La Passion selon Saint-Matthieu - Médiathèque de la Cité de la
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La Passion selon Saint-Matthieu - Médiathèque de la Cité de la
DIMANCHE 8 AVRIL 2012 – 16H Johann Sebastian Bach (1685-1750) La Passion selon saint Matthieu Chorus I Marita Sølberg, soprano Nathalie Stutzmann, alto Markus Brutscher, ténor (L’Évangéliste) Christian Immler, basse Chorus II Eugénie Warnier, soprano Owen Willetts, alto Magnus Staveland, ténor Benoît Arnould, basse Ripieno Jolanta Kowalska, soprano Mélodie Ruvio, alto Svetli Chaumien, ténor Charles Dekeyser, basse Ce concert est surtitré. Dans le cadre du cycle Passions – Le sang du Christ Du 5 au 11 avril 2012 à la Cité de la musique Fin du concert vers 19h30. La Passion selon saint Matthieu | Dimanche 8 avril 2012 Les Musiciens du Louvre Grenoble Marc Minkowski, direction Des cinq œuvres que Johann Sebastian Bach a consacrées aux derniers jours du Christ, seules La Passion selon saint Jean et La Passion selon saint Matthieu nous sont parvenues en intégralité. Écrites pour la Semaine sainte, toutes deux déploient une dramaturgie qui métamorphose les dernières heures du Christ en autant de scènes théâtrales : arrestation – Jésus devant les chefs des prêtres – Jésus devant Pilate – crucifixion – mise au tombeau. Davantage encore que sa sœur, La Passion selon saint Matthieu ne se contente pas de transposer ce qui se faisait alors sur les scènes de Hambourg ou de Dresde. Adapté de l’Évangile selon Matthieu, le livret de Picander fournit à Bach la base d’une partition ambitieuse mais plus intériorisée. Probablement créée en 1727 à l’église Saint-Thomas de Leipzig, son exécution requiert un double chœur et une heure de plus que la saint Jean. Déployée sur le mode du récitatif, la parole de l’Évangéliste en constitue le centre de gravité. Chargée d’introduire les interventions de Pilate, de Pierre, de Jésus et de la foule, celle-ci se caractérise par son incandescente sobriété. Omniprésent, le chœur est quant à lui investi de deux rôles : tandis qu’il personnifie la foule dans l’action, il s’élève au rang de commentateur dans les chorals harmonisés. Les arias, enfin, dépeignent la réaction du chrétien face à la tragédie de Jésus. Convaincu que les œuvres de Bach furent destinées à des ensembles de solistes, Marc Minkowski a choisi d’aborder La Passion selon saint Matthieu en poursuivant la voie qu’il a ouverte avec la Messe en si mineur puis La Passion selon saint Jean. Soutenues par un orchestre léger, les voix des solistes portent arias, récitatifs, chorals et turbae pour restituer à ce sommet de la musique sacrée la clarté de son contrepoint vertigineux et l’éloquence de son message spirituel. Florent Siaud 2 dimanche 8 avril Johann Sebastian Bach Matthäus-Passion [Passion selon saint Matthieu] BWV 244 C’était une tradition nouvellement établie à Leipzig que de faire exécuter un oratorio de la Passion le Vendredi saint à l’office de Vêpres, en alternance dans l’une ou l’autre des deux églises principales de la ville, Saint-Nicolas et Saint-Thomas. Cet office était fort long, puisque une très ample homélie intervenait entre les deux parties de l’oratorio, et qu’en plus on exécutait des motets et faisait chanter des chorals. Ce Vendredi saint 11 avril 1727, c’est à Saint-Thomas que Bach présente pour la première fois sa Passion selon saint Matthieu, qu’il redonnera à trois reprises en 1729, 1736 et 1742. Et toujours en l’église Saint-Thomas, puisqu’il y avait alors au-dessus du chœur une petite tribune avec un orgue en plus de la grande tribune du fond de l’église, ce qui lui permettait d’organiser une véritable mise en espace entre deux groupes de musiciens, stéréophonie sonore et spirituelle. Avec son librettiste Picander, il a choisi de commencer le récit sacré au dernier repas du Christ avec ses disciples et à l’institution de l’Eucharistie. La première partie s’achèvera avec l’arrestation de Jésus à Gethsémani et la dispersion des disciples ; quant à la seconde partie, elle mène de la comparution devant le grand prêtre, Caïphe, jusqu’à la mise au tombeau. Comme dans les oratorios du temps, dont elle constitue l’archétype, l’organisation musicale de la Passion selon saint Matthieu est bien celle de l’opera seria italien de l’époque. Un récitatif, secco ou accompagné, assure la narration historique et fait avancer l’action, jusqu’à ces moments de concentration dans l’intensité dramatique où il faut en libérer les affects dans des airs, prendre le temps d’un commentaire de la situation et d’une réflexion personnelle. Mais à y bien regarder, cette organisation formelle apparaît beaucoup plus subtile et diversifiée que celle des ouvrages lyriques de l’époque, dont elle dépasse de très loin le schéma souvent banal. En guise d’ouverture, ce sont tous les chrétiens, personnifiés par les filles de Sion, c’est-à-dire les membres de l’Église, qui sont appelés à pleurer sur le drame de l’innocent mis à mort, serein et patient, drame de l’Agneau immolé en raison même des fautes des hommes. D’une tribune à l’autre, aux deux extrémités des fidèles dans la nef, comme des confins de l’univers, ceux-ci sont invités à la prière dont les accents se développent au-dessus de leurs têtes, emplissant un espace dont les limites se trouvent d’un coup abolies. Et tandis que s’interpellent les âmes de la collectivité ecclésiale de tous les temps devant celui qui va être mis en croix, voici que s’élève en valeurs étirées, au-dessus encore des deux ensembles vocaux, en une angélique neuvième voix, le choral annonçant le sacrifice rédempteur qui s’apprête, l’Agnus Dei allemand, O Lamm Gottes unschuldig, « Ô innocent Agneau de Dieu ! ». Bouleversant. 3 « En vérité, je vous le dis : l’un de vous me trahira. » Terribles paroles ! Témoin, l’évangéliste Matthieu en fait le récit dans le débit parlé du recitativo secco. Le Christ prend alors la parole, voix de basse, évidemment, la vox Christi du code baroque. Ni prophétique, ni menaçante, mais empreinte d’une profonde solennité, en ce douloureux accomplissement des Écritures, et baignée dans la lumière de longues tenues des violons et de l’alto sur le continuo, auréole sonore entourant son visage. « Serait-ce moi, Seigneur ? » : en cinq mesures d’un fugato violent, extrêmement serré, les apôtres se sont écriés. Écoutons bien : onze fois la question affolée a jailli, et pas douze. Judas, seul, s’en dispense, et pour cause. Et tandis que dans l’angoisse nous attendons la suite du récit, Bach, comme il aime à le faire en dramaturge accompli, interrompt la narration pour nous inciter à méditer. Dans la douceur de la bémol majeur, c’est l’Église universelle qui s’exprime dans la mélodie du vieux choral : « C’est moi ». Le coupable, c’est moi. Le récit peut alors reprendre : « Celui qui a mis avec moi la main au plat, c’est lui qui me trahira. » Judas, démasqué : « Serait-ce moi, Maître ? » ; l’harmonie s’effondre : « Tu l’as dit. » Dans une intense gravité, le mouvement s’anime. Le Christ prononce alors les paroles essentielles, instituant l’Eucharistie, où culmine la première partie de la Passion. Quelques instants, musicalement détachés de tout le reste, ni récitatif, ni arioso, que les cordes et l’orgue ne cessent d’illuminer d’une lueur irradiante. Entouré des scribes et des anciens, le Grand Prêtre a questionné Jésus. L’affirmation de sa divinité fait crier au blasphème et le voue à la mort, mais seul le gouverneur romain Ponce Pilate peut prononcer la condamnation. Le matin venu, on fait comparaître Jésus, qui ne répond rien. Très embarrassé, Pilate s’en remet au peuple pour exercer le droit de grâce, en lui donnant le choix : envers un fameux bandit nommé Barrabas ou envers ce Jésus « qu’on appelle le Christ ». Et la foule des accusateurs qui ne s’était pas encore manifestée répond en hurlant « Barrabas ! », avec une extrême violence, sur un accord de septième diminuée. Que faire de Jésus ? « Qu’il soit crucifié ! » En un mouvement fugué de huit mesures seulement, les deux chœurs prononcent la sentence. Le tout n’aura duré que quelques dizaines de secondes à peine. Insulté, Jésus monte au Golgotha lourdement chargé de l’infamant instrument de son supplice. De quelle souffrance se charge alors l’arioso d’alto, escorté de deux hautbois da caccia, « Ah ! Golgotha, funeste Golgotha ! », tandis que les violoncelles en pizzicato stylisent la cloche des trépassés… Et le récit reprend, une fois encore, avec les ténèbres qui couvrent la terre, les dernières paroles, la mort – et le choral de la Passion, à nouveau. C’est alors le voile du temple qui se déchire, le fracas du tremblement de terre, les rochers qui se fendent. De l’opéra à l’état pur. Bientôt, tout sera achevé. On a roulé la pierre. Jésus est à présent au tombeau, la couche d’où il resurgira dans la gloire. Le récit évangélique a pris fin. À l’Église tout entière de conclure, désormais, ce que dans un instant elle va faire par le chœur final. Mais entre-temps, dans un geste d’une infinie tendresse, elle chante tout simplement un doux et familier « bonne nuit » à celui qui repose au soir de l’indicible drame, avant de ressusciter. Du grave à l’aigu, de la terre vers le ciel, incarnant la totalité de la création, 4 dimanche 8 avril les quatre voix tour à tour s’élèvent. La basse, d’abord, évocation du Christ porté vers son repos, puis, dans un irrésistible mouvement ascensionnel, le ténor du pécheur espérant, l’alto de l’âme affligée, le soprano, enfin, âme heureuse pour l’action de grâces adressée au Rédempteur. Après chaque intervention, le chœur répète « Mon Jésus, bonne nuit ! » Nuit de la mort, mais d’une mort dont tout luthérien sait qu’elle n’est autre chose que le sommeil qui précède le réveil pour une nouvelle naissance, la naissance à la vie surnaturelle et éternelle, dans la lumière de Dieu. Pure invention de Bach, cette invocation à la paix de la nuit qui referme le Livre en un ultime morceau choral. Et au lieu de l’action de grâces que ce chœur a prise en charge, un grand épilogue rassemble tout la communauté chrétienne pour pleurer. Après tout ce qui vient de se produire, on ne peut plus que dire « Repose en paix », dans l’accablement et la désolation. Et le second chœur ne peut que répondre en un écho affligé : « Ruhe sanfte, sanfte Ruh’ ! », « Repose doucement, doucement repose ! » Gilles Cantagrel 5 La Passion selon Bach Aux origines de la Passion Lorsque le mot passion est doté d’un P majuscule, il prend une signification bien particulière : celle de la souffrance de Jésus sur le chemin de la crucifixion. Le mot désigne alors l’ensemble des différentes étapes décrites dans les quatre Évangiles de Luc, Marc, Jean et Matthieu : trahison de Judas – arrestation – reniement de Pierre – procès – crucifixion. La lecture chantée de ces textes, dans le cadre de la Semaine sainte, constitue la célébration de la Passion. Au Moyen Âge, elle est psalmodiée1 à plusieurs voix : l’évangéliste et les différents protagonistes du récit (Jésus, Judas, Pilate, les grands prêtres, la foule…). Avec la Réforme2 qui rapproche davantage le fidèle et la Parole divine apparaissent les premières Passions en allemand, avec chorals chantés par l’assemblée. De l’église à la salle de spectacle, le message universel de Bach En 1723, Johann Sebastian Bach se voit nommé Cantor de l’église réformée de SaintThomas de Leipzig ; il y restera jusqu’à son décès en 1750. Pendant ces vingt-sept années, Bach compose la majorité de son répertoire religieux destiné à être produit dans le cadre des offices dont la Passion selon saint Jean BWV 245 (1724) et la Passion selon saint Matthieu BWV 244 (1727) données le Vendredi saint. La tradition voulait que les deux églises Saint-Thomas et Saint-Nicolas accueillent cet office alternativement d’une année sur l’autre. Les Passions de Bach sont des oratorios, c’est-à-dire des drames musicaux dont le sujet est religieux. Leur structure – airs, récitatifs, chœur – est proche de celle de l’opéra, à l’exception importante qu’elles ne sont pas destinées à être mises en scène. Elles sont divisées en deux parties, avant et après la prédication, à Vêpres, en fin de journée. Après la mort de Bach, en 1750, les Passions ne seront exhumées qu’en 1829 grâce à Felix Mendelssohn. Une deuxième vie commence alors pour ces monuments musicaux hors du cadre liturgique : celle du concert public. 1. A cappella (sans accompagnement instrumental) et monodique (à une seule voix). 2. En 1517, Luther publie ses quatre-vingt-quinze thèses à Wittenberg, posant les bases de la Réforme protestante. 6 Une dramaturgie musicale au service de la parole évangélique Sur la scène, tout contribue à rendre intelligible le déroulement du récit. L’articulation des différents groupes répartis dans l’espace – le chœur, les solistes, les instrumentistes – compense l’absence de mise en scène en alternant la narration de l’évangéliste, les actions et les pensées des protagonistes, les commentaires de la foule et la méditation de l’assemblée des fidèles. La spatialisation du son contribue à une réception plus profonde du texte sacré. Dans la Passion selon saint Matthieu, Bach va plus loin en utilisant pleinement l’architecture à deux tribunes de Saint-Thomas de Leipzig avec des effectifs doublés : deux chœurs, deux orchestres. Ce dispositif s’adapte de façon diverse aux salles de concert d’aujourd’hui. Le récitatif. Ce mode de chant réservé à l’évangéliste et aux protagonistes (Jésus, Pilate, Juda, la foule…) imite la voix parlée. Le texte respecte celui de l’Évangile. L’air (aria) est chanté par des voix solistes et commente l’action en cours. Dans la Passion selon saint Matthieu, les airs sont écrits par le poète de Leipzig et ami de Bach, Picander. Leur rôle est de ponctuer l’action par une pensée qui suspende le déroulement du récit. Les chorals. Le mot choraliter désigne à l’origine le chant du chœur à l’unisson. Dans l’Église protestante, le choral, ou cantique, est destiné à être chanté par l’assemblée des fidèles. Il s’agit d’un chant dont la mélodie est simple et dont la forme a été conçue par Luther pour rendre la parole des Évangiles accessible au plus grand nombre. Le texte provient de diverses sources liturgiques (traductions d’hymnes en latin, écrits de théologiens de la Réforme…). On les chante en famille, à l’école comme au temple. Dans la Passion selon saint Matthieu, le choral « O Haupt voll Blut und Wunden » (« Ô tête couverte de sang et de blessures ») du théologien luthérien Paul Gerhardt (1607-1676) est entendu à sept reprises, constituant un repère pour l’écoute. Cet hymne décrit le visage ensanglanté de Jésus, véritable empreinte de la Passion. Le texte provient d’une traduction du Salve caput cruentatum de saint Bernard de Clairvaulx, moine cistercien dont la pensée inspira Luther. La mélodie bien connue de l’assemblée provient d’une chanson d’amour de Hans Leo Hassler (1564-1612), « Mein Gemüt ist mir verwirret von einer Jungfrau zart » (« Mon cœur est troublé par une tendre jeune fille »). 7 Genèse du choral « O Haupt voll Blut und Wunden » Origine de la mélodie Chanson profane Mélodie : « Mein G’müt ist mir verwirret von einer Jungfrau zart » (« Mon cœur est troublé par une tendre jeune fille ») de Hans Leo Hassler Harmonisation Choral de Bach Bach réalise un choral polyphonique à quatre voix à partir de la mélodie initiale. On la retrouve au soprano un peu différente rythmiquement. Soprano. Flauto traverso I.II. Oboe I.II. Violino I. col Soprano Alto. Violino II coll’Alto Tenore. Viola col Tenore Basso. V Organo e Continuo. 8 Une musique à décoder Pour mettre en musique le texte des Évangiles, Bach utilise la technique du figuralisme. Il s’agit de donner à la forme des lignes musicales une symbolique particulière. Le chœur d’ouverture de la Passion selon saint Jean en est un exemple ; trois motifs symboliques se superposent : la crucifixion, le temps qui s’écoule et le pouls (la pulsation du cœur). La connaissance de l’ensemble des codes utilisés par Bach dans les Passions (figuralisme – spatialisation – harmonisation des chorals – origine des textes…) permet de mieux apprécier la dimension sacrée de la création dans le cadre d’un acte de foi. Les Passions sorties du temple résistent à l’accueil profane de la salle de concert. D’ailleurs la scène n’est-elle pas un lieu reliant le public et les artistes dans une communion de l’écoute ? Nietzsche, après avoir entendu la Passion selon saint Matthieu en 1870, dira que « quiconque a désappris le christianisme croit entendre ici un nouvel Évangile ». Le philosophe questionne alors l’universalité du message de Bach : bien au-delà de la religion, la dimension sacrée d’une dramaturgie musicale articulant le verbal et le non-verbal au bénéfice d’une beauté supérieure. Benoît Faucher Sources : Gilles Cantagrel, Jean-Sébastien Bach : Passions, messes et motets. Éditions Fayard, 2011. Frans C. Lemaire, La Passion dans l’histoire et la musique. Éditions Fayard, 201 9 Marita Sølberg Soprano norvégienne, Marita Sølberg étudie Conservatoire de Trøndelag et à l’Académie de Musique de Norvège. De 2006 à 2008, elle chante pour l’Opéra de Stuttgart. Parmi les rôles qu’elle interprète, citons notamment Pamina, Zerlina, le rôle-titre de Lucio Silla et de Hansel et Gretel, Servilia (La Clémence de Titus), Marcelline (Fidelio), Bellezza (Il Trionfo del Tempo e del Disinganno), Drusilla et la Vertu (Le Couronnement de Poppée), et Naïade (Ariane à Naxos). Récemment, on a pu l’entendre dans Carmen (Micaëla), Les Noces de Figaro (la Comtesse) et Le Viol de Lucrèce de Britten (Chœur féminin). En 2011, elle a fait ses débuts au Festival de Glyndebourne en chantant Zerlina dans une production de Jonathan Kent. Marita Sølberg se produit également en concert. Elle accorde une place privilégiée au répertoire contemporain et scandinave. Elle a interprété Solveig dans Peer Gynt avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin ainsi que la Chanson de Solveig à la cérémonie de remise du Prix Nobel en 2010. Elle a enregistré Peer Gynt et des mélodies avec orchestre de Grieg avec l’Orchestre Philharmonique de Bergen. Au cours de la saison 2011/2012, elle a fait ses débuts en Mimì (La Bohème). Prima Donna, est sorti en avril 2011. Le prochain, dédié à Bach, sera disponible en octobre 2012. Comme pour Vivaldi, elle sera également à la tête de son ensemble, Orfeo 55. Elle travaille avec les plus grands chefs et se produit notamment avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin. Parallèlement à ses nombreux concerts en tant que cantatrice, elle consacre désormais une partie de sa saison à la direction de son propre orchestre de chambre, Orfeo 55, créé en 2009 et en résidence à l’Arsenal de Metz, ainsi qu’à ses activités de chef d’orchestre invité. Grande récitaliste, spécialiste du lied allemand et de la mélodie française, elle se produit dans le monde entier. Avec Orfeo 55, elle sera en tournée européenne pour le programme Prima Donna ainsi qu’avec un programme Bach. Nathalie Stutzmann donne également des cours d’interprétation à travers le monde et enseigne à la Haute École de Musique de Genève. Markus Brutscher Markus Brutscher intègre dès son plus jeune âge le Chœur de Garçons des Cathédrales d’Augsbourg et de Ratisbonne avant d’étudier à la Haute École de Musique de Berlin. Depuis, il s’est produit avec l’Orchestre Philharmonique de Londres dirigé par Nathalie Stutzmann Vladimir Jurowski dans Historia de Nathalie Stutzmann est considérée Fausten au Royal Festival Hall, sous la comme l’une des personnalités baguette de Marc Minkowski dans la musicales les plus marquantes de notre Messe en si de Bach ou encore au époque et comme l’une des rares Festival d’Innsbruck. Il a chanté sous la authentiques voix de contralto. Sous direction d’autres chefs renommés contrat d’exclusivité avec Deutsche comme René Jacobs et Thomas Grammophon comme chanteuse et chef Hengelbrock, et collabore avec d’orchestre, un premier disque, consacré l’Orchestre Symphonique de Tokyo, aux grands contraltos de Vivaldi intitulé l’Orchestre National de Lorraine ou 10 encore l’Australian Brandenburg Orchestra. Dernièrement, il a chanté dans Catulli Carmina au Théâtre Mariinsky et à Moscou. Ses rôles lyriques incluent Scaramouche (Ariane à Naxos), Monostatos au Teatro Real de Madrid et à l’Opéra de Paris, Ferrando (Così fan tutte), Koudriach (Katia Kabanova), Jack et Tobby (Grandeur et Décadence de la ville de Mahagonny), Max (Der Freischütz) ainsi que Tamino et Pedrillo (L’Enlèvement au sérail) à l’Opéra du Rhin. L’année prochaine, il interprétera le rôle-titre de L’Orfeo de Monteverdi à Sydney et Melbourne. Sa discographie comprend une cinquantaine d’enregistrements parmi lesquels la Messe en si de Bach sous la direction de Marc Minkowski. Christian Immler Le baryton allemand Christian Immler étudie à la Guildhall School auprès de Rudolf Piernay. Il remporte le Concours international Nadia et Lili Boulanger à Paris en 2001. Il a récemment interprété la Messe en si (Bach) avec Marc Minkoswki, La Passion selon saint Jean sous la direction de Philippe Herreweghe à Londres et New York, Pharnaces dans Le Roi Candaule (Zemlinsky) au Concertgebouw d’Amsterdam, la Petite Messe solennelle (Rossini) au Festival de Vancouver avec Bernard Tétu, Israël en Égypte (Haendel) avec Jean-Claude Malgoire et La Passion selon saint Matthieu sous la direction de Michel Corboz. À la scène, il a chanté dans Alice in Wonderland (Unsuk Chin) à Genève, il a incarné Sénèque (Le Couronnement de Poppée), le Garde-chasse (La Petite Renarde rusée), Ubalde (Armide de Gluck), Claudio (Béatrice et Bénédict de Berlioz) et Achis (David et Jonathas de biographies Charpentier) avec Les Arts Florissants. Parmi ses enregistrements, on peut noter des cantates de Stölzel et Henry Clifford d’Albéniz chez Decca. Prochainement, il chantera la Messe en ut de Mozart au Festival de Salzbourg, The Moon Eats Humans, une création mondiale de Hellstenius au Festival de Bergen, et un récital à Salzbourg avec le pianiste Helmut Deutsch. Owen Willetts Parmi les récents succès d’Owen Willetts, citons ses débuts à l’Opéra de Halle dans le rôle-titre d’Orlando, son interprétation d’Unulfo dans Rodelinda de Haendel et des représentations scéniques de La Passion selon saint Jean au Nationale Reisopera. Les rôles qu’il a chantés incluent Ottone (Le Couronnement de Poppée) sous la direction de Laurence Cummings à l’Opéra de la Royal Eugénie Warnier Academy, Anfinomo et la Fragilité Eugénie Warnier est diplômée en 2005 Humaine dans Le Retour d’Ulysse dans des classes de musique ancienne sa patrie mis en scène par Graham Vick d’Howard Crook et de Kenneth Weiss au avec la Birmingham Opera Company. Il a CNR de Paris et suit des cours en chant participé à la nouvelle production de The lyrique auprès de Pierre Mervant afin Fairy Queen avec Emmanuelle Haïm et d’élargir son répertoire. En tant que Le Concert d’Astrée, qui a tourné en soliste, elle est remarquée par France, en Belgique et aux Pays-Bas. Il a Christophe Rousset lors de l’Académie été la doublure de l’Innocent dans The d’Ambronay 2004. Elle enchaîne alors Minotaur, le nouvel opéra d’Harrison les rencontres artistiques, se produisant Birtwistle, et de Satarino (La Calisto) au avec Le Parlement de Musique de Martin Covent Garden de Londres, ainsi que Gester, Il Seminario Musicale de Gérard d’Ottone dans Le Couronnement de Lesne ou encore Le Poème Harmonique Poppée au Festival de Glyndebourne. Il de Vincent Dumestre. Elle participe à de collabore avec les chefs d’orchestre les nombreuses productions, parmi plus prestigieux, notamment Sir John lesquelles Psyché de Lully à l’Opéra de Eliot Gardiner et Marc Minkowski. Il se Reims, Così fan tutte (Despina) avec Marc produit également en récital à l’Opéra de Minkowski au Festival de Beaune et Lille, au Festival Haendel de Londres et à Platée (L’Amour et Clarine) avec le St. Martin in the Fields. Avec l’Orchestre Reisopera de Hollande en 2011. Parmi ses Baroque d’Irlande, il a donné La Passion projets, citons Platée en version de selon saint Jean, et les Stabat Mater de concert avec Les Talens Lyriques à la Vivaldi et Pergolèse. Il s’est produit Cité de la musique, Don Carlo (Tebaldo) récemment aux côtés de James Bowman et Guillaume Tell (Jemmy) à l’Opéra dans un récital d’airs de Haendel et d’Amsterdam, Hippolyte et Aricie sous la Purcell. direction d’Emmanuelle Haïm ou encore Les Indes galantes de Rameau (Amour, Magnus Staveland Zyma et Roxanne) à l’Opéra de Bordeaux. Le jeune ténor norvégien Magnus Son dernier enregistrement (Cantates Staveland étudie à l’Académie de sacrées de Matthias Weckmann avec Musique d’Oslo, puis, avec Susanna Eken, l’Ensemble Les Cyclopes) vient de à l’Académie Royale d’Opéra de paraître chez Zig-Zag Territoires. Copenhague, dont il sort diplômé en 11 2008. Il se fait très vite un nom sur la scène internationale où il interprète notamment Enea (La Didone de Cavalli) à La Scala, Tamino (La Flûte enchantée) à Aix-en-Provence, la Nature et Pan (La Calisto de Cavalli) au Théâtre de La Monnaie à Bruxelles. Il travaille régulièrement avec les chefs Rinaldo Alessandrini, Fabio Bondi, René Jacobs, Andrew Parrot ou Christophe Rousset. Son répertoire couvre à la fois Bach (Passion selon saint Jean et saint Matthieu, Messe en si), Haendel (Le Messie), Mozart (Requiem), Beethoven (Symphonie n° 9, Missa solemnis), Caldara (Maddalena ai piedi di Cristo), Mendelssohn (Elias) et Monteverdi (Les Vêpres de la Vierge). En 2011, il se produit sur plusieurs scènes internationales, notamment à l’Opéra d’Anvers dans Le Retour d’Ulysse dans sa patrie (Telemaco) et au Festival de Drottningholm dans Don Giovanni (Don Ottavio). Il enregistre Serenata (Haendel), récemment découvert. Début 2012, Magnus Staveland a interprété le rôle-titre de Catone in Utica de Vivaldi à Cracovie, il a donné des concerts à Vienne et Caen, et a chanté Polifonte dans l’enregistrement d’Oracolo in Messenia de Vivaldi. Benoît Arnould Après des études aux Conservatoires de Metz et Nancy, Benoit Arnould est nommé en 2007 « révélation lyrique classique » de l’Adami. Il débute en soliste sous la direction de Michael Radulescu dans la Messe en si et le Magnificat de Bach. Il chante régulièrement avec Le Concert Spirituel sous la direction d’Hervé Niquet et crée le rôle du Lieutenant dans Les Sacrifiées de Thierry Pécou. La musique sacrée occupe une place importante dans sa carrière : il chante le Christ dans les Passions de Bach et L’Enfance du Christ de Berlioz. Sollicité pour de nombreux enregistrements, il reçoit les plus belles récompenses de la presse française. Avec Marc Minkowski, il chante Guglielmo dans Così fan tutte. L’été dernier, Benoît Arnould a fait ses débuts sous la direction de Philippe Herreweghe dans un programme de cantates de Bach, et sous la direction de Ton Koopman dans King Arthur de Purcell. Parmi ses projets, citons Jupiter dans Platée de Rameau sous la direction de Jean-Claude Malgoire puis à l’Opéra de Stuttgart, ainsi que Don Alvar et Bellone dans Les Indes galantes à l’Opéra de Bordeaux sous la direction de Christophe Rousset. Jolanta Kowalska Née à Cracovie, Jolanta Kowalska étudie auprès d’Agnieszka Monasterska à l’Académie de Musique de Cracovie avant de s’installer à Londres où elle vient d’achever ses études à la Guildhall School of Music. Elle a participé à plusieurs masterclasses et s’est vue récompensée dans plusieurs concours internationaux. En 2008, elle a remporté le Prix de la Fondation Christa Bach au 16e Concours Johann Sebastian Bach de Leipzig et, dernièrement, le Prix Jurica Murai au Festival Baroque de Varaždin en Croatie. À Cracovie, elle chante régulièrement en soliste avec l’ensemble vocal Capella Cracoviensis dans la Messe du couronnement de Mozart, l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns et l’Oratorio de Pâques de Bach. Parmi ses autres engagements en Pologne, citons Le Messie de Haendel sous la direction d’Helmuth Rilling. Pour les Chichester Festivities, elle a chanté le Magnificat de Bach, le Gloria de Vivaldi et Iphis dans Jephta de Haendel sous la direction de Paul Esswood. Elle a donné deux récitals de mélodies espagnoles et d’arias de Bach à la National Gallery de Londres. Avec l’Orchestre Polonais du XVIIIe Siècle, elle a enregistré des œuvres sacrées de compositeurs polonais au monastère de Jasna Góra, en Pologne, où sont conservés les manuscrits. à l’Opéra de Rouen, et plusieurs programmes avec l’ensemble Les Ombres à l’Opéra Théâtre de Saint-Étienne. Svetli Chaumien Svetli Chaumien commence le chant à l’âge de 27 ans en parallèle de ses études supérieures de violoncelle à l’Académie de Bâle. À son retour en France, il travaille avec Jean-Pierre Blivet puis entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon où il obtient un premier prix en 2008. En 2009, il fait ses débuts en Lenski (Eugène Onéguine de Tchaïkovski) aux côtés de l’Ensemble Carpe Diem, puis en Tamino dans La Flûte enchantée. Parmi les rôles qu’il a chantés, citons les rôles-titres du Faust de Gounod et de La Damnation de Faust de Berlioz, le Chevalier de la Force dans Dialogues des carmélites et l’Interprète dans L’Amour masqué de Messager. Il se passionne également pour le lied et l’oratorio. Soliste dans de nombreux festivals et France et en Europe, il chante notamment dans La Passion selon saint Matthieu de Bach, Le Pèlerinage à la rose de Schumann, La Messe de l’orphelinat de Mozart, la Messe Nelson de Haydn, La Petite Messe solennelle de Rossini ou encore la Messe de sainte Cécile de Gounod. Au cours de la saison 2010/2011, il se produit dans le Saint Nicolas de Britten et L’Enfance du Christ de Berlioz. Il est aussi Tony dans West Side Story au Théâtre de Fontainebleau, Udolin dans Les Conjurés de Schubert et Faust au Théâtre de Saint-Cloud. Mélodie Ruvio Après un Diplôme d’études musicales de chant obtenu en 2006 au CNR de Paris, Mélodie Ruvio se fait remarquer dans le rôle-titre de la Folie dans Le Carnaval et la Folie de Destouches à l’Opéra-Comique et au Capitole de Toulouse. Parmi les rôles qu’elle a chantés, citons la Paix, Junon et Bellone dans Le Ballet des Arts de Lully avec La Simphonie du Marais au Festival de Sablé-sur-Sarthe, la troisième soprano dans King Arthur sous la direction d’Hervé Niquet à l’Opéra de Montpellier, à l’Opéra Royal de Versailles, au Théâtre des Champs-Élysées, au Barbican de Londres et à la Philharmonie de Luxembourg, ou encore la Troisième Dame de La Flûte enchantée sous la direction de Joël Suhubiette au Festival de Saint-Céré et à l’Opéra de Massy. En 2010, elle se perfectionne à l’Académie Mozart du Festival d’Aix-en-Provence. Elle interprète également de nombreux oratorios et notamment le Via Crucis de Liszt, Le Messie de Haendel, les Vêpres solennelles d’un confesseur de Mozart et Elias de Mendelssohn. Parmi ses projets, citons l’alto solo du Gloria de Vivaldi sous la baguette de Rinaldo Alessandrini, les rôles de Phèdre et Vénus dans Egisto Charles Dekeyser de Cavalli en 2012 sous la direction de Né à Gand en 1986, Charles Dekeyser Vincent Dumestre à l’Opéra-Comique et étudie le chant à l’Institut Lemmense de 12 biographies Louvain et au Conservatoire Royal de Bruxelles. En 2008, il est lauréat du Concours national de Chant Verviers – Prix Jacques Dôme et obtient en juin 2010 le certificat Lauréat de l’Opéra Studio de Flandres, option chant. En septembre 2010, il rejoint l’Opéra Studio de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth sous la direction de José Van Dam. Il est engagé par l’Opéra Royal de Wallonie et par l’Opéra de Rouen pour chanter Sarastro dans La Flûte enchantée. Au cours de la saison 2010/2011, il fait ses débuts à l’Opéra des Flandres comme L’Ombre de Nino dans Sémiramide (Rossini) sous la direction d’Alberto Zedda. Il incarne le Moine des Huguenots (Meyerbeer) sous la direction de Marc Minkowski à La Monnaie, où il reviendra en 2013 chanter Manon Lescaut sous la direction de Carlo Rizzi. Il développe également un fort intérêt pour l’oratorio et le lied. Comme soliste, il chante le Dixit dominus de Haendel, le Requiem de Mozart, Juanelo – Charles V, oratorio de Dirk Brossé, la Messa di Gloria de Donizetti, La Création de Haydn, La Petite Messe solennelle de Rossini et C’est moi le monstre, une production musicale avec Pascale Platel au Festival des Flandres. Marc Minkowski D’abord bassoniste, Marc Minkowski aborde très jeune la direction d’orchestre, notamment sous le regard de Charles Bruck au sein de la Pierre Monteux Memorial School aux ÉtatsUnis. À l’âge de 19 ans, il fonde Les Musiciens du Louvre, ensemble qui prend une part active au renouveau baroque et avec lequel il défriche le répertoire français (Lully, Rameau, Campra, Marais, Mouret, Rebel, Mondonville…) et Haendel (premiers enregistrements du Trionfo del Tempo, d’Amadigi et de Teseo, mais aussi Ariodante, Giulio Cesare, Hercules, Semele, les motets et la musique d’orchestre), avant d’aborder Mozart, Rossini, Offenbach, Bizet ou Wagner. Il sillonne l’Europe, avec ou sans son orchestre, de Salzbourg (L’Enlèvement au sérail, La Chauve-souris, Mitridate, Così fan tutte en 2011) à Bruxelles (La Cenerentola, Don Quichotte de Massenet, Les Huguenots de Meyerbeer, Il Trovatore prochainement) et d’Aix-enProvence (Le Couronnement de Poppée, Les Noces de Figaro, Idomenée, un nouveau Sérail) à Zurich (Il Trionfo del Tempo, Giulio Cesare, Agrippina, Les Boréades, Fidelio, La Favorite), en passant par le Festival de Brême avec lequel s’est instauré depuis 1994 un partenariat régulier pour les productions des Musiciens du Louvre Grenoble. Régulièrement à l’affiche de l’Opéra de Paris (Platée, Idomenée, La Flûte enchantée, Ariodante, Giulio Cesare, Iphigénie en Tauride, Mireille) et du Théâtre du Châtelet (La Belle Hélène, La Grande-Duchesse de Gérolstein, Carmen, Die Feen de Wagner en création française), on l’aperçoit aussi dans d’autres théâtres parisiens, notamment l’Opéra-Comique où il ressuscite La Dame blanche de Boieldieu, dirige en 2002 Pelléas et Mélisande pour le centenaire de l’ouvrage, et Cendrillon de Massenet en 2011 ; mais aussi à Venise (Le Domino noir d’Auber), Moscou (création scénique de Pelléas en Russie, mise en scène d’Olivier Py), Berlin (Robert le Diable, Il Trionfo del Tempo en 2012), Amsterdam (Roméo et Juliette, Iphigénie en Aulide et Iphigénie en Tauride à l’automne 2011), Vienne au 13 Theater an der Wien (Hamlet en 2012) ou à la Staatsoper, où Les Musiciens du Louvre Grenoble furent en 2010 le premier orchestre français à se produire dans la fosse (Alcina de Haendel). Directeur musical du Sinfonia Varsovia depuis 2008, Marc Minkowski est également l’hôte régulier d’orchestres symphoniques avec lesquels son répertoire évolue de plus en plus vers le XXe siècle de Ravel, Stravinski, Lili Boulanger, Albert Roussel, John Adams, Henryk Gorecki ou Olivier Greif. Souvent invité en Allemagne – par la Staatskapelle de Dresde, l’Orchestre Philharmonique de Berlin, le Deutsche Symphonie-Orchester Berlin ou les différents orchestres de Munich –, il dirige également le Los Angeles Philharmonic, les Wiener Symphoniker, l’Orchestre du Mozarteum et la Camerata de Salzbourg, le Cleveland Orchestra, le Mahler Chamber Orchestra, l’Orchestre de la Radio Suédoise, l’Orchestre de la Radio Finlandaise, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, jusqu’au tout jeune Orchestre Philharmonique du Qatar. Après le succès remporté en 2009 par Les Musiciens du Louvre Grenoble et leur fondateur au Wiener Konzerthaus lors d’une intégrale des symphonies « londoniennes » de Haydn enregistrée live par Naïve – leur éditeur exclusif depuis 2007 –, la même salle les a accueillis à nouveau pour l’intégrale des symphonies de Schubert en 2012. Marc Minkowski a été nommé directeur artistique de la Mozartwoche à Salzbourg, dont il assumera la programmation à partir de l’édition 2013. En juin 2011, il a créé le Festival Ré Majeure sur l’Île de Ré. Les Musiciens du Louvre Grenoble Fondés en 1982 par Marc Minkowski, Les Musiciens du Louvre Grenoble font revivre les répertoires lyriques et symphoniques des périodes baroque, classique et romantique sur instruments d’époque. Depuis 30 ans, l’orchestre s’est fait remarquer pour sa relecture des œuvres de Haendel, Purcell et Rameau, mais aussi de Haydn et Mozart ou, plus récemment, de Bach et Schubert. Il est également reconnu pour son interprétation de la musique française du XIXe siècle : Berlioz (Les Nuits d’été, Harold en Italie), Bizet (L’Arlésienne), Massenet (Cendrillon)… Parmi ses récents succès lyriques, mentionnons Così fan tutte de Mozart au Festival de Salzbourg, Alcina de Haendel à l’Opéra de Vienne et Idoménée de Mozart au Festival d’Aix-en-Provence, à la Mozartwoche et au Festival de Brême avec lequel un partenariat est établi depuis 1994. 2012 voit la conclusion du cycle Schubert avec l’enregistrement par Naïve de l’intégrale des symphonies à Vienne et une tournée européenne avec La Passion selon saint Matthieu de Bach. En résidence à Grenoble depuis 1996, subventionnés par la Ville de Grenoble, le Conseil général de l’Isère, le Conseil régional Rhône-Alpes, le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Rhône-Alpes), l’orchestre développe de nombreuses actions d’éveil, de sensibilisation et de promotion de la musique classique sur le territoire rhônalpin via l’Atelier des Musiciens du Louvre Grenoble. Orchestre I Orchestre II Violons I Thibault Noally (Solo) Mario Konaka Violons I Nicolas Mazzoleni (Solo) Rebecca Aeschbach Heide Sibley Alexandra Delcroix Vulcan Violons II Claire Sottovia Maria Papuzinska-Uss Laurent Lagresle Violons II Bérénice Lavigne Paula Waisman Geneviève Staley-Bois Altos Nadine Davin Michel Renard Altos David Glidden Joël Oechslin Violoncelle Niels Wieboldt * Violoncelle Éléonore Willi * Viole de gambe Julien Leonard * Contrebasse Clotilde Guyon * Contrebasse Christian Staude * Flûtes Jean Brégnac Olivier Benichou Flûtes Florian Cousin Giulia Barbini Hautbois Jasu Moisio Gilberto Caserio de Almeida Hautbois Emmanuel Laporte Yann Miriel Basson David Douçot Basson Nicolas André Orgue Paolo Zanzu * Orgue Francesco Corti * * Continuo Les partenaires média de la Salle Pleyel 14 DOMAINE PRIVÉ MARC MINKOWSKI SAISON 2012 | 2013 MARDI 23 OCTOBRE 2012, 20H SAMEDI 10 NOVEMBRE 2012, 20H MARDI 13 NOVEMBRE 2012, 20H SALLE PLEYEL cité de la musique cité de la musique Gala Mozart pour les 30 ans des Musiciens Johann Sebastian Bach Stanislaw Moniusko du Louvre Grenoble Magnificat BWV 243 Halka (Ouverture et danses) Georg Friedrich Haendel Karol Szymanowski Dixit Dominus HWV 232 (Psaume 109) Concerto pour violon n° 2 Les Musiciens du Louvre Grenoble Henryk Mikolaj Gorecki Marc Minkowski, direction Symphonie n° 3 Mireille Delunsch, soprano Les Musiciens du Louvre Grenoble Véronique Gens, soprano Marc Minkowski, direction Julia Lezhneva, soprano Emmanuelle de Negri, soprano Sinfonia Varsovia Orchestra Sonya Yoncheva, soprano Gaëlle Arquez, soprano Marc Minkowski, direction Anna Bonitatibus, mezzo-soprano Delphine Galou, alto Kuba Jakowicz, violon Anne Sofie von Otter, mezzo-soprano Colin Balzer, ténor Marita Sølberg, soprano Topi Lehtipuu, ténor Luca Tittoto, basse Florian Sempey, baryton JEUDI 22 NOVEMBRE 2012, 20H Christian Helmer, baryton-basse DIMANCHE 11 NOVEMBRE 2012, 16H30 SAMEDI 1ER DÉCEMBRE 2012, 20H cité de la musique SALLE PLEYEL JEUDI 8 NOVEMBRE 2012, 20H Œuvres de Johann Sebastian Bach, Georg Jacques Offenbach cité de la musique Philipp Telemann, Marin Marais Les Contes d’Hoffmann (Version de concert) Franz Schubert Lous Landes Consort Les Musiciens du Louvre Grenoble Symphonie n° 3 Hugo Reyne, flûte à bec Chœur Aedes Symphonie n° 9 « La Grande » Sébastien Marq, flûte à bec Marc Minkowski, direction Marc Minkowski, basson Mathieu Romano, chef de chœur Pierre Hantaï, clavecin Natalie Dessay, les quatre héroïnes Mika Karès, basse Les Musiciens du Louvre Grenoble Marc Minkowski, direction John Osborn, Hoffmann Laurent Naouri, les quatre diables Michèle Losier, Nicklausse, la muse Jean-Paul Fouchécourt, les quatre valets Éric Huchet, Spalanzani Laurent Alvaro, Crespel, maître Luther Sylvie Brunet, la voix de la tombe Marc Mauillon, Peter Schlémil, Hermann Julien Behr, Nathanaël Cycle Passions – Le sang du Christ JEUDI 5 AVRIL 2012 2012 - 20H SAMEDI 7 AVRIL 2012 – 15H Passion et résurrection Forum : Les Passions de Bach Œuvres de William Cornysh, 15h Table ronde Passion selon saint Matthieu Thomas Tallis, Tomás Luis de Animée par Raphaëlle Legrand, Les Musiciens du Louvre Grenoble Victoria, Cristobal de Morales, musicologue Marc Minkowski, direction Roland de Lassus, John Taverner, Avec la participation de Marita Sølberg, soprano Nicolas Gombert, Francisco Guerrero, Gilles Cantagrel, Philippe Charru et Eugénie Warnier, soprano Thomas Crecquillon, Jean Lhéritier, Denis Morrier, musicologues Nathalie Stutzmann, alto DIMANCHE 8 AVRIL 2012 – 16H SALLE PLEYEL Johann Sebastian Bach Orlando Gibbons, John Sheppard, William Byrd Owen Willetts, alto 17h30 Concert Stile Antico Markus Brutscher, ténor (L’Évangéliste) Magnus Staveland, ténor Johann Sebastian Bach Benoît Arnould, basse Passion selon saint Marc Christian Immler, basse (reconstitution) VENDREDI 6 AVRIL 2012 – 20H Musiciens et chanteurs des départements de musique ancienne pour la Semaine sainte et des disciplines vocales du Pièces sacrées pour chœur d’hommes Conservatoire de Paris MERCREDI 11 AVRIL 2012 – 20H Le Bestiaire du Christ Marc-Antoine Charpentier Lux Feminae Magnificat H. 73 (In Memoriam Montserrat Figueras) Leçon de Ténèbres du mercredi saint H.135 SAMEDI 7 AVRIL 2012 – 20H La Capella Reial de Catalunya Leçon de Ténèbres du vendredi saint H. 137 Hespèrion XXI Prélude pour trois violons H. 253a Johann Sebastian Bach Jordi Savall, rebec, vièle à arche Méditations pour le Carême H. 380-387 Passion selon saint Jean et direction Prélude H. 510 Symphonie H. 529 Le Concert Lorrain Giacomo Carissimi Nederlands Kamerkoor Motet « Sub umbra Jesu » Christoph Prégardien, direction Motet « Turbabuntur impii timore Sibylla Rubens, soprano horribili » Andreas Scholl, alto Henry Du Mont Eric Stoklossa, ténor Allemande et Pavane à trois violes Andreas Weller, ténor Airs spirituels (Extraits) Dietrich Henschel, basse Yorck Felix Speer, basse Les Arts Florissants William Christie, direction Imprimeur La Galiote-Prenant | Imprimeur France Repro | Licences : 1027391, 1027392, 1027393 Musiques françaises du XVIIe siècle