Mise en oeuvre bac 3 ans

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Mise en oeuvre bac 3 ans
DIRECTION DE L’ACTION
PEDAGOGIQUE ET DES INSPECTIONS
Document d’accompagnement
Mise en œuvre du baccalauréat professionnel
en trois ans
Rentrée 2009
Conception : collège des IEN ET EG IO - relecture chefs d’établissements - Académie de Montpellier - 22/04/2009
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PREAMBULE
Le décret n° 2009 - 145 du 10 février 2009 relatif au baccalauréat professionnel et l’arrêté du 10 février 2009
relatif aux enseignements dispensés dans les formations sous statut scolaire préparant au baccalauréat
professionnel fixent de nouvelles modalités de préparation de ce diplôme : le cycle de formation est désormais
d'une durée de 3 ans et il intègre une certification intermédiaire de niveau V.
Le présent document élaboré de façon collégiale par les inspecteurs de l’éducation nationale de
l’enseignement technique et général et ceux de l’information et de l’orientation (IEN ET EG IO) est
destiné aux équipes pédagogiques et aux chefs d’établissements. Il a pour objet l’apport d’éléments
d’informations ou de recommandations pour accompagner la mise en place des baccalauréats
professionnels en trois ans.
S’il est nécessaire d’avoir une vision globale de la réforme, sa mise en œuvre doit être progressive,
année après année avec réajustement des stratégies au cours du temps.
SOMMAIRE
1. ORIENTATION ET AFFECTATION DES ELEVES
3
2. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE DE LA FORMATION ET CERTIFICATION
4
Organisation de la formation
4
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7
8
Les enseignements professionnels
-
Les domaines de l’Economie Gestion
-
Les domaines des Sciences Biologiques et Sciences Sociales Appliquées
-
Les domaines des Sciences et Techniques Industrielles
Les enseignements généraux
- Français, histoire géographie, éducation civique
- Langues
- Mathématiques sciences physiques et chimiques
- Arts appliqués et culture artistique
- Prévention Santé Environnement (PSE)
- Economie gestion dans les sections industrielles
3. TEXTES REGLEMENTAIRES
10
10
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1. ORIENTATION ET AFFECTATION DES ELEVES
(Arrêté du 10-2-2009 (MENE0900069A) relatif aux voies d'orientation)
Les voies d’orientation après la troisième sont les suivantes :
• La classe de seconde générale et technologique ou les classes de seconde à régime spécifique ;
• La classe de seconde professionnelle, première année du cycle de préparation en trois ans du
baccalauréat professionnel ou à la première année du cycle de deux ans conduisant à l’une des quatre
spécialités de brevet d’études professionnelles maintenues (Carrières sanitaires et sociales, conduite et
services dans les transports routiers, métiers de la restauration et de l’hôtellerie, Optique-lunetterie).
• La première année du cycle de deux ans conduisant à une spécialité de certificat d’aptitude
professionnelle.
La plupart des secondes professionnelles sont rattachées à un champ professionnel regroupant les
baccalauréats professionnels comportant des éléments communs, notamment dans les services.
Les autres classes de seconde professionnelle sont constituées en filières conduisant à un seul baccalauréat
professionnel. (Arrêté du 10-2-2009 (MENE0900270A) Champs professionnels prévus à l'article D. 333-2 du
code de l'éducation)
L’affectation des élèves dans un cursus de préparation d’un baccalauréat professionnel en trois ans se déroule
dans le cadre de la procédure AFFELNET, coordonnée au niveau académique. Elle fait suite à une décision
d’orientation.
• Information des élèves : préalablement aux procédures d’orientation, les élèves de troisième
bénéficient d’une information sur les conditions d’accès et l’organisation des cursus préparant au
baccalauréat professionnel en trois ans. L’information des élèves et des parents se fait dans le cadre de
la circulaire : Parcours de découverte des métiers et des formations (B.O. n° 29 du 17 juillet 2008) q ui
ème
propose un programme d’actions de la 5
à la terminale.
• Préparation de la décision d’orientation : la décision d’orientation se fait dans le cadre de la
réglementation existante,
o Demande des familles : avant le conseil de classe, sur la fiche de dialogue, il est demandé aux
parents, en ce qui concerne la voie « seconde professionnelle », s’ils optent pour un des
baccalauréats professionnels en 3 ans ou pour un des BEP en 2 ans (pour les 4 maintenus
uniquement) ou pour les deux et dans quel ordre.
o Décision d’orientation : à l’issue du conseil de classe, le chef d’établissement prendra la
décision d’orientation « seconde professionnelle »
Rappel de la procédure
Les élèves candidats aux formations de la voie professionnelle peuvent formuler 3 vœux au maximum. Un vœu
correspond dans le cadre d’un champ professionnel à une spécialité préparée dans un établissement donné.
L’ordre des vœux est important, il traduit la motivation de l’élève pour une spécialité.
Le classement des candidatures s’effectue en partie en fonction des notes, des compétences des candidats et
de l'avis du chef d'établissement. Les notes et les compétences sont coefficientées : les coefficients établis par
les inspecteurs (IEN ET EG pour les baccalauréats professionnels) varient selon le type d’affectation envisagée.
Des passerelles
Si le principe des passerelles est affirmé avec des admissions en première après un CAP du champ
professionnel ou après une seconde technologique, en terminale CAP après une seconde professionnelle…
elles restent à envisager à la marge et contrainte à l’avis du recteur après avis de l’équipe pédagogique et par
les capacités d’accueils des établissements.
Après le baccalauréat professionnel
La finalité des baccalauréats professionnels est d’abord l’insertion dans le monde du travail.
Cependant, le décret n° 2005-1037 du 26 août 2005 p révoit que les bacheliers professionnels titulaires d’une
mention « bien » ou « très bien » sont admis de droit, l’année d’obtention de leur baccalauréat, en section de
techniciens supérieurs (STS). Les autres, selon leurs résultats, peuvent postuler dans le portail Internet
admissionpost-bac.fr. Cette admission est soumise à une exigence de cohérence entre le champ professionnel
du baccalauréat obtenu et celui de la STS demandée.
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2. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE DE LA FORMATION ET DE LA CERTIFICATION
(Arrêté du 10-2-2009 MENE0900061A Enseignements dispensés dans les formations sous statut scolaire
préparant au baccalauréat professionnel)
Chaque baccalauréat professionnel est rattaché à l’une des deux nouvelles grilles horaires. Les modalités
d'application de ces grilles présentent des marges d’organisation et d'adaptation locales importantes dans la
mise en œuvre de la formation au niveau :
• des répartitions des enseignements, dans les grands blocs identifiés (enseignements
professionnels, enseignements généraux liés à la spécialité, enseignements généraux) ;
• de la répartition des heures dédiées aux « activités en groupe à effectif réduit » (le volant d'heures
professeur est attribué globalement à l'établissement, en fonction des effectifs),
• de la mise en place de l'accompagnement personnalisé ;
• de la répartition des 22 semaines de PFMP sur le cycle de trois ans ;
• de la répartition des enseignements sur les trois années du cycle : la durée horaire annuelle
moyenne n’a qu’une valeur indicative.
Cette autonomie voulue pour que les choix pédagogiques et organisationnels des établissements
s’exercent pleinement en fonction des projets qui leur sont propres et des ressources locales, s’oppose
à toute idée de grilles nationales ou académiques plus détaillées.
2.1. Organisation générale de la formation
o
Organisation temporelle de la formation :
L’organisation de la formation s’effectue sur trois années. Les objectifs visés sont ceux fixés :
• par le référentiel des activités professionnelles pour lesquelles, les compétences à maîtrisées sont repérées
dans le référentiel de certification des Baccalauréats Professionnels. Il n’est apporté aucune modification à
son contenu à l’exception d’un aménagement des épreuves pour intégrer les disciplines nouvelles (PSE
incluse dans une épreuve professionnelle et épreuve de langue). Les référentiels seront par la suite
progressivement rénovés
• par les nouveaux programmes des enseignements généraux.
L’élaboration de la progression des enseignements doit être effectuée sur les trois années de formation en
prenant en compte :
• les compétences qui apparaissent de façon explicite dans le référentiel du baccalauréat professionnel
• les impératifs de la certification intermédiaire.
o
Encadrement pédagogique en centre de formation :
Tout élève qui entre en seconde professionnelle prépare un baccalauréat professionnel en 3 ans. On vise la
réussite du plus grand nombre et la baisse des sorties en cours de formation.
La mise en œuvre du cycle de formation en trois ans du baccalauréat professionnel implique un travail
d’équipes disciplinaire et interdisciplinaire par une concertation des membres de l’équipe pédagogique
organisée au sein de l’établissement.
A cette occasion, différentes modalités pédagogiques peuvent être envisagées :
• Travail de groupe,
• Pédagogie du projet,
• Modalités pédagogiques prenant en compte l’âge et le rythme d’acquisition des élèves.
La détermination du type d’activités à privilégier en seconde doit être l’objet d’une réflexion. Elles doivent
permettre de construire une image positive des métiers, ne pas se limiter à viser la certification intermédiaire
mais bien intégrer le cursus de préparation au baccalauréat. Il est donc nécessaire de repérer les besoins en
apports fondamentaux à prévoir en début de formation, tout comme il est possible de renforcer l’enseignement
professionnel en début de cursus.
En outre les enseignants de toutes les disciplines doivent intégrer dans leurs projets pédagogiques :
• la consolidation des acquis du collège structurés par le socle commun des connaissances et des
compétences,
• les objectifs spécifiques des différents chantiers du projet académique
• le projet local propre à l’établissement.
• La dimension Education à l’Environnement pour un Développement Durable (circulaire n° 2004 -110
instructions pédagogiques – généralisation d’une EEDD - BO n°28 du 15 juillet 2004)
• L’utilisation des TICE
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o
Organisation et accompagnement pédagogique des périodes de formation en
milieu professionnel (PFMP) :
Les Professeur de Lycée Professionnel ont déjà une pratique de l’organisation et du suivi des périodes de
formation en milieu professionnel. Elle est à renforcer dans le contexte des baccalauréats en trois ans où les
PFMP représentent 40% du temps consacré à l’enseignement, notamment professionnel. La durée totale est de
22 semaines pour l’ensemble des spécialités. L’alternance de la formation entre l’établissement et le milieu
professionnel, consacre ce dernier comme un véritable lieu de formation qui permet d’assurer une
complémentarité des apprentissages. Il est nécessaire dés lors d’intégrer les PFMP dans le projet global de
l’équipe pédagogique et de penser la pratique de l’alternance en distinguant parmi les activités professionnelles
dont la finalité est de développer des compétences professionnelles, celles qui peuvent être simulées en centre
de formation de celles développées pendant les PFMP. La contractualisation avec les structures d’accueil est
donc incontournable pour éviter la redondance.
Leur programmation doit répondre à des objectifs cognitifs précis et contribuer à assurer la continuité et la
cohérence des enseignements. La répartition de ces périodes, sur les trois années du cycle, relève de
l’autonomie des établissements, en tenant compte des exigences spécifiques de chacune des spécialités et du
respect des dispositions réglementaires.
Concernant ce dernier point, les textes précisent :
- que les 22 semaines ne peuvent être partagées en plus de 6 périodes ;
- que la durée de chaque période ne peut être inférieure à trois semaines ;
- que le total de 22 semaines inclut la durée des PFMP nécessaires à la validation du diplôme de niveau
V intermédiaire ciblé par les CPC pour chacun des Baccalauréats. La règlementation d’examen des
BEP rénovés précise que la période exigée pour cette certification se situe avant la fin du premier
semestre de la classe de première professionnelle.
La découverte des milieux professionnels est prévue dès la première année. Il est important que les élèves
aient un contact très tôt avec le milieu professionnel afin de conforter leur projet de formation et de prendre la
mesure des métiers vers lesquels ils s’engagent. On peut envisager plusieurs stratégies : la première PFMP
courant premier trimestre, un temps banalisé équivalent à une semaine maximum le plus tôt possible dans la
formation en seconde professionnelle (visites, mini-stage, rencontres…) sans que cette période soit décomptée
de la durée des PFMP qui seront organisées plus tardivement…
La spécificité du cursus en trois ans nécessite une communication préalable entre l’équipe pédagogique et les
tuteurs des entreprises. Celle-ci doit porter sur :
la maturité des jeunes, l’âge des élèves à la sortie de troisième peut être un obstacle dans certaines
spécialités ;
le niveau de compétence acquis et à acquérir ;
les situations d’évaluation à mettre en place conformément aux différents référentiels de certification.
L’organisation des périodes de formation en entreprise fait l’objet d’une convention entre l’établissement
fréquenté par l’élève et les structures d’accueil. Cette convention est établie conformément à celle définie par la
note de service n° 2008-176 du 24 décembre 2008. La convention comprend une annexe pédagogique ainsi
qu’un livret de formation précisant les modalités et le contenu des différentes formations en milieu
professionnel.
Le livret de formation a la double fonction de :
- assurer un suivi de la formation du stagiaire dans ses acquisitions des techniques professionnelles tant en
centre de formation qu'en milieu professionnel,
- établir un lien entre le centre de formation et le milieu professionnel à travers les éléments informatifs qu'il
contient.
Le suivi de chaque PFMP est assuré par l’ensemble de l’équipe pédagogique coordonnée par le professeur
principal. (circulaire n° 2000-095 du 26 juin 2000, BO n° 25 du 29 juin 2000). Un bilan systématique e st mis en
place à la fin de chaque période. Il permet de compléter le tableau individuel d’acquisition de compétences de
chaque élève et de suivre ainsi leurs acquisitions.
A l’issue de chaque PFMP, dans la perspective de l’épreuve de contrôle du baccalauréat professionnel ou d’un
changement d’établissement, il es opportun d’accompagner les élèves dans la rédaction de la fiche type.
En fin de formation, l’évaluation certificative est réalisée par les professeurs des enseignements professionnels
de la classe en référence aux règlements des examens. .
L’équipe prend en compte les périodes en milieu professionnel pour organiser la formation à l’enseignement de
la santé et de la sécurité au travail (ES & ST) appliqué au secteur professionnel quand le référentiel du diplôme
le prévoit et dans le cadre de la PSE.
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L’accompagnement personnalisé :
Les dispositifs d’accompagnement personnalisé s’adressent à chaque élève selon ses besoins et ses projets
personnels. Il peut s’agir de soutien, d’aide individualisée, de tutorat, de modules de consolidation ou de tout
autre mode de prise en charge pédagogique pour des élèves fragiles et en difficulté, pour des élèves pour
lesquels l’accompagnement personnalisé consolide les acquisitions, pour des élèves qui réussissent et qui en
classe de terminale peuvent être stimulés et aidés à la poursuite d’études dans l’enseignement supérieur.
L’accompagnement de l’élève dans la construction de son projet professionnel s’appuie sur l’ensemble des
domaines d’enseignement et sur une approche individualisée. Il doit permette à l’élève de :
Prendre conscience de son potentiel actuel : compétences acquises et non acquises, attitudes favorables
et freins à sa scolarité, à l’aboutissement de son projet professionnel
Retrouver une image positive de lui-même et le sens d’un projet scolaire et professionnel, le goût et la
volonté de progresser
Situer les progrès à réaliser, les forces sur lesquelles il peut s’appuyer
Mettre en place un plan d’action pour y parvenir et s’y tenir notamment avec une aide individualisée
S’approprier des outils et des méthodes
Apprécier les progrès réalisés, les nouvelles compétences acquises et procéder aux ajustements
nécessaires
Opérer le moment venu des choix réfléchis.
Organisation de l’accompagnement personnalisé
L'utilisation de l'horaire dédié à l'accompagnement personnalisé relève de l’autonomie des établissements. Pour
donner de la souplesse au dispositif, il est préférable de les globaliser.
Cet horaire peut difficilement être réparti à l’avance de manière hebdomadaire et affecté de façon définitive à un
ou plusieurs enseignants. Il est fondamental qu’il puisse être adapté aux besoins des élèves au fur et à mesure
de la formation et concerner des groupes à effectif variable mais pas systématiquement à effectif réduit sans
s’enfermer sur des niveaux mais en privilégiant des modules. Il est possible de grouper les heures sur des
périodes de l’année scolaire ou du cycle, selon les objectifs du projet. Par exemple, en fin de cycle, pour
favoriser l’orientation dans l’enseignement supérieur ou la préparation à l’examen.
Dans tous les cas, la planification envisagée doit être inscrite dans le projet d’établissement.
En début de formation il est conseillé à l’équipe enseignante d’effectuer une évaluation diagnostique de chacun
des élèves afin de faire émerger ses difficultés et de construire un projet pédagogique adapté à son profil.
Ensuite, des bilans d’étape successifs réajustent les orientations. Les entretiens individuels nécessitent toute
l’attention des équipes éducatives. Ils représentent un moment privilégié dans l’accompagnement de l’élève et
dans l’information des familles. Ils permettent de façon régulière de faire un bilan personnalisé sur le degré
d’acquisition par les élèves des compétences, connaissances, comportements visés (assiduité, curiosité,
initiative, autonomie, capacité de travailler en équipe...) ainsi que sur leurs choix de détermination. Ils aident
l’élève à créer les conditions favorables à son apprentissage et à la réalisation de son projet. L’entretien
personnalisé est un élément essentiel dans l’action collective et prioritaire contre le décrochage scolaire et les
sorties sans qualification.
Une évaluation régulière doit être prévue afin de permettre la reconduction des dispositifs ou leur évolution.
Il semble indispensable d’envisager une formation des enseignants à l’accompagnement personnalisé des
élèves et à la mise en place de cette action au sein de l’établissement.
Intervenants dans l’accompagnement personnalisé
L’accompagnement personnalisé est assuré par les enseignants. Il se distingue en cela des dispositifs
d’accompagnement scolaire conduits par des personnels non enseignants (relai MGI, assistants pédagogiques,
membres d’associations…). Quand les deux types d’accompagnement coexistent dans un établissement, il
convient de veiller à ce qu’ils soient complémentaires et se combinent de manière efficace.
Les professeurs de l’équipe pédagogique de toutes les disciplines participent à l’accompagnement personnalisé
des élèves. C’est le projet et l’évaluation des besoins des élèves qui déterminent le choix des enseignements
concernés par l'accompagnement personnalisé et sa mise en œuvre. Un échange au sein du conseil
pédagogique peut déterminer des disciplines plus particulièrement concernées par des dispositifs de
remédiation et d’anticipation pour les élèves en difficulté mais aussi par les modules d’approfondissement dans
la perspective d’une orientation dans l’enseignement supérieur.
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Certification intermédiaire
La réglementation du baccalauréat professionnel en trois ans prévoit une certification intermédiaire de niveau V
obligatoire pour les candidats scolaires et facultative pour les apprentis. Son obtention n'est pas un préalable à
la poursuite de la formation conduisant au Baccalauréat professionnel.
En conséquence, les étapes de certification des enseignements professionnels devront être mises en œuvre,
conformément à la définition des épreuves des différents CAP ou BEP rénovés. Ceux-ci sont identifiés par les
Commissions Professionnelles Consultatives par le repérage d’un emboîtement des compétences et
connaissances, comme certification intermédiaire de niveau V de chacun des baccalauréats. Les différentes
situations d’évaluations s’inscrivent dans le cadre de la progression générale de la formation en 3 ans au
baccalauréat professionnel.
L’évaluation certificative intermédiaire comporte 5 épreuves lorsqu’il s’agit d’un BEP, une ponctuelle (français,
histoire-géographie), trois épreuves en CCF : maths-sciences, éducation physique et deux épreuves
professionnelles. La définition des épreuves, sera précisée ultérieurement.
Les autres disciplines (langues, PSE, éducation artistique…) ne font pas l’objet d’une évaluation certificative à
ce niveau. (règlementation à confirmer)
Lorsqu’il s’agit d’un CAP il y a lieu de s’appuyer sur le règlement d’examen du CAP concerné.
2.2. Les enseignements professionnels
o
Planification des enseignements professionnels :
Les nouvelles grilles horaires présentent un global de 1152 heures sur 84 semaines à répartir entre
l’enseignement de la spécialité et les enseignements professionnels associés souvent de la compétence d’un
enseignant spécialiste d’une discipline différente de l’enseignement professionnel :
- Dans le secteur STI : construction et/ou communication technique,
- Dans le secteur des Métiers d'Arts : construction et/ou communication technique, arts appliqués
au métier
- Dans le secteur SBSSA : biologie (en ECT), Génie Industriel (en BIT)
Les expérimentations menées pour la mise en œuvre des baccalauréats trois ans peuvent servir de support à
la réflexion dans mise en œuvre de ces enseignements. Pour chacun des diplômes dont le référentiel reste
inchangé, la répartition actuelle des heures classe entière et des heures dédoublées prend en compte les
enseignements des compétences et des connaissances à développer. Il convient de prendre comme base de
référence la proportionnalité des anciennes grilles dans les répartitions horaires sur le cycle des trois années.
La durée des enseignements peut cependant varier d’une année sur l’autre. La répartition hebdomadaire des
horaires d’enseignement peut évoluer au cours de l’année scolaire en prenant, par exemple, la forme de
modules. Les dédoublements sont privilégiés pour la mise en œuvre d’activités pratiques de l’enseignement
professionnel. Ils sont soumis aux contraintes d’espaces et de matériels et de sécurité.
2.2.1. Les domaines de l’Economie – Gestion
o
Domaines tertiaire administratif, tertiaire commercial, sécurité-prévention,
logistique et transport
L’organisation des enseignements et la répartition des contenus de formation sur les trois années nécessitent
l’élaboration d’un projet pédagogique global, prenant en compte les exigences de l’ensemble des champs
disciplinaires et harmonisant la progression des apprentissages afin de favoriser le développement des
compétences professionnelles attendues à l’issue du cycle de formation. On veillera tout particulièrement à
mettre en place des activités permettant l’approche pluridisciplinaire et transversale des compétences
communes.
•
Périodes de Formation en Milieu Professionnel (PFMP) :
Dans le respect du cadre réglementaire :
Dès le premier trimestre de la première année de formation :
Il semble opportun d’envisager un stage d’observation d’une semaine en milieu professionnel, afin de permettre
aux élèves de découvrir celui-ci et de préciser ou de conforter leur projet personnel d’orientation. Ce stage ne
saurait avoir lieu sans objectif précis, défini en commun par l’ensemble de l’équipe pédagogique.
Durant la deuxième et troisième année de formation :
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Le calendrier des PFMP s’efforce, en intégrant les contraintes liées aux possibilités d’accueil en milieu
professionnel, de répondre prioritairement aux objectifs de formation fixés par le référentiel du baccalauréat
professionnel considéré.
•
Recommandations pédagogiques :
Les modalités particulières d’accueil des élèves entrant en formation pourront faire l’objet d’une réflexion au
sein de l’établissement (intervention de partenaires professionnels pour présenter les métiers, parrainage des
promotions, évaluation diagnostique, constitution de sous-groupes de besoins, tutorats à mettre en place, …).
L’approche transversale des compétences, s’appuyant sur le référentiel des activités professionnelles,
permettent de faciliter les apprentissages et de donner du sens aux enseignements disciplinaires. On
s’efforcera de rendre les élèves acteurs de leur formation, en prenant en compte la réalité professionnelle et en
privilégiant la démarche inductive. La différenciation pédagogique et l’individualisation de la formation,
constituent des réponses efficaces à l’hétérogénéité des classes, en respectant mieux le rythme
d’apprentissage de chaque élève. La mise en œuvre de projets pluridisciplinaires contribue à renforcer l’intérêt
et la motivation des élèves et à leur permettre d’exercer leurs activités au sein de groupes à effectif réduit.
D’une façon générale, on veillera à responsabiliser les élèves, par rapport aux objectifs à atteindre et, à leur
permettre, progressivement, d’acquérir leur autonomie.
Pour terminer on attirera l’attention des équipes pédagogiques sur le fait que la mise en place d’un cursus de
formation en trois ans va rendre indispensable, en leur sein, une réflexion de fond concernant la mise en oeuvre
du contrôle en cours de formation. Les pratiques antérieures ne sauraient perdurer sans conséquences sur la
formation des élèves concernés.
o Les domaines de l’hôtellerie-restauration et de l’alimentation
Le baccalauréat professionnel de la restauration et l’objet d’un le traitement particulier.
- Il est rattaché aux horaires de la grille 1
- l'horaire de sciences physiques est remplacé par celui des sciences appliquées
ème
LVE facultative mais utile au domaine du service et commercialisation est possible dans
- une 2
la mesure des moyens dont disposent l’établissement
Il convient d'inscrire la réflexion des équipes pour permettre l'organisation de travaux à effectifs réduits de 12
maximum (TP, techno appliquée) indispensables pour acquérir les compétences des diplômes de cette
filière (un TP dans chaque valence : cuisine, restaurant).
En ce qui concerne les métiers de l'alimentation, les nouveaux baccalauréats professionnels seront rattachés à
la grille 1 avec les mêmes aménagements (sciences appliquées à la place de sciences physiques).
Là aussi, la réflexion des équipes doit permettre d’organiser un TP dans chaque valence du bac pro
(boulangerie et pâtisserie ; boucherie et charcuterie ; poissonnerie et écailler).
Les sciences appliquées dans le secteur hôtellerie-restauration et alimentation
Des dédoublements pourront être envisagés pour la mise en œuvre d’activités pratiques (méthode HACCP,
modifications organoleptiques des aliments..), notamment en classe de seconde ; il conviendrait de favoriser les
séances de co-animation organisation production culinaire – sciences appliquées
Ces enseignements sont assurés par un professeur de biotechnologies santé-environnement.
2.2.2. Les domaines des sciences biologiques et sciences sociales appliquées
•
Périodes de Formation en Milieu Professionnel (PFMP) :
Les différentes périodes doivent être complémentaires afin que les lieux choisis et les activités confiées à
l’élève lui permettent d’acquérir et de mettre en œuvre les compétences et les attitudes liées à la diversité des
emplois qui caractérisent le diplôme.
Les évaluations certificatives de niveau V ou IV qui se déroulent lors des PFMP seront réalisées par les seuls
professeurs des domaines professionnels de la classe (réglementation des examens).
•
Recommandations pédagogiques :
Quel que soit le secteur professionnel, afin de donner du sens aux apprentissages, il est indispensable de
construire le plan de formation avec une succession de séquences qui mettent en relation les fonctions, les
compétences et les savoirs en prenant appui sur des situations professionnelles.
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Pour faciliter l’approche pédagogique par situations professionnelles et préserver la cohérence de la formation,
l’organisation et l’attribution des enseignements doivent permettre l’association des techniques professionnelles
et des savoirs correspondants qui sont confiés à un même formateur dont le nombre dans une même section
doit être limité à 2 voire 3 maximum. En conséquence, si l’enseignement d’un des savoirs associés relève
majoritairement d’un seul enseignant, il n’est pas exclu que la prise en charge de certains contenus de la
matière puisse être assurée par d’autres formateurs chargés des techniques professionnelles correspondantes.
Il est donc nécessaire en début de formation de procéder à une mise à plat des référentiels et à une répartition
fine des contenus des savoirs associés afin qu’aucune compétence ni aucun savoir ne soit oublié dans la
formation.
La démarche à mettre en œuvre en début de formation est une démarche inductive qui doit progressivement
évoluer vers une démarche déductive afin de, à travers une pédagogie active développer l’autonomie et
favoriser la relation au savoir en impliquant l’élève dans les situations d’apprentissage. La méthode à privilégier
lors de la phase de contextualisation s’appuie sur une méthodologie de résolution de problème. Pour chaque
situation professionnelle, le ou les enseignants guident les élèves pour appréhender la situation dans sa
globalité ainsi que ses différentes composantes afin de cerner d’une part la commande de travail, d’autre part le
problème à résoudre avant de réaliser l’action.
L’apprentissage des techniques professionnelles doit s’appuyer tant pour développer des compétences que des
savoirs sur des activités en groupes à effectifs réduits à travers :
Des travaux dirigés pour appréhender diverses situations professionnelles à partir de supports
pédagogiques variés (exploitation de ressource documentaires, compte rendus de visite, de stage,
supports audiovisuels ou informatiques….)
Des travaux pratiques qui privilégient la démarche expérimentale afin de développer l’esprit
d’observation, d’analyse et amener les élèves à traduire les informations recueillies sous forme
structurée.
En outre l’enseignant doit intégrer dans ses projets pédagogiques
la dimension Education à l’Environnement pour un Développement Durable
la dimension Education en Santé et Sécurité au Travail (accord cadre MEN-CNAM relayé par les
conventions Rectorat – CRAM au niveau académique - www.cerp.prd.fr)
l’utilisation des TICE
Le site académique SBSSA, propose des ressources pédagogiques académiques, une bibliographie et une
sitographie de référence.
2.2.3. Les domaines des sciences et techniques industrielles
o
Les enseignements de spécialité
Afin de donner du sens aux apprentissages, et dès la classe de seconde, les thèmes d’études proposés
pourront s’appuyer sur des centres d’intérêt et la démarche de projet sera privilégiée. Le planning prévisionnel
des activités élaboré par l’équipe pédagogique disciplinaire organisé par année de formation portera sur
l’ensemble du cursus. Un suivi individuel du niveau d’acquisition des compétences permettra de proposer au
moment le plus opportun les situations d’évaluation du CCF en adéquation avec les directives des référentiels.
Une attention particulière sera portée sur l’organisation des périodes de formation en milieu professionnel, la
programmation des visites, l’exploitation du travail avec l’équipe pédagogique. Une gestion rigoureuse des
contenus de formations et des compétences abordées en entreprise est indispensable afin d’assurer la
complémentarité des apprentissages avec les différents lieux de formation.
o
La « Construction »
On ne peut pas concevoir, aujourd’hui une formation professionnelle, qui se ferait en marge de tout ce qui
touche à l’informatique. On peut même affirmer que l’utilisation de logiciels de traitement de l’image, par
exemple, sera incontournable dans toutes les disciplines STI. Dans ce domaine les professeurs de construction
mécanique, ont acquis une expérience et des compétences reconnues. Il serait dommageable pour
l’enseignement professionnel de priver les élèves de cette partie essentielle de l’enseignement de la
construction.
Une attention toute particulière devra être portée à la mise en place des horaires de cet enseignement
spécialisé qui est inclus dans la ligne « enseignement professionnel ». Le volume horaire consacré à cette
discipline doit permettre d’aborder correctement les compétences et savoirs associés définis à la fois dans le
référentiel de certification du baccalauréat professionnel et celui de la certification intermédiaire. Il doit garantir
la mise en place de stratégies conformes aux recommandations pédagogiques, à savoir :
s'appuyer essentiellement sur des problématiques et les besoins spécifiques aux métiers de la
filière du baccalauréat professionnel correspondant.
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o
permettre de conduire des activités pédagogiques sous forme d’expérimentations, de
simulation mécanique, de dessin assisté par ordinateur, de modification de produits, de travaux
de synthèse,…. L’horaire alloué devra donc permettre d’animer des séances en classe entière
et des activités en groupe réduit.
Si cette discipline doit obligatoirement être enseignée dès la classe de seconde, il apparaît que
la réglementation de certains baccalauréats professionnels n’en prévoit pas la certification à
l’issue du cursus de formation, ce qui peut paraître préjudiciable à la poursuite d’études post
baccalauréat. Il conviendra alors d’organiser en année terminale, des modules de formation
dans le cadre d’activités de projet ou d’accompagnement personnalisé pour les élèves qui
souhaitent poursuivre un cursus post bac.
Les arts appliqués au métier
Voir chapitre « arts appliqués et culture artistique » page
2.3.
•
•
Les enseignements généraux
Toutes les disciplines d’enseignement général visent :
l’obtention du baccalauréat et d’un diplôme de niveau V dans l’optique d’une insertion professionnelle,
La possibilité d’une poursuite d’étude en STS,
Au-delà des enseignements généraux dont les contenus contribuent à développer une culture générale des
élèves, un horaire de 152 heures a été attribué pour favoriser le lien avec la spécificité des enseignements
professionnels de chaque diplôme. Il est important dans le choix de l’attribution de ces heures à une discipline
plutôt qu’une autre d’en prendre en compte l’intérêt pour la filière professionnelle concernée. Par exemple,
l’enseignement des langues dans le baccalauréat hôtellerie, ou dans les sections européennes en général (la
PFMP étant évaluée dans l’entreprise étrangère)...
2.3.1. Français, histoire, géographie, éducation civique
Ces programmes ont été conçus pour être assurés par des professeurs bivalents ce qui suppose la prise en
charge de l’enseignement de ces disciplines par un même professeur au sein d’une division. Cette bivalence,
outre les connaissances et compétences transversales qui la fondent, donne son sens à l’enseignement de
l’histoire des arts qui croise savoirs historiques et goûts des œuvres littéraires.
L’organisation pédagogique s’effectue en français autour de trois objets d’étude annuels visant la maîtrise
de la langue française et d’une culture littéraire. En histoire géographie, les programmes sont conçus pour
développer la curiosité, donner envie de mieux connaître et comprendre les hommes dans leur diversité et leur
universalité.
Laissant une large part à la liberté pédagogique, l’enseignant bâtit son projet pédagogique dans l’ordre qui
convient le mieux à son public. L’organisation de l’enseignement en séquences (3 à 6 par an n’excédant pas 6
semaines chacune) est réaffirmée en français.
Rattaché au bloc histoire géographie, l’enseignement de l’éducation civique prend appui sur le volet « éducation
à la citoyenneté » du projet d’établissement. Que ce soit en cours, dans des débats en classe ou avec des
partenaires, la parole de l’élève est privilégiée. En cela, l’éducation civique participe à l’élaboration d’un oral
construit.
Le recours au TIC, vecteurs mais aussi objets d’apprentissage, ainsi qu’aux équipements qui lui sont liés
(tableaux numériques, salle pupitre, messagerie électronique) contribuent fortement à la réussite de la mise en
œuvre de ces programmes.
L’organisation horaire et les principes pédagogiques des nouveaux programmes invitent à privilégier les
démarches de projet, d’innovation et d’expérimentation. Ces démarches s’inscrivent dans le cadre d’un travail
d’équipes, dans lequel le professeur de lettres-histoire doit prendre toute sa place :
• Conseil pédagogique : projet d’établissement, organisation et suivi des PMFP, répartition des horaires,
innovation et expérimentation, ENT…
• Équipe disciplinaire : réflexions sur les choix des démarches, utilisation des TIC, acquisition des piliers,
notamment I (maîtrise de la langue) et IV (culture humaniste) du socle commun de connaissances et de
compétences…
• Équipe pédagogique : enseignement de l’histoire des arts, PPCP, évaluation diagnostique pour la mise en
place de l’accompagnement individualisé, lutte contre le décrochage scolaire, suivi des élèves issus de RAR,
prise en charge des élèves à besoins particuliers…
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• L’accompagnement individualisé de chaque élève peut viser divers objectifs et recouvrir différentes formes.
• Modules de consolidation des compétences du socle commun pour les élèves en difficulté issus de collège ou
de CAP : lecture, écriture, expression orale, maîtrise de la langue…
• Soutien en vue de la certification intermédiaire ou d’une poursuite d’études en STS pour préparer aux
exercices de la synthèse, de la prise de note, de l’analyse de documents fonctionnels ou littéraires…
• Aide individualisée pour la réalisation du projet personnel de l’élève (réorientation en filière technologique ou
choix de détermination pour les filières en première, par exemple) qui peut prendre la forme d’entretien
individualisé, de recherche documentaire, de travaux de groupes pour améliorer la connaissance de soi,
l’auto évaluation des domaines de compétences…
• Tutorat, d’un adulte ou d’un pair, pour l’accompagnement pédagogique ou éducatif des élèves fragilisés,
exposés à d’éventuels décrochages scolaires…
Selon les objectifs visés ces dispositifs peuvent être organisés au sein des divisions (suivi des PMFP par
exemple), alignés en barrettes sur plusieurs divisions, voire sur différents niveaux (tutorat entre élèves de
terminale et de seconde dans l’aide au choix de détermination par exemple…). Ils peuvent être ponctuels ou
annualisés.
2.3.2. Langues vivantes
■ L’étude de deux langues vivante revêt un caractère obligatoire dans toutes les spécialités de bac
professionnel relevant de la grille 2 :
- Commerce
- Comptabilité
- Exploitation des transports
- Logistique
- Métiers de l’alimentation
- Secrétariat
- Sécurité prévention
- Services de proximité et vie locale
- Services (accueil, assistance, conseil)
- Vente (prospection - négociation - suivi de clientèle)
Pour ces spécialités il est souhaitable de répartir l’horaire, défini globalement pour les deux LV de manière
équitable.
○ Le nouveau programme de langue vivante pour la voie professionnelle : BO n°2 DU 19 Février 2009.
Le Programme de langues vivantes, commun aux différents parcours de formation conduisant à la délivrance
de diplômes de niveau V et IV, commun aux six langues vivantes étrangères enseignées dans la voie
professionnelle, définit les objectifs à atteindre dans chacune des cinq activités langagières, en se référant au
Cadre européen commun de référence pour les langues selon trois niveaux : A2, B1 ou B2.
Ce programme, composé de cinq modules, pose comme principe à l’apprentissage de langues vivantes, le
développement de la citoyenneté et la préparation à la mobilité, une formation interculturelle, l’enseignement de
l’histoire des Arts, la communication selon une approche actionnelle.
« Indissociables de l’exploration des cultures étrangères, les apprentissages de langues vivantes sont
également ancrés dans la réalité des différents environnements professionnels. Ils préparent à la mobilité dans
un espace européen et international élargi. La langue est utilisée pour effectuer des tâches et mener à bien des
projets proches de ceux que l’on peut réaliser dans la vie réelle ».
La discipline langue vivante devrait à ce titre pouvoir trouver sa place au sein du volume horaire de 152 heures
correspondant aux enseignements généraux liés au domaine professionnel : pédagogie de projet relevant de
PPCP et/ou de l’ouverture européenne de l’établissement (échanges, PFMP à l’étranger, Section européenne,
« e Twinning »…).
L’efficacité de la nouvelle « approche actionnelle » qui va de pair avec une pratique plus intensive de
l’expression orale nécessiterait un enseignement à effectif réduit et/ ou le dédoublement d’au moins une heure
hebdomadaire pour ds groupes à effectif maximum.
Il conviendrait également, dans la mesure du possible, de proposer aux élèves qui entrent en seconde Bac Pro
et relevant de la grille 2, une LV2 dont l’étude a été commencée en collège, afin de respecter le principe de la
continuité des apprentissages.
ème
DP6, ou de SEGPA n’ayant pas bénéficié d’une LV2, un
Pour les élèves issus d’une classe de 3
enseignement personnalisé s’avère indispensable.
Des modules de consolidation ou de soutien peuvent être mis en place selon les besoins ou les projets
personnels des élèves.
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○ L’organisation des enseignements par « groupe de compétences en langue »
- BO N°18 du 5 mai 2005 : Circulaire de rentrée 200 5
« De nouveaux modes d’organisation des classes de langue doivent être progressivement développés. Ces
dispositifs consistent à regrouper les élèves non plus en fonction du moment du début d’apprentissage de la
langue, mais par groupes de niveau constitués en fonction des compétences, d’expression et de
compréhension orales et écrites. Cette nouvelle organisation rompt avec le traditionnel clivage LV1-LV2 et
permet une exposition à la langue étrangère plus intensive et beaucoup plus active »
- Plan de rénovation de l’enseignement des langues étrangères. « La mesure phare de ce plan est l’adoption du
cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) publié en 2001 par le Conseil de l’Europe : la
France est le premier pays à inscrire dans les textes règlementaires cette référence européenne qui définit six
niveaux de compétences en langues – de A1 (première découverte) à C2 (utilisateur expérimenté s’exprimant
couramment sur des sujets complexes). A partir de rentrée 2005 à titre expérimental, les élèves peuvent être
réparti dans des groupes de compétences en langues indépendamment de leur âge, de leur classe ou du statut
scolaire de la langue (LV1, LV2, LV3). Ces groupes sont constitués en fonction de quatre activités langagières :
compréhension orale, compréhension écrite, production orale, production écrite. […] Les principes de
constitution de ces groupes sont adoptés par les conseils d’école ou par le conseil d’administration.
Décret n° 2005-1011 du 22 août 2005 (titre 1 - arti cle2) relatif à l’organisation de l’enseignement des langues
vivantes étrangères dans l’enseignement scolaire (B.O. n° 31 du 1er septembre 2005 JO du 25 août 2005) .
Comme il convient d’accorder à l’expression orale une place particulière, l’usage des TICE est incontournable
et demande de mettre à disposition dans les établissements un équipement permettant un entrainement intensif
à cette activité langagière. Les élèves devraient ainsi par exemple pouvoir bénéficier de lecteurs MP3.
Le site académique des PLP d’anglais et d’espagnol, proposera conseils, ressources pédagogiques et
sitographie de référence.
Le « Cadre européen commun de référence pour les langues » ainsi que le « Portofolio européen pour jeunes
et adultes » sont des outils indispensables à la construction de scénarios pédagogiques et à l’évaluation des
compétences.
2.3.3. Mathématiques et sciences physiques et chimiques
L’enseignement des mathématiques et des sciences physiques et chimiques concourt à la formation
intellectuelle, professionnelle et citoyenne des élèves.
Les programmes à mettre en application pour les élèves entrant dans le cycle de formation sont dans la
continuité des programmes de collège de la classe de troisième et sont clairement identifiés pour chaque année
de formation. Le programme de mathématiques et de sciences physiques et chimiques en seconde est le
même pour toutes les sections, et pour tous les champs professionnels. Ces programmes doivent préparer à la
poursuite d’études, à la formation tout au long de la vie et permettre, le cas échéant, d’achever la validation du
socle commun de connaissances et de compétences.
La démarche pédagogique :
o Prendre en compte la bivalence et privilégier une démarche d’investigation :
L’enseignement des mathématiques et des sciences physiques et chimiques ne se résume pas à une
juxtaposition des deux disciplines. Il est souhaitable qu’un même enseignant les prenne en charge toutes les
deux pour garantir la cohérence de la formation des mathématiques et des sciences physiques et chimiques.
L’objectif de cet enseignement est de former les élèves à l’activité mathématique et scientifique par la mise en
oeuvre des démarches d’investigation et d’expérimentation initiées au collège. Celles-ci, s’appuyant sur un
questionnement relatif au monde réel, permettent la construction de connaissances, capacités et attitudes à
partir de situations problèmes motivantes et proches du domaine professionnel ou de la vie courante.
Mathématiques :
L’outil informatique doit être utilisé pour développer des compétences en mathématiques ; il constitue une
obligation de formation. L’objectif est de favoriser la réflexion des élèves, l’expérimentation et l’émission de
conjectures.
L’introduction de nouvelles connaissances (probabilités, géométrie dans l’espace) doit être réalisée avec cet
outil, ce qui nécessite la possibilité d’occuper une salle spécialisée et un enseignement à effectif réduit pour la
mise en œuvre de ces contenus spécifiques. Dans ce contexte, l’enseignement des mathématiques participe à
la maîtrise des technologies usuelles de l’information et de la communication ; il contribue ainsi à la validation
du B2i.
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Sciences physiques et chimiques :
L’utilisation de l’expérimentation assistée par ordinateur (EXAO) est privilégiée car celle-ci facilite l’analyse de
l’évolution de différents paramètres et l’exploitation des résultats. Les établissements doivent veiller à acquérir
le matériel nécessaire afin de mettre en œuvre cette stratégie pédagogique.
Le travail expérimental en sciences physiques et chimiques permet en particulier aux élèves de réaliser un
montage à partir d’un schéma ou d’un dessin technique, d’exécuter un protocole expérimental en respectant les
règles élémentaires de sécurité, d’utiliser des appareils de mesures, d’exploiter et d’interpréter, puis de rendre
compte. Ce qui nécessite l’occupation d’une salle de travaux pratiques de sciences physiques et chimiques et
un enseignement à effectif réduit.
La mise en œuvre de la démarche d’investigation en sciences physiques et chimiques s’appuie sur une pratique
EXPERIMENTALE de l’élève, pratique qui existait déjà dans les établissements et qui est à amplifier.
L’évaluation des sciences physiques et chimiques au Baccalauréat Professionnel comporte une épreuve de
travaux pratiques pour laquelle des sujets incorporant l’EXAO sont proposés.
L’équipe pédagogique :
Un travail d’équipe mis en place dans certains établissements est à poursuivre et à développer afin de
mutualiser des ressources autour : de progressions en spirale établissement ; de l’utilisation des TIC ; de
démarches d’investigation ; de travaux expérimentaux en mathématiques et en sciences physiques ; de travaux
de synthèses sur des thèmes ; de différents type et forme d’évaluations. (Documents à proposer et à consulter
sur le site académique et la plate-forme DOKEOS).
La mobilisation des connaissances sous ces différentes approches va permettre le réinvestissement et la
consolidation de connaissances et de savoirs faire ainsi que le développement de l’autonomie et de l’aptitude à
modéliser.
Accompagnement personnalisé :
L’inspection de mathématiques et de sciences physiques et chimiques préconise depuis trois ans une
évaluation diagnostique, avec un traitement informatisé des résultats obtenus par l’élève. Cela permet à
l’enseignant, dès le début de l’année scolaire de développer un travail spécifique dans deux dispositifs
particulièrement efficaces :
- Un travail par capacités et compétences en modules qui permet de regrouper des élèves de
différentes classes ayant des besoins équivalents ;
- Un travail sur l’Aide Individualisée qui est une « remédiation » apportée aux élèves les plus en
difficulté sur des contenus spécifiques et par petits groupes.
Ces dispositifs, mis en œuvre dans certains établissements, ont permis d’aider les élèves à surmonter leurs
difficultés dans la discipline. Ils sont une réponse pour ceux qui doivent bénéficier d’un apport méthodologique
et d’une prise en charge individualisée.
Ces dispositifs sont à maintenir et à compléter par d’autres accompagnements comme le tutorat, des modules
de consolidation, des modules de perfectionnement pour les élèves souhaitant se préparer à une poursuite
d’études.
2.3.4. Arts appliqués et culture artistique
Dans le cadre de la rénovation de la voie professionnelle et de la mise en place des baccalauréats trois ans,
l’enseignement des arts appliqués est impliqué à plusieurs niveaux disciplinaires indépendants et interactifs.
o
Les arts appliqués au métier
Cet enseignement spécifique est une formalisation concrète de l’implication des arts dans le registre
professionnel du diplôme concerné. Il doit permettre de focaliser la pratique des arts appliqués dans un
domaine professionnel et technique particulier. Il concerne entre autres l’ensemble des métiers d’art mais
également les formations à caractère artistique et/ou esthétique.
Cet enseignement ne se substitue pas à celui des « arts appliqués et cultures artistiques » qui constitue le
programme d'enseignement général mais vient en complément de celui-ci.
Les baccalauréats professionnels artisanat et métiers d’art option « Ebénisterie », « Vêtement et accessoires de
mode », « Tapisserie d’ameublement », « Arts de la pierre », « Verrerie scientifique et technique » et « Métiers
de l’enseigne et de la signalétique », et les baccalauréats « Métiers de la mode », « Métiers du cuir »,
« Photographie », « Technicien d’études du bâtiment assistant en architecture », « Interventions sur le
patrimoine bâti » rattachés à la grille horaire de l’annexe 1 visent un objectif professionnel en relation avec les
arts appliqués.
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Il est demandé de veiller au volume horaire des enseignements spécialisés qui est inclus dans la ligne
« enseignement professionnel » ceci afin d’assurer correctement le programme exigé au référentiel d’examen :
- « projet d’arts appliqués » lié à des activités de pratiques artistiques
- « histoire des styles et/ou de la mode et/ou de la photographie et/ou de l’architecture » lié à un
savoir scientifique.
Les baccalauréats professionnels artisanat et métiers d’art option « communication graphique » et
option « marchandisage visuel » organisent leurs enseignements professionnels des arts appliqués sur
l’ensemble de la dotation inscrite à la ligne « enseignement professionnel ».
o Arts appliqués et culture artistique
La réglementation générale du Baccalauréat professionnel en 3 ans introduit un nouvel enseignement d’Arts
appliqués et cultures artistiques dont le programme sera mis en œuvre à la rentrée 2009.
Cet enseignement relève du domaine général et concerne tous les élèves en formation préparant un
baccalauréat en trois ans.
Le programme s'organise en 3 chapitres :
1. « Appréhender son espace de vie », les domaines du design.
2. « Construire son identité culturelle », les différentes cultures et de leurs influences sur la production
artistique.
3. « Élargir sa culture artistique », les domaines artistiques et culturels (arts du son, arts visuels,
patrimoines, spectacle vivant) et leurs convergences avec les arts appliqués.
Ce programme nécessite une organisation qui permet la mise en œuvre d’une pratique artistique et la création
de projet, elle peut donc prendre la forme de modules.
Hormis le volume horaire de 84 heures sur les 3 années du cycle, la discipline des arts appliqués doit trouver sa
place au sein du volume horaire de 152 heures correspondant aux enseignements généraux liés au domaine
professionnel, ceci afin de mettre en œuvre une pédagogie de projet relevant d'un caractère pluridisciplinaire
et/ou professionnel et/ou artistique et/ou scientifique et/ou culturel.
Le cadre d'enseignement de projet doit permettre de développer des pratiques artistiques et culturelles de
petites ou grandes formes décrites dans le programme « d'histoire des arts » et celui des « arts appliqués et
cultures artistiques », il conviendra d'organiser les horaires d'enseignement en conséquence.
Selon la circulaire interministérielle du 29 avril 2008 :
« Le partenariat est au cœur de la réussite des élèves. », il s'agira dans le cadre du projet d'établissement et de
son volet artistique et culturel de construire des relations et des échanges avec des structures culturelles,
muséales, sous forme de convention qui viendront enrichir les classes à projets artistiques et culturels, les
ateliers artistiques et toutes autres formes de projets interdisciplinaires.
o
Histoire des arts
Encart du BO n° 32 du 28 août 2008 « organisation d e l’enseignement de l’histoire des arts »
« Dans le cadre de la voie professionnelle, l’enseignement de l’histoire des arts entre en étroite corrélation avec les autres
enseignements artistiques notamment l’enseignement d’« arts appliqués et cultures artistiques ».
- Enseignements non artistiques : Dans les trois voies (générale, technologique et professionnelle), l’enseignement de
l’histoire des arts est mis en œuvre dans le cadre des « humanités » : outre les enseignements artistiques précisés supra, le
français, l’histoire - géographie - éducation civique, les langues vivantes et anciennes et la philosophie. Il peut aussi être
abordé dans le cadre des enseignements scientifiques et techniques (mathématiques, physique - chimie, sciences et vie de
la terre, vie sociale et professionnelle), des sciences économiques et sociales, de l’éducation physique et sportive, et des
formations techniques assurées dans les ateliers professionnels.
Dans le cadre de la voie professionnelle, l’enseignement de l’histoire des arts établit des relations entre les savoirs assurés
par l’enseignement général et les savoir-faire acquis lors de la formation technique reçue en ateliers professionnels. »
Cet enseignement prend appui sur les programmes et les horaires des disciplines citées. Il est mis en place sur des
thématiques choisies par l’équipe pédagogique.
Le développement de projet de plus ou moins grande envergure pourra prendre appui sur le volume horaire de 152
heures réservé à cet effet.
« Progressif, cohérent et toujours connecté aux autres disciplines, l’enseignement de l’histoire des arts vise à :
- susciter, chez l’élève, le désir de construire une culture personnelle ouverte au dialogue ;
- développer chez lui une créativité nourrie de la rencontre avec des œuvres abordées à partir de points de vue croisés ;
- lui fournir des outils d’analyse de son environnement économique, social et culturel ;
- l’informer des parcours de formation et des métiers liés aux différents domaines artistiques et culturels. »
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2.3.5. Prévention Santé Environnement (PSE)
Le programme d’enseignement de la PSE remplace, dans le cadre du Baccalauréat Professionnel préparé en trois
ans, les programmes de V.S.P. (vie sociale et professionnelle) et d' H.P.S. (hygiène prévention secourisme).
Il conforte les acquisitions du socle commun et vise à former des acteurs de prévention individuelle et collective.
Il contribue ainsi à la construction d’un individu respectueux et autonome. L'enseignement est organisé en
modules spécifiques à chaque année de formation.
Il s'agit d'un enseignement obligatoire dispensé dans tous les baccalauréats industriels et tertiaires pour un
volume global de 84 heures dispensé par les professeurs de biotechnologies santé environnement.
Certains modules, notamment la passerelle PSC1/SST (8 heures de formation) qui complète la formation aux
« premiers secours civiques niveau 1» (PSC1) préparée au collège dans le cadre du socle commun devront
être assurés à effectif réduit en référence à la règlementation fixée par l’INRS. Pour assurer ces formations le
professeur de Biotechnologies santé environnement doit être moniteur de secourisme à jour de ses recyclages.
Il faudra par ailleurs envisager dans le cadre des heures d’accompagnement personnalisé d’assurer la
formation au certificat de « sauveteur secouriste du travail » de base pour les élèves non titulaires du PSC1 et
compléter ainsi l’acquisition des compétences du socle commun (capacité du pilier 6).
Le site académique SBSSA, propose des ressources pédagogiques académiques, une bibliographie et une
sitographie de référence.
2.3.6. Economie – gestion dans les sections industrielles
Il s'agit d'un enseignement obligatoire dispensé dans tous les baccalauréats industriels pour un volume global
de 84 heures dispensé et évalué par les professeurs d’économie-gestion (comptabilité, communication
administrative, vente).
Cet enseignement a une triple dimension :
- approfondir les concepts fondamentaux et les notions économiques et juridiques indispensables pour
appréhender avec pertinence la diversité des organisations du secteur industriel ;
- découvrir et maîtriser les bases de la gestion et de la communication afin de permettre aux jeunes de
repérer et d’analyser les éléments caractéristiques du fonctionnement des organisations ;
- aider le futur bachelier dans l’élaboration et la définition de ses projets professionnels et personnels, que ce
soit dans le cadre de la poursuite d’études ou lors de son insertion professionnelle, éventuellement dans la
perspective éventuelle de création ou de reprise d’entreprise.
Par ailleurs, cet enseignement doit renforcer la formation à la citoyenneté : la sensibilisation aux valeurs
républicaines au travers de l’enseignement d’éducation civique, juridique et sociale, est ainsi complétée par
l’approfondissement de la connaissance de la réalité économique et juridique du monde contemporain
indispensable à tout acteur éclairé, efficace et responsable de la vie économique.
Pour atteindre ces objectifs, la démarche revêt une importance capitale.
L’enseignement de l’Économie-Gestion est conçu en appui de la spécialité de formation et vise à élargir le
champ des compétences professionnelles aux différents contextes d’exercice de l’emploi.
Le programme est donc construit autour d’un tronc commun de connaissances pour tous les baccalauréats
professionnels du secteur industriel et d’un approfondissement de certaines connaissances en fonction de la
spécificité du baccalauréat concerné.
Ces connaissances seront abordées différemment selon le secteur d’activités (approche métiers).
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3. TEXTES REGLEMENTAIRES
Publiés au BO spécial n°2 du 19 février 2009
Mise en oeuvre de la rénovation de la voie professionnelle à la rentrée 2009 (RLR: 523-0) circulaire n°2009028 du 18-2-2009 (NOR > MENE0900147C
http://www.education.gouv.fr/cid23850/mene0900147c.html
Organisation de la voie professionnelle et modification du code de l'éducation (partie réglementaire)
(RLR: 191-3) décret n° 2009-148 du 10-2-2009 - J.O. du 11-2-2009 (NOR >MENE0900059D
http://www.education.gouv.fr/cid23845/mene0900059d.html
Baccalauréat professionnel et modification du code de l'éducation (partie réglementaire) (RLR: 191-3)
décret n° 2009-145 du 10-2-2009 - J.O. du 11-2-2009 (NOR >MENE0900056D
http://www.education.gouv.fr/cid23844/mene0900056d.html
Brevet d'études professionnelles et modification du code de l'éducation (partie réglementaire) (RLR: 191-3)
décret n° 2009-146 du 10-2-2009 - J.O. du 11-2-2009 (NOR MENE0900057D
http://www.education.gouv.fr/cid23843/mene0900057d.html
Certificat d'aptitude professionnelle et modification du code de l'éducation (partie réglementaire)
(RLR: 191-3) décret n° 2009-147 du 10-2-2009 - J.O. du 11-2-2009 (NOR >MENE0900058D
http://www.education.gouv.fr/cid23846/mene0900058d.html
Épreuve de contrôle de l'examen du baccalauréat professionnel (RLR: 543-1) arrêté du 10-2-2009 - J.O. du
11-2-2009 (NOR > MENE0900067A
http://www.education.gouv.fr/cid23847/mene0900067a.html
Organisation de l'épreuve de contrôle pour le baccalauréat professionnel - session 2009 (RLR: 543-1)
note de service n° 2009-029 du 18-2-2009 (NOR > MEN E0900148N
http://www.education.gouv.fr/cid23849/mene0900148n.html
Voies d'orientation (RLR: 523-0) arrêté du 10-2-2009 - J.O. du 11-2-2009 (NOR > MENE0900069A
http://www.education.gouv.fr/cid23848/mene0900069a.html
Champs professionnels prévus à l'article D. 333-2 du code de l'éducation (RLR: 191-3 ; 543-1b)
arrêté du 10-2-2009 - J.O. du 11-2-2009 (NOR > MENE0900270A
http://www.education.gouv.fr/cid23842/mene0900270a.html
Enseignements dispensés dans les formations sous statut scolaire préparant au baccalauréat professionnel
(RLR: 191-3 ; 524-8) arrêté du 10-2-2009 - J.O. du 11-2-2009 (NOR > MENE0900061A
http://www.education.gouv.fr/cid23841/mene0900061a.html
Programme d'enseignement d'arts appliqués et cultures artistiques pour les classes préparatoires au
baccalauréat professionnel (RLR: 524-8) arrêté du 10-2-2009 - J.O. du 11-2-2009 et du 14-2-2009 (NOR >
MENE0829945A
http://www.education.gouv.fr/cid23835/mene0829945a.html
Programme d'enseignement d'économie - gestion pour les classes préparatoires aux baccalauréats
professionnels du secteur de la production (RLR: 524-8) arrêté du 10-2-2009 - J.O. du 11-2-2009 et du 142-2009 (NOR > MENE0829951A
http://www.education.gouv.fr/cid23834/mene0829951a.html
Programme d'enseignement d'éducation physique et sportive pour les classes préparatoires au C.A.P. et
pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel (RLR: 524-8) arrêté du 10-2-2009 - J.O. du
11-2-2009 (NOR > MENE0829948A
http://www.education.gouv.fr/cid23833/mene0829948a.html
Programme d'enseignement de français pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel
(RLR: 524-8) arrêté du 10-2-2009 - J.O. du 11-2-2009 et du 14-2-2009 (NOR > MENE0829953A
http://www.education.gouv.fr/cid23836/mene0829953a.html
Programme d'enseignement de l'histoire - géographie – éducation civique pour les classes préparatoires au
baccalauréat professionnel (RLR: 524-8) arrêté du 10-2-2009 - J.O. du 11-2-2009 (NOR > MENE0829944A
http://www.education.gouv.fr/cid23837/mene0829944a.html
Programme d'enseignement de langues vivantes étrangères pour les classes préparatoires au C.A.P. et
pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel (RLR: 524-8 ; 545-0b) arrêté du 10-2-2009 J.O. du 11-2-2009 (NOR > MENE0829952A
http://www.education.gouv.fr/cid23840/mene0829952a.html
Programmes d'enseignement de mathématiques et de sciences physiques et chimiques pour les classes
préparatoires au baccalauréat professionnel (RLR: 524-8) arrêté du 10-2-2009 - J.O. du 11-2-2009 (NOR >
MENE0829955A
http://www.education.gouv.fr/cid23839/mene0829955a.html
Programme d'enseignement de Prévention Santé Environnement pour les classes préparatoires au
baccalauréat professionnel (RLR 524-8) arrêté du 10-2-2009 - J.O. du 11-2-2009 et du 14-2-2009 (NOR >
MENE0829947A
http://www.education.gouv.fr/cid23838/mene0829947a.html
Conception : collège des IEN ET EG IO - relecture chefs d’établissements - Académie de Montpellier - 22/04/2009
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