Brochure de l`exposition
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Brochure de l`exposition
Présente l’exposition Chutes Gwenaël Bélanger Du 30 octobre au 26 novembre 2003 Le Centre d’artistes Caravansérail a pour mandat principal de soutenir, encourager et promouvoir les artistes de la relève en arts visuels du Bas-Saint-Laurent. Implanté à Rimouski, le Centre abrite sur 4000 pieds carrés une salle d’exposition, deux ateliers de création ainsi qu’un espace de rencontre et un atelier collectif ouverts à l’ensemble de la communauté. Lieu de recherche, de production et de diffusion en art actuel, Caravansérail offre aux artistes en début de carrière un espace et des moyens pour créer, produire et diffuser leur travail en région. L’artiste remercie le Conseil des Arts et des Lettres du Québec pour son soutien financier à la réalisation de ce projet d’exposition. Caravansérail remercie le Fonds Jeunesse Québec pour son soutien à l’édition de cette brochure. Marianne Coineau Directrice du Centre Caravansérail Chutes Gwenaël Bélanger Pour la dernière exposition de la programmation 2003, le Centre d’artistes Caravansérail est heureux de présenter le travail de Gwenaël Bélanger. Avec son projet d’exposition Chutes, l’artiste nous propose des séries photographiques donnant à voir des images d’objets en chute libre captées à quelques millimètres du sol, juste avant le choc inévitable. Naviguant entre le tragique et le ludique, ce projet d’exposition nous fait découvrir une vision paradoxale de ces objets qui, une fois figés dans le temps, semblent être en lévitation. En portant un regard totalement inhabituel sur un geste qui peut sembler banal, la chute d’un objet, l’artiste provoque une tension laissant au spectateur la liberté d’imaginer la destinée de ceux-ci. Steve Leroux Coordonnateur artistique Chutes (miroir), 2003 Impression Lambda 132 cm x 274 cm Chutes (objets) , 2003 Impression Lambda 132 cm x 274 cm Gwenaël BÉLANGER Chutes Après des études en arts plastiques au cégep de Rimouski, Gwenaël Bélanger a complété un baccalauréat en arts visuels à l’Université du Québec à Montréal. Boursier du Conseil des Arts du Canada et du Conseil des Arts et Lettre du Québec, son travail a été présenté en solo au Centre des arts actuels Skol et à la galerie Engramme de Québec. Il a également participé à des expositions de groupe, notamment, à la maison de la culture Frontenac, au Musée régional de Rimouski ainsi qu’à la Galerie Verticale à Laval. Sa participation à la Triennale L’Art qui fait boum lui a valu le prix du public. Il exposera en solo à la Galerie Graff à Montréal en avril 2004. Avec une production influencée par une approche conceptuelle de l’estampe, son travail s’inscrit dans une démarche où il explore, par différentes stratégies, la simplicité inhérente des choses. Gwenaël nous présente, par le biais de la photographie cette fois-ci, un projet dont l’intention de départ est de capter en images des objets et des matières diverses en chute libre, juste avant l’impact. Les photographies ainsi obtenues sont captivantes. Semblant léviter, ces différents objets s’animent au gré des séries élaborées par l’artiste. Les images de Gwénaël ne sont pas sans rappeler les études sur le mouvement effectuées par le photographe Edward Muybridge à la fin du XIX e siècle. On y retrouve cette même découpe de poses successives, cherchant à analyser le détail des gestes de la vie courante. Par le biais de séquences rapprochées, il obtient avec précision les images de ce qu’on ne peut percevoir à l’œil nu. En décidant de ne pas montrer la finalité de ces objets, l’artiste créé une tension, provoquant chez le spectateur une tendance involontaire à anticiper et à prolonger l’action mentalement. Tout en s’inscrivant comme un témoin fidèle de la réalité, ces images fascinantes ont la particularité d’évoquer des artifices empreints d’étrangeté. D’une série à l’autre, Gwenaël Bélanger nous propose différentes façons d’appréhender ses Chutes . La série (objets) est principalement concentrée sur la captation de l’objet dans l’espace, dissociant l’action de toute référence à un lieu. Tout en gardant comme prémisse l’objet en chute libre, les séries Chutes (miroir) et Chutes (petits-miroirs) nous font découvrir l’envers du décor. Telle une image dans l’image, le miroir laisse entrevoir le lieu où prend place l’action. Devenu écran, il amêne le spectateur à découvrir des indices avant que le choc inéluctable n’advienne. En transposant l’atelier en laboratoire, ses recherches nous dévoilent une dimension documentaire qui semble se développer dans ses séries les plus récentes. L’artiste nous révèle l’espace et les personnes ayant pris part aux dispositifs. Complices de l’expérience, ils sonts aussi témoins du résultat qui demeure, pour le spectateur, une part de l’œuvre à imaginer. Steve Leroux Chutes (petits miroirs) , 2003 Impression à jet d’encre 132 cm x 274 cm L'artiste tient à remercier: Stephane Beaudet Alexis Bellavance Jean-François Gauthier Clément Claveau Marie-josée Claveau