«La collection d`une vie» rejoint le Musée d`Yverdon

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«La collection d`une vie» rejoint le Musée d`Yverdon
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24 heures | Jeudi 30 octobre 2014
Nord vaudois - Broye
Patrimoine
Après un an, l’Aventibus
a trouvé ses usagers
Le service de bus urbain
d’Avenches est apprécié.
Dès décembre, il circulera
aussi le samedi
Fonds
Gravures
La collection de Louis Vuille a été présentée hier par la conservatrice du
musée, France Terrier, et l’historienne Patricia Brand (à dr.), en présence
de François Bruand, président de l’Association des Amis du Musée.
De nombreuses gravures font partie du lot acquis par le musée, dont celle
montrant la rue de la Maison-Rouge, sous un angle inédit jusque-là.
Au premier plan, on distingue un hôtel au début de la rue, vers 1842.
Un bus urbain dans une ville d’à
peine plus de 4000 habitants,
dans une région où la voiture
reste un moyen de transport privilégié, l’idée avait de quoi laisser
perplexe. «Quand on lance un service comme l’Aventibus, il est difficile d’en mesurer l’intérêt à
l’avance, nous restons une petite
ville assez excentrée. Mais après
un an, le bilan se révèle satisfaisant», se réjouit Jean-Louis
Scherz, municipal à l’origine de
cette nouvelle ligne de transport
public. A ses débuts, le bus urbain
transportait une soixantaine de
personnes par jour. La fréquentation est en augmentation, les chiffres exacts seront connus au changement d’horaire.
Reliant les différents quartiers
de la commune, l’Aventibus a
trouvé son public. «Il n’y a pas
d’usager type, des pendulaires
l’empruntent pour aller travailler, des gens pour aller faire
leurs courses, des touristes l’utilisent également, et même des
«touristes locaux», qui le prennent pour rejoindre le départ
d’une balade», relève le municipal. Dès le 14 décembre, jour du
changement d’horaire annuel,
l’Aventibus circulera également
le samedi.
Comme beaucoup de lignes régionales, ce bus urbain n’est pas
rentable. Mais la Commune a conclu un partenariat public-privé
avec des entreprises de la région
qui contribuent à financer ce service. «La facture annuelle, pour
l’horaire sur cinq jours, se monte
à 369 000 francs, détaille JeanLouis Scherz. Les différents partenaires, comme Milavy ou Nespresso, participent à une hauteur
de 130 000 francs, et nous bénéficions également de la péréquation
financière». A.R.-M.
L’unique restaurant
de Lignerolle est sauvé
Programmes
Cartes postales
Louis Vuille a conservé de nombreux programmes de manifestations
qui se sont déroulées à Yverdon, majoritairement aux XIXe et XXe siècles,
qu’il s’agisse de soirées de gymnastique ou de concerts militaires.
Des centaines de cartes postales font partie de la collection, dont celles de
la Fête de gymnastique de 1908. Les lutteurs étaient alors mis en scène sur
la place d’armes, encore recouverte d’herbe, avec le Jura en arrière-plan.
«La collection d’une vie»
rejoint le Musée d’Yverdon
L’institution a acquis
le fonds Louis Vuille:
plus de 1500 pièces
amassées en un
demi-siècle révélant
un pan méconnu
du passé de la ville
Céline Duruz Texte
Olivier Allenspach Photos
Cela fait un an que le Musée d’Yverdon et région en rêvait. Le mois
dernier, l’institution a acquis le
fonds iconographique Louis Vuille,
rassemblant 1500 cartes postales,
estampes, publicités ou encore
brochures sur la cité thermale, essentiellement au XIXe et XXe siècles. «Beaucoup de documents
nous étaient inconnus jusqu’ici, se
réjouit la directrice et conservatrice du musée, France Terrier. Ils
révèlent des pans de l’histoire
Le chiffre
40
C’est, en pour-cent, l’augmentation enregistrée par l’Hôpital
intercantonal de la Broye du
nombre d’examens IRM depuis
2008. Pour y faire face, l’Hôpital
de Payerne a décidé d’acquérir
un nouvel appareil d’Imagerie
par résonance magnétique
(IRM) spécialement adapté
aux extrémités. «Nous devions
réagir aux demandes des
médecins de la région qui se
plaignaient de délais d’attente
parfois trop longs pour des
examens IRM», relève le
Dr Olivier Caramello dans
un communiqué. A.R.-M.
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Contrôle qualité
yverdonnoise que l’on ignorait.»
Des œuvres originales d’artistes
des années 1950, comme Michel
Tharin ou Jacques Béguin, font partie du lot, ainsi que des programmes de manifestations.
L’hoirie de la famille Vuille a
contacté le musée il y a un an, pour
proposer cette collection. Une levée de fonds a ensuite été nécessaire pour acquérir ces documents, dont la valeur marchande
est tenue secrète. La Ville, l’Association des Amis du Musée ainsi
que l’Association pour le développement du Nord vaudois (ADNV),
le Service des affaires culturelles de
l’Etat de Vaud, la Société vaudoise
des beaux-arts et la Banque Piguet
Galland & Cie ont permis cet achat.
«Un tel fonds est inestimable, sa
cohérence fait toute sa valeur,
commente Laurent Golay, directeur du Musée historique de Lausanne et président de la Société
vaudoise des beaux-arts. Il s’agit de
la collection d’une vie.»
Durant toute son existence,
Louis Vuille a conservé des documents sur sa ville. L’homme, décédé en 2009 – quelques mois
après que sa petite-fille Whitney
Toyloy accède au titre de Miss
Suisse –, était une figure à Yverdon.
Passionné d’histoire et de philatélie, ce relieur avait mis sur pied la
Bourse romande des collectionneurs, avant d’occuper le poste de
conservateur de la section iconographie du musée, de 1974 à 1998.
Conservation avant tout
Reçu il y a dix jours, le fonds a
rejoint les dépôts du musée. Il
pourra ainsi être conservé dans les
meilleures conditions. «Il y a quelques doublons avec nos collections, note France Terrier. Mais la
qualité de ces spécimens est supérieure à celle des nôtres.»
Une exposition est envisagée
dans un deuxième temps. «La mission du musée est de préserver ces
pièces. On aurait été coupable si on
n’avait rien fait et que le fonds avait
été dispersé», lance François
Bruand, président de l’Association
des Amis du Musée. Ces prochains
mois, les historiens se chargeront
d’inventorier et de documenter
ces pièces.
Par cette acquisition, le musée
d’Yverdon et région, qui célèbre
ses 250 ans, renforce un fonds iconographique déjà impressionnant,
qui comprend les 70 000 négatifs
du fonds du photographe Jean Perusset, acquis en 2005 et, depuis
2009, les 300 000 clichés du Journal d’Yverdon et de l’Yverdon-Revue. «Pour nous, il s’agit d’une nouvelle étape de toute première importance qui conforte l’institution
comme pôle de l’iconographie régionale», note France Terrier.
Davantage d’images
dans notre galerie
vuille.24heures.ch
Haendel
Il a dit
Pomy
«Je ne voudrais pas Poids lourd en feu à l’abbatiale
Romainmôtier Le Chœur
que vous croyiez
dans le tunnel
Novantiqua de Sion, accompagné par l’orchestre Le Moment
que la Municipalité On a eu chaud, hier peu avant
Baroque, interprète ce dimanest un immense
16 h, dans le tunnel autoroutier
che Le Messie de Haendel à
de Pomy. L’arrière d’un poids
l’abbatiale de Romainmôtier,
mollusque»
lourd, circulant en direction
sous la baguette de Bernard
Franklin Thévenaz, syndic
de Sainte-Croix,
en réponse au
conseiller Michel
Bühler, qui a
attendu onze mois
la réponse
à sa motion
«urgente»
sur la buvette
la Casba
d’Yverdon, a en effet pris feu,
indique la police cantonale.
Rapidement alertés, les pompiers ont réussi à maîtriser
les flammes avec des extincteurs. L’ouvrage de l’A1 a toutefois été fermé dans les deux
sens, puis uniquement sur
la voie de droite de la chaussée
nord. D’importants ralentissements se sont formés malgré la déviation par le village. E.L.B.
Héritier, à 16 h. Prix des billets:
de 15 à 40 francs sur
www.monbillet.ch. C.DU.
Humour
à Hameau-Z’Arts
Payerne Nouvelle génération
du stand up romand, Marina
Rollman, Thomas Wiesel
et Nathanaël Rochat se produisent ce soir à 20 h 30 à
Hameau-Z’Arts. Entrées:
de 15 à 30 francs. A.R.-M.
Le Conseil communal a
accepté lundi soir le rachat
de l’Ecu de France par
la Municipalité. Le crédit
se monte à 900 000 francs
«Il s’agit d’un lieu de rencontre
pour tout le monde», s’exclame
un membre du Conseil. Et les endroits pour se retrouver ne sont
pas nombreux à Lignerolle, commune de 380 habitants. Ces dernières années, la localité a en effet vu disparaître sa poste, son
magasin ainsi que le Café du Cerf.
C’est pourquoi l’avenir de son
unique restaurant a attiré un Conseil presque au complet, lundi
soir, dans la salle villageoise.
Après une heure de débats et
au terme d’un vote à bulletins
secrets, le Conseil a accepté, par
18 voix sur 22, que la Municipalité
rachète L’Ecu de France pour un
montant de 900 000 francs. La
moitié de cette somme est allouée au rachat du restaurant et à
l’appartement de fonction. Le
reste servira à la rénovation du
lieu.
«Le propriétaire a décidé de
vendre le restaurant à la fin du
bail de cinq ans», informe l’actuelle tenancière. Hortensia Blaison, devra quitter les lieux le
30 septembre prochain. «Je ne
rependrai pas la gérance après»,
indique-t-elle. La Commune devra donc chercher un nouvel exploitant. Pour cela, elle compte
demander les conseils de professionnels de la branche. «Nous ne
sommes pas là pour faire du restaurant le meilleur du canton
mais pour maintenir une vie sociale dans le village, déclare un
des membres de la Municipalité.
Je ne crois pas que l’on va gagner
beaucoup d’argent, mais cela ne
va pas nous mettre sur la paille
non plus», conclut-il. E.L.M.
La Commune a racheté le bistrot du village. OLIVIER ALLENSPACH
La Vallée attend les
horlogers de demain
L’école technique du
Sentier ouvre ses portes
demain et samedi
Tout ce que vous avez toujours
voulu savoir sur les montres, sans
jamais oser le demander. Demain
et samedi, l’Ecole technique de la
vallée de Joux (ETVJ) organise des
portes ouvertes afin d’attirer et
d’informer ses futurs élèves. Au
programme, visite libre des locaux et des ateliers, ou visite guidée directement par les élèves
pour ce qui est de la micromécani-
que. Plusieurs séances d’informations sont prévues afin de présenter les formations et les possibilités de stage. Pour les curieux, possibilité également de s’exercer au
montage ou au démontage de
mouvements d’horlogerie, voire
d’assister à des démonstrations de
gravures. Restauration possible
sur place. L’école du Sentier accueille actuellement quelque
270 élèves. E.L.B.
Portes ouvertes de l’ETVJ,
vendredi de 13 h 30 à 20 h
et samedi de 9 h à 16 h 30.