alvin langdon coburn

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alvin langdon coburn
 DOSSIER DE PRESSE
ALVIN LANGDON COBURN
13 DÉCEMBRE 2014 – 8 FÉVRIER 2015
Marius de Zayas (1880–1961), juin 1914, 31 Studio, Londres
© George Eastman House / Publication et impression par 31 Studio
Vernissage :
Conférence de presse :
Lieu:
Commissaire:
Production :
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FUNDACIÓN MAPFRE – Instituto de Cultura
Paseo de Recoletos no 23.
Madrid – ESPAGNE
Alejandra Fernandez - t +34 91 581 84 64
[email protected]
www.facebook.com/fundacionmapfrecultura
12 décembre 2014 à 13h30
12 décembre 2014 à 12h00
FUNDACIÓN MAPFRE AUDITORIUM
Paseo de Recoletos, 23
Pamela Glasson Roberts
FUNDACIÓN MAPFRE
http://www.exposicionesmapfrearte.com/coburn/es/
http://www.facebook.com/fundacionmapfrecultura
http://twitter.com/mapfreFcultura
PRESSE
Agenda / Matthieu Nicol
Tel : +33 1 77 15 15 76
[email protected]
Du 13 décembre 2014 au 8 février 2015, la FUNDACIÓN MAPFRE accueille la
rétrospective du photographe nord-américain Alvin Langdon Coburn (Boston, 1882 Gales, 1966), pionnier de la photographie abstraite moderne. Il s'agit d'une occasion
unique d’admirer la collection la plus complète des œuvres de l’artiste réalisée en
Europe depuis 1998, année de la dernière exposition itinérante organisée par
George Eastman House de Rochester.
Pictorialiste, symboliste et innovateur, Coburn est l’un des photographes les plus
marquants de la première moitié du XXe siècle. Son parcours, influencé par Alfred
Stieglitz et Fred Holland Day, deux des photographes les plus importants de sa
génération, se situe à la confluence du pictorialisme de la fin du XIXe siècle et des
expressions photographiques associées au mouvement d’avant-garde du début du
XX siècle.
Il intègre le groupe Photo-Secession en 1902 et le collectif de
photographes en Angleterre. En à peine un an, il établit de
solides liens avec les artistes de son temps, en Europe comme
aux États-Unis. Toutefois, à la différence des membres de ces
deux groupes qui se spécialisent dans les sujets les plus
caractéristiques de la photographie pictorialiste comme les
portraits, les nus et les paysages, Coburn se consacre à la
représentation des paysages industriels et urbains. Fasciné par la
ville, les machines industrielles et les zones portuaires associées
étroitement aux grandes agglomérations, il crée des images
futuristes qui annoncent les cadrages artistiques de la Nouvelle
Objectivité avec dix ans d’avance.
Par ailleurs, sa maîtrise technique, en particulier du procédé à la
gomme bichromatée, au platine et de photogravure, lui permet de
donner à chacune de ses œuvres une individualité propre et de
choisir à chaque fois le procédé le plus adéquat pour le résultat
visé.
Malgré son rôle essentiel dans la genèse de la photographie
d’avant-garde et la richesse de son œuvre photographique, bien
que produite sur une période courte, Coburn reste un des artistes
les moins connus de son époque. Cela est dû au fait qu'à partir
de 1920, il s'éloigne intentionnellement du monde de la
photographie, même s’il n’abandonne jamais vraiment la pratique
de cet art. Forcé de fuir Londres pendant la Première Guerre
mondiale, il embrasse une nouvelle vie et consacre toujours plus
de temps aux aspects mystiques jusqu'à faire de l’art, de la
musique et de la religion son unique occupation.
Fannie Eliza Coburn
(1848-1928) Alvin
Langdon Coburn at the
Grand Canyon ,1911,
Gelatin silver print, 29.2 ×
9.4 cm Collection of
George Eastman House
(Bequest of Alvin
Langdon Coburn),
Rochester, New York
(1967:0099:0139)
Cette exposition présente une sélection de 180 photographies, principalement
composés de tirages d’époque, qui témoignent de la ténacité et de la cohérence de
son évolution créative : des portraits de figures marquantes de la pensée et de la
création du XXe siècle, aux photographies de paysages industriels urbains de NewYork ou de Pittsburgh présentant des perspectives peu conventionnelles, ou aux
extraordinaires paysages naturels du Grand Canyon et du Yosemite. Sans oublier
ses travaux photographiques osés, créés à partir de formes cubistes, sans doute sa
principale contribution au courant d'avant-garde de son époque.
Parmi les institutions qui ont généreusement collaboré à cette exposition, nous
remercions plus particulièrement la George Eastman House de Rochester et le de
Bradford dont les collections des œuvres de Coburn sont certainement les plus
importantes au monde. D’autres œuvres majeures présentées ici proviennent aussi
du Metropolitan Museum of Art de New York, du Museum of Modern Art (MoMa) de
New York et de la galerie Studio 31, et d’une importante collection privée de New
York. Les plus importantes photographies de Coburn provenant de collections
différentes sont ainsi présentées pour la première fois.
PARCOURS DE L’EXPOSITION
Organisée de manière chronologique, l’exposition est divisée en dix parties reflétant
les différentes facettes créatives de l’artiste:
Early works, 1900-1905
Le jour de ses huit ans, en 1890, son oncle et sa tante lui offrent un appareil Kodak
4X5. Cela éveille son intérêt pour la photographie, et, à l’âge de quinze ans, il
improvise chez lui un studio pour pratiquer la technique et montrer ses images.
En 1898 il apprend auprès de son cousin, Fred Holland Day, photographe connu qui
lui apprend les notions de composition, de lumière, et le sensibilise à l’art et la
littérature. Le prestige de Holland Day et son rôle majeur en faveur de la promotion
de la photographie dans les pays anglo-saxons l’encouragent dans l’idée
d’entreprendre une carrière de photographe.
Une année plus tard, Holland Day l’invite à Londres à participer à l’exposition « New
School of American Photography » à la Rseoyal Photographic Society. Cela fut pour
Coburn une opportunité exceptionnelle pour intégrer le milieu. Intégrant la plupart
des photographes pictorialistes de l’époque de la côte Est des États-Unis,
l’exposition se composait de 375 images, prises par 42 artistes américains tels que
Gertrude Käsebier ou Clarence H. White. Coburn y présentait 9 images, un début
très prometteur pour un artiste de seulement 17 ans.
De retour à New York en 1902, Coburn ouvre un studio et commence à collaborer de
manière régulière avec des magazines, et à exposer régulièrement. La même année,
il rejoint le groupe Photo-Secession, animé par Alfred Stieglitz. En 1903 il devient
membre de « the Linked Ring » une confrérie photographique basée à Londres, qui
défend la photographie comme une forme d’expression autonome. La carrière de
Coburn est influencée par les deux groupes. Il défend le Pictorialisme, mais son
esprit expérimental le retient d’adhérer totalement aux idéaux du mouvement.
Portraits, 1900-1905
En 1904 Coburn photographie de nombreuses personnalités du monde de la culture
pour Metropolitan Magazine, incluant des artistes tels qu’Auguste Rodin ou Henri
Matisse, le photographe Alfred Stieglitz, les romanciers Mark Twain et Henry James.
Son premier modèle est l’écrivain britannique George Bernard Shaw, qui l’introduit
aux intellectuels les plus éminents de son époque.
Bientôt, Coburn devient renommé pour la qualité de ses portraits. Plutôt que de faire
l’éloge de ses modèles, il insiste sur les traits intimes qui révèlent leur personnalité. Il
insiste sur leur personnalité créative (qu’ils soient musiciens, écrivains ou artistes) et
l’interaction d’aspects spirituels et mystiques. Son caractère réservé et poli lui assure
une clientèle nombreuse.
Cette série exceptionnelle de photographies est compilée en deux ouvrages: Men of
Mark (1913) et More Men of Mark (1922), rassemblant chacun 33 portraits.
Londres, 1904-1910
Au début de sa carrière, Coburn a souvent voyagé à Londres, New York, Boston et
en Californie, avant de s’installer définitivement à Londre en 1912. Lors de ses
premières visites en Angleterre, il s’initie à la composition, la peinture et les
techniques de tirage avec Frank Brangwyn. Il apprend plus tard la photogravure à la
County Council School of Photo-Engraving, qui joua un rôle important pour la
publication des ouvrages London (1909), New York (1910) et Men of Mark (1913),
parmi d’autres.
Coburn avait une préférence pour les bâtiments historique de la ville, et en particulier
la singularité de ses ponts. Ces thèmes sont réguliers dans ses photographies,
intérêt partagé avec le peintre James Abbott McNeill Whistler. Coburn passe des
journées à observer des endroits peu probables, et y retournait plusieurs jours durant
avant de trouver la combinaison de lumière, de composition et de ton qui lui parait la
meilleure. Ses images de Londres montrent une ville immédiatement reconnaissable,
mais prise de perspectives très inhabituelles pour les photographes britanniques de
l’époque.
1
New York, 1903-1912
Thee Thousand Windows, Liberty Tower, 1912 Later
gelatin silver print, 20.7 × 15.7 cm Collection of
George Eastman House (Bequest of Alvin
Langdon Coburn), Rochester, New York
(1967:0144:0293)
Entre 1903 et 1912, Coburn photographie la ville
de New York, ou il travaille de manière
intermittente. Fasciné par les paysages de la
ville, les machines industrielles et les zones
portuaires, il crée des images futuristes avec un
cadre rarement vu à l’époque. C’est le cas pour
« Octopus » (1909), une photographie quasiment
abstraite prise depuis le toit de la Metropolitan
Tower, montrant les chemins déneigés du
Madison Square Park; ou bien pour « The House
of a Thousand Windows » (1912), ou l’on voit son
admiration pour les formes géométriques
inspirées des oeuvres de Max Weber et
Wyndham Lewis, qui comptent parmi ses amis
proches.
Europe, 1904-1913
En 1906 Coburn voyage en Méditerranée avec sa mère. Il y photographie des
paysages tels que le port de Cadiz, les canaux de Venise, le Vésuve à Naples. En
1907 il travaille à l’illustration de plusieurs livres. Avec l’aide de l’écrivain américain
Henry James, cette activité d’illustrateur lui permet de redécouvrir des villes telles
que Londres ou Paris.
Intéressé par l’approche multi-disciplinaire, il utilise la photogravure et se donne pour
objectif de publier un livre par an sur une ville différente. A cette fin, il installe un
atelier dans sa maison de Londres pour ses presses de gravure sur cuivre. Londres,
Edimbourg, New York, Pittsburgh, Paris et Venise sont ses premiers sujets. Il ne
publiera finalement que les trois premières.
Les chutes du Niagara et Pittsburgh, 1909-1910
En 1909 Coburn photographie les chutes complètement gelées, qui ont attiré des
myriades de spectateurs du côté américain. Il arrive néanmoins à capturer l’endroit
vide de touristes, rendant un effet de solitude surnaturelle.
Influencé par les enseignements du professeur américain Ernest Fenollosa sur l’art
oriental, et inspiré par l’esthétique japonaise, Coburn se rend à Pittsburgh en 1910
pour photographier les paysage industriels enfumés. Il cherche à capter l’essence de
la réalité plus que la réalité elle-même. Pour ce faire, il réduit au maximum les détails
afin d’obtenir un parfait équilibre abstrait. Ses négatifs contiennent de nombreuses
vues de paysages industriels de Pittsburgh, New York, Londres, Birmingham et
Manchester. On connait cependant peu d’images, l’auteur en tant tiré très peu.
Yosemite et la Californie, 1911
En 1911, pendant un séjour de deux and aux États-Unis, Coburn fait une expédition
photographie en Californie, à Yosemite, et au Grand Canyon. Ce dernier voyage
dans son pay natal se transforme en expérience physique et mentale qui va
influencer toute sa carrière ultérieure. Son travail sur les formes dénote une vision
clairement moderne, réduisant la nature à sa structure. La composition, les masses,
la géométrie et l’abstraction sont une nouvelle révélation, et sa photographie atteint
une pureté nouvelle, une évidence, et se pare d’une aura spirituelle et mystique.
Grand Canyon, 1911-1912
Durant ce séjour dans l’ouest américain, Coburn photographie les extraordinaires
paysages du Grand Canyon. Leur spécificité l’obligent à adopter un point de vue plus
en hauteur, pour altérer les perspectives conventionnelles. De plus, sa maitrise des
tirages à la gomme sur platine, donnent un rendu brun typique de ces paysages
américain. Ses « vues d’oiseau » du Grand Canyon l’inciteront par la suite à réaliser
ses prises de vue modernes depuis les toits des gratte-ciels de New York (1912).
Vortographies, 1914-1917
De par ses liens avec l’Avant-Garde artistique londonienne, Coburn prend part à
l’éphémère - mais influant- mouvement Vorticiste, dont les principaux acteurs sont
alors l’artiste Wyndham Lewis et l’écrivain Ezra Pound, entre 1914 et 1915. Ce
mouvement artistique se caractérise par des formes géométriques et semiabstraites, inspirées de la forme de machines industrielles et d’architecture urbaine,
rappelant quelques similarités avec le Cubisme, le Futurisme et l’Expressionnisme.
A la fin de l’année 1916, Coburn et Pound créent le vortoscope: un dispositif de trois
miroirs attachés ensemble en forme de triangle, un peu similaire à un Kaleidoscope.
Les miroirs, agissant comme des prismes, divisent l’image formée par la lumière en
plusieurs segments. Coburn prend d’abord Pound, aux côtés d’une fenêtre, puis se
concentre sur des images prismatiques de pièces de bois, de verre, de cadres de
fenêtres, de tables en verre.
La Cathédrale de Liverpool, 1919-1920
Après ses expérimentations Vorticistes, Coburn tente de créer en 1919 des
vortographies de la vie réelle, en prenant pour modèle les flèches de fer et d’acier de
la cathédrale anglicane de Liverpool (construite entre 1904 et 1978). Coburn appelle
ses photographies des « prototypes de vortographie ».
CATALOGUE
A l’occasion de cette exposition, FUNDACIÓN MAPFRE publie un catalogue en
Espagnol et Anglais, destiné à devenir une publication de référence pour l’oeuvre
d’Alvin Langdon Coburn. Outre la reproduction de 180 photographies, il contient un
texte de la commissaire de l’exposition, Pamela Glasson Roberts, ainsi qu’un
glossaire technique réalisé par Anne Cartier-Bresson, directrice de l’ARCP (Atelier
de Restauration et de Conservation de la Ville de Paris), expliquant les préférences
techniques de l’auteur, et montrant ses répercussions esthétiques sur sont oeuvre.
Le catalogue inclut également une biographie et bibliographie complète de l’artiste.
ALVIN LANGDON COBURN
FUNDACIÓN MAPFRE
Del 13 de diciembre de 2014 al 8 de febrero de 2014
No está permitido cortar, alterar o desfigurar las imágenes en cualquier sentido, sea color, proporción o
forma. No se puede escribir, rotular ni sobreponer texto sobre ellas. La reproducción de las mismas debe
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The photographs may not be bled, cropped, guttered, overprinted or altered in any way, whether it be color
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reproduction of the photographs must be accompanied by the pertinent copyright line.
The reproduction of images in on-line publications and media is allowed only for exhibition publicity and
dissemination where the resolution of the reproduction is a maximum 72 dpi/204 pixels in a nondownloadable format.
01
02
03
1
Landscape [Paisaje], 1902
Platinotipia, 24 × 18,8 cm
The Metropolitan Museum of Art, Nueva York,
Colección Alfred Stieglitz, 1933 (33.43.190)
©2014. Image copyright The Metropolitan Museum
of Art/Art Resource/Scala, Florence.
2
Le Penseur (George Bernard Shaw [1856–1950]),
Paris [El pensador (George Bernard Shaw 18561950), París], abril de 1906
Impresión a la goma-platino, 28,7 × 22,9 cm
Colección de la George Eastman House (legado de
Alvin Langdon Coburn), Rochester, Nueva York
(1967:0155:0032)
© George Eastman House, International Museum of
Photography and Film
Gertrude Stein (1874–1946), 7 de mayo de 1913
Impresión a la goma-platino, 28,7 × 22,4 cm
Colección de la George Eastman House (legado de
Alvin Langdon Coburn), Rochester, Nueva York
(1967:0156:0016)
© George Eastman House, International Museum of
Photography and Film
04
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07
08
4
Michio Ito (1892–1961) Wearing Fox Mask
Designed by Edmund Dulac (1882–1953) [Michio
Ito (1892-1961) con máscara de zorro diseñada
por Edmund Dulac (1882-1953)], 1915
Impresión a la gelatina de plata, 27,7 × 21,9 cm
Colección de la George Eastman House (legado de
Alvin Langdon Coburn), Rochester, Nueva York
(1967:0155:0100)
© George Eastman House, International Museum of
Photography and Film
St. Paul's from Bankside, London [Saint Paul
desde Bankside, Londres], c. 1905
Impresión posterior al platino-paladio, 34,7 × 24,6
cm
31 Studio, Londres
©George Eastman House/Published and Printed by
31 Studio.
Niagara Falls [Las cataratas del Niágara],
febrero de 1909
Platinotipia, 40,8 × 30,1 cm
Colección de la George Eastman House (legado de
Alvin Langdon Coburn), Rochester, Nueva York
(1967:0158:0004)
© George Eastman House, International Museum of
Photography and Film
Station Roofs, Pittsburgh [Tejados de la
estación, Pittsburgh], 1910
Impresión a la gelatina de plata, c. 1985, 25,5 ×
30,7 cm
Colección de la George Eastman House (legado de
Alvin Langdon Coburn), Rochester, Nueva York
(1967:0147:0002)
© George Eastman House, International Museum of
Photography and Film
Observatory, Mount Wilson, California
[Observatorio, monte Wilson, California], 1911
Impresión a la goma-platino, 42,6 × 34,8 cm
Colección de la George Eastman House (legado de
Alvin Langdon Coburn), Rochester, Nueva York
(1967:0157:0096)
© George Eastman House, International Museum of
Photography and Film
09
10
11
12
13
Clouds in the Canyon [Nubes en el Gran
Cañón], 1911
Impresión a la goma-platino, 41 × 31,8 cm
Colección de la George Eastman House (legado de
Alvin Langdon Coburn), Rochester, Nueva York
(1967:0157:0071)
© George Eastman House, International Museum of
Photography and Film
Fifth Avenue from the St. Regis [La Quinta
Avenida desde Saint Regis] (reproducido en
heliograbado como lámina 18 del libro de
Coburn Nueva York, 1910), c. 1905
Impresión posterior al platino-paladio, 39 x 30,6 cm
31 Studio, Londres
©George Eastman House/Published and Printed
by 31 Studio.
The Octopus, Madison Square Park [El pulpo,
Madison Square Park], 1909
Impresión posterior al platino-paladio, 42,2 × 32,2
cm
31 Studio, Londres
©George Eastman House/Published and Printed
by 31 Studio.
The Flat-Iron Building, Evening [El edificio FlatIron, atardecer], 1910-1911
Platinotipia, 40,5 × 31,4 cm
Colección de la George Eastman House (legado de
Alvin Langdon Coburn), Rochester, Nueva York
(1967:0144:0303)
© George Eastman House, International Museum
of Photography and Film
The Thousand Windows, Liberty Tower [Las mil
ventanas, Liberty Tower], 1912
Impresión posterior en gelatina de plata, 20,7 ×
15,7 cm
Colección de la George Eastman House (legado de
Alvin Langdon Coburn), Rochester, Nueva York
(1967:0144:0293)
© George Eastman House, International Museum
of Photography and Film
14
15
Marius de Zayas (1880–1961), junio de 1914
Impresión posterior al platino-paladio, 23,8 × 17,7
cm
31 Studio, Londres
©George Eastman House/Published and Printed
by 31 Studio.
Vortograph [Vortografía], 1917
Impresión a la gelatina de plata, 27,5 × 20,3 cm
Colección de la George Eastman House (legado
de Alvin Langdon Coburn), Rochester, Nueva York
(1967:0098:0051)
© George Eastman House, International Museum
of Photography and Film

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