Intervention demandée à la Commission

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Intervention demandée à la Commission
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate
Les impacts environnementaux du commerce sur le bois d’œuvre :
Intervention demandée à la Commission de coopération environnementale
Québec, le 17 avril 2002 – Une coalition de groupes environnementaux de l’Amérique du Nord
a demandé aujourd’hui à la Commission nord-américaine pour la coopération environnementale
(CNACE) d’évaluer la menace que le commerce canado-américain du bois d’œuvre fait peser sur
les écosystèmes forestiers du Canada. Ces groupes soutiennent que les méthodes de gestion
actuelles des forêts canadiennes n’assurent pas la viabilité de la ressource et s’inquiètent du fait
que les parties engagées en ce moment dans des pourparlers pour résoudre le différend sur le bois
d’œuvre ne sont pas correctement informées des effets environnementaux du commerce.
Au nom de la Alberta Wilderness Association, de la CPAWS-Wildlands League, du Ecology
Action Center, du Sierra Club du Canada et du Sierra Club des États-Unis, de l’Union québécoise
pour la conservation de la nature (UQCN), de la Defenders of Wildlife, du Centre de Derecho
Ambiental e Integracion Economica del Sur, du Natural Resources Defence Council et de la
Northwest Ecosystem Alliance, le Sierra Legal Defence Fund a demandé formellement
aujourd’hui à la CNACE d’évaluer les effets environnementaux du commerce canado-américain
du bois d’œuvre. En particulier, les groupes ont demandé à la CNACE d’enquêter et de présenter
ses conclusions sur des sujets tels que l’adéquation ou non des stratégies adoptées par le Canada
pour protéger les espèces menacées et l’habitat de poissons et la manière dont la sous-évaluation
des ressources forestières par les gouvernements contribue à la dégradation de l’environnement,.
Selon Harvey Mead, président de l’UQCN, «cette initiative contribuera, nous l’espérons, à une
clarification de la situation très complexe en matière de foresterie au Québec et au Canada. Elle
pourra suppléer, du moins partiellement, au rejet par le gouvernement du Québec de la demande
de la Coalition sur la forêt vierge nordique pour une enquête publique sur la gestion forestière
dans la province. Entre autres, il est impératif de comprendre l’importance des nombreuses
contraintes auxquelles le gouvernement du Québec est confronté face à son engagement de faire
des ajouts importants au réseau d’aires protégées du Québec. De façon plus générale, les groupes
veulent comprendre, par une analyse indépendante, les vrais enjeux, pour les régimes forestiers
canadiens, du différend sur le bois d’œuvre.»
En effet, les groupes ont demandé à la CNACE d’examiner le taux d’exploitation des forêts et la
façon dont les tenures ou les contrats sont accordés, et cela pour l’ensemble du Canada. « La
CNACE occupe une position unique dans le cadre des juridictions nord-américaines pour évaluer
d’un œil expert et objectif les conséquences environnementales du commerce du bois d’œuvre »,
souligne Raymond MacCallum, le conseiller juridique du Sierra Legal Defence Fund.
Selon Elizabeth May, directrice générale du Sierra Club du Canada, «des subventions à
l’exploitation forestière – où qu’elles se trouvent en Amérique du Nord – sont mauvaises pour
l’environnement. Une protection environnementale inadéquate est l’équivalent d’une subvention
et exige enquête.»
-30Pour obtenir plus d’information, communiquez avec :
Union québécoise pour la nature(UQCN) : Harvey Mead, président
(418) 652-7572
Sierra Legal Defence Fund : Devon Page, conseiller juridique
Sierra Club du Canada : Elizabeth May, directrice administrative
(604) 685-5618
(613) 241-4611
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