L`impression de déjà-vu

UE ZETETIQUE & AUTO-DEFENSE INTELLECTUEL
L’IMPRESSION DE
DEJA-VU
COMMENT L’EXPLIQUER?
BURIA Aurélien - L1 Physique-Chimie
LE NAOUR Audrey - L2 Biologie Générale
LEMAULT Perrine L1 Mathématiques
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Sommaire
UE Zététique & Auto-défense intellectuel ................................................................................................................1
L’impression de déj{-vu ..................................................................................................................................................1
Comment l’expliquer? .................................................................................................................................................1
« D’où vient l’impression de déj{-vu ? » ...................................................................................................................3
Introduction ....................................................................................................................................................................3
Contexte et enjeu ...........................................................................................................................................................4
Définition .....................................................................................................................................................................4
Inégalités dans la population...............................................................................................................................4
Théories ............................................................................................................................................................................5
Réincarnation ...........................................................................................................................................................5
Précognition voyance .............................................................................................................................................6
Cryptamnésie .............................................................................................................................................................7
Défaillance du cerveau ...........................................................................................................................................8
Hyperdopaminergie : ........................................................................................................................................... 10
Réseau pariétal frontal (Dr Ro berto Cabeza) : ......................................................................................... 10
Notre Enquête.............................................................................................................................................................. 12
Questionnaire .............................................................................................................................................................. 13
Nos résultats................................................................................................................................................................. 13
Conclusions ................................................................................................................................................................... 14
pour aller plus loin..................................................................................................................................................... 14
Bibliographie ................................................................................................................................................................ 15
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« D’OU VIENT L’IMPRESSION DE DEJA-VU ? »
INTRODUCTION
Nombreuses sont les personnes à avoir déjà ressenti cette étrange sensation de revivre un
moment, de revoir une scène comme s’ils l’avaient déj{ vécue. Tout le monde (enfin presque)
s’est déj{ dit « je connais cette personne », « je suis déj{ venu ici », « j’ai déj{ vécu ce moment
»....
Lorsque cela se produit, les avis sur les raisons de cette perception sont parfois très différentes
selon les personnes : certains se demandent s’ils rêvent ou s’ils n’ont pas un don de voyance, ou
une autres faculté extra-sensorielle d’autres cherchent { lui donner une explication purement
scientifique …
Ce sentiment si déroutant que vous n’arrivez pas { l’expliquer dure seulement quelques instants
et vous laisse perplexe tout comme il l’a fait avec chacun de nous. Cette étrange perception du
temps et de l’espace est ce que l’on appelle une « impression de déj{-vu ». Entre la multitude de
théories parfois très farfelues, nous nous sommes lancé dans une recherche pour découvrir d’où
provient cette sensation de déjà vu ? Quelles sont les différentes théories qui l’explique et
laquelle serait la plus proche de la vérité selon les preuves qu’elles auront { l’appuie.
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CONTEXTE ET ENJEU
DEFINITION
Depuis le XIXème siècle, ce phénomène intéresse et intrigue bon nombre de personnes, que
ce soit des scientifiques, psychiatres, psychologues, neurologues ou encore des personnes lambda.
C’est le médecin français Émile Boirac en 1876 qui emploiera pour la première fois le terme de « déjàvu » dans son livre L’Avenir des Sciences Psychiques, alors qu’à l’origine cette impression était plus
couramment appelée paramnésie, sentiment de préexistence ou encore état de rêve.
Il est difficile de donner une définition exacte à ce phénomène, ainsi nous avons choisis celle qui nous
paru la plus proche de la vérité. Fournie par le Dr. Vernon Neppe en 1983 qui l’énonce ainsi:
Impression subjective et inappropriée de familiarité lors d’un événement présent, non associée à un
souvenir précis.
Dr Vernon Neppe – Neuropsychiatre - The psychology of Déjà vu
INEGALITES DANS LA POPULATION
Nous ne ressentons pas tous cette « impression de déjà-vu », de plus lorsqu'il nous arrive de
la ressentir, la fréquence peu varier. On a pendant longtemps cherché à comprendre, par le biais de
divers questionnaires, de quelle manière la sensation de « déjà-vu » était répartit au sein de la
population pour comprendre ses causes et fonder ainsi des théories. En effet, en moyenne 70% de la
population l'on déjà ressenti au moins une fois. Dans ces 70%, seulement 10% des personnes
affirment le ressentir régulièrement.
D'après les résultats de différentes études, on obtient à peu près les mêmes proportions chez les
Femmes que chez les Hommes. Cette impression est généralement plus courante chez les jeunes
adultes que chez les quarantenaires et plus (dix fois plus de « déjà-vu » chez les 20-25 ans que chez
les 45-50 ans), elle s'avère être aussi plus fréquente (D'après Chapman et al, 2,5 fois par an pour les
20-25 ans contre 0,5 pour les 45-50 ans). Il faut savoir que dès l'âge de 30 ans, 100 000 neurones de
notre cerveau meurt chaque jours, il est possible que cette information intervienne dans le fait que ce
phénomène se reproduise de moins en moins avec l'âge grandissant. Ces chiffres soutiennent les
théories selon lesquelles ce phénomène proviendrais du cerveau et plus particulièrement des
neurones
Cependant cette impression est favorisée par certaines conditions autres que l’âge des personnes
sondées, la fatigue et le stress semblent être des facteurs qui amèneront plus facilement cette
impression à se manifester. Pourquoi ? Cela reste un mystère. De même si l’on s’appuie sur les
théories impliquant le cerveau dans ce phénomène on peut alors supposer que le cerveau est moins
alerte et précis dans ces cas là.
On a aussi observé que les personnes ayant suivi de longue étude ou ayant un niveau social élevé
ressentait plus cette sensation que les autres. De même pour les gens qui voyagent beaucoup. On
peu penser que ces personnes on besoin de beaucoup faire appel à leur mémoire et d'une certaine
manière et que le « déjà-vu » utiliserai le même mécanisme que cette technique de mémorisation. De
plus une étude a été faite sur des Soldats partant au front (gens voyageant beaucoup), on a observé
une grande fréquence d'apparition de ce phénomène.
Ces résultats ont été obtenus à partir de questionnaires, de sondages, bien sûr, ces données sont
donc à relativiser, on ne peut obtenir la proportion exacte de l'apparition de ce fait chez la population
entière. Par exemple, certaine personnes auront plus de mal a avouer qu'ils ressentent souvent cette
impression que d'autre.
Enfin toutes propositions de théories ayant été ébauchées ici ne sont que des suppositions sans
autres fondements que ces statistiques elle-même, ne nous suffisant donc pas pour prouver l’une
d’elles.
Nous avons nous aussi voulu faire un test à notre échelle. Nous avons donc fait circuler un
questionnaire afin de voir si nos résultats sont dans les mêmes proportions que les diverses
estimations que l'on a pu trouver.
Les résultats sont donnés un peu plus loin.
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THEORIES
Il existe presque autant de théories sur le sujet que de personnes ayant essayé de
l’expliquer, donc énormément, certaines plausibles et intéressantes et d’autres aussi farfelues
qu’originales. En effet, ce phénomène est difficile { étudier du fait qu’on ne peut pas demander {
un individu d’avoir un « déjà-vu » quand on le désire. Le seul moyen de travailler dessus est donc
de donner un questionnaire à des groupes de « cobayes », souvent avec deux échantillons
d’individus, un premier avec des personnes dites saines et un deuxième avec des individus
montrant des pathologies cérébrales connus (schizophrénie, épilepsie ou autres).
Les résultats de ces questionnaires permettent aux théoriciens d’analyser les informations
découlant de ceux ci : sensations, personnes affectés, état physique, état émotionnel, fréquences
des sensations…
Les artistes ont vite été attirés par ce phénomène si étrange, de Dickens, Chateaubriand, ou
encore à Baudelaire, Shakespeare « Non, Temps, tu ne te vanteras point que je change!», et puis
surtout Proust : « Saisis moi au passage si tu en as la force, et tâche à résoudre l'énigme de
bonheur que je te propose» (A la Recherche du Temps Perdu).
Pour l'Église ceci était l’œuvre du démon qui tente de nous corrompre avec des idées de vie
antérieure ou de réincarnation.
REINCARNATION
HYPOTHESE
La réincarnation est une croyance venant des religions karmiques, celles ci prétendent qu’{ la
mort d’une personne son âme se réincarne dans une autre entité (une autre personne, une
plante, un minérale etc.). Pour certaine personnes le fait d’assister à un moment qui semble être
déjà vécu est la trace de fragments de vie de souvenir acquis lors d’une vie antérieure. Ces
souvenirs font surfaces lorsque l’individu se trouve dans un environnement familier déjà
présent dans une autre vie. Freud, Jung, Saint Augustin et Bouddha ont tenté de préciser la
réincarnation ou métempsycose. Certains adeptes de la réincarnation prétendent que le talent
des génies précoces comme Mozart est "importé" d'une vie antérieure.
ANALYSE
S’il y a réincarnation, il y a du avoir incarnation. Il existerait donc une sorte de réservoir d’âme
prêtent à subir une incarnation. De plus, comme la population ne cesse de croitre depuis les
débuts des religions karmiques, cela sous-entend-il que les êtres "inférieurs" (minéraux,
végétaux, animaux etc.) sont moins nombreux.
En physique, on dit que chaque changement d'état a besoin d'une énergie propre, qu'elle sorte
d'énergie pourrait être adapté à une réincarnation ? Comment l'âme d'un défunt pourrait arriver
dans le corps d'un bébé encore dans le ventre de sa mère ? Comment conserve-t-on des
souvenirs en se trouvant à l'état d'âme ?
Autant de questions qui restent sans réponses, et que l'on ne peut vérifier. Nous pouvons y
croire ou ne pas y croire, cependant, aucun argument solide ne nous permet d'affirmer que cette
hypothèse est la bonne ou au contraire de la réfuter. Libre à chacun de se faire sa propre
opinion.
Pourtant nous cherchons ici une théorie construite avec des arguments vérifiable. Ainsi la
réincarnation est construite sur des croyances et non des preuves. Personnellement, cette
théorie nous paraît très vague, le manque d'argument en sa faveur nous pousse à la réfuter.
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PRECOGNITION VOYANCE
HYPOTHESE
La sensation de déjà vu est souvent associé à la précognition (don de voyance). C'est-àdire connaitre { l’avance des évènements qui vont se dérouler ultérieurement. M. Edgar Cayce,
un médium affirme que le « déjà-vu » est en faite un vague souvenir qui nous viens de rêves
prémonitoires que l'on aurait oublié. Cette théorie se rapproche un peu de celle du
psychanalyste Freud qu’il explique dans son livre Psychopathologie de la vie quotidienne en
1901. Il pensais que cette impression nous venait de rêves refoulés mais de son coté il
n’abordais pas les rêves prémonitoires.
ANALYSE
Il n’existe pas de preuve de la précognition, elle n’est pas reconnue par la communauté
scientifique. Mais il est possible de différencier précognition et impression de déjà vu. D'après un
article de Géraldine FABRE de l'observatoire de zététique, les parapsychologues d'aujourd'hui
emmétraient des doutes sur cette hypothèse. Ils observent des différences fondamentales entre la
précognition et « l'impression de déjà-vu ». En effet, la précognition ne provoque pas cette sensation
d’étrangeté éprouvée lors d’un déjà vu ; la précognition doit se dérouler avant l’évènement qui est
censé se produire alors que la sensation de déjà vu et l’évènement se produisent au même moment ;
la sensation de déjà vu se produit dans des moments banales de la vie quotidienne (discussion entre
amis, marcher dans un endroit particulier…) alors que la précognition est censée toucher au domaine
de l’affect (décès, naissance, amour …).
Pour nous, l’impression de déjà vu et la précognition sont donc deux choses clairement différentes, la
sensation de déjà vu n’étant remarquable qu’après l’événement qui crée ce phénomène. Beaucoup
d'arguments fondés nous font réfuter cette thèse qui nous semble très peu envisageable n’ayant elle
non plus aucune preuve.
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CRYPTAMNESIE
HYPOTHESE
Pour d’autre il s’agirait d’une confusion, d’une fausse reconnaissance d’un moment présent
avec un moment antérieur similaire mais toutefois différent. Il peut s'agir d’un faux souvenir qui ferait
surface, par exemple, un enfant qui a vu des photos d'un parc d'attraction où ses frères et sœur
étaient allés étant plus jeunes, ayant entendu le récit précis de cette journée, en se rendant à ce parc
d'attraction pour la première fois, il peu ressentir cette impression de déjà-vu. Elle peut aussi venir
d'un souvenir proche d'une scène que l'on peu déjà-avoir vécu, mais qui ne reproduirai pas
exactement la même situation.
ANALYSE
Cette hypothèse nous paraît déjà plus probable que les deux précédentes. Il nous semble de
plus en plus évident que ce « déjà-vu » a des choses à voir avec notre mémoire. Cependant cette
théorie ne nous explique pas pourquoi seulement certaines personnes ressentent cette sensation et
d'autre non, ni pourquoi certaines tranches de la population sont plus touchées que d'autres. Le déjàvu nous donne cette impression de confusion, de souvenirs assez flous, chose qui à notre âge n'est
pas très commun. Quand nous faisons appel à nos souvenirs, sauf souvenirs de la petite enfance, ce
sont des choses bien définies. Cette différence constitue un argument en défaveur de cette théorie,
mais il nous semble de plus en plus évident que ce « déjà-vu » se rapproche d’une théorie liée à notre
mémoire, cependant elle n’est pas elle non plus basée sur de réelle preuve mais plutôt sur des
suppositions scientifiques qu’il nous est impossible aujourd’hui encore de prouver ne pouvant
provoquer cette sensation chez un individu. Cette théorie nous pousse tout de même à nous pencher
maintenant sur le domaine de la science.
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DEFAILLANCE DU CERVEAU
HYPOTHESES
Il existe d’autre théories, qui selon certains scientifiques reliraient la sensation de déjà-vu avec un
dysfonctionnement cérébral lié au traitement des informations par notre cerveau et/ou à la neurologie.
1) ERREUR DANS LE TRAITEMENT DES INFORMATIONS :
Le traitement de la mémoire par le cerveau se fait par deux processus distincts qui sont normalement
synchronisés, ce serait une désynchronisation d’un de ces fonctionnements qui provoqueraient
l’impression de déjà-vu.
En 1990, le Dr. Pierre Gloor émit une théorie, le sentiment de familiarité et la récupération de souvenir
seraient deux processus distincts mais interagissant l’un avec l’autre. Et d’après lui, lors d’un moment
sans souvenir, le sentiment de familiarité serait activé seul provoquant ainsi une sensation de déjà-vu.
Dr. Pierre Gloor (1926-2003) – Neuropsychologue
En 1979, De Nayer propose la métaphore du magnétoscope. Le cerveau pourrait mémoriser (record)
ou se souvenir (play) mais jamais les deux à la fois ; sauf dans le déjà vu. Ainsi pendant ce
phénomène, un moment serait mémorisé et souvenu au même moment, provoquant une familiarité du
souvenir.
Au contraire selon d’autres scientifiques, comme le Dr. Hereward Carrington (1931) la perception et la
mémorisation se font simultanément (avec la fonction de perception dominante). Un moment serait
donc toujours perçu et enregistré simultanément. Et donc le déjà-vu se formerait dans un moment de
faiblesse, c'est-à dire fatigue, non concentration, distraction, stress… A ce moment la perception
serait mise en retrait par rapport à la mémorisation. Ainsi une scène donnerait l’impression d’être un
souvenir, comme déjà mémorisée.
2) ERREUR NEURONALE :
Le neurochirurgien Wilder Penfield put établir des cartes sensorielles et motrices du cortex
cérébral grâce { plusieurs expériences menées sur des patients. Il observé l’effet que pouvait
provoquer des stimulations électriques sur le néocortex temporal. Ces stimulations conduiront
parfois à des impressions de déjà-vu sur certains cobayes. C’est ainsi qu’il en tira la conclusion
que le néocortex temporal est la cause du déjà-vu.
Dr. Wilder Penfield (1891-1976) – neurologue
A partir des années 60, les études sur le déjà-vu ont puent être poussées un peu plus loin
car les techniques d’études du cerveau se sont nettement améliorées, en effet, à partir de
ces années l’encéphalographie
(Méthode d'observation radiographique de l'encéphale) et la stéréo encéphalographie
(méthode d’implantation d’électrodes intracérébrales) permettent d’analyser en profondeur
(structure interne) le cerveau en le stimulant.
Le Dr Bartolomei et d’autres neurologues ont expérimentés ces nouvelles techniques sur des
patients, certains sain et d’autres atteint d’épilepsie. Ils ont stimulés électriquement les
structures temporales internes qui ont impliquées dans les processus de mémorisation :
complexe amygdalien et l’hippocampe. Le résultat et que cela à déclenché des impressions
de déjà-vu, ils en déduisent que le phénomène est dut à une perturbation temporaire des
systèmes mnésiques.
Les neurologues constatèrent que cela se produisaient seulement pour 2% des patients
atteint d’épilepsie.
Ces mêmes neurologues pratiquèrent une autre expérience : stimuler la zone rhinale des
patients épileptiques; ils firent 280 stimulations sur 24 patients ; cela provoqua pour 11% des
stimulations une sensation de déjà-vu. C’est ainsi qu’ils comprirent que c’est la zone rhinale
(zone sous l’hippocampe, composée du cortex entorhinal et du cortex périrhinal) qui joue un
rôle important dans le phénomène de déjà-vu.
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La théorie du Dr. Bartolomei est donc que la sensation de déjà-vu est le résultat d’un
disfonctionnement temporaire du cortex périrhinal. En effet, l’information est censée suivre un
trajet précis, elle va au cortex périrhinal puis au cortex entorhinal pour finir { l’hippocampe où
elles sont mémorisées. Dans le cas où le cortex périrhinal dysfonctionne l’espace d’un cours
instant dut à un état de faiblesse (comme expliqué précédemment) l’information nouvelle n’est
pas identifiée (rôle du cortex périrhinal) et semble familière, se serait la raison qu’une scène
(informations) nous donne l’impression d’avoir déj{ été vécue.
ANALYSES
Ces deux hypothèses sont loin d'être opposées et peuvent même être complémentaires. Il se
peut que ce soit une erreur d'acheminement de l'information ou un problème neuronale, dans
les deux cas, à l'époque de cette hypothèse, on ne savait pas par quels moyens la mémoire
assimilé ses connaissance. On sait aujourd'hui que la mémoire utilise en majorité de système
neuronal, ce qui nous permet de rassembler ces deux théories. Les expériences de Penfield ont
permis de localiser plus précisément le « déjà-vu » dans le néocortex temporal. Cette hypothèse
nous paraît largement envisageable, mais avec les moyens d'analyse que nous avons aujourd'hui
en médecine, elle ne nous paraît pas assez développée.
Nous acceptons tout de même cette hypothèse, qui peut être l'ébauche d'une recherche à
pousser plus loin. Il n'y a pas d'argument qui nous permettent de réfuter cette thèse et beaucoup
d'arguments nous paraissent cohérents et nous permettent de faire des liaisons avec les
différentes analyses faites de cette impression de déjà-vu. De plus cette thèse expliquerait
largement ce sentiment de confusion propre au déjà-vu.
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HYPERDOPAMINERGIE :
HYPOTHÈSE
Certain pense que cette impression de déjà-vu peut être lié à une hyperdopaminergie
(surexpression de la dopamine)
La dopamine est un neurotransmetteur (substance chimique libéré par les neurones). Dans le
cerveau et plus particulièrement le système central (SNC), elle intervient sur le comportement,
la cognition (pensée), la motivation, le sommeil ou encore la mémorisation. Elle est aussi connu
sous le nom « d'hormone du bien-être ».
La dopamine est utilisée dans les antidépresseurs. Le système d'addiction provoque une
surproduction de dopamine.
L'un des endroits cible de la dopamine est le cortex. L'afflux trop important de dopamine serait à
l'origine de cette confusion et donc de cette impression de déjà-vu.
ANALYSE
Ce qui nous frappe dans cette hypothèse, c'est que la dopamine est censée procurer une
sensation de bien-être intense lorsqu'elle est délivrée en grande quantité. Or, dans les
différentes études statistiques que nous avons pu aborder, on nous dit que le déjà-vu apparaît
lors de situations de stress et de fatigue, qui ne sont pas vraiment des moments de bien-être.
Cette contradiction nous pousse à réfuter cette théorie, même si elle est basée sur des faits
scientifiques avérés, ils nous manquent le lien avec l'objet de notre étude.
RESEAU PARIETAL FRONTAL (DR RO BERTO CABEZA) :
HYPOTHÈSE
Des chercheurs Américains de l'école de Médecine de Duke dont le Dr Roberto Cabeza proposent
une théorie basée sur la médecine et plus particulièrement les neurosciences.
Ils ont ciblés de zones précisent du cerveau intervenant dans le fonctionnement de la mémoire.
La mémorisation se fait en trois étapes successives :
–Étape d'encodage : Permet de traiter l’information, dépend de la partie antérieur du cerveau, le
lobe frontal.
–Étape de stockage : Permet de stocker l'information rangée, et ordonnée, au niveau du lobe
temporal.
–Étape de récupération : Permet de restituer ses souvenirs, c'est à nouveau le lobe frontal qui
intervient.
Le lobe pariétal intervient aussi dans les fonctions de la mémoire, il enregistre les données dans
leur aspect général.
Voir fonctionnement de la mémoire dans cette vidéo : http://www.m6bonus.fr/videosemissions-4/videos-e_m6122/emission_du_20_09_2009/video-fonctionnement_de_la_memoire_-11542.html
Le réseau pariétal et frontal qui se situe vers le haut du cerveau enregistre les données dans
leurs aspects généraux, ils se concentrent sur l'essentiel sans entrer dans les détails.
Le lobe temporal est une zone importante pour de nombreuses fonctions cognitives, dont
notamment l'audition le langage et la mémoire et la vision des formes complexes, il se concentre
sur des faits bien spécifiques relatifs à l'événement, qui permettra de différencier deux
situations qui se ressemblent pourtant beaucoup.
Nous avons souvent vu en zététique, ce que l'on voit n'est pas forcément ce qui est devant nous,
comme nos yeux, notre mémoire n'est pas infaillible et peut se tromper.
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L'expérience menée par ces neurologues Américains consiste à scanner le cerveau de
volontaires (sujets sein) avec un IRM, (imagerie par résonance magnétique), alors qu'ils étaient
soumis à des tests reconnus de mémoire réelle et imaginée. L'IRM permet de montrer les zones
en activité dans le cerveau pendant que le sujet exécute les tests de mémoire.
Les résultats : - Pour les sujets étant sûr de leur mémoire sur des faits qui se sont véritablement
passés, ont observe un accroissement de l'activité cérébrale dans le lobe temporal, lieu de
mémorisation de nombreux détails très spécifiques et concrets d'un événement précis.
- Pour les sujets étant sûr de leur mémoire sur des faits imaginé cette fois-ci, ont observe un
accroissement de l'activité cérébrale dans les réseaux pariétal et frontal, lieu de mémorisation
des événements dans leurs ensemble.
Il est donc possible, grâce à cette nouvelle avancé, de dire que l'impression de déjà-vu survient
lorsqu'on peu faire le rapprochement entre une généralité d'un évènement déjà produit, avec un
événement en train de se produire.
Exemple : Manger tous les soirs dans sa cuisine avec sa famille peut entrainer une impression de
déjà-vu, le contexte général étant à peu près le même tout les soirs.
ANALYSE
L'IRM est une technique médical sur qui n'a plus à faire ses preuves, cette hypothèse nous
permet de savoir un peu plus précisément quelles parties du cerveau intervient dans le déjà-vu
et à quel moment.
Cependant, nous observons tout de même une retenue, sachant que nous ne sommes pas arrivé
à obtenir d'information sur la manière dont sont déclenchés les souvenirs chez les cobayes.
Sinon, les arguments sont bien exposés, clair et basé sur de réels connaissances scientifique
aujourd'hui. Mais nous savons que la science n'a pas toujours raison et que ce qui est vrai
aujourd'hui ne le sera plus forcément demain.
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NOTRE ENQUETE
Le déjà-vu nous semblait être un sujet assez simple à traiter au premier regard,
cependant, il s'est rapidement révélé assez difficile à traiter, d'une part à cause de la multitude
de théories différentes proposés tout au long de l'histoire, d'autre part à cause du manque de
connaissance scientifique sur le cerveau.
Nous avons commencé par regrouper toutes les informations trouvées sur le déjà-vu. Notre
première difficulté a été que la plupart des informations sur cette impression se trouve sur
internet, il y a très peut d'article scientifique sur ce sujet et beaucoup sont payant. Nous avons
tenté de contacter deux médecins neurologue, ils nous ont répondus qu'il ne pouvait pas nous
aider, que notre thème était du domaine de la recherche.
Une fois nos informations regroupées, il a fallut comprendre ces théories. Il n'est pas toujours
évident de comprendre des mécanismes qui font appels à des connaissances scientifique
compliquées. Nos recherches se sont alors portées sur le fonctionnement du cerveau, sa
répartition en aires, en lobes … Et nous avons aussi cherché de quelle manière la mémoire
intégré et restitué ses informations.
Enfin, nous avons engagé un dialogue qui nous a permis de débattre sur les différentes théories
que nous proposons. Échanger nos opinions et se rendre compte que nous sommes à peu près
d'accord à quelques petits détails prêts, car chacun a sa conception de la vie et des sciences.
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QUESTIONNAIRE
Nous avons sondé 30 personnes, dont 17 femmes et 13 hommes ; 26 ont entre 16 et 30
ans, 4 ont plus de 40 ans, 3 sont retraités, 18 sont étudiants et 9 sont dans la vie active.
4 personnes disent ne jamais avoir eu de sensation de déjà vu (1 étudiant, 1 travailleur et 2
retraités) Seule deux personnes trouvent cette sensation désagréable. 24 personne pensent qu’il
existe une explication scientifique à ce phénomène, 3 n’ont pas d’avis sur sa provenance et 3
autres pensent qu’il provient de phénomènes paranormaux.
ANALYSE
Une des choses qui est ressortit lors du questionnaire est une réponse venant d'un sujet
présentant le Syndrome d'asperger, syndrome autistique lié à une mutation génétique dans la
formation de l'embryon. Cette « maladie » a été découverte il y a 4 ans et nous n'avons pas
beaucoup de connaissances médicales. Ces sujets présente de grandes difficultés dans
l'adaptation sociale, chaque nouvelle situation est pour lui très difficile, de plus il présente un
défaut de certaines connexions neuronale comme ceux pouvant entrainer le sommeil profond, ils
n'ont pas non plus la même manière d'assimiler et de restituer l'information.
Dans notre questionnaire, tous les sujets seins sauf un nous ont répondu que le déjà-vu n'était
pas une sensation désagréable, le sujet atteint du syndrome nous a déclaré que cette sensation
lui était extrêmement désagréable.
Nous lui avons donc demandé si il pouvait poser la question à son groupe (tous atteint du même
syndrome) qui se réunie une fois par mois à l'asile psychiatrique de St-Egrève pour faire l'objet
d'une étude. La réponse fût la même pour les 15 personnes constituant le groupe, cette
sensation leur est très désagréable.
NOS RESULTATS
Au final, nous pensons que la théorie du Docteur Cabeza est la plus probable et
cohérente. Mais nous n'avons pas tout à fait réussit à comprendre d’où viens cette sensation de«
déjà-vu », nous en connaissons les lieux possible de provenance (ayant un lien avec la mémoire),
mais pourquoi ? Comment ? Ces questions restent en suspend. Les connaissances médicales sur
le cerveau sont encore minimes. Il faudra attendre que la science avance pour en savoir un peu
plus sur ce phénomène.
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CONCLUSIONS
L’impression, sensation ou sentiment de déj{-vu est au final un phénomène complexe à étudier,
en effet il existe une multitude de théorie et une difficulté de le déclencher pour l’étudier. Au
final, je peux dire que les croyances populaires sur ce phénomène (réincarnation, précognition
…) sont très souvent une explication suffisante et surtout plus attirante pour une grande partie
de la population. Après cette étude, je peux affirmer que la cause première de ce phénomène est
un dysfonctionnement du cerveau pendant un très court lapse de temps (Que ce soit au niveau
des neurones ou d’une partie du cortex).
- Pourquoi seulement 70% de la population ressent de déjà-vu et comment se fait-il que les
jeunes adultes soit plus touché ?
On peu émettre la théorie que certaine tranche de population présente plus de fatigue et de
stress que d'autre, augmentant le risque de confusion entre l'assimilation et la restitution de la
mémoire.
On peu aussi émettre l'hypothèse qu'un jeune adulte n'est pas autant entrainer à la
mémorisation de situations qu'un cinquantenaire, et que le cerveau a besoin d'entrainement
pour moins faire ces confusions.
Il est très difficile de déterminer exactement chez quel type de personne le déjà-vu survient,
étant donné que la situation, le rythme de vie, le lieu de vie, le niveau d'étude, le cadre de vie
sont autant de donné qui peuvent se croiser selon les sujets.
Nous pouvons remarquer que notre questionnaire n’est pas aussi marquant que les sondages
dont les résultat sont donnés au publique, ce qui est surement du à une trop mince population
sondée. Nous pouvons tout de même conclure qu’une majorité des personnes que nous avons
sondées ont déjà eu cette sensation et pensent qu’il en existe une explication scientifique.
– Une question intéressante soulevée par notre questionnaire est la comparaison avec le
syndrome d'asperger, syndrome autistique lié à une mutation génétique. Ce handicap présentant
des problèmes comportementaux avec de gros problèmes d'adaptation au niveau social et un
défaut de certaine connections neuronale, les personnes atteintes sont toujours en situation
d'adaptation. Peut-être que cette sensation leur est désagréable du fait une fois de plus de se
sentir confus sur une situation.
POUR ALLER PLUS LOIN
–
L'avancé des études sur le cerveau et de nouvelles découvertes plus précises sur le
fonctionnement de la mémoire serai intéressantes pour comprendre comment se passe
physiologiquement la confusion qui se produit dans le cerveau lors de l'impression de déjà-vu.
– Se pencher plus précisément sur les cas de déjà-vu épileptique qui peuvent peut être nous donner
un début de réponse sur le déjà-vu. C'est un sujet difficile à étudier sans bonne connaissance
médical.
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BIBLIOGRAPHIE
-Vidéo E=M6 sur le fonctionnement de la mémoire
http://www.m6bonus.fr/videos-emissions-4/videos-e_m6122/emission_du_20_09_2009/videofonctionnement_
de _la_memoire _-11542.html
-Article science et santé ; Mémoire, impression de déjà-vu expliqué.
http//www.radio-canada.ca/nouvelles/Science-sante/2007/11/06/004 -dejavu-cerveau.shtml
http://www.dossierpourlascience.fr/ewb_pages/f/fiche-article-impression-de-deja-vu21240.php?chap=5
Article Cerveau&Psycho N°10 - juin - aout 2005
http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/f/fiche-article-impression-de-deja-vu-21240.php
http:// www.bkneuroland.fr/
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-Encyclopédie Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Déjà-vu
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dopamine
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cryptomnsie
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