cours clinique Alice
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1- Le diagnostique en psychologie Les méthodes de psychodiagnostic sont généralement reconnues comme faisant partie intégrante du champ d’activité des psychologues cliniciens. Elles concernent les profils d’intelligence, les investigations de la structure de personnalité, les examens des fonctions cognitives, les examens d’aptitude, de connaissances voire de performance. Elles ont recours à des questionnaires, des inventaires, des échelles ou des protocoles standardisés plus spécifiques (ex : douleur, habitudes comportementales, événements de vie, etc.). Elles peuvent, selon les cas, porter attention tant aux fonctions liées à des apprentissages acquis, qu’aux caractéristiques sensori-motrices, qu’aux aspects relatifs au comportement ou à l’intrapsychique, etc. Rarement le rôle du psy est abordé du côté du diagnostic, bien que celui-ci, d’une certaine manière, parcoure l’ensemble des actes qu’il pose. En institution à cause du manque de temps (grand nombre de prises en charge psys), les psys n’ont recours aux tests seulement quand un patient « pose question », quand son structure pathologique ne ressort pas des premiers entretiens, quand il y a un doute. Il ne reste que les tests sont du domaine exclusif des psychologues, seuls aptes à en faire usage et constituent un des outils nécessaires aux prises en charge. (Pag 1 de Lempérière.) A.1) L’entretien psychologique/psychiatrique : en 3 parties 1. 2. 3. 4. La demande : Dans le cas de Bruno c’est la mère qui demande la consultation. Le but de l’entretien : évaluation ? thérapeutique ? orientation ? Phase de l’expression libre : pag 3 de Psychiatrie de l’adulte. Réponse du consultant A.2) Éléments à dégager Présentation Troubles possibles, indices… : mimiques, trouble psychomoteur, langage Histoire du patient Données précises de l’histoire passée et actuelle du sujet. Les situations conflictuelles : comment le patient envisage de les résoudre, comment il les a résolut jusqu’à présent, quels sont les aménagements possibles, les compromis etc. · · · · · · Antécédents personnels Données biographiques de l’enfance Déroulement de la scolarité Formation professionnelle Statu socioprofessionnel actuel Vie sentimentale et sexuelle Notions de traumatisme : infantile ou adulte Antécédents familiaux Histoire des parents, familiers, personnes proches et importantes dans la vie du patient. - Les symptômes Spontanément exprimée, donc conscients Constatés par le psy, parfois inconscients Mode de pensée/mode de fonctionnement psychique Evaluer la capacité d’insight du patient, c’est-à-dire les moments privilégiés de prise de conscience, la capacité de réflexion du patient, de l’introspection à traduire en mots sa souffrance, ses conflits, L’évaluation de la capacité d’insight s’avère importante dans les démarches d’orientation. Exemple, un patient avec des grandes difficultés à s’exprimer oralement peut ne pas être apte à un traitement par la parole ou alors, un patient très timide, introverti ne semble pas être disposé à faire un groupe paroles ou le psychodrame. Les Tests Instrument de mesure standardisé dont les conditions des épreuves et la passation sont toujours identiques. Les résultats obtenus sont comparés aux résultats d’une population de référence qvec qui cette personne partage des caractéristiques communes. Ex : sexe, âge, niveau d’études etc. Un test doit être standardisé, valide, fidèle et sensible pour qu’il soit valable. Cela implique l’obédience à des critères stricts et spécifiques en termes de construction et validation. Mots à définir : - Validité - Fidélité - Standardisation - Sensibilité - Etalonnage Types de Test : Efficience qui permet d’évaluer les principaux domaines de développement : - Langage - Vocabulaire, compréhension - Raisonnement logique - Mémoire Plus utilisés : WISC (enfant) et WAIS (adulte) Ce deux testes permettent, entre autres, le calcul d’un QI ou Quotient d’Intelligence. QI = âge mental ÷ âge réelle × 100 Nous parlons actuellement plus en termes de performances que d’âge mental. Bruno : QI = 100, donc à la moyenne Résultats globalement homogène pour les 2 échelles verbale + performance Il se situe dans la zone de normalité 8 ≤≥ 12. La WISC-R (Echelle d’Intelligence de Wechsler pour enfants : 6 à 16 ans) Composé d’une échelle verbale (Calcul du QI verbal) + échelle performance (Calcul QI performance) Les 10 Subtests obligatoires : Echelle Verbale Information Similitudes Arithmétique Vocabulaire Compréhension Echelle Performance Complètement d’images Arrangement d’images Cubes de kohs Assemblage d’objets Code Optionnels : Labyrinthes et mémoire immédiate des chiffres : on les utilise quand une des épreuves n’a pas pu être finie, est incomplète ou quand nous avons de doutes. Personnalité qui permet d’évaluer les différentes facettes ou dimensions de la personnalité. 2 types de test : - Inventaire : questions directes avec des réponses proposées ou indirects qui portent sur le comportement, les opinions, attitudes et sentiments. Avantages : passation collective possible recueil données rapide bonne standardisation : cotation, passation et interprétation aisées validé sur des échantillons très importants Désavantages Rigidité de réponses et d’analyse. Peu de renseignements sur les qualités subjectives et personnelles des sujets évalués. - Projectifs : production d’un discours à partir d’un matériel donné (images souvent) afin d’avoir accès aux aspect affectifs et à la structure de la personnalité. Avantages Nous sommes au plus proche de l’individu Liberté Désavantages L'emploi de ce test nécessite de la part de l'examinateur une haute qualification Grande subjectivité au niveau de l’interprétation Hypothèse de base : le récit du patient donne des indications sur son fonctionnement mental, l’organisation psychique ainsi que les aménagements défensifs. CAT « Children Apperception Test » Avec les enfants, on utilise fréquemment des tests comme le « Children Apperception Test » (CAT) dont la structure est celle du TAT dans une forme adaptée aux enfants de 3 à 8 ans (il existe aussi une version pour les adolescents). Ainsi, ce test comporte dix planches représentant divers animaux. On a utilisé les animaux plutôt que les humains puisque, selon la conception classique, la projection semble plus facile pour les jeunes enfants par le déplacement sur le monde animal. L’interprétation porte sur le contenu manifeste : ce qui a été perçu objectivement le contenu latent : la problématique latente de la planche Particularité du RORSCHACH Matériel non structuré, taches abstraites. A quoi cela vous fait penser ? Potentiellement désorganisateur psychiquement car provoque la résurgence de contenus inconscients. A éviter dans les moments critiques. Le diagnostique A l’issue du Bilan Psychologique le psychologue peut poser un diagnostique. Cela ne s’avère ni essentiel, ni obligatoire. L’importante est de pouvoir détecter le quantum de souffrance du patient et à partir de là indiquer une prise en charge. Quant les test ont lieu nous sommes en mesure de définir : la cause de la souffrance du patient son type de personnalité la présence d’une pathologie - Dans ce cas, quand le patient présente une pathologie avéré nous pourrons nous référer à la classification pour parler de ce patient. DSM Manuel diagnostic Les structures de base de la psychanalyse. 2 - Les structures de la personnalité NEVROSE Relation d’objet : génitale : problématique œdipienne Type d’angoisse : angoisse de castration. 1) 2) - 3) Généralités sur les névroses Les névroses se manifestent par des symptômes « compréhensibles » en lien avec l’histoire du sujet ou des événements qui l’on marqué. Les symptômes sont alors un mode de défense contre l’angoisse lié à des conflits inconscients et réalisent une sorte de compromis afin d’essayer de neutraliser l’angoisse. Les symptôme se regroupent dans 5 gd troubles : Tb d l’activité sexuelle (impuissance, rigidité, masturbation) Tb du sommeil (insomnie, hypersomnie) Asthénie : tension lié aux conflits et à la lutte inconsciente contre les instincts sexuel et agressif. Angoisse + + + constante Tb hypocondriaques (préoccupation excessive concernant la santé) Tb de la conduite alimentaire (anorexie, boulimie, choix minutieux des aliments) Mécanismes de défense Pathologique chez névrotiques car figés, la personne utilise souvent le mm mécanisme, peu d souplesse mentale Refoulement : Le déplacement : L’identification : L’introjection : L’isolation : L’annulation : Les formations réactionnelles : La projection : 4) Classification des névroses a) b) c) d) e) Névrose d’angoisse : forme basale, l’angoisse demeure libre, flottante états anxieux Névrose phobique : l’angoisse se concentre ou est déplacée sur un objet, situation agoraphobie Névrose hystérique : l’angoisse y est déplacée sur le corps : conversion somatique Névrose obsessionnelle : l’angoisse y est déplacé sur des contenus psychiques Phobo-obsessionnelle ou hystero-phobique : non rares, formes mixtes ASTRUCTURATIONS Relation d’objet : anaclitique : de l'ordre de l'affection. Type d’angoisse : angoisse d'abandon. 1) Généralités sur les états limites Intermédiaire entre névrose et psychose d’un point de vue structurel. Sujets dont la structure ne serait ni névrotique, ni psychotique, mais se situerait entre ces 2 champs, en raison d'un arrêt du développement libidinal sous l'effet d'un traumatisme désorganisateur survenu à la période anale en tt cas après la période orale. 2) Symptômes Symptômes d’apparence névrotique phobies : aspect multiple et changeant. Idées obsédantes : obsession caractérisée par une apparente absence de lutte. Symptôme hystérique : conversion multiple et changeante bizarre. Symptôme hypochondriaque : préoccupation exagérée de ce qui est la santé. + Dépression + + + + Passages à l’acte Conduites sexuelles déviantes Passage à l'acte et conduites anti-sociales Relation de dépendance Symptômes d’apparence psychotique Épisode psychiatrique aigu Le plus souvent aux urgences psychiatriques : état d'angoisse isolé ou épisode quasi confusionnel, idées délirantes non élaborées, tentatives de suicide graves et répétées. 3) Mécanismes de défense On rajoute aux névrotiques : Le clivage La mise en acte L'idéalisation L'identification projective Le déni, l'impotence, la dévalorisation PSYCHOSE Psychose : fusionnelle : rapport à l'identité de l'autre. Psychose : angoisse de morcellement. 1) Généralités sur les psychoses La + caractéristique d ses états c la perte de contact partielle, prolongé ou courte avec la réalité. Le malade n’est donc pas souvent conscient de sa maladie et du aux atteinte précoces dans le développement du Moi les processus psychique sont du type primaire. Cela veut dire q les mécanismes de défense sont archaïques, peu élaboré, économiquement dispendieux. On voit le remplacement d la réalité par une néo-réalité, déni. On parle de frustrations précoces, dans la phase orale, avant la 3ème année. 2) Symptômes Tb du cours de la pensée et de la perception spécifiques d la psychose (aussi psychose induite et démence) Tb du cours de la pensée : tachypsychie, bradypsychie, dans la continuité (barrage) Tb du contenu de la pensée : pensée déréelle, idées fixes, idées délirantes Dans ces dernières : persécution, grandeur, influence, jalousie, mystique, négation etc. Tb du jugement : facilitation du jugement dans mania et toxicomanie ; carence de jugement et surtout distorsion du jugement : rationalisme morbide, fausseté du jugement, interprétation, Tb d la perception : déréalisation, synesthésies, fausses perceptions Dans ces dernières illusions, hallucination Trouble d la conscience d soi : dont 1-Tb du schéma corporel : cénestopathies 2-dépersonnalisation 3) Mécanismes de défense Projection Clivage du Moi Déni de la réalité Qui concurrent aux phénomènes de dépersonnalisation, dédoublement de la personnalité et la déréalisation.