UBCAccountable
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Le français suit ACQL Panel Proposal: #UBCAccountable: Feminist Past, Present, and Futures in CanLit In November 2016, the website ubcaccountable.com published an open letter in support of “Steven Galloway’s Right to Due Process.” The letter referenced the firing of the UBC creative writing professor in response to allegations of misconduct towards students. According to the open letter, these “allegations’[sic] were unsubstantiated and unexamined and Professor Galloway himself was not provided with any details as to the allegations or the complaints.” In response, the letter called for “due process and fair treatment” via an “independent investigation.” Penned by Joseph Boyden and signed by what Maclean’s writer Brian Bethune called “a glittering array of prominent writers, among them five Giller prize winners,” the letter quickly made the media rounds, sparking counter-letters by CanLit scholars, sexual assault support workers, and union representatives, as well as extensive debates about rape culture on university campuses and within the Canadian literary community. For many scholars, writers, and activists, the open letter represented the insidious forms of rape culture that discourage women from coming forward by requiring of them an unreasonable burden of proof under the guise of transparency. At the same time, it was a reminder of mainstream perceptions of CanLit, which has come to be associated with progressiveness and social justice. In The Walrus, for example, Simon Lewsen noted that this “CanLit Firestorm” upsets decades of peaceful coexistence: “From the ‘70s until about two weeks ago, CanLit seemed to operate under a broadly progressive consensus.” This claim, for those of us who study CanLit as a field, demands complication. This panel calls for scholars of Canadian literature to respond to #UBCAccountable through a feminist lens, inviting considerations of this incident, its coverage, its rooting in a history of misogyny, and its long-term implications for the study of Canadian literature. Papers may address, but are not limited to: • • • • • • • • Rape culture on campuses, in Canadian literature, or both The continuity between UBCAccountable and the history of Canadian literature Canadian literary celebrity and its impact on national conversations CanLit as a hegemonic construct Social media and its impact on the CanLit community Intergenerational divisions within Canadian literature – both authors and scholars The long history of CanLit’s intersection with and reliance upon Canadian universities The politics of pedagogy, or what we’re going to teach in our classroom now Proposals should be no more than 300 words, and should be accompanied by a short biography and a 50 word abstract (in Word or RTF). They are due on or before 15 February 2017, and should be sent to: [email protected]. Those who propose papers must be members of the ACQL by 1 March 2017. Proposition de table ronde de l’ALCQ : #UBCAccountable : passé, présent et avenir féministes CanLit En novembre 2016, le site Web ubcaccountable.com a publié une lettre ouverte appuyant « le droit de Steven Galloway à un procès équitable ». La lettre faisait référence au congédiement du professeur d’écriture créative de l’UBC en réponse aux allégations d’inconduite envers les étudiants. Selon la lettre ouverte, ces « allégations étaient sans fondement et n’ont pas été examinées, et le professeur Galloway lui-même n’a reçu aucun détail sur les allégations ou les plaintes. » En réponse, la lettre a appelé à « une procédure régulière et à un procès équitable » par une « enquête indépendante ». Rédigée par Joseph Boyden et signée par « un éventail impressionnant d’écrivains éminents , dont cinq lauréats du Prix Giller », selon Brian Bethune de Maclean’s, la lettre a rapidement fait le tour des médias, provoquant des lettres contre la requête, provenant de chercheurs de CanLit, de travailleurs de soutien aux victimes de l’agression sexuelle et de représentants syndicaux, ainsi que des débats approfondis sur la culture du viol sur les campus universitaires et dans la communauté littéraire canadienne. Pour de nombreux chercheurs, écrivains et activistes, la lettre ouverte représentait les formes insidieuses de la culture du viol qui découragent les femmes de se manifester en leur imposant un fardeau déraisonnable de preuve sous couvert de transparence. En même temps, il s’agissait d’un rappel des perceptions traditionnelles de CanLit, qui a été associée à la progressivité et à la justice sociale. Dans The Walrus, par exemple, Simon Lewsen a noté que cette « tempête de feu de CanLit » bouleverse des décennies de coexistence pacifique : « Depuis les années 70 jusqu’à il y a environ deux semaines, CanLit semblait opérer sous un consensus largement progressif. » Cette prétention, pour nous qui étudions CanLit comme domaine d’étude, demande des complications. Cette table ronde demande aux chercheurs en littérature canadienne de répondre à la question de #UBCAccountable avec une approche féministe, en invitant à considérer cet incident, sa couverture, son enracinement dans une histoire de misogynie et ses implications à long terme pour l’étude de la littérature canadienne. Les propositions peuvent examiner entre autres : • • • • • La culture du viol sur les campus, dans la littérature canadienne ou les deux La continuité entre UBCAccountable et l’histoire de la littérature canadienne La célébrité littéraire canadienne et son impact sur les conversations nationales CanLit comme construction hégémonique Les médias sociaux et leurs impacts sur la communauté CanLit • • • Divisions intergénérationnelles au sein de la littérature canadienne – chez les auteurs et les chercheurs La longue histoire de l’intersection de CanLit avec les universités canadiennes La politique pédagogique, ou ce que nous allons enseigner dans notre salle de classe maintenant Les propositions ne doivent pas dépasser 300 mots et doivent être accompagnées d’une courte biographie et d’un résumé de 50 mots (en Word ou RTF (Rich Text Format)). Elles doivent parvenir au plus tard le 15 février 2017 à : [email protected]. Ceux qui proposent des communications doivent être membres de l’ALCQ au 1er mars 2017.