrations cantonale et fédérale et des diverses branches de l’hôtellerie-restauration. mODuLe 4 : Droit du travail, assurances sociales et droit Philippe OGAY, Gastroconsult - Tony CHEVALIER, Gastrosocial - François CHANSON, avocat, Cynthia BEAUVERD, juriste - Marcel RITZ, Cindy GOLDIE-MERMINOD, Cédric BOLOMEY, Frank IBERG, Service cantonal de l’Emploi - Jean-Claude ANTILLE, Rémi SUSSET, Gastroconsult - José CRUZ, Christophe OGAY, Gastroconsult origines des candidats 2012 aux cours CrH, par nationalité France 43,7 % L’expérIeNCe Du terraIN au serVICe Des CaNDIDats CrH Autres 3,7 % peRSpeCTIVeS 2013 ApRèS fRIbOURG, VAUD VA mUSCLeR LA fORmATIOn De bASe Ces dernières années, la formation de base des restaurateurs a subi une spectaculaire cure d’amaigrissement. Pire : elle a même été supprimée dans certains cantons... Opposée à cette libéralisation excessive, Gastrovaud n’a cessé de réclamer une meilleure formation, pour répondre aux exigences toujours plus sévères de la branche. A Fribourg, un même combat a été mené par Gastro-Fribourg, qui a obtenu l’oreille attentive du Conseil d’Etat. Ainsi, depuis le 1er janvier 2013, un test destiné à vérifier la maîtrise de la langue est exigé de chaque candidat à la licence. Et dès 2014, la formation obligatoire sera sérieusement musclée, par un doublement de la durée des cours. Un exemple à suivre dans le canton de Vaud, lorsque le Conseil d’Etat répondra au postulat Haenni demandant de renforcer la formation de base des cafetiers-restaurateurs (lire aussi en page 13). 18 Loyane Epars, apprentie au restaurant « La Pinte vaudoise » du Centre professionnel de Gastrovaud à Pully. Formation professionnelle A L’hOnneUR en 2012 RemISe DeS CfC : LA RéCOmpenSe De pLUSIeURS AnnéeS D’effORT 1’100 personnes ont afflué à Beaulieu Lausanne pour vivre un moment-clé de la vie d’un apprenti : la remise des CFC. Le 5 juillet 2012, les 200 jeunes diplômés avaient ainsi largement convié famille et amis, lors de cette manifestation au caractère à la fois officiel et festif. Mme Anne-Catherine Lyon, conseillère d’Etat en charge de la formation, et M. Benoît Violier, chef de l’Hôtel-de-Ville de Crissier, ont rappelé les mérites de la formation duale, avant le traditionnel lancé de toques des 125 apprentis cuisiniers fraîchement diplômés et le cocktail dînatoire, organisé grâce au généreux soutien de Samsic Emploi, DSR, Henniez et de la Fondation vaudoise pour la formation des métiers de bouche. 19 || AU CŒUR De nOS ACTIVITéS || Pour valoriser un savoir-faire et préparer la relève : l’apprentissage ! © Vincent Bailly Dans le domaine de l’hôtellerie-restauration, le canton de Vaud occupe la première place des cantons romands formateurs d’apprentis. Alors qu’il représente 36 % de la population de Suisse occidentale, le pays de Gilles forme 42 % des apprentis romands, soit davantage que son poids démographique. Un résultat réjouissant, qui est notamment le fruit d’un intense travail de promotion de l’apprentissage et d’une médiatisation croissante du métier de chef. pULLy : Le CARRefOUR DeS COURS InTeRenTRepRISeS En parallèle à la formation en entreprise et aux cours professionnels, les apprentis ont l’obligation de suivre chaque année des cours interentreprises (CIE), intégrés dans leur parcours de formation. En 2012, ce ne sont pas moins de 1072 apprentis qui ont convergé au Centre professionnel de Gastrovaud à Pully, représentant onze types d’apprentissage spécifiques. Les cuisines, laboratoires et salles du bâtiment II servent de cadre à ces journées de formation, qui permettent aux apprentis de répéter l’expérience acquise en entreprise et de comparer leurs performances et méthodes de travail avec celles de leurs collègues. 13 AppRenTIS pRIméS Treize prix de la meilleure moyenne générale ont été remis par Benoît Violier, lors de la remise des CFC organisée le 5 juillet dernier à Beaulieu Lausanne. Félicitations aux lauréats et à leurs formateurs ! empLOyé en ReSTAURATIOn Afp Beluche Antoine SpéCIALISTe en ReSTAURATIOn Jeanneret Vanessa Porchet Zoé Salvi Livio empLOyé en hôTeLLeRIe Afp Boco Belinda SpéCIALISTe en hôTeLLeRIe Ben Amor Alyssa Sudan Charline empLOyé en CUISIne Afp Mout Fofana CUISInIeR Charlet Guillaume Dupuis Virginie Zeberli Marie-Laurenc Helfer Roman Mengarda Yann Auberge de Lavaux, La Conversion 5.0 Café du Grütli, Lausanne Auberge Communale, Aclens Eurotel Riviera, Montreux 5.5 5.3 5.3 Hôtel de la Vieille-Tour, La Tour-de-Peilz 5.1 Clinique de la Source, Lausanne Hôtel des Horlogers, Le Brassus 5.5 5.3 CDM Buffet SA, Lausanne 5.40 Restaurant Rochat Philippe SA, Crissier EMS Bois-Gentil, Lausanne Ermitage au Lac Sàrl, Clarens Institut Le Rosey, Rolle Résidence Gottaz Senior SA, Morges 5.40 5.33 5.33 5.25 5.20 saLON Des métIers : uNe FréqueNtatION reCOrD La foule était au rendez-vous de la 3e édition du Salon des Métiers et de la Formation, du 2 au 7 octobre 2012. Plus de 25’000 visiteurs se sont ainsi rendus à Beaulieu, soit un nouveau record avec une hausse de 23 % par rapport à 2011. 101 exposants (+ 26 %) ont présenté 316 métiers et formations (+ 25 %). Présidé par M. Olivier Rey, secrétaire d’Hôtel & Gastro Formation VAUD et co-organisé par le GIIP et MCH Beaulieu Lausanne SA - le salon représente la plus grande plateforme de promotion de l’apprentissage en Suisse romande, grâce au vif intérêt des écoliers, enseignants, parents et exposants. Prochaine édition : du 1er au 6 octobre 2013. A vos agendas ! Les COurs CFFe : 79 FOrmateurs eN FOrmatION L’encadrement et la formation d’apprentis sont deux missions qui ne peuvent souffrir d’improvisation. Elles requièrent des connaissances spécifiques de la part des employeurs, en termes de technique d’engagement, d’organisation du travail et de respect des prescriptions règlementaires, notamment. Autant de matières abordées dans le cadre des Cours de formation pour formateurs en entreprise (CFFE), répartis sur huit demi-journées et suivis par 79 établissements formateurs en 2012. peRSpeCTIVeS 2013 COUp De pOUCe LAUSAnnOIS AUx éTAbLISSemenTS fORmATeURS Multiples contraintes règlementaires et conventionnelles, conjoncture morose et franc fort ne ménagent pas les cafetiers-restaurateurs… Afin d’apporter un soutien concret à ses membres, la section lausannoise de Gastrovaud a donc initié un partenariat entre elle, le journal Lausanne Cités et l’OVV. Son but : la publication, toutes les deux semaines et durant toute l’année 2013, d’une demie page présentant la recette d’un apprenti. Avantages pour l’établissement : une visibilité accrue auprès de 107’000 lecteurs, pour zéro franc. Et avantages pour la branche : une valorisation originale de l’apprentissage et des établissements formateurs. 20 Institutions partenaires A L’hOnneUR en 2012 Une DOUbLe AmbITIOn : RéInSéReR eT… RéGALeR ! Depuis cinq ans, l’équipe d’encadrement de la Pinte vaudoise coache, motive et renforce les compétences professionnelles des chômeurs, tout en offrant prévenance et mets de qualité à ses clients. De gauche à droite : José Bory, responsable d’exploitation, Loyane epars, apprentie, Gaël Brandy, chef de cuisine, michel Cordonnier, chef de rang, avelino de magalhaes, cuisinier, aurélien perrottet, apprenti, Nicolas Despeignes, sous-chef de cuisine, Gisèla robert, gouvernante, Katia Leonardi, secrétaire aide-comptable, svetlana Janosevic, service, maria muller, service, José tavares, entretien, Irène malo, chef de rang, Jacques Ballois, chef de service 21 || AU CŒUR De nOS ACTIVITéS || Responsabilité et solidarité, au cœur d’un réseau que ce soit dans les domaines de l’insertion professionnelle, de la prévoyance ou du conseil, les partenaires de Gastrovaud constituent un vaste réseau mariant chaque jour les valeurs de responsabilité et de solidarité CAISSe D’ALLOCATIOnS fAmILIALeS : ReTOUR à LA STAbILITé uN trempLIN prOFessIONNeL Fête ses 5 aNs : La pINte VauDOIse La structure des affiliés à la Caisse d’allocations familiales de Gastrovaud – où l’on dénombre une part importante de travailleurs à temps partiel, de mères de famille et de familles nombreuses – a pesé sur les comptes de l’institution, suite à la définition par les Chambres fédérales d’un nouveau concours de droit entré en vigueur en janvier 2009 (voir aussi p. 13). Résultat : le 20 décembre 2011, le Comité de la Caisse décidait une légère hausse du taux de cotisation (+ 0,1 %), essentiellement destinée à renforcer ses réserves et à anticiper de nouvelles augmentations des montants des allocations en discussion au niveau politique. Conformément aux attentes, l’exercice 2012 laisse apparaître un excédent de recettes de CHF 423’900.–. Ce résultat favorable – qui fait suite à des exercices 2011 et 2010 négatifs – permet de consolider les réserves de fluctuations, qui franchissent à nouveau le seuil des 20 % prescrit par le régime légal. Pour 2013, le Comité de la Caisse a décidé, le 12 décembre 2012, de maintenir le taux de cotisation inchangé en raison des modifications apportées au système cantonal de surcompensation et de la hausse de CHF 50.– de l’allocation pour jeunes en formation, entrée en vigueur le 1er janvier 2013. GastrOsOCIaL : uNe sOLIDe CaIsse De peNsION exercice 2012 Nombre d’établissements Nombre d’enfants calculés pReSTATIOnS menSUeLLeS Le 1er et le 2e enfant <= 16 ans pour Le 3e enfant <= 16 ans dès Le 1er et le 2e enfant en formation prof. pour Le 3e enfant en formation prof. dès Allocations de naissance Allocations de naissance multiple Masse salariale Taux de cotisations brut Cotisations AF nettes Fonds cantonal de surcompensation Allocations versées Résultat annuel Réserves de fluctuation En % de la charge annuelle Le 29 janvier 2007, la Conseillère d’Etat Jacqueline Maurer-Mayor présentait à la presse un projet de structure de réinsertion des chômeurs élaboré en étroite collaboration avec Gastrovaud : le restaurant d’application la Pinte vaudoise. Son objectif : faire tester par des professionnels de la branche, renforcer et certifier les compétences et la motivation au travail des chômeurs dans les domaines du service, de la cuisine ou de l’intendance. Cinq ans plus tard, 815 participants ont suivi le programme, dont 312 (38,2 %) ont retrouvé un emploi. Un résultat salué par les partenaires de la mesure, qui offre un environnement et un encadrement professionnels de haut niveau à 34 bénéficiaires, sur une durée de trois mois. Soumise à d’importants travaux de rénovation en 2012, la Pinte vaudoise a maintenu son activité sans un seul jour de suspension d’exploitation. Mieux : elle a servi 33’248 repas labellisés Fourchette verte aux garderies de la région, soit une hausse de près de 300 % depuis 2008. Enfin, la Pinte vaudoise a reçu en 2012 un mandat qui témoigne de l’excellence de ses prestations : elle devient l’un des traiteurs du Conseil d’Etat vaudois, lorsqu’il siège à la Maison de l’Elysée à Lausanne. 2012 1’575 2’837 2011 1’569 2’789 DIfféRenCe 0,38 % 1,73 % 200.00 370.00 250.00 420.00 1’500.00 3’000.00 417’008’000.00 2,62 % 8’454’300.00 - 62’000.00 - 7’842’500.00 423’900.00 1’794’600.00 22 % 200.00 370.00 250.00 420.00 1’500.00 3’000.00 398’194’000.00 2,30 % 7’802’100.00 - 59’700.00 - 7’750’800.00 -138’600.00 1’370’800.00 17 % 0% 0% 0% 0% 0% 0% 4,72% 13,91 % 8,36 % 3,85 % 1,18 % Partenaire privilégié des membres de Gastrovaud dans le domaine des assurances sociales, Gastrosocial a clôturé l’année 2012 de manière positive. La somme totale des cotisations de la caisse de compensation a en effet progressé de 2,6 % pour atteindre CHF 988 millions. Un excédent de recettes de CHF 78 millions a été viré au Fonds de compensation de la Caisse, ce qui représente CHF 10 millions de plus que l’année précédente. Par ailleurs, Gastrosocial a une fois encore renforcé les réserves de sa caisse de pension, grâce à une gestion efficiente de ses placements. Leur performance annuelle se monte en 2012 à 8,37 %, soit 1,5 % de mieux que la moyenne des plus grandes caisses de pensions. Le degré de couverture se situe à 110,2 %, largement supérieur à de nombreux autres concurrents privés ou publics, et la fortune a progressé en 2012 de 11,7 % à CHF 4,6 milliards. En outre, Gastrosocial a pu maintenir sa politique tarifaire favorable, notamment dans le domaine de frais administratifs. Fixé à 62 francs par assuré, ce tarif est le plus avantageux des caisses de pensions, dont la moyenne s’élève à plus de 390 francs. Enfin, Gastrosocial a obtenu une double certification qualité en 2012 : ISO 9001:2008 et GoodPriv@cy. peRSpeCTIVeS 2013 enTRée en VIGUeUR DU nOUVeAU DROIT COmpTAbLe Depuis janvier 2013, la Suisse dispose d’un nouveau droit comptable, qui simplifie les exigences en matière de comptabilité des petites entreprises, mais soumet les plus grandes à des normes renforcées. Les premières ont deux ans pour mettre en œuvre la nouvelle réglementation, les secondes trois. Cette période transitoire permettra aux entreprises de conseils – dont Gastroconsult, la fiduciaire de l’hôtellerie et de la restauration – d’informer leurs clients sur les conséquences concrètes de cette réforme, notamment en termes de présentation, de consolidation et de révision comptables. 22 Comité cantonal pRéSIDenT VICe-pRéSIDenTS CAISSIeR FréDériC HAenni Député jusqu’à fin juin 2012 Vully-les-lacs JACQues BAuDAt Président sct. lausanne Cheseaux-sur-lausanne JeAn-miCHel seViC Président sct. Bex les Plans-sur-Bex Pierre monsCiAni Président sct. morges st-Prex José Cruz * trés. cant., Dir. gastroconsult lutry eDgAr sCHiesser * Directeur romanel-sur-lausanne gilles meystre * Directeur adjoint lausanne miCHel DesCHenAux Président sct. Aigle Aigle ulriCH KoHler Président sct. Avenches salavaux FréDy DessiBourg Président sct. echallens echallens liliAne milliet Prés. sct. grandson/ste-Croix grandson AlAin mArCHon Président sct. lavaux-oron savigny BernADette CrottAz Présidente sct. moudon sugnens AlAin tourBier Président sct. nyon Chavannes-de-Bogis roBerto BiAggi Prés. sct. orbe/Vallorbe/la Vallée le Pont JeAn-DAniel gerHArD Président sct. Payerne Payerne JeAn-FrAnçois mollien Prés. sct. Pays d’enhaut l’etivaz yVes-FrAnçois DeiAnA Président sct. renens echandens rui PereirA Prés. sct riviera la tour-de-Peilz roBert BuBloz Président sct. rolle Burtigny FrAnCis BAVAuD Président sct. yverdon ependes eDi CAnDerAn Président AVesA renens Manquent Pierre-Alain Porchet, Président de la section de Cossonay et Philippe Savioz, Président de la section de Villars. EN ROUGE : membres constituant le Comité directeur de Gastrovaud AVEC ASTéRISqUE : membres du Comité directeur, sans droit de vote 23 || COmpTeS, ORGAneS eT membReS || Commission de gestion et honorariat COmmISSIOn De GeSTIOn présIDeNt Moritz Zurcher, Avenches memBres Francine Masbou Menth, Bex René Thévenaz, La Sarraz suppLéaNt Frédy Dessibourg, Echallens membReS D’hOnneUR présIDeNt D’HONNeur Eric Oppliger, La Rive, Concise, 1995 memBres D’HONNeur Frédy Girardet, cuisinier, Féchy, 1979 Alain Burnand, pasteur, anc. aumônier de Gastrovaud, Ecublens, 1980 André Ganguillet, anc. réviseur Caisse AVS Gastrosuisse, Montreux, 1985 Dr Xavier Frei, anc. directeur Gastrosuisse, Zürich, 1991 Gil Banderet. anc. secrétaire générale de Gastrovaud, Lutry, 1995 René Rigazzi, anc. vice-président cantonal Gastrovaud, Lausanne, 1998 Jean-Pierre Chaillet, anc. secrétaire cantonal Gastrovaud, Lucens, 2001 Ernest Plattner, anc. caissier cantonal Gastrovaud, Bière, 2001 René Thévenaz, anc. membre comité directeur Gastrovaud, La Sarraz, 2002 Philippe Rochat, cuisinier, Crissier, 2003 Hans-Juerg Wehrli, anc. directeur de la Caisse AVS Gastrosocial, Küttigen, 2005 Hans Peyer, anc. directeur-suppléant Gastrosuisse, Küsnacht ZH, 2008 Louis Despont, anc. collaborateur SWICA, Lutry, 2008 Gérard Rabaey, cuisinier, Blonay, 2011 Charles-A. Ramseier, anc. directeur OTV, Château-d’Oex, 2011 membReS hOnORéS memBres VétéraNs (ayant atteint 20 ans de sociétariat à fin 2012) José Boras, Restaurant de la Colonne, 1880 Bex Thierry et Gilles Wegmüller, Le Bleu Lézard, 1003 Lausanne Chantal Grognuz, Bar La Véranda, 1052 Le Mont-sur-Lausanne Valter Brenci, Restaurant du Tennis, 1009 Pully Yvette et Jean-Marc Jubin, Hôtel Les Cornes de Cerf, 1072 Forel Denis Maillat, Restaurant du Léman, 1095 Lutry Eric Duvoisin, Tea-Room Duvoisin, 1077 Servion Lotti et José Perez, Auberge communale, 1163 Etoy Michel Vermot, Buvette du Camping « La Véranda », 1110 Morges José Fernandes, Buffet de la Gare, 1196 Gland Hermenegildo Mojon, Hôtel de la Plage, 1196 Gland Christophe Decurtins, Hostellerie du XVIème Siècle, 1260 Nyon Antonio Pagliuca, Auberge du Château, 1260 Nyon Radomir Vuletic, Café-Restaurant Le France, 1373 Vallorbe Gentil Da Silva, Restaurant Arc-en-Ciel, 1030 Bussigny-près-Lausanne Hortensia D’Angelo, Café-restaurant La Rose Rouge, 1020 Renens Eveline Bteich, Paradise Pub, 1820 Montreux Christian Matthey, Café du Cep d’Or, 1800 Vevey Martha Maria Wertmann Breukelaar, Café du Chemin de Fer, 1180 Rolle Judith Vulliemin, Expo-Hôtel Yverdon-Ouest, 1442 Montagny-Yverdon memBres JuBILaIres (ayant atteint 35 ans de sociétariat à fin 2012) Michèle et Dominique Muglioni, Café du Cheval Blanc, 1589 Chabrey Lucien Jaggi et famille, Restaurant Miroir d’Argentine, 1882 Gryon Liliane Milliet, Restaurant Au Cheval Blanc, 1422 Grandson Bertrand Cruchaud, Café-restaurant Le Coucou, 1452 Les Rasses Jacques Carando, Café-restaurant Le Saxo, 1002 Lausanne Roger-Max et Rolande Vagnières, Auberge de l’Union, 1607 Palézieux-Gare Domenico Laterza, Motel Le Léman, 1291 Commugny Claude-André Recordon, Hôtel de la Croix d’Or, 1338 Ballaigues Bernard Favre, Hôtel Ecusson Vaudois, 1847 Rennaz Jean-Claude Daglia, Hôtel Café de l’Union, 1183 Bursins memBres HONOraIres (ayant remis leur établissement après plus de 20 années de sociétariat) Marinette Procureur, Rue Centrale 59, 1580 Avenches Rémy Domenighetti, Avenue Ruchonnet 7, 1003 Lausanne Gérard Ferry, Rue Trévelin 5, 1170 Aubonne Nardo Mazza, Route du Lac 4, 1026 Denges Madeleine Rochat-Moll, Le Rocher 24, 1348 Le Brassus Bruno Serena, Rue du Pont-Levis 13, 1162 St-Prex Raymond Champendal, Chemin Bovay 39, 1265 La Cure Charles Python, Chemin de Bellevue 19, 1110 Morges Michel Cuagnier, Avenue de Grandson 4, 1400 Yverdon-les-Bains membReS DéCéDéS 16 membres actifs ou honoraires nous ont quittés pour toujours entre avril 2012 et mars 2013. Nous réitérons à leurs familles nos sincères et respectueuses condoléances. Daniel Borloz, Café-restaurant La Diligence, Corbeyrier Micheline Perrier, Auberge de la Venoge, Vufflens-la-Ville Andrée Dutoit, membre honoraire, Sugnens Hans Wyssbrod, membre honoraire, Les Rasses Pierre Goy, membre honoraire, Lausanne Pierre Wagnière, membre honoraire, Lausanne Hélène Rochat, membre honoraire, Bière Henriette Cherpillod, membre honoraire, Moudon Christiane Mottier, membre honoraire, Château-d’Oex Ida Parisod, Café du Petit Bâle, Payerne Roland Perroud, membre honoraire, Vevey Trudy Vanzo, membre honoraire, Villeneuve José Ciocca, membre honoraire, Lausanne Cécile Aymon, membre honoraire, Villars-sur-Ollon Marguerite Frei, membre honoraire, Yverdon Josefa Mani, membre honoraire, Yverdon 24 Bilan 2012 2011 ACtiF DISPONIBLE Trésorerie RéALISABLE Débiteurs Compte courant CAF Gastrovaud Stocks Actifs de régularisation IMMOBILISATIONS Titres et placements Equipements Centre professionnel Mobilier Installation & programme informatique Terrain et immeubles à Pully ACTIFS 2012 PASSIFS ACTIFS 917’062.83 37’515.84 1’273’272.37 77’870.00 34’943.95 102’342.10 741’243.00 304’368.05 17’770.80 218’626.15 1’007’241.75 1.00 1.00 1.00 10’072’760.10 865’941.25 1.00 1.00 1.00 10’965’707.10 PASSIFS PAssiF EXIGIBLE à COURT TERME Banque Compte courant Créanciers divers Passifs de régularisation – 304’280.90 1’152’781.75 11’059.35 45’271.20 1’025’879.70 EXIGIBLE à LONG TERME Engagements sur immobilisations 6’187’789.35 6’093’819.95 FONDS ET RéSERVES Fonds de Solidarité Fonds d’entretien immeuble II Réserve pour l’informatique et téléphone Différence sur cours de titres 168’978.35 200’000.00 92’000.00 106’634.97 168’978.35 200’000.00 92’000.00 115’664.97 5’273’030.78 5’398’501.67 CAPITAL totAl BilAn 13’485’496.10 13’485’496.10 13’151’175.19 13’151’175.19 25 || COmpTeS, ORGAneS eT membReS || Comptes de fonctionnement 2012 ComPtes BuDget 2011 2012 2012 2013 Cotisations, subventions, autres recettes Finances Centre professionnel Produits locations Valeurs locatives 1’634’750.88 1’172’841.00 455’565.90 190’000.00 1’614’198.84 1’178’573.80 461’028.75 190’000.00 1’611’000.00 1’100’000.00 465’000.00 190’000.00 1’612’000.00 1’100’000.00 460’000.00 190’000.00 totAl ProDuits 3’453’157.78 3’443’801.39 3’366’000.00 3’362’000.00 537’652.45 176’860.30 10’523.10 447’611.25 30’000.00 45’000.00 73’344.70 17’697.05 18’245.00 79’158.90 – 9’269.90 – 856’391.92 169’305.52 425’085.50 52’447.10 300’000.00 570’285.20 167’792.45 12’635.25 446’891.65 31’338.00 45’000.00 76’954.30 16’216.35 19’360.05 72’453.55 52’022.40 4’857.50 – 858’429.69 216’410.33 308’182.33 119’501.45 300’000.00 561’000.00 185’000.00 18’500.00 471’000.00 27’000.00 45’000.00 72’000.00 20’000.00 20’000.00 75’000.00 60’000.00 15’000.00 1’000.00 876’000.00 230’000.00 412’000.00 65’000.00 200’000.00 566’000.00 215’000.00 20’500.00 511’000.00 30’000.00 45’000.00 72’000.00 20’000.00 20’000.00 45’000.00 20’000.00 10’000.00 1’000.00 881’000.00 220’000.00 347’000.00 70’000.00 250’000.00 3’248’592.69 3’318’330.50 3’353’500.00 3’343’500.00 204’565.09 125’470.89 12’500.00 18’500.00 ProDuits CHArges (après imputations internes) Cotisations ristournées, rétrocessions Assemblées et comités Commissions et délégations Salaires et charges sociales Honoraires de tiers Loyer (valeur locative) Frais de bureau et imprimés Frais de port Cotisations et subsides Mobilier/Matériel, entretien informatique Site internet, communication membres Dépenses éditions Dépenses diverses Frais d’enseignement Charges financières Charges foncières et d’entretien Impôts Amortissements totAl CHArges exCéDent De ProDuits AttriBué Au CAPitAl 26 Le mot de la fin... mOnSIeUR Le pRéSIDenT, CheR fRéDéRIC, © ARC Le 26 juin 2012, tu as rendu ton tablier de député. Dans cette fonction, tu t’es battu sur tous les fronts touchant à notre profession : la fumée et la formation professionnelle, la défense et la promotion des produits du terroir, la loi sur les auberges et débits de boissons, le travail illicite. Tu as su tisser des liens privilégiés avec l’administration cantonale, avec ses chefs de départements et ses chefs de services. Tu as, grâce à une main de fer dans un gant de velours, grâce à une ligne claire et à la considération naturelle vouée à tes interlocuteurs, su gagner l’oreille attentive et le respect de tous ceux qui, aujourd’hui, font notre canton. Qu’ils soient de gauche ou de droite. Qu’ils militent à l’échelle cantonale ou fédérale. Et quel que soit leur horizon. Un journaliste cherche un acteur de l’hôtellerie-restauration ? C’est vers toi qu’il se tourne. Un défenseur des consommateurs souhaite organiser un débat ? C’est encore vers toi qu’il se tourne ! Bref, par ta constance et ta persévérance, tu es devenu, simplement et efficacement, une référence. Laissant généralement à d’autres le soin des effets de manche, tu n’as pas hésité parfois à jouer l’extravagance. Une première fois pour défendre la Broye, cette région du canton oubliée des experts ès planification, souvent très… lausannois. Au nom des « chtis » vaudois, tu as alors donné de la voix ! La seconde fois, tu as ironiquement mais toujours poliment montré des dents, pour tancer un professeur de l’EPFL pourfendeur de l’eau minérale en bouteille : Jacques Neirynck. Brocardé comme défenseur impénitent des fumeurs, des restaurateurs et des joueurs, tu lui as répondu du tac au tac : « Je ne partage ni votre endurance, ni votre conviction que la politique doit être affaire de rentiers… Lorsque la relève attend, on cède le podium et on quitte la scène. On participe ainsi au développement durable de son parti. C’est un plaisir garanti, Professeur. Goûtez-y ! ». Après dix ans passés au Grand Conseil, tu as donc décidé de quitter cette scène. L’élu ne siège plus, mais plusieurs fruits de ses contributions sont encore attendus : la valorisation des produits du terroir, le renforcement de la formation de base, l’introduction de cours de gestion, etc. C’est pour ces raisons-là que tu gardes tes habits de combat, à la tête des restaurateurs vaudois. Et pour ces raisons-là aussi que nous te disons « Merci Président ! ». Et surtout… « Chapeau bas ! ». Au nom du Comité directeur de gastrovaud Edgar Schiesser Directeur Gilles Meystre Directeur adjoint Avenue Général Guisan 42 – 1009 pully T. + 41 (0)21 721 07 07 – f. + 41 (0)21 721 07 21 [email protected] – www.gastrovaud.ch