Entacapone
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Notes sur les technologies de la santé en émergence numéro 12 décembre 2000 Entacapone : Utilisation d'appoint chez les patients atteints de la maladie de Parkinson au stade avancé Sommaire · · · · Les données probantes courantes indiquent que l'entacapone améliore considérablement, sur le plan clinique, les fonctions chez les patients atteints de la maladie de Parkinson (MP) qui présentent des symptômes de fluctuations de la motricité. On ne dispose pas pour le moment de données sur l'efficacité à long terme portant sur un suivi de plus de six mois. L'entacapone a en général été bien tolérée au cours des études cliniques. La plupart des effets indésirables sont bénins et n'obligent pas à interrompre le traitement. L'effet de l'entacapone sur l'évolution de la maladie n'est pas clair. Il n'y a pas de données probantes qui incitent à envisager une thérapie d'appoint à l'entacapone au début de la thérapie à la lévodopa1. Il convient d'étudier plus à fond la capacité de l'entacapone de retarder l'apparition des fluctuations de la motricité chez les patients atteints de MP qui ne connaissent pas pour le moment ces fluctuations. La technologie L'entacapone est fabriquée par Orion Corporation, Orion Pharma (Espoo, Finlande) et commercialisée en Amérique du Nord, sous l'appellation commerciale ComtanMD, par Novartis Pharmaceuticals Corporation (East Hanover, N.J. 07936, É.-U.). Les symptômes cliniques de la maladie de Parkinson sont causés par la mort de cellules productrices de dopamine dans le mésencéphale. On ne connaît pas la cause de cette mort cellulaire qui entraîne une réduction de la production de dopamine et un déficit. La dopamine sert à transmettre les impulsions nerveuses. Métabolisée en dopamine, la lévodopa constitue le principal traitement contre les symptômes parkinsoniens. La lévodopa est métabolisée principalement par des enzymes : par la dopadécarboxylase (DDC) en dopamine et par la catéchol-O-méthyltransférase (COMT) en 3-0méthyldopa (3-OMD)2. L'entacapone fait partie de la catégorie des nitrocatéchols, inhibiteurs sélectifs et réversibles de la COMT. L'entacapone, qu'il faut prendre avec la lévodopa et un inhibiteur de la DDC, inhibe la COMT dans les tissus périphériques, ce qui augmente la biodisponibilité de la lévodopa sans accroître la concentration de pointe ou l'absorption de la lévodopa3. On pense en théorie que les niveaux accrus et plus soutenus de lévodopa ainsi produits entraînent une stimulation dopaminergique plus uniforme et réduisent par conséquent les complications de la motricité associées à des concentrations de pointe de lévodopa. Prise seule, l'entacapone n'a aucun effet sur les symptômes parkinsoniens4. Stade de la réglementation Le ComtanMD a obtenu sa licence de l'Union européenne en septembre 19981 et l'utilisation en a été approuvée aux États-Unis (FDA) le 19 octobre 1999. Il doit servir, avec la lévodopa et un inhibiteur de la DDC, au traitement de patients atteints de la maladie de Parkinson idiopathique qui ont des fluctuations de la motricité. En octobre 2000, l'utilisation de l'entacapone n'avait pas été approuvée au Canada. L’Office canadien de coordination de l’évaluation des technologies de la santé est un organisme sans but lucratif financé par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Groupe cible La maladie de Parkinson (MP) est un trouble neurodégénératif chronique caractérisé sur le plan clinique par l'apparition de la bradykinésie (lenteur des mouvements), de la rigidité et des tremblements de repos5. Le diagnostic repose habituellement sur la présence de deux de ces symptômes. Les symptômes cliniques ne deviennent apparents que lorsque de 70 % à 80 % des neurones dopaminergiques sont morts5. La MP représente quelque 2,6 % du total des diagnostics neurologiques6. On estime que l'incidence annuelle s'établit à environ 20,5/100 000, tandis que sa prévalence est d'environ 300/100 0007. La prévalence augmente avec l'âge (les patients de moins de 45 ans atteints de la maladie de Parkinson sont rares, tandis que 2 % des personnes qui ont plus de 85 ans en sont atteintes)8. La maladie se manifeste en moyenne à l'âge de 52 ans au Canada9. Au cours des derniers stades de l'évolution de la MP, beaucoup de patients ont une incapacité accrue attribuable aux fluctuations de la motricité liées à la lévodopa8,10-12. Ces incapacités comprennent les dyskinésies (mouvements involontaires), l'effet dit " de fin de dose " ou " d'épuisement " et l'effet dit de " mobilité-immobilité " (" on-off "). Il y a épuisement lorsque l'effet thérapeutique commence à diminuer avant la dose suivante11. On entend par effet de " mobilité-immobilité " le changement soudain et habituellement imprévisible entre les états de mobilité et d'immobilité, changement qui n'a aucun lien avec le moment d'administration de la médication13 ou les concentrations plasmatiques de lévodopa. Traitements actuels Le traitement de la MP vise actuellement à contrôler les symptômes plutôt qu'à prévenir une dégénérescence plus marquée des neurones. On utilise divers médicaments, seuls ou conjugués, pour traiter la maladie de Parkinson. Ces médicaments comprennent les agents dopaminergiques (agonistes de la dopamine, amantadine), la lévodopa combinée à un inhibiteur de la DDC, la sélégiline, inhibiteur de la monoamine oxydase de type B, ainsi que les agents anticholinergiques14. Lorsqu'on traite des patients atteints de MP en phase avancée, on cherche à établir un équilibre entre l'augmentation de la période de " mobilité " (pendant laquelle les symptômes s'améliorent) tout en évitant les dyskinésies. La maladie à un stade plus avancé est toujours traitée à la lévodopa conjuguée à un inhibiteur de la DDC à action périphérique comme le bensérazide ou le carbidopa10,11,15,16. Cette combinaison fait passer de 1 % environ à 5 %-10 % le pourcentage de la dose orale de lévodopa qui parvient au cerveau1,17,18. L'efficacité du traitement à la lévodopa diminue avec le temps. Des complications liées aux fluctuations de la motricité font leur apparition chez quelque 75 % des patients après environ six ans de traitement10. On associe des fluctuations liées à l'épuisement avec de faibles taux plasmatiques de lévodopa, tandis qu'on établit habituellement un lien entre les dyskinésies et des concentrations plasmatiques plus élevées19. À cause de leur nature subite et imprévisible, les effets dits de " mobilité-immobilité " sont peutêtre plus ennuyants et plus difficiles. Afin de réduire les fluctuations de la réponse à la lévodopa, les traitements possibles actuellement disponibles comprennent le rajustement de la dose de lévodopa, l'utilisation de lévodopa à libération contrôlée, l'utilisation simultanée d'agonistes de la dopamine et, lorsqu'ils sont disponibles, l'utilisation simultanée d'inhibiteurs de la COMT11. Les thérapies combinées avec d'autres antiparkinsoniens (sélégiline, amantadine et agents anticholinergiques) sont beaucoup moins efficaces que les stratégies décrites ci-dessus11. Il existe des solutions chirurgicales dans le cas des fluctuations invalidantes de la motricité qui ne répondent pas au traitement médical. Les rajustements de la dose de lévodopa ou l'utilisation de lévodopa à libération contrôlée ne suffisent habituellement pas pour soulager les fluctuations ennuyantes de la " mobilité immobilité"11, ce qui oblige à ajouter un autre agent. L'obligation de soumettre la dose à un titrage visant à déterminer les agonistes de la dopamine peut entraîner certains avantages liés à l'utilisation de l'entacapone lorsqu'on envisage un traitement additif20. Les agonistes de la dopamine atténuent l'épuisement en fin de dose, mais on pense qu'ils sont moins efficaces lorsqu'il s'agit d'éliminer les fluctuations de la " mobilité-immobilité " et qu'ils peuvent causer des troubles psychotiques21. L’Office canadien de coordination de l’évaluation des technologies de la santé est un organisme sans but lucratif financé par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Posologie et coût potentiel La dose recommandée d'entacapone est d'un comprimé de 200 mg pris par voie orale, sans égard aux repas, avec chaque dose de lévodopa/DDC22. On peut administrer l'entacapone avec des préparations standard ou à libération prolongée de lévodopa/inhibiteur de la DDC. Aux États-Unis, le prix de gros du ComtanMD est de 1,68 $/comprimé de 200 mg23. Le nombre de comprimés pris par jour dépend du nombre de comprimés de lévodopa pris en même temps (combinés avec un inhibiteur de la DDC). La dose maximale est de 8x200 mg par jour22. La fréquence moyenne de la dose au cours d'une étude s'est établie à 5,8 fois par jour24, ce qui représente 9,75 $ US par jour ou environ 14,50 $ C par jour : c'est environ 1,5 fois plus cher que l'agoniste de la dopamine le plus coûteux (pergolide)25. Les versions génériques de la lévodopa (250 mg) / carbidopa (25 mg) (APO-levocarb) coûtent environ 0,38 $ le comprimé25. Cette combinaison, y compris le ComtanMD, coûterait quelque 16,70 $ par jour. L'utilisation de SinemetMD ou de SinemetMD CR à la place de formulations génériques double le coût de la lévodopa/carbidopa25. La réduction de la dose de lévodopa permettra de réaliser de modestes économies. Une fonction motrice améliorée et constante devrait améliorer la qualité de vie d'une personne atteinte de MP et pourrait entraîner des économies au chapitre de l'utilisation d'autres ressources. Taux prévu d’utilisation On a diagnostiqué actuellement une MP chez à peu près un Canadien sur 100 âgé de plus de 60 ans. La maladie est incurable. Comme beaucoup de patients atteints de MP vivent plus de 80 ans26, le nombre de patients qui connaîtront des fluctuations invalidantes de la motricité devrait augmenter. L'entacapone fournira un moyen supplémentaire de gérer les fluctuations de la motricité au stade avancé associées à un traitement à la lévodopa. Ce moyen supplémentaire sera le plus avantageux chez les patients dont les thérapies actuelles ne permettent pas un contrôle optimal des symptômes. Un groupe de concertation sur la MP a étudié l'utilisation de l'entacapone depuis son approbation au Royaume-Uni en septembre 1998 jusqu'en mars 1999 et a déterminé qu'environ 20 000 patients par année l'utilisent dans le monde1. Le Tolcapone (TasmarMC), premier inhibiteur de la COMT vendu dans de nombreux pays (approuvé au Canada en octobre 1997)27, a été retiré du marché en Europe et au Canada (novembre 1998) à la suite de notifications portant sur plusieurs décès découlant d'une hépatite fulminante fatale2,28. Même si l'on n'a diffusé aucun avis de cette nature au sujet de l'entacapone, l'inquiétude pourrait limiter l'acceptation de la thérapie avec tout inhibiteur de la COMT. Activités dans le domaine On conçoit de nouveaux médicaments qui doivent agir à l'intérieur des neurones, tandis que d'autres visent à ralentir la mort des neurones. Les travaux portant sur des interventions non pharmaceutiques comprennent des recherches sur des facteurs de croissance neurotrophiques comme moyens de neuroprotection, le transfert génique29 et la prise en charge chirurgicale. Trois techniques chirurgicales qu'on a utilisées chez un nombre limité de patients sont l'ablation chirurgicale (pallidotomie ou thalmotomie), la stimulation cérébrale profonde et la transplantation de cellules5. Faite de cellules cultivées d'épithélium de pigments de rétine humaine productrices de dopamine et destinées à être implantées dans le cerveau de patients atteints de MP, la SphéramineMD (Titan) fait actuellement l'objet d'études de la phase I/II30. Des études animales portant sur la SphéramineMD ont donné des résultats prometteurs31. Évaluation des données Cinq études contrôlées randomisées de la phase III au cours desquelles on a évalué l'entacapone ont été publiées intégralement19,24,32-34, tandis que deux études de la phase III sont disponibles sous forme abrégée35,36. Toutes ces études ont signalé comme résultat une durée de l'effet ou de la période moyenne de " mobilité ", souvent mesurée au moyen de journaux personnels. Ces études ont aussi produit plusieurs résultats secondaires, y compris l'impact sur l'échelle unifiée d'évaluation de la maladie de Parkinson (EUEMP : outil d'évaluation qui permet de suivre l'évolution longitudinale de la maladie de Parkinson), une évaluation globale et des effets indésirables. Les deux études publiées qui avaient le plus d'envergure19,24 et les abrégés se ressemblaient par L’Office canadien de coordination de l’évaluation des technologies de la santé est un organisme sans but lucratif financé par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. leur conception. On a évalué l'entacapone pendant six mois. Les autres études étaient d'une envergure et d'une durée plus limitées. Au cours d'une étude32, on a comparé l'entacapone conjuguée à la lévodopa standard (SinemetMC), d'une part, à l'entacapone conjuguée à la lévodopa à libération contrôlée (SinemetMCCR), de l'autre. L'entacapone a été administrée sous forme de dose de 200 mg avec chaque dose de lévodopa. Toutes les études ont produit régulièrement les résultats suivants : · · · Une amélioration significative sur le plan statistique de la durée de la période de " mobilité ". La période de " mobilité " de référence signalée à la suite d'une étude24 s'est établie à 9,2 heures en moyenne. La durée de l'amélioration a varié de 0,5 heure32 à 2,1 heures de plus33. L'étude au cours de laquelle on a comparé l'entacapone conjuguée à la lévodopa standard ou à libération contrôlée a révélé une plus grande amélioration grâce au régime de lévodopa à libération contrôlée (0,5 h c. 0,8 h)32. Les patients qui avaient une période de " mobilité " de référence moins élevée en bénéficiaient davantage19. Une amélioration fondée sur l'échelle d'évaluation EUEMP. On a signalé l'amélioration surtout dans le cas des sous-échelles II (activités de la vie quotidienne) et III (fonction motrice), mais on l'a constatée aussi au niveau des résultats globaux. Là encore, le régime à la lévodopa à libération contrôlée a produit une amélioration plus importante que la préparation standard32. Une baisse requise de la dose de lévodopa, variant de 12 %19 à 50 %24. Il a fallu réduire la dose de lévodopa à cause de l'augmentation des effets dopaminergiques qui font augmenter les dyskinésies (effets indésirables signalés régulièrement et attribués à la lévodopa)24. Effets indésirables On a constaté plus souvent une aggravation des dyskinésies (à la fois durée et amplitude), des nausées, une diarrhée et la décoloration de l'urine chez les patients traités à l'entacapone24,35,37-39. Même si les patients traités à l'entacapone ont été aux prises plus souvent avec des nausées et de la diarrhée, peu de patients se sont retirés des études pour ces raisons (2 %-5 %)24,37. Les patients prenant de l'entacapone se sont aussi plaints de dyspnée (8 %), d'ataxie (7 %), de perte de mémoire, de vomissements et de somnolence (4 %) beaucoup plus souvent que ceux qui prenaient un placebo (p = 0,03)19. L'augmentation des dyskinésies n'est pas étonnante, car il s'agit d'un état secondaire de la thérapie à la lévodopa. Les dyskinésies ont eu tendance à se manifester au début du traitement et on les a traitées habituellement en réduisant la dose de lévodopa24. Questions d’implantation Les études mentionnées ci-dessus ont démontré que l'entacapone améliore la réaction thérapeutique à la lévodopa en prolongeant la période de " mobilité ". Il y a encore toutefois un certain nombre de préoccupations et de questions à régler. Dans quelle mesure les médicaments administrés au cours des études l'étaient-ils vraiment à l'insu des patients? La subjectivité (journaux personnels) de l'évaluation du résultat principal (période de " mobilité ") et le fait que presque 37 % des patients qui ont participé à une étude ont noté une décoloration de leur urine19 peuvent avoir entraîné des effets exagérés. Il faut donner le crédit aux chercheurs qui ont évalué si les patients savaient quel médicament (entacapone ou placebo) ils prenaient. Même si un pourcentage élevé de patients ont deviné correctement le traitement qu'ils recevaient, la majorité ont affirmé qu'ils s'étaient fondés sur des améliorations des symptômes, ou l'absence d'amélioration. On ne sait pas si les chercheurs ont perdu leur insu, ce qui pourrait avoir biaisé leur évaluation globale. Pendant combien de temps le patient bénéficiera-til du médicament? Les données actuellement disponibles sur l'efficacité portent sur une période de suivi de six mois seulement. Même si l'on n'a signalé aucun cas d'insuffisance hépatique avec l'entacapone, on n'en avait signalé aucun au cours des études cliniques portant sur le tolcapone non plus (voir " Taux prévu d'utilisation "). · · · Ce résumé a été préparé par Mme Laura McAuley, de l'OCCETS, et a été critiqué par des pairs. Le contenu de cette première évaluation est à jour au mois de décembre, mais on prévoit toutefois de nouveaux renseignements. Ce résumé a été préparé par Mme Lynda McGahan; CCOHTA. Des exemplaires additionnels peuvent être obtenus par adresse électronique auprès de l’OCCETS: [email protected] ou à partir de notre site Web : www.ccohta.ca ISSN 1488-6324 Numéro de la convention de poste-publications 1633228 L’Office canadien de coordination de l’évaluation des technologies de la santé est un organisme sans but lucratif financé par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Références 1. Brooks DJ, Forsyth D, Playfer JR, Williams AC. The role of entacapone in the management of Parkinson's disease. Hosp Med 2000;61(4):267-71. 2. Rivest J, Barclay CL, Suchowersky O. COMT inhibitors in Parkinson's disease. Can J Neurol Sci 1999;26 Suppl 2:S34-S38. 3. Holm KJ, Spencer CM. Entacapone. A review of its use in Parkinson's disease. Drugs 1999;58(1):159-77. 4. Ahlskog JE. Treatment of motor complications in advancing Parkinson's disease: which drugs and when? Formulary 2000;35:654-68. 5. Schapira AH. Science, medicine, and the future: Parkinson's disease. 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