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Les bonnes pratiques en matière de santé des jeunes LES BONNES PRATIQUES NATIONALES ET EUROPÉENNES COMMISSION DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES Bruxelles, le 18.9.2008 COM(2008) 567/4 COMMUNICATION DE LA COMMISSION au Parlement européen et au Conseil sur un plan d'action «drogue» de l'Union européenne (2009-2012) Introduction Le phénomène de la drogue constitue l'un des principaux sujets de préoccupation des citoyens européens et représente une menace sérieuse pour la sécurité et la santé de la société européenne. En décembre 2004, le Conseil européen a approuvé à l'unanimité la stratégie antidrogue de l'UE (2005-2012)1, qui vise à garantir un niveau élevé de protection de la santé, de bien-être et de cohésion sociale, par la prévention et la réduction de la consommation de drogue. L'adoption même de cette stratégie a clairement montré que les inquiétudes que le problème de la drogue suscite au sein de la classe politique dans toute l'Union transcendent les divergences d'approche qui existent entre les États membres. Elle a confirmé que l'ensemble des États membres souscrivent à une même série de principes fondamentaux, à savoir, qu'il convient d'adopter une stratégie équilibrée de réduction tant de l'offre que de la demande de drogue; que celle-ci doit se fonder sur des données fiables quant à la nature et à l'ampleur du problème, sur le respect des droits fondamentaux et de la dignité humaine et – de plus en plus – sur une répression coordonnée et transfrontalière exercée contre les trafiquants de drogue et la criminalité organisée. La stratégie antidrogue établit également le cadre de deux plans d'action consécutifs, chacun d'une durée de quatre ans. Le premier plan d'action (2005-2008)2 présente plus de 80 actions visant à contribuer à la coordination des principaux domaines d'intervention des États en matière de drogues illicites, et notamment la santé publique, la répression, les douanes, la justice pénale et les relations extérieures. Si sa mise en œuvre relève souvent de la responsabilité des États membres, la Commission y participe activement en facilitant et en évaluant les travaux en cours, outre qu'elle contrôle l'application de la réglementation en matière de lutte contre la drogue, telle que la décision-cadre 2004/757/JAI du Conseil relative au trafic de drogue et au sujet de laquelle elle publiera un rapport à la mi-2009. Par ailleurs, forte des enseignements tirés ces quatre dernières années, la Commission propose un second plan d'action (2009-2012) à l'approbation du Conseil. 57 Quelles sont les réalisations de l'actuel plan d’action «drogue»? Le plan d'action actuel s'assigne l'objectif ultime de: «... diminuer sensiblement la prévalence de la consommation de drogue parmi la population et de réduire les dommages sociaux et pour la santé qu'entraînent la consommation et le commerce de drogues illicites». Le rapport d'évaluation est le résultat d'efforts conjoints de la Commission, des États membres, de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT), d'Europol et de réseaux d'ONG européennes représentés au sein du Forum de la société civile. Il s'agit de l'évaluation la plus approfondie à ce jour de la mise en œuvre de la politique antidrogue de l'UE. Ce rapport indique que les objectifs du plan actuel ont été partiellement atteints: • La consommation de drogue dans l'UE reste élevée. Les données disponibles indiquent que la consommation d'héroïne, de cannabis et de drogues de synthèse s'est stabilisée ou recule, mais que la consommation de cocaïne augmente dans un certain nombre d'États membres. Le nombre total de personnes qui consomment de la drogue dans l'UE — ou en ont consommé à un certain moment («prévalence sur la vie entière») — est estimé à 70 millions pour ce qui concerne le cannabis, à au moins 12 millions pour la cocaïne, à 9,5 millions pour l'ecstasy et à 11 millions pour les amphétamines, tandis qu'au moins un demi-million de personnes reçoivent officiellement un traitement de substitution à des substances telles que l'héroïne4. • S'il faut se garder de toute autosatisfaction, les données disponibles au sujet de pays comparables situés dans d'autres régions du monde révèlent que la consommation de cannabis, de cocaïne et d'amphétamines est sensiblement moins importante dans l'UE qu'aux États-Unis, par exemple. Le même constat vaut pour les cas signalés de contaminations par le HIV liées à une consommation de drogue par injection. • L'évaluation montre également une convergence des politiques des États membres en matière de drogue, ainsi qu'une tendance à soutenir celles-ci au moyen de plans d'action. • Les indicateurs révèlent pour l'heure que l'Union parvient au moins à endiguer ce phénomène social complexe que sont l'usage et l'abus de drogue très répandus au sein de la population et qu'elle consacre de plus en plus d'attention aux mesures permettant de remédier aux dommages causés par la drogue aux personnes et à la société. Il importe de souligner ce fait d'autant que, durant la période de référence, la production illicite mondiale d'opiacés a nettement augmenté et que l'Union a été la cible d'un trafic de cocaïne sans précédent. Vu dans le contexte de cette hausse sensible de l'offre, le bilan affiché par l'Union s'agissant de la gestion de ce problème apparaît plus positif. • En ce qui concerne la coopération internationale, les positions au sein de l'UE font l'objet d'une meilleure coordination dans les forums internationaux consacrés à la drogue, par exemple la Commission des stupéfiants des Nations unies (CND). En outre, l'approche intégrée et équilibrée adoptée par l'Union en matière de drogue est de plus en plus utilisée comme modèle dans d'autres pays du monde. Le plan d'action actuel (2005-2008) est une mesure ambitieuse. Si des progrès ont été accomplis dans de nombreux domaines, des lacunes ont également été constatées. 58 Des problèmes persistent en ce qui concerne la coordination des politiques dans nombre de domaines et, en dépit de l'amélioration constante de la qualité de l'information relative à la situation de l'Union en matière de toxicomanie, de prévention et de traitement de celle-ci, le manque de connaissances est considérable: les données fiables sur l'offre de drogue continuent à faire défaut, mais aussi celles sur l'étendue et les résultats de l'assistance offerte aux pays tiers dans le domaine de la drogue. Comment approfondir l'engagement de la société afin de réduire la consommation de drogue? L'Union doit manifestement prendre davantage de mesures pour atténuer l'incidence des problèmes sociaux et sanitaires causés par la consommation de drogue. Si des millions d'Européens ont consommé de la drogue à un certain moment ou en consomment actuellement, c'est qu'il existe entre les politiques générales et les comportements du public un fossé qu'aucune société ne peut se permettre d'ignorer. Certains éléments indiquent qu'une des approches les plus efficaces (rentables) à l'égard de la consommation de drogue réside dans la création de partenariats entre les services publics chargés de la prévention, du traitement, de la réduction des risques et de la répression, d'une part, et les organisations bénévoles et les prestataires de services, d'autre part. En d’autres termes, il s'agit de créer une alliance entre les citoyens et les institutions créées par eux et pour eux. Il est temps de recentrer la politique dans ce domaine sur les citoyens européens et d’accroître leur participation. Dans une première phase, la Commission a contribué à l’établissement, en 2006, du Forum européen de la société civile sur la drogue. Afin de soutenir la mise en œuvre du plan d’action «drogue» de l’UE, la Commission étudiera, pendant la durée du prochain plan d’action, les moyens de mobiliser tous ceux qui souhaitent s’engager formellement pour répondre aux besoins à leur niveau et avec les ressources dont ils disposent, en vue de réduire les dommages que la drogue cause aux personnes. Une idée à approfondir à cet égard est l'élaboration d'une «Alliance européenne contre la drogue». Il s’agirait d’un engagement public que pourrait prendre tout citoyen ou groupe de citoyens, afin de sensibiliser l'opinion aux risques liés à la consommation de drogue et de soutenir les meilleures pratiques dans ce domaine. Vers un nouveau plan d’action «drogue» (2009-2012) La stratégie antidrogue de l’UE s’attaque à un phénomène complexe qui nécessite une approche à long terme pour susciter des changements. Elle est fondée sur les deux axes clés de la politique en matière de drogue, la réduction de la demande et la réduction de l’offre, que viennent compléter trois domaines transversaux, la coordination, la coopération internationale et l’information, la recherche et l’évaluation. À l’appui de cette stratégie, la Commission propose un nouveau plan d’action «drogue» (2009-2012), qui s’appuie sur le cadre existant mais aussi sur les enseignements tirés ces quatre dernières années. Ce plan définit les priorités suivantes: 1. Réduire la demande de drogue et sensibiliser l’opinion publique Il y a lieu d’améliorer encore l’efficacité des mesures visant à réduire la consommation de drogue et ses répercussions. Il s’agira notamment d’accorder une attention particulière aux groupes vulnérables et à la prévention de la polytoxicomanie (usage 59 combiné de substances illicites et licites, en particulier l’alcool). 2. Inciter les citoyens européens à jouer un rôle actif La Commission propose de lancer une consultation des États membres et de la société civile européenne afin de contribuer à l'approbation d’une alliance européenne des citoyens contre la drogue. Cette alliance contiendrait un engagement et une série de principes destinés à guider les citoyens dans la gestion des problèmes liés aux drogues susceptibles de survenir dans leur environnement immédiat. Elle devrait être compatible avec les législations et pratiques nationales et devrait accorder une place à l’action positive et à l'autonomisation dans la quête globale d’une société plus sûre et plus saine. 3. Réduire l’offre de drogue Il y a lieu de renforcer l’efficacité de la répression au niveau de l’Union pour faire obstacle à la production et au trafic de drogue, en exploitant pleinement les capacités d’Europol et d’autres structures européennes, sur la base d’une approche fondée sur le renseignement. Il convient de soutenir l’organisation d’opérations mieux coordonnées par l’intermédiaire de plateformes de sécurité régionales. 4. Renforcer la coopération internationale L’efficacité de l’Union, principal donateur en faveur de la lutte globale contre la drogue et la recherche de solutions de remplacement plus durables à la culture de la drogue, profiterait grandement d’une meilleure coordination des politiques nationales et communautaires. 5. Améliorer la compréhension du problème Il y a lieu d’approfondir notre connaissance de tous les aspects de la consommation de drogue en coordonnant davantage et mieux les travaux de recherche et en améliorant la qualité et la quantité des données, y compris les données relatives à la criminalité liée à la drogue et celles qui concernent le fonctionnement du marché des drogues illicites du côté de l'offre. Le plan d’action exposé ci-après vise à définir le cadre de mise en œuvre de ces priorités et à apporter, au besoin, une valeur ajoutée européenne. 60 www.emcdda.eu.int Bimonthly briefing of the European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction Drug use amongst vulnerable young people Prevention strategies need to target young people most at risk Most young people who experiment with drugs or use them recreationally – at parties for example – do not develop serious drug problems. For these young people the greatest risks of harm are associated with having an accident, getting into a fight or into trouble with the police or having unprotected sex whilst under the influence of alcohol or illegal drugs. However, a small but significant minority of young people who experiment with drugs do become intensive drug users and develop serious drug-related health problems. Research has identified a range of risk factors for developing drug problems. Some risk factors are associated with characteristics of the individual – for example having a mental disorder such as attention deficit hyperactivity disorder or depression – whilst others are linked with family or neighbourhood characteristics. Children living in families with high levels of parental conflict, poor family relationships and discipline or where parents themselves have drug or alcohol related problems are at greater risk of drug abuse. Young people who are homeless, who have been excluded from school or who have stopped attending school, young offenders and young people who have been in institutional or foster care are more likely to experiment with drugs at an early age and to develop drug-related problems. These factors are highly interconnected and are best understood as a ‘web of causation’. This briefing paper deals with developing protective factors in groups of young people who are most vulnerable to becoming problem drug users. It considers ways of complementing universal drug prevention strategies by providing selective interventions which target those who are most at risk of becoming intensive drug-users. Definitions Universal prevention refers to strategies which address an entire school population or community with the aim of preventing or delaying drug use. Selective prevention refers to strategies which target specific groups at greater risk of developing drug-related problems than others. It targets the entire group regardless of the degree of risk of any one individual in the group. The purpose of selective prevention is to prevent drug abuse by strengthening protective factors such as self-esteem and problem-solving ability and by helping people deal effectively with risk factors such as living in a drug-using environment. Key issues at a glance prevention which seeks to address the needs of vulnerable groups is a vital complement to universal programmes. 1. Whilst experimentation with drugs is increasingly widespread in Europe, levels of drug use and the risks of developing drug-related problems are much higher amongst vulnerable groups. 4. Within Europe there are examples of good practice in relation to selective prevention for vulnerable groups, but provision is patchy. 2. Groups of young people vulnerable to developing drug problems and settings where young people are most at risk are rarely identified explicitly in national drugs prevention strategies. Recent European policy documents call for targeted evidence-based action to reduce risk. 5. Some states have established selective prevention projects directed at intervening early in socially deprived families and neighbourhoods where the risks of developing drugrelated problems are higher. 3. Universal, school-based prevention programmes are in place in most European countries; however these do not address the specific needs of young people most vulnerable to becoming problem drug users. Selective 6. Rigorous evaluation of the outcome of selective prevention programmes is vital to ensure that projects achieve their objectives, and for checking there are no unforeseen negative consequences. 61 ISSN 1681-5157 Drugs in focus Drugs in focus September–October 2003 Preventing drug use amongst vulnerable groups — Overview 1. Trends in drug use Experimenting with drugs is becoming an increasingly common aspect of adolescent behaviour across Europe. Alcohol is still by far the most commonly used drug, with the proportion of 15 and 16 year olds who say they have been drunk at some time ranging from one third to 89 %. Young people are also experimenting with cannabis: around a third of young adults (15-16) in some countries have tried the drug. Polydrug use is a growing trend particularly amongst regular party-goers, for whom consuming alcohol, cannabis, amphetamines and synthetic drugs such as ‘ecstasy’ (MDMA) becomes part of their lifestyle for a while. On the other hand it is rare for school students to experiment with heroin and cocaine (lifetime use ranges from 0 % to 4 %). Official surveys of drug use amongst school students tend to under-represent drug use amongst vulnerable groups who are at risk of developing drug problems. Few countries have carried out surveys of vulnerable young people, but where it has been done a pattern of much higher drug use emerges. For example, research from the Netherlands shows that whilst 8 % of 12-16 year old school students have used cannabis recently, this figure rises to 14 % of pupils in special schools, 35 % of those in truancy projects and 76 % of homeless young people. 2. Vulnerability to drug abuse — EU names the risks The European Action Plan on drugs (20002004) strongly encourages member states to take proactive measures to prevent drug use, drug-related crime and drug-related health and social problems. A resolution of the Council of the European Union (5034/4/03 Cordrogue 1, 13 June 2003) recognises that factors such as poor school achievement, lack of social and life skills, school exclusion or non-attendance at school, association with antisocial and delinquent activities, self-destructive behaviour, aggression and anxiety increase young people’s vulnerability to developing drug-related problems. These risk factors are confirmed by research from the UK, Germany and the US, which also identifies family dysfunction and substance abuse by parents, and environmental risk factors such as living in a disorganised community tolerant of drug abuse. The Council of the EU resolution calls on member states to develop innovative approaches to both monitoring and early intervention for vulnerable groups. The EMCDDA is asked to collect information on this and to disseminate examples of best practice through the EDDRA system and other information channels. Few member states explicitly target vulnerable and marginalized groups in their drugprevention strategies and the role of Use of drugs during past month by ‘vulnerable’ groups in the Netherlands 100 cannabis ecstasy cocaine amphetamine heroin % 80 60 40 20 0 12-16 year old school students Current Cannabis users * homeless youth ** 12-18 at special schools *** In truancy projects *** * Use in past month. Source: Youth health survey, Trimbos Institute (Smit et al., 2002). ** Age below 23 years who have been homeless for at least 3 months at the time of the survey and who had slept in at least 3 different places during that period. Source: Korf et al., 1999. *** In 1997. Source: Stam et al., 1998. 62 individual and group risk factors in the development of drug-related problems is rarely acknowledged. Many states do include services for these groups within broader social policy programmes but these do not generally address drug issues as such. 3. Selective prevention — targeting groups most at risk All EU states have some form of drugprevention education for school students. Programmes generally focus on providing information about drugs and the consequences of using drugs, and, in the best instances, on building young people’s personal and social skills to help them resist peer pressure to take drugs. Such programmes can reduce or delay school students’ initiation into drug use. (Universal, school-based prevention programmes are discussed in EMCDDA Drugs in focus No 5, ‘Drug prevention in EU schools’.) However, universal programmes have little role in preventing drug-use amongst young people from vulnerable groups who are most at risk of developing drug problems. There are two reasons for this. Firstly, they may not be attending school because they have been excluded or because they have stopped attending. Secondly, young people most at risk tend to be unresponsive to universal programmes because they do not address their specific needs. In order to reduce drug problems in high risk groups, we need to provide carefully designed and targeted programmes. Selective intervention is based on the premise that we can identify vulnerable groups and deliver interventions that reduce the risk of them developing drug problems. They are targeted at groups such as young offenders, young people from marginalised ethnic or immigrant populations, youngsters in institutional care, or children in deprived or dysfunctional families. Selective interventions are targeted at everyone in a vulnerable group irrespective of their individual vulnerability and aim to build their resilience through developing improved self-esteem, problem-solving skills and social integration. Thus, interventions aimed at preventing drug problems may have wider benefits for the individuals concerned and for society as a whole, including reduced criminal and anti-social behaviour. 4. Scope for European exchange It is often difficult to translate social interventions across countries because of cultural differences. However, because of their tightly defined context, there is greater scope for exchange between European countries about selective intervention projects aimed at specific vulnerable groups. Key characteristics of successful programmes include good communication and joint working between different agencies and approaches that provide personal support to young people focusing on personal skills and constructs. Examples of areas of work where exchange between states seems promising include: Programmes aimed at marginalised ethnic minority or immigrant groups Whilst local conditions vary between countries, a pattern emerges of certain ethnic groups being at risk through a clustering of vulnerability factors like low socio-economic status and social exclusion, low academic attainment and little community involvement. In Barcelona, Spain, attempts are being made to integrate North African boys by targeted use of sports activities and counselling. The project has been demonstrated to reduce drug use and improve relations with native Spanish young people. In Bulgaria, the Czech Republic, Hungary, Romania and Slovakia interventions aimed at addressing the cultural needs of Roma young people (gypsies) are being developed. Early intervention with notified drug users In Germany, the FreD programme addresses the needs of young delinquents through structured, well-defined project-based initiatives aimed at changing their lifestyle and behaviour. Early school leavers and pupils with social and academic problems In Ireland, Youthreach provides a second chance to access education and training as an alternative to the mainstream national curriculum for 15 to 18 year olds who have left school without achieving any qualifications. In Austria and Germany a computer-based training programme for teachers known as Step-by-Step is used to support early interventions for pupils with social and academic problems including drug use. 5. Targeting high-risk settings It is widely recognised that vulnerability factors for drug dependency are more pronounced in socially deprived neighbourhoods. However, within the EU very few countries target selected interventions at areas characterised by high crime rates, poverty, poor housing and unemployment. The advantage of such approaches is that they can provide additional resources to neighbourhoods with higher concentration of young people vulnerable to developing drug-related problems. In some instances interventions seek to identify those most at risk within these neighbourhoods - for example children in families experiencing violence, neglect, parental drug abuse or severe mental illness - with the aim of providing specific services for them. This may involve outreach work and family visiting to draw in families who are reluctant to engage. Other EU states have been reluctant to target interventions in this way because of concerns about negative labelling and stigma. However, such neighbourhoods and families already tend to be negatively labelled, irrespective of any expert assessments or targeted interventions. Furthermore, broad-brush prevention programmes may accentuate social differences because they tend to be taken up by already advantaged groups in the population. The experience of Ireland and the UK indicates that it is possible to provide selective interventions without substantially aggravating the stigma which may be attached to them. Family-based prevention The Irish Springboard projects are an example of good practice in family-based prevention. The programme is targeted at families with multiple difficulties including low income, problems managing the children, lone parent families or parents with marital difficulties, children with behaviour problems and those who have experienced neglect or witnessed domestic violence. One-to-one, family and group activities are 63 focussed towards meeting therapeutic goals, acquiring life skills and developing support networks. In the opinion of Health Boards, the proportion of children deemed to be at moderate to high risk of drug abuse or going into care was halved as a result of attending Springboard. Young offenders In the UK the Positive Futures initiative targets 10-19 year olds in poor neighbourhoods who are at risk of offending or already offending. The idea is to attract young people through the provision of recreational activities and especially football and other team sports, and then to involve them in activities focussing on interpersonal skills and self-esteem. Links are also made with education and training providers and with employment services. Initial evaluation findings indicate that participants have improved relationships with each other and with adults, raised aspirations and reduced drug use, criminal and anti-social behaviour. 6. Critical evaluation – an essential tool to ensuring effective interventions As with any social programme, critical evaluation of the outcomes for the target population is vital to ensure that the intervention is achieving its objectives and not having any unforeseen undesirable consequences. It is also essential for ensuring that public money is not wasted on ineffective programmes. However, within most EU states the tradition of evidencebased practice is not well established. Within the field of selective drugs prevention programmes, most of the evaluated work comes from a few member states and the US. Evaluation of selective prevention programmes is relatively straightforward because the target populations are generally small and well-defined and the intervention is usually more intensive than is the case for universal programmes, where benefits may be more difficult to assess. Programme evaluation may also help identify key features of effective work in this field which should make the development of new interventions easier. Drugs in focus is a series of policy briefings published by the European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction (EMCDDA), Lisbon. The briefings are published six times a year in the 11 official languages of the European Union plus Norwegian. Original language: English. Any item may be reproduced provided the source is acknowledged. For free subscriptions, please specify your requirements via e-mail [email protected] Rua da Cruz de Santa Apolónia, 23–25, 1149-045 Lisbon, Portugal Tel. (351) 218 11 30 00 • Fax (351) 218 13 17 11 [email protected] • http://www.emcdda.eu.int 3. Member states are encouraged to put in place selective intervention strategies aimed at addressing the needs of vulnerable groups at greatest risk of developing drug problems before such troubles arise. 4. There is scope for exchange between European countries on effective practice in addressing the needs of groups with specifically defined vulnerability factors. 6. Because target populations are clearly defined, it is relatively straightforward to incorporate outcome evaluation into the project design of selective drug prevention strategies. Within some member states, there is already a requirement that social welfare projects should be objectively evaluated if they are to receive public funding. Key sources 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. Council of the European Union, Horizontal Working Party on Drugs, ‘Resolution of the Council on the importance of early intervention to prevent drug dependence and drug related harm among young people using drugs’, 13 June 2003 (5034/4/03). C. Lloyd, ‘Risk Factors for Problem Drug Use: identifying vulnerable groups’, in Drugs: education, prevention and policy, Vol. 5, No 3, 1998. ESPAD, The 1999 ESPAD report: ‘Alcohol and other drug use among students in 30 European countries’, Swedish Council for Information and Other Drugs (CAN), the Pompidou Group of the Council of Europe, 2000. Hawkins, J. D.; Catalano, R. F.; & Miller, J. Y., ‘Risk and Protective Factors for alcohol and other drug problems in adolescence and early adulthood: Implications for substance abuse prevention’, Psychological Bulletin, 112: 64–105, 1992. J. Petraitis et al., ‘Illicit Substance Use among Adolescents: A Matrix of Prospective Predictors’, in Substance Use and Misuse, 33 (13), 2561-2604, 1998. Substance Abuse and Mental Health Services Administration, The National Cross-Site Evaluation of High Risk Youth Programme: Findings on designing and implementing effective prevention programs for youth at high risk, Centre for Substance Abuse Prevention, 2002. US Department of Health and Human Services, Drug Abuse Prevention for At Risk Groups, National Institute of Health, 1997. (http://www.secapt.org/NewFiles/DAPforAtRiskGroups.pdf) Web information EMCDDA web information on programmes included in this briefing: http://eddra.emcdda.eu.int Positive Futures, (UK): http://www.drugs.gov.uk/NationalStrategy/YoungPeople/PositiveFutures Vulnerable young people (UK): http://www.doh.gov.uk/drugs/pdfs/vulnyoungpeople.pdf OFFICIAL PUBLISHER: Office for Official Publications of the European Communities. © European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction, 2003. EXECUTIVE DIRECTOR: Georges Estievenart. EDITORS: Joëlle Vanderauwera; Sarah Wellard. AUTHORS: Gregor Burkhart; Deborah Olszewski; Cécile Martel; Margareta Nilson; Alain Wallon. GRAPHIC CONCEPTION: Dutton Merrifield Ltd, United Kingdom. Printed in Italy TD-AD-03-004-EN-C 2. EU policy papers recommend that member states should ensure vulnerable groups are explicitly identified in national drugs policies. 5. Research indicates that selective prevention strategies aimed at socially disadvantaged neighbourhoods and families can be effective and need not contribute to negative labelling. Key elements of effective targeted programmes include good communication between services and agencies and the insertion of drug prevention objectives into umbrella social policies. 16 1. There is an urgent need for investigation and monitoring of drug use and vulnerability factors among those young people who may be at significantly greater risk of developing chronic drug problems. 5 This policy briefing summarises the case for targeting drug prevention strategies at vulnerable groups, and indicates further sources for those who wish to find out more. The following considerations are particularly directed to policy makers. 15 Conclusions Drug use amongst vulnerable young people Alcohol: Support and Guidance for Schools A Summary Schools are required to provide drug (including alcohol and tobacco) education and have policies in place for managing drug-related incidents 1. So far, guidance for schools has tended to focus on illicit drugs 2. Alcohol: Support and Guidance for Schools concentrates on alcohol where its legal, cultural and social status requires a different approach to illicit drugs. It aims to help schools: • deliver appropriate alcohol education that is evidence-based • prepare for and manage incidents relating to pupil’s drinking and the potential adverse effects on them of someone else’s drinking • prepare for and manage issues relating to staff drinking where it affects their own welfare or capacity to do their job. The document is written in the context of the significant impact alcohol has on our society. • It costs the National Health Service up to £3 billion a year to treat alcoholrelated illnesses and injuries 3. • More than £2 billion is lost from British Industry each year due to alcoholrelated absenteeism and poor work performance4. • One in 25 adults is alcohol-dependent. Problem drinking is a significant factor in family break-up, child abuse and neglect as well as violent crime in and outside the home5. • Roughly two fifths of men and a fifth of women drink above the recommended daily levels of alcohol. These figures were highest among 16-24 year olds 6. Section 1 provides a summary of the place and meaning of alcohol in the lives of children and young people and the implications this has for schools. • • The amount consumed by 11-15 year old drinkers has doubled in the past ten years to over 10.4 units a week 7. 15 and 16 year olds in the UK are more likely to get drunk than most of their European counterparts. 30% report binge-drinking three or more times in the last month8. Children and young people who drink are vulnerable to a variety of health and social risks like: • experiencing the intoxicating effects of alcohol and developing serious medical conditions, like entering coma, at lower blood alcohol levels than adults • the variety of effects resulting from mixing alcohol with other drugs 1 Department for Education Circular 4/95, Protecting Young People, Department for Education and Employment (1998) 2 The Right Choice (1998), The Right Responses (1999), The Right Approach (1999) Standing Conference on Drug Abuse 3 Royal College of Physicians (2001) 4 Maynard (1992) 5 Britain’s Ruin, Alcohol Concern 2000 6 Statistical Bulletin, Department of Health (2001) 7 Press release, Department of Health (2001) 8 The 1999 ESPAD Report, Hibell et al (2001) 65 • • unprotected, unplanned or regretted sex risk-taking activities which raise the likelihood of criminal offences and of having accidents, especially in out of the way locations away from adult supervision An estimated 920 000 children live with parents or carers with a drink problem. During their school years children and young people make the transition from being abstainers or very irregular drinkers, usually supervised by adults, to drinking independently like adults. 16-24 year olds have the highest levels of alcohol consumption of the population6. Schools have a crucial role to play in preparing children to live in an alcohol-using society and to help them cope with alcohol-related situations they face now. This means: • alcohol should be given equal status to illicit drugs in drug education • schools need to recognise the mixed messages children and young people hear about the use and risks of alcohol. The social acceptability and status of alcohol is very different from illicit drugs • there must be a clear and consistent whole-school approach to alcohol which includes what is said and what is done in relation to alcohol • the welfare of pupils, staff and the wider community should be at the heart of alcohol education and incident management • alcohol education needs to start in primary school and be needs-led, including meeting the specific needs of ethnic, religious and cultural minorities and those with special educational needs • policies should be in place to deal with the alcohol-related situations involving staff, pupils and their families or carers. Section 2 offers practical guidance on developing school policies and on planning and delivering alcohol education. Schools have a statutory obligation to deliver alcohol education in science from age 7, but fuller alcohol education programmes would be delivered as part of the nonstatutory provision of personal, social and health education from age 5. This aims to provide information as well as opportunities to develop the confidence and skills to make informed, healthy decisions about lifestyle. The National Healthy School Standard specifically includes alcohol education as part of the holistic drive to improving the health of school and local communities. There is some evidence that a harm-reduction approach, which accepts that people drink and seeks to enhance pupil’s abilities to identify and deal with risky drinking situations, is more effective than education programmes that aim to stop drinking altogether or simply provide information. Guidance is provided on using visiting speakers, Theatre in Education, peer education and resources that encourage active, participatory learning. Section 3 offers support for schools handling alcohol-related incidents involving pupils, staff and pupils’ families or carers. 66 Once medical emergencies have been dealt with the school’s response to incidents involving pupils should be based on the welfare needs of the pupil and wider school community. Exclusion, although sending an unambiguous message, significantly raises the likelihood that a young person’s drinking will increase as well as putting them at higher risk of longer term social exclusion. Guidance is offered on • a range of sanctions • confiscating alcohol • contacting parents and the police • dealing with pupils who may have a drink problem Schools should work with Local Authorities if they have reason to suspect that a child is suffering, or is likely to suffer, significant harm as a result of someone else’s drinking and ensure that sufficient action is taken to protect that child from further risk. Concerns arise regarding staff drinking when: • it is at variance with the law or with thier professional responsibilities • it undermines staff welfare, or the welfare of those working with them. Problem drinking by staff should be regarded as a health matter rather than an immediate cause for discipline. It is the responsibility of headteachers and LEAs to ensure the health, safety and welfare of employees. Developing and alcohol workplace policy can help make clear the boundaries of acceptable behaviour, ensure procedures are in place should a problem arise and establish a mechanism for offering help to staff. Source : Royaume-Uni, politique gouvernementale 2008. 67 22/10/2008 Les ados sont-ils à côté de leur assiette ? Les jeunes ont connaissance de l'importance d'une alimentation saine et équilibrée pour leur santé. Mais de là à mettre en pratique les recommandations, il y a comme un fossé. Manger doit rester un plaisir et une priorité, estiment des experts. On les dit volontiers à côté de leurs baskets ? Les ados seraient-ils à côté de leur assiette ? C'est à cette question qu'ont tenté de répondre des experts réunis, mardi, à l'initiative de Delhaize autour d'une table ronde organisée dans le cadre des "Rendez-vous Santé". Destinées à fournir un contenu au débat, des discussions de groupe avec des adolescents et des parents avaient été préalablement organisées sur le sujet par le bureau Quality Research. Pour principal enseignement, on peut en tirer que s'ils se disent informés et conscients de l'importance d'une alimentation équilibrée sur la santé, les adolescents ne tiennent finalement que peu, voire pas compte des recommandations faites à ce sujet. Alors que les adolescents ont conscience des attitudes à adopter pour manger sainement et de manière équilibrée et qu'ils ont une connaissance, bien que superficielle, de la pyramide alimentaire, ce sont souvent d'autres critères qui les orientent vers la "malbouffe" . L'impulsion : "On a faim; on ne réfléchit pas; c'est rapide; le besoin est directement comblé", peut-on entendre. Le goût : "Les crasses, c'est souvent meilleur." La séduction : "On trouve des snack-bar à tous les coins de rue, surtout aux abords et même dans les établissements scolaires." Le coût : "A l'école, un chocolat coûte moins cher qu'une pomme." L'exemple : que ce soit en classe, dans les films ou même à la maison, les jeunes sont le plus souvent confrontés à des adultes qui mangent n'importe quoi et n'importe comment. Enfin, il y a le fait qu'à l'adolescence, on n'a pas forcément conscience des effets à plus long terme d'un tel comportement. "Les gamins n'ont aucune notion des soucis qu'une alimentation déséquilibrée pourrait représenter à l'âge de 40 ans, confirme Pierre Weill, ingénieur agronome et chercheur français, auteur de "Tous gros demain ?", qui préconise, comme disait sa grand-mère, de "tout simplement manger un peu de tout" et de "se réapproprier son alimentation comme étant quelque chose d'important". Le coût, un faux problème Qualifiant de "préoccupante", la situation actuelle où près d'une personne sur deux est en surpoids dans nos régions et où l'on voit apparaître des diabètes de type 2 chez des enfants, Nicolas Guggenbühl, diététicien nutritionniste, a souligné le fait que "même les parents mangent aujourd'hui de plus en plus déstructuré, inculquant de la sorte à leurs enfants des schémas alimentaires que ceux-ci reproduiront probablement à terme. De même, la façon dont on mange souvent aujourd'hui, en vitesse, devant un ordinateur ou une télévision, fait que l'on ne prend plus réellement plaisir à manger. Certains parents considèrent sans doute de nos jours qu'il ne s'agit pas là d'une priorité; or c'en est une." Quant à la question du coût des aliments sains jugé supérieur par certains jeunes, "il s'agit d'une perception erronée et d'un faux problème", d'après les experts invités à cette table ronde. "A l'heure actuelle, le budget alimentaire représente 14 pc du budget global d'un ménage, fait à ce propos remarquer Pierre Weill, alors qu'il représentait environ 50 pc à la génération précédente, et quelque 70 pc à l'époque de nos grands-parents." Pour sa part, Nicolas Guggenbühl estime que "l'on n'a pas envie de payer pour des fruits et légumes tout simplement, parce que l'on n'a pas appris à les aimer". Laurence Dardenne 68 mercredi, 16 janvier 2008 Un adolescent en souffrance est toujours une urgence Unique en France, le réseau Dabanta, à Bayonne, permet une prise en charge pluridisciplinaire des adolescents atteints de troubles alimentaires L'idée est venue au départ du docteur Gilles Bibette, psychiatre au centre médico-psychopédagogique (CMPP) de Bayonne, qui voulait tenter de réduire la durée d'hospitalisation des jeunes anorexiques. Plutôt que de concentrer leur prise en charge sur une seule spécialité, il a commencé à faire équipe avec d'autres médecins... Puis, petit à petit, il s'est mis à travailler en amont, pour éviter l'hospitalisation, avec une équipe pluridisciplinaire au sein du CMPP, puis avec d'autres thérapeutes, créant en 1991 le réseau Dabanta (1). « Nous avons tellement développé ces soins en amont qu'aujourd'hui, précise le docteur Bibette, nous n'hospitalisons quasiment plus d'adolescentes. Sur les 120 dossiers anorexie-boulimie ouverts l'an dernier, seules trois patientes ont dû être hospitalisées ; elles étaient extérieures à notre territoire et nous ont été adressées trop tard. » Ce réseau unique en France, créé dans un département où il n'existait pas vraiment de structures médicales pour les adolescents et encore moins pour ceux atteints de troubles alimentaires, est désormais bien connu par les familles et les médecins de la région. Et dès qu'une adolescente maigrit de façon un peu inquiétante, elle lui est immédiatement adressée et est aussitôt prise en charge. « Il est aberrant de mettre une adolescente en souffrance sur une liste d'attente, souligne le docteur Bibette. Pour nous, c'est toujours une urgence et même si nous sommes débordés, nous nous arrangeons pour la recevoir très vite. » Un contrat de soin peut alors se mettre en place de façon précoce, autour d'un médecin référent, qui devient le « correspondant » du réseau, et d'un accompagnateur désigné qui organise une prise en charge pluridisciplinaire : psychothérapie, réapprentissage de la nutrition, thérapie familiale, artthérapie, relaxation, etc. Les différents intervenants se réunissent une fois par semaine pour faire le point et communiquent également par un système d'audio-conférences. « Ce travail en équipe permet de diversifier les approches, et donc de mieux traiter ces maladies qu'on sait aujourd'hui multifactorielles, souligne le docteur Bibette. Mais, surtout, il évite que l'adolescente transfère le malaise relationnel - qui est souvent à l'origine de sa maladie - sur un seul intervenant. » Soutenu par la Fondation de France, le réseau Dabanta est également en train de mettre en place des groupes de parole pour les familles, les parents mais aussi les frères et soeurs. Il a aussi étendu son champ d'intervention aux adultes et à d'autres troubles alimentaires, notamment les « hyperphagies incontrôlées », qui sont actuellement en augmentation. Ce « modèle » de soin pourrait être étendu dans d'autres régions, car il a le mérite d'assurer une prise en charge efficace... à moindre frais. « Le réseau coûte environ 1 000 € par an et par personne, souligne le docteur Bibette... Soit la moitié d'une journée d'hospitalisation en pédiatrie. » Christine Legrand © 2008 la Croix. Tous droits réservés. 69 LE JOURNAL DU SIDA N°208 Août - Septembre 2008 Les ados, acteurs de la prévention Intervenir dans les lycées : un impératif pour les associations de prévention. Mais comment informer les ados ? Et que savent-ils vraiment du sidal à l'âge des premiers amours ? Réponses à travers l'exemple de deux lycées voisins, à Paris, qui ont choisi des stratégies préventives différentes. Alexia et Barbara sont stressées ce matin. Adossées à une rambarde, elles attendent le début des cours au lycée Buffon. Un établissement cossu du xve arrondissement de Paris, qui réunit collège et lycée. Au total, 2000 élèves y étudient. Aujourd'hui, la discussion tourne autour des épreuves du bac de français à venir. D'habitude, ce sont plutôt les fringues...et les petits copains. Alexia et Barbara ont 16 et 17 ans. Soit l'âge moyen du premier rapport sexuel. L'une « l'a déjà fait», l'autre non. Le préservatif, c'est sûr, elles le mettront toujours, jurent-elles, la main sur le creur. Et les autres moyens de contraception ? Elles « maîrisent», affirment-elles avec un éclat de rire. Principalement grâce à «la télé et aux magazines », mais aussi aux cours d'éducation sexuelle donnés dès la 4e. En 3e, avec leurs camarades de classe, elles ont préparé des exposés sur la contraception, les IST, l'IVG. Les deux copines se souviennent aussi des «conférences» animées par un intervenant du Centre régional d'information et de prévention du sida (Crips). Faute de temps et de moyens, ces interventions ne peuvent être menées par l'équipe éducative du lycée. Et pour cause: il leur faut recevoir la formation nécessaire, jongler avec les emplois du temps, terminer en priorité le programme scolaire... D'où le recours à des partenaires associatifs. De l'info sur sets de table Pour la journée mondiale contre le sida, c'est le Crips qui intervient au lycée Buffon. Au programme: des stands d'information dans la cour, mais aussi des sets de tables à la cantine et des sketchs de prévention diffusés sur les télés dans les couloirs de l'établissement. Pour impliquer les élèves, des délégués préparent les actions avec les intervenants. But de l'opération: faire passer un message clair de manière ludique, car il faut s'adresser aussi bien aux collégiens qu'aux lycéens. Par exemple, des questions sur le sida sont affichées un peu partout sur les murs du lycée. Entre deux cours, les élèves peuvent ainsi se demander si «la pilule protège du VIH » ou encore si « les moustiques peuvent transmettre le sida ». Une semaine plus tard, les solutions sont affichées. Il Les réponses notées par les élèves sont parfois effarantes », note Catherine Rigaut. Même s'ils sont «invités» à venir la consulter, cette infirmière scolaire reconnaît faire «plus d'orientation que de suivi individualisé. Aller voir I/infirmière du lycée: « la honte » Parler de sexualité avec l'infirmière scolaire? «Hors de question» pour Barbara, 15 ans, assise sur un banc au milieu de la cour. A côté d'elle, Flavie, 16 ans, admet: «Moi je préfère écouter l'émission d'une sexologue sur le Mouv'». Mais pour ce groupe de copines, ce qui compte avant tout, ce sont les conseils qu'elles peuvent se donner, entre elles. En aparté, Céline, 16 ans, confie: «J'ai déjà eu un souci, mais je ne suis pas allée voir l'infirmière, j'avais trop honte. On avait mis le préservatit mais il a un peu glissé. J'ai flippé et du coup, j'ai préféré prendre la pilule du lendemain. J'ai tout de suite demandé à ma meilleure amie de venir avec moi l'acheter. » Les jeunes filles gloussent en se remémorant leur premier cours d'éducation sexuelle, en 4e. «Les gens te regardent bizarre quand tu poses des questions au prof», se souvient Mirabelle. Elles aussi ont suivi les « conférences » du Crips. Cette fois-ci, les profs étaient absents, histoire d'inciter les élèves à participer. « Les filles et les garçons étaient séparés, pour pouvoir poser des questions justement», poursuit Barbara. Clovis, 14 ans, iPod vissé sur les oreilles, allongé sur un autre banc, semble s'extirper de sa torpeur. «Moi je dors pendant ces trucs. Mais bon, ça nous a permis de louper deux heures d'histoire, on ne va pas se plaindre. » Rires de ses camarades de classe. Flavie tempère, à voix basse: «Je pense que ça restera dans un coin de ma tête le moment venu, comme un écho. » Plus loin, dans le foyer des élèves, un groupe de garçons qui jouent, affalés sur une table, avec leurs téléphones portables. Ils se souviennent bien des interventions du Crips. «En fait, contrairement aux cours, on ne prenait pas de notes, et on était obligés de partici- per», explique Paul. « Oui, ça nous obligeait à réfléchir!», renchérit Gabriel. William, son voisin, a juste retenu, presque affolé, que «si on 70 fume on devient stérile». Redouane rougit à l'évocation du mot «préservatif». Aucun n'a plus de 16 ans. Pour l'instant, leur truc, c'est plu-tôt l'ordinateur. Les filles - celles de leur classe en tout cas - ne les «intéressent pas». Personne, autour de la table, ne sait ce qu'est un « planning familial ». « Des connaissances théoriques sur le sida, difficiles à appliquer» Les jeunes seraient-ils trop et mal informés à la fois ? Pour Catherine Rigaut, « les adolescents reçoivent beaucoup d'informations. Ils ont des connaissances sur le sida, mais ils ont du mal à les appliquer, notamment quand ils ont bu ou fumé. Ils ont alors un sentiment de toute puissance. » Au lycée Buffon on espère surtout qu'ils retiendront le message essentiel. « Dans mes cours, j'insiste principalement sur le préservatif masculin et la pilule », souligne Simone Bijaoui, professeur de SVT(1). A l'âge des tout premiers amours, les professeurs restent des relais essentiels d'un message qui se veut pédagogique. Mais avec des élèves un peu plus vieux, la stratégie préventive devient différente. Face au lycée Buffon se trouve un autre établissement, le lycée Fresnel. Un lycée technique et professionnel, qui compte environ 800 élèves, tous spécialisés dans l'optique. La plupart sont majeurs. Beaucoup arrivent de province pour commencer un BTS. «Ils débarquent dans une ville qu'ils ne connaissent pas, explique Catherine Paria, ils ont besoin d'infos pratiques. » Cette infirmière scolaire travaille dans trois établissements différents, alors « le but, c'est que les lycéens se débrouillent !» quand elle n'est pas là. Elle se perçoit plus comme un intermédiaire entre les différents acteurs préventifs. Chaque début d'année, elle organise des visites au planning familial du quartier avec une cinquantaine de délégués de classe. Pour elle, c'est une certitude: les jeunes sont d'excellents relais en matière de prévention. «Je choisis un garçon et une fille pour chaque classe, afin qu'ils fassent bien circuler l'info. » A leur retour, les délégués distribuent à leurs camarades brochures et préservatifs. « Nous avons bien conscience que tout n'est pas retransmis, déplore Catherine Paria. Mais l'essentiel, c'est qu'ils soient autonomes, qu'ils sachent où aller chercher des conseils en cas de besoin. » La crainte d'être enceinte, plus que la peur du sida Le système fonctionne: Christiane Der Andreassian, conseillère familiale au Mouvement français pour le planning familial, reçoit beaucoup de lycéennes du quartier. La plupart sont affolées par un retard de règles. A l'origine de leur prise de risque, il ya souvent une méconnaissance totale du fonctionnement de la pilule, mais aussi un manque d'expérience. «A cet âge, ils ne savent pas vraiment mettre le préservatit alors ils essaient une fois, deux fois, et ensuite les mômes débandent, alors ils ne le mettent pas et se disent qu'il ne leur arrivera rien. Il «Leur souci, ajoute Soledad Aguilera-Anderson, conseillère conjugale également, c'est surtout le risque de grossesse. Le sida, c'est rarement leur préoccupation ». Une autre source d'inquiétude pour les deux femmes: trop de jeunes filles tar- dent à se déplacer au planning, peut-être parce que le lieu, situé à l'intérieur d'un hôpital, est intimidant. Plus surprenant: à l'heure où deux clics sur Internet suffisent pour trouver une adresse, beaucoup de jeunes n'y vont pas Il parce qu'ils ne savent pas où c'est». Pour les deux conseillères conjugales, la solution serait de miser encore plus sur la proximité, pour inciter les ados filles et garçons - à se réapproprier le planning familial. Et pour qu'ils parviennent à concilier l'insouciance de leurs premiers amours avec une sexualité responsable. Elodie Vialle (1) Sciences de la VIe et de la Terre 71 Preserving and maintaining good emotional health and wellbeing Wired for Health, UK, 2008 There are many things that young people themselves, and the adults around them, can do to develop and maintain good emotional health and wellbeing. What can children and young people do? Different things will work for different people. So young people need to be encouraged to find what works for them. The following are a few suggestions for young people of some positive ways for dealing with emotions and stress: Being creative Drawing, painting, photography, writing, playing an instrument, singing, acting, and dancing can be good ways of expressing your feelings. Letting out your emotions Let people know how you feel. Talk to close friends and family members, and to your teacher. Bottling up feelings only creates more problems. Taking time for yourself Take time to listen to music, read a book, see a film, or have a relaxing bath. Or whatever it takes to help you think about things. Getting out and about Seeing friends is good for your mental health. Also, you could join a local group, or get involved in an after-school activity. You can find information about local groups from your local public library, or ask your teacher. Getting active Exercise is a good way of dealing with your stress, as well as being good for your physical health. It can also be a good way of meeting new people. You can find out what's on offer at your local leisure centre, or at your local library. Also try Sport England for a list of sports centres. Get help There is usually a counselling service in most towns and sometimes in schools. If you do not think this type of service will suit you, you may be able to get information about other services which are available locally. There are often helpful posters in GP surgeries and health centres, and local phone books can be a useful source. If you cannot find what you are looking for on your own, ask a teacher, school nurse, mentor or phone your local social services office. What can adults do? Young people with mental health problems should be encouraged to seek help if they are not coping very well, and when the support of friends and family is not sufficient. They are likely to need to be more actively supported if they have a more serious mental health disorder or a mental illness. They shouldn't feel that they have to struggle alone. You could encourage them to go to the relevant local services, to use the Internet and to contact free helplines such as ChildLine. Schools and communities can also help young people by providing a range of mental health promoting activities to encourage young people to get involved in hobbies, sports and other activities of their choice. Schools play a crucial role in providing safe and nurturing environments where children can develop and learn. This means paying attention to the whole school ethos, involving all the categories of staff in this development. 72 European Public Health Alliance, 15 juillet 2007 Mental Health Europe launches database with good practices for promoting social inclusion of people with mental health problems. Mental Health Europe (MHE), an EPHA member, launched the website of its transnational exchange project “Good Practices for Combating Social Exclusion of People with Mental Health Problems”. The website was launched on the occasion of the presentation of the final outcomes of the project in the frame of the MHE Conference 2007 in Vienna (31 May-02 June). It contains a database with small, local initiatives that are easily transferable to other countries and that could help to end the stigma and social exclusion of people with mental health problems. About social exclusion Social exclusion is what happens when society marginalises people so that they are not able to play a full and equal part in their community. Many people who suffer from mental health problems live in poverty and experience stigma and discrimination. At best 15% of working-age people with long-term mental health problems are working, which is far lower than any other group of disabled people; and unemployment, a lack of adequate housing and social networks may result in people becoming seriously isolated and excluded from society. While good mental health can help people to be intellectually and emotionally fulfilled and integrated into social, educational and professional life, poor mental health can become both a cause and a consequence of social exclusion and stigmatisation. About this project Against this background MHE, together with project partners from 10 different EU Member States, carried out the EU-funded project “Good Practices for Combating Social Exclusion of People with Mental Health Problems”. The aim of the project is to raise awareness of the relationship between mental ill-health and social exclusion and to provide evidence and highlight the success of existing best practices that can contribute to tackling the inequalities that people with mental health problems encounter in access to health and social services, employment, education, training services, housing, transport, leisure activities as well as the protection of their civil and human rights. About the database One of the central outcomes of the project is its website, which includes an online database of good practices combating social exclusion of people with mental health problems - a tool that is unique of its kind. The database contains all the “best” practices from the 10 partner countries broken down by country and also by area. It is conceived as a source of inspiration for anybody who wants to learn about small, local initiatives that help supporting the social inclusion of people with mental health problems and that are easily transferable to other European countries. MHE intends to constantly update the database as well as to extend it to include good practices also from other European countries. If you know of any good practices combating social exclusion in any of the area listed above, e.g. training, employment, housing, social/leisure activities, transport etc., or with a focus on a particular group, e.g. women, young people, elderly, migrants etc. who experience mental health problems, please let us know about them or send us the names and details of the contact person for the project or initiative. 73 AdRisk Press Release for launch 25.09.08 Injuries are the number one killer of young people in the European Union The European AdRisk Project launches innovative approaches for injury prevention Every half an hour a young person dies of a fatal injury in Europe. This adds up to 20,000 young people losing their lives each year. Twice as many young people die of fatal injuries than all other causes of death combined such as cancer and diseases of the circulatory, respiratory and nervous systems.1 Yet according to the European AdRisk project, much can be done to prevent injuries among 15-24 year olds by understanding and addressing their risk-taking behaviour. The EC financed AdRisk project, ‘Community Action on Adolescents and RiskTaking’, today launched a package of materials and information targeted at policymakers, stakeholders and professionals at both the European and national levels to help save the lives of Europe’s young people.2 Important causes for the high injury rate among adolescents are their risk-taking behaviour and their lifestyle. Risk taking behaviour may include experimentation with and consumption of alcohol and drugs, dangerous driving and leisure activities and their vulnerability to emotional crises. Adolescents seem to have an increased need for stimuli that testing boundaries and risk-taking behaviour creates. While this may be necessary for the development of an adult personality it can also lead to serious injuries. EU Health Commissioner, Androula Vassilou said: “Injuries are the number one killer of young people, claiming the lives of 20,000 young people aged 15-24 each year in the EU27. Europe cannot afford to carry the burden of losing so many precious young lives. The future of each Member State and of Europe as a whole rests in the hands of the younger generation. Addressing the injury issue among young people and, in particular, the aspect of risk-taking behaviour is therefore essential, for both the health of the 63 million adolescents living in Europe, as for the development of each Member State.” Transport accidents are with more then 50% the leading causes of youth injury deaths; sports and leisure time injuries are the major causes of hospitalisation among young people and contribute significantly to life long disability, for example sports accidents of 15 to 19 year olds account for 41% of all injuries treated in hospitals. The figures are alarming but the good news is that prevention works to reduce these alarming figures. What can be done? Besides injury prevention that makes strong use of standards, regulations, codes of conduct, like “dos”, and “don’ts”, the analysis of causes and prevention strategies has identified new opportunities for improving the situation. Three approaches are recommended by AdRisk : 74 Development of risk competence Adolescents should be trained efficiently in assessing risks and in making appropriate decisions. Dealing with risks must systematically shift from do’s and don’ts to an approach that makes young people aware and competent. Efficient risk competence training established in school education, in vocational trainings, in driver education, in sports training and extra-curricular youth work can make a huge difference. Good practices from different countries are available. Adolescents are partners Adolescents should be seen as partners, as a resource in developing efficient interventions for injury prevention and health promotion. This is of a double value: youth are experts concerning their own matters and it avoids rejection, because youth knows how to address their peers. General attitude towards adolescents getting positive Young people often encounter disrespect and are left alone with their problems. The view of youth is often a negative one. Nevertheless, youth are the people of tomorrow; they are society’s resource and deserve support and appreciation. These new approaches need political backing. The Council Recommendation on Injury Prevention and Safety Promotion (May 31, 2007) recommends interdepartmental national programmes with clear health goals. “Within such programmes adolescents and young adults should be addressed in particular as one of the most vulnerable groups. The findings of the AdRisk project open the door towards a new understanding,” says Rupert Kisser, chairman of Eurosafe, the European Association for Injury Prevention and Safety Promotion. Risk taking behaviour of young people as an important factor should be handled properly. The AdRisk project has explored innovative approaches in working with youth. Workshop discussions on risk perception with young people in schools in the Netherlands and in Hungary made use of – by youth - selected videos (e.g. downloaded from www.youtube.com); an external facilitator assisted this process (Materials are available at the AdRisk toolbox). “Encouraging the creation of learning opportunities where young people can fully explore and develop their physical, psychological and social skills and competencies, without undue injury risks is a key issue for a holistic approach in injury prevention for young people”, closes Ursula Löwe project leader of the AdRisk project.. All AdRisk reports and tools are available on the AdRisk website www.adrisk.eu.com. 75 Notes 1. Injuries and risk taking among young people in Europe - the European Situation Analysis 2008 2. The materials and information include: • “Injuries and risk-taking among young people in Europe – The European Situation Analysis” which provides an overview on the living conditions and health behaviour of young people as well as facts and figures concerning intentional and unintentional injuries among young people. Summary report also available. • ”Tackling Injuries among Adolescents and Young Adults in the EU: Strategy and Framework for Action”. The document points out efficient strategies of the past and suggests supplementing approaches such as risk competence development within a framework of health promotion. The main areas of interventions are presented • “Good Practices Guide to Prevention of injuries among Young People” that documents good practices and case studies in Europe on the field of injury prevention for adolescents • “Guidelines for National Action” which is a guide for initiating national action on adolescents and injury prevention in Europe. • With the “AdRisk Toolbox” the project also proposes tools for implementation (campaign materials, teacher´s tools, videos, guidelines) that are available online at http://www.adrisk./eu.com For further information please contact: Ursula Löwe, AdRisk Project Coordinator, [email protected] or 0043 (0)577077-1342 Kuratorium für Verkehrssicherheit Schleiergasse 18A, A- 1100 Wien, Austria 76 Journée mondiale sans tabac - une enquête met en évidence la diminution du nombre de fumeurs dans l'Union européenne La proportion de fumeurs dans l'Union européenne est passée de 33 % en 2002 à 27 % à l'automne 2005 et 80 % des Européens souhaitent qu'il soit interdit de fumer dans les lieux publics. Il s'agit là de deux des principales constatations qui figurent dans la dernière enquête Eurobaromètre de la Commission européenne consacrée au tabagisme et publiée à l'occasion de la Journée mondiale sans tabac (le 31 mai). La Commission européenne s'associe pleinement à la Journée mondiale sans tabac en soutenant toute une série d'actions de lutte contre le tabagisme, dont vingt-cinq manifestations nationales s'inscrivant dans la campagne antitabac «HELP». M. Markos Kyprianou, commissaire européen chargé de la santé et de la protection des consommateurs, a déclaré: «Cette enquête montre que nous parvenons à faire baisser le nombre de fumeurs et elle révèle que le sentiment hostile au tabagisme ne cesse de s'amplifier en Europe. Nous sommes de moins en moins nombreux à fumer et de plus en plus nombreux à ne pas souhaiter nous trouver à proximité de fumeurs dans quelque lieu que ce soit. Je suis heureux que la situation évolue dans le bon sens et que le message passe: fumer est une folie qui est nuisible pour vous et pour ceux qui vous entourent. Toutefois, je sais également que la lutte contre le fléau du tabagisme est un combat incessant, mais un combat que nous poursuivrons sur tous les fronts. J'exhorte tous les États membres à prendre des mesures plus fermes à l'encontre du tabagisme - l'enquête montre qu'une telle démarche pourra compter sur l'appui de l'opinion publique.» Évolution des comportements Suivent quelques-uns des principaux résultats de l'enquête Eurobaromètre. * La proportion de fumeurs dans l'Union européenne était de 33 % en 2002 et de 27 % en 2005. * La proportion de personnes déclarant n'avoir jamais fumé est passée de 42 % à 47 % depuis 2002. 57 % des femmes et 35 % des hommes n'ont jamais fumé. * La proportion de personnes ayant arrêté de fumer est passée de 19 % à 22 %. * Ce sont les femmes et les jeunes qui fument le moins. C'est également au sein de ces groupes que le recul du tabagisme est le plus marqué, bien que les variations soient importantes entre les États membres. * La consommation de tabac varie considérablement d'un État membre à l'autre. * 75 % des personnes savent que la fumée de tabac peut être dangereuse pour les nonfumeurs. * Ce sont les jeunes que la fumée dérange le plus, en raison de ses caractéristiques désagréables telles que l'odeur. * 56 % des personnes sont favorables à une interdiction de fumer dans les restaurants. * Les restrictions imposées aux fumeurs bénéficient du soutien le plus important dans les États membres qui ont introduit des interdictions de fumer, ce qui indique que l'adhésion aux politiques d'interdiction tend à augmenter lorsque celles-ci sont déjà appliquées. 77 Journée mondiale sans tabac: «Le tabac: mortel sous toutes ses formes» «Le tabac: mortel sous toutes ses formes», tel est le thème de la Journée mondiale sans tabac 2006. L'objectif de la campagne de cette année est de montrer à quel point le tabac sous toutes ses formes est mortel. Cigarettes, cigares, tabac à priser, cigarettes «légères» et à faible teneur en goudrons, etc., tous les produits du tabac sont mortels. À l'occasion de cette Journée mondiale, la Commission apporte son soutien à une série d'actions diversifiées. Campagne HELP: des tentes dans tous les États membres aujourd'hu Pour la première fois, les États membres, la campagne HELP de lutte contre le tabagisme dans l'UE et les partenaires de HELP dans l'UE s'unissent pour ouvrir simultanément les vingt-cinq tentes HELP dans l'ensemble des États membres aujourd'hui. Les vingt-cinq tentes HELP seront actives, proposant des tests respiratoires permettant de déterminer le taux de monoxyde de carbone dans l'organisme, dispensant des conseils et diffusant des informations. La campagne européenne «HELP - Pour une vie sans tabac», lancée par le commissaire européen Markos Kyprianou le 1er mars 2005, cible les jeunes et a pour objectif de dissuader les non-fumeurs de commencer à fumer et d'aider les fumeurs à arrêter. Cette campagne européenne s'étend sur une période de quatre ans. Le "manifeste de la jeunesse européenne" Le projet de "manifeste de la jeunesse" est mené en étroite coopération avec le "Youth Forum Jeunesse" (qui représente des organisations européennes de la jeunesse et des conseils nationaux de la jeunesse de toute l'Europe). Des consultations nationales sur les jeunes et le tabagisme ont été organisées dans l'ensemble de l'Union européenne entre l'automne 2005 et le printemps 2006. L'objectif est qu'un "manifeste de la jeunesse européenne" sur le tabac soit rédigé sur la base du résultat de ces consultations. Vingt-cinq conférences nationales de la jeunesse ont été organisées en vue de l'élaboration de vingt-cinq manifestes nationaux; ceuxci seront résumés et fusionnés en un document unique au niveau de l'Union, lequel sera présenté à la Commission à l'automne 2006. Consultation sur des environnements sans tabac La Commission entend publier, fin 2006, un livre vert sur les environnements sans tabac abordant la question de l'incidence du tabagisme passif sur la santé humaine. La consultation visera à permettre que soit défini le meilleur moyen de lutter contre la fumée de tabac ambiante et que soient précisées les limites des environnements sans tabac et les différentes options concernant la politique à mener. Pour plus d’informations: Le texte intégral de l'enquête Eurobaromètre peut être consulté à l'adresse suivante: http://ec.europa.eu/health/ph_publication/eurobarometers_en.htm Pages Web de la Commission européenne consacrées à la question du tabac: Europa, communiqué de presse, 2006 78 Newsletter on food safety, health and consumer policy from the European Commission’s Health and Consumer Protection DG Special Edition - April 2005 ISSN 1725-7409 Fight against obesity in the EU: European Commission catalyses voluntary action by stakeholders Health and Consumer Protection Commissioner, Markos Kyprianou, has launched a new initiative to act together with business, consumer groups and health experts to tackle Europe’s obesity epidemic, particularly among children. On 15 March, along with Mars Di Bartolomeo, the Luxembourg Health Minister, and Karl-Heinz Florenz MEP, Chairman of the European Parliament’s Environment, Food Safety and Public Health Committee, Mr. Kyprianou launched the EU Platform for Action on Diet, Physical Activity and Health. “I make no secret of what I want to see coming out of this process. I want to see a step change – a significant increase – in the effort devoted to fighting obesity. Warm words and a few token initiatives will not be enough. Concrete results are what we need now.” said Commissioner Kyprianou. The Platform brings together EUlevel representatives of the food industry, advertisers, retailers, fastfood restaurants, the cooperative movement, the consumer movement and health NGOs in order to galvanize EU-wide action against obesity. Obesity on the rise, especially among children According to the International Obesity Task Force (IOTF - see box page 2), more than 200 million adults and 14 million children in the EU are overweight or obese. In just 10 years, the prevalence of obesity has increased by 10-40 percent in the majority of European countries. If this trend continues, two out of three Europeans will be overweight or obese by 2030. The rising level of obesity in children is of particular concern. Overweight children are likely to become overweight adults, carrying the problem into the next generation. According to the IOTF, the number of schoolchildren in the EU who are overweight or 79 obese is increasing by around 400,000 a year. The average rate of childhood obesity in Europe is now as high as 25 percent, reaching 30 percent in Spain and 36 percent in Italy. Obesity, together with poor nutrition and lack of physical exercise, are among the major causes of death in Europe, leading to a range of illnesses including cardiovascular disease, high blood pressure, type-2 diabetes, respiratory problems and cancer. According to the World Health Organisation (WHO), up to 80 percent of coronary heart diseases could be avoided by changing lifestyle factors, and around one third of cancers could be prevented by eating healthily, maintaining a normal weight and being physically active throughout life. Type-2 diabetes, formerly extremely rare amongst young people, now accounts for as many as half of all diagnoses of diabetes in some populations. The economic impact of obesity is substantial. It is estimated by the IOTF that between 2 – 8 percent of total health care costs in Western countries are already attributable to obesity, and this amount looks likely to increase further. Indirect costs, such as loss of working days, are difficult to quantify, but are thought to be even higher. International Obesity Task Force (IOTF) The IOTF is part of the International Association for the Study of Obesity. It alerts governments to the growing health crisis threatened by soaring levels of obesity. The Task Force collaborates with the World Health Organization and has working groups examining a range of issues: • Prevention - halting the drift from overweight into obesity; • Childhood obesity - assessing the problem and suggesting solutions; • Management - developing better guidelines to deal with weight; • Economic costs. Genesis of the Platform A Network on Nutrition and Physical Activity, composed of experts nominated by the Member States, the WHO and representatives of consumer and health NGOs, was established in 2003 to advise the Commission on the development of an EU strategy on nutrition and obesity. In 2004, the Commission held a “Round Table” process to explore best practice and voluntary action on consumer information and labelling, advertising and marketing, and product development. Bringing together the food industry, retailers, the catering industry, advertisers, consumer and health NGOs, health professionals and public authorities, it provided a forum for open and informal discussions that lead to the creation of the EU Platform on Diet, Physical Activity and Health. Source: International Obesity Task Force (IOTF) How is obesity defined? Levels of obesity are measured using the Body Mass Index (BMI) formula. This involves a calculation based on height and weight, where the person’s weight in kilograms is divided by the square of the person’s height in metres. A BMI of less than 20 is considered to be underweight, 20-25 is normal weight and 25-29.9 is classified as overweight. Obesity is defined as a BMI over 30, and those with a BMI above 40 are considered to be “morbidly obese”. There are some exceptions to the BMI method of calculation, however. For example, athletes with high muscle density and low body fat may have a high BMI, but would not be obese. The creation of the Platform is part of an overall strategy on nutrition and physical activity being developed by the European Commission. Later in the year 2005, Mr Kyprianou is planning to bring forward a Green Paper, which will place the Platform in the context of this broader nutrition strategy. Key elements of the Platform for Action on Diet, Physical Activity and Health The Platform for Action on Diet, Physical Activity and Health was launched on 15 March 2005. Under the leadership of the Commission, it brings together 12 groups representing the food, retail, catering and advertising sectors, consumer and health organisations, Member State governments and health professionals at EU level. They are committed 80 to take action and to devote more resources to fight obesity through healthy diets and physical activity, to pool Europe’s knowledge on what works – and what does not – and Health & Consumer Voice to disseminate best practice across Europe. All the organisations signing up to the Platform have committed themselves to launch new initiatives and make new investments to aid the fight against obesity in a transparent and verifiable way. Actions will be developed in the fields of consumer information and education, the marketing of food products, composition of foods, availability of healthy food options, portion sizes and the promotion of physical activity. Over the next few months, the Platform will establish a baseline, mapping what each of its members is doing now to promote healthy eating and regular exercise. Members will then draw up actions plans for the new initiatives they plan to launch and the new investments they plan to make in 2006. These action plans will then need to be implemented in a transparent and verifiable way. “The Platform members’ commitment is to step up their activities and go beyond what they are currently doing. If this does not happen – if the Platform does not catalyse much greater action by all players, and particularly business – then I will end my support for it,” said Commissioner Kyprianou. The Platform will serve to deepen the common understanding of the challenge of obesity, to integrate responses to this challenge into a wide range of EU policies, and to contribute to the future development of fields of action. It will also serve as a forum for issues not yet formally covered, and examine how best to “obesity-proof” other policy areas such as agriculture, environment, education and research. In developing its work programme, the Platform will complement existing initiatives carried out at Member State level and through other networks. Platform Members • Confederation of the Food and Drink Industries of the EU (CIAA) • Eurocommerce • European Community of Consumer Cooperatives (Euro Coop) • European Consumers’ Organisation (BEUC) • European Food Safety Authority (Observer) • European Heart Network • European Modern Restaurant Association • European Vending Association • International Obesity Taskforce • Standing Committee of European Doctors (CPME) • World Federation Of Advertisers • World Health Organisation (Observer) Actions that the Platform is going to produce Governments, business and civil society across the EU are already engaged in many initiatives to fight obesity. The aim of the Platform is to catalyse more such initiatives and to encourage the extension of existing successful initiatives. During the press conference on 15 March, Commissioner Kyprianou cited a number of examples of the type of positive action already taking place: • The commercial arm of the BBC does not allow its children’s TV characters to be used to promote high fat, high sugar and high salt foods. • Kelloggs has voluntarily improved the nutritional labelling on its food and invested in initiatives to promote physical activity. • Nestlé has worked in partnership with the town of Fleurbaix-Laventie in France on an innovate project to educate children and young people about healthy eating. 81 • Retailers in several EU countries are marketing new ranges of healthier foods. • Many individual companies have reviewed the way they advertise food to children. Food advertising and children International studies have shown that almost half of all advertisements shown during children’s television programmes were for food, and 95 percent of the food advertised to children were found to be high in sugar, salt and fat. Action to regulate such advertisements may be considered by Commissioner Kyprianou if the rise in child obesity is not curbed. Examples of restrictions on advertising to children in Europe: • Sweden does not permit advertising aimed at children under 12. • Ireland has introduced a ‘Children’s Advertising Code’ applying health warning messages to the advertising of fast food, confectionery and soft drinks. • The Flemish region of Belgium does not permit advertising five minutes before or after programmes aimed at children aged under 12. • In the Netherlands, public broadcasters are not allowed to interrupt programmes that are aimed at children under 12 with advertisements. • In Denmark, Finland and the Netherlands, characters or presenters from children's programmes cannot appear in advertisements. Some examples of existing initiatives to tackle obesity in the EU Detailed below are examples of initiatives already planned or implemented across Europe to tackle the problem of obesity. These projects have been discussed in the context of the European Commission’s obesity ‘round table’ process. They are not operated by, or directly endorsed by the European Commission. to markets and supermarkets, and food manufacturing or agriculture production units. Public Health Projects Germany: “Multi-Stakeholder Platform on Diet and Physical Activity” In Germany a platform has been created bringing together the Government, Health Professionals, Industry, Parents Groups, Unions and the German Sports Confederation. The platform focuses its work on the prevention of obesity and tackling the problem amongst young people. The platform provides a forum for testing new approaches, delivering information to the public, and developing good practice. France: “Le Programme National Nutrition-Sante” (PNNS) Launched in 2000, the French National Nutrition and Health Programme sets out to improve the state of health of the whole population by acting on the issue of nutrition. It sets specific targets on dietary intake, lifestyle and physical activity. Advertising, Promotion and Marketing European Food and Drink Industry Members of the European Food and Drink Industry (CIAA) agree to conform to a code of general principles for product advertising, and specific principles on advertising to children. Guidelines state that advertising should not be misleading, and health claims used in advertising should have a sound scientific basis. With regard to children, advertising should not undermine the role of parents, nor encourage ‘pester power’. Food and drink manufacturers, retailers, and restaurants are also active in developing and delivering a greater choice of healthier product lines. World Federation of Advertisers France: “Fleurbaix-Laventie Ville Sante – Together we can prevent obesity” From 1992-1997, a scientific study, funded by private corporations in partnership with national, local and regional governments, tested whether delivering nutritional information to children helps to change family eating habits. Children involved in the project were provided with nutritional information inside and outside school. Children participated in practical cookery lessons, visits The World Federation of Advertisers rolled out 17 roadshows across Europe, focusing on the obesity problem, and promoting the European Advertising Standards Alliance best practice guidelines for food and beverage advertising. The Advertising Industry also has a role in the promotion of public health campaigns. “Media Smart” at improving media literacy among 6-11 year olds. It supplies educational materials to schools, aimed at encouraging children to think critically about advertising. The project is partnered by the National Confederation of Parent Teacher Associations. “Media Smart” will shortly be introduced to 8 other European countries: Belgium, Germany, Netherlands, Czech Republic, Ireland, France, Finland, Poland and Slovenia. European Community of Consumer Co-operatives (Euro-Coop) Since 2000, consumer cooperatives in the UK have adopted a voluntary ban on the advertising of high fat, salt or sugar foods during children’s viewing hours. The same policy has been adopted for press advertising. Across Europe, consumer cooperatives promote magazines, recipes and web-based materials on healthy eating for consumers; provide education materials for schools; and deliver grass-roots activities, such as the ‘Consumer Jungle’ roadshow in Denmark and nutritional education and training courses in Spain. European Vending Association The European Vending Association has developed best practice guidance for vending in schools, which promotes choice in the branding, contents, and location of machines. Some member companies do not vend in primary schools; others are removing branding from machines, offering healthier snacks, and different portion sizes. The views expressed in Health & Consumer Voice do not necessarily reflect the opinions of the European Commission. Reproduction of articles is authorised, except for commercial purposes, provided that the source is mentioned. Email: [email protected] Chief Editor: Marie-Paule Benassi. “Media Smart” is a UK project funded by the advertising industry aimed 82 Editors: Iwona Pajak, Ben Duncan in cooperation with the EC Health and Consumer Protection DG. Layout: Deborah MacRate-Ockerman http://europa.eu.int/comm/dgs/health_consumer/index_en.htm Young People: The Greatest Hope for Turning the Tide UNFPA, 2008 Young people remain at the centre of the HIV/AIDS epidemic in terms of rates of infection, vulnerability, impact, and potential for change. They have grown up in a world changed by AIDS but many still lack comprehensive and correct knowledge about how to prevent HIV infection. This situation persists even though the world has agreed that young people have the human right to education, information and services that could protect them from harm. Young people are disproportionately affected in the HIV pandemic: about 40 per cent of new infections worldwide are among youth aged 15 to 24. Every 30 seconds another young person is infected, with young women being more vulnerable. Young people must face the economic and social impact of HIV/AIDS on families, communities, and nations, and they must be at the centre of prevention actions. Where young people are well informed of HIV risks and prevention strategies, they are changing their behaviour in ways that reduces their vulnerability. For example, in several countries, targeted education has led to delayed sexual debut and increased use of condoms resulting in a decrease in HIV prevalence in young people. Yet efforts to increase HIV knowledge among young people remain inadequate. Diverse lives, varied interventions Young people are diverse. Interventions must be tailored to meet their individual characteristics and circumstances, such as age, sex, religion, socioeconomic and marital status and domestic arrangements, among other factors. Interventions should specifically address the needs of vulnerable and high-risk groups of young people, including injecting drug users (IDUs), whose high-risk behaviour has been identified as a driving force behind HIV transmission in Eastern Europe and Central Asia. UNFPA strives to build on and expand rights-based policies and programmes that promote healthy adolescent development and provide them with age-appropriate knowledge and tools to make informed choices. UNFPA-supported programmes emphasize behaviour change, including abstinence or delay in sexual debut, reduction in the number of sexual partners, monogamy, and correct and consistent condom use for those who are sexually active. However, young people's needs are not limited to prevention alone. Those who are HIV positive, some of whom do not know they are infected, need care, treatment and support, including sexual and reproductive health services. Taking the lead to protect young people UNFPA convenes the UNAIDS Global Inter-agency Task Team on HIV and Young People. The goal of the Task Team is to foster a joint accelerated, harmonized and expanded country-level response aimed at increasing young peoples’ access to and utilization of HIV prevention, treatment, and care services. As a first step, this Task Team has elaborated the UNAIDS Technical Support Division of Labour on HIV and Young People (insert link to document on IATT website). UNFPA is the lead agency on: * Policy discussions and programmatic advice, strategic guidance and coordination; 83 Prevention * of HIV transmission in vulnerable groups, including out of school young people (except refugees and internally displaced populations); * Prevention of HIV transmission in sex workers; and * Condom programming. Guided by its mandate to protect reproductive health, UNFPA also plays a lead role in ensuring that young people are dually protected against sexually transmitted infections, including HIV, and unwanted pregnancies. Forging genuine partnerships with young people themselves is an overarching strategy. Other areas of special focus for UNFPA include evidence-informed interventions, very young adolescents and out-of-school youth. Youth-adult partnerships on HIV prevention Youth-adult partnerships and programmes are an innovative way of involving young people in HIV prevention efforts. They are based on the understanding that young people have a right to partcipate in programmes that affect them and on the experience that programmes are more sustainable and more effective when youth are treated as partners. Because youth are often less powerful, articulate and knowledgeable than their adult partners, youth-adult partnerships focus on technical assistance and training that empower young people to make their voices heard. Provided with necessary means and skills training, young people can be important advocates for their specific sexual and reproductive health needs. Given the possibility to speak up, they can introduce more youth sensitive perspectives to policy-making processes. For example, in 2005, a UNFPA-supported pilot project recruited young people in Botswana to contribute to the National AIDS Coordinating Agency through a midterm review of the National Strategic Framework for HIV/AIDS. In Thailand, young people were recruited to contribute to the national development frameworks that guide all UN programming in those countries. UNFPA's commitment to youth participation is reflected in a wide range of initiatives – from peer education to advocacy work. These initiatives build on and utilize the skills, knowledge and enthusiasm of young people. Increasingly, young people are participating in important events that help shape the global response to HIV/AIDS, such as the UN General Assembly Special Session on HIV/AIDS and the International AIDS Conference. A number of major, regional programmes focusing on HIV prevention among young people were initiated with support from UNFPA and others since 2000, and the final reports from these programmes offer a number of lessons and good practices to be incorporated into future efforts. These include the African Youth Alliance, AfriYAN, the Reproductive Health Initiative for Youth in Asia, the Youth Peer Education Network (Y-PEER) and a major OPECFund supported initiative to prevent HIV among vulnerable populations in Central America and the Caribbean. Why focus on young people? Young people are at the centre of the global AIDS epidemic, as the numbers clearly show. Of the over 1 billion young people worldwide, 5.4 million are estimated to be living with HIV at the end of 2007. Altogher, about 40 per cent of new HIV infections are among young people. This age group also has the highest rates (over 500,000 infections daily) of sexually transmitted infections excluding HIV. Young people are particularly vulnerable to HIV infection for social, political, cultural, biological, and economic reasons. 84 Whatever their circumstances, in order to protect themselves against HIV, young people need: * Information * Life Skills * Youth-friendly health services * A safe and supportive environment Are we keeping our promises? The importance of preventing HIV infections among young people has been a consistent message in all HIV/AIDS related commitments to date, particularly ICPD+5, the Millennium Development Goals, the Declaration of Commitment made at the 2001 United Nations General Assembly Special Session on HIV/AIDS (UNGASS), and the General Assembly Political Declaration on HIV/AIDS in 2006 (see box below). HIV prevention among young people is also one of the 'Essential Programmatic Actions for HIV Prevention' in the UNAIDS Policy Position Paper Intensifying HIV prevention. The Declaration of Commitment set specific targets for HIV prevention among youth. It calls on all Governments to ensure: * HIV infection rates in persons15 to 24 years of age should be reduced by 25 percent in the most-affected countries by 2005, and by 25 percent globally by 2010. * By 2005, at least 90 percent, and by 2010 at least 95 percent ofyoung men and women aged 15 to 24 years have access to information, education and services necessary to develop the life skills required to reduce their vulnerability to HIV infection. Four of 11 heavily affected African countries have reported a decline of 25 per cent or more in HIV prevalence among young people in urban centerss, according to the 2007 AIDS Epidemic Update . However, surveys indicate that fewer than 50 per cent of young people have achieved comprehensive knowledge levels about HIV prevention in 2007. “We, Heads of State and Government and representatives of States and Governments…Commit ourselves to addressing the rising rates of HIV infection among young people to ensure an HIV-free future generation through the implementation of comprehensive, evidence-based prevention strategies, responsible sexual behaviour, including the use of condoms, evidence- and skills-based, youth specific HIV education, mass media interventions, and the provision of youth friendly health services.” -- Paragraph 26 of the Political Declaration on HIV/AIDS 85 ( $%&'!(&)*%+,-!.%*/+0!123/4%5!67+58)/'09!:;)<!=">?! ! ! @%3:AB:5!=>>?! ( ! *++,-.+("/+.,-,01(20/345,1(6+75+8( 6+9+-/0:(23;;-/1(<(=-04>/9?(5,05@+,0+(-,@(.>>@(A/-0450+( ! ( *:+(&,4+/,-45>,-B("5043/+( 1**!%C!)D:!5:4:&5+D!5:3/:E:2!/'2/+&):4!)D&)!4%+/&*!B&+,F5%8'2!&'2!G&)):5'4!%C!G&5:')/'F! &CC:+)!0%8'F!G:%G*:H4!3/:E4!&B%8)!4:;!&'2!4:;8&*!5:*&)/%'4D/G4<!!I:+:')!5:G%5)4!&*4%! 4D%E! )D&)! )D:! +D/*25:'! %C! G&5:')4! ED%! &2%G)! &! H5:&*/4)JD8A&'/4)H! &GG5%&+D! )%! )&*,/'F! &B%8)!4:;!*:&5'!A%5:!)D&'!+D/*25:'!ED%4:!G&5:')4!&2%G)!&!HA%5&*/4)H!4)&'+:<!!! ! (&/'*&'2!K85%G:!+%')5&4)4!E/)D!L5/)&/'!/'!B%)D!)::'&F:!C:5)/*/)0!)5:'24!&'2!&))/)82:4!)%! )::'&F:! A%)D:5D%%2<! ! @%5)D:5'! &'2! 4%8)D:5'! K85%G:! 4D%E! 4/F'/C/+&')! 2:+*/':4! /'! )::'&F:!B/5)D!5&):4!285/'F!)D:!*&4)!)E:')0!0:&54!&'2!)D:5:!D&4!B::'!*/))*:!4/F'!%C!D/FD! G5%C/*:! G8B*/+! +%'+:5'! &B%8)! )::'&F:! G5:F'&'+0! &4! &! A&M%5! 4%+/&*! G5%B*:A<! ! N'! '%5)D:5'! K85%G:! G&5)/+8*&5*0-! :<F<! 7+&'2/'&3/&! &'2! )D:! @:)D:5*&'24-! A%5:! %G:'! 2/4+844/%'!&B%8)!4:;8&*!A&)):54!E/)D/'!)D:!D%A:!D&4!B::'!&44%+/&):2!E/)D!&!F5:&):5! H4:;8&*! +%AG:):'+:H! %'! )D:! G&5)! %C! 0%8'F! G:%G*:<! ! OD/4! 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Nourri de l’évaluation du plan 2004-2008 et de la consultation des principaux acteurs associatifs, il comprend 193 mesures dont 38 dans le domaine de la prévention et de la communication ; 41 dans le domaine de l’application de la loi ; 69 dans le domaine des soins et de la réduction des risques associés aux usages ; 30 dans le domaine de la formation et de la recherche et 15 mesures au plan international. Le budget prévu pour l’exécution du nouveau plan s’élève à 87,5 millions d’euros sur 4 ans : 33,5 millions d’euros à la charge de la MILDT, 36,4 millions d’euros à celle des ministères et 8,7 millions d’euros au titre de la loi de financement de la sécurité sociale et du fond d’intervention pour la qualité et la coordination des soins. Ce budget intervient en plus de celui déjà consacré par les ministères à la lutte contre les drogues et les toxicomanies. Contexte général • Les drogues illicites, l’alcool et le tabac sont des problèmes majeurs qui touchent de manière permanente l’ensemble de notre société. • Dans les quinze dernières années, la prise en charge des usagers de drogues, d’alcool et de tabac et la lutte contre les dommages sanitaires et sociaux associés à ces usages se sont fortement améliorées. Mais l’usage des drogues et les abus d’alcool se sont maintenus à un niveau élevé ou ont même augmenté. Seuls ont diminué l’usage de l’héroïne grâce aux traitements de substitution, et celui du tabac, notamment en raison de la hausse des taxes et de l’interdiction de fumer dans les lieux publics. • Face à cette situation, le gouvernement a pour objectif prioritaire de faire reculer les premières consommations. Jusqu’à maintenant, la prévention des drogues illicites s’est concentrée sur les usages dits « problématiques », ce qui a pu laisser penser que l’usage sans complication apparente de santé pouvait être toléré. Il apparait que cette politique, si elle a permis de mieux prendre en charge les usagers dépendants au plan sanitaire et de réduire les infections et autres dommages graves liés à certains usages, n’a en rien dissuadé les expérimentations du plus grand nombre et le rajeunissement des entrées en consommation. 93 • L’augmentation des usages de la plupart des drogues s’explique notamment par une carence des politiques de prévention à laquelle le présent plan souhaite répondre. Par ailleurs il est nécessaire de faire face à l’arrivée de nouvelles substances comme la cocaïne ou les drogues de synthèse ou de nouveaux modes de consommation comme le «binge drinking». Il faut là encore clarifier le discours public entre ce qui est permis et ce qui ne l’est pas et admettre, comme on a pu le constater en matière de violence routière ou en ce qui concerne l’usage de tabac, que l’application de la loi participe à la prévention des comportements dangereux pour soi ou les autres. Trois orientations essentielles • Prévenir les premières consommations et les usages des produits illicites ainsi que les abus d’alcool, en ciblant les jeunes, mais aussi en mobilisant leurs parents et les adultes qui les entourent. • Conduire une action résolue pour que l’offre des produits diminue de manière significative, notamment par la mutualisation et le partage des moyens de lutte entre tous les services en charge de l’application de la loi et les justices des Etats concernés. • Diversifier davantage la prise en charge sanitaire des usagers de drogues et d’alcool, en ciblant particulièrement les populations les plus exposées et les plus vulnérables. Trois orientations renforcées par : - un développement de la recherche fondamentale et clinique pour que soins et prévention s’améliorent dans des proportions significatives, - un développement de la coopération internationale, - la mise en place d’un outil d’évaluation de l’efficacité des mesures du plan. Grandes nouveautés introduites par le plan 1. Il s’agit désormais de prévenir les premières consommations de produits illicites et d’éviter les consommations excessives d’alcool, particulièrement chez les plus jeunes. A cet égard, les mesures pouvant avoir un effet dissuasif sur les consommations doivent faire partie intégrante de la prévention : ¾ Le plan prévoit de clarifier le discours public par des campagnes de communication afin de rendre les règles applicables plus compréhensibles pour les Français et de ne plus banaliser l’usage de stupéfiants et les abus d’alcool. ¾ Un effort doit être fait pour renforcer la confiance des adultes dans leur capacité et leur légitimité à intervenir auprès des jeunes, et en particulier auprès de leurs enfants, pour les protéger des consommations de drogues ou de certains modes dangereux de consommation d’alcool. L’objectif est de mobiliser les parents et de les aider à être le relais de la règle commune. A cette fin, des états-généraux de la parentalité seront organisés et des dispositifs de soutien seront mis en œuvre. 94 ¾ Le plan prévoit également de réaffirmer concrètement l’interdit social concernant les consommations illicites avec les stages de sensibilisation aux dangers de l’usage de produits stupéfiants. Il vise aussi à réduire l’offre d’alcool en direction des jeunes pour lutter contre le « binge drinking » (alcoolisation massive express) en « déromantisant » l’image de l’ivresse par des campagnes de communication adaptées, en interdisant la vente d’alcool aux mineurs, en interdisant la pratique de l’open-bar et la consommation d’alcool aux alentours des établissement scolaires. ¾ Il s’agit aussi de mener, en lien avec les partenaires sociaux, des actions de repérage et de prise en charge dans le milieu du travail où près de 20% des accidents et des problèmes d’absentéisme seraient en lien avec l’usage d’alcool, de psychotropes ou de stupéfiants. Ces actions permettront également de sensibiliser les adultes sur les dangers des drogues. 2. Pour agir plus en amont, il faut intensifier la lutte contre les trafics, notamment : ¾ En luttant contre la culture illicite de cannabis sur le territoire national et le commerce de graines de cannabis sur Internet. ¾ En élaborant systématiquement des plans départementaux de lutte contre les trafics de rue, notamment aux abords des établissements scolaires. ¾ En renforçant la coopération internationale pour intervenir sur les routes de la drogue par lesquelles transitent les stupéfiants : création d’un centre de coordination pour la lutte antidrogue en Méditerranée et d’une plate-forme opérationnelle de coopération policière, douanière et de formation en Afrique de l’Ouest, devenue une plaque tournante du trafic de cocaïne sud-américaine à destination de l’Europe de l’Ouest. Ces dispositifs viendront compléter l’action du centre d’opération et d’analyse maritimes (MAOC-N) mis en place à Lisbonne pour la zone Atlantique. ¾ En renforçant l’action internationale contre le détournement des précurseurs chimiques, utilisés par les organisations criminelles dans la fabrication des drogues, notamment vers l’Afghanistan. ¾ En généralisant l’approche patrimoniale des enquêtes sur les trafics de stupéfiants, sachant que les trafiquants sont essentiellement motivés par l’appât du gain : mise en place d’une structure permettant de gérer les biens criminels saisis, transposition des textes européens sur la confiscation des avoirs criminels, signature d’accords bilatéraux avec les Etats tiers afin d’identifier, de saisir et de confisquer les avoirs qui sont à l’étranger. Dans le cadre de la Présidence française de l’Union européenne, le plan prévoit également de : ¾ Renforcer la collaboration avec les pays de la Méditerranée dans les domaines de la recherche, la prévention et la prise en charge thérapeutique, via la création d’un observatoire méditerranéen, afin d’associer les Etats de la rive Sud aux Etats européens concernés. ¾ Proposer à nos partenaires européens un plan de mutualisation des dispositifs de protection des repentis. 3. Enfin, le développement et la diversification du dispositif de prise en charge sanitaire et sociale des addictions doit être poursuivi, notamment : ¾ En formant l’ensemble des professionnels de santé au repérage précoce des addictions afin que ce repérage devienne un réflexe naturel. ¾ En ciblant les populations les plus exposées et les plus vulnérables : 95 - renforcement des capacités d’hébergement par un partenariat entre structures de soins et d’hébergement social et par le développement de nouvelles communautés thérapeutiques, augmentation du nombre de jeunes accueillis dans les consultations jeunes consommateurs par une meilleure couverture géographique et une polyvalence des consultations (alcool et cocaïne notamment), meilleure prévention et prise en charge de l’usage de drogues et d’alcool chez les femmes enceintes. ¾ En poursuivant la politique de réduction des risques chez les usagers de drogues illicites, avec un renforcement des actions de lutte contre l’hépatite C. ¾ En mettant l’accent sur la recherche, afin d’apporter des réponses thérapeutiques aux addictions qui se développent et pour lesquelles on ne dispose pas vraiment de traitements (cocaïne, crack…). ¾ En développant des études nouvelles : - sur les questions liées à la prévention et au repérage précoce des usages à risques des drogues (par exemple sur les liens entre consommation de drogues et parcours scolaires ou sur les liens entre violences, délinquance et usages de drogues). sur des phénomènes naissants ou déjà installés mais sous estimés (addictions sans produit, surconsommation de médicaments psychotropes). Un impératif : l’évaluation Les objectifs opérationnels du plan sont assortis d’indicateurs de mise en œuvre et d’efficacité afin de permettre une évaluation précise des résultats obtenus en 2011. 96 Ouverture de la conférence de presse "Prévention alcool des jeunes" Discours de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, 17 juillet 2008 Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, La conférence de presse de ce matin est à la confluence de deux de mes compétences ministérielles : la santé et la jeunesse. L’alcoolisme frappe un nombre croissant de jeunes. Le phénomène est d’autant plus insupportable qu’il peut être évité. Nous constatons, en effet, une évolution rapide, brutale, alarmante des comportements d’alcoolisation parmi les jeunes. Les chiffres sont éloquents : les cas d’hospitalisation pour des raisons liées à l’alcoolisation ont connu une augmentation de 50% de 2004 à 2007, pour la tranche des 15 à 24 ans, mais aussi pour la tranche d’âge des moins de 15 ans. L’évolution des modes de consommation, tout en signalant une diminution de la consommation régulière d’alcool, indique donc une recrudescence très préoccupante de l’expérience de l’ivresse parmi les jeunes. Ce sont des accidents de la route, aux conséquences parfois dramatiques, qui pourraient être évités. Ce sont des troubles du comportement, de l’humeur ou de la vigilance. C’est pour certains jeunes l’engrenage de la déscolarisation. Sans évoquer, tous les effets induits par la déshinibition recherchée. La gravité des enjeux de santé publique, révélée par ces données, m’a conduite à prendre, sans tarder, une série de mesures fortes à destination des jeunes. Ainsi, le plan "Santé des Jeunes" que j’ai présenté en février dernier comprend des mesures visant à lutter contre l’alcoolisation massive des jeunes. Notamment, le projet de relever à 18 ans l’âge légal pour acheter de l’alcool. Les interdits que nous voulons instituer, comme par exemple, celui qui porte sur la pratique des open bars, n’ont cependant de sens que dans la perspective globale d’un plan d’ensemble et d’une politique de prévention à long terme. C’est dans cet esprit que j’ai demandé à l’INPES de développer une campagne de communication innovante et non stigmatisante à destinationdes jeunes. De manière générale, la lutte contre les addictions suppose, en effet, un équilibre entre prévention, soin et répression. * Poser un interdit, d’ailleurs, faut-il le souligner, n’est pas en soi une mesure strictement répressive. 97 L’expérience de la limite instituée par la loi, voire le rappel à l’ordre, est en tout cas une expérience plus structurante que ces pratiques à risques souvent déterminées, très précisément, par la quête destructrice des limites rendues tangibles par le prisme de l’excès. A cet égard, la mode du "Bbinge drinking" est bien le signe d’un mal-être que la psycho-sociologie la plus élémentaire a tôt fait de désigner comme un indice alarmant d’absence de repères, comme l’expression spectaculaire de cette anomie qui touche toujours, en premier lieu, les plus vulnérables. Interdire au moins de 18 ans la vente de l’alcool, est en ce sens une mesure responsable qui en appelle à la responsabilité de chacun. D’ores et déjà, un certain nombre de grandes et moyennes surfaces se sont engagées positivement en faveur de cette mesure. J’ai enregistré les réactions de nos concitoyens et des médias à cette annonce. Je crois savoir qu’un débat est ouvert autour de la question de l’application, notamment dans les grandes surfaces, de la disposition interdisant la vente d’alcool aux mineurs. Ce type de débat a déjà eu lieu au moment de l’entrée en vigueur du décret sur le tabac et je constate avec plaisir aujourd’hui qu’il est fermé. Je ferai la même réponse, qui tient en quelques points : - nul ne peut ignorer la loi et les gestionnaires des établissements seront, dans un régime de liberté, reposant sur la responsabilité, chargés de son application. Il faut rappeler, en effet, qu’en cas de vente d’alcool à un mineur, l’infraction est commise par le magasin et non par le mineur. Dois-je rappeler à quel point l’écrasante majorité des établissements du secteur des cafés et restaurants a contribué au bon respect de la réglementation sur le tabac et l’alcool ? - cette loi sera appliquée par constatation d’infractions ; - ces réglementations, parce qu’elles procèdent d’une légitime préoccupation de santé publique, comme d’habitude, seront très largement respectées par nos concitoyens. Que n’a-t-on pas entendu quand, dans le même esprit, ont été prises les mesures anti-tabac ? Et pourtant cela marche, sans que, par la voie de l’exception, par la voie judiciaire, il soit nécessaire de multiplier les sanctions. * C’est bien cet esprit de responsabilité, collective aussi bien qu’individuelle, qui préside à ma politique de santé publique. L’interdit n’est pas le tout de cette politique. Il n’est que la partie émergée d’un ensemble bien plus vaste. Nos gains en espérance et en qualité de vie, nous les devons, en effet, d’abord et avant tout, non pas tant aux progrès de la médecine curative qu’à des habitudes et à une hygiène de vie dont nous avons l’impression qu’elles vont de soi, mais qui sont en réalité acquises. La prévention a bien, en ce sens, pour ambition ultime d’encourager nos concitoyens à prendre en main leur santé. Si certaines mesures d’interdiction peuvent être bénéfiques à court et à moyen terme, nous devons nous assurer qu’elles suscitent une démarche volontaire, librement assumée. L’éducation, par définition, est émancipatrice. Il s’agit toujours, par la connaissance, d’éclairer une conscience libre, d’éveiller à l’autonomie. 98 A la politique de la peur répond soit la soumission qui attriste et rabaisse, soit la révolte, soit la duplicité et la ruse. Tel serait l’effet contre-productif, connu et reconnu, d’une politique réduite à sa dimension répressive et prohibitive. Aussi, une politique de prévention bien pensée doit, à mes yeux, ne jamais oublier sa finalité ultime : sa finalité EDUCATIVE. Les mesures paternalistes, les messages culpabilisateurs contribuent bien plus souvent à déresponsabiliser ceux qu’ils visent. Cet effet pervers est bien réel, ne l’oublions pas. Sauver des vies, émanciper : telles sont donc les deux missions cardinales de la prévention. * Pour agir sur le long terme, il faut agir très en amont. L’école, en ce sens, est sans doute le lieu privilégié pour initier une éducation à la santé, susceptible d’aider les jeunes à éviter l’écueil des comportements addictifs et plus largement des comportements à risques qui traduisent toujours, à l’adolescence, une perte de repère et un mal-être préjudiciables à l’épanouissement individuel et à la construction d’une identité autonome. * Sur tous ces sujets, complexes autant que graves, il est temps de mener une politique ambitieuse et équilibrée, menée de manière volontariste dans un climat de concertation. Les difficultés d’application des mesures d’interdiction, notamment, ne sauraient constituer un prétexte pour ne pas prendre ces mesures. Cette politique, bien entendu, est le fruit d’un travail collectif. Je tiens à souligner, en ce sens, le travail remarquable réalisé avec les parlementaires sur cette urgente et délicate question, notamment Jacques Domergue et Daniel Mach, qui sont ici aujourd’hui, parmi nous. Il me faut également rendre hommage aux associations spécialisées qui œuvrent au plus près des patients tout en contribuant à améliorer notre connaissance du champ de l’addictologie ; les soignants, qui prennent quotidiennement en charge les patients victimes de l’alcool. Les pistes de réflexion ne manquent pas. Elles ont été depuis des années tracées, par tous les professionnels et les bénévoles, notamment étudiants, qui effectuent un travail de prévention remarquable auprès des jeunes, mais aussi par le conseil national de la jeunesse qui se saisit de toutes ces questions. C’est, pour ma part, ce à quoi je veux m’employer avec la plus grande détermination. Je vous remercie. 99 Le plan « santé-jeunes » Conseils des ministres 27-02-2008 La ministre de la santé, de la jeunesse et des sports a présenté une communication sur le plan « santé-jeunes ». Ce plan comporte une série de mesures visant à mieux protéger la santé des jeunes et à répondre à leur besoin d’autonomie et de responsabilité. 1.- Face à la diffusion préoccupante des comportements à risque et au développement d’habitudes alimentaires déséquilibrées, le plan met l’accent sur : - la lutte contre les pratiques addictives : la législation actuelle sur la vente de boissons alcoolisées aux mineurs sera rendue plus cohérente et protectrice ; - la promotion d’habitudes nutritionnelles plus équilibrées : il s’agit d’agir sur l’environnement des jeunes, notamment en matière de publicité, de bonnes pratiques autour des caisses des grandes surfaces, de restauration scolaire. Un observatoire de la qualité alimentaire sera créé ; - la lutte contre l’anorexie : une charte sera prochainement signée avec les professionnels du secteur de l’image du corps ; la protection des mannequins, en particulier lorsqu’ils sont mineurs, sera renforcée grâce à une mobilisation de la médecine du travail et de l’inspection du travail ; l’apologie dans les médias de l’extrême maigreur et de l’anorexie sera réprimée. 2.- Des mesures particulières seront prises en faveur des jeunes les plus vulnérables qui se trouvent dans des situations dramatiques : - des « maisons des adolescents » destinées aux jeunes en grande vulnérabilité seront créées dans tous les départements d’ici 2010 ; des équipes mobiles pluridisciplinaires iront, à partir de ces maisons, au devant des jeunes ; - un programme de prévention santé en milieu scolaire et universitaire, qui tiendra compte des inégalités territoriales en matière de santé, sera expérimenté ; - une campagne de promotion du numéro vert « fil santé jeunes » sera engagée. Le numéro d’appel sera réduit à 4 chiffres et la gratuité d’appel à partir de téléphones portables sera expérimentée ; - un dispositif de repérage et de prévention de la crise suicidaire et de la souffrance psychique des jeunes, plus particulièrement chez les jeunes homosexuels, sera mis en place ; le cinéaste André Téchiné participera à l’élaboration d’une campagne d’information qui sera lancée dès cette année ; la campagne « contraception 2008-2009 » sera adaptée aux besoins des jeunes non scolarisés dans les quartiers populaires. 100 3.- Le plan santé des jeunes repose également sur le développement de la place des activités physiques et sportives dans la vie courante des jeunes. Le nombre d’heures d’activités sportives sera augmenté à l’école dès la rentrée prochaine. Les crédits du Centre national pour le développement du sport (CNDS) ont été abondés en 2008 à cet effet. Le développement du sport à l’université sera favorisé ; une mission sur le sport à l’université a été confiée à Stéphane Diagana. 4.- Le plan permet aux jeunes de devenir acteurs de leur santé, tout en répondant à leur désir d’autonomie et de responsabilité : - les étudiants pourront mieux s’intégrer dans le système de santé en ayant la possibilité de verser en plusieurs fois leurs cotisations maladie pour les prochaines inscriptions universitaires. Les services universitaires de médecine préventive et de promotion de la santé pourront plus facilement se transformer en centres de santé délivrant des soins curatifs ; - tous les jeunes de 16 à 25 ans pourront bénéficier, dès le 1er janvier 2009, d’une consultation annuelle et gratuite chez le médecin généraliste de leur choix. Les mineurs n’auront pas besoin d’un accord parental. Ils recevront, en même temps que leur première carte Vitale à 16 ans, un « passeport pour la santé », leur rappelant leurs droits en matière de santé et indiquant les structures de soins les plus proches de chez eux. Le travail gouvernemental de protection de la santé des jeunes se poursuivra autour, notamment, des axes suivants : - le renforcement de la pédopsychiatrie ; - le soutien aux parents ; - la prise en charge la plus précoce possible, dès l’entrée au collège, des difficultés rencontrées par les adolescents. 101 La Défenseure des enfants - Rapport thématique 2007 : "Adolescents en souffrance : plaidoyer pour une véritable prise en charge" [extraits] La Documentation Française, novembre 2007 Dominique VERSINI Défenseure des enfants 25 RECOMMANDATIONS pour contribuer à l’élaboration d’une stratégie nationale de prise en charge des adolescents en souffrance I) Recalibrer le dispositif médical, psychiatrique, social et éducatif sur l’ensemble du territoiremétropolitain et des collectivités d’outre-mer (DOM-COM) 1) Mettre en place un Plan national pour régler la crise des centres médicopsychologiques (CMP). . renforcer considérablement leurs moyens pour réduire les délais d’attente de rendez-vous. . mettre en place un fonctionnement adapté aux besoins des adolescents. 2) Créer des lits d’hospitalisation à temps complet dans les départements qui en sont dépourvus, nonobstant la référence aux territoires de santé et réserver dans tous les départements des lits de pédopsychiatrie « spécifiques adolescents ». 3) Développer dans chaque département des relais diversifiés de post-hospitalisation et notamment : - des unités de soins études pour les collégiens et lycéens (besoin prioritaire) - des internats scolaires - des places en hôpitaux de jour spécifiques adolescents. 4) Admettre les adolescents en pédopsychiatrie jusqu’à 18 ans et clarifier les circulaires sur la prise en charge psychiatrique des 16-18 ans. 5) Organiser un accueil spécifique pour les adolescents dans les urgences hospitalières. 6) Augmenter le nombre de postes de psychiatres mis au concours de l’internat. 7) Se donner l’objectif d’une infirmière à temps plein par établissement scolaire et augmenter le nombre de médecins scolaires. II) Améliorer l’information et l’accueil des jeunes et de leurs familles 1) Étendre les plages d’accessibilité du numéro national Fil-Santé-Jeunes (0800 235 236) jusqu’à 24h/24 et assurer la gratuité des appels à partir des téléphones mobiles. Développer la notoriété de ce numéro auprès des adolescents : affichage dans les collèges et lycées, les lieux de sport et de loisirs, les transports en commun. 2) Conforter le financement des points accueil écoute jeunes (PAEJ) qui constituent un dispositif d’accueil de proximité et harmoniser leurs pratiques professionnelles. Favoriser leur implantation dans les zones rurales. 102 3) Créer un portail grand public rassemblant toutes les informations utiles pour les jeunes et leurs parents. Le rendre accessible de façon très aisée à partir de mots clés simples et pertinents et actualiser régulièrement tous les liens. III) Aller vers les adolescents en développant des dispositifs innovants : maisons des adolescents, équipes mobiles, permanences hors les murs… 1) Concrétiser dans les 3 ans l’objectif d’une Maison des adolescents par département (MDA) - Créer un label « Maisons des adolescents » pour garantir la pleine spécificité de leur mission : . veiller au libre accès tout venant des adolescents sur des plages horaires correspondant à leur modes de vie (après l’école, en soirée, week-ends, vacances…) . promouvoir une information large sur l’existence de la Maison des adolescents dans leurs lieux de vie (école, sports, loisirs, site internet de la ville et site spécifique…) . prévoir impérativement un accueil et un accompagnement pour les parents . garantir l’accès des MDA à des lits d’hospitalisation spécialement réservés aux adolescents. - Faire de la MDA la « tête d’un réseau » réunissant les points accueil écoute jeunes et l’ensemble des professionnels et institutions intervenant dans la vie des jeunes du département. Leur donner les moyens d’animer ce réseau. - Créer une fédération des MDA pour donner une pleine dynamique au label, développer des formations, animer des rencontres inter-équipes, et impulser des recherches actions. 2) Créer des équipes mobiles pour aller vers les adolescents qui n’ont pas de demande explicite. Promouvoir l’organisation : . de permanences « hors les murs » dans les établissements scolaires ou dans tout autre lieu pertinent. . d’équipes mobiles de consultation. IV) Systématiser la mise en place de réseaux interdisciplinaires afin de garantir le repérage, l’orientation, la prise en charge et la continuité effective des soins. 1) Soutenir la constitution de groupes interdisciplinaires de travail en réseau et d’analyse des pratiques entre les différents professionnels au contact des adolescents. 2) Renforcer et multiplier les actions menées en partenariat entre le ministère de l’Education nationale et le ministère de la Santé. Conforter la fonction de personne ressource des conseillers principaux d’éducation et des infirmières scolaires. V) Généraliser une formation obligatoire de l’ensemble des professionnels au contact avec les adolescents sur la psychologie de l’adolescent et le repérage des signes d’alerte 1) Les personnels de l’Éducation nationale : - Former obligatoirement tous les enseignants du secondaire à la psychologie de l’adolescent et au repérage des signes d’alerte - dès l’IUFM -. - Élaborer dans tous les établissements scolaires une procédure sur les comportements à tenir et les personnes ressources à alerter devant des situations de souffrance psychique d’adolescents. 2) Les médecins - Rendre obligatoire la formation des médecins généralistes, pédiatres, médecins scolaires, médecins des urgences…) au « Référentiel d’observation à l’usage des médecins pour un repérage précoce : souffrances psychiques et troubles du développement chez l’enfant et l’adolescent » élaboré, en 2006, par la Fédération française de psychiatrie. 103 3) Les magistrats - Rétablir les stages terrain des auditeurs de justice dans les milieux non judiciaires (pédiatrie, pédopsychiatrie, aide sociale à l’enfance, Défenseure des enfants…) - Rendre obligatoire pour tous les magistrats une formation à la psychologie de l’enfant et de l’adolescent ainsi qu’à la prise en compte de la parole de l’enfant à l’occasion des nominations à des postes de juge aux affaires familiales ou de juge des enfants. VI) Développer la prise en compte et l’accompagnement des parents à tous les niveaux du repérage et de la prise en charge des adolescents 1) Mettre en place une ligne nationale d’écoute téléphonique destinée aux parents confrontés à la souffrance psychique de leur enfant (plages horaires adaptées). 2) Mieux intégrer les parents dans les différents dispositifs de repérage (éducation nationale notamment), de prise en charge et de suivi (Maisons des adolescents, équipes mobiles, hospitalisations…) VII) Mettre en place une stratégie nationale volontariste de prévention et de lutte contre l’alcoolisation précoce des adolescents et la banalisation du cannabis 1) Diminuer l’accessibilité des mineurs aux boissons alcooliques Notamment : - en appliquant strictement les interdictions de vente d’alcool aux mineurs. - en interdisant le sponsoring des soirées festives de jeunes par les alcooliers 2) Veiller à ce que les textes surtaxant les boissons ciblées jeunes (prémix, alcopops…) ne puissent être contournés. 3) Renforcer l’éducation à la prévention : Notamment : en introduisant la prévention de l’alcool et du cannabis en plus du tabac, dès l’enseignement primaire, incluant une pédagogie active pour apprendre aux enfants à refuser de telles sollicitations. 4) Organiser un repérage précoce de l’alcoolisation et de la consommation de cannabis lors de toute consultation médicale (à l’hôpital, à l’école, et en ville). Former à ce repérage les infirmières et les médecins pour qu’ils orientent les jeunes consommateurs d’alcool ou de cannabis vers une prise en charge spécialisée. VIII) Développer les outils permettant une meilleure connaissance de la souffrance psychique des adolescents 1) Financer des recherches-actions-formations associant les chercheurs et les acteurs de terrain afin de permettre une meilleure connaissance des problématiques des adolescents et une adaptation permanente des dispositifs qui leur sont destinés. 2) Harmoniser les données épidémiologiques concernant la santé mentale des adolescents. 104 DISPOSITIFS DE PRÉVENTION Maisons des adolescents Drogues alcool tabac info service (DATIS) Son évolution et la déclinaison en trois nouveaux numéros s'inscrivent dans le plan gouvernemental 2004-2008 de lutte contre les drogues illicites, l'alcool et le tabac. L'objectif étant de renforcer la prévention chez les adolescents et les jeunes, particulièrement concernés par la consommation d'alcool et de cannabis. Le service assure une mission d'aide et d'information, 7 jours sur 7, confidentielle et anonyme : pour s'informer, demander conseil, comprendre, prendre du recul ; pour connaître les risques, les dangers, comprendre les effets ; pour savoir où demander de l'aide, consulter des professionnels compétents. Contact - « Drogues info service » : 0800 23 13 13 - « Écoute cannabis » : 0811 91 20 20 - « Écoute alcool » : 0811 91 30 30 Site : http://www.drogues.gouv.fr Les maisons des adolescents ont pour vocation d'être des lieux de soins et de consultations pour les adolescents. Elles constituent également des lieux pluridisciplinaires d'accueil, d'écoute et d'information, d'orientation et de prévention dans le domaine de la santé, d'abord pour les jeunes en difficulté et leurs familles, mais aussi pour les professionnels de l'action sanitaire et sociale. Ces structures doivent permettre aux adolescents de trouver un point d'ancrage unique réunissant les dispositifs sanitaires, sociaux, éducatifs et juridiques dont ils ont besoin pour faire face aux difficultés qu'ils rencontrent. Le plan « Santé jeunes » prévoit la création d'une maison des adolescents par département d'ici à 2010, en partenariat avec les collectivités territoriales. Contact http://www.travailsolidarite.gouv.fr/espaces/famille/grandsdossiers/enfant-adolescent/maison-adolescents.html Éducation à la sexualité à l'école, au collège et au lycée Points d'accueil et d'écoute jeunes (PAEJ) Les PAEJ, créés en 2002, constituent des structures d'intervention légères qui assurent une fonction préventive d'accueil, d'écoute, de soutien, de sensibilisation, d'orientation et de médiation auprès de jeunes (de 10 à 25 ans) exposés à des situations de risque ou rencontrant diverses difficultés (conflits familiaux, mal-être, échec scolaire, conduites à risque …) et de leur entourage adulte. Les PAEJ sont créés en priorité dans les départements et les régions. À partir de 2005, dans le cadre du plan de cohésion sociale, la création de 100 PAEJ est programmée chaque année sur trois ans. Contact - DDASS du département concerné Le but poursuivi est d'apporter aux élèves, lors des trois séances annuelles d’éducation à la sexualité, des informations objectives et des connaissances scientifiques qui permettent de connaître et de comprendre les différentes dimensions de la sexualité. Cette démarche doit notamment intégrer la prévention et la réduction des risques (grossesses précoces non désirées, sida et MST — d'où, entre autres, la possibilité de mise en place, dans les établissements du second degré, de distributeurs de préservatifs masculins) et la protection des jeunes vis-à-vis des violences et de l'exploitation sexuelles, de la pornographie, ou encore la lutte contre les préjugés sexistes ou homophobes. Contact • Sites : www.education.gouv.fr/prat/sante.htm http://eduscol.education.fr/D0060/default.htm Prévention à l'égard des mineurs en danger Le conseil général dispose du service de l'Aide sociale à l'enfance (ASE), qui mène des actions de prévention individuelle ou collective, de protection et de lutte contre la maltraitance. L’ASE privilégie des actions de prévention destinées à permettre aux familles de surmonter elles-mêmes leurs difficultés, soit grâce à un soutien financier ou matériel, soit grâce à la mise en place d'une mesure d'action éducative en milieu ouvert (AEMO). Si les actions de prévention sont insuffisantes et qu'un placement familial ou en établissement apparaît nécessaire à la protection du mineur, ce placement doit faire lui aussi l'objet d'un accord des parents. Il faut enfin noter que le service de l'ASE peut saisir le juge des enfants lorsque la situation du mineur s'aggrave et que sa famille s'oppose aux mesures de protection administrative envisagées. Contact - Conseil général du département concerné - Numéro vert Allô enfance maltraitée : 119 Fil santé jeunes Fil santé jeunes est un numéro vert créé en 1995 pour répondre à la demande des jeunes de disposer d'une écoute individualisée et confidentielle en matière de santé. L'animation du site et de la ligne téléphonique a été confiée à l'École des parents et des éducateurs d'Île-de-France. La mission de Fil santé jeunes est double : d'une part, proposer aux jeunes de 12 à 25 ans écoute, information et orientation dans les domaines sanitaire et social ; d'autre part, être un observatoire social des difficultés des jeunes en matière de santé. L'objectif de Fil santé jeunes est d'accompagner la demande du jeune, puis de l'inciter à s'orienter vers les consultations médicales, psychologiques ou sociales qui se trouvent à proximité de son lieu de résidence. Le numéro 3224, anonyme et gratuit, est ouvert tous les jours de 8 heures à minuit. www.filsantejeunes.com 105 Sécurité sociale des étudiants Programme de prévention de l’usage du cannabis Les étudiants bénéficient d'un régime spécial de sécurité sociale, créé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le statut et le coût dépendent de l'âge de l'étudiant pendant l'année universitaire : - entre 16 et 20 ans, l'affiliation à la sécurité sociale étudiante est gratuite (les droits sont toujours liés à ceux des parents) ; - entre 20 et 28 ans, l'affiliation à la sécurité sociale étudiante est payante, sauf pour les boursiers, qui sont exonérés du paiement de la cotisation. La gestion de la sécurité sociale étudiante est confiée à des mutuelles (LMDE ou USEM, cette dernière regroupant 10 mutuelles étudiantes régionales) auprès desquelles l'étudiant peut souscrire également un contrat pour des prestations complémentaires. Contact - La Mutuelle des étudiants (LMDE) Site : http://www.lmde.com Dans le cadre du Plan gouvernemental de lutte contre les drogues illicites, le tabac et l'alcool (2004-2008), le ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) ont mis en place un programme de prévention de l'usage du cannabis, fondé sur : - une campagne médiatique ; - une ligne téléphonique, « Écoute cannabis » ; - un réseau de consultations cannabis pour les jeunes sur l'ensemble du territoire ; - l'introduction de stages de sensibilisation Parallèlement, 220 centres de consultation cannabis ont été désignés dans l'ensemble des départements. Ces consultations sont ouvertes gratuitement aux jeunes et aux parents. Contact - « Écoute cannabis » : 0811 91 20 20 - Liste des centres de consultation cannabis par région : www.drogues.gouv.fr/rubrique87.html Programmes régionaux d'accès prévention et aux soins (PRAPS) à Services d'éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) Les services d'éducation spéciale et de soins à domicile interviennent auprès d'enfants et d'adolescents souffrant de déficiences intellectuelles et motrices, ainsi que de troubles du caractère et du comportement, auxquels ils apportent un soutien à l'intégration scolaire ou à l'acquisition de l'autonomie, en liaison avec les familles. Composés d'équipes pluridisciplinaires (psychologues, médecins, rééducateurs, aides médico-pédagogiques…), ils peuvent intervenir au domicile familial de l'enfant ou de l'adolescent, mais aussi à la crèche, à l'école, au centre aéré ou encore dans les locaux du SESSAD, si la nature de l'intervention et la proximité s'y prêtent. La prise en charge de l'enfant par le SESSAD ne peut se mettre en œuvre qu'avec la décision de la Commission des droits et de l'autonomie de la personne handicapée Contact Liste des SESSAD : http://finess.sante.gouv.fr/finess/index.jsp la Les PRAPS ont été élaborés en 1999 pour améliorer l'accès à la prévention et aux soins des personnes en situation de précarité. Les directions régionales et départementales des affaires sanitaires et sociales (DRASS et DDASS) coordonnent l'intervention des divers partenaires. Les PRAPS mettent en œuvre des actions auprès : - des gens du voyage ; des jeunes en situation de vulnérabilité ; des familles monoparentales féminines et des personnes âgées des quartiers de la politique de la ville ; des populations étrangères, immigrées ou issues de l'immigration, avec une attention particulière pour les immigrés vieillissants isolés ; des personnes détenues et sortant de prison. Contact - DRASS et DDASS de la région et du département concernés Sida info service Sida info service (0800 840 800), a été créé en 1990 par l'Agence française de lutte contre le sida (AFLS) en partenariat avec l'association AIDES. Sida info service est un service d'écoute gratuit et anonyme accessible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Ses cinq missions principales sont d'écouter, d'informer, d'orienter, de soutenir et de témoigner. Dès le lancement de la ligne téléphonique nationale, Sida info service a structuré le service à partir de huit pôles régionaux d'écoute. Aujourd'hui, cinq pôles (Bordeaux, Grenoble, Montpellier, Paris et Strasbourg) et cinq délégations régionales (Guyane, Lille, Nantes, Nice, Marseille) structurent cette implantation territoriale. Contact Site : http://www.sida-info-service.org Numéro vert : 0800 840 800 Santé des élèves : prévention et éducation Les objectifs prioritaires en matière de prévention et d'éducation ont été définis dans un programme quinquennal en date du 1er décembre 2003. - Repérer et suivre les problèmes de santé des élèves - Mieux repérer et prendre en compte les signes de souffrances psychiques des enfants et des adolescents. - Assurer tout au long de la scolarité la continuité des actions d'éducation à la santé. - Développer chez les élèves des comportements civiques et solidaires (avec la formation aux premiers secours notamment). 106 Ressources documentaires BIBLIOGRAPHIE SITES INTERNET BIBLIOGRAPHIE Toutes ces références sont extraites de la base de données Télémaque : http://télémaque.injep.fr Elles sont classées par type de document et par date. Pour accéder aux documents vous pouvez contacter le centre de documentation [email protected] Rapports 2008 État du phénomène de la drogue en Europe, rapport annuel 2008, OFDT, novembre 2008. 122,p. Ce rapport dresse l’état des lieux du phénomène de la drogue dans 30 pays européens et propose des données et des analyses au plan européen et par pays. La question spécifique des drogues et des groupes de jeunes vulnérables est développée. Le rapport http://www.emcdda.europa.eu/attachements.cfm/att_64227_FR_EMCDDA_AR08_fr.pdf Synthèse : question spécifique : La consommation de drogues chez les jeunes gens vulnérables http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/groupesvulnerables.pdf Inequalities in young people’s health HBSC international report from the 2005/2006 survey, 2008, 210 p. Ce rapport porte sur les 11, 13 et 15 ans dans 41 pays et régions à travers l’Europe et l’Amérique du nord. Le sujet principal porte sur les inégalités en santé qu’elles aient pour origine le sexe, l’âge, la géographie ou des dimensions socio-économiques. http://www.euro.who.int/InformationSources/Publications/Catalogue/20080616_1 Puberté précoce et augmentation de l’obésité sont-elles liées ? INSERM, la documentation française, 2008, 187 p. La puberté arrive de plus en plus tôt et le taux de l’obésité augmente de plus en plus. Face à ce constat, l’INSERM s’est penché sur le lien possible entre ces deux phénomènes.. http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/084000120/index.shtml Santé : prévention de l’obésité / V. Boyer Rapport d’information n° 1131, Assemblée nationale, septembre 2008, 241p. Les conclusions des travaux de la mission sur la prévention de l’obésité sont désormais disponibles en ligne. Après un état des lieux sur la progression de l’épidémie d’obésité en France et des actions de prévention réalisées au niveau mondial, le rapport émet des propositions afin d’accentuer le dépistage et la lutte contre l’obésité en France. http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i1131.asp Le suicide des enfants et des adolescents en Europe / Bernard Marquet, Conseil de l’Europe, 2008 Résumé du rapport de M. Bernard Marquet, vice-président de l'alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe auprès de l'Assemblée parlementaire du conseil de l'Europe (ADLE, Monaco). Assemblée parlementaire, 27 mars 2008. http://assembly.coe.int/Mainf.asp?link=/Documents/WorkingDocs/Doc08/FDOC11547.htm 2007 Adolescents en souffrance : plaidoyer pour une véritable prise en charge. Rapport thématique 2007 / VERSINI, Dominique, Défenseure des enfants, 2007, 122 p. En complément de son rapport annuel, la Défenseure des enfants, Dominique Versini, présente un rapport consacré spécifiquement à la souffrance psychique des adolescents et aux moyens de la prendre en charge. http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/074000719/index.shtml 109 Le bien-être des enfants et des adolescents dans les pays riches Centre de recherche Innocenti de l’UNICEF , 2007, 52 p. Le bien-être des enfants et des jeunes se mesure à leur santé, à leur sécurité, à leur situation matérielle, à leur éducation et à leur scolarisation, ainsi qu’à leur sentiment d’être aimés, appréciés et intégrés dans les familles et la société. L’UNICEF fait le point dans 21 pays du monde industrialisé. http://www.unicef.fr/mediastore/7/3472-4.pd Ouvrages – Études 2008 Les adolescents se sentent bien ! Ipsos santé, Inserm , Fondation Wyeth, mai 2008, 14 p. À l’occasion du 4e forum Adolescences qui s’est tenu le 21 mai 2008, Ipsos-Santé a réalisé une étude auprès des ados. Le baromètre du bien-être des adolescents dresse un portrait plutôt optimiste des 15–18 ans. Ils se déclarent « aller bien », alors que les adultes — les parents, les professeurs et les infirmiers scolaires — se montrent inquiets. http://www.forum-adolescences.com/Forum4/Download/synthese.pdf Anorexie et désir mimétique / GIRARD, René , Herne, 2008, 125 p. Cet ouvrage est le texte de la conférence prononcée à l'université de Stanford en 1996 et il est suivi d'un entretien avec l'anthropologue sur ce même thème avec Mark Anspach et Laurence Tacou. R. Girard interprète les désordres alimentaires, et en particulier l'anorexie, comme un sacrifice inconscient, symptôme d'une régression archaïque inquiétante pour une société moderne. Aperçu de la promotion de la santé en Europe / INPES, 2008, 107 p. Ce document a pour objectif d’offrir un panorama de la promotion de la santé en Europe. Ses contours géographiques sont ceux d’une Europe élargie, qui comprend l’Islande et les pays Scandinaves. Organisé sous forme de fiches-pays, ce panorama offre, pour la majorité des pays, un historique, ainsi que la structuration et les grandes orientations retenues en promotion de la santé. INPES, 1 février 2008 (107 pages). http://www.inpes.sante.fr/international/docs/Homologues_institutionnels_INPES_en_Europe.pdf Cartographie de l’alcoolisation adolescente Atlas régional des consommations d’alcool 2005, OFDT, INPES, 2008, 23 p. L’atlas régional des consommations d’alcool propose des données sur les usages de l’alcool dans la population générale (15-75 ans) et chez les adolescents (17 ans) en particulier. Ainsi il permet de distinguer des tendances et des pratiques locales. À l’adolescence, un usage régulier de boissons alcoolisées plus répandu sur l’Ouest et en Bourgogne, plus rare en Île-de-France et dans le Nord-Pas-de-Calais. http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/Atlas_alcool_carto.pdf Comportements à risque et santé : agir en milieu scolaire / BANTUELLE, Martine Dir. ; DEMEULEMEESTER, René Dir. , INPES, 2008, 132 p. Cet ouvrage propose pour la première fois une synthèse en français de la littérature scientifique internationale concernant les interventions de prévention des conduites à risque. Il traite en particulier de la violence (contre soi ou les autres), de l'usage de substances psychoactives, des comportements dangereux sur la route ou durant les loisirs et des comportements sexuels à risque. Eurobaromètre : les 15-24 ans et la drogue Commission européenne, Flash Eurobaromètre n°233, mai 2008, 112 p. La consommation de drogues, surtout chez les jeunes, atteint des niveaux historiquement élevés. La Commission européenne poursuit l’étude de ces phénomènes en élargissant le nombre des pays sondés et en axant son intérêt sur les perceptions et les comportements des jeunes européens face à la « culture de la drogue ». http://ec.europa.eu/public_opinion/flash/fl_233_fr.pdf Observatoire des besoins et des attentes des jeunes actifs dans sept pays européens Étude Ipsos / Mondial Assistance, avril 2008 Cette étude comporte un volet santé qui nous enseigne que le bien-être et la santé est le domaine qui cause le plus de tracas aux Européens. http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/2519.asp 110 La santé des élèves de 11 à 15 ans en France/ 2006 : données françaises de l'enquête internationale Health Behaviour in School-aged Children. GODEAU, Emmanuelle Dir. ; ARNAUD, Catherine Dir. ; NAVARRO, Félix , INPES, 2008, 273 p. (Etudes santé) Cet ouvrage présente les principaux résultats français de l'enquête HBSC 2006, à laquelle plus de sept mille élèves, scolarisés dans 701 établissements de métropole, du CM2 à la première année de lycée, ont participé. Le système de santé est méconnu des jeunes Étude : "Citoyenneté et santé : le regard des Français" - Sondage Ifop/GSK, 22 avril 2008 http://www.ifop.com/europe/docs/citoyenetsante.pdf 2007 Alcool et adolescence : jeunes en quête d'ivresse / MARTY, François Dir. , Albin Michel, 2007, 408 p. Si la question du cannabis à l'adolescence est largement débattue, celle de l'alcool est quasiment un tabou. Les adolescents, surtout les garçons, à la recherche de sensations fortes, consomment de l'alcool de plus en plus tôt, de préférence en bande et en association avec d'autres produits toxiques. Alcoolisme (L') adolescent : en finir avec le déni / GARDIEN, Frédérique , Harmattan (L'), 2007, 347 p. Cet ouvrage est une approche sociale, culturelle, psychopathologique et anthropologique de l'alcoolisme chez l'adolescent. L'auteure, docteure en sciences de l'éducation, est intervenue en matière de prévention auprès d'élèves de collège et de lycée pour mieux cerner les représentations de l'alcoolisme et de la personne alcoolique. Baromètre santé 2005 : Attitudes et comportement de santé / BECK, François Dir. ; GUILBERT, Philippe Dir. ; GAUTIER, Arnaud Dir. , INPES, 2007, 593 p. La mise en œuvre d'une politique de santé publique cohérente et efficace passe par une meilleure appréhension des comportements de santé. Cette nouvelle édition du Baromètre santé les décrit et les met en regard des connaissances et des perceptions des 12-75 ans en matière de santé. Drogues à l'adolescence en 2005 : niveaux, contextes d’usage et évolutions à 17 ans en France. Résultats de la cinquième enquête nationale ESCAPAD. BECK, François ; LEGLEYE, Stéphane ; SPILKA, Stanislas ; LE NEZET, Olivier Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies - OFDT, 2007, 77 p. http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/epfxsln5.pdf Le cinquième exercice national de l'enquête ESCAPAD (Enquête sur la santé et les consommations lors de l'appel de préparation à la défense) conduit en 2005 a permis d'interroger plus de 34 000 jeunes âgés de 17 ans en France métropolitaine et d'outre-mer. Ce rapport présente les niveaux d'usage en métropole des différents produits psychoactifs licites et illicites, les profils sociodémographiques des usagers et les principales évolutions sur une période de cinq ans. Jeunes (Les) face au sida : représentations et comportements face à l’épidémie, IFOP, 2007 http://www.ifop.com/europe/sondages/opinionf/jeunes_sida.asp;http://www.ifop.com/europe/docs/jeunes_sid a.pdf L’étude menée par l’Ifop pour MSN et Sidaction auprès des jeunes de 15 à 24 ans met en évidence un comportement majoritairement craintif et responsable à l’égard du virus du sida. Santé (La) des étudiants d'aujourd'hui : l'avenir de la société de demain ! Livre blanc des Mutuelles Étudiantes Régionales sur "la santé et la protection sociale des étudiants", USEM, 2007, 32 p. http://www.usem.fr/contenu_PDF/livre_blanc_usem_sante_etudiante.pdf L'USEM, qui regroupe les mutuelles étudiantes régionales, formule un constat sur la santé étudiante à partir d'une enquête réalisée en partenariat avec la fédération nationale des observatoires régionaux de santé, et présente aux candidats de l'élection présidentielle 2007 dix propositions dans trois domaines précis : définir un meilleur pilotage de la santé étudiante, amplifier les actions de prévention et renforcer l'accès aux soins des étudiants. 111 Dossiers documentaires Un an de politique jeunesse (6) / COCHET, Agnès INJEP (Marly-le-Roi). Centre de Documentation, 2008, 199 p. ( Le point sur ; n° 29 ) Ce dossier présente les principales mesures prises par le gouvernement de juin 2007 à juin 2008 dans différents domaines tels que l'éducation, l'emploi, la justice, la santé... Pour chacun de ces thèmes, sont présentés les différentes prises de position, des commentaires (sites Internet, bibliographie, documents en ligne). Santé (La) des jeunes. 2 t. - État des lieux – Prévention / CONVAIN, Cégolène ; FRÉVILLE, Véronique INJEP, 2008, 162 p. + 178 p . , .( Le point sur n° 27 ) Les jeunes vont-ils plus mal qu'autrefois, ou l'adolescence a-t-elle toujours été une période de la vie où l'on se met facilement en danger ? Il est périlleux de faire des comparaisons, mais il est sûr que les comportements des jeunes se sont transformés au fil des années, avec actuellement une consommation croissante d'alcool et de cannabis et une augmentation des troubles du comportement alimentaire, des signes peut-être révélateurs d'une souffrance psychologique. Ce dossier documentaire propose des articles de presse, des textes officiels, des données chiffrées, et une bibliographie complète. Jeunes et toxicomanie. État des lieux- Prévention. / FRÉVILLE, Véronique ; SAGET, Fabien INJEP (Marly-le-Roi). Centre de Documentation, 2007, 103 p. À travers des articles de presse, des enquêtes, des sondages, ce dossier dresse un état des lieux des pratiques de consommation des jeunes et des actions de prévention pour lutter contre ces conduites à risque. Des ressources documentaires (bibliographie et sites Internet) permettront d'approfondir le sujet. Textes officiels – Communiqués de presse 2008 De nouvelles mesures pour lutter contre l’obésité Communiqué de Roselyne Bachelot, 4 février 2008 Dans le cadre du Plan national nutrition santé 2006-2010, Roselyne Bachelot a présenté trois nouvelles mesures en matière de nutrition et d’obésité. http://www.premierministre.gouv.fr/chantiers/sante_1113/plan_national_nutrition_sante_1111/nouvelles_mesures_pour_lutter_5 9131.html Information document of the Presidency on young people’s health and well-being Youth Partnership, Council of Europe, European Commission, July 2008 This document announces the draft resolution on young peple’s health and well being. http://www.youth-partnership.net/youth-partnership/documents/Research/Information_paper.pdf Interdire la vente d’alcool aux mineurs. Texte présenté par N. About , Le Sénat, 10 juin 2008 L’alcool est devenu la première forme d’addiction chez les jeunes en France. Cette proposition de loi se présente comme une réponse de santé publique pour lutter contre ce phénomène. http://www.senat.fr/leg/ppl07-377.html Liens entre alcool et violence Dossier de presse - " Liens entre alcool et violence" - Les résultats de la première étude française spécifique, vendredi 19 septembre 2008. http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/actualite-presse/presse-sante/dossierspresse/IMG/pdf/DPAlcoolViolence.pdf Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies 2008-2011 E. Apaire, Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, 9 juillet 2008 Etienne APAIRE, Président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie a présenté mercredi 9 juillet le nouveau plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies 2008-2011. http://mildt.systalium.org/article5831.html 112 Plan « santé-jeunes » Conseil des ministres, 27 février 2008 R. Bachelot-Narquin, ministre de la santé, de la jeunesse et des sports, a présenté en conseil des ministres le 27 février le plan « santé-jeunes ». Ce plan comporte une série de mesures visant à mieux protéger la santé des jeunes. http://www.premierministre.gouv.fr/acteurs/gouvernement/conseils_ministres_35/conseil_ministres_27_fevrie r_1284/plan_sante_jeunes_59385.html Plan "santé-jeunes" sur le portail du gouvernement http://www.jeunesse-sports.gouv.fr/accueil_5/actualites_200/bref_208/presentation-du-plan-santejeunes_2012.html Proposition de loi visant à combattre l’incitation à l’anorexie Assemblée nationale, avril 2008 Ce texte déposé le 3 avril vise pour la première fois à punir l’incitation à l’anorexie de peines d’emprisonnement. L’Assemblée nationale a approuvé mardi 15 avril, en première lecture, la proposition de loi. http://www.assemblee-nationale.fr/13/dossiers/combattre_incitation_anorexie.asp Resolution 1608 (2008) : « Child and teenage suicide in Europe : a serious public health issue » Parliamentary Assembly, Assembly debate on 16 April 2008 http://assembly.coe.int/Main.asp?link=/Documents/AdoptedText/ta08/ERES1608.htm Le sport pour lutter contre l’obésité Communiqué de presse du ministère de la santé, 12 novembre 2008 Xavier Darcos et Roselyne Bachelot ont donné le coup d’envoi, le 12 novembre, du programme de lutte contre la sédentarité des jeunes pour prévenir l’obésité. http://www.premier-ministre.gouv.fr/chantiers/education_863/sport_pour_lutter_obesite_61614.html 2007 Florence Declaration : Mental wellbeing of children in Europe, plans and perspectives World Health Organization, Regional Office for Europe, XIII ESCAP Congress, Florence, Italy, August 25-29, 2007 The conference discussed the current state of European child psychiatry and put forward recommandations as how to improve children mental health. European Safe Start Summit concludes successful health and safety campaign European Agency for Safety and Health at Work, Safe Start Summit in Bilbao, Spain, 22nd March 2007 EU policymakers, social partners and leading safety and health experts met on 22nd March 2007 at the Euskalduna Conference Centre, Bilbao, Spain, to see how to ensure that young people have a safe and healthy start to their working lives. http://osha.europa.eu/en/press/press-releases/news_article.2007-03-19.2904132916 Health Programme 2008-2013 Factsheet, Health-EU, the Public Health Portal of the EU, European Communities, 2007 The Second Programme of Community Action in the Field of Health 2008-2013 came into force from 1 January 2008. The factsheet presents its objectives. http://ec.europa.eu/health/ph_programme/documents/prog_booklet_en.pdf 113 Articles de périodiques 2008 L’alcool et les jeunes Dossier de l’IRDES : "Les problèmes d’alcool en France : quelles sont les populations à risque ? ", Questions d’économie de la Santé, n°129 - Janvier 2008, 6 p. http://www.irdes.fr/Publications/Qes/Qes129.pdf Alcool : l’influence des parents Information hospitalière, février 2008, 4 p. L’adolescence est une période critique pour le début et l’escalade potentiels de la consommation d’alcool. Se basant sur les conclusions d’une étude d’Alcoholism : Clinical & Experimental Research, Information Hospitalière souligne l’impact de la consommation d’alcool et des habitudes parentales sur la consommation d’alcool des adolescents. http://www.informationhospitaliere.com/voirDepeche.php?id=11066 Cybercrips : tout ce que les adolescents ont toujours voulu savoir sur... Journal (Le) de l'animation, n° 90, Juin-Juillet 2008, p. 34-37 Sexualité, prévention des comportements à risque, addictions, mais aussi bien-être. Espace de prévention santé, le Cybercrips est aussi un acteur de terrain. Les six animateurs qui s'occupent de ce lieu ouvert en libre accès à tous les adolescents élaborent leurs propres outils pour ouvrir le dialogue et faire réfléchir les jeunes autour des questions les plus intimes, les questions qui comptent quand on a entre 13 et 20 ans. État des lieux sur les consommations de drogues licites et illicites en France INHES, Cahiers de la sécurité n° 5 , Juillet-septembre 2008, 13 p. Les consommations des jeunes se différencient de celles de leurs aînés sur deux points principaux : la place primordiale qu’occupe le tabac et l’importance du rôle tenu par le cannabis. http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/cs5jmcact.pdf Les jeunes Français boivent moins que leurs voisins Alcool Actualités, lettre d’information sur les effets de l’alcool, INPES, octobre 2008, 8 p. L’Inpes publie les résultats français de l’enquête internationale HSBC 2006 qui traite des comportements de santé des élèves de 11, 13 et 15 ans. Un des thèmes abordés est l’alcool. L’article montre que la France se situe parmi les dix pays où l’ivresse des jeunes est la moins fréquente. http://www.inpes.sante.fr/AA/pdf/Alcoolactu41.pdf Jeunes et toxicomanie Bulletin de l‘INSV, mars 2008, 8 p. On a observé une diminution de 8 % des fumeurs de 17 ans en France depuis 7 ans. Selon plusieurs études publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire (INVS), le nombre de jeunes de 17 ans qui fument encore tous les jours des cigarettes est passé de 41,1 % en 2000 à 33% en 2005. http://www.invs.sante.fr/beh/2008/13/beh_13_2008.pdf Lutte (La) contre les drogues en France. L'affaire de tous, la responsabilité de chacun. APAIRE, Étienne , Cahiers de la Sécurité, n° 5, Juillet-Septembre 2008, p. 7-142 Placée sous l'autorité du Premier ministre, la Mission Interministérielle de lutte contre la Drogue et la toxicomanie (MILDT) coordonne l'action des pouvoirs publics dans ce domaine en élaborant des plans gouvernementaux de lutte contre les drogues et les toxicomanies. Manger, ça s'apprend ! LE JEUNE, Michel Coordinateur ; TIERCELIN, Arnaud Coordinateur Idées (Les) en mouvement, n° 161, Août-Septembre 2008, p. 9-12 La restauration scolaire a été transférée aux collectivités territoriales par la loi du 13 août 2004. Un nouveau décret gouvernemental en préparation imposera aux collectivités de présenter des menus équilibrés s'appuyant sur les recommandations nutritionnelles du Groupe d'études des marchés de la restauration collective et de nutrition (GEMRCN). 114 Tabac, alcool et cannabis chez les 11, 13 et 15 ans Tendances n°59, OFDT, Mars 2008, 8 p. Ce document présente les premiers résultats du volet français de l’enquête HBSC (Health Behaviour in Schoolaged Children) menée à l’échelle mondiale. Ces premiers résultats réaffirment la prééminence de l’alcool à l’adolescence et montrent que le tabagisme des jeunes reste élevé malgré les mesures prises depuis 2004. http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eftxsto4.pdf Éducation (L') à la sexualité reste défaillante. Lien Social, n° 868, Janvier 2008, p. 8-18 Depuis l'Antiquité, l'espèce humaine tente de maîtriser la fécondité. Mais aller contre la conception n'est pas tout à fait anodin. Ni pour la personne ni pour la société. Sinon pourquoi tant de controverses, de combats, d'obstacles sur le chemin de la contraception ? Pour en arriver où aujourd'hui ? La loi libéralisant la contraception a quarante ans. Où en est-on avec la contraception ? Éducation pour la santé : place au bien-être. L'HELGOUALC'H, Jean-Yves Coordinateur ; ANDRE BUREL, Bruno Coordinateur ; LEMONNIER, Fabienne, Loisirs Education, n° 427, Juin 2008, p. 13-28 L'éducation pour la santé vise à aider chacun à construire ses compétences pour prendre en charge sa santé, son bien-être, de manière autonome et responsable. Avec ce dossier, la JPA et l'INPES s'allient pour sensibiliser les acteurs des centres de vacances et de loisirs à cet enjeu de santé publique et de citoyenneté. Élus (Les) doivent se battre pour créer des maisons des adolescents. Courrier (Le) des maires et des élus locaux, n° 209, Janvier 2008, p. 11 Étudiants (Les) sont-ils condamnés à la malbouffe ? AUTHEMAYOU, Céline , Étudiant (L'), n° 305, Mars 2008, p. 12-14 Les messages incitant à manger mieux se multiplient. Pourtant, les jeunes continuent d'avoir une alimentation déséquilibrée. Souvent par manque de moyens. Grossesses adolescentes. DADOORIAN, Diana Journal (Le) des psychologues, n° 252, Novembre 2007, p. 72-75 Le nombre de grossesses à l'adolescence augmente chaque année, cela malgré les nombreuses campagnes préventives. C'est un fait que de nombreux pays tentent de contrôler à défaut de le comprendre. Au-delà des facteurs biologiques qui jouent un rôle prépondérant, ce sont les facteurs culturels et psychologiques qui guident le désir adolescent de grossesse. Mildt (La) et la politique de réduction des risques : virage contrôlé ? LANGLET, Marianne , Lien Social, n° 871, Février 2008, p. 22-23 Le changement de présidence à la tête de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie marque-t-il un changement d'approche de la politique de réduction des risques vis-à-vis des usagers de drogue en France ? Prévention (La) doit-elle faire peur pour être efficace. TREMINTIN, Jacques , Journal (Le) de l'Animation, n° 89, Mai 2008, p. 18-30 La notion de prévention est devenue au fil du temps un concept central de notre société. On l'utilise à tout propos, bien au-delà de la santé à qui elle était appliquée initialement. Que recouvre ce concept, Comment est-il mis en œuvre ? L'utilisation de la peur et de la culpabilisation est-elle efficace comme support de prise de conscience ? L'animateur, en tant qu'interlocuteur privilégié des enfants et des jeunes, est confronté au quotidien tant à la nécessité qu'aux difficultés de faire passer ses discours de prévention. L'occasion dans le dossier de ce mois d'apporter quelques éclairages sur ces questions. Quelles réponses aux addictions ? PLANTET, Joël , Lien Social, n° 888, Juin 2008, p. 30 Quelle prise en charge aujourd'hui en France pour les consommateurs de drogues ? Les professionnels s'inquiètent d'une tendance répressive qui prendrait le pas sur la prévention et la réduction des risques. 115 Sites Internet Portail santé UE http://ec.europa.eu/health-eu/index_fr.htm Santé publique de l’Union européenne. Le portail thématique a principalement pour but de permettre aux citoyens européens d'obtenir facilement des informations complètes sur les initiatives et les programmes de l'UE dans ce domaine. Il vise également à remplir les objectifs de l'Union en matière de santé publique, à exercer une influence positive sur les comportements et à améliorer en permanence la santé publique dans les vingt-cinq États membres de l'UE. Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports et de la Vie associative http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/ Présentation du site gouvernemental relatif à la santé avec entre autres la politique spécifique concernant la toxicomanie, le sida, le suicide… Fondation de France http://www.fdf.org/jsp/site/Portal.jsp Le site de la Fondation propose une rubrique spéciale sur la santé des jeunes. INPES http://www.inpes.sante.fr/ L’ Institut national de prévention et d’éducation pour la santé est chargé de mettre en oeuvre les politiques de prévention et d’éducation pour la santé dans le cadre plus général des politiques de santé publique. INSERM http://www.inserm.fr/fr/home.html Institut national de la santé et de la recherche médicale Ce site est consacré à la santé de l’adolescent. Il étudie les troubles et comportements des adolescents, les pratiques de soins, les actions de prévention… Il présente également les dernières publications sur le sujet. Banque de données de la santé publique http://www.bdsp.tm.fr/ Réseau national constitué de centres de documentation spécialisés en santé publique. La base de données, véritable mémoire de la santé publique depuis 1980 permet de se constituer une bibliographie complète sur n’importe quel thème. Organisation mondiale de la santé - OMS http://www.who.int/fr/index.html L’OMS est l’institution spécialisée des Nations Unies pour la Santé. Vous trouverez une liste de sites internet classés par thème (alcool, tabac, suicide…) sur le site de la documentation de l’INJEP. ( http://www.injep.fr/-Sante,438-.html ). 116 Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire 11, rue Paul Leplat - 78160 Marly-le-Roi Établissement public du Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative Tél. 01 39 17 27 27 - Fax : 01 39 17 27 90 - www.injep.fr Centre de documentation Unité Documentation, Information, Publications Tél. : 01 39 17 27 30 - Fax : 01 39 17 26 03 - [email protected]