«Chinese party» au château Lafitte
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«Chinese party» au château Lafitte
Date : 23/06/2013 Pays : FRANCE Edition : Paris Page(s) : 12 Rubrique : l'actualité Diffusion : (56242) Périodicité : Quotidien Surface : 16 % > Cliquez ici pour voir la page de l'article «Chinese party» au château Lafitte Canard laqué et bouchées aux crevettes sauce épicée, arrosés de château Latour 2008. Il pleut des trombes sur les vignes ce soir, mais, au château Lafitte-Laguens d'Yvrac, vieille bâtisse aux pierres blondes à une quinzaine de kilomètres de Bordeaux, la «Chinese Party» organisée par le Syndicat viticole des AOC Bordeaux et Bordeaux supérieur bat son plein. Dans la salle de réception, professionnels chinois et viticulteurs bordelais devisent en toute amitié, un verre à la main, tandis que, sur scène, la jeune chanteuse Li Lijuan, vêtue d'une robe de soirée rouge à strass, entonne un air de bossa-nova en mandarin. «Ce soir, il faut chouchouter les professionnels chinois», a-t-on prévenu à l'agence de communication Banc public, responsable de l'événement. «J'espère que vous allez passer une très bonne soirée!» s'écrie, tout sourire au micro, Bernard Farges, le président du syndicat, devant une centaine de visiteurs venus pour goûter les vins français en vue de l'exportation. C'est la première fois qu'un tel événement est organisé pendant Vinexpo. L'opération séduction consiste à «démontrer aux Chinois qu'il n'y a pas que les grands crus en France» et qu'une bouteille peut très bien, autour de 5?, convenir aux banquets dont sont friands les Chinois. Mais pas question de trop dépayser nos amis d'Asie, qui sont arrivés, dès 19heures, en car «pour pouvoir boire» et c'est un traiteur chinois qui a investi les cuisines du châtelain. Devant les tables chargées de victuailles, les petits groupes semblent beaucoup s'amuser. «On a ça en commun, nous, Français et Chinois, on aime profiter de la vie!» s'enthousiasme en anglais Sissi, commerciale en repérage pour des restaurateurs de Pékin. A ses côtés, Jonathan Ducourt, un jeune viticulteur bordelais, se présente d'emblée comme «chinese-friendly». «Ce sont des businessmen qui investissent de l'argent frais pour rénover nos chais. Et, au final, ils restent discrets. On les voit très peu. Ils achètent, mais ils sont rarement là.» B.L. F47F68665910D60E40060443A40B75581787F04AF1683CA8DC15B5F Bordeaux et Bordeaux Supérieur Tous droits de reproduction réservés