Seine-Saint-Denis magazine

Transcription

Seine-Saint-Denis magazine
N°46 @ NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2015
COP 21 pour le climat :
tous égaux responsables !
18
26
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L’avenir
L’
i ? On s’y emploie !
Plongez d
Pl
dans le grand bain
Le tour
L
t
du
d monde en L.E.J
144 emplois d’avenir ont été créés avec le
Conseil départemental de Seine-Saint-Denis.
La piscine Rosa-Parks construite avec le collège
Louise-Michel est ouverte à toutes et à tous !
Le groupe star de l’été nous fait partager
ses spots préférés en Seine-Saint-Denis.
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Mimie Mathy à Pantin C’est au Centre national de la danse que le dernier
épisode de Joséphine Ange Gardien a été tourné. Un lieu apprécié
de nombreuses séries télé, clips musicaux et publicités.
No
da
la S
Semaine bleue Quand des seniors et des bébés se
rencontrent, émotion, gourmandises et rires sont au rendezvous. Les enfants de la Maison des assistantes maternelles
Les étoiles filantes ont été accueillis à bras ouverts par les
résidents du foyer Le Clos Lamotte au Pré-Saint-Gervais.
Lancées Pour leur première à Bobigny cette saison, les Louves ont
perdu à la dernière minute 18-23 contre Blagnac. Mais elles se sont
bien rattrapées à Rennes (31-12) la semaine d’après.
Inn
no
mé
Et maintenant ? Il y a dix ans, le décès tragique de Zyed Benna et Bouna Traoré entraînait des semaines de révolte.
Le 26 octobre à la Dynamo de Banlieues Bleues à Pantin, le rappeur Kery James a clos une soirée d’hommage et d’échanges
sur l’avenir en Seine-Saint-Denis, organisée par le Département.
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r
Nos sportifs à l’honneur Le 26 septembre au Stade de France, le Département a célébré les 180 sportifs ayant remporté une médaille
dans une compétition nationale ou internationale. C’était aussi l’occasion de lancer un premier message de mobilisation de
la Seine-Saint-Denis en faveur de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.
Innovation Screen4All est un forum de partage et de découverte des
nouveaux usages dans le domaine du cinéma, de la télé et des nouveaux
médias. À Saint-Denis le 12 octobre avec le soutien du Département.
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Aulnay-sous-Bois Olivier Babinet était en résidence
In Situ au collège Claude-Debussy à Aulnay-sous-Bois
en 2012-2013. Cet été, il est revenu y tourner Swagger,
son prochain film.
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Sommaire
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35
Rendezvous
SOUS LE SIGNE D’ALICE
Le Salon du livre et de la
presse jeunesse se tiendra du
2 au 7 décembre à Montreuil
LEJ EN SEINE-SAINT-DENIS
Les bons spots du groupe
qui fait le buzz
26
À LA NAGE
La piscine Rosa-Parks a ouvert
ses portes au collège Louise-Michel :
à découvrir top chrono
18
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Service
public
Elle est belle à en perdre la tête et
vient de prendre un vrai coup de frais
EMPLOIS D’AVENIR
Florian et Madiba font partie
des 75 emplois d’avenir en contrat
au Conseil départemental
30
MARIE-JOSÉ MALIS
Une passionnée
à la tête du théâtre
de La Commune
d’Aubervilliers
Partagez
Mémoire
LA BASILIQUE DE SAINT-DENIS
Ils et
elles
font la
SeineSaintDenis
#SSD93
Le magazine d’information du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis \ N°46 \ novembre-décembre 2015 \ CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LA SEINESAINT-DENIS 93006 BOBIGNY CEDEX \ Tél.: 01 43 93 94 67 // [email protected] // Directeur de la rédaction : Olivier Cessot \ Rédactrice en chef : Sabine Cassou
- 01 43 93 94 60 - [email protected] \ Rédaction : Isabelle Lopez - 01 43 93 94 19 - [email protected] \ Georges Makowski - 01 43 93 94 69 - [email protected]
- Christophe Lehousse - 01 43 93 94 37 - [email protected] \ Ont collaboré à ce numéro : C. Bardavid, N. Dubessay, S. Coye \ Photothèque : Valérie Melle 01 43 93 94 54, Betty Sotot 01 43 93 77 83 \ Secrétariat : Sylvie Dorr - 01 43 93 94 67 \ Photos de couverture : B. Lévy, J.L. Luyssen, N. Moulard \ Direction artistique
et maquette : JBA \ d’après la maquette originale de La Commune \ Secrétariat de rédaction : JBA \ Abonnements [email protected] \ Crédits photo F. Bajande :
p. 14, 28 \ Cie pour ainsi dire : p. 6 \ G. Frau : p. 9 \ E. Garault : p. 25, 27 \ B. Gouédard : p. 24 \ S. Hitau : p. 2, 9, 34 \ M. Lathuillière : p. 23 \ P. Lecomte : p. 39 \
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Sommaire
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À la une
Pour le climat,
ici et maintenant
Les grands de ce monde
ont rendez-vous en
Seine-Saint-Denis
pour la 21e conférence
internationale sur le
climat. A l’occasion
de cette COP21 qui se
tiendra au Bourget,
nous sommes partis à la
recherche des solutions
locales qui pourraient
bien essaimer au niveau
mondial.
Stéphane Troussel
président du Conseil départemental
de la Seine-Saint-Denis
«
La transition écologique, c’est d’abord
et avant tout des solutions aux problèmes quotidiens
rencontrés dans les banlieues.» (Lire page 15)
B. Lévy : p. 2, 3, 5, 7, 16, 22 \ J.L. Luyssen : p. 7 \ M. Mazzanti : p. 10 \ H. Marty : p. 10 \ N. Moulard : p. 2, 34 \ Photofola : p. 8 \ D. Ramaen : p. 6 \ F. Rondot : p. 3, 21 \ D. Ruhl : p. 3, 22, 23 \
Salon du cheval : p. 11 \ N. Simoneau : p. 8 \ M. Toussaint/TF1 : p. 2 \ Impression Public Imprim \ Distribution : Champar, Isa + \ Tirage : 672 000 exemplaires \
N° ISSN : 1969-9727 \ Directeur de la publication : Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis \ www.seine-saint-denis.fr \ Imprimé sur du
papier sans chlore. \ Pour toutes réclamations concernant la diffusion du magazine, écrivez à : [email protected] si vous habitez à : Aubervilliers, La Courneuve,
L’Ile Saint-Denis, Pierremtte, Saint-Denis, Stains, Villetaneuse, Saint-Ouen, Bagnolet, Bobigny, Drancy, Montreuil, Les Lilas, Le Pré Saint-Gervais, Pantin, Romainville, Le
Bourget, Dugny, Epinay-sur-Seine. [email protected] si vous habitez à :Aulnay-sous-Bois, Bondy, Clichy-sous-Bois, Coubron, Gagny, Gournay-sur-Marne, Le
Blanc-Mesnil, Le Raincy, Les Pavillons-sous-Bois, Livry-Gargan, Montfermeil, Neuilly-Plaisance, Neuilly-sur-Marne, Noisy-le-Grand, Noisy-le-Sec, Rosny-sous-Bois, Sevran,
Tremblay-en-France, Vaujours, Villemomble, Villepinte.
Imprimé
sur papier
recyclé
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Samedi 5 décembre
SAINT-DENIS
Des châteaux
en Espagne
C’est une histoire de
rencontres. Entre un
homme et un enfant. Entre
deux groupes de jeunes.
Entre les langues française
et espagnole, entre la voix
et le geste. Parce que la
danse et la musique
traduisent bien mieux que
les surtitres, Des châteaux
en Espagne laisse le
namenco lier librement les
langues française et
espagnole. La rencontre,
c’est une chance à saisir,
et parfois juste une main
à prendre.
De Philippe Dorin, mise
en scène et scénographie
Sylviane Fortuny
Spectacle en français
et espagnol
Dès 8 ans
Renseignements
et réservations
theatregerardphilipe.com
Du 4 au 20 décembre Cirque Fratellini
Wasteland
Cirque de Noël 2015
Du 24 au 28 novembre
et du 15 au 19 décembre
AUBERVILLIERS
Grand théâtre
pour petits
Hip-hop et arts du cirque à l’Académie Fratellini
SAINT-DENIS. Cocktail explosif hip-hop
cirque au menu du grand rendez-vous de
Noël de l’Académie Fratellini! C’est Mourad
Merzouki, figure emblématique du mouvement hip-hop, chorégraphe, danseur, créateur
de la compagnie Käfig et actuel directeur du
Centre Chorégraphique National de Créteil
qui signe le spectacle. Il reprend Terrain
Vague qu’il a créé en 2006, mais en plus de
quatre danseurs il y intègre huit apprentis
de l’Académie Fratellini (CFA des arts du
cirque). Un spectacle complètement dans l’air
du temps, avec le rythme aux commandes pour
diriger les virtuoses du hip-hop, les acrobates,
les duos de mains à mains ou les derviches de
la roue Cyr. Mourad Merzouki boucle là une
étape de sa vie artistique, lui qui a fait ses
débuts à 7 ans, à l’école de cirque de SaintPriest, dans la banlieue lyonnaise. G. M.
Dès 4 ans
Mise en piste et chorégraphie
de Mourad Merzouki
Renseignements et réservations
academie-fratellini.com
6
Pas besoin d’être grand
pour apprécier une pièce !
Le théâtre de La Commune
propose deux pièces pour
les enfants et ceux qui
les accompagnent. Dans
Le Petit Z, la parole du
philosophe est limpide et
transforme la classe en
espace de pensée et de jeu.
A comme Art, B comme
Bêtise, E comme École,
M comme Moby Dick,
ou encore Z comme Zigzag.
Un abécédaire qui
démontre de façon ludique
que l’on peut faire des
concepts philosophiques
avec de la peinture, de
la musique, et même
des vidéos sportives !
Dans Bricolez ! Quelques
trucs et astuces à l’usage
des personnes seules et
malhabiles désireuses de
rénover leur intérieur,
Mr et Mme Patin volent au
secours des plus malhabiles
avec démonstrations de
bricolage mémorables !
Par la compagnie
Les Encombrants.
Le Petit Z
du 24 au 28 novembre
Bricolez !
du 15 au 19 décembre
Renseignements
et réservations
lacommune-aubervilliers.fr/
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Rendez-vous
Du 2 au 7 décembre Salon du livre et de la
presse jeunesse en Seine-Saint-Denis
Sur les pas
d’Alice
Du 30 novembre au 11 décembre
LE BOURGET
La Seine-Saint-Denis
à la COP21
SEINE-SAINT-DENIS
MONTREUIL Vite, dépêchez-vous, vous êtes en
retard! Remettez votre montre dans votre gousset et
partez comme le lapin et Alice pour le royaume où la
réalité se mêle à la fiction. L’œuvre de Lewis Carroll est
cette année le thème du Salon du livre et de la presse
jeunesse en Seine-Saint-Denis. Nouveauté: quatre
scènes thématiques pour montrer l’étendue et la diversité de la littérature jeunesse. Le sourire du chat du
Cheshire flotte au-dessus de la scène littéraire: lectures,
rencontres d’auteurs, battle de critiques littéraires…
Le Chapelier fou vous attend pour prendre le thé sur
la scène graphique. Le jeune public y découvrira le jeu
entre narration et dessin grâce à des lectures dessinées,
défis graphiques, concerts de BD… Soufflant la fumée de
son narguilé, la chenille vous parle sur la scène vocale.
Le livre audio se renouvelle aujourd’hui grâce aux nouvelles technologies, lectures musicales et dessinées au
programme. Gare à votre tête, la reine de cœur règne
sur la scène multimédia. Royaume de l’hybridation et
des nouvelles formes de création, on y trouve les trois
outils numériques créés par le Salon (biblio-connexion,
Popapp et Juke-Box ados) et tout ce qui est à la frontière
entre séries, jeux vidéo, dessins animés. Et bien sûr,
tous les stands des éditeurs, les héros de BD, de manga,
de romans, les livres pour les tout-petits, les albums….
Le Salon est subventionné par le Conseil départemental
de la Seine-Saint-Denis. G. M.
Bienvenue au royaume de Lewis Carroll... en Seine-Saint-Denis.
Pendant toute la durée
de la Conférence
mondiale sur le climat,
le Département animera
un stand sur le site de
la COP21, à l’espace
Générations climat,
pour valoriser les
actions et projets de
la collectivité
départementale,
d’associations et
d’autres collectivités
locales du territoire.
organisera la conférence
«L’urbanisme agricole,
une nouvelle fabrique
territoriale?».
Le 10 décembre 2015
entre 15h45 et 18h45,
la conférence climat
départementale
présentera
les initiatives du
département et vous
pourrez débattre sur
les sujets de la
transition écologique .
ATELIERS
Entre deux et quatre
ateliers auront lieu
chaque jour: jeux sur
les enjeux du climat,
restauration d’objets
usagés, fabrication
d’objets à partir de
matériaux récupérés,
jeux animés par ou pour
des jeunes, journalistes
en herbe, réalisation
d’une fresque murale
sur la mobilité urbaine,
atelier sur la
biodiversité avec
l’Observatoire de la
biodiversité urbaine,
saynètes de théâtre…
ITINÉRAIRES
DÉCOUVERTE
Trois itinéraires
de découverte seront
proposés au grand
public le samedi 5 et le
dimanche 6 décembre:
sur la transition
énergétique, sur
l’économie circulaire,
et sur la nature en ville
et l’adaptation au
changement climatique.
CONFÉRENCES
Le 3 décembre de 9h45
à 12h45, le Laboratoire
d’urbanisme agricole
Enfin le Département
tiendra un stand dans
la Galerie des solutions,
un salon qui aura lieu
sur le musée de l’Air
et de l’Espace du
2 au 9 décembre, pour
valoriser des PME
vertes de Seine-SaintDenis.
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Du 17 novembre au 24 décembre Festival
Africolor
fait le pont
Samedi 5 décembre
LE BLANC-MESNIL
Luce
Elle est loin la jeune femme
excentrique et exubérante
de la Nouvelle Star 2010…
Mathieu Boogaerts lui écrit
un titre sur son premier
album et le courant passe
si bien que ces deux là
décident de faire de
nouveau équipe pour
la complète écriture cette
fois, du second album de
la jolie rousse. Un projet
pétillant, un peu barré,
rondement bien écrit
et arrangé.
Infos réservations:
Tél. 01 48 69 37 00 Email: public@
deuxpiecescuisine.net
Samedi 12 décembre
MONTREUIL
ÎLE-DE-FRANCE Africolor, c’est bien sûr
une suite de concerts où il est impossible de
rester sans danser. Baba Comandant engage
son ngoni à la croisée du punk et de l’afrobeat. Le légendaire Tout-Puissant Orchestre
Poly-Rythmo de Cotonou, a le savoir-faire,
depuis 46 ans il met le feu au public. La guitare
d’Abdoulaye Traoré accorde les harmonies
mandingue aux accords virtuoses du flamenco
magnifiés par la voix de Sabrina Roméro. Moriarty vous connaissez? Ce groupe qui a sorti
Jimmy, un tube aux accents de l’Ouest américain. Il se tourne cette fois vers l’Ouest africain
et la Réunion pour une soirée entre country
folk US, maloya réunionnais et ngoni ba.
Depuis 27 ans, Africolor c’est également un
pont au-dessus de la Méditerranée. Pour rapprocher les cultures, pour que les personnes
s’écoutent, partagent le plaisir de la musique
et se comprennent. Comme lors de la rencontre débat sur Thomas Sankara, le «Che»
du Burkina. Ou de la journée Ici Kayes… pour
comprendre les raisons qui poussent, malgré
les dangers, les habitants de cette région du
Mali à tenter la traversée. Ou bien lorsque des
musiciens et une danseuse arrivés ou nés en
France font le trajet retour pour confronter leur
vécu européen à leurs racines maliennes. G. M.
En un mot
comme en cent
Pour la centième petite
conférence du Nouveau
Théâtre de Montreuil, le
philosophe Jean-luc
Nancy s’attaque au
nombre cent. Dès qu’on
dit «cent» on pense
«beaucoup». Par
exemple «cent ans»,
«cent euros» ou «cent
fleurs». En tout cas,
après avoir écouté ces
conférences, on se
trouve cent fois plus
intelligent qu’avant.
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et réservations nouveautheatre-montreuil.com
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Programme complet sur
africolor.com
Du 25 novembre
au 15 décembre
SAINT-DENIS
THÉÂTRE GÉRARDPHILIPE
UN FILS DE NOTRE
TEMPS
Un fils de notre temps
est l’histoire d’un
paumé qui s’engage.
Un jeu théâtral mis en
scène par Jean Bellorini
qui fait appel
à la musique, au
«sensible» et à
l’imaginaire de chacun.
Le texte d’Otho von
Horvath écrit en 1938
résonne toujours
aujourd’hui :
«Nous devons être
rentables, la lutte
commerciale est aussi
une guerre, mon cher
monsieur…»
Dimanche 6 décembre
EPINAY-SUR-SEINE
Isabelle Boulay
Pour ce concert, comme
dans son album, la grande
chanteuse québécoise
chante Reggiani sur des
arrangements de Benjamin
Biolay : L’Italien, Ma Ôlle,
Il sufÔrait de presque rien,
Ma solitude et plusieurs
autres restées plus
discrètes, mais toutes
aussi réussies.
Espace Lumière 6 avenue
de Lattre de Tassigny,
Épinay-sur-Seine
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1er décembre Red Star-Metz
Fin d’année
studieuse
pour le Red
SAINT-OUEN. Gros mois de décembre en perspective pour le Red Star! Avant de souffler à la trêve, les
Vert et Blanc ont rendez-vous avec le haut du panier
de la Ligue 2: Metz (1er décembre), la surprise Bourgen-Bresse (11/12) et enfin Dijon (18/12). Sur ces trois
rencontres, les Audoniens n’en disputeront qu’une «à
domicile», contre Metz. Evidemment, l’avantage maison
est tout relatif pour une équipe délocalisée toute cette
saison au stade Pierre-Brisson de Beauvais, le stade
Bauer de Saint-Ouen n’étant pas homologué pour ce niveau. Les joueurs de l’Étoile rouge devront d’autant plus
s’arracher pour venir à bout des Mosellans, descendus
de Ligue 1 la saison dernière. L’entraîneur du Red Star,
Rui Almeida, pourra toutefois s’appuyer sur une équipe
titulaire qui s’est dégagée au fil des matches. Parmi les
bonnes nouvelles de cette première moitié de saison, on
peut notamment citer la solide défense des Audoniens,
qui encaissent peu de buts. Un atout qui s’explique
notamment par les bonnes prestations des recrues de
l’intersaison, le gardien Arnaud Balijon et les défenseurs
Lloyd Palun et Julian Jeanvier. C. L.
HANDBALL
Les Louves
à domicile
Les Louves, c’est le surnom
de l’équipe féminine de
handball de l’entente
Gagny-Noisy-le-Grand.
Une meute redoutable
puis qu’après six journées,
elles occupaient la
troisième place du
championnat de France
de deuxième division.
Un jeu porté sur l’offensive,
une défense solide et une
équipe équilibrée où
l’expérience encadre la
fougue de la jeunesse.
L’équipe de l’entraîneur
Safouane Khoudar est
remontée à bloc pour
essayer d’accéder aux deux
premières places
synonymes de montée en
D1. Allez les voir, vous ne le
regretterez pas, ces louves
savent faire le spectacle !
• 9 janvier contre Drôme
handball Bourg-dePéage
• 16 janvier contre Stella
Sport Saint-Maur
Gymnase du Clos
de l’Arche
5 rue Jean-Richepin
à Noisy-le-Grand
SAINT-DENIS
Les meilleures
tables
Pas besoin d’être expert
pour goûter au spectacle !
Deux équipes de pongistes
s’affrontent, celle qui
gagne le plus de matches
l’emporte. La seule
difmculté, c’est de suivre
des yeux la petite balle
jaune qui va à une vitesse
hallucinante. Les deux
équipes féminine et
masculine de Saint-Denis
Tennis de table 93 évoluent
en ProB, le deuxième
championnat national.
Aux côtés des pongistes
expérimentés comme
Sébastien Jover
(60e joueur français) ou
Qiwen Xiao (championne
de France universitaire),
découvrez le jeune talent
Nolan Givone, 16 ans,
un des meilleurs cadets
européens qui se frotte
déjà aux seniors.
La Raquette Parc des
sports Auguste-Delaune
9 avenue Roger Sémat
93200 - Saint Denis
• 8 décembre équipe
masculine contre
Bruille
• 15 décembre équipe
masculine contre
Neuves-Maisons
• 20 décembre équipe
féminine contre
Joué-les-Tours
• 24 janvier équipe
féminine contre
Etival-Clairefontaine
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Samedi 19 décembre
LES LILAS
SKY DANCERS 6,
HENRI TEXIER
SEXTET
Jusqu’au 31 décembre
ZINGARO
On achève bien
les anges
(élégies)
Bartabas s’associe à Tom
Waits dans une nouvelle
rêverie équestre où les
anges ont fort à faire pour
garder leur espace de ciel.
Même le paradis des
chevaux n’est plus de tout
repos. À quel messager se
vouer, quand le cercle des
enfers ne cesse de
s’inverser et les séraphins
aux ailes amochées de
reconquérir leur royaume ?
À quelle étoile se mer
quand on marche sur un ml
au-dessus des volcans ?
À quelle assomption croire
quand le châtiment advient
au son des grandes
orgues ?
Une création du Théâtre
équestre Zingaro
Conception, mise en
scène, scénographie:
Bartabas
Musique (liste non
exhaustive): Tom Waits,
Olivier Messiaen,
Sergueï Prokofiev,
Johann Sebastian Bach,
Jean-Louis Florentz,
Thierry Escaich …
Sky Dancers est le nom
que se donnent entre
eux certains
Amérindiens du
Nord-Est de l’Amérique
du Nord qui, grâce à leur
présumée absence de
vertige, construisent les
gratte-ciel, en
particulier ceux de New
York, et qui «dansent
sur les poutrelles,
là-haut dans le ciel»
raconte Henri Texier.
Le contrebassiste s’est
depuis enfant toujours
intéressé aux
Amérindiens, à l’affût
du moindre détail
authentique. Avec son
sextet de rêve, nul doute
qu’il nous amènera tout
là-haut aux côtés de
ceux qui dansent dans
le ciel.
Sébastien Texier
saxophone alto,
clarinette, clarinette alto,
François Corneloup
saxophone baryton,
Nguyên Lê guitare,
Armel Dupas piano,
Louis Moutin batterie,
Henri Texier
contrebasse.
Renseignements
et réservations letriton.com
• Renseignements
et réservations bartabas.fr/
fr/Zingaro/spectacles
• Le retour de Bartabas
sur scène sur
seine-saint-denis.fr/12696
10
Nature en fêtes
Des parcs
en hiver
Les parcs font le plein d’animations anti-frimas.
ICI ET LÀ Ce n’est pas parce que la température
baisse qu’il faut cesser d’aller dans les parcs. Pour vous
motiver et aérer votre cache-nez et votre bonnet, des
animations vous sont proposées.
Qu’il s’agisse de fabriquer des couronnes de Noël au parc
Georges-Valbon, de se lancer dans une enquête débridée
sur l’eau avec Zep au parc du Sausset ou de s’initier aux
charmes multiples de l’aïkido avec Nathalie Gatineau,
rendez-vous dans les parcs pour réchauffer l’hiver au
moyen de loisirs très divers. G. M.
ATELIER COURONNES DE NOËL
Parc départemental Georges-Valbon, La Courneuve
Dimanche 13 décembre de 14h à 15h30 et de 15h30 à 17h
RDV à la Maison Édouard-Glissant.
Adultes, enfants à partir de 8 ans.
Inscription obligatoire.
EXPOSITION: «MÈNE TON ENQUÊTE SUR L’EAU»
Parc du Sausset du 4 novembre au 31 décembre
RDV à la Maison du Sausset
Tout public
DÉCOUVERTE DE L’AÏKIDO
Parc Jean-Moulin - Les Guilands
Samedi 12 décembre 10h30 à 12h.
RDV au bout de la Grande Traverse.
Adultes, enfants à partir de 8 ans.
Inscription obligatoire – 12 personnes
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Du 11 au 18 décembre Autofestival
12 décembre
Toiles
sous toile
4e édition
Anti-gâchis et
customisation
CLICHY-SOUS-BOIS Pas de cinéma à Clichy ni à
Montfermeil. Alors la compagnie la Fontaine aux images
a pris le taureau par les cornes et créé un festival de films
documentaires sous son chapiteau de Clichy, Toiles sous
Toile. Depuis 4 ans, les habitants sont associés à la préparation du festival par des ateliers de programmation. La
réalisatrice Nathalie Joyeux propose aux participants de
découvrir un nouveau film documentaire à chaque atelier.
À l’issue de chaque séance, on échange sur le film. Les
habitants décident des films qu’ils souhaitent montrer aux
autres habitants, ils fabriquent leur festival en privilégiant
les thématiques sociétales: éducation, consommation,
valeurs citoyennes, combat des différentes formes de discrimination… Dans No Land’s Song Sara Najafi veut organiser un concert pour chanteuses solistes en Iran alors
que les femmes ne sont plus autorisées à se produire en
solo… Dix-sept ans montre les difficultés de Jean-Benoît,
aux prises avec son apprentissage de mécanicien, les
conflits avec sa mère, son amour avec Hélèna et l’absence
du père… Dans Section Enfants sauvages une classe de
SEGPA s’engage dans l’aventure du théâtre. Une année
de travail, de doutes, de renoncements et d’obstination
jusqu’au spectacle. Les habitants ont choisi neuf films et
vous attendent pour les voir et en discuter avec eux et le
réalisateur. G. M.
Le Chapiteau de la Fontaine aux images
Stade Roger-Caltot, avenue de Sévigné, Clichy-sous-Bois
MONTREUIL
Du 28 novembre
au 6 décembre
VILLEPINTE
Salon du cheval
Cavalier émérite,
professionnel de
l’équitation, curieux en
quête de découverte ou
petite mlle amoureuse des
poneys à longue crinière, le
Salon du cheval a tout pour
satisfaire avec pas moins
de 2 000 chevaux et
450 exposants. Version
compétition, vous
assisterez au concours de
saut d’obstacles Longines
Master de Paris, au
championnat du monde
du cheval arabe, au master
de voltige, au Paris’s cup
d’attelage… Version
découverte, vous
participerez à la Nuit
du cheval, au Concours
Equi’Star, aux
démonstrations et
baptêmes pour les plus
petits… Version « plein
les yeux » vous admirerez
les plus belles races, vous
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Parc des expositions
de Villepinte
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la surprise de leur vie en
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À la une
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Dérèglements climatiques
Et si la solution
était ici ?
SEINE-SAINT-DENIS
La 21e Conférence des Nations unies sur le climat, appelée familièrement
COP21, va réunir en Seine-Saint-Denis les plus grands de ce monde.
Un rendez-vous historique ouvert au public… Faites passer l’info
à votre voisin.
Pourquoi Barack Obama vient-il en Seine-SaintDenis début décembre? Et en quoi ça nous regarde?
En tant que membre des Nations unies, les États-Unis,
assisteront à la prochaine Conférence internationale
sur le climat qui se déroulera au Bourget. À deux pas de
chez vous. Ce sommet, qui réunit 195 pays et l’Union
européenne, a un triple objectif: réduire les émissions
de gaz à effet de serre afin de limiter à deux degrés le
réchauffement de la planète pour enrayer les dérèglements climatiques. Si un accord est trouvé, il sera
applicable à l’ensemble des pays.
Et si… la solution se trouvait ici, en Seine-Saint-Denis?
Et si les grands de ce monde avaient tout à apprendre
de nos aspirations, de nos initiatives locales, de nos
gestes quotidiens? Présent au sommet sur le climat, le
Conseil départemental va faire entendre votre voix. De
quoi avons-nous besoin? De balades au grand air? De
voir renaître nos cours d’eau? De prendre notre bicyclette? Et de cultiver notre jardin…
Donnez-nous, donnez-nous des jardins…
Comme à Berlin, où les friches industrielles sont nombreuses, la Seine-Saint-Denis veut promouvoir l’agriculture urbaine. A l’occasion de la COP21, le Conseil
départemental soutient une cinquantaine d’initiatives
locales. Comme à Saint-Ouen, où l’association Robins
des Villes propose un projet de ce type sur 150 m2 dans
le quartier Rosiers-Les Puces. Au programme: maté-
+ 40 % 80%
DE GAZ À EFFET
DE SERRE REJETÉS
dans l’atmosphère depuis
le 19e siècle
DES GAZ À EFFET DE SERRE
D’ORIGINE HUMAINE sont
émis par les 15 pays les plus
industrialisés (dont la France)
Par Isabelle Lopez
Photographies Bruno Lévy
riaux de récupération, aménagements en bois simples
et modulables. Même chose à Bagnolet avec l’association YA+K (ndlr: y a plus qu’à…) et son projet de Fosse
aux lions qui met à la disposition des habitants un
jardin partagé sur la dalle Maurice-Thorez. L’objectif:
créer un lieu convivial et surtout jar-di-ner.
Les dérèglements climatiques sont principalement causés par l’agriculture industrielle et les énergies fossiles
comme le pétrole. Après avoir jardiné, que diriez-vous
de pédaler? Les ateliers de réparation de vélos proposés par Cyclofficine à Pantin, ou Rou Lib’ à Clichysous-Bois font aussi partie des projets aidés. Même si le
sujet est des plus sérieux, le Département a missionné
des clowns citoyens pour la COY (conférence réunissant 5000 jeunes autour du développement durable du
26 au 28 novembre à Villepinte). A l’opposé des discours
catastrophistes, ils interviendront aussi de manière
décalée en amont dans les lycées, universités, grandes
écoles et services jeunesse municipaux pour recueillir
la parole des 12-25 ans.
Maîtrisons nos énergies...
Le Département n’a heureusement pas attendu la
COP21 pour s’engager fortement en faveur de l’environnement. Il a proposé en mai dernier aux quatrièmes
des collèges international à Noisy-le-Grand, la Pléiade
à Sevran et Poincaré à La Courneuve, de s’essayer aux
négociations internationales dans les locaux mêmes
de l’Unesco. Les parcs départementaux, labellisés Natura 2000, sont tous gérés en respectant la biodiversité.
Douze collèges construits par le Conseil départemental sont labellisés Haute qualité environnementale.
Le Département de la Seine-Saint-Denis a soutenu
depuis 2007 la construction THPE (très haute performance énergétique) ou BBC (bâtiment de basse
consommation) de 4221 logements. Comme à
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Montreuil rue des Jasmins (une réalisation de
l’Office public de l’habitat montreuillois, photo en première page), avenue Waldeck-Rochet à La Courneuve,
rue Cartier-Bresson à Pantin, ou rue des Fillettes à
Saint-Denis.
Crise oblige, le Département est parti à la recherche
de financements internationaux pour booster le
dispositif Rénov Habitat 93. Aux côtés de l’agence
locale de l’énergie MVE (Maîtrisez votre énergie), il
a répondu cet été à un appel à projets international.
L’idée: trouver des financements pour la rénovation
énergétique des logements en Seine-Saint-Denis sur
la période 2015-2020.
« Le Département n’a pas
attendu la COP21 pour
s’engager en faveur du climat. »
Et si la Seine-Saint-Denis de demain pouvait retrouver
ses arbres et ses rivières? Un programme de reforestation urbaine intitulé «Change» prévoit pour les trois
prochaines années de planter dans les parcs, les berges,
les collèges, les espaces publics, des milliers d’arbres.
Le Département en collaboration avec Plaine Commune mobilise pour cela les entreprises du territoire,
le grand public et les jeunes. Il a missionné la fondation
Goodplanet pour trouver des mécènes.
Des projets à plus long terme visent à retrouver nos
rivières. La Vieille Mer est le principal cours d’eau
du département. Elle traverse le parc Georges-Valbon
actuellement dans des canalisations. Mais d’ici à 2023,
le Conseil départemental s’est engagé à démarrer des
travaux. Un projet à forte valeur ajoutée écologique.
D’autres cours d’eau à fort potentiel, comme le Sausset
et le ru d’Arras, pourraient aussi être concernés.
«Biodiversité, eau, air, climat, énergie, tout est lié»,
comme le clament les parcours proposés aux collégiens de Seine-Saint-Denis.
Et si les grands de ce monde rendaient visite aux
familles qui ont relevé le défi des économies d’énergie? A Montreuil, Pantin, au Pré-Saint-Gervais, Noisy-le-Grand, sans révolutionner leur vie, 50 familles
ont appris en équipe à avoir les bons réflexes. «On ne
nous a pas demandé de prendre des douches froides de
cinq minutes, ni d’aller au lavoir laver notre linge», explique une maman (extrait de la vidéo réalisée par Est
Ensemble, est-ensemble.familles-a-energie-positive.
fr). Une autre a juste coupé le chauffage pendant ses
vacances, installé un coupe-veille sur sa télé. Ceci leur
a permis de réaliser entre 20 et 23% d’économie sur la
facture énergétique, soit 200 euros de moins par an en
moyenne pour chaque participant. Le prochain «défi
famille énergie positive» proposé par l’agence locale
de l’environnement MVE démarre le 21 novembre.
Une manière ludique, concrète et positive de participer pour améliorer le climat.
Et si nos désirs ne faisaient qu’un avec la COP21?
14
Dans les jardins partagés du quartier Rougemont à Sevran.
Le point de vue de
Belaïde Bedreddine
«
Vice-président
chargé de l’écologie urbaine
J’interviendrai pour le département à la
Conférence internationale sur l’eau dans
les mégapoles, organisée en décembre au siège
de l’Unesco à Paris par l’association Arceau-IDF
et d’autres institutions.
Cet évènement confrontera scientifiques,
techniciens, responsables politiques, citoyens,
intervenants de renommée mondiale (Unesco,
OCDE, etc.) sur la prise en compte du
changement climatique dans les politiques
publiques de gestion des eaux dans les mégapoles.
La Seine-Saint-Denis participe pleinement
à cette démarche. Les enjeux de gestion des
eaux se jouent dans les rapports entre centreville et périphéries. C’est pourquoi dans nos
banlieues, les habitants doivent avoir voix au
chapitre du développement métropolitain.
»
En 2025
PLUS D’UN MILLIARD D’HUMAINS
habiteront dans une centaine de villes
de très grande taille.
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Trois
questions à...
Stéphane Troussel
président du Conseil
départemental
de la Seine-Saint-Denis
Hervé Le Treut,
spécialiste du climat,
directeur de l’institut
Pierre-Simon Laplace
et membre du Giec
Ping,
Clown Citoyen
de la Cie Arzapar
(Juliet Coren-Tissot)
»
Audrey Moizo,
urbaniste, membre
de YA + K
Projet de fosse
aux lions à Bagnolet
« Les réductions de gaz à effet
de serre ne peuvent plus attendre.
Notre rôle à nous, scientiÔques,
n’est pas de peser sur les décisions,
mais de les éclairer. Et les citoyens
ont aussi un rôle à jouer :
comprendre ce qui se passe près
de chez soi, c’est déjà une première
manière d’agir. »
« On sent qu’il y a un déclic. Quand
on aborde un sujet avec des gens
dans la rue, il y a une première
personne qui vient, puis une
deuxième. Le clown se retire et la
discussion est lancée sur le cadre
de vie, le gaspillage alimentaire, les
dérèglements climatiques...On se
sent utile. »
« Notre projet permet de réinvestir
une dalle délaissée en attente d’un
projet urbain depuis des années et
d’y instiller de nouvelles pratiques
un peu plus responsables comme
l’agriculture urbaine. En SeineSaint-Denis, il y a plein de microprojets de ce type. Ils manquent
de visibilité et de cohérence mais
il y en a de plus en plus, à des tailles
très différentes. »
Dans quelques jours, la Seine-Saint-Denis va accueillir
la COP 21. Mais les commentateurs ne parlent souvent
que de Paris. Cela ne vous agace pas un peu ?
Ce n’est pas une question de compétition entre
territoires…Simplement, je veux remettre notre
département sur la carte de la transition énergétique. Ce
n’est pas sans raison si la Seine-Saint-Denis a été choisie
pour être le territoire hôte de la COP21.
Qui devra affronter les conséquences des
dérèglements climatiques ? Les jeunes qui grandissent
en Seine-Saint-Denis. Où est-ce que les gains de nos
efforts pour la rénovation énergétique des logements
ou pour le développement des transports en commun
seront les plus nets ? Toujours en Seine-Saint-Denis.
Rappeler la réalité de l’implantation de la COP21,
c’est aussi dire que la transition écologique n’est pas un
« truc de bobo » réservé aux beaux quartiers. « L’écologie
ne doit pas être un luxe réservé aux nantis » disait déjà
François Mitterrand au Sommet de Rio en 1992. C’est
d’abord et avant tout des solutions aux problèmes
quotidiens rencontrés dans les banlieues.
La préservation du climat, l’avenir de notre planète…
On vous sent mobilisé sur ces questions. Notre
département peut-il être un terrain d’expérimentation?
Bien sûr ! Les fractures environnementales recouvrent
parfaitement les inégalités sociales et économiques.
Ceux qui sont le plus exposés aux pollutions, aux
phénomènes climatiques extrêmes, ceux qui connaissent
le plus souvent les situations de précarité énergétique
sont toujours les mêmes : les habitants des quartiers
populaires. C’est là que les risques de l’inaction sont les
plus forts et les bénéfices des efforts les plus élevés.
Rénovation thermique des logements, mobilité durable :
j’appelle tous les acteurs à engager la transition.
En préparant cette enquête, on a découvert une belle
énergie citoyenne en faveur de l ‘écologie urbaine. Mais
tout le monde va-t-il dans le même sens ?
Je suis fier de ces femmes et de ces hommes qui
chaque jour, en Seine-Saint-Denis, s’engagent pour
notre environnement : c’est une bouffée d’optimisme, un
remède anti-sinistrose !
Même les entreprises aujourd’hui ont parfaitement
compris que les enjeux climatiques n’étaient pas une
contrainte mais une chance. La Seine-Saint-Denis a une
opportunité historique : être « LE » territoire des écoactivités et des éco-industries.
Propos recueillis par Sabine Cassou
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Agenda COP21
RÉSERVÉ AUX JEUNES
Juste avant la COP21, les
jeunes du monde entier se
donnent rendez-vous en
Seine-Saint-Denis. Plus de
5 000 jeunes sont attendus
à la Conférence des jeunes
(Coy pour conference of
youth en anglais). Vous
pouvez aussi y participer
en vous inscrivant sur leur
site. Des pass à la journée
sont disponibles.
COY : Les 26-27-28
novembre au parc des
expositions de Villepinte
Réservation obligatoire,
participation libre.
coy11.org/fr
EAUMÉGA
Le Département de la
Seine-Saint-Denis participe
à Eauméga à travers
l’association Arceau.
Un colloque sur l’« Eau,
mégapoles et changement
global » qui se tiendra
au siège de l’Unesco.
Les 1-2-3-4 décembre
Entrée payante sur
réservation.
eaumega2015.
sciencesconf.org
Le Département
à la COP21
350 DÉBATS,
18 EXPOSITIONS
Le Département sera
présent sur le village de
la société civile, appelé
espaces Générations climat.
Un lieu d’échanges ouvert
au public de 22 000 m2
situé à proximité immédiate
de la zone des négociations,
avec 350 conférencesdébats, 18 expositions.
Faites un tour sur le stand
de la Seine-Saint-Denis
qui propose des ateliers
ludiques chaque jour et
deux conférences les 3 et
10 décembre.
16
cop21.gouv.fr/fr/societecivile/les-espacesgenerations-climat
Ouvert au public du 1er au
11 décembre (à l’exception
du 6 décembre)
Le 3 décembre : conférence
sur l’agriculture urbaine
Le 10 décembre :
conférence sur le climat.
RÉSERVÉ
AUX ENTREPRISES
Le Département sera
présent à la Galerie des
solutions qui se tiendra sur
le tarmac du musée de l’Air
et de l’Espace du 2 au
9 décembre. Sur son stand,
il propose aux PME et
start-up du secteur de
l’économie verte et de
l’économie circulaire
implantées en Seine-SaintDenis de mettre en valeur
leurs savoir-faire.
Entrée strictement
réservée aux entreprises.
lagalerie-cop21.com/
UNE CONFÉRENCE
SUR LES PÉRIPHÉRIES
URBAINES
Le Département sera
aussi présent sur le site
des négociations. Le
8 décembre, il organisera
notamment une conférence
sur « les enjeux de la
transition écologique dans
les périphéries urbaines
des métropoles ». Avec
les maires de plusieurs
faubourgs de grandes villes,
il s’agira de montrer en quoi
les banlieues peuvent être
force de proposition dans la
lutte contre le changement
climatique. Entrée réservée
aux personnes accréditées
par l’Onu.
VISITE VIRTUELLE
DE LA COP21
cop21.gouv.fr
La voix est libre à Montreuil en septembre 2015.
Si on avait le pouvoir
du papillon ?
« Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il
provoquer une tornade au Texas ? » La théorie scientifique date de 1972. Et si l’inverse était vrai ? Et si en
baissant de quelques degrés le thermostat à la maison,
on avait le pouvoir du papillon ? On tourne le bouton et
terminée la montée des eaux de l’Arctique ! On éteint
son téléviseur la nuit et le désert fait marche arrière.
On commence à frotter énergiquement son carrelage
au savon noir et les cyclones s’épuisent comme par enchantement. Ça fait rêver… et pourtant chacun de nos
gestes, chacun de nos choix, aussi insignifiants soientils ont une incidence.
Ce serait encore plus vrai si ces choix étaient faits à
l’échelle de la planète. C’est tout le sens de la COP21.
Réunir dans un même lieu les pays qui souffrent le plus
des dérèglements climatiques et ceux qui en sont responsables. Aujourd’hui, les quinze pays les plus industrialisés au monde, dont la France, sont coupables de
80% des émissions de gaz à effet de serre (GES). Les
gros industriels sont aussi montrés du doigt. Selon
Greenpeace, 90 entreprises dans le monde produiraient les deux tiers des GES. Aidons-les à faire des
choix, à changer d’ère pour changer d’air et à apaiser
le climat.
1,5
MILLIARD
de voitures sur Terre
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Incollables
3 collèges
43%
produisent eux-mêmes la quantité
d’énergie nécessaire à leur
fonctionnement : les collèges
international à Noisy-le-Grand,
Cesaria-Evora à Montreuil
et Louise-Michel à Clichy-sous-Bois
Bâtiment
ZÉRO
énergie
e
Miss Pomm
Au Fil d
e
l’eau
Biodiversité
57%
des Français n’ont
pas entendu parler
de la COP21
des Français
pensent qu’on
ne parle pas assez
du climat
Observ’acteur
Nature en Ôlm
À l’occasion de la COP21, des parcours éducatifs « développement durable »
dans les
du département
125 collèges
ÉCONOMIES D’ÉNERGIE DANS L’HABITAT
Avec 1721 kg équivalent CO2 par logement / an,
l’habitat est la seconde source d’émission de gaz
à effet de serre dans le département.
2500 espèces végétales et animales
prospèrent en Seine-Saint-Denis
Français
76% des
utilisent
toujours un
sac réutilisable
pour faire
leurs courses
65%
L’objectif du plan de
rénovation énergétique
de l’habitat en SeineSaint-Denis est de
réduire ces émissions
de
38% d’ici
à 2020.
des Français
afmrment
toujours trier
leurs déchets
63%
des Français
coupent toujours
l’eau lorsqu’ils
se brossent
les dents
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Service
public
L’emploi d’avenir m’aura permis de travailler pendant trois ans.
C’est un coup de pouce. Pour la suite, il y aura toujours des solutions.»
Florian Delannoy, 24 ans, en emploi d’avenir au Département
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Emplois d’avenir
EnÔn du travail !
Créés en 2012, les emplois d’avenir ont favorisé l’embauche de plus de 4 500 jeunes
peu ou pas qualiÔés en Seine-Saint-Denis. Comme Florian et Madiba qui, désormais,
envisagent leur vie future plus sereinement.
Par Stéphanie Coye Photographies Nicolas Moulard
Équipier dans la restauration rapide, plagiste,
manutentionnaire, vendeur sur les marchés, etc.
Des petits boulots, Florian et Madiba en auront connu.
Ces deux jeunes ont en effet préféré le travail aux
études mais, quand on n’a même pas 20 ans et aucun
diplôme en poche, décrocher son premier poste est
loin d’être facile.
«Depuis tout petit, raconte Madiba, j’ai voulu travailler. J’ai cherché pendant deux ans, mais on me disait
que j’étais trop jeune, sans expérience.» Florian aussi a
envoyé des CV partout. «Mais j’avais peu de coups de fil
et d’entretiens», confie le jeune homme. Jusqu’à ce qu’il
pousse la porte de la mission locale et qu’on lui propose
un emploi d’avenir.
Une porte ouverte sur la vie active
Promesse de François Hollande lors de la campagne
présidentielle, ce dispositif a été créé en octobre 2012
pour «faciliter l’insertion professionnelle et l’accès
à la qualification des jeunes sans emploi âgés de 16 à
25 ans», plus spécialement des moins diplômés. Les
employeurs qui en embauchent et s’engagent à les former bénéficient d’une aide substantielle de l’État durant trois ans. Un
dispositif particulièrement pertinent en SeineSaint-Denis, où le
nombre de jeunes
peu ou pas qualifiés et leur taux
de chômage sont
plus élevés que dans le reste de l’Île-de-France.
C’est pour cette raison que le Conseil départemental
a décidé d’apporter sa pierre à l’édifice, en embauchant lui-même des jeunes en son sein et en soutenant
financièrement, en complément de l’État, certains
employeurs qui souhaitent le faire, et notamment les
associations. «C’est une volonté de soutenir l’emploi
des jeunes et en même temps d’aider ceux qui œuvrent
déjà dans nos quartiers», précise Estelle Vulliez, cheffe
du service du développement de l’économie sociale et
solidaire.
Entre la mise en place de ce contrat et septembre 2015,
75 jeunes ont ainsi été recrutés sur des postes administratifs ou d’accueil, dans les crèches ou encore les
parcs, tandis que 69 autres l’ont été avec l’aide du Département dans des associations, structures de l’économie sociale et solidaire ou établissements sociaux et
médico-sociaux. Comme Florian et Madiba…
Depuis plus de deux ans maintenant, le premier travaille à l’Aide sociale à l’enfance, comme agent de la
classothèque. «C’est le service qui gère et classe les
dossiers en cours, explique-t-il. Nous sortons les dossiers sur demande, les archivons, mettons les fichiers à
jour, etc. Il faut être très attentif car, si nous faisons des
erreurs, nous ne les retrouverons pas.» «C’est un
« On me disait
que j’étais trop
jeune, sans
expérience. »
Madiba a suivi une formation sur l’encadrement technique.
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Florian prépare le concours d’adjoint administratif.
travail extrêmement rigoureux, confirme sa responsable, Marie Roques. Ces dossiers sont le cœur du
service, la mémoire des enfants qui lui sont confiés.»
Madiba, lui, a signé un CDI en mai dernier avec Initiatives Solidaires. Cette association d’Aubervilliers gère
deux chantiers d’insertion par l’activité économique,
dont un d’hôtellerie-restauration qui assure notamment l’entretien ménager d’un centre de séjour international. Le jeune homme l’avait intégré l’an dernier.
Quelques mois plus tard, il grimpait les échelons et
devenait l’assistant de l’encadrante technique. Depuis,
il l’aide à manager une équipe de 17 salariés en insertion âgées de 19 à 60 ans, alors que lui-même n’en a que
21. «Heureusement que Marie-Lucie [Sciarli, la directrice de l’association] et Stéphanie [l’encadrante] sont
là et me poussent, avoue-t-il. Ça m’incite à vouloir apprendre et apprendre tous les jours.»
Un tremplin vers l’emploi
C’est d’ailleurs la raison principale pour laquelle le
Département a décidé de s’investir dans les emplois
d’avenir, car «il y a un réel suivi du jeune dans le cadre
d’un accompagnement personnalisé et d’une offre de formation adaptée, tremplin vers l’emploi», explique Eric
Stachowiak, du service Développement des compétences. Un propos que nuance cependant Marie-Lucie
Sciarli concernant les emplois d’avenir en dehors de
l’administration départementale. «Le dispositif est intéressant car il offre un coup de pouce à des jeunes hors
dispositifs d’insertion, mais, ajoute-t-elle, les moyens
manquent et les missions locales sont débordées.»
Madiba a commencé en octobre une formation sur l’encadrement technique. Florian en aura suivi cinq. Anticipant la fin de son contrat, il a par ailleurs entamé en
septembre une préparation au concours d’adjoint administratif. S’il ne l’obtient pas? «Il y a aura toujours
des solutions», affirme-t-il, confiant, avant d’ajouter:
«Peut-être pas ici, mais l’emploi d’avenir m’aura permis
de travailler pendant trois ans. C’est un coup de pouce.
Après, c’est à moi de faire les démarches.»
20
Mémo
L’emploi d’avenir a pour objectif de faciliter l’insertion
professionnelle et l’accès à la qualimcation des demandeurs
d’emploi âgés de 16 à 25 ans (jusqu’à 30 ans pour
les personnes reconnues travailleurs handicapés).
Il prend la forme d’un contrat subventionné d’un an
minimum renouvelable deux fois, d’un CDD de trois ans
ou d’un CDI et incluant un volet formation. L’aide de l’État
s’élève à 75 % d’un SMIC brut pour le secteur non
marchand et 35 % pour le secteur marchand.
Dans le cadre de sa politique en faveur de l’emploi, le
Conseil départemental a décidé de participer au dispositif
en recrutant en son sein une centaine de jeunes et en
apportant un soutien mnancier complémentaire (3 870 €
la première année, 2 320 € la deuxième et 1 160 €
la troisième) à certains employeurs œuvrant dans
les secteurs social, éducatif, insertion et emploi,
environnement, sport et culture. Peuvent en bénémcier
les associations à but non lucratif, les structures de
l’économie sociale et solidaire et les établissements et
services sociaux et médico-sociaux publics ou associatifs,
dont les actions bénémcient à la population séquanodionysienne.
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Entretien avec
Mohamed
Ben Youssef
Responsable de l’Espace emploi
à la mission locale Bobigny/Drancy/
Le-Blanc-Mesnil
« Un grand soufÕe »
Le démarrage des emplois d’avenir a été lent. Pourquoi ?
C’était dû à une méconnaissance du dispositif, mais
aussi à une inquiétude des employeurs. Dès qu’on parle
de jeunes, ils sont frileux et, en France, le diplôme est le
critère n°1. Il a fallu argumenter, nous mobiliser mais,
aujourd’hui, ce sont les entreprises qui viennent vers
nous. Le regard a changé. Les premiers emplois d’avenir ouvrent la voie aux seconds. L’ouverture du dispositif
aux CDD d’un an et à tous les secteurs a aussi boosté les
chiffres.
Après son contrat d’avenir Madiba a signé un CDI avec
l’association qui l’employait, Initiatives Solidaires.
17 770
C’EST LE NOMBRE
de demandeurs d’emploi
de moins de 25 ans inscrits
à Pôle Emploi à la Ôn
du mois d’août 2015, toutes
catégories confondues
Passeport VAE
Le Département s’est engagé
à fournir aux jeunes en emplois
d’avenir dans ses services,
les outils pour les aider à
s’inscrire dans une démarche
de validation des acquis de
l’expérience (VAE)
4 557 75
EMPLOIS D’AVENIR
ont été signés en
Seine-Saint-Denis
au 19 septembre 2015
(3 485 dans le secteur
non marchand et
1 072 dans le marchand)
CONTRATS EMPLOIS
D’AVENIR ont été signés
au sein du Conseil
départemental et 69 postes
ont été Ônancés avec son
aide (entre le début du
dispositif et septembre 2015)
Ce sont les missions locales qui gèrent ces nouveaux
contrats. Comment se sont-elles organisées ?
Chacune a son fonctionnement propre. Nous avons
la chance d’avoir un espace emploi dans lequel nous
sommes quatre. Toute contractualisation passe par nous
et le suivi se fait à 3, 12 et 24 mois, et deux mois avant la
mn. Le premier est un rendez-vous physique puis, quand
tout se passe bien, le suivi se fait par téléphone, car nous
ne pouvons pas nous démultiplier. Nous sommes cependant bien lotis par rapport aux autres qui ont une personne dédiée ou des conseilleurs multicartes.
Existe-t-il d’autres difÔcultés ?
La formation est un des points faibles du dispositif car il
n’a pas été prévu de minimum ou de maximum, mais seulement de tirer les compétences vers le haut. Certains
employeurs jouent sur cela, mais ils sont minoritaires.
L’autre problème est qu’ils ne savent pas forcément
qu’ils peuvent faire appel à l’OPCA [organismes mnançant la formation continue] et que les fonds ne sont plus
aussi importants…
Le bilan est néanmoins positif ?
Les emplois d’avenir ont été une très bonne chose. Ils
ont permis de laisser de la place aux peu diplômés. Pour
la plupart, c’est un premier contrat qui leur permet
d’avoir de l’expérience et d’être formés. Pour les missions
locales aussi, cela a été primordial, car la mobilisation
nous a permis de bénémcier de plus d’offres d’emploi, et
pas seulement pour les emplois d’avenir, et d’augmenter
notre réseau. Cela a été un grand soufne !
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9o
en
Ka
du
Un
et
15 septembre Le Raincy La ministre de la Culture Fleur Pellerin a visité l’exposition réalisée par les élèves et l’artiste suisse Beat
Streuli au collège Jean-Baptiste Corot. Un projet élaboré en lien avec l’œuvre de l’artiste dans le cadre du 1% artistique mis en
place dans de nombreux collèges de la Seine-Saint-Denis.
16 octobre Supporter Le Département avait affrété deux cars de supporters pour aller soutenir le Red Star contre Nancy (défaite 0-1).
Le club de Saint-Ouen joue en effet cette saison à Beauvais en raison de la non-homologation du stade Bauer pour la Ligue 2.
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17
Tr
Ma
7 octobre Montreuil Stéphane Troussel et Pierre Laporte,
vice-président chargé de la solidarité, ont inauguré
les locaux refaits à neuf du Centre départemental
de prévention et de santé à Montreuil.
9 octobre Clichy-sous-Bois La piscine Rosa-Parks a été inaugurée
en présence du ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports Patrick
Kanner, du président du Conseil départemental Stéphane Troussel,
du maire Olivier Klein et de nombreuses autres personnalités.
Un nouvel équipement pour le plus grand plaisir des collégiens
et des habitants de la ville.
13 octobre Saint-Denis Dans le cadre de la Semaine bleue,
visite du nouveau foyer logements Arepa destiné
à l’accueil des personnes âgées, en présence de
Magalie Thibault vice-présidente chargée de l’autonomie
des personnes.
17 octobre PierreÔtte Visite du foyer d’accueil médicalisé La Maison de l’Alisier, par le président du Conseil départemental Stéphane
Troussel et le directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) Île-de-France Christophe Devys, accompagnés de la vice-présidente
Magalie Thibault et du maire Michel Fourcade. Cet établissement accueille des adultes traumatisés crâniens, victimes de lésions cérébrales.
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11es Rencontres Femmes du monde en Seine-Saint-Denis
Contre les violences
sexuelles
PARC GEORGESVALBON: CE N’EST
QUE LE DÉBUT!
3 850 questionnaires remplis,
690 propositions concrètes de
la part d’usagers : on peut dire
que la concertation sur le futur
du parc départemental
Georges-Valbon à La
Courneuve n’a pas laissé de
marbre.
« Deux tendances se dégagent
de cette consultation : d’abord
la volonté de préserver un
espace hors du commun et
ensuite, la nécessité d’améliorer
son accessibilité », détaille
Aurélie Bouton, urbaniste à
l’agence Ville Ouverte en
charge de cette concertation.
Après l’étape des
questionnaires, le projet vient
déjà d’entrer dans une nouvelle
phase. Le 2 novembre s’est
ainsi tenu le premier atelier de
travail, réunissant habitants,
associations et services
départementaux. « On a alterné
entre petits groupes et
restitutions collectives sur la
question du diagnostic : ce qui
convenait aux usagers, ce qui
ne leur convenait pas »,
explique Aurélie Bouton.
Deux autres ateliers sont déjà
programmés pour les 18 et
26 novembre. L’un portera sur
l’amélioration à court terme du
parc, l’autre sur du plus long
terme, notamment dans la
perspective de l’arrivée des
transports du Grand Paris.
N.B : les ateliers sont ouverts
à tous, mais l’inscription est
obligatoire sur seine-saintdenis.fr C. L.
24
L’Observatoire départemental des violences envers les femmes fait
avancer le droit des femmes et des enfants à vivre sans violence.
Dessin de Thomas Mathieu / projetcrocodiles.tumblr.com
CONCERTATION
Le sujet a beau être grave, chaque
année les participant-e-s à cette
journée repartent avec le moral gonflé à bloc. Pas de bilans chiffrés sans
âme, mais des solutions qu’on améliore,
qu’on partage avec celles créées en Italie,
Argentine ou au Maroc pour que des
femmes, des enfants vivent en sécurité
sans crainte de la violence.
C’est à la suite de rencontres entre professionnels concernés par les violences
envers les femmes (responsables d’associations, professionnel-le- s de l’aide
sociale, de l’Éducation nationale, de
la justice...) que le téléphone portable
d’alerte pour les femmes en très grand
danger a vu le jour. Créé il y a six ans en
Seine-Saint-Denis et généralisé au reste
de la France depuis 2014, ce système
d’alerte en cas d’agression a déjà sauvé
des vies. De même pour l’ordonnance
de protection pour les femmes victimes
de violences de la part de leur conjoint
ou concubin, une série de mesures destinées à les protéger. Autre bouclier, la
mesure d’accompagnement protégé. Une
étude de 2009 a montré que la moitié
des féminicides se sont déroulés lors de
l’exercice du droit de visite du père. Le ou
la juge aux affaires familiales peut désormais exiger que ces visites se déroulent
dans «un espace de rencontre qu’il ou elle
désigne, ou avec l’assistance d’un tiers de
confiance ou d’un-e représentant-e d’une
personne morale qualifiée». Les femmes
ne sont pas les seules à subir, les enfants
témoins souffrent également. Lorsqu’ils
bénéficient d’une mesure d’accompagnement protégé, ils sont reçus gratuitement
en consultation de psychotraumatologie,
tout comme les enfants d’un couple où un
meurtre a eu lieu. Un suivi indispensable
pour éviter le stress post-traumatique et
réduire les risques qu’une fois adultes, ils
ou elles reproduisent et deviennent à leur
tour victimes ou agresseurs.
Même si on est professionnel-le, pas facile d’aborder la violence dans le couple.
L’Observatoire a créé un guide d’aide à
l’entretien auprès de femmes victimes
de violences ainsi qu’un kit de formation
pour les professionnel-le-s en lien avec
les jeunes. L’initiative du Département
Jeunes contre le sexisme les informe, les
guide pour avancer vers une société où
femmes et hommes seront à égalité.
Georges Makowski
+web
Pour vous renseigner, vous aider et ne pas
rester seule : seine-saint-denis.fr/750
Contacts : 01 43 93 41 93
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FICHE PRATIQUE
L’État doit Ônancer le RSA
Chèque réussite pour les 6es
Comment
ça marche?
€
Malgré la tentative de blocage de l’opposition
départementale, le Département est heureux
de vous annoncer que, suite à la décision favorable du tribunal administratif, chaque
collégien de 6e scolarisé dans un collège public
du département bénéficiera de son Chèque
réussite de 200€.
?
t
Allocations
de solidarité
€
Le chèque réussite, pour qui?
Les bénéficiaires du chèque réussite sont les
collégiens qui entrent en 6e dans les collèges
publics du Département et dont les parents
sont domiciliés en Seine-Saint-Denis.
Or, le versement de l’État n’est pas à la hauteur des dépenses
sociales réelles. Cela oblige les Départements à puiser
dans leurs ressources pour pouvoir verser aux bénéÔciaires
ces allocations nationales.
Allocations
de solidarité
Illustrations © Conseil départemental du Val-de-Marne / Direction de la Communication / Studio graphique
Quelle est sa durée de validité?
Bons d’achat valables jusqu’au 31 décembre
2015, pour l’achat de fournitures uniquement
dans les commerces partenaires, s’inscrire
sur chequereussite.seine-saint-denis.fr.
Allocations
de solidarité
Quand l’État en 2004 (gouvernement Raffarin) a transmis
aux Départements des compétences en matière d’action sociale,
il s’est également engagé à leur verser les fonds nécessaires.
Le chèque réussite qu’est-ce que c’est?
200 € de bons d’achat pour tous les collégiens
entrant en 6e dans un collège public. Réservés
aux fournitures scolaires, livres et matériel
numérique, utilisables dans les commerces
partenaires de Seine-Saint-Denis.
Pour quel type d’achat?
Destiné exclusivement à l’achat de biens scolaires, ce chéquier sera constitué de 10 bons
de 20 euros utilisables dans les commerces
de Seine-Saint-Denis.
On entend par biens scolaires: les fournitures, les livres, les équipements numériques
(tablette ou ordinateur portable) et culturels.
Département
état
€
Plus les années passent, plus le nombre d’allocataires des aides
individuelles de solidarité augmente. La compensation Ônancière
de l’État est loin d’augmenter au même rythme.
Allocations
de solidarité
€
Aujourd’hui les Départements ne sont plus en mesure
de répondre à l’ampleur de la demande sociale.
C’est pourquoi plusieurs Départements se mobilisent
pour que l’État recentralise le Ônancement du RSA.
Signez l’appel de
la Seine-Saint-Denis pour
exiger que l’État prenne
en charge la totalité du RSA.
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Chrono
Piscine Rosa-Parks
Lundi,
on a piscine!
Par Georges Makowski Photographies Jean-Luc Luyssen
En plus du collège Louise-Michel,
le Département de la Seine-SaintDenis a construit une piscine qui
manquait aux habitants de Clichysous-Bois. Les collégiens sont
les premiers à en proÔter !
Si à la rentrée, il arrive qu’il manque
encore dans les cartables quelques
stylos et compas, tous les élèves avaient
leur maillot tout neuf. Ils attendaient avec
impatience de plonger dans leur piscine !
1
La plupart ne savent pas nager,
la piscine était trop loin avant. Les élèves
sont répartis en trois groupes : ceux qui
ne savent pas nager et ont peur de l’eau, ceux
qui n’ont pas peur mais ne savent pas nager
et ceux qui savent un peu.
2
3
Le jeu est le meilleur moyen de capter
l’attention des apprentis nageurs. Course
de relais, d’obstacles... En rigolant avec
les copains, on oublie qu’on avait peur de mettre
la tête sous l’eau et on passe du bon temps !
4
Ce sont les professeurs qui donnent
les cours lors des séances réservées
aux collégiens. La priorité est de rattraper
le retard et que tous apprennent à nager,
c’est aussi une question de sécurité publique.
5
6
7
8
9
« Le prof a bien dit qu’il fallait bien
tendre les bras, s’allonger le plus
possible, mettre la tête dans l’eau
et la tourner sur le côté pour respirer....
Mais c’est plus simple de lever la tête ! »
26
Ouvertures au plafond, larges baies
vitrées, en journée et même par temps
couvert, le soleil sufÔt à éclairer les trois
bassins (un petit, un grand et une pataugeoire).
L’architecte a également prévu des panneaux
isolants phoniques le long des murs.
Pas facile d’apprendre à mettre la tête
sous l’eau ! Mais c’est le premier stade
pour apprendre le crawl et se sentir
à l’aise et en sécurité dans l’eau et pratiquer
ensuite d’autres activités nautiques comme
le canoë-kayak, la voile…
Six maîtres nageurs sauveteurs assurent
la sécurité et donnent des cours lors des
horaires ouverts au public. Un rôle qui
leur tient à cœur. « On n’oublie jamais celui qui
vous apprend à nager ! » s’exclame Elodie
Savalle, cheffe de bassin enthousiaste.
Pas toujours simple de faire sortir
les élèves de l’eau. Certains y retournent,
s’aspergent encore un peu ou bien
proÔtent que le prof ait le dos tourné pour
grappiller quelques secondes de plus dans
la pataugeoire. Trop bien la piscine !
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Que fait la SeineSaint-Denis pour…
Accueillir
les nouveaux
enseignants
Pour aider les enseignants nouvellement
arrivés en Seine-Saint-Denis, une convention
signée entre le Département et l’OPH 93,
permet à une vingtaine d’entre eux
de bénéÔcier d’un logement social.
Des logements sociaux sont réservés aux nouveaux enseignants.
Avec son compagnon, Mathilde
vient d’emménager dans un deuxpièces de 40 m2 au Pré-Saint-Gervais.
Un logement HLM dans un petit bâtiment qu’elle apprécie, surtout pour
son loyer: 360 euros avec les charges.
«Un coût incomparable compte tenu du
prix du marché en région parisienne»,
se réjouit-elle.
Et puis, elle
découvre une
ville agréable,
bien desservie
par les transports en commun. Surtout, cette jeune professeure,
titulaire depuis cette année, peut se
rendre dans son collège à pied, non
loin de là, à Pantin. Comme une vingtaine d’autres professeurs, Mathilde a
bénéficié des logements réservés aux
nouveaux enseignants par l’Office public de l’habitat de Seine-Saint-Denis,
l’OPH 93. Une initiative officialisée par
une convention passée entre le Conseil
départemental, l’Éducation nationale
et le préfet. Un objectif: que la rentrée se déroule dans les meilleures
conditions possibles en fidélisant les
enseignants sur le département. Et la
question du logement est, bien évidem-
ment, primordiale. «La Seine-SaintDenis – département le plus jeune de
France avec une démographie scolaire
croissante – a besoin chaque année de
nouveaux enseignants. Le Département
a ainsi souhaité faciliter leur arrivée et
leur accueil», explique-t-on au Conseil
départemental.
«Nous ne choisissons pas les
enseignants,
c’est l’Éducation nationale
qui nous propose des candidats», précise-t-on à l’Office public de
l’habitat. «Il n’y a aucune différence
avec le logement social classique. Simplement, nous créons un contingent
spécial Éducation nationale.» Les
enseignants, eux, s’adressent à leur
inspection académique. C’est ce qu’a
fait Mathilde depuis Agen où elle était
installée l’année dernière. «Je me suis
renseignée dès que j’ai été informée de
ma titularisation en région parisienne.
Mais je ne voyais que des logements
aux loyers très chers.» C’est sur le site
internet d’un syndicat qu’elle découvre
une liste des aides possibles en tant que
primo-titulaire. La Seine-Saint-Denis,
« Nous créons
un contingent spécial
Éducation nationale. »
elle n’en connaissait que ce qui s’en dit,
«pas toujours en bien», avoue-t-elle.
Au collège, elle découvre une équipe
soudée, et «ça se passe très bien». Et
pour l’instant, elle n’a vraiment pas
envie de changer d’adresse… «Si tout
se passe bien, le dispositif sera prolongé
l’année prochaine», avance-t-on du
côté de l’OPH 93.
Nadège Dubessay
• Avec 24 000 logements,
l’OPH 93 représente un acteur
majeur du logement en
Seine-Saint-Denis. Il est le plus
important bailleur social du
département avec plus de 10 %
du parc social. Son patrimoine
s’étend sur 26 des 40
communes du territoire.
• Cette convention s’ajoute au
plan Ambition collèges 2020,
le chèque réussite de 200
euros pour les élèves de 6e,
l’investissement de 8 millions
par an pour les projets
pédagogiques, les voyages
scolaires, les parcours culturels
et artistiques…
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Recrutement
ÉDUCATEURS DE JEUNES ENFANTS
DIPLÔMÉS D’ÉTAT (H/F)
MÉDECINS DE PROTECTION
MATERNELLE
ET INFANTILE (H/F)
VOS MISSIONS
Sous la responsabilité de la
directrice de crèche, l’éducateur
de jeunes enfants travaille dans
le cadre du projet d’établissement.
Il participe au sein de l’équipe
à l’élaboration et à l’évolution
du projet éducatif. Son rôle auprès
des enfants, des parents et dans
l’équipe est primordial.
VOS MISSIONS
Au sein d’une équipe
pluridisciplinaire, elles se
répartissent entre les activités
cliniques (consultations en PMI,
bilans de santé en écoles maternelles,
suivi sanitaire et préventif en
crèches), les activités spécifiques à la
protection de l’enfance et les actions
de santé publique. Vous participez
à la mise en œuvre d’une politique
départementale dynamique qui
s’inscrit dans un partenariat très
développé.
VOTRE PROFIL
Diplôme d’État d’éducateur de jeunes
enfants obligatoire. Connaissance des
modes d’accueil petite enfance.
DIRECTION DE L’ENFANCE ET DE LA
FAMILLE. Cadre d’emplois des éducateurs
territoriaux de jeunes enfants
(réf. LE MAG/ERH5/CRECHE/EJE)
VOTRE PROFIL
Doctorat en médecine, spécialité
ou qualification en pédiatrie, en
pédopsychiatrie ou en santé publique.
À défaut, recrutement de généralistes
selon le décret 92-785 du 6 août 1992.
DIRECTION DE L’ENFANCE ET DE LA
FAMILLE. Cadre d’emplois des médecins
territoriaux
(réf. LE MAG/ERH5/PMI/MEDECIN)
DIRECTEUR DE PMI (H/F)
VOS MISSIONS
Sous l’autorité du responsable
de circonscription d’aide sociale
à l’enfance, vous êtes chargé
de mettre en œuvre et de suivre les
actions et prestations d’aide sociale,
de prévention et de protection.
Vous travaillez dans un centre
départemental de PMI dans une
équipe pluriprofessionnelle,
vous participez aux missions
départementales de prévention
et de promotion de la santé de la
famille et de l’enfant. Vous organisez
et coordonnez les activités, vous
assurez la gestion du centre et de
l’équipe, vous encadrez les auxiliaires
de puériculture, vous réalisez des
visites à domicile et apportez votre
concours à la formation des
assistants maternels.
VOTRE PROFIL
VOTRE PROFIL
Diplôme d’État d’éducateur spécialisé
indispensable.
Diplôme d’État de puéricultrice,
diplôme conforme aux directives
européennes.
ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS
DIPLÔMÉS D’ÉTAT (H/F)
VOS MISSIONS
DIRECTION DE L’ENFANCE ET DE LA
FAMILLE Cadre d’emplois des assistants
socio-éducatifs.
(réf. LE MAG/ERH5/ASE/EDUCSPE/14 17)
AUXILIAIRES DE PUÉRICULTURE
DIPLÔMÉS (H/F)
VOS MISSIONS
Vous êtes affecté dans une crèche
départementale.
VOTRE PROFIL
Titulaire du certificat d’aptitude aux
fonctions d’auxiliaire de puériculture,
certificat d’aptitude professionnelle
d’auxiliaire de puériculture ou
diplôme d’État d’auxiliaire de
puériculture.
DIRECTION DE L’ENFANCE ET DE LA
FAMILLE. Cadre d’emplois des sages-femmes
territoriales. (réf. LE MAG/ERH5/CRECHE/AP)
DIRECTION DE L’ENFANCE ET DE LA
FAMILLE Cadre d’emplois des puéricultrices
territoriales (Réf.: LE MAG/ERH5/PMI/DIR)
POSTULER
[email protected]
Consulter les offres d’emploi du Département
sur www.seine-saint-denis.fr
28
ou candidatures à: Monsieur le
Président du Conseil départemental,
Pôle personnel et relations sociales,
ERH 5, 93006 Bobigny Cedex
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Emploi
LA RESSOURCERIE
2MAINS
Retrouver
le chemin
de l’emploi
Cette association, atelier
chantier d’insertion, collecte,
valorise et sensibilise à
la prévention des déchets.
Structure d’insertion par
l’activité économique,
elle emploie 30 personnes
en parcours d’insertion
qui sont là entre six mois
et deux ans. Elle intervient
sur les villes d’Aulnaysous-Bois, Le BlancMesnil, Sevran, Villepinte
et Tremblay-en-France.
1-13 rue Edouard-Branly,
Aulnay-sous-Bois
ressourcerie-2mains.fr
Novembre, mois de l’économie sociale et solidaire
Une autre façon
d’entreprendre
Le Département anime et coordonne le Mois de l’ESS en
Seine-Saint-Denis. Table ronde et rencontres ont permis
de mettre en valeur les actions de cette «autre économie»
porteuse de sens et de solidarité. Un secteur en pleine
expansion...
Retrouvez le programme détaillé sur seine-saint-denis.fr
En Seine-Saint-Denis,
l’économie sociale
et solidaire est représentée
par 3 500 entreprises
et 32 000 salariés. (Source Insee 2011)
360° SUD
Le festival
dans la yourte !
Basée à Clichy-sous-Bois,
l’association 360° Sud
se mxe pour objectif de
promouvoir l’ESS par la
mise en place d’actions
citoyennes génératrices de
lien social au niveau local
et international. Du 23 au
28 novembre, elle fait son
festival ! Au programme
une disco-soupe, quatre
ateliers au Repair café
pour apprendre à réparer
ensemble des objets au lieu
de les jeter, un atelier brico
récup’, inauguration de
Roue Lib’, et plein d’autres
choses…
3 allée Fernand- Lindet
Clichy-sous-Bois
Le point de vue de
Nadège Grosbois
«
Vice-présidente chargée de l’emploi et de l’économie
Nous menons depuis 2011 une politique ambitieuse
en direction de l’économie sociale et solidaire (ESS).
Cette économie, qui place l’humain au cœur de
l’entreprise, crée chaque jour des emplois pérennes et non
délocalisables en Seine-Saint-Denis.
Création d’un service dédié à l’ESS, appel à projets
annuel, organisation du mois de l’ESS… Notre politique
est une réussite. C’est pour cela que nous allons la
développer, l’amplifier.
Ainsi, nous avons identifié trois filières créatrices
d’emplois: la petite enfance, l’alimentation et
l’écoconstruction/écorénovation.
C’est vers ces objectifs que vont s’orienter nos politiques
d’emploi ces prochaines années!
»
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Ils et elles
font
la SeineSaint-Denis
La seule chose qui m’intéresse, qui m’obsède: je cherche le théâtre,
celui qui aide la vie des gens.»
Marie-José Malis, directrice du théâtre de La Commune à Aubervilliers
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Marie-José Malis
Le théâtre et la vie
Marie-José Malis est à la tête du théâtre de La Commune
à Aubervilliers depuis un an. Rencontre avec une passionnée
qui fait chaque jour du théâtre pour tous une réalité.
Votre première fois au théâtre,
c’était quand ?
À 12-13 ans avec le collège, j’ai vu
un spectacle sur la vie de Molière par
une troupe locale itinérante. C’était
les années 1980, un peu avant ou
après le film d’Ariane Mnouchkine.
J’avais été éblouie. Apprenant qu’ils
jouaient dans des villages alentour, j’avais pris ma bicyclette. À la
troisième représentation du même
spectacle, j’avais apporté mon gros
magnétophone à cassettes pour l’enregistrer. Je voulais les suivre, en fait.
Dans la vie de Molière, il y avait l’idée
d’une vie d’aventures. Une vie entièrement sur les routes avec le théâtre,
avec l’art. Je me suis mise à y croire.
Que peuvent trouver les enfants dans
votre théâtre ?
On croit que le théâtre est un apport culturel. Mais on se trompe. Il
aide à se construire comme sujet, à
apprendre à dire «je», à nommer son
désir. C’est stupéfiant avec les collégiens. Sur scène, ils sont coincés. On
voit tous leurs nouages, leurs difficultés à s’exprimer. Il faut lever tous les
nœuds pour qu’ils arrivent à se faire
confiance. Qu’ils arrivent à dire «qui
je suis». Quand on assiste à ça, c’est
super beau.
Et justement avec les collégiens,
vous avez des projets ?
Les collégiens, c’est un âge de
grande détresse. C’est un public très
émouvant. On fait des ateliers théâtre
dans cinq établissements, on utilise
aussi les dispositifs du Conseil dépar-
temental (In Situ et Micaco). Et on va
créer cette année une alliance avec
une classe Segpa. Dans un théâtre,
on rencontre des gens passionnés
par leur travail, des intellectuels,
des techniciens, des artistes. Des
gens avec des parcours heurtés. Ils
peuvent témoigner qu’ils étaient en
difficulté scolaire, en rupture de ban
et ont quand même réussi à orienter
leur vie vers quelque chose qui vaut
la peine. Ils peuvent aider les gamins
à prendre confiance.
Parlons de 81 avenue Victor-Hugo,
une pièce d’actualité sur les migrants
jouée par les migrants et soutenue
par le Conseil départemental
de la Seine-Saint-Denis.
Comment est venue cette idée ?
On a demandé à Olivier CoulonJablonka s’il voulait faire une pièce
d’actualité ici. Le critère était de
trouver une situation dans Aubervilliers. Il a fait un travail d’enquête
qui l’a amené d’abord dans les centres
de santé, puis dans les data centers et
finalement il a atterri dans un squat
au 81 avenue Victor-Hugo. Ils ont
assisté à des réunions tenues par les
« Le théâtre,
c’est apprendre
à dire « je »,
à nommer
son désir. »
Par Isabelle Lopez
Photographie Nicolas Moulard
habitants du squat. Le lieu les a beaucoup touchés, l’intensité politique et
l’intelligence des gens. Ils ont proposé à ces personnes de faire du théâtre
avec nous. Sur les 80 résidents, huit
étaient partants. C’était génial à vivre.
Que racontent ces migrants ?
Ils racontent la route, la Méditerranée, comment on manque de
mourir et comment on voit des gens
mourir. Et comment est la vie des
sans-papiers en France et l’extraordinaire hypocrisie. Le préfet pour l’égalité des chances a vu la pièce lors de la
première et il a mis en place un processus sur plusieurs mois pour que
les quatre-vingt migrants aient leurs
papiers. Trente-six les ont obtenus.
Qu’est-ce qui vous guide dans votre
travail ?
Chercher où est le bon théâtre.
C’est la seule chose qui m’intéresse,
qui m’obsède: je cherche le théâtre,
celui qui aide la vie des gens.
Une grande amitié est d’ailleurs née
avec des lycéens d’Aubervilliers…
En effet. Après avoir assisté ici
à un colloque sur Robespierre. Ces
jeunes du lycée Le Corbusier m’ont
dit: «Voilà Madame, vous nous avez
parlé d’égalité et nous on a décidé de
l’appliquer dans notre classe. On va se
donner comme objectif 100% de réussite au bac. Les plus forts aideront les
plus faibles et on va mettre en place
une véritable politique fraternelle et
égalitaire.» Nous les avons aidés. Le
samedi matin, au théâtre, on a
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mis en place une pédagogie alternative supplémentaire pour les aider à
surmonter leurs difficultés scolaires.
Ça nous a conduits à avoir une grande
amitié avec ces jeunes. Ils ont passé
le bac l’an dernier et ont obtenu plus
de 90% de réussite.
La sélection Instagram
Vous aussi postez vos photos
de la Seine-Saint-Denis sur Instagram
avec le hashtag #SSD93.
« Le personnage
fondateur,
inspirateur,
c’est Gabriel
Garran. »
Le théâtre de la Commune a 50 ans.
Que vous inspire son histoire ?
Le personnage fondateur, inspirateur c’est Gabriel Garran. Pourquoi
on fait naître dans un lieu de stricte
pauvreté un théâtre alors qu’il y a tellement de théâtres parisiens? Pourquoi on fait ça? Quelle est l’originalité de ce lieu? C’est de là que sont
nées les pièces d’actualité. Chercher
le théâtre, le mettre en crise, l’agiter
dans tous les sens pour voir comment il va être vivant, c’est la grande
spécialité de Brigitte Jaques. Alfredo
Arias et Didier Bezace ont réussi à
rassurer tout le monde. Ils ont réussi
quelque chose de très populaire.
À Saint-Denis, maraîchage et jardin d’insertion… par @diboq
Découvrez toutes les photos sur
instagram.com/seine_saint_denis
ou scannez ce QR code
Vous avez monté une brigade
au théâtre de La Commune.
Qu’est-ce que c’est ?
Ce sont des gens qui m’avaient
écrit parce qu’ils avaient vu Hypérion,
parce qu’ils étaient contents que je
sois nommée. Ils étaient 70 à peu près,
je leur ai dit de venir. Le samedi matin, le dimanche matin, on travaille
ensemble. Et ils ont d’excellentes
idées. Si on arrive à créer de l’amitié
avec les gens en prenant le temps de
se connaître, le lien avec le théâtre va
se faire… et ce sera profond.
+web
• Marie-Josée Malis nous parle de sa prochaine
création sur seine-saint-denis.fr/12639
• Lire le reportage sur la pièce 81 avenue VictorHugo sur seine-saint-denis.fr/12605
32
Bénévolat fraternel
Les petits frères des Pauvres
recherchent des bénévoles pour
accompagner régulièrement
des personnes âgées isolées, en
situation de précarité ou malades.
L’association a actuellement
besoin d’accompagnant-e-s et
de visiteurs en établissements
et à domicile.
N° Indigo : 0 825 833 822
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Elsa Pharaon
Cette directrice
de casting dans le
le cinéma a travaillé
pour les plus grands.
Elle s’intéresse
aux beautés
« atypiques »
qu’elle trouve
parfois au coin
de sa rue.
Par Isabelle Lopez
Photographie Bruno Lévy
Portrait
Casting-caméléon
Cet été, en rentrant chez elle à 3 heures du matin,
tillais de la banlieue parisienne: Elsa le caméléon se sent
Elsa a arrêté des jeunes gens dans sa rue. Elle cherà l’aise dans tous les milieux. «C’est peut-être parce que
chait des ados pour tourner dans le prochain film de
je suis métisse.» Ses premiers pas sur un plateau, elle les
fait un peu par hasard lors d’un stage de maquillage-coifMia Hansen-Løve, L’avenir. Cette Romainvilloise très
attachée à la Seine-Saint-Denis (elle a vécu à
fure sur le film Le Fils préféré de Nicole GarMini-bio
cia. «J’ai arrêté mes études aux Beaux-Arts
Bagnolet et aux Lilas) fonctionne à l’instinct.
Avec son flair, Elsa a déniché les enfants pour
1995 Casting pour Comment
de Valenciennes pour partir sur ce tournage.»
je me suis disputé d’Arnaud
le Polisse de Maïwen, ceux de La vie en grand,
De fil en aiguille, elle devient stagiaire mise
Desplechin
a travaillé pour Arnaud Desplechin, Aki Kauen scène, deuxième assistante mise en scène
rismaki et Claude Miller. «Pour un enfant à
2010 Casting pour Le Havre
et se retrouve à s’occuper du casting enfant de
d’Aki Kaurismaki
trouver, j’en vois une centaine. Et quand je le
Comment je me suis disputé dans le Nord. Elle
trouve à la cinquième audition je continue à
2015 Casting pour La tête haute
travaille alors en direct avec Arnaud Despled’Emmanuelle Bercot en ouverture
en voir.» Elle découvre le Stanois Rod Parachin, et apprend son métier avec lui.
du Festival de Cannes et La vie
dot dans un lycée professionnel de Genne«Ma formation, c’est auprès des réalisateurs
en grand de Mathieu Vadepied
villiers. Il ouvrira le Festival de Cannes 2015
que je l’ai eue. C’est marrant parce qu’aux
en clôture
avec La Tête haute. «Je savais que c’était lui.
Beaux-Arts, mes profs me reprochaient de
Il était incroyable… mais j’en ai vu 900.»
changer de style à chaque projet… de ne pas
Voilà 24 ans qu’elle s’occupe de casting enfant. «J’aime
avoir de personnalité, en gros! Et là, le fait d’être un cabien les beautés atypiques. Ma mère était directrice artisméléon justement me permet
tique dans la mode. Dans son bureau, il y avait beaucoup
de fusionner avec le réalisade catalogues de mannequins. Je voyais tous ces visages.
teur, de rentrer dans son uniLes conseils d’Elsa
Quand elle me faisait participer, je me souviens que j’étais
vers et de trouver ses personpour un casting sur
seine-saint-denis.fr
à la recherche du visage le plus insolite. C’est parti de là,
nages.» Un reproche dont
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en fait.» Une maman bourgeoise du Nord, un papa anelle a fait son atout.
+web
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OLIVIER NOREK
MARIE-NOËLLE BOTTE
Il a choisi sa police
d’écriture
Code 93, Territoires : les deux polars de cet
auteur de 39 ans nous plongent au coeur de
la jungle urbaine des banlieues de SeineSaint-Denis, entre tendresse et désespérance.
Olivier Norek sait de quoi il cause : ancien
lieutenant au SDPJ 93* durant 15 ans, cet
ex-nic originaire de Toulouse s’appuie sur
son vécu pour en faire la matière première
de ses livres. Sa devise : « ni angélisme ni
caricature ». Et de fait, personne ne ressort
tout blanc de ses romans noirs, ni les petites
frappes, ni les policiers, ni même certains
politiques. Une vérité qu’il doit à la SeineSaint-Denis. « Ce département, j’en connais
les deux aspects. Celui véhiculé par certains
médias qui voudraient nous faire croire que
c’est une zone de guerre. Et celui, attachant,
des habitants qui sont malheureusement
parasités par 2 % de crétins qui viennent
foutre le bordel. » Les polars d’Olivier
Norek, c’est
effectivement
2 % de crétins,
100 % de
Olivier Norek trempe
suspense.
sa plume dans le vécu sur
+web
seine-saint-denis.fr
/12641
* service
départemental
de police judiciaire
Elle met du vert
dans la vie des gens
SEINE-SAINT-DENIS
« Dès que mon
entraîneur m’a
annoncé que
j’étais sélectionné
en équipe de
France espoir, j’ai
téléphoné à toute
ma famille ! »
En général, là où Marie-Noëlle Botte passe,
son camion n’est jamais loin. À son bord :
l’appartement pédagogique qu’elle a créé
pour sensibiliser à l’environnement les
habitants de Seine-Saint-Denis et de toute
l’Île-de-France. Cette « fourmi verte » – le
nom de l’association qu’elle a fondée en
2010 – sillonne donc les quartiers pour
convaincre de notre intérêt à tous à être
écologiques, pour faire des économies et
préserver la planète. « On est vraiment
axés sur les éco-gestes au quotidien »,
explique cette ancienne enseignante.
Les interventions de l’association soutenue
par le Conseil départemental, en pied
d’immeuble ou dans des écoles, portent
sur des thématiques concrètes comme les
économies d’eau et d’énergie, la pollution
des intérieurs ou encore la gestion des
déchets domestiques. En cette année
de COP21, la responsable explique aussi
quels sont les enjeux de la conférence sur
le climat qui se tiendra en décembre au
Bourget. « Mais, pour nous, la COP21 c’est
tous les jours », précise notre fourmi verte.
ADAMA SAKO
L’espoir de Tremblay
« J’ai découvert
que je savais
écrire à l’issue
d’un concours
de nouvelles. »
34
Adama Sako vit une belle année 2015.
Formé à Bondy, Villemomble et désormais
au centre de formation de Tremblay
handball, à 20 ans il joue régulièrement
avec les pros et est devenu cet été
champion du monde avec l’équipe de
France espoir. Un bond en avant dans sa
jeune carrière qui ne l’empêche pas d’être
serein, calme et conscient du travail qui
lui reste à accomplir. « Quand,en face, on
voit des stars mondiales comme Hansen
ou Narcisse, ça impressionne. Mais après
le coup de sifÕet, ça s’oublie. » Adama fait
alors jouer ses qualités de vitesse et sa
détente, appliqué dans son jeu. « Débutant
en D1, dès qu’on fait une bêtise sur le
terrain, c’est dur de se rattraper. On doit
immédiatement faire la différence ou
bien on va vite se rasseoir ! C’est comme
ça qu’on apprend le métier… » Adama se
sent bien à Tremblay, proche de sa famille.
Il espère y signer un contrat pro pour
quelques années. Les supporters aussi…
« L’écologie,
ce n’est pas
un truc de bobos,
mais le bon sens
de nos grandsmères qui ne
gaspillaient pas. »
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Elisa : le marché
de Saint-Denis,
caverne d’Ali Baba
« Le marché de Saint-Denis,
sans l’ombre d’un doute.
Parce qu’on y trouve de
tout et qu’il est tellement
à l’image de la Seine-SaintDenis : familial, foisonnant
et cosmopolite. Quand
j’étais à la Maîtrise de
Radio France (dans le 16e
arrondissement, avec
Lucie), je ne pouvais pas
y aller très souvent.
Mais dès que j’ai un moment,
je me rattrape. J’y achète
vraiment de tout :
du maquillage, des fringues.
Je pourrais y passer
des heures. »
Cinq dates
1993 Naissance à Saint-Denis
pour les trois
2003/2004 Lucie et Elisa
à la Maîtrise de Radio France,
conservatoire de Saint-Denis
pour Juliette
2013 Création du groupe LEJ
3 mars 2016 À la Cigale
(concert complet)
27 mai 2016 À l’Olympia
Lucie : la Table ronde,
back dans le bac
Propos recueillis par Christophe Lehousse
Photographies Nicolas Moulard, Franck Rondot, Patricia Lecomte
« Mon coup de cœur, c’est la
place de la Basilique, et plus
particulièrement un café qui
donne sur le parvis : la Table
ronde. Qu’est-ce qu’on a pu
passer comme temps dans ce
bar ! C’est là qu’avec Juliette,
on a révisé notre bac en grande
partie. Bac L pour les deux.
Pour Elisa, c’était S, c’est
la scientiÔque du groupe !
À l’époque, en plus, c’était un
café où ils passaient beaucoup
de jazz. Y a rien de mieux que de
prendre un petit café au soleil
devant la Basilique et de
bavarder entre copines. »
+web
LEJ
Les LEJ se racontent sur
seine-saint-denis.fr
/12642
Révélation de l’été grâce aux reprises qu’elles ont postées
sur les réseaux sociaux, Lucie, Elisa et Juliette (LEJ)
vivent depuis sur un petit nuage. Ces trois copines de
Saint-Denis mélangent avec talent inÕuence classique et
musiques urbaines, NTM et Grand Corps Malade en tête.
Juliette : L’Écran, cinéma-monde
« C’est un super endroit. J’adore sa programmation,
très variée, et les festivals qu’il organise. Je me
souviens notamment d’un festival sur la condition
des femmes dans le monde que j’avais vu il y a
quelques années, c’était très enrichissant. J’y ai
aussi joué un paquet de fois avec le Conservatoire
de Saint-Denis pour des ouvertures d’événements.
C’est vraiment un cinéma fait pour les gens,
qui sait faire vivre le quartier. »
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Tribunes
LE GROUPE DES RÉPUBLICAINS
Oui à la COP21, mais à quel prix ?
D
ans quelques semaines, les
caméras du monde entier
auront les yeux rivés sur
MICHÈLE CHOULET
Conseillère
la Seine-Saint-Denis. En effet, le
départementale,
parc des expositions du Bourget
Conseillère
accueillera
du 30 novembre au
Municipale déléguée
e
de Neuilly-Plaisance 11 décembre la 21 Conférence des
Parties, dite COP21. Si nous nous réjouissons qu’un tel évènement soit
organisé sur notre département, il
n’en demeure pas moins plusieurs
inquiétudes: quel sera l’impact de
cette organisation sur le portefeuille
des Séquano-Dionysiens? Qu’en
sera-t-il de l’état de nos autoroutes
où le risque de saturation sera très
élevé sur l’Est parisien et francilien? Si nous souhaitons la réussite
sur tous les plans de ce sommet sur
le réchauffement climatique, nous
espérons aussi que toutes nos interrogations trouveront une réponse.
Son organisation se doit d’être irréprochable. C’est l’image de la France
mais aussi de la Seine-Saint-Denis
qui est en jeu.
LE GROUPE UDI-MODEM
Un bonnet d’âne pour sa gestion
AUDE LAGARDE
Présidente
de groupe
A
ujourd’hui, notre département est sévèrement épinglé par la Chambre Régionale des Comptes pour la gestion de
2010 à 2014 quand M. Bartolone
était Président.
La Chambre Régionale révèle qu’il
a laissé derrière lui un héritage très
lourd avec des comptes désastreux.
Son successeur est contraint d’assumer ce bilan, à savoir des budgets
«insincères» et une situation
financière si grave qu’elle bloque
les besoins d’investissements dans
les collèges.
Les habitants du 93 ont retenu de
cette présidence une hausse de
65% des impôts départementaux, un taux d’endettement très
élevé et moins de services pour
tous (pas de nouvelles crèches,
plus de soutien pour les cartes
Imagine R et Améthyste).
Cette gestion lamentable mérite un
bonnet d’âne et les citoyens du 93
doivent tout faire pour éviter que
M. Bartolone qui prétend présider demain l’Île-de-France
ne lui fasse subir ce qu’il a fait
vivre au 93.
GROUPE CENTRISTE
Le Parti Socialiste = sectaire + antisocial
HERVÉ
CHEVREAU
Président
de groupe
36
L
e 18 septembre, la Justice a
validé le chèque de rentrée
de 200 €, réservé par le Président socialiste du Département
aux élèves de 6e uniquement des collèges publics. Cette décision résulte
sûrement d’une intervention politique, cette affaire ayant été jugée
très rapidement.
Nous avons fait appel: il ne faut
pas faire de différence entre des
enfants de 11 ans parce que ce sont
leurs parents qui choisissent de les
scolariser ici ou là. Stéphane Trous-
sel, le Président du Département, a
décidé de trier les collégiens en fonction de préjugés. En effet, les familles du Raincy qui inscrivent leurs
enfants dans le public sont souvent
plus riches que celles de La Courneuve qui envoient les leurs dans le
privé.
Pour être juste, il faudrait attribuer ce chèque sur critères sociaux. En agissant comme il l’a fait,
le Parti Socialiste rappelle aux
citoyens qu’il est sectaire et antisocial.
COORDONNÉES
3, esplanade Jean-Moulin
93 006 Bobigny Cedex
@Républicains_93
01 43 93 93 42
LES ÉLU-E-S DU GROUPE
Jean-Michel Bluteau
Bruno Beschizza
Christine Cerrigone
Michèle Choulet
Katia Coppi
Gaëtan Grandin
Stephen Hervé
Séverine Maroun
Thierry Meignen
Sylvie Paul
Marie-Blanche Piétri
Martine Valleton
COORDONNÉES
[email protected]
UDI Conseil
départemental de
la Seine-Saint-Denis
@UDI_CG93
www.udi-cg93.fr
01 43 93 47 53
LES ÉLU-E-S DU GROUPE
Yvon Kergoat
Aude Lagarde
Gérard Prudhomme
Stéphane Salini
COORDONNÉES
groupecentriste93
@gmail.com
LES ÉLUS DU GROUPE
Hervé Chevreau
Marie Magrino
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Tribunes
GROUPE «SOCIALISTES, RADICAUX ET GAUCHE CITOYENNE»
La COP21, un atout pour la Seine-Saint-Denis,
un point d’appui pour l’avenir
FLORENCE
LAROCHE
Conseillère
départementale
déléguée
L
’organisation de la conférence
internationale sur les changements climatiques début
décembre en Seine-Saint-Denis est
porteuse de sens pour notre département. Notre territoire regorge en effet d’atouts considérables. Il est jeune,
dynamique, populaire et dispose
d’une richesse culturelle importante.
Notre département n’a pas l’intention
de se cantonner au simple rôle d’hôte de
cet événement. Au contraire, il s’engage à en être un véritable acteur.
Il s’est d’ores et déjà avancé dans
une démarche de sensibilisation des
nouvelles générations aux enjeux
climatiques et à valoriser les initiatives locales. Par ailleurs, le Département continue de s’investir dans
l’agenda 21 notamment à travers la
dématérialisation.
Nous souhaitons que la dynamique
créée par la COP21 se maintienne
au-delà de l’événement et qu’elle soit
un levier pour accélérer la transition
énergétique de notre territoire.
EELV, EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS
Ensemble, mobilisons-nous VRAIMENT
pour la COP21 !
FRÉDÉRIQUE
DENIS
Présidente
de groupe
E
n décembre, nous accueillerons au Bourget la Conférence internationale sur le
climat (COP21). Nous souhaitons
que notre département devienne
exemplaire dans la lutte contre le réchauffement climatique, source de
catastrophes, de guerres et de fortes
inégalités. C’est pourquoi:
1. Nous ne voulons pas que les répercussions sur les activités des
habitantEs du 93 donnent une perception négative de l’événement.
Nous demandons que toutes les
mesures en termes de mobilités
soient prises afin de fluidifier les
déplacements autour du site.
2. Nous ne voulons pas que le 93
reste le parent pauvre de la lutte
contre les émissions de gaz et polluants qui nuisent gravement à
l’environnement, à la santé et à l’égalité. Nous demandons la mise en
œuvre, par le Département, de
politiques publiques structurantes, capables de limiter puis
d’inverser la courbe des émissions toxiques.
GROUPE COMMUNISTE, CITOYEN, FRONT DE GAUCHE,
POUR UNE TRANSFORMATION SOCIALE ET ÉCOLOGIQUE
Compensation du RSA : le gouvernement
doit nous entendre !
BELAÏDE
BEDREDDINE
Président
de groupe
N
ous lançons au Premier ministre un dernier appel pour
enfin en finir avec les transferts de charges non compensés du
RSA, de l’APA et de la PCH. En 2004,
l’État a transféré aux départements
le versement de ces allocations. Mais
la compensation financière est restée
bloquée au niveau de 2004 alors que
le nombre de bénéficiaires a été multiplié par 2, provoquant, depuis, un
reste à charge de 2 milliards € pour le
département. Cette injustice a pro-
voqué des coupes et une baisse
des services publics pour pallier
le désengagement de l’État. Nous
demandons au gouvernement de reprendre à sa charge le RSA.
Il doit examiner cette demande, mais
pas avant l’année prochaine et a annoncé une aide pour les départements
les plus en difficultés sur le RSA. Mais
les conditions de cette reprise doivent
être éclaircies. Ensemble, mobilisons-nous pour réclamer ce qui
est dû à notre département!
COORDONNÉES
Conseil départemental,
3 esplanade Jean-Moulin
93000 Bobigny
groupe.socialiste.cg93@
gmail.com
01 43 93 93 53
Fax : 01 43 93 77 50
LES ÉLU-E-S DU GROUPE
Nadège Abomangoli
Emmanuel Constant
Michel Fourcade
Daniel Guiraud
Mathieu Hanotin
Bertrand Kern
Florence Laroche
Frédéric Molossi
Zaïnaba Saïd-Anzum
Magalie Thibault
Stéphane Troussel
Corinne Vallls
COORDONNÉES
Conseil départemental
3 esplanade Jean-Moulin
93000 Bobigny
groupe.ecologiste.93@
gmail.com
LES ÉLUES DU GROUPE
Nadège Grosbois,
Frédérique Denis
COORDONNÉES
Conseil départemental
Hôtel du Département
93 006 Bobigny Cedex
groupe-communiste-cg93@
wanadoo.fr
elusfrontdegauchecg93.fr
Tél : 01 43 93 93 68
Fax : 01 41 50 11 95
LES ÉLU-E-S DU GROUPE
Dominique Attia
Pascal Beaudet
Belaïde Bedreddine
Silvia Capanema
Dominique Dellac
Meriem Derkaoui
Pascale Labbé
Pierre Laporte
Abdel-Madjid Sadi
Azzedine Taïbi
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Mémoire
La construction
de la basilique
actuelle
remonte au
12e siècle.
Lumière sur
la basilique-cathédrale
de Saint-Denis
La basilique-cathédrale de Saint-Denis, extraordinaire
nécropole des rois de France pendant douze siècles,
constitue le plus remarquable édiÔce religieux
du département. Avec la restauration de sa façade,
elle reconquiert la curiosité et l’admiration du public.
Il y a plus de mille sept cents ans, Denis, considéré comme le premier évêque de Lutèce, prêche la foi.
Mais les Romains opposés au christianisme lui tranchent la tête d’un coup d’épée. La légende raconte qu’il
aurait porté sa tête de la colline Montmartre, lieu de
son martyre, jusqu’au lieu de son enterrement, où se
trouve aujourd’hui la basilique-cathédrale de SaintDenis.
Depuis l’édification de la première l’église, elle s’agrandit au fil du temps. Personnalité d’une dimension
politique et intellectuelle exceptionnelle, Suger, fils
de serfs élevé et instruit à l’abbaye de Saint-Denis, lui
38
Par Claude Bardavid
Photographies Archives départementales,
Deroy del, lithographie de Lemercier,
Paris, 1831, cote 6Fi/603,
Patricia Lecomte
consacra sa vie avec l’objectif d’établir durablement
des liens étroits entre Saint-Denis et la couronne
royale. Entre 1134 et 1144, il y conçoit une architecture
novatrice qui accueillera un des plus grands ensembles
de monuments funéraires qui soit, de Clovis à Louis
XVIII, en passant par Charles Martel, saint Louis et
Catherine de Médicis: plus de 70 gisants, sculptures
allongées des rois et de reines de France. Cette église
était surnommée jusqu’au 18e siècle, la Lucerna, la lanterne de Saint-Denis en raison de son rayonnement
hors du commun. «La basilique-cathédrale, affirme
Serge Santos, administrateur du site pour le Centre
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Mémoire
des monuments nationaux au ministère de la Culture,
réunit en un lieu exceptionnel, une architecture exceptionnelle, des sculptures exceptionnelles et une lumière
exceptionnelle.»
Gisants de couleurs
L’église édifiée à l’initiative de Pépin le Bref est devenue
vétuste et trop petite pour les pèlerins qui s’y pressent.
Suger, de 1135 à 1144 l’agrandit à ses deux extrémités. La rosace de la façade est la première du genre,
de même que les statues-colonnes qui encadrent les
portails. Le chevet signe l’apparition du nouvel art gothique. La reconstruction de l’édifice de 1231 à 1281 est
un véritable exploit technique. En sept cents ans, la silhouette majestueuse de la basilique a peu changé. Seule
la tour nord a disparu. Mérovingiens puis Carolingiens
s‘y font enterrer, puis la tradition se perd. Quand les
Capétiens montent sur le trône, ils se font de nouveau
enterrer dans la basilique, avec quelques exceptions. Ce
n’est qu’au 13e siècle que les gisants font leur apparition
dans la nécropole royale. «C’est Louis IX, le futur saint
Louis qui décide de faire sculpter seize représentations
de rois et de reines précédemment enterrés dans la basilique. Ces gisants, alors peints de couleurs très vives, sont
installés au centre de l’église, à la croisée du transept»,
raconte Serge Santos. Avec seize gisants d’un coup, l’objectif politique de saint
Louis est clair: il souhaite montrer la continuité existant entre
les familles mérovingienne, carolingienne
et sa propre famille, les
Capétiens, et du même
coup l’unité des rois
francs. Les Valois puis les Bourbons s’y font enterrer,
mais ces derniers n’ont plus de représentation sculptée.
Louis XIV, le Roi Soleil n’a pas droit à un tombeau. Le
dernier roi à y avoir été enterré est Louis XVIII.
Des Mérovingiens aux Bourbons, toutes les dynasties royales
de France sont inhumées à la Basilique.
Des robes royales
À l’occasion des 500 ans du couronnement de François Ier
et de sa seule véritable victoire militaire à Marignan,
la basilique organisa l’été
dernier une visite autour
du somptueux tombeau
du roi.
Jusqu’au 30 avril prochain,
une exposition du styliste
et artiste Lamyne M. «Les
Grandes robes royales»
sera proposée au public.
Ces «robes géantes» de trois mètres de hauteur, inspirées des robes des gisantes portées par les reines et les
princesses ensevelies dans la nécropole royale, sont exposées dans les chapelles de la crypte de la basilique.
« C’est saint Louis qui a décidé
de faire représenter
les rois et reines enterrés
dans la basilique. »
La façade restaurée
À CONSULTER
Les travaux de restauration de la façade qui se sont déroulés
de 2012 à 2015 constituent une opération patrimoniale d’une
grande ampleur. C’est une véritable métamorphose de la façade
médiévale que l’on découvre, débarrassée de son vêtement noir
de pollution auquel on s’était habitué depuis des décennies. Sous
la conduite de l’architecte en chef des monuments historiques,
Jacques Moulin, les travaux ont permis le remplacement des
pierres dégradées, avec dessalement, nettoyage et rejointement
général des parements ; le nettoyage et la restauration des trois
portails ; le rétablissement de la fenêtre centrale ainsi que
celui de l’horloge de la rose, avec dorure de celle-ci et la
restauration de la polychromie rétablie par François Debret,
lors de la précédente restauration (1839-1842). Le coût total
de cette restauration s’élève à 3,15 millions d’euros.
• La basilique de SaintDenis, les Éditions
du Patrimoine, 2012
• La basilique Saint-Denis.
Restauration de la façade
occidentale Beaux-Arts
éditions, 2015
• Petite histoire de la
Basilique royale de SaintDenis par Serge Santos
et Michaël Wyss, édité
par Sides, 1998
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Le Département de la Seine-Saint-Denis vous présente
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·
BelleVille 2015 - le Lapin blanc d’Alice au pays des merveilles illustré par John Tenniel - image BnF
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DE LA PRESSE JEUNESSE
SEINE-SAINT-DENIS
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MONTREUIL
Le Conseil départemental
de la Seine-Saint-Denis
a le plaisir de vous offrir
UNE ENTRÉE GRATUITE
AU SALON*
*Valable pour 1 visite/1 personne, toute sortie est définitive - Espace Paris-Est-Montreuil
128, rue de Paris à Montreuil - M ligne 9/arrêt Robespierre (sortie 2, rue Barbès) B 102 Place Gambetta-Gare
de Rosny/arrêt Sorins - Cette invitation est à découper et à présenter aux entrées du Salon, sans passer par les caisses :
rue Étienne-Marcel - L’entrée au Salon est gratuite pour les - de 18 ans, les demandeurs d’emploi, les handicapés et
leur accompagnateur, les bénéficiaires du RSA, et pour tous, vendredi 4 décembre 2015 à partir de 16h30 (nocturne).
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