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Backpage Le mot de la fin Deducting Childcare Expenses Frais de garde d’enfants by / par Vern Krishna c.m., qc, ll.d., fcga / c.m., c.r., ll. d., fcga Tax law is bes et with invisible boomerangs. Nowhere is this truer than in the rules governing the deductibility of childcare expenses for working mothers. Prime Minister Harper’s budget proposal to extend childcare benefits by $100 a month is minimal incentive to a growing crisis in the professions. At university graduation ceremonies across Canada in 2007, over 60 per cent of new accountants, doctors, and lawyers were women. These are not transitional numbers but long-term shifts in university demographics. The retention of these graduates should be a high government priority. Childcare expenses have escalated in the last 30 years as more mothers go out of the home to work. However, unlike some personal expenses – such as food and shelter – that one incurs whether or not one works, childcare has a strong impact on business. If a mother cannot work without access to childcare and the family needs her income, any incremental cash that the family pays for such care is clearly income-related. There are many circumstances where parents, particularly women, incur childcare expenses primarily for the purpose of allowing them to work. Indeed, in many families, both parents must work for economic survival. While all parents must care for their children, parents who work outside the home as employees or business owners incur incremental childcare expenses that can be linked directly and solely to the purpose of earning income. Hence, childcare expenses could be deductible as business expenses under conventional tax principles. The present regime of childcare deductions and benefits is a haphazard conglomerate of rules that are not particularly effective or well suited to the needs of the new economy. The government should amend the tax statute to allow for more generous deductions of childcare expenses or an option to deduct such expenses as business expenses for professional women earning business income. The $1,200 annual grant will help some, but is not likely to address the impending crisis as increasing numbers of professional women withdraw their services during the critical years of family care. La législation fiscale est truffée de boomerangs invisibles. Cela n’est nulle part plus vrai que dans les règles régissant la déductibilité des frais de garde d’enfants pour les mères au travail. La proposition du budget Harper d’accorder une prestation pour enfants de 100 $ par mois est un timide premier pas vers une solution à une crise croissante vécue par les professionnels. Au Canada, à la remise des diplômes universitaires de 2007, plus de 60 % des nouveaux comptables, médecins et avocats étaient des femmes. Il s’agit d’un revirement à long terme des données démographiques, et il est primordial que les gouvernements s’efforcent de retenir ces diplômées. L’augmentation du nombre de femmes au travail a entraîné une escalade des frais de garde d’enfants depuis 30 ans. Contrairement aux dépenses personnelles - alimentation et logement - qu’il faut engager que l’on travaille ou non, il y a un lien entre garde d’enfants et objet commercial. Si la mère ne peut travailler sans devoir engager des frais de garde d’enfants, l’argent déboursé par la famille à cette fin est évidemment associé au fait de gagner un revenu. Dans de nombreuses circonstances, les parents, surtout les femmes, engagent des frais de garde d’enfants principalement pour pouvoir travailler. En fait, dans de nombreuses familles, les deux parents doivent travailler pour joindre les deux bouts. Tous les parents doivent prendre soin de leurs enfants, mais ceux qui travaillent à l’extérieur engagent des frais additionnels à ce titre, qui peuvent être directement et exclusivement associés au fait de gagner un revenu. Les frais de garde d’enfants devaient donc être déductibles comme frais professionnels selon les principes fiscaux conventionnels. L’actuel régime de déductions et prestations pour enfants est un conglomérat anarchique de règles qui ne sont pas particulièrement efficaces ou bien adaptées aux besoins de la nouvelle économie. Le gouvernement devrait modifier la législation fiscale pour bonifier les déductions de frais de garde d’enfants, ou permettre leur déduction comme frais professionnels pour les femmes qui gagnent un revenu d’entreprise. La prestation annuelle de 1 200 $ en aidera quelques-unes, mais elle ne solutionnera vraisemblablement pas la crise qui nous guette alors qu’un nombre croissant de professionnelles quittent leurs fonctions pendant les premières années de la vie de leurs enfants. Vern Krishna is counsel, Borden Ladner Gervais, LLP and executive director, Vern Krishna est avocat chez Borden Ladner Gervais, s. r. l., et directeur du Centre de CGA Ontario Tax Research Centre, Ottawa. recherche en fiscalité des CGA de l’Université d’Ottawa. 54 cga magazine september-october / septembre-octobre 2007