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Les bonnes pratiques
en matière de santé des jeunes
LES BONNES PRATIQUES NATIONALES
ET EUROPÉENNES
COMMISSION DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES
Bruxelles, le 18.9.2008
COM(2008) 567/4
COMMUNICATION DE LA COMMISSION
au Parlement européen et au Conseil sur un plan d'action «drogue» de l'Union
européenne (2009-2012)
Introduction
Le phénomène de la drogue constitue l'un des principaux sujets de préoccupation
des citoyens européens et représente une menace sérieuse pour la sécurité et la
santé de la société européenne.
En décembre 2004, le Conseil européen a approuvé à l'unanimité la stratégie
antidrogue de l'UE (2005-2012)1, qui vise à garantir un niveau élevé de protection de la
santé, de bien-être et de cohésion sociale, par la prévention et la réduction de la
consommation de drogue.
L'adoption même de cette stratégie a clairement montré que les inquiétudes que le
problème de la drogue suscite au sein de la classe politique dans toute l'Union
transcendent les divergences d'approche qui existent entre les États membres. Elle a
confirmé que l'ensemble des États membres souscrivent à une même série de principes
fondamentaux, à savoir, qu'il convient d'adopter une stratégie équilibrée de réduction
tant de l'offre que de la demande de drogue; que celle-ci doit se fonder sur des données
fiables quant à la nature et à l'ampleur du problème, sur le respect des droits
fondamentaux et de la dignité humaine et – de plus en plus – sur une répression
coordonnée et transfrontalière exercée contre les trafiquants de drogue et la criminalité
organisée.
La stratégie antidrogue établit également le cadre de deux plans d'action consécutifs,
chacun d'une durée de quatre ans.
Le premier plan d'action (2005-2008)2 présente plus de 80 actions visant à contribuer à
la coordination des principaux domaines d'intervention des États en matière de drogues
illicites, et notamment la santé publique, la répression, les douanes, la justice pénale et
les relations extérieures. Si sa mise en œuvre relève souvent de la responsabilité des
États membres, la Commission y participe activement en facilitant et en évaluant les
travaux en cours, outre qu'elle contrôle l'application de la réglementation en matière de
lutte contre la drogue, telle que la décision-cadre 2004/757/JAI du Conseil relative au
trafic de drogue et au sujet de laquelle elle publiera un rapport à la mi-2009. Par ailleurs,
forte des enseignements tirés ces quatre dernières années, la Commission propose un
second plan d'action (2009-2012) à l'approbation du Conseil.
57
Quelles sont les réalisations de l'actuel plan d’action «drogue»?
Le plan d'action actuel s'assigne l'objectif ultime de:
«... diminuer sensiblement la prévalence de la consommation de drogue parmi la
population et de réduire les dommages sociaux et pour la santé qu'entraînent la
consommation et le commerce de drogues illicites».
Le rapport d'évaluation est le résultat d'efforts conjoints de la Commission, des États
membres, de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT),
d'Europol et de réseaux d'ONG européennes représentés au sein du Forum de la
société civile. Il s'agit de l'évaluation la plus approfondie à ce jour de la mise en œuvre
de la politique antidrogue de l'UE. Ce rapport indique que les objectifs du plan actuel ont
été partiellement atteints:
• La consommation de drogue dans l'UE reste élevée. Les données disponibles
indiquent que la consommation d'héroïne, de cannabis et de drogues de synthèse s'est
stabilisée ou recule, mais que la consommation de cocaïne augmente dans un certain
nombre d'États membres.
Le nombre total de personnes qui consomment de la drogue dans l'UE — ou en ont
consommé à un certain moment («prévalence sur la vie entière») — est estimé à 70
millions pour ce qui concerne le cannabis, à au moins 12 millions pour la cocaïne, à 9,5
millions pour l'ecstasy et à 11 millions pour les amphétamines, tandis qu'au moins un
demi-million de personnes reçoivent officiellement un traitement de substitution à des
substances telles que l'héroïne4.
• S'il faut se garder de toute autosatisfaction, les données disponibles au sujet de pays
comparables situés dans d'autres régions du monde révèlent que la consommation de
cannabis, de cocaïne et d'amphétamines est sensiblement moins importante dans l'UE
qu'aux États-Unis, par exemple. Le même constat vaut pour les cas signalés de
contaminations par le HIV liées à une consommation de drogue par injection.
• L'évaluation montre également une convergence des politiques des États membres en
matière de drogue, ainsi qu'une tendance à soutenir celles-ci au moyen de plans
d'action.
• Les indicateurs révèlent pour l'heure que l'Union parvient au moins à endiguer ce
phénomène social complexe que sont l'usage et l'abus de drogue très répandus au sein
de la population et qu'elle consacre de plus en plus d'attention aux mesures permettant
de remédier aux dommages causés par la drogue aux personnes et à la société. Il
importe de souligner ce fait d'autant que, durant la période de référence, la production
illicite mondiale d'opiacés a nettement augmenté et que l'Union a été la cible d'un trafic
de cocaïne sans
précédent. Vu dans le contexte de cette hausse sensible de l'offre, le bilan affiché par
l'Union s'agissant de la gestion de ce problème apparaît plus positif.
• En ce qui concerne la coopération internationale, les positions au sein de l'UE font
l'objet d'une meilleure coordination dans les forums internationaux consacrés à la
drogue, par exemple la Commission des stupéfiants des Nations unies (CND). En outre,
l'approche intégrée et équilibrée adoptée par l'Union en matière de drogue est de plus
en plus utilisée comme modèle dans d'autres pays du monde.
Le plan d'action actuel (2005-2008) est une mesure ambitieuse. Si des progrès ont été
accomplis dans de nombreux domaines, des lacunes ont également été constatées.
58
Des problèmes persistent en ce qui concerne la coordination des politiques dans
nombre de domaines et, en dépit de l'amélioration constante de la qualité de
l'information relative à la situation de l'Union en matière de toxicomanie, de prévention et
de traitement de celle-ci, le manque de connaissances est considérable: les données
fiables sur l'offre de drogue continuent à faire défaut, mais aussi celles sur l'étendue et
les résultats de l'assistance offerte aux pays tiers dans le domaine de la drogue.
Comment approfondir l'engagement de la société afin de réduire la consommation
de drogue?
L'Union doit manifestement prendre davantage de mesures pour atténuer l'incidence
des problèmes sociaux et sanitaires causés par la consommation de drogue. Si des
millions d'Européens ont consommé de la drogue à un certain moment ou en
consomment actuellement, c'est qu'il existe entre les politiques générales et les
comportements du public un fossé qu'aucune société ne peut se permettre d'ignorer.
Certains éléments indiquent qu'une des approches les plus efficaces (rentables) à
l'égard de la consommation de drogue réside dans la création de partenariats entre les
services publics chargés de la prévention, du traitement, de la réduction des risques et
de la répression, d'une part, et les organisations bénévoles et les prestataires de
services, d'autre part. En d’autres termes, il s'agit de créer une alliance entre les
citoyens et les institutions créées par eux et pour eux.
Il est temps de recentrer la politique dans ce domaine sur les citoyens européens et
d’accroître leur participation. Dans une première phase, la Commission a contribué à
l’établissement, en 2006, du Forum européen de la société civile sur la drogue. Afin de
soutenir la mise en œuvre du plan d’action «drogue» de l’UE, la Commission étudiera,
pendant la durée du prochain plan d’action, les moyens de mobiliser tous ceux qui
souhaitent s’engager formellement pour répondre aux besoins à leur niveau et avec les
ressources dont ils disposent, en vue de réduire les dommages que la drogue cause
aux personnes. Une idée à approfondir à cet égard est l'élaboration d'une «Alliance
européenne contre la drogue». Il s’agirait d’un engagement public que pourrait prendre
tout citoyen ou groupe de citoyens, afin de sensibiliser l'opinion aux risques liés à la
consommation de drogue et de soutenir les meilleures pratiques dans ce domaine.
Vers un nouveau plan d’action «drogue» (2009-2012)
La stratégie antidrogue de l’UE s’attaque à un phénomène complexe qui nécessite une
approche à long terme pour susciter des changements. Elle est fondée sur les deux
axes clés de la politique en matière de drogue, la réduction de la demande et la
réduction de l’offre, que viennent compléter trois domaines transversaux, la
coordination, la coopération internationale et l’information, la recherche et
l’évaluation.
À l’appui de cette stratégie, la Commission propose un nouveau plan d’action «drogue»
(2009-2012), qui s’appuie sur le cadre existant mais aussi sur les enseignements tirés
ces quatre dernières années. Ce plan définit les priorités suivantes:
1. Réduire la demande de drogue et sensibiliser l’opinion publique
Il y a lieu d’améliorer encore l’efficacité des mesures visant à réduire la consommation
de drogue et ses répercussions. Il s’agira notamment d’accorder une attention
particulière aux groupes vulnérables et à la prévention de la polytoxicomanie (usage
59
combiné de substances illicites et licites, en particulier l’alcool).
2. Inciter les citoyens européens à jouer un rôle actif
La Commission propose de lancer une consultation des États membres et de la société
civile européenne afin de contribuer à l'approbation d’une alliance européenne des
citoyens contre la drogue. Cette alliance contiendrait un engagement et une série de
principes destinés à guider les citoyens dans la gestion des problèmes liés aux drogues
susceptibles de survenir dans leur environnement immédiat. Elle devrait être compatible
avec les législations et pratiques nationales et devrait accorder une place à l’action
positive et à l'autonomisation dans la quête globale d’une société plus sûre et plus
saine.
3. Réduire l’offre de drogue
Il y a lieu de renforcer l’efficacité de la répression au niveau de l’Union pour faire
obstacle à la production et au trafic de drogue, en exploitant pleinement les capacités
d’Europol et d’autres structures européennes, sur la base d’une approche fondée sur le
renseignement. Il convient de soutenir l’organisation d’opérations mieux coordonnées
par l’intermédiaire de plateformes de sécurité régionales.
4. Renforcer la coopération internationale
L’efficacité de l’Union, principal donateur en faveur de la lutte globale contre la drogue et
la recherche de solutions de remplacement plus durables à la culture de la drogue,
profiterait grandement d’une meilleure coordination des politiques nationales et
communautaires.
5. Améliorer la compréhension du problème
Il y a lieu d’approfondir notre connaissance de tous les aspects de la consommation de
drogue en coordonnant davantage et mieux les travaux de recherche et en améliorant la
qualité et la quantité des données, y compris les données relatives à la criminalité liée à
la drogue et celles qui concernent le fonctionnement du marché des drogues illicites du
côté de l'offre.
Le plan d’action exposé ci-après vise à définir le cadre de mise en œuvre de ces
priorités et à apporter, au besoin, une valeur ajoutée européenne.
60
www.emcdda.eu.int
Bimonthly briefing of the European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction
Drug use amongst vulnerable young people
Prevention strategies need to target young people most at risk
Most young people who experiment with
drugs or use them recreationally – at
parties for example – do not develop
serious drug problems. For these young
people the greatest risks of harm are
associated with having an accident,
getting into a fight or into trouble with the
police or having unprotected sex whilst
under the influence of alcohol or illegal
drugs. However, a small but significant
minority of young people who experiment
with drugs do become intensive drug
users and develop serious drug-related
health problems.
Research has identified a range of risk
factors for developing drug problems.
Some risk factors are associated with
characteristics of the individual – for
example having a mental disorder
such as attention deficit hyperactivity
disorder or depression – whilst others are
linked with family or neighbourhood
characteristics.
Children living in families with high levels
of parental conflict, poor family
relationships and discipline or where
parents themselves have drug or alcohol
related problems are at greater risk of
drug abuse. Young people who are
homeless, who have been excluded from
school or who have stopped attending
school, young offenders and young
people who have been in institutional or
foster care are more likely to experiment
with drugs at an early age and to
develop drug-related problems. These
factors are highly interconnected and are
best understood as a ‘web of causation’.
This briefing paper deals with developing
protective factors in groups of young
people who are most vulnerable to
becoming problem drug users.
It considers ways of complementing
universal drug prevention strategies by
providing selective interventions which
target those who are most at risk of
becoming intensive drug-users.
Definitions
Universal prevention refers to strategies which address an entire school population or community with the aim of preventing or
delaying drug use.
Selective prevention refers to strategies which target specific groups at greater risk of developing drug-related problems than
others. It targets the entire group regardless of the degree of risk of any one individual in the group. The purpose of selective
prevention is to prevent drug abuse by strengthening protective factors such as self-esteem and problem-solving ability and by
helping people deal effectively with risk factors such as living in a drug-using environment.
Key issues at a glance
prevention which seeks to address the needs of vulnerable
groups is a vital complement to universal programmes.
1. Whilst experimentation with drugs is increasingly
widespread in Europe, levels of drug use and the risks of
developing drug-related problems are much higher
amongst vulnerable groups.
4. Within Europe there are examples of good practice in
relation to selective prevention for vulnerable groups, but
provision is patchy.
2. Groups of young people vulnerable to developing drug
problems and settings where young people are most at
risk are rarely identified explicitly in national drugs
prevention strategies. Recent European policy documents
call for targeted evidence-based action to reduce risk.
5. Some states have established selective prevention projects
directed at intervening early in socially deprived families
and neighbourhoods where the risks of developing drugrelated problems are higher.
3. Universal, school-based prevention programmes are in
place in most European countries; however these do not
address the specific needs of young people most
vulnerable to becoming problem drug users. Selective
6. Rigorous evaluation of the outcome of selective prevention
programmes is vital to ensure that projects achieve their
objectives, and for checking there are no unforeseen
negative consequences.
61
ISSN 1681-5157
Drugs in focus
Drugs in focus
September–October 2003
Preventing drug use amongst vulnerable groups — Overview
1. Trends in drug use
Experimenting with drugs is becoming an
increasingly common aspect of adolescent
behaviour across Europe. Alcohol is still by
far the most commonly used drug, with the
proportion of 15 and 16 year olds who say
they have been drunk at some time ranging
from one third to 89 %. Young people are
also experimenting with cannabis: around a
third of young adults (15-16) in some
countries have tried the drug.
Polydrug use is a growing trend particularly
amongst regular party-goers, for whom
consuming alcohol, cannabis, amphetamines
and synthetic drugs such as ‘ecstasy’
(MDMA) becomes part of their lifestyle for
a while. On the other hand it is rare for
school students to experiment with heroin
and cocaine (lifetime use ranges from 0 %
to 4 %).
Official surveys of drug use amongst school
students tend to under-represent drug use
amongst vulnerable groups who are at risk
of developing drug problems.
Few countries have carried out surveys of
vulnerable young people, but where it has
been done a pattern of much higher drug
use emerges. For example, research from the
Netherlands shows that whilst 8 % of 12-16
year old school students have used cannabis
recently, this figure rises to 14 % of pupils in
special schools, 35 % of those in truancy
projects and 76 % of homeless young
people.
2. Vulnerability to drug
abuse — EU names the risks
The European Action Plan on drugs (20002004) strongly encourages member states to
take proactive measures to prevent drug use,
drug-related crime and drug-related health
and social problems. A resolution of the
Council of the European Union
(5034/4/03 Cordrogue 1, 13 June 2003)
recognises that factors such as poor school
achievement, lack of social and life skills,
school exclusion or non-attendance at
school, association with antisocial and
delinquent activities, self-destructive
behaviour, aggression and anxiety increase
young people’s vulnerability to developing
drug-related problems. These risk factors are
confirmed by research from the UK,
Germany and the US, which also identifies
family dysfunction and substance abuse by
parents, and environmental risk factors such
as living in a disorganised community
tolerant of drug abuse.
The Council of the EU resolution calls on
member states to develop innovative
approaches to both monitoring and early
intervention for vulnerable groups.
The EMCDDA is asked to collect information
on this and to disseminate examples of best
practice through the EDDRA system and
other information channels.
Few member states explicitly target vulnerable
and marginalized groups in their drugprevention strategies and the role of
Use of drugs during past month by ‘vulnerable’ groups
in the Netherlands
100
cannabis
ecstasy
cocaine
amphetamine
heroin
%
80
60
40
20
0
12-16 year old
school students
Current
Cannabis users *
homeless
youth **
12-18 at
special schools ***
In truancy
projects ***
* Use in past month. Source: Youth health survey, Trimbos Institute (Smit et al., 2002).
** Age below 23 years who have been homeless for at least 3 months at the time of the survey and who had slept
in at least 3 different places during that period. Source: Korf et al., 1999.
*** In 1997. Source: Stam et al., 1998.
62
individual and group risk factors in the
development of drug-related problems is
rarely acknowledged. Many states do
include services for these groups within
broader social policy programmes but these
do not generally address drug issues as such.
3. Selective prevention —
targeting groups most at risk
All EU states have some form of drugprevention education for school students.
Programmes generally focus on providing
information about drugs and the
consequences of using drugs, and, in the
best instances, on building young people’s
personal and social skills to help them resist
peer pressure to take drugs. Such
programmes can reduce or delay school
students’ initiation into drug use. (Universal,
school-based prevention programmes are
discussed in EMCDDA Drugs in focus No 5,
‘Drug prevention in EU schools’.)
However, universal programmes have little
role in preventing drug-use amongst young
people from vulnerable groups who are most
at risk of developing drug problems. There
are two reasons for this. Firstly, they may not
be attending school because they have been
excluded or because they have stopped
attending. Secondly, young people most at
risk tend to be unresponsive to universal
programmes because they do not address
their specific needs. In order to reduce drug
problems in high risk groups, we need to
provide carefully designed and targeted
programmes.
Selective intervention is based on the
premise that we can identify vulnerable
groups and deliver interventions that reduce
the risk of them developing drug problems.
They are targeted at groups such as young
offenders, young people from marginalised
ethnic or immigrant populations, youngsters
in institutional care, or children in deprived
or dysfunctional families.
Selective interventions are targeted at
everyone in a vulnerable group irrespective
of their individual vulnerability and aim to
build their resilience through developing
improved self-esteem, problem-solving skills
and social integration. Thus, interventions
aimed at preventing drug problems may have
wider benefits for the individuals concerned
and for society as a whole, including
reduced criminal and anti-social behaviour.
4. Scope for European
exchange
It is often difficult to translate social
interventions across countries because of
cultural differences. However, because of
their tightly defined context, there is greater
scope for exchange between European
countries about selective intervention projects
aimed at specific vulnerable groups.
Key characteristics of successful programmes
include good communication and joint
working between different agencies and
approaches that provide personal support to
young people focusing on personal skills
and constructs. Examples of areas of work
where exchange between states seems
promising include:
Programmes aimed at marginalised
ethnic minority or immigrant groups
Whilst local conditions vary between
countries, a pattern emerges of certain
ethnic groups being at risk through a
clustering of vulnerability factors like low
socio-economic status and social exclusion,
low academic attainment and little
community involvement.
In Barcelona, Spain, attempts are being
made to integrate North African boys by
targeted use of sports activities and
counselling. The project has been
demonstrated to reduce drug use and
improve relations with native Spanish young
people.
In Bulgaria, the Czech Republic, Hungary,
Romania and Slovakia interventions aimed
at addressing the cultural needs of Roma
young people (gypsies) are being
developed.
Early intervention with notified drug users
In Germany, the FreD programme addresses
the needs of young delinquents through
structured, well-defined project-based
initiatives aimed at changing their lifestyle
and behaviour.
Early school leavers and pupils with social
and academic problems
In Ireland, Youthreach provides a second
chance to access education and training as
an alternative to the mainstream national
curriculum for 15 to 18 year olds who have
left school without achieving any
qualifications.
In Austria and Germany a computer-based
training programme for teachers known as
Step-by-Step is used to support early
interventions for pupils with social and
academic problems including drug use.
5. Targeting high-risk settings
It is widely recognised that vulnerability
factors for drug dependency are more
pronounced in socially deprived
neighbourhoods. However, within the EU
very few countries target selected
interventions at areas characterised by high
crime rates, poverty, poor housing and
unemployment. The advantage of such
approaches is that they can provide
additional resources to neighbourhoods with
higher concentration of young people
vulnerable to developing drug-related
problems. In some instances interventions
seek to identify those most at risk within
these neighbourhoods - for example children
in families experiencing violence, neglect,
parental drug abuse or severe mental illness
- with the aim of providing specific services
for them. This may involve outreach work
and family visiting to draw in families who
are reluctant to engage.
Other EU states have been reluctant to
target interventions in this way because of
concerns about negative labelling and
stigma. However, such neighbourhoods and
families already tend to be negatively
labelled, irrespective of any expert
assessments or targeted interventions.
Furthermore, broad-brush prevention
programmes may accentuate social
differences because they tend to be taken
up by already advantaged groups in the
population. The experience of Ireland and
the UK indicates that it is possible to
provide selective interventions without
substantially aggravating the stigma which
may be attached to them.
Family-based prevention
The Irish Springboard projects are an
example of good practice in family-based
prevention. The programme is targeted at
families with multiple difficulties including
low income, problems managing the
children, lone parent families or parents with
marital difficulties, children with behaviour
problems and those who have experienced
neglect or witnessed domestic violence.
One-to-one, family and group activities are
63
focussed towards meeting therapeutic goals,
acquiring life skills and developing support
networks.
In the opinion of Health Boards, the
proportion of children deemed to be at
moderate to high risk of drug abuse or
going into care was halved as a result of
attending Springboard.
Young offenders
In the UK the Positive Futures initiative
targets 10-19 year olds in poor
neighbourhoods who are at risk of offending
or already offending. The idea is to attract
young people through the provision of
recreational activities and especially football
and other team sports, and then to involve
them in activities focussing on interpersonal
skills and self-esteem. Links are also made
with education and training providers and
with employment services.
Initial evaluation findings indicate that
participants have improved relationships
with each other and with adults, raised
aspirations and reduced drug use, criminal
and anti-social behaviour.
6. Critical evaluation – an
essential tool to ensuring
effective interventions
As with any social programme, critical
evaluation of the outcomes for the target
population is vital to ensure that the
intervention is achieving its objectives and
not having any unforeseen undesirable
consequences. It is also essential for
ensuring that public money is not wasted on
ineffective programmes. However, within
most EU states the tradition of evidencebased practice is not well established.
Within the field of selective drugs prevention
programmes, most of the evaluated work
comes from a few member states and the
US.
Evaluation of selective prevention
programmes is relatively straightforward
because the target populations are generally
small and well-defined and the intervention
is usually more intensive than is the case for
universal programmes, where benefits may
be more difficult to assess. Programme
evaluation may also help identify key
features of effective work in this field which
should make the development of new
interventions easier.
Drugs in focus is a series of policy briefings published by the European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction
(EMCDDA), Lisbon. The briefings are published six times a year in the 11 official languages of the European Union plus Norwegian.
Original language: English. Any item may be reproduced provided the source is acknowledged.
For free subscriptions, please specify your requirements via e-mail [email protected]
Rua da Cruz de Santa Apolónia, 23–25, 1149-045 Lisbon, Portugal
Tel. (351) 218 11 30 00 • Fax (351) 218 13 17 11
[email protected] • http://www.emcdda.eu.int
3. Member states are encouraged to put in place selective
intervention strategies aimed at addressing the needs of
vulnerable groups at greatest risk of developing drug
problems before such troubles arise.
4. There is scope for exchange between European countries
on effective practice in addressing the needs of groups
with specifically defined vulnerability factors.
6. Because target populations are clearly defined, it is
relatively straightforward to incorporate outcome
evaluation into the project design of selective drug
prevention strategies. Within some member states, there
is already a requirement that social welfare projects
should be objectively evaluated if they are to receive
public funding.
Key sources
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Council of the European Union, Horizontal Working Party on Drugs, ‘Resolution of the Council on the importance of early
intervention to prevent drug dependence and drug related harm among young people using drugs’, 13 June 2003
(5034/4/03).
C. Lloyd, ‘Risk Factors for Problem Drug Use: identifying vulnerable groups’, in Drugs: education, prevention and policy, Vol. 5,
No 3, 1998.
ESPAD, The 1999 ESPAD report: ‘Alcohol and other drug use among students in 30 European countries’, Swedish Council for
Information and Other Drugs (CAN), the Pompidou Group of the Council of Europe, 2000.
Hawkins, J. D.; Catalano, R. F.; & Miller, J. Y., ‘Risk and Protective Factors for alcohol and other drug problems in
adolescence and early adulthood: Implications for substance abuse prevention’, Psychological Bulletin, 112: 64–105, 1992.
J. Petraitis et al., ‘Illicit Substance Use among Adolescents: A Matrix of Prospective Predictors’, in Substance Use and Misuse,
33 (13), 2561-2604, 1998.
Substance Abuse and Mental Health Services Administration, The National Cross-Site Evaluation of High Risk Youth Programme:
Findings on designing and implementing effective prevention programs for youth at high risk, Centre for Substance Abuse Prevention,
2002.
US Department of Health and Human Services, Drug Abuse Prevention for At Risk Groups, National Institute of Health, 1997.
(http://www.secapt.org/NewFiles/DAPforAtRiskGroups.pdf)
Web information
EMCDDA web information on programmes included in this briefing: http://eddra.emcdda.eu.int
Positive Futures, (UK): http://www.drugs.gov.uk/NationalStrategy/YoungPeople/PositiveFutures
Vulnerable young people (UK): http://www.doh.gov.uk/drugs/pdfs/vulnyoungpeople.pdf
OFFICIAL PUBLISHER: Office for Official Publications of the European Communities.
© European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction, 2003.
EXECUTIVE DIRECTOR: Georges Estievenart.
EDITORS: Joëlle Vanderauwera; Sarah Wellard.
AUTHORS: Gregor Burkhart; Deborah Olszewski; Cécile Martel; Margareta Nilson; Alain Wallon.
GRAPHIC CONCEPTION: Dutton Merrifield Ltd, United Kingdom.
Printed in Italy
TD-AD-03-004-EN-C
2. EU policy papers recommend that member states should
ensure vulnerable groups are explicitly identified in
national drugs policies.
5. Research indicates that selective prevention strategies
aimed at socially disadvantaged neighbourhoods and
families can be effective and need not contribute to
negative labelling. Key elements of effective targeted
programmes include good communication between
services and agencies and the insertion of drug
prevention objectives into umbrella social policies.
16
1. There is an urgent need for investigation and monitoring
of drug use and vulnerability factors among those young
people who may be at significantly greater risk of
developing chronic drug problems.
5
This policy briefing summarises the case for targeting drug prevention strategies at vulnerable groups, and indicates further
sources for those who wish to find out more. The following considerations are particularly directed to policy makers.
15
Conclusions
Drug use amongst vulnerable young people
Alcohol: Support and Guidance for Schools
A Summary
Schools are required to provide drug (including alcohol and tobacco) education and
have policies in place for managing drug-related incidents 1. So far, guidance for
schools has tended to focus on illicit drugs 2. Alcohol: Support and Guidance for
Schools concentrates on alcohol where its legal, cultural and social status requires a
different approach to illicit drugs.
It aims to help schools:
• deliver appropriate alcohol education that is evidence-based
• prepare for and manage incidents relating to pupil’s drinking and the potential
adverse effects on them of someone else’s drinking
• prepare for and manage issues relating to staff drinking where it affects their
own welfare or capacity to do their job.
The document is written in the context of the significant impact alcohol has on our
society.
• It costs the National Health Service up to £3 billion a year to treat alcoholrelated illnesses and injuries 3.
• More than £2 billion is lost from British Industry each year due to alcoholrelated absenteeism and poor work performance4.
• One in 25 adults is alcohol-dependent. Problem drinking is a significant factor
in family break-up, child abuse and neglect as well as violent crime in and
outside the home5.
• Roughly two fifths of men and a fifth of women drink above the recommended
daily levels of alcohol. These figures were highest among 16-24 year olds 6.
Section 1 provides a summary of the place and meaning of alcohol in the lives of
children and young people and the implications this has for schools.
•
•
The amount consumed by 11-15 year old drinkers has doubled in the past ten
years to over 10.4 units a week 7.
15 and 16 year olds in the UK are more likely to get drunk than most of their
European counterparts. 30% report binge-drinking three or more times in the
last month8.
Children and young people who drink are vulnerable to a variety of health and social
risks like:
• experiencing the intoxicating effects of alcohol and developing serious
medical conditions, like entering coma, at lower blood alcohol levels than
adults
• the variety of effects resulting from mixing alcohol with other drugs
1
Department for Education Circular 4/95, Protecting Young People, Department for
Education and Employment (1998)
2
The Right Choice (1998), The Right Responses (1999), The Right Approach (1999)
Standing Conference on Drug Abuse
3
Royal College of Physicians (2001)
4
Maynard (1992)
5
Britain’s Ruin, Alcohol Concern 2000
6
Statistical Bulletin, Department of Health (2001)
7
Press release, Department of Health (2001)
8
The 1999 ESPAD Report, Hibell et al (2001)
65
•
•
unprotected, unplanned or regretted sex
risk-taking activities which raise the likelihood of criminal offences and of
having accidents, especially in out of the way locations away from adult
supervision
An estimated 920 000 children live with parents or carers with a drink problem.
During their school years children and young people make the transition from being
abstainers or very irregular drinkers, usually supervised by adults, to drinking
independently like adults. 16-24 year olds have the highest levels of alcohol
consumption of the population6. Schools have a crucial role to play in preparing
children to live in an alcohol-using society and to help them cope with alcohol-related
situations they face now.
This means:
• alcohol should be given equal status to illicit drugs in drug education
• schools need to recognise the mixed messages children and young people
hear about the use and risks of alcohol. The social acceptability and status of
alcohol is very different from illicit drugs
• there must be a clear and consistent whole-school approach to alcohol which
includes what is said and what is done in relation to alcohol
• the welfare of pupils, staff and the wider community should be at the heart of
alcohol education and incident management
• alcohol education needs to start in primary school and be needs-led, including
meeting the specific needs of ethnic, religious and cultural minorities and
those with special educational needs
• policies should be in place to deal with the alcohol-related situations involving
staff, pupils and their families or carers.
Section 2 offers practical guidance on developing school policies and on planning
and delivering alcohol education.
Schools have a statutory obligation to deliver alcohol education in science from age
7, but fuller alcohol education programmes would be delivered as part of the nonstatutory provision of personal, social and health education from age 5. This aims to
provide information as well as opportunities to develop the confidence and skills to
make informed, healthy decisions about lifestyle. The National Healthy School
Standard specifically includes alcohol education as part of the holistic drive to
improving the health of school and local communities.
There is some evidence that a harm-reduction approach, which accepts that people
drink and seeks to enhance pupil’s abilities to identify and deal with risky drinking
situations, is more effective than education programmes that aim to stop drinking
altogether or simply provide information.
Guidance is provided on using visiting speakers, Theatre in Education, peer
education and resources that encourage active, participatory learning.
Section 3 offers support for schools handling alcohol-related incidents involving
pupils, staff and pupils’ families or carers.
66
Once medical emergencies have been dealt with the school’s response to incidents
involving pupils should be based on the welfare needs of the pupil and wider school
community. Exclusion, although sending an unambiguous message, significantly
raises the likelihood that a young person’s drinking will increase as well as putting
them at higher risk of longer term social exclusion. Guidance is offered on
• a range of sanctions
• confiscating alcohol
• contacting parents and the police
• dealing with pupils who may have a drink problem
Schools should work with Local Authorities if they have reason to suspect that a child
is suffering, or is likely to suffer, significant harm as a result of someone else’s
drinking and ensure that sufficient action is taken to protect that child from further
risk.
Concerns arise regarding staff drinking when:
• it is at variance with the law or with thier professional responsibilities
• it undermines staff welfare, or the welfare of those working with them.
Problem drinking by staff should be regarded as a health matter rather than an
immediate cause for discipline. It is the responsibility of headteachers and LEAs to
ensure the health, safety and welfare of employees. Developing and alcohol
workplace policy can help make clear the boundaries of acceptable behaviour,
ensure procedures are in place should a problem arise and establish a mechanism
for offering help to staff.
Source : Royaume-Uni, politique gouvernementale 2008.
67
22/10/2008
Les ados sont-ils à côté de leur assiette ?
Les jeunes ont connaissance de l'importance d'une alimentation saine et équilibrée pour leur santé.
Mais de là à mettre en pratique les recommandations, il y a comme un fossé. Manger doit rester un
plaisir et une priorité, estiment des experts.
On les dit volontiers à côté de leurs baskets ? Les ados seraient-ils à côté de leur assiette ? C'est à
cette question qu'ont tenté de répondre des experts réunis, mardi, à l'initiative de Delhaize autour
d'une table ronde organisée dans le cadre des "Rendez-vous Santé".
Destinées à fournir un contenu au débat, des discussions de groupe avec des adolescents et des
parents avaient été préalablement organisées sur le sujet par le bureau Quality Research.
Pour principal enseignement, on peut en tirer que s'ils se disent informés et conscients de
l'importance d'une alimentation équilibrée sur la santé, les adolescents ne tiennent finalement que
peu, voire pas compte des recommandations faites à ce sujet.
Alors que les adolescents ont conscience des attitudes à adopter pour manger sainement et de
manière équilibrée et qu'ils ont une connaissance, bien que superficielle, de la pyramide alimentaire,
ce sont souvent d'autres critères qui les orientent vers la "malbouffe" . L'impulsion : "On a faim; on ne
réfléchit pas; c'est rapide; le besoin est directement comblé", peut-on entendre. Le goût : "Les
crasses, c'est souvent meilleur." La séduction : "On trouve des snack-bar à tous les coins de rue,
surtout aux abords et même dans les établissements scolaires." Le coût : "A l'école, un chocolat coûte
moins cher qu'une pomme." L'exemple : que ce soit en classe, dans les films ou même à la maison,
les jeunes sont le plus souvent confrontés à des adultes qui mangent n'importe quoi et n'importe
comment. Enfin, il y a le fait qu'à l'adolescence, on n'a pas forcément conscience des effets à plus
long terme d'un tel comportement.
"Les gamins n'ont aucune notion des soucis qu'une alimentation déséquilibrée pourrait représenter à
l'âge de 40 ans, confirme Pierre Weill, ingénieur agronome et chercheur français, auteur de "Tous
gros demain ?", qui préconise, comme disait sa grand-mère, de "tout simplement manger un peu de
tout" et de "se réapproprier son alimentation comme étant quelque chose d'important".
Le coût, un faux problème
Qualifiant de "préoccupante", la situation actuelle où près d'une personne sur deux est en surpoids
dans nos régions et où l'on voit apparaître des diabètes de type 2 chez des enfants, Nicolas
Guggenbühl, diététicien nutritionniste, a souligné le fait que "même les parents mangent aujourd'hui
de plus en plus déstructuré, inculquant de la sorte à leurs enfants des schémas alimentaires que
ceux-ci reproduiront probablement à terme.
De même, la façon dont on mange souvent aujourd'hui, en vitesse, devant un ordinateur ou une
télévision, fait que l'on ne prend plus réellement plaisir à manger. Certains parents considèrent sans
doute de nos jours qu'il ne s'agit pas là d'une priorité; or c'en est une."
Quant à la question du coût des aliments sains jugé supérieur par certains jeunes, "il s'agit d'une
perception erronée et d'un faux problème", d'après les experts invités à cette table ronde. "A l'heure
actuelle, le budget alimentaire représente 14 pc du budget global d'un ménage, fait à ce propos
remarquer Pierre Weill, alors qu'il représentait environ 50 pc à la génération précédente, et quelque
70 pc à l'époque de nos grands-parents." Pour sa part, Nicolas Guggenbühl estime que "l'on n'a pas
envie de payer pour des fruits et légumes tout simplement, parce que l'on n'a pas appris à les aimer".
Laurence Dardenne
68
mercredi, 16 janvier 2008
Un adolescent en souffrance est toujours une urgence
Unique en France, le réseau Dabanta, à Bayonne, permet une prise en charge pluridisciplinaire
des adolescents atteints de troubles alimentaires
L'idée est venue au départ du docteur Gilles Bibette, psychiatre au centre médico-psychopédagogique (CMPP) de Bayonne, qui voulait tenter de réduire la durée d'hospitalisation des jeunes
anorexiques. Plutôt que de concentrer leur prise en charge sur une seule spécialité, il a commencé à
faire équipe avec d'autres médecins... Puis, petit à petit, il s'est mis à travailler en amont, pour éviter
l'hospitalisation, avec une équipe pluridisciplinaire au sein du CMPP, puis avec d'autres thérapeutes,
créant en 1991 le réseau Dabanta (1).
« Nous avons tellement développé ces soins en amont qu'aujourd'hui, précise le docteur Bibette, nous
n'hospitalisons quasiment plus d'adolescentes. Sur les 120 dossiers anorexie-boulimie ouverts l'an
dernier, seules trois patientes ont dû être hospitalisées ; elles étaient extérieures à notre territoire et
nous ont été adressées trop tard. »
Ce réseau unique en France, créé dans un département où il n'existait pas vraiment de structures
médicales pour les adolescents et encore moins pour ceux atteints de troubles alimentaires, est
désormais bien connu par les familles et les médecins de la région. Et dès qu'une adolescente maigrit
de façon un peu inquiétante, elle lui est immédiatement adressée et est aussitôt prise en charge. « Il
est aberrant de mettre une adolescente en souffrance sur une liste d'attente, souligne le docteur
Bibette. Pour nous, c'est toujours une urgence et même si nous sommes débordés, nous nous
arrangeons pour la recevoir très vite. »
Un contrat de soin peut alors se mettre en place de façon précoce, autour d'un médecin référent, qui
devient le « correspondant » du réseau, et d'un accompagnateur désigné qui organise une prise en
charge pluridisciplinaire : psychothérapie, réapprentissage de la nutrition, thérapie familiale, artthérapie, relaxation, etc. Les différents intervenants se réunissent une fois par semaine pour faire le
point et communiquent également par un système d'audio-conférences. « Ce travail en équipe permet
de diversifier les approches, et donc de mieux traiter ces maladies qu'on sait aujourd'hui
multifactorielles, souligne le docteur Bibette. Mais, surtout, il évite que l'adolescente transfère le
malaise relationnel - qui est souvent à l'origine de sa maladie - sur un seul intervenant. »
Soutenu par la Fondation de France, le réseau Dabanta est également en train de mettre en place
des groupes de parole pour les familles, les parents mais aussi les frères et soeurs. Il a aussi étendu
son champ d'intervention aux adultes et à d'autres troubles alimentaires, notamment les «
hyperphagies incontrôlées », qui sont actuellement en augmentation.
Ce « modèle » de soin pourrait être étendu dans d'autres régions, car il a le mérite d'assurer une prise
en charge efficace... à moindre frais. « Le réseau coûte environ 1 000 € par an et par personne,
souligne le docteur Bibette... Soit la moitié d'une journée d'hospitalisation en pédiatrie. »
Christine Legrand
© 2008 la Croix. Tous droits réservés.
69
LE JOURNAL DU SIDA N°208
Août - Septembre 2008
Les ados, acteurs de la prévention
Intervenir dans les lycées : un impératif pour les associations de prévention. Mais comment informer
les ados ? Et que savent-ils vraiment du sidal à l'âge des premiers amours ? Réponses à travers
l'exemple de deux lycées voisins, à Paris, qui ont choisi des stratégies préventives différentes.
Alexia et Barbara sont stressées ce matin. Adossées à une rambarde, elles attendent le début des
cours au lycée Buffon. Un établissement cossu du xve arrondissement de Paris, qui réunit collège et
lycée. Au total, 2000 élèves y étudient. Aujourd'hui, la discussion tourne autour des épreuves du bac
de français à venir. D'habitude, ce sont plutôt les fringues...et les petits copains. Alexia et Barbara ont
16 et 17 ans. Soit l'âge moyen du premier rapport sexuel. L'une « l'a déjà fait», l'autre non. Le
préservatif, c'est sûr, elles le mettront toujours, jurent-elles, la main sur le creur. Et les autres moyens
de contraception ? Elles « maîrisent», affirment-elles avec un éclat de rire. Principalement grâce à «la
télé et aux magazines », mais aussi aux cours d'éducation sexuelle donnés dès la 4e. En 3e, avec
leurs camarades de classe, elles ont préparé des exposés sur la contraception, les IST, l'IVG. Les
deux copines se souviennent aussi des «conférences» animées par un intervenant du Centre régional
d'information et de prévention du sida (Crips). Faute de temps et de moyens, ces interventions ne
peuvent être menées par l'équipe éducative du lycée. Et pour cause: il leur faut recevoir la formation
nécessaire, jongler avec les emplois du temps, terminer en priorité le programme scolaire... D'où le
recours à des partenaires associatifs.
De l'info sur sets de table
Pour la journée mondiale contre le sida, c'est le Crips qui intervient au lycée Buffon. Au programme:
des stands d'information dans la cour, mais aussi des sets de tables à la cantine et des sketchs de
prévention diffusés sur les télés dans les couloirs de l'établissement. Pour impliquer les élèves, des
délégués préparent les actions avec les intervenants. But de l'opération: faire passer un message clair
de manière ludique, car il faut s'adresser aussi bien aux collégiens qu'aux lycéens. Par exemple, des
questions sur le sida sont affichées un peu partout sur les murs du lycée. Entre deux cours, les élèves
peuvent ainsi se demander si «la pilule protège du VIH » ou encore si « les moustiques peuvent
transmettre le sida ». Une semaine plus tard, les solutions sont affichées. Il Les réponses notées par
les élèves sont parfois effarantes », note Catherine Rigaut. Même s'ils sont «invités» à venir la
consulter, cette infirmière scolaire reconnaît faire «plus d'orientation que de suivi individualisé.
Aller voir I/infirmière du lycée: « la honte »
Parler de sexualité avec l'infirmière scolaire? «Hors de question» pour Barbara, 15 ans, assise sur un
banc au milieu de la cour. A côté d'elle, Flavie, 16 ans, admet: «Moi je préfère écouter l'émission
d'une sexologue sur le Mouv'». Mais pour ce groupe de copines, ce qui compte avant tout, ce sont les
conseils qu'elles peuvent se donner, entre elles. En aparté, Céline, 16 ans, confie: «J'ai déjà eu un
souci, mais je ne suis pas allée voir l'infirmière, j'avais trop honte. On avait mis le préservatit mais il a
un peu glissé. J'ai flippé et du coup, j'ai préféré prendre la pilule du lendemain. J'ai tout de suite
demandé à ma meilleure amie de venir avec moi l'acheter. » Les jeunes filles gloussent en se
remémorant leur premier cours d'éducation sexuelle, en 4e. «Les gens te regardent bizarre quand tu
poses des questions au prof», se souvient Mirabelle. Elles aussi ont suivi les « conférences » du
Crips. Cette fois-ci, les profs étaient absents, histoire d'inciter les élèves à participer. « Les filles et les
garçons étaient séparés, pour pouvoir poser des questions justement», poursuit Barbara. Clovis, 14
ans, iPod vissé sur les oreilles, allongé sur un autre banc, semble s'extirper de sa torpeur. «Moi je
dors pendant ces trucs. Mais bon, ça nous a permis de louper deux heures d'histoire, on ne va pas se
plaindre. » Rires de ses camarades de classe. Flavie tempère, à voix basse: «Je pense que ça
restera dans un coin de ma tête le moment venu, comme un écho. »
Plus loin, dans le foyer des élèves, un groupe de garçons qui jouent, affalés sur une table, avec leurs
téléphones portables. Ils se souviennent bien des interventions du Crips. «En fait, contrairement aux
cours, on ne prenait pas de notes, et on était obligés de partici- per», explique Paul. « Oui, ça nous
obligeait à réfléchir!», renchérit Gabriel. William, son voisin, a juste retenu, presque affolé, que «si on
70
fume on devient stérile». Redouane rougit à l'évocation du mot «préservatif». Aucun n'a plus de 16
ans. Pour l'instant, leur truc, c'est plu-tôt l'ordinateur. Les filles - celles de leur classe en tout cas - ne
les «intéressent pas». Personne, autour de la table, ne sait ce qu'est un « planning familial ».
« Des connaissances théoriques sur le sida, difficiles à appliquer»
Les jeunes seraient-ils trop et mal informés à la fois ? Pour Catherine Rigaut, « les adolescents
reçoivent beaucoup d'informations. Ils ont des connaissances sur le sida, mais ils ont du mal à les
appliquer, notamment quand ils ont bu ou fumé. Ils ont alors un sentiment de toute puissance. »
Au lycée Buffon on espère surtout qu'ils retiendront le message essentiel. « Dans mes cours, j'insiste
principalement sur le préservatif masculin et la pilule », souligne Simone Bijaoui, professeur de
SVT(1). A l'âge des tout premiers amours, les professeurs restent des relais essentiels d'un message
qui se veut pédagogique.
Mais avec des élèves un peu plus vieux, la stratégie préventive devient différente. Face au lycée
Buffon se trouve un autre établissement, le lycée Fresnel. Un lycée technique et professionnel, qui
compte environ 800 élèves, tous spécialisés dans l'optique. La plupart sont majeurs. Beaucoup
arrivent de province pour commencer un BTS. «Ils débarquent dans une ville qu'ils ne connaissent
pas, explique Catherine Paria, ils ont besoin d'infos pratiques. » Cette infirmière scolaire travaille dans
trois établissements différents, alors « le but, c'est que les lycéens se débrouillent !» quand elle n'est
pas là. Elle se perçoit plus comme un intermédiaire entre les différents acteurs préventifs. Chaque
début d'année, elle organise des visites au planning familial du quartier avec une cinquantaine de
délégués de classe. Pour elle, c'est une certitude: les jeunes sont d'excellents relais en matière de
prévention. «Je choisis un garçon et une fille pour
chaque classe, afin qu'ils fassent bien circuler l'info. » A leur retour, les délégués distribuent à leurs
camarades brochures et préservatifs. « Nous avons bien conscience que tout n'est pas retransmis,
déplore Catherine Paria. Mais l'essentiel, c'est qu'ils soient autonomes, qu'ils sachent où aller
chercher des conseils en cas de besoin. »
La crainte d'être enceinte, plus que la peur du sida
Le système fonctionne: Christiane Der Andreassian, conseillère familiale au Mouvement français pour
le planning familial, reçoit beaucoup de lycéennes du quartier. La plupart sont affolées par un retard
de règles. A l'origine de leur prise de risque, il ya souvent une méconnaissance totale du
fonctionnement de la pilule, mais aussi un manque d'expérience. «A cet âge, ils ne savent pas
vraiment mettre le préservatit alors ils essaient une fois, deux fois, et ensuite les mômes débandent,
alors ils ne le mettent pas et se disent qu'il ne leur arrivera rien. Il «Leur souci, ajoute Soledad
Aguilera-Anderson, conseillère conjugale également, c'est surtout le risque de grossesse. Le sida,
c'est rarement leur préoccupation ». Une autre source d'inquiétude pour les deux femmes: trop de
jeunes filles tar- dent à se déplacer au planning, peut-être parce que le lieu, situé à l'intérieur d'un
hôpital, est intimidant. Plus surprenant: à l'heure où deux clics sur Internet suffisent pour trouver une
adresse, beaucoup de jeunes n'y vont pas Il parce qu'ils ne savent pas où c'est». Pour les deux
conseillères conjugales, la solution serait de miser encore plus sur la proximité, pour inciter les ados filles et garçons - à se réapproprier le planning familial. Et pour qu'ils parviennent à concilier
l'insouciance de leurs premiers amours avec une sexualité responsable.
Elodie Vialle
(1) Sciences de la VIe et de la Terre
71
Preserving and maintaining good emotional health and wellbeing
Wired for Health, UK, 2008
There are many things that young people themselves, and the adults around them, can do to
develop and maintain good emotional health and wellbeing.
What can children and young people do?
Different things will work for different people. So young people need to be encouraged to find what
works for them. The following are a few suggestions for young people of some positive ways for
dealing with emotions and stress:
Being creative
Drawing, painting, photography, writing, playing an instrument, singing, acting, and dancing can be
good ways of expressing your feelings.
Letting out your emotions
Let people know how you feel. Talk to close friends and family members, and to your teacher. Bottling
up feelings only creates more problems.
Taking time for yourself
Take time to listen to music, read a book, see a film, or have a relaxing bath. Or whatever it takes to
help you think about things.
Getting out and about
Seeing friends is good for your mental health. Also, you could join a local group, or get involved in an
after-school activity. You can find information about local groups from your local public library, or ask
your teacher.
Getting active
Exercise is a good way of dealing with your stress, as well as being good for your physical health. It
can also be a good way of meeting new people. You can find out what's on offer at your local leisure
centre, or at your local library. Also try Sport England for a list of sports centres.
Get help
There is usually a counselling service in most towns and sometimes in schools. If you do not think this
type of service will suit you, you may be able to get information about other services which are
available locally. There are often helpful posters in GP surgeries and health centres, and local phone
books can be a useful source. If you cannot find what you are looking for on your own, ask a teacher,
school nurse, mentor or phone your local social services office.
What can adults do?
Young people with mental health problems should be encouraged to seek help if they are not coping
very well, and when the support of friends and family is not sufficient. They are likely to need to be
more actively supported if they have a more serious mental health disorder or a mental illness. They
shouldn't feel that they have to struggle alone. You could encourage them to go to the relevant local
services, to use the Internet and to contact free helplines such as ChildLine.
Schools and communities can also help young people by providing a range of mental health promoting
activities to encourage young people to get involved in hobbies, sports and other activities of their
choice. Schools play a crucial role in providing safe and nurturing environments where children can
develop and learn. This means paying attention to the whole school ethos, involving all the categories
of staff in this development.
72
European Public Health Alliance, 15 juillet 2007
Mental Health Europe launches database with good practices for promoting social inclusion of people
with mental health problems.
Mental Health Europe (MHE), an EPHA member, launched the website of its transnational exchange
project “Good Practices for Combating Social Exclusion of People with Mental Health Problems”.
The website was launched on the occasion of the presentation of the final outcomes of the project in
the frame of the MHE Conference 2007 in Vienna (31 May-02 June). It contains a database with small,
local initiatives that are easily transferable to other countries and that could help to end the stigma and
social exclusion of people with mental health problems.
About social exclusion
Social exclusion is what happens when society marginalises people so that they are not able to play a
full and equal part in their community.
Many people who suffer from mental health problems live in poverty and experience stigma and
discrimination. At best 15% of working-age people with long-term mental health problems are working,
which is far lower than any other group of disabled people; and unemployment, a lack of adequate
housing and social networks may result in people becoming seriously isolated and excluded from
society.
While good mental health can help people to be intellectually and emotionally fulfilled and integrated
into social, educational and professional life, poor mental health can become both a cause and a
consequence of social exclusion and stigmatisation.
About this project
Against this background MHE, together with project partners from 10 different EU Member States,
carried out the EU-funded project “Good Practices for Combating Social Exclusion of People with
Mental Health Problems”.
The aim of the project is to raise awareness of the relationship between mental ill-health and social
exclusion and to provide evidence and highlight the success of existing best practices that can
contribute to tackling the inequalities that people with mental health problems encounter in access to
health and social services, employment, education, training services, housing, transport, leisure
activities as well as the protection of their civil and human rights.
About the database
One of the central outcomes of the project is its website, which includes an online database of good
practices combating social exclusion of people with mental health problems - a tool that is unique of its
kind.
The database contains all the “best” practices from the 10 partner countries broken down by country
and also by area. It is conceived as a source of inspiration for anybody who wants to learn about
small, local initiatives that help supporting the social inclusion of people with mental health problems
and that are easily transferable to other European countries. MHE intends to constantly update the
database as well as to extend it to include good practices also from other European countries.
If you know of any good practices combating social exclusion in any of the area listed above, e.g.
training, employment, housing, social/leisure activities, transport etc., or with a focus on a particular
group, e.g. women, young people, elderly, migrants etc. who experience mental health problems,
please let us know about them or send us the names and details of the contact person for the project
or initiative.
73
AdRisk Press Release for launch
25.09.08
Injuries are the number one killer of young people
in the European Union
The European AdRisk Project launches innovative approaches for injury
prevention
Every half an hour a young person dies of a fatal injury in Europe. This adds up to
20,000 young people losing their lives each year. Twice as many young people die of
fatal injuries than all other causes of death combined such as cancer and diseases of
the circulatory, respiratory and nervous systems.1 Yet according to the European
AdRisk project, much can be done to prevent injuries among 15-24 year olds by
understanding and addressing their risk-taking behaviour.
The EC financed AdRisk project, ‘Community Action on Adolescents and RiskTaking’, today launched a package of materials and information targeted at policymakers, stakeholders and professionals at both the European and national levels to
help save the lives of Europe’s young people.2
Important causes for the high injury rate among adolescents are their risk-taking
behaviour and their lifestyle. Risk taking behaviour may include experimentation with
and consumption of alcohol and drugs, dangerous driving and leisure activities and
their vulnerability to emotional crises. Adolescents seem to have an increased need
for stimuli that testing boundaries and risk-taking behaviour creates. While this may
be necessary for the development of an adult personality it can also lead to serious
injuries.
EU Health Commissioner, Androula Vassilou said: “Injuries are the number one killer
of young people, claiming the lives of 20,000 young people aged 15-24 each year in
the EU27. Europe cannot afford to carry the burden of losing so many precious
young lives. The future of each Member State and of Europe as a whole rests in the
hands of the younger generation. Addressing the injury issue among young people
and, in particular, the aspect of risk-taking behaviour is therefore essential, for both
the health of the 63 million adolescents living in Europe, as for the development of
each Member State.”
Transport accidents are with more then 50% the leading causes of youth injury
deaths; sports and leisure time injuries are the major causes of hospitalisation among
young people and contribute significantly to life long disability, for example sports
accidents of 15 to 19 year olds account for 41% of all injuries treated in hospitals.
The figures are alarming but the good news is that prevention works to reduce these
alarming figures.
What can be done?
Besides injury prevention that makes strong use of standards, regulations, codes of
conduct, like “dos”, and “don’ts”, the analysis of causes and prevention strategies has
identified new opportunities for improving the situation. Three approaches are
recommended by AdRisk :
74
Development of risk competence
Adolescents should be trained efficiently in assessing risks and in making appropriate
decisions. Dealing with risks must systematically shift from do’s and don’ts to an
approach that makes young people aware and competent. Efficient risk competence
training established in school education, in vocational trainings, in driver education, in
sports training and extra-curricular youth work can make a huge difference. Good
practices from different countries are available.
Adolescents are partners
Adolescents should be seen as partners, as a resource in developing efficient
interventions for injury prevention and health promotion. This is of a double value:
youth are experts concerning their own matters and it avoids rejection, because
youth knows how to address their peers.
General attitude towards adolescents getting positive
Young people often encounter disrespect and are left alone with their problems. The
view of youth is often a negative one. Nevertheless, youth are the people of
tomorrow; they are society’s resource and deserve support and appreciation.
These new approaches need political backing. The Council Recommendation on
Injury Prevention and Safety Promotion (May 31, 2007) recommends
interdepartmental national programmes with clear health goals. “Within such
programmes adolescents and young adults should be addressed in particular as one
of the most vulnerable groups. The findings of the AdRisk project open the door
towards a new understanding,” says Rupert Kisser, chairman of Eurosafe, the
European Association for Injury Prevention and Safety Promotion.
Risk taking behaviour of young people as an important factor should be handled
properly. The AdRisk project has explored innovative approaches in working with
youth. Workshop discussions on risk perception with young people in schools in the
Netherlands and in Hungary made use of – by youth - selected videos (e.g.
downloaded from www.youtube.com); an external facilitator assisted this process
(Materials are available at the AdRisk toolbox).
“Encouraging the creation of learning opportunities where young people can fully
explore and develop their physical, psychological and social skills and competencies,
without undue injury risks is a key issue for a holistic approach in injury prevention for
young people”, closes Ursula Löwe project leader of the AdRisk project..
All AdRisk reports and tools are available on the AdRisk website
www.adrisk.eu.com.
75
Notes
1. Injuries and risk taking among young people in Europe - the European Situation
Analysis 2008
2. The materials and information include:
• “Injuries and risk-taking among young people in Europe – The European
Situation Analysis” which provides an overview on the living conditions and
health behaviour of young people as well as facts and figures concerning
intentional and unintentional injuries among young people. Summary report
also available.
• ”Tackling Injuries among Adolescents and Young Adults in the EU: Strategy
and Framework for Action”. The document points out efficient strategies of the
past and suggests supplementing approaches such as risk competence
development within a framework of health promotion. The main areas of
interventions are presented
• “Good Practices Guide to Prevention of injuries among Young People” that
documents good practices and case studies in Europe on the field of injury
prevention for adolescents
• “Guidelines for National Action” which is a guide for initiating national action
on adolescents and injury prevention in Europe.
• With the “AdRisk Toolbox” the project also proposes tools for implementation
(campaign materials, teacher´s tools, videos, guidelines) that are available
online at http://www.adrisk./eu.com
For further information please contact:
Ursula Löwe, AdRisk Project Coordinator,
[email protected] or 0043 (0)577077-1342
Kuratorium für Verkehrssicherheit
Schleiergasse 18A, A- 1100 Wien, Austria
76
Journée mondiale sans tabac - une enquête met en évidence la diminution du nombre de
fumeurs dans l'Union européenne
La proportion de fumeurs dans l'Union européenne est passée de 33 % en 2002 à 27 % à
l'automne 2005 et 80 % des Européens souhaitent qu'il soit interdit de fumer dans les lieux
publics. Il s'agit là de deux des principales constatations qui figurent dans la dernière enquête
Eurobaromètre de la Commission européenne consacrée au tabagisme et publiée à l'occasion
de la Journée mondiale sans tabac (le 31 mai). La Commission européenne s'associe
pleinement à la Journée mondiale sans tabac en soutenant toute une série d'actions de lutte
contre le tabagisme, dont vingt-cinq manifestations nationales s'inscrivant dans la campagne
antitabac «HELP». M. Markos Kyprianou, commissaire européen chargé de la santé et de la
protection des consommateurs, a déclaré: «Cette enquête montre que nous parvenons à faire
baisser le nombre de fumeurs et elle révèle que le sentiment hostile au tabagisme ne cesse de
s'amplifier en Europe. Nous sommes de moins en moins nombreux à fumer et de plus en plus
nombreux à ne pas souhaiter nous trouver à proximité de fumeurs dans quelque lieu que ce
soit. Je suis heureux que la situation évolue dans le bon sens et que le message passe: fumer
est une folie qui est nuisible pour vous et pour ceux qui vous entourent. Toutefois, je sais
également que la lutte contre le fléau du tabagisme est un combat incessant, mais un combat
que nous poursuivrons sur tous les fronts. J'exhorte tous les États membres à prendre des
mesures plus fermes à l'encontre du tabagisme - l'enquête montre qu'une telle démarche
pourra compter sur l'appui de l'opinion publique.»
Évolution des comportements
Suivent quelques-uns des principaux résultats de l'enquête Eurobaromètre.
* La proportion de fumeurs dans l'Union européenne était de 33 % en 2002 et de 27 % en
2005.
* La proportion de personnes déclarant n'avoir jamais fumé est passée de 42 % à 47 %
depuis 2002. 57 % des femmes et 35 % des hommes n'ont jamais fumé.
* La proportion de personnes ayant arrêté de fumer est passée de 19 % à 22 %.
* Ce sont les femmes et les jeunes qui fument le moins. C'est également au sein de ces
groupes que le recul du tabagisme est le plus marqué, bien que les variations soient
importantes entre les États membres.
* La consommation de tabac varie considérablement d'un État membre à l'autre.
* 75 % des personnes savent que la fumée de tabac peut être dangereuse pour les nonfumeurs.
* Ce sont les jeunes que la fumée dérange le plus, en raison de ses caractéristiques
désagréables telles que l'odeur.
* 56 % des personnes sont favorables à une interdiction de fumer dans les restaurants.
* Les restrictions imposées aux fumeurs bénéficient du soutien le plus important dans les
États membres qui ont introduit des interdictions de fumer, ce qui indique que l'adhésion aux
politiques d'interdiction tend à augmenter lorsque celles-ci sont déjà appliquées.
77
Journée mondiale sans tabac: «Le tabac: mortel sous toutes ses formes»
«Le tabac: mortel sous toutes ses formes», tel est le thème de la Journée mondiale sans tabac
2006. L'objectif de la campagne de cette année est de montrer à quel point le tabac sous toutes
ses formes est mortel. Cigarettes, cigares, tabac à priser, cigarettes «légères» et à faible teneur
en goudrons, etc., tous les produits du tabac sont mortels. À l'occasion de cette Journée
mondiale, la Commission apporte son soutien à une série d'actions diversifiées.
Campagne HELP: des tentes dans tous les États membres aujourd'hu
Pour la première fois, les États membres, la campagne HELP de lutte contre le tabagisme
dans l'UE et les partenaires de HELP dans l'UE s'unissent pour ouvrir simultanément les
vingt-cinq tentes HELP dans l'ensemble des États membres aujourd'hui. Les vingt-cinq tentes
HELP seront actives, proposant des tests respiratoires permettant de déterminer le taux de
monoxyde de carbone dans l'organisme, dispensant des conseils et diffusant des informations.
La campagne européenne «HELP - Pour une vie sans tabac», lancée par le commissaire
européen Markos Kyprianou le 1er mars 2005, cible les jeunes et a pour objectif de dissuader
les non-fumeurs de commencer à fumer et d'aider les fumeurs à arrêter. Cette campagne
européenne s'étend sur une période de quatre ans.
Le "manifeste de la jeunesse européenne"
Le projet de "manifeste de la jeunesse" est mené en étroite coopération avec le "Youth Forum
Jeunesse" (qui représente des organisations européennes de la jeunesse et des conseils
nationaux de la jeunesse de toute l'Europe). Des consultations nationales sur les jeunes et le
tabagisme ont été organisées dans l'ensemble de l'Union européenne entre l'automne 2005 et
le printemps 2006. L'objectif est qu'un "manifeste de la jeunesse européenne" sur le tabac soit
rédigé sur la base du résultat de ces consultations. Vingt-cinq conférences nationales de la
jeunesse ont été organisées en vue de l'élaboration de vingt-cinq manifestes nationaux; ceuxci seront résumés et fusionnés en un document unique au niveau de l'Union, lequel sera
présenté à la Commission à l'automne 2006.
Consultation sur des environnements sans tabac
La Commission entend publier, fin 2006, un livre vert sur les environnements sans tabac
abordant la question de l'incidence du tabagisme passif sur la santé humaine. La consultation
visera à permettre que soit défini le meilleur moyen de lutter contre la fumée de tabac
ambiante et que soient précisées les limites des environnements sans tabac et les différentes
options concernant la politique à mener.
Pour plus d’informations:
Le texte intégral de l'enquête Eurobaromètre peut être consulté à l'adresse suivante:
http://ec.europa.eu/health/ph_publication/eurobarometers_en.htm
Pages Web de la Commission européenne consacrées à la question du tabac:
Europa, communiqué de presse, 2006
78
Newsletter on food safety, health and consumer policy
from the European Commission’s Health and Consumer Protection DG
Special Edition - April 2005
ISSN 1725-7409
Fight against obesity in the EU: European Commission
catalyses voluntary action by stakeholders
Health and Consumer Protection
Commissioner, Markos Kyprianou, has
launched a new initiative to act together
with business, consumer groups and
health experts to tackle Europe’s obesity
epidemic, particularly among children.
On 15 March, along with Mars Di
Bartolomeo, the Luxembourg Health
Minister, and Karl-Heinz Florenz MEP,
Chairman of the European Parliament’s
Environment, Food Safety and Public
Health Committee, Mr. Kyprianou
launched the EU Platform for Action
on Diet, Physical Activity and Health.
“I make no secret of what I want to
see coming out of this process. I want
to see a step change – a significant increase – in the effort devoted to fighting obesity. Warm words and a few
token initiatives will not be enough.
Concrete results are what we need
now.” said Commissioner Kyprianou.
The Platform brings together EUlevel representatives of the food
industry, advertisers, retailers, fastfood restaurants, the cooperative
movement, the consumer movement
and health NGOs in order to
galvanize EU-wide action against
obesity.
Obesity on the rise, especially among children
According to the International
Obesity Task Force (IOTF - see box
page 2), more than 200 million adults
and 14 million children in the EU are
overweight or obese.
In just 10 years, the prevalence
of obesity has increased by 10-40
percent in the majority of European
countries. If this trend continues,
two out of three Europeans will be
overweight or obese by 2030.
The rising level of obesity in children
is of particular concern. Overweight
children are likely to become overweight adults, carrying the problem
into the next generation. According
to the IOTF, the number of schoolchildren in the EU who are overweight or
79
obese is increasing by around 400,000
a year. The average rate of childhood
obesity in Europe is now as high as 25
percent, reaching 30 percent in Spain
and 36 percent in Italy.
Obesity, together with poor nutrition
and lack of physical exercise, are
among the major causes of death in
Europe, leading to a range of illnesses
including cardiovascular disease,
high blood pressure, type-2 diabetes,
respiratory problems and cancer.
According to the World Health Organisation (WHO), up to 80 percent
of coronary heart diseases could be
avoided by changing lifestyle factors, and around one third of cancers
could be prevented by eating healthily, maintaining a normal weight and
being physically active throughout
life. Type-2 diabetes, formerly extremely rare amongst young people,
now accounts for as many as half
of all diagnoses of diabetes in some
populations.
The economic impact of obesity is
substantial. It is estimated by the IOTF
that between 2 – 8 percent of total
health care costs in Western countries
are already attributable to obesity, and
this amount looks likely to increase
further. Indirect costs, such as loss of
working days, are difficult to quantify,
but are thought to be even higher.
International Obesity Task Force
(IOTF)
The IOTF is part of the International
Association for the Study of Obesity. It
alerts governments to the growing health
crisis threatened by soaring levels of
obesity. The Task Force collaborates
with the World Health Organization and
has working groups examining a range
of issues:
• Prevention - halting the drift from
overweight into obesity;
• Childhood obesity - assessing the
problem and suggesting solutions;
• Management - developing better
guidelines to deal with weight;
• Economic costs.
Genesis of the Platform
A Network on Nutrition and Physical
Activity, composed of experts nominated
by the Member States, the WHO and
representatives of consumer and health
NGOs, was established in 2003 to advise
the Commission on the development of an
EU strategy on nutrition and obesity.
In 2004, the Commission held a “Round
Table” process to explore best practice and
voluntary action on consumer information
and labelling, advertising and marketing, and product development. Bringing
together the food industry, retailers, the
catering industry, advertisers, consumer
and health NGOs, health professionals and
public authorities, it provided a forum for
open and informal discussions that lead to
the creation of the EU Platform on Diet,
Physical Activity and Health.
Source: International Obesity Task Force (IOTF)
How is obesity defined?
Levels of obesity are measured using the Body Mass Index (BMI) formula. This involves a
calculation based on height and weight, where the person’s weight in kilograms is divided
by the square of the person’s height in metres. A BMI of less than 20 is considered to be
underweight, 20-25 is normal weight and 25-29.9 is classified as overweight. Obesity is defined
as a BMI over 30, and those with a BMI above 40 are considered to be “morbidly obese”. There
are some exceptions to the BMI method of calculation, however. For example, athletes with
high muscle density and low body fat may have a high BMI, but would not be obese.
The creation of the Platform is part of an
overall strategy on nutrition and physical
activity being developed by the European
Commission. Later in the year 2005, Mr
Kyprianou is planning to bring forward
a Green Paper, which will place the
Platform in the context of this broader
nutrition strategy.
Key elements of the Platform for Action on Diet, Physical
Activity and Health
The Platform for Action on Diet,
Physical Activity and Health was
launched on 15 March 2005. Under
the leadership of the Commission,
it brings together 12 groups
representing the food, retail, catering
and advertising sectors, consumer and
health organisations, Member State
governments and health professionals
at EU level. They are committed
80
to take action and to devote more
resources to fight obesity through
healthy diets and physical activity,
to pool Europe’s knowledge on what
works – and what does not – and
Health & Consumer Voice
to disseminate best practice across
Europe.
All the organisations signing up to
the Platform have committed themselves to launch new initiatives and
make new investments to aid the fight
against obesity in a transparent and
verifiable way.
Actions will be developed in the
fields of consumer information and
education, the marketing of food
products, composition of foods,
availability of healthy food options,
portion sizes and the promotion of
physical activity.
Over the next few months, the Platform will establish a baseline, mapping what each of its members is
doing now to promote healthy eating
and regular exercise. Members will
then draw up actions plans for the
new initiatives they plan to launch
and the new investments they plan
to make in 2006. These action plans
will then need to be implemented in a
transparent and verifiable way.
“The Platform members’ commitment
is to step up their activities and go beyond what they are currently doing. If
this does not happen – if the Platform
does not catalyse much greater action
by all players, and particularly business – then I will end my support for
it,” said Commissioner Kyprianou.
The Platform will serve to deepen the
common understanding of the challenge of obesity, to integrate responses to this challenge into a wide range
of EU policies, and to contribute to
the future development of fields of
action. It will also serve as a forum for
issues not yet formally covered, and
examine how best to “obesity-proof”
other policy areas such as agriculture,
environment, education and research.
In developing its work programme,
the Platform will complement existing
initiatives carried out at Member State
level and through other networks.
Platform Members
• Confederation of the Food and Drink
Industries of the EU (CIAA)
• Eurocommerce
• European Community of Consumer
Cooperatives (Euro Coop)
• European Consumers’ Organisation
(BEUC)
• European Food Safety Authority
(Observer)
• European Heart Network
• European Modern Restaurant
Association
• European Vending Association
• International Obesity Taskforce
• Standing Committee of European
Doctors (CPME)
• World Federation Of Advertisers
• World Health Organisation
(Observer)
Actions that the Platform is
going to produce
Governments, business and civil
society across the EU are already
engaged in many initiatives to fight
obesity. The aim of the Platform is
to catalyse more such initiatives and
to encourage the extension of existing successful initiatives. During the
press conference on 15 March, Commissioner Kyprianou cited a number
of examples of the type of positive
action already taking place:
• The commercial arm of the BBC
does not allow its children’s TV
characters to be used to promote
high fat, high sugar and high salt
foods.
• Kelloggs has voluntarily improved
the nutritional labelling on its food
and invested in initiatives to promote physical activity.
• Nestlé has worked in partnership
with the town of Fleurbaix-Laventie
in France on an innovate project to
educate children and young people
about healthy eating.
81
• Retailers in several EU countries
are marketing new ranges of
healthier foods.
• Many individual companies have
reviewed the way they advertise
food to children.
Food advertising and children
International studies have shown
that almost half of all advertisements
shown during children’s television
programmes were for food, and 95
percent of the food advertised to children were found to be high in sugar,
salt and fat. Action to regulate such
advertisements may be considered by
Commissioner Kyprianou if the rise
in child obesity is not curbed.
Examples of restrictions on advertising to children in Europe:
• Sweden does not permit advertising
aimed at children under 12.
• Ireland has introduced a ‘Children’s
Advertising Code’ applying health
warning messages to the advertising
of fast food, confectionery and soft
drinks.
• The Flemish region of Belgium
does not permit advertising five
minutes before or after programmes
aimed at children aged under 12.
• In the Netherlands, public broadcasters are not allowed to interrupt
programmes that are aimed at children under 12 with advertisements.
• In Denmark, Finland and the Netherlands, characters or presenters
from children's programmes cannot
appear in advertisements.
Some examples of existing initiatives to tackle obesity in the EU
Detailed below are examples of
initiatives already planned or
implemented across Europe to tackle
the problem of obesity. These projects
have been discussed in the context of
the European Commission’s obesity
‘round table’ process. They are not
operated by, or directly endorsed by
the European Commission.
to markets and supermarkets, and
food manufacturing or agriculture
production units.
Public Health Projects
Germany: “Multi-Stakeholder Platform on Diet and Physical Activity”
In Germany a platform has been created bringing together the Government,
Health Professionals, Industry, Parents Groups, Unions and the German
Sports Confederation. The platform
focuses its work on the prevention
of obesity and tackling the problem
amongst young people. The platform
provides a forum for testing new approaches, delivering information to the
public, and developing good practice.
France: “Le Programme National
Nutrition-Sante” (PNNS)
Launched in 2000, the French National Nutrition and Health Programme
sets out to improve the state of health
of the whole population by acting on
the issue of nutrition. It sets specific
targets on dietary intake, lifestyle and
physical activity.
Advertising, Promotion and
Marketing
European Food and Drink Industry
Members of the European Food and
Drink Industry (CIAA) agree to conform to a code of general principles
for product advertising, and specific
principles on advertising to children.
Guidelines state that advertising
should not be misleading, and health
claims used in advertising should
have a sound scientific basis. With
regard to children, advertising should
not undermine the role of parents, nor
encourage ‘pester power’. Food and
drink manufacturers, retailers, and
restaurants are also active in developing and delivering a greater choice of
healthier product lines.
World Federation of Advertisers
France: “Fleurbaix-Laventie Ville
Sante – Together we can prevent
obesity”
From 1992-1997, a scientific study,
funded by private corporations in
partnership with national, local and
regional governments, tested whether
delivering nutritional information
to children helps to change family
eating habits.
Children involved
in the project were provided with
nutritional information inside and
outside school. Children participated
in practical cookery lessons, visits
The World Federation of Advertisers rolled out 17 roadshows across
Europe, focusing on the obesity
problem, and promoting the European
Advertising Standards Alliance best
practice guidelines for food and beverage advertising. The Advertising
Industry also has a role in the promotion of public health campaigns.
“Media Smart”
at improving media literacy among
6-11 year olds. It supplies educational
materials to schools, aimed at encouraging children to think critically about
advertising. The project is partnered
by the National Confederation of Parent Teacher Associations. “Media
Smart” will shortly be introduced to
8 other European countries: Belgium,
Germany, Netherlands, Czech Republic, Ireland, France, Finland, Poland
and Slovenia.
European Community of Consumer
Co-operatives (Euro-Coop)
Since 2000, consumer cooperatives
in the UK have adopted a voluntary
ban on the advertising of high fat,
salt or sugar foods during children’s
viewing hours. The same policy
has been adopted for press advertising. Across Europe, consumer
cooperatives promote magazines,
recipes and web-based materials on
healthy eating for consumers; provide
education materials for schools; and
deliver grass-roots activities, such as
the ‘Consumer Jungle’ roadshow in
Denmark and nutritional education
and training courses in Spain.
European Vending Association
The European Vending Association
has developed best practice guidance for vending in schools, which
promotes choice in the branding,
contents, and location of machines.
Some member companies do not vend
in primary schools; others are removing branding from machines, offering
healthier snacks, and different portion
sizes.
The views expressed in Health & Consumer Voice do not necessarily reflect
the opinions of the European Commission.
Reproduction of articles is authorised, except for commercial purposes,
provided that the source is mentioned.
Email: [email protected]
Chief Editor: Marie-Paule Benassi.
“Media Smart” is a UK project funded by the advertising industry aimed
82
Editors: Iwona Pajak, Ben Duncan in cooperation with the EC Health and
Consumer Protection DG.
Layout: Deborah MacRate-Ockerman
http://europa.eu.int/comm/dgs/health_consumer/index_en.htm
Young People: The Greatest Hope for Turning the Tide
UNFPA, 2008
Young people remain at the centre of the HIV/AIDS epidemic in terms of rates of infection,
vulnerability, impact, and potential for change. They have grown up in a world changed by
AIDS but many still lack comprehensive and correct knowledge about how to prevent HIV
infection. This situation persists even though the world has agreed that young people have
the human right to education, information and services that could protect them from harm.
Young people are disproportionately affected in the HIV pandemic: about 40 per cent of new
infections worldwide are among youth aged 15 to 24. Every 30 seconds another young
person is infected, with young women being more vulnerable.
Young people must face the economic and social impact of HIV/AIDS on families,
communities, and nations, and they must be at the centre of prevention actions. Where
young people are well informed of HIV risks and prevention strategies, they are changing
their behaviour in ways that reduces their vulnerability. For example, in several countries,
targeted education has led to delayed sexual debut and increased use of condoms resulting
in a decrease in HIV prevalence in young people. Yet efforts to increase HIV knowledge
among young people remain inadequate.
Diverse lives, varied interventions
Young people are diverse. Interventions must be tailored to meet their individual
characteristics and circumstances, such as age, sex, religion, socioeconomic and marital
status and domestic arrangements, among other factors. Interventions should specifically
address the needs of vulnerable and high-risk groups of young people, including injecting
drug users (IDUs), whose high-risk behaviour has been identified as a driving force behind
HIV transmission in Eastern Europe and Central Asia.
UNFPA strives to build on and expand rights-based policies and programmes that promote
healthy adolescent development and provide them with age-appropriate knowledge and tools
to make informed choices. UNFPA-supported programmes emphasize behaviour change,
including abstinence or delay in sexual debut, reduction in the number of sexual partners,
monogamy, and correct and consistent condom use for those who are sexually active.
However, young people's needs are not limited to prevention alone. Those who are HIV
positive, some of whom do not know they are infected, need care, treatment and support,
including sexual and reproductive health services.
Taking the lead to protect young people
UNFPA convenes the UNAIDS Global Inter-agency Task Team on HIV and Young People.
The goal of the Task Team is to foster a joint accelerated, harmonized and expanded
country-level response aimed at increasing young peoples’ access to and utilization of HIV
prevention, treatment, and care services.
As a first step, this Task Team has elaborated the UNAIDS Technical Support Division of
Labour on HIV and Young People (insert link to document on IATT website). UNFPA is the
lead agency on:
* Policy discussions and programmatic advice, strategic guidance and
coordination;
83
Prevention
*
of HIV transmission in vulnerable groups, including out of school young
people (except refugees and internally displaced populations);
* Prevention of HIV transmission in sex workers; and
* Condom programming.
Guided by its mandate to protect reproductive health, UNFPA also plays a lead role in
ensuring that young people are dually protected against sexually transmitted infections,
including HIV, and unwanted pregnancies.
Forging genuine partnerships with young people themselves is an overarching strategy.
Other areas of special focus for UNFPA include evidence-informed interventions, very young
adolescents and out-of-school youth.
Youth-adult partnerships on HIV prevention
Youth-adult partnerships and programmes are an innovative way of involving young people
in HIV prevention efforts. They are based on the understanding that young people have a
right to partcipate in programmes that affect them and on the experience that programmes
are more sustainable and more effective when youth are treated as partners. Because youth
are often less powerful, articulate and knowledgeable than their adult partners, youth-adult
partnerships focus on technical assistance and training that empower young people to make
their voices heard.
Provided with necessary means and skills training, young people can be important advocates
for their specific sexual and reproductive health needs. Given the possibility to speak up,
they can introduce more youth sensitive perspectives to policy-making processes. For
example, in 2005, a UNFPA-supported pilot project recruited young people in Botswana to
contribute to the National AIDS Coordinating Agency through a midterm review of the
National Strategic Framework for HIV/AIDS. In Thailand, young people were recruited to
contribute to the national development frameworks that guide all UN programming in those
countries.
UNFPA's commitment to youth participation is reflected in a wide range of initiatives – from
peer education to advocacy work. These initiatives build on and utilize the skills, knowledge
and enthusiasm of young people. Increasingly, young people are participating in important
events that help shape the global response to HIV/AIDS, such as the UN General Assembly
Special Session on HIV/AIDS and the International AIDS Conference.
A number of major, regional programmes focusing on HIV prevention among young people
were initiated with support from UNFPA and others since 2000, and the final reports from
these programmes offer a number of lessons and good practices to be incorporated into
future efforts. These include the African Youth Alliance, AfriYAN, the Reproductive Health
Initiative for Youth in Asia, the Youth Peer Education Network (Y-PEER) and a major OPECFund supported initiative to prevent HIV among vulnerable populations in Central America
and the Caribbean.
Why focus on young people?
Young people are at the centre of the global AIDS epidemic, as the numbers clearly show. Of
the over 1 billion young people worldwide, 5.4 million are estimated to be living with HIV at
the end of 2007. Altogher, about 40 per cent of new HIV infections are among young people.
This age group also has the highest rates (over 500,000 infections daily) of sexually
transmitted infections excluding HIV. Young people are particularly vulnerable to HIV
infection for social, political, cultural, biological, and economic reasons.
84
Whatever their circumstances, in order to protect themselves against HIV, young people
need:
* Information
* Life Skills
* Youth-friendly health services
* A safe and supportive environment
Are we keeping our promises?
The importance of preventing HIV infections among young people has been a consistent
message in all HIV/AIDS related commitments to date, particularly ICPD+5, the Millennium
Development Goals, the Declaration of Commitment made at the 2001 United Nations
General Assembly Special Session on HIV/AIDS (UNGASS), and the General Assembly
Political Declaration on HIV/AIDS in 2006 (see box below). HIV prevention among young
people is also one of the 'Essential Programmatic Actions for HIV Prevention' in the UNAIDS
Policy Position Paper Intensifying HIV prevention.
The Declaration of Commitment set specific targets for HIV prevention among youth. It calls
on all Governments to ensure:
* HIV infection rates in persons15 to 24 years of age should be reduced by 25 percent in
the most-affected countries by 2005, and by 25 percent globally by 2010.
* By 2005, at least 90 percent, and by 2010 at least 95 percent ofyoung men and women
aged 15 to 24 years have access to information, education and services necessary to
develop the life skills required to reduce their vulnerability to HIV infection.
Four of 11 heavily affected African countries have reported a decline of 25 per cent or more
in HIV prevalence among young people in urban centerss, according to the 2007 AIDS
Epidemic Update . However, surveys indicate that fewer than 50 per cent of young people
have achieved comprehensive knowledge levels about HIV prevention in 2007.
“We, Heads of State and Government and representatives of States and
Governments…Commit ourselves to addressing the rising rates of HIV infection among
young people to ensure an HIV-free future generation through the implementation of
comprehensive, evidence-based prevention strategies, responsible sexual behaviour,
including the use of condoms, evidence- and skills-based, youth specific HIV education,
mass media interventions, and the provision of youth friendly health services.” -- Paragraph
26 of the Political Declaration on HIV/AIDS
85
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89
Les bonnes pratiques
en matière de santé des jeunes
LA POLITIQUE FRANÇAISE
DE SANTÉ PUBLIQUE
Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies
2008-2011
Grandes lignes et mesures phares
Fruit du travail gouvernemental mené depuis le début de l’année avec l’ensemble des ministères
membres du Comité interministériel de lutte contre la drogue et la toxicomanie et de prévention des
dépendances, le présent plan vise à fixer les priorités du gouvernement d’ici 2011.
Nourri de l’évaluation du plan 2004-2008 et de la consultation des principaux acteurs associatifs, il
comprend 193 mesures dont 38 dans le domaine de la prévention et de la communication ; 41 dans le
domaine de l’application de la loi ; 69 dans le domaine des soins et de la réduction des risques
associés aux usages ; 30 dans le domaine de la formation et de la recherche et 15 mesures au plan
international.
Le budget prévu pour l’exécution du nouveau plan s’élève à 87,5 millions d’euros sur 4 ans : 33,5
millions d’euros à la charge de la MILDT, 36,4 millions d’euros à celle des ministères et 8,7 millions
d’euros au titre de la loi de financement de la sécurité sociale et du fond d’intervention pour la qualité
et la coordination des soins.
Ce budget intervient en plus de celui déjà consacré par les ministères à la lutte contre les drogues et
les toxicomanies.
Contexte général
•
Les drogues illicites, l’alcool et le tabac sont des problèmes majeurs qui touchent de manière
permanente l’ensemble de notre société.
•
Dans les quinze dernières années, la prise en charge des usagers de drogues, d’alcool et de
tabac et la lutte contre les dommages sanitaires et sociaux associés à ces usages se sont
fortement améliorées. Mais l’usage des drogues et les abus d’alcool se sont maintenus à un
niveau élevé ou ont même augmenté. Seuls ont diminué l’usage de l’héroïne grâce aux
traitements de substitution, et celui du tabac, notamment en raison de la hausse des taxes et
de l’interdiction de fumer dans les lieux publics.
•
Face à cette situation, le gouvernement a pour objectif prioritaire de faire reculer les premières
consommations. Jusqu’à maintenant, la prévention des drogues illicites s’est concentrée sur
les usages dits « problématiques », ce qui a pu laisser penser que l’usage sans complication
apparente de santé pouvait être toléré. Il apparait que cette politique, si elle a permis de
mieux prendre en charge les usagers dépendants au plan sanitaire et de réduire les infections
et autres dommages graves liés à certains usages, n’a en rien dissuadé les expérimentations
du plus grand nombre et le rajeunissement des entrées en consommation.
93
•
L’augmentation des usages de la plupart des drogues s’explique notamment par une carence
des politiques de prévention à laquelle le présent plan souhaite répondre. Par ailleurs il est
nécessaire de faire face à l’arrivée de nouvelles substances comme la cocaïne ou les drogues
de synthèse ou de nouveaux modes de consommation comme le «binge drinking». Il faut là
encore clarifier le discours public entre ce qui est permis et ce qui ne l’est pas et admettre,
comme on a pu le constater en matière de violence routière ou en ce qui concerne l’usage de
tabac, que l’application de la loi participe à la prévention des comportements dangereux pour
soi ou les autres.
Trois orientations essentielles
•
Prévenir les premières consommations et les usages des produits illicites ainsi que les
abus d’alcool, en ciblant les jeunes, mais aussi en mobilisant leurs parents et les adultes qui
les entourent.
•
Conduire une action résolue pour que l’offre des produits diminue de manière
significative, notamment par la mutualisation et le partage des moyens de lutte entre tous les
services en charge de l’application de la loi et les justices des Etats concernés.
•
Diversifier davantage la prise en charge sanitaire des usagers de drogues et d’alcool,
en ciblant particulièrement les populations les plus exposées et les plus vulnérables.
Trois orientations renforcées par :
-
un développement de la recherche fondamentale et clinique pour que soins et
prévention s’améliorent dans des proportions significatives,
-
un développement de la coopération internationale,
-
la mise en place d’un outil d’évaluation de l’efficacité des mesures du plan.
Grandes nouveautés introduites par le plan
1. Il s’agit désormais de prévenir les premières consommations de produits illicites et d’éviter les
consommations excessives d’alcool, particulièrement chez les plus jeunes. A cet égard, les
mesures pouvant avoir un effet dissuasif sur les consommations doivent faire partie intégrante de
la prévention :
¾
Le plan prévoit de clarifier le discours public par des campagnes de communication afin
de rendre les règles applicables plus compréhensibles pour les Français et de ne plus
banaliser l’usage de stupéfiants et les abus d’alcool.
¾
Un effort doit être fait pour renforcer la confiance des adultes dans leur capacité et leur
légitimité à intervenir auprès des jeunes, et en particulier auprès de leurs enfants, pour les
protéger des consommations de drogues ou de certains modes dangereux de consommation
d’alcool. L’objectif est de mobiliser les parents et de les aider à être le relais de la règle
commune. A cette fin, des états-généraux de la parentalité seront organisés et des dispositifs
de soutien seront mis en œuvre.
94
¾
Le plan prévoit également de réaffirmer concrètement l’interdit social concernant les
consommations illicites avec les stages de sensibilisation aux dangers de l’usage de
produits stupéfiants. Il vise aussi à réduire l’offre d’alcool en direction des jeunes pour
lutter contre le « binge drinking » (alcoolisation massive express) en « déromantisant »
l’image de l’ivresse par des campagnes de communication adaptées, en interdisant la vente
d’alcool aux mineurs, en interdisant la pratique de l’open-bar et la consommation d’alcool aux
alentours des établissement scolaires.
¾
Il s’agit aussi de mener, en lien avec les partenaires sociaux, des actions de repérage et
de prise en charge dans le milieu du travail où près de 20% des accidents et des
problèmes d’absentéisme seraient en lien avec l’usage d’alcool, de psychotropes ou de
stupéfiants. Ces actions permettront également de sensibiliser les adultes sur les dangers
des drogues.
2. Pour agir plus en amont, il faut intensifier la lutte contre les trafics, notamment :
¾
En luttant contre la culture illicite de cannabis sur le territoire national et le commerce
de graines de cannabis sur Internet.
¾
En élaborant systématiquement des plans départementaux de lutte contre les trafics de
rue, notamment aux abords des établissements scolaires.
¾
En renforçant la coopération internationale pour intervenir sur les routes de la drogue par
lesquelles transitent les stupéfiants : création d’un centre de coordination pour la lutte antidrogue en Méditerranée et d’une plate-forme opérationnelle de coopération policière,
douanière et de formation en Afrique de l’Ouest, devenue une plaque tournante du trafic
de cocaïne sud-américaine à destination de l’Europe de l’Ouest. Ces dispositifs viendront
compléter l’action du centre d’opération et d’analyse maritimes (MAOC-N) mis en place à
Lisbonne pour la zone Atlantique.
¾
En renforçant l’action internationale contre le détournement des précurseurs
chimiques, utilisés par les organisations criminelles dans la fabrication des drogues,
notamment vers l’Afghanistan.
¾
En généralisant l’approche patrimoniale des enquêtes sur les trafics de stupéfiants,
sachant que les trafiquants sont essentiellement motivés par l’appât du gain : mise en place
d’une structure permettant de gérer les biens criminels saisis, transposition des textes
européens sur la confiscation des avoirs criminels, signature d’accords bilatéraux avec les
Etats tiers afin d’identifier, de saisir et de confisquer les avoirs qui sont à l’étranger.
Dans le cadre de la Présidence française de l’Union européenne, le plan prévoit également de :
¾
Renforcer la collaboration avec les pays de la Méditerranée dans les domaines de la
recherche, la prévention et la prise en charge thérapeutique, via la création d’un observatoire
méditerranéen, afin d’associer les Etats de la rive Sud aux Etats européens concernés.
¾
Proposer à nos partenaires européens un plan de mutualisation des dispositifs de
protection des repentis.
3. Enfin, le développement et la diversification du dispositif de prise en charge sanitaire et sociale des
addictions doit être poursuivi, notamment :
¾
En formant l’ensemble des professionnels de santé au repérage précoce des addictions
afin que ce repérage devienne un réflexe naturel.
¾
En ciblant les populations les plus exposées et les plus vulnérables :
95
-
renforcement des capacités d’hébergement par un partenariat entre structures de
soins et d’hébergement social et par le développement de nouvelles communautés
thérapeutiques,
augmentation du nombre de jeunes accueillis dans les consultations jeunes
consommateurs par une meilleure couverture géographique et une polyvalence
des consultations (alcool et cocaïne notamment),
meilleure prévention et prise en charge de l’usage de drogues et d’alcool chez
les femmes enceintes.
¾
En poursuivant la politique de réduction des risques chez les usagers de drogues illicites,
avec un renforcement des actions de lutte contre l’hépatite C.
¾
En mettant l’accent sur la recherche, afin d’apporter des réponses thérapeutiques aux
addictions qui se développent et pour lesquelles on ne dispose pas vraiment de traitements
(cocaïne, crack…).
¾
En développant des études nouvelles :
-
sur les questions liées à la prévention et au repérage précoce des usages à risques
des drogues (par exemple sur les liens entre consommation de drogues et parcours
scolaires ou sur les liens entre violences, délinquance et usages de drogues).
sur des phénomènes naissants ou déjà installés mais sous estimés (addictions sans
produit, surconsommation de médicaments psychotropes).
Un impératif : l’évaluation
Les objectifs opérationnels du plan sont assortis d’indicateurs de mise en œuvre et d’efficacité afin
de permettre une évaluation précise des résultats obtenus en 2011.
96
Ouverture de la conférence de presse "Prévention alcool des jeunes"
Discours de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports
et de la Vie associative, 17 juillet 2008
Mesdames,
Mesdemoiselles et Messieurs,
La conférence de presse de ce matin est à la confluence de deux de mes compétences ministérielles : la
santé et la jeunesse.
L’alcoolisme frappe un nombre croissant de jeunes. Le phénomène est d’autant plus insupportable qu’il
peut être évité.
Nous constatons, en effet, une évolution rapide, brutale, alarmante des comportements d’alcoolisation
parmi les jeunes.
Les chiffres sont éloquents : les cas d’hospitalisation pour des raisons liées à l’alcoolisation ont connu une
augmentation de 50% de 2004 à 2007, pour la tranche des 15 à 24 ans, mais aussi pour la tranche d’âge
des moins de 15 ans.
L’évolution des modes de consommation, tout en signalant une diminution de la consommation régulière
d’alcool, indique donc une recrudescence très préoccupante de l’expérience de l’ivresse parmi les jeunes.
Ce sont des accidents de la route, aux conséquences parfois dramatiques, qui pourraient être évités.
Ce sont des troubles du comportement, de l’humeur ou de la vigilance.
C’est pour certains jeunes l’engrenage de la déscolarisation.
Sans évoquer, tous les effets induits par la déshinibition recherchée.
La gravité des enjeux de santé publique, révélée par ces données, m’a conduite à prendre, sans tarder,
une série de mesures fortes à destination des jeunes.
Ainsi, le plan "Santé des Jeunes" que j’ai présenté en février dernier comprend des mesures visant à
lutter contre l’alcoolisation massive des jeunes.
Notamment, le projet de relever à 18 ans l’âge légal pour acheter de l’alcool.
Les interdits que nous voulons instituer, comme par exemple, celui qui porte sur la pratique des open
bars, n’ont cependant de sens que dans la perspective globale d’un plan d’ensemble et d’une politique de
prévention à long terme.
C’est dans cet esprit que j’ai demandé à l’INPES de développer une campagne de communication
innovante et non stigmatisante à destinationdes jeunes.
De manière générale, la lutte contre les addictions suppose, en effet, un équilibre entre prévention, soin et
répression.
*
Poser un interdit, d’ailleurs, faut-il le souligner, n’est pas en soi une mesure strictement répressive.
97
L’expérience de la limite instituée par la loi, voire le rappel à l’ordre, est en tout cas une expérience plus
structurante que ces pratiques à risques souvent déterminées, très précisément, par la quête destructrice
des limites rendues tangibles par le prisme de l’excès.
A cet égard, la mode du "Bbinge drinking" est bien le signe d’un mal-être que la psycho-sociologie la plus
élémentaire a tôt fait de désigner comme un indice alarmant d’absence de repères, comme l’expression
spectaculaire de cette anomie qui touche toujours, en premier lieu, les plus vulnérables.
Interdire au moins de 18 ans la vente de l’alcool, est en ce sens une mesure responsable qui en appelle à
la responsabilité de chacun.
D’ores et déjà, un certain nombre de grandes et moyennes surfaces se sont engagées positivement en
faveur de cette mesure.
J’ai enregistré les réactions de nos concitoyens et des médias à cette annonce.
Je crois savoir qu’un débat est ouvert autour de la question de l’application, notamment dans les grandes
surfaces, de la disposition interdisant la vente d’alcool aux mineurs.
Ce type de débat a déjà eu lieu au moment de l’entrée en vigueur du décret sur le tabac et je constate
avec plaisir aujourd’hui qu’il est fermé. Je ferai la même réponse, qui tient en quelques points :
- nul ne peut ignorer la loi et les gestionnaires des établissements seront, dans un régime de liberté,
reposant sur la responsabilité, chargés de son application. Il faut rappeler, en effet, qu’en cas de vente
d’alcool à un mineur, l’infraction est commise par le magasin et non par le mineur. Dois-je rappeler à quel
point l’écrasante majorité des établissements du secteur des cafés et restaurants a contribué au bon
respect de la réglementation sur le tabac et l’alcool ?
- cette loi sera appliquée par constatation d’infractions ;
- ces réglementations, parce qu’elles procèdent d’une légitime préoccupation de santé publique, comme
d’habitude, seront très largement respectées par nos concitoyens.
Que n’a-t-on pas entendu quand, dans le même esprit, ont été prises les mesures anti-tabac ?
Et pourtant cela marche, sans que, par la voie de l’exception, par la voie judiciaire, il soit nécessaire de
multiplier les sanctions.
*
C’est bien cet esprit de responsabilité, collective aussi bien qu’individuelle, qui préside à ma politique de
santé publique.
L’interdit n’est pas le tout de cette politique. Il n’est que la partie émergée d’un ensemble bien plus vaste.
Nos gains en espérance et en qualité de vie, nous les devons, en effet, d’abord et avant tout, non pas tant
aux progrès de la médecine curative qu’à des habitudes et à une hygiène de vie dont nous avons
l’impression qu’elles vont de soi, mais qui sont en réalité acquises.
La prévention a bien, en ce sens, pour ambition ultime d’encourager nos concitoyens à prendre en main
leur santé.
Si certaines mesures d’interdiction peuvent être bénéfiques à court et à moyen terme, nous devons nous
assurer qu’elles suscitent une démarche volontaire, librement assumée.
L’éducation, par définition, est émancipatrice. Il s’agit toujours, par la connaissance, d’éclairer une
conscience libre, d’éveiller à l’autonomie.
98
A la politique de la peur répond soit la soumission qui attriste et rabaisse, soit la révolte, soit la duplicité et
la ruse. Tel serait l’effet contre-productif, connu et reconnu, d’une politique réduite à sa dimension
répressive et prohibitive.
Aussi, une politique de prévention bien pensée doit, à mes yeux, ne jamais oublier sa finalité ultime : sa
finalité EDUCATIVE.
Les mesures paternalistes, les messages culpabilisateurs contribuent bien plus souvent à
déresponsabiliser ceux qu’ils visent. Cet effet pervers est bien réel, ne l’oublions pas.
Sauver des vies, émanciper : telles sont donc les deux missions cardinales de la prévention.
*
Pour agir sur le long terme, il faut agir très en amont.
L’école, en ce sens, est sans doute le lieu privilégié pour initier une éducation à la santé, susceptible
d’aider les jeunes à éviter l’écueil des comportements addictifs et plus largement des comportements à
risques qui traduisent toujours, à l’adolescence, une perte de repère et un mal-être préjudiciables à
l’épanouissement individuel et à la construction d’une identité autonome.
*
Sur tous ces sujets, complexes autant que graves, il est temps de mener une politique ambitieuse et
équilibrée, menée de manière volontariste dans un climat de concertation.
Les difficultés d’application des mesures d’interdiction, notamment, ne sauraient constituer un prétexte
pour ne pas prendre ces mesures.
Cette politique, bien entendu, est le fruit d’un travail collectif. Je tiens à souligner, en ce sens, le travail
remarquable réalisé avec les parlementaires sur cette urgente et délicate question, notamment Jacques
Domergue et Daniel Mach, qui sont ici aujourd’hui, parmi nous.
Il me faut également rendre hommage aux associations spécialisées qui œuvrent au plus près des
patients tout en contribuant à améliorer notre connaissance du champ de l’addictologie ; les soignants, qui
prennent quotidiennement en charge les patients victimes de l’alcool.
Les pistes de réflexion ne manquent pas. Elles ont été depuis des années tracées, par tous les
professionnels et les bénévoles, notamment étudiants, qui effectuent un travail de prévention remarquable
auprès des jeunes, mais aussi par le conseil national de la jeunesse qui se saisit de toutes ces questions.
C’est, pour ma part, ce à quoi je veux m’employer avec la plus grande détermination.
Je vous remercie.
99
Le plan « santé-jeunes »
Conseils des ministres 27-02-2008
La ministre de la santé, de la jeunesse et des sports a présenté une communication sur le plan «
santé-jeunes ».
Ce plan comporte une série de mesures visant à mieux protéger la santé des jeunes et à
répondre à leur besoin d’autonomie et de responsabilité.
1.- Face à la diffusion préoccupante des comportements à risque et au développement
d’habitudes alimentaires déséquilibrées, le plan met l’accent sur :
- la lutte contre les pratiques addictives : la législation actuelle sur la vente de boissons
alcoolisées aux mineurs sera rendue plus cohérente et protectrice ;
- la promotion d’habitudes nutritionnelles plus équilibrées : il s’agit d’agir sur l’environnement
des jeunes, notamment en matière de publicité, de bonnes pratiques autour des caisses des
grandes surfaces, de restauration scolaire. Un observatoire de la qualité alimentaire sera créé ;
- la lutte contre l’anorexie : une charte sera prochainement signée avec les professionnels du
secteur de l’image du corps ; la protection des mannequins, en particulier lorsqu’ils sont
mineurs, sera renforcée grâce à une mobilisation de la médecine du travail et de l’inspection du
travail ; l’apologie dans les médias de l’extrême maigreur et de l’anorexie sera réprimée.
2.- Des mesures particulières seront prises en faveur des jeunes les plus vulnérables qui
se trouvent dans des situations dramatiques :
- des « maisons des adolescents » destinées aux jeunes en grande vulnérabilité seront créées
dans tous les départements d’ici 2010 ; des équipes mobiles pluridisciplinaires iront, à partir de
ces maisons, au devant des jeunes ;
- un programme de prévention santé en milieu scolaire et universitaire, qui tiendra compte des
inégalités territoriales en matière de santé, sera expérimenté ;
- une campagne de promotion du numéro vert « fil santé jeunes » sera engagée. Le numéro
d’appel sera réduit à 4 chiffres et la gratuité d’appel à partir de téléphones portables sera
expérimentée ;
- un dispositif de repérage et de prévention de la crise suicidaire et de la souffrance psychique
des jeunes, plus particulièrement chez les jeunes homosexuels, sera mis en place ; le cinéaste
André Téchiné participera à l’élaboration d’une campagne d’information qui sera lancée dès
cette année ;
la campagne « contraception 2008-2009 » sera adaptée aux besoins des jeunes non
scolarisés dans les quartiers populaires.
100
3.- Le plan santé des jeunes repose également sur le développement de la place des
activités physiques et sportives dans la vie courante des jeunes.
Le nombre d’heures d’activités sportives sera augmenté à l’école dès la rentrée prochaine. Les
crédits du Centre national pour le développement du sport (CNDS) ont été abondés en 2008 à
cet effet. Le développement du sport à l’université sera favorisé ; une mission sur le sport à
l’université a été confiée à Stéphane Diagana.
4.- Le plan permet aux jeunes de devenir acteurs de leur santé, tout en répondant à leur
désir d’autonomie et de responsabilité :
- les étudiants pourront mieux s’intégrer dans le système de santé en ayant la possibilité de
verser en plusieurs fois leurs cotisations maladie pour les prochaines inscriptions universitaires.
Les services universitaires de médecine préventive et de promotion de la santé pourront plus
facilement se transformer en centres de santé délivrant des soins curatifs ;
- tous les jeunes de 16 à 25 ans pourront bénéficier, dès le 1er janvier 2009, d’une consultation
annuelle et gratuite chez le médecin généraliste de leur choix. Les mineurs n’auront pas besoin
d’un accord parental. Ils recevront, en même temps que leur première carte Vitale à 16 ans, un
« passeport pour la santé », leur rappelant leurs droits en matière de santé et indiquant les
structures de soins les plus proches de chez eux.
Le travail gouvernemental de protection de la santé des jeunes se poursuivra autour,
notamment, des axes suivants :
- le renforcement de la pédopsychiatrie ;
- le soutien aux parents ;
- la prise en charge la plus précoce possible, dès l’entrée au collège, des difficultés rencontrées
par les adolescents.
101
La Défenseure des enfants - Rapport thématique 2007 : "Adolescents en
souffrance : plaidoyer pour une véritable prise en charge" [extraits]
La Documentation Française, novembre 2007
Dominique VERSINI
Défenseure des enfants
25 RECOMMANDATIONS pour contribuer à l’élaboration d’une stratégie nationale de
prise en charge des adolescents en souffrance
I) Recalibrer le dispositif médical, psychiatrique, social et éducatif sur l’ensemble du
territoiremétropolitain et des collectivités d’outre-mer (DOM-COM)
1) Mettre en place un Plan national pour régler la crise des centres médicopsychologiques
(CMP).
. renforcer considérablement leurs moyens pour réduire les délais d’attente de rendez-vous.
. mettre en place un fonctionnement adapté aux besoins des adolescents.
2) Créer des lits d’hospitalisation à temps complet dans les départements qui en sont
dépourvus, nonobstant la référence aux territoires de santé et réserver dans tous les
départements des lits de pédopsychiatrie « spécifiques adolescents ».
3) Développer dans chaque département des relais diversifiés de post-hospitalisation et
notamment :
- des unités de soins études pour les collégiens et lycéens (besoin prioritaire)
- des internats scolaires
- des places en hôpitaux de jour spécifiques adolescents.
4) Admettre les adolescents en pédopsychiatrie jusqu’à 18 ans et clarifier les circulaires sur la
prise en charge psychiatrique des 16-18 ans.
5) Organiser un accueil spécifique pour les adolescents dans les urgences hospitalières.
6) Augmenter le nombre de postes de psychiatres mis au concours de l’internat.
7) Se donner l’objectif d’une infirmière à temps plein par établissement scolaire et augmenter le
nombre de médecins scolaires.
II) Améliorer l’information et l’accueil des jeunes et de leurs familles
1) Étendre les plages d’accessibilité du numéro national Fil-Santé-Jeunes (0800 235 236)
jusqu’à 24h/24 et assurer la gratuité des appels à partir des téléphones mobiles. Développer la
notoriété de ce numéro auprès des adolescents : affichage dans les collèges et lycées, les lieux
de sport et de loisirs, les transports en commun.
2) Conforter le financement des points accueil écoute jeunes (PAEJ) qui constituent un dispositif
d’accueil de proximité et harmoniser leurs pratiques professionnelles.
Favoriser leur implantation dans les zones rurales.
102
3) Créer un portail grand public rassemblant toutes les informations utiles pour les jeunes et
leurs parents. Le rendre accessible de façon très aisée à partir de mots clés simples et
pertinents et actualiser régulièrement tous les liens.
III) Aller vers les adolescents en développant des dispositifs innovants : maisons des
adolescents, équipes mobiles, permanences hors les murs…
1) Concrétiser dans les 3 ans l’objectif d’une Maison des adolescents par département (MDA)
- Créer un label « Maisons des adolescents » pour garantir la pleine spécificité de leur mission :
. veiller au libre accès tout venant des adolescents sur des plages horaires correspondant à leur
modes de vie (après l’école, en soirée, week-ends, vacances…)
. promouvoir une information large sur l’existence de la Maison des adolescents dans leurs lieux
de vie (école, sports, loisirs, site internet de la ville et site spécifique…)
. prévoir impérativement un accueil et un accompagnement pour les parents
. garantir l’accès des MDA à des lits d’hospitalisation spécialement réservés aux adolescents.
- Faire de la MDA la « tête d’un réseau » réunissant les points accueil écoute jeunes et
l’ensemble des professionnels et institutions intervenant dans la vie des jeunes du département.
Leur donner les moyens d’animer ce réseau.
- Créer une fédération des MDA pour donner une pleine dynamique au label, développer des
formations, animer des rencontres inter-équipes, et impulser des recherches actions.
2) Créer des équipes mobiles pour aller vers les adolescents qui n’ont pas de demande
explicite.
Promouvoir l’organisation :
. de permanences « hors les murs » dans les établissements scolaires ou dans tout autre lieu
pertinent.
. d’équipes mobiles de consultation.
IV) Systématiser la mise en place de réseaux interdisciplinaires afin de garantir le repérage,
l’orientation, la prise en charge et la continuité effective des soins.
1) Soutenir la constitution de groupes interdisciplinaires de travail en réseau et d’analyse des
pratiques entre les différents professionnels au contact des adolescents.
2) Renforcer et multiplier les actions menées en partenariat entre le ministère de l’Education
nationale et le ministère de la Santé. Conforter la fonction de personne ressource des
conseillers principaux d’éducation et des infirmières scolaires.
V) Généraliser une formation obligatoire de l’ensemble des professionnels au contact avec les
adolescents sur la psychologie de l’adolescent et le repérage des signes d’alerte
1) Les personnels de l’Éducation nationale :
- Former obligatoirement tous les enseignants du secondaire à la psychologie de l’adolescent et
au repérage des signes d’alerte - dès l’IUFM -.
- Élaborer dans tous les établissements scolaires une procédure sur les comportements à tenir
et les personnes ressources à alerter devant des situations de souffrance psychique
d’adolescents.
2) Les médecins
- Rendre obligatoire la formation des médecins généralistes, pédiatres, médecins scolaires,
médecins des urgences…) au « Référentiel d’observation à l’usage des médecins pour un
repérage précoce : souffrances psychiques et troubles du développement chez l’enfant et
l’adolescent » élaboré, en 2006, par la Fédération française de psychiatrie.
103
3) Les magistrats
- Rétablir les stages terrain des auditeurs de justice dans les milieux non judiciaires (pédiatrie,
pédopsychiatrie, aide sociale à l’enfance, Défenseure des enfants…)
- Rendre obligatoire pour tous les magistrats une formation à la psychologie de l’enfant et de
l’adolescent ainsi qu’à la prise en compte de la parole de l’enfant à l’occasion des nominations à
des postes de juge aux affaires familiales ou de juge des enfants.
VI) Développer la prise en compte et l’accompagnement des parents à tous les niveaux du
repérage et de la prise en charge des adolescents
1) Mettre en place une ligne nationale d’écoute téléphonique destinée aux parents confrontés à
la souffrance psychique de leur enfant (plages horaires adaptées).
2) Mieux intégrer les parents dans les différents dispositifs de repérage (éducation nationale
notamment), de prise en charge et de suivi (Maisons des adolescents, équipes mobiles,
hospitalisations…)
VII) Mettre en place une stratégie nationale volontariste de prévention et de lutte contre
l’alcoolisation précoce des adolescents et la banalisation du cannabis
1) Diminuer l’accessibilité des mineurs aux boissons alcooliques
Notamment :
- en appliquant strictement les interdictions de vente d’alcool aux mineurs.
- en interdisant le sponsoring des soirées festives de jeunes par les alcooliers
2) Veiller à ce que les textes surtaxant les boissons ciblées jeunes (prémix, alcopops…) ne
puissent être contournés.
3) Renforcer l’éducation à la prévention :
Notamment : en introduisant la prévention de l’alcool et du cannabis en plus du tabac, dès
l’enseignement primaire, incluant une pédagogie active pour apprendre aux enfants à refuser de
telles sollicitations.
4) Organiser un repérage précoce de l’alcoolisation et de la consommation de cannabis lors de
toute consultation médicale (à l’hôpital, à l’école, et en ville).
Former à ce repérage les infirmières et les médecins pour qu’ils orientent les jeunes
consommateurs d’alcool ou de cannabis vers une prise en charge spécialisée.
VIII) Développer les outils permettant une meilleure connaissance de la souffrance psychique
des adolescents
1) Financer des recherches-actions-formations associant les chercheurs et les acteurs de terrain
afin de permettre une meilleure connaissance des problématiques des adolescents et une
adaptation permanente des dispositifs qui leur sont destinés.
2) Harmoniser les données épidémiologiques concernant la santé mentale des adolescents.
104
DISPOSITIFS DE PRÉVENTION
Maisons des adolescents
Drogues alcool tabac info service (DATIS)
Son évolution et la déclinaison en trois nouveaux
numéros s'inscrivent dans le plan gouvernemental
2004-2008 de lutte contre les drogues illicites, l'alcool
et le tabac. L'objectif étant de renforcer la prévention
chez les adolescents et les jeunes, particulièrement
concernés par la consommation d'alcool et de
cannabis.
Le service assure une mission d'aide et d'information,
7 jours sur 7, confidentielle et anonyme : pour
s'informer, demander conseil, comprendre, prendre du
recul ; pour connaître les risques, les dangers,
comprendre les effets ; pour savoir où demander de
l'aide, consulter des professionnels compétents.
Contact
- « Drogues info service » : 0800 23 13 13
- « Écoute cannabis » : 0811 91 20 20
- « Écoute alcool » : 0811 91 30 30
Site : http://www.drogues.gouv.fr
Les maisons des adolescents ont pour vocation d'être
des lieux de soins et de consultations pour les
adolescents. Elles constituent également des lieux
pluridisciplinaires d'accueil, d'écoute et d'information,
d'orientation et de prévention dans le domaine de la
santé, d'abord pour les jeunes en difficulté et leurs
familles, mais aussi pour les professionnels de l'action
sanitaire et sociale. Ces structures doivent permettre
aux adolescents de trouver un point d'ancrage unique
réunissant les dispositifs sanitaires, sociaux, éducatifs
et juridiques dont ils ont besoin pour faire face aux
difficultés qu'ils rencontrent.
Le plan « Santé jeunes » prévoit la création d'une
maison des adolescents par département d'ici à 2010,
en partenariat avec les collectivités territoriales.
Contact
http://www.travailsolidarite.gouv.fr/espaces/famille/grandsdossiers/enfant-adolescent/maison-adolescents.html
Éducation à la sexualité à l'école, au collège
et au lycée
Points d'accueil et d'écoute jeunes (PAEJ)
Les PAEJ, créés en 2002, constituent des structures
d'intervention légères qui assurent une fonction
préventive d'accueil, d'écoute, de soutien, de
sensibilisation, d'orientation et de médiation auprès de
jeunes (de 10 à 25 ans) exposés à des situations de
risque ou rencontrant diverses difficultés (conflits
familiaux, mal-être, échec scolaire, conduites à risque
…) et de leur entourage adulte. Les PAEJ sont créés
en priorité dans les départements et les régions.
À partir de 2005, dans le cadre du plan de cohésion
sociale, la création de 100 PAEJ est programmée
chaque année sur trois ans.
Contact
- DDASS du département concerné
Le but poursuivi est d'apporter aux élèves, lors des
trois séances annuelles d’éducation à la sexualité, des
informations objectives et des connaissances
scientifiques qui permettent de connaître et de
comprendre les différentes dimensions de la sexualité.
Cette démarche doit notamment intégrer la prévention
et la réduction des risques (grossesses précoces non
désirées, sida et MST — d'où, entre autres, la
possibilité de mise en place, dans les établissements
du second degré, de distributeurs de préservatifs
masculins) et la protection des jeunes vis-à-vis des
violences et de l'exploitation sexuelles, de la
pornographie, ou encore la lutte contre les préjugés
sexistes ou homophobes.
Contact
• Sites : www.education.gouv.fr/prat/sante.htm
http://eduscol.education.fr/D0060/default.htm
Prévention à l'égard des mineurs en danger
Le conseil général dispose du service de l'Aide sociale
à l'enfance (ASE), qui mène des actions de prévention
individuelle ou collective, de protection et de lutte
contre la maltraitance.
L’ASE privilégie des actions de prévention destinées à
permettre aux familles de surmonter elles-mêmes
leurs difficultés, soit grâce à un soutien financier ou
matériel, soit grâce à la mise en place d'une mesure
d'action éducative en milieu ouvert (AEMO).
Si les actions de prévention sont insuffisantes et qu'un
placement familial ou en établissement apparaît
nécessaire à la protection du mineur, ce placement
doit faire lui aussi l'objet d'un accord des parents. Il
faut enfin noter que le service de l'ASE peut saisir le
juge des enfants lorsque la situation du mineur
s'aggrave et que sa famille s'oppose aux mesures de
protection administrative envisagées.
Contact
- Conseil général du département concerné
- Numéro vert Allô enfance maltraitée : 119
Fil santé jeunes
Fil santé jeunes est un numéro vert créé en 1995 pour
répondre à la demande des jeunes de disposer d'une
écoute individualisée et confidentielle en matière de
santé. L'animation du site et de la ligne téléphonique a
été confiée à l'École des parents et des éducateurs
d'Île-de-France.
La mission de Fil santé jeunes est double : d'une part,
proposer aux jeunes de 12 à 25 ans écoute,
information et orientation dans les domaines sanitaire
et social ; d'autre part, être un observatoire social des
difficultés des jeunes en matière de santé.
L'objectif de Fil santé jeunes est d'accompagner la
demande du jeune, puis de l'inciter à s'orienter vers
les consultations médicales, psychologiques ou
sociales qui se trouvent à proximité de son lieu de
résidence. Le numéro 3224, anonyme et gratuit, est
ouvert tous les jours de 8 heures à minuit.
www.filsantejeunes.com
105
Sécurité sociale des étudiants
Programme de prévention de l’usage du
cannabis
Les étudiants bénéficient d'un régime spécial de
sécurité sociale, créé au lendemain de la Seconde
Guerre mondiale. Le statut et le coût dépendent de
l'âge de l'étudiant pendant l'année universitaire :
- entre 16 et 20 ans, l'affiliation à la sécurité sociale
étudiante est gratuite (les droits sont toujours liés à
ceux des parents) ;
- entre 20 et 28 ans, l'affiliation à la sécurité sociale
étudiante est payante, sauf pour les boursiers, qui
sont exonérés du paiement de la cotisation.
La gestion de la sécurité sociale étudiante est confiée
à des mutuelles (LMDE ou USEM, cette dernière
regroupant 10 mutuelles étudiantes régionales)
auprès desquelles l'étudiant peut souscrire également
un contrat pour des prestations complémentaires.
Contact
- La Mutuelle des étudiants (LMDE)
Site : http://www.lmde.com
Dans le cadre du Plan gouvernemental de lutte contre
les drogues illicites, le tabac et l'alcool (2004-2008), le
ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et
de la Vie associative, la Mission interministérielle de
lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) et
l'Institut national de prévention et d'éducation pour la
santé (INPES) ont mis en place un programme de
prévention de l'usage du cannabis, fondé sur :
- une campagne médiatique ;
- une ligne téléphonique, « Écoute cannabis » ;
- un réseau de consultations cannabis pour les jeunes
sur l'ensemble du territoire ;
- l'introduction de stages de sensibilisation
Parallèlement, 220 centres de consultation cannabis
ont été désignés dans l'ensemble des départements.
Ces consultations sont ouvertes gratuitement aux
jeunes et aux parents.
Contact
- « Écoute cannabis » : 0811 91 20 20
- Liste des centres de consultation cannabis par
région : www.drogues.gouv.fr/rubrique87.html
Programmes régionaux d'accès
prévention et aux soins (PRAPS)
à
Services d'éducation spéciale et de soins à
domicile (SESSAD)
Les services d'éducation spéciale et de soins à
domicile
interviennent
auprès
d'enfants
et
d'adolescents souffrant de déficiences intellectuelles
et motrices, ainsi que de troubles du caractère et du
comportement, auxquels ils apportent un soutien à
l'intégration scolaire ou à l'acquisition de l'autonomie,
en liaison avec les familles.
Composés
d'équipes
pluridisciplinaires
(psychologues, médecins, rééducateurs, aides
médico-pédagogiques…), ils peuvent intervenir au
domicile familial de l'enfant ou de l'adolescent, mais
aussi à la crèche, à l'école, au centre aéré ou encore
dans les locaux du SESSAD, si la nature de
l'intervention et la proximité s'y prêtent. La prise en
charge de l'enfant par le SESSAD ne peut se mettre
en œuvre qu'avec la décision de la Commission des
droits et de l'autonomie de la personne handicapée
Contact
Liste
des
SESSAD :
http://finess.sante.gouv.fr/finess/index.jsp
la
Les PRAPS ont été élaborés en 1999 pour améliorer
l'accès à la prévention et aux soins des personnes en
situation de précarité. Les directions régionales et
départementales des affaires sanitaires et sociales
(DRASS et DDASS) coordonnent l'intervention des
divers partenaires.
Les PRAPS mettent en œuvre des actions auprès :
- des gens du voyage ; des jeunes en situation de
vulnérabilité ; des familles monoparentales féminines
et des personnes âgées des quartiers de la politique
de la ville ; des populations étrangères, immigrées ou
issues de l'immigration, avec une attention particulière
pour les immigrés vieillissants isolés ; des personnes
détenues et sortant de prison.
Contact
- DRASS et DDASS de la région et du département
concernés
Sida info service
Sida info service (0800 840 800), a été créé en 1990
par l'Agence française de lutte contre le sida (AFLS)
en partenariat avec l'association AIDES.
Sida info service est un service d'écoute gratuit et
anonyme accessible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.
Ses cinq missions principales sont d'écouter,
d'informer, d'orienter, de soutenir et de témoigner.
Dès le lancement de la ligne téléphonique nationale,
Sida info service a structuré le service à partir de huit
pôles régionaux d'écoute. Aujourd'hui, cinq pôles
(Bordeaux,
Grenoble,
Montpellier,
Paris
et
Strasbourg) et cinq délégations régionales (Guyane,
Lille, Nantes, Nice, Marseille) structurent cette
implantation territoriale.
Contact
Site : http://www.sida-info-service.org
Numéro vert : 0800 840 800
Santé des élèves : prévention et éducation
Les objectifs prioritaires en matière de prévention et
d'éducation ont été définis dans un programme
quinquennal en date du 1er décembre 2003.
- Repérer et suivre les problèmes de santé des élèves
- Mieux repérer et prendre en compte les signes de
souffrances psychiques des enfants et des
adolescents.
- Assurer tout au long de la scolarité la continuité des
actions d'éducation à la santé.
- Développer chez les élèves des comportements
civiques et solidaires (avec la formation aux premiers
secours notamment).
106
Ressources documentaires
BIBLIOGRAPHIE
SITES INTERNET
BIBLIOGRAPHIE
Toutes ces références sont extraites de la base de données Télémaque : http://télémaque.injep.fr
Elles sont classées par type de document et par date.
Pour accéder aux documents vous pouvez contacter le centre de documentation
[email protected]
Rapports

2008
État du phénomène de la drogue en Europe, rapport annuel 2008, OFDT, novembre 2008. 122,p.
Ce rapport dresse l’état des lieux du phénomène de la drogue dans 30 pays européens et propose des
données et des analyses au plan européen et par pays. La question spécifique des drogues et des groupes
de jeunes vulnérables est développée.
Le rapport
http://www.emcdda.europa.eu/attachements.cfm/att_64227_FR_EMCDDA_AR08_fr.pdf
Synthèse : question spécifique : La consommation de drogues chez les jeunes gens vulnérables
http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/groupesvulnerables.pdf
Inequalities in young people’s health
HBSC international report from the 2005/2006 survey, 2008, 210 p.
Ce rapport porte sur les 11, 13 et 15 ans dans 41 pays et régions à travers l’Europe et l’Amérique du nord.
Le sujet principal porte sur les inégalités en santé qu’elles aient pour origine le sexe, l’âge, la géographie ou
des dimensions socio-économiques.
http://www.euro.who.int/InformationSources/Publications/Catalogue/20080616_1
Puberté précoce et augmentation de l’obésité sont-elles liées ?
INSERM, la documentation française, 2008, 187 p.
La puberté arrive de plus en plus tôt et le taux de l’obésité augmente de plus en plus. Face à ce constat,
l’INSERM s’est penché sur le lien possible entre ces deux phénomènes..
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/084000120/index.shtml
Santé : prévention de l’obésité / V. Boyer
Rapport d’information n° 1131, Assemblée nationale, septembre 2008, 241p.
Les conclusions des travaux de la mission sur la prévention de l’obésité sont désormais disponibles en ligne.
Après un état des lieux sur la progression de l’épidémie d’obésité en France et des actions de prévention
réalisées au niveau mondial, le rapport émet des propositions afin d’accentuer le dépistage et la lutte contre
l’obésité en France.
http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i1131.asp
Le suicide des enfants et des adolescents en Europe / Bernard Marquet, Conseil de l’Europe, 2008
Résumé du rapport de M. Bernard Marquet, vice-président de l'alliance des démocrates et des libéraux
pour l'Europe auprès de l'Assemblée parlementaire du conseil de l'Europe (ADLE, Monaco).
Assemblée parlementaire, 27 mars 2008.
http://assembly.coe.int/Mainf.asp?link=/Documents/WorkingDocs/Doc08/FDOC11547.htm

2007
Adolescents en souffrance : plaidoyer pour une véritable prise en charge. Rapport thématique 2007 /
VERSINI, Dominique, Défenseure des enfants, 2007, 122 p.
En complément de son rapport annuel, la Défenseure des enfants, Dominique Versini, présente un rapport
consacré spécifiquement à la souffrance psychique des adolescents et aux moyens de la prendre en charge.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/074000719/index.shtml
109
Le bien-être des enfants et des adolescents dans les pays riches
Centre de recherche Innocenti de l’UNICEF , 2007, 52 p.
Le bien-être des enfants et des jeunes se mesure à leur santé, à leur sécurité, à leur situation matérielle, à
leur éducation et à leur scolarisation, ainsi qu’à leur sentiment d’être aimés, appréciés et intégrés dans les
familles et la société. L’UNICEF fait le point dans 21 pays du monde industrialisé.
http://www.unicef.fr/mediastore/7/3472-4.pd
Ouvrages – Études

2008
Les adolescents se sentent bien !
Ipsos santé, Inserm , Fondation Wyeth, mai 2008, 14 p.
À l’occasion du 4e forum Adolescences qui s’est tenu le 21 mai 2008, Ipsos-Santé a réalisé une étude
auprès des ados. Le baromètre du bien-être des adolescents dresse un portrait plutôt optimiste des 15–18
ans. Ils se déclarent « aller bien », alors que les adultes — les parents, les professeurs et les infirmiers
scolaires — se montrent inquiets.
http://www.forum-adolescences.com/Forum4/Download/synthese.pdf
Anorexie et désir mimétique / GIRARD, René , Herne, 2008, 125 p.
Cet ouvrage est le texte de la conférence prononcée à l'université de Stanford en 1996 et il est suivi d'un
entretien avec l'anthropologue sur ce même thème avec Mark Anspach et Laurence Tacou. R. Girard
interprète les désordres alimentaires, et en particulier l'anorexie, comme un sacrifice inconscient, symptôme
d'une régression archaïque inquiétante pour une société moderne.
Aperçu de la promotion de la santé en Europe / INPES, 2008, 107 p.
Ce document a pour objectif d’offrir un panorama de la promotion de la santé en Europe. Ses contours
géographiques sont ceux d’une Europe élargie, qui comprend l’Islande et les pays Scandinaves. Organisé
sous forme de fiches-pays, ce panorama offre, pour la majorité des pays, un historique, ainsi que la
structuration et les grandes orientations retenues en promotion de la santé.
INPES, 1 février 2008 (107 pages).
http://www.inpes.sante.fr/international/docs/Homologues_institutionnels_INPES_en_Europe.pdf
Cartographie de l’alcoolisation adolescente
Atlas régional des consommations d’alcool 2005, OFDT, INPES, 2008, 23 p.
L’atlas régional des consommations d’alcool propose des données sur les usages de l’alcool dans la
population générale (15-75 ans) et chez les adolescents (17 ans) en particulier. Ainsi il permet de distinguer
des tendances et des pratiques locales. À l’adolescence, un usage régulier de boissons alcoolisées plus
répandu sur l’Ouest et en Bourgogne, plus rare en Île-de-France et dans le Nord-Pas-de-Calais.
http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/Atlas_alcool_carto.pdf
Comportements à risque et santé : agir en milieu scolaire / BANTUELLE, Martine Dir. ;
DEMEULEMEESTER, René Dir. , INPES, 2008, 132 p.
Cet ouvrage propose pour la première fois une synthèse en français de la littérature scientifique
internationale concernant les interventions de prévention des conduites à risque. Il traite en particulier de la
violence (contre soi ou les autres), de l'usage de substances psychoactives, des comportements dangereux
sur la route ou durant les loisirs et des comportements sexuels à risque.
Eurobaromètre : les 15-24 ans et la drogue
Commission européenne, Flash Eurobaromètre n°233, mai 2008, 112 p.
La consommation de drogues, surtout chez les jeunes, atteint des niveaux historiquement élevés. La
Commission européenne poursuit l’étude de ces phénomènes en élargissant le nombre des pays sondés et
en axant son intérêt sur les perceptions et les comportements des jeunes européens face à la « culture de la
drogue ».
http://ec.europa.eu/public_opinion/flash/fl_233_fr.pdf
Observatoire des besoins et des attentes des jeunes actifs dans sept pays européens
Étude Ipsos / Mondial Assistance, avril 2008
Cette étude comporte un volet santé qui nous enseigne que le bien-être et la santé est le domaine qui cause
le plus de tracas aux Européens.
http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/2519.asp
110
La santé des élèves de 11 à 15 ans en France/ 2006 : données françaises de l'enquête internationale
Health Behaviour in School-aged Children.
GODEAU, Emmanuelle Dir. ; ARNAUD, Catherine Dir. ; NAVARRO, Félix , INPES, 2008, 273 p. (Etudes
santé)
Cet ouvrage présente les principaux résultats français de l'enquête HBSC 2006, à laquelle plus de sept mille
élèves, scolarisés dans 701 établissements de métropole, du CM2 à la première année de lycée, ont
participé.
Le système de santé est méconnu des jeunes
Étude : "Citoyenneté et santé : le regard des Français" - Sondage Ifop/GSK, 22 avril 2008
http://www.ifop.com/europe/docs/citoyenetsante.pdf

2007
Alcool et adolescence : jeunes en quête d'ivresse / MARTY, François Dir. , Albin Michel, 2007, 408 p.
Si la question du cannabis à l'adolescence est largement débattue, celle de l'alcool est quasiment un tabou.
Les adolescents, surtout les garçons, à la recherche de sensations fortes, consomment de l'alcool de plus
en plus tôt, de préférence en bande et en association avec d'autres produits toxiques.
Alcoolisme (L') adolescent : en finir avec le déni / GARDIEN, Frédérique , Harmattan (L'), 2007, 347 p.
Cet ouvrage est une approche sociale, culturelle, psychopathologique et anthropologique de l'alcoolisme
chez l'adolescent. L'auteure, docteure en sciences de l'éducation, est intervenue en matière de prévention
auprès d'élèves de collège et de lycée pour mieux cerner les représentations de l'alcoolisme et de la
personne alcoolique.
Baromètre santé 2005 : Attitudes et comportement de santé / BECK, François Dir. ; GUILBERT,
Philippe Dir. ; GAUTIER, Arnaud Dir. , INPES, 2007, 593 p.
La mise en œuvre d'une politique de santé publique cohérente et efficace passe par une meilleure
appréhension des comportements de santé. Cette nouvelle édition du Baromètre santé les décrit et les met
en regard des connaissances et des perceptions des 12-75 ans en matière de santé.
Drogues à l'adolescence en 2005 : niveaux, contextes d’usage et évolutions à 17 ans en France.
Résultats de la cinquième enquête nationale ESCAPAD.
BECK, François ; LEGLEYE, Stéphane ; SPILKA, Stanislas ; LE NEZET, Olivier
Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies - OFDT, 2007, 77 p.
http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/epfxsln5.pdf
Le cinquième exercice national de l'enquête ESCAPAD (Enquête sur la santé et les consommations lors de
l'appel de préparation à la défense) conduit en 2005 a permis d'interroger plus de 34 000 jeunes âgés de 17
ans en France métropolitaine et d'outre-mer. Ce rapport présente les niveaux d'usage en métropole des
différents produits psychoactifs licites et illicites, les profils sociodémographiques des usagers et les
principales évolutions sur une période de cinq ans.
Jeunes (Les) face au sida : représentations et comportements face à l’épidémie, IFOP, 2007
http://www.ifop.com/europe/sondages/opinionf/jeunes_sida.asp;http://www.ifop.com/europe/docs/jeunes_sid
a.pdf
L’étude menée par l’Ifop pour MSN et Sidaction auprès des jeunes de 15 à 24 ans met en évidence un
comportement majoritairement craintif et responsable à l’égard du virus du sida.
Santé (La) des étudiants d'aujourd'hui : l'avenir de la société de demain !
Livre blanc des Mutuelles Étudiantes Régionales sur "la santé et la protection sociale des étudiants",
USEM, 2007, 32 p.
http://www.usem.fr/contenu_PDF/livre_blanc_usem_sante_etudiante.pdf
L'USEM, qui regroupe les mutuelles étudiantes régionales, formule un constat sur la santé étudiante à partir
d'une enquête réalisée en partenariat avec la fédération nationale des observatoires régionaux de santé, et
présente aux candidats de l'élection présidentielle 2007 dix propositions dans trois domaines précis : définir
un meilleur pilotage de la santé étudiante, amplifier les actions de prévention et renforcer l'accès aux soins
des étudiants.
111
Dossiers documentaires
Un an de politique jeunesse (6) / COCHET, Agnès
INJEP (Marly-le-Roi). Centre de Documentation, 2008, 199 p. ( Le point sur ; n° 29 )
Ce dossier présente les principales mesures prises par le gouvernement de juin 2007 à juin 2008 dans
différents domaines tels que l'éducation, l'emploi, la justice, la santé...
Pour chacun de ces thèmes, sont présentés les différentes prises de position, des commentaires (sites
Internet, bibliographie, documents en ligne).
Santé (La) des jeunes. 2 t. - État des lieux – Prévention / CONVAIN, Cégolène ; FRÉVILLE, Véronique
INJEP, 2008, 162 p. + 178 p . , .( Le point sur n° 27 )
Les jeunes vont-ils plus mal qu'autrefois, ou l'adolescence a-t-elle toujours été une période de la vie où l'on
se met facilement en danger ? Il est périlleux de faire des comparaisons, mais il est sûr que les
comportements des jeunes se sont transformés au fil des années, avec actuellement une consommation
croissante d'alcool et de cannabis et une augmentation des troubles du comportement alimentaire, des
signes peut-être révélateurs d'une souffrance psychologique.
Ce dossier documentaire propose des articles de presse, des textes officiels, des données chiffrées, et une
bibliographie complète.
Jeunes et toxicomanie. État des lieux- Prévention. / FRÉVILLE, Véronique ; SAGET, Fabien
INJEP (Marly-le-Roi). Centre de Documentation, 2007, 103 p.
À travers des articles de presse, des enquêtes, des sondages, ce dossier dresse un état des lieux des
pratiques de consommation des jeunes et des actions de prévention pour lutter contre ces conduites à
risque. Des ressources documentaires (bibliographie et sites Internet) permettront d'approfondir le sujet.
Textes officiels – Communiqués de presse

2008
De nouvelles mesures pour lutter contre l’obésité
Communiqué de Roselyne Bachelot, 4 février 2008
Dans le cadre du Plan national nutrition santé 2006-2010, Roselyne Bachelot a présenté trois nouvelles
mesures en matière de nutrition et d’obésité.
http://www.premierministre.gouv.fr/chantiers/sante_1113/plan_national_nutrition_sante_1111/nouvelles_mesures_pour_lutter_5
9131.html
Information document of the Presidency on young people’s health and well-being
Youth Partnership, Council of Europe, European Commission, July 2008
This document announces the draft resolution on young peple’s health and well being.
http://www.youth-partnership.net/youth-partnership/documents/Research/Information_paper.pdf
Interdire la vente d’alcool aux mineurs.
Texte présenté par N. About , Le Sénat, 10 juin 2008
L’alcool est devenu la première forme d’addiction chez les jeunes en France. Cette proposition de loi se
présente comme une réponse de santé publique pour lutter contre ce phénomène.
http://www.senat.fr/leg/ppl07-377.html
Liens entre alcool et violence
Dossier de presse - " Liens entre alcool et violence" - Les résultats de la première étude française
spécifique, vendredi 19 septembre 2008.
http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/actualite-presse/presse-sante/dossierspresse/IMG/pdf/DPAlcoolViolence.pdf
Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies 2008-2011
E. Apaire, Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, 9 juillet 2008
Etienne APAIRE, Président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie a
présenté mercredi 9 juillet le nouveau plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies
2008-2011.
http://mildt.systalium.org/article5831.html
112
Plan « santé-jeunes »
Conseil des ministres, 27 février 2008
R. Bachelot-Narquin, ministre de la santé, de la jeunesse et des sports, a présenté en conseil des ministres
le 27 février le plan « santé-jeunes ». Ce plan comporte une série de mesures visant à mieux protéger la
santé des jeunes.
http://www.premierministre.gouv.fr/acteurs/gouvernement/conseils_ministres_35/conseil_ministres_27_fevrie
r_1284/plan_sante_jeunes_59385.html
Plan "santé-jeunes" sur le portail du gouvernement
http://www.jeunesse-sports.gouv.fr/accueil_5/actualites_200/bref_208/presentation-du-plan-santejeunes_2012.html
Proposition de loi visant à combattre l’incitation à l’anorexie
Assemblée nationale, avril 2008
Ce texte déposé le 3 avril vise pour la première fois à punir l’incitation à l’anorexie de peines
d’emprisonnement. L’Assemblée nationale a approuvé mardi 15 avril, en première lecture, la proposition de
loi.
http://www.assemblee-nationale.fr/13/dossiers/combattre_incitation_anorexie.asp
Resolution 1608 (2008) : « Child and teenage suicide in Europe : a serious public health issue »
Parliamentary Assembly, Assembly debate on 16 April 2008
http://assembly.coe.int/Main.asp?link=/Documents/AdoptedText/ta08/ERES1608.htm
Le sport pour lutter contre l’obésité
Communiqué de presse du ministère de la santé, 12 novembre 2008
Xavier Darcos et Roselyne Bachelot ont donné le coup d’envoi, le 12 novembre, du programme de lutte
contre la sédentarité des jeunes pour prévenir l’obésité.
http://www.premier-ministre.gouv.fr/chantiers/education_863/sport_pour_lutter_obesite_61614.html

2007
Florence Declaration : Mental wellbeing of children in Europe, plans and perspectives
World Health Organization, Regional Office for Europe, XIII ESCAP Congress, Florence, Italy, August 25-29,
2007
The conference discussed the current state of European child psychiatry and put forward recommandations
as how to improve children mental health.
European Safe Start Summit concludes successful health and safety campaign
European Agency for Safety and Health at Work, Safe Start Summit in Bilbao, Spain, 22nd March 2007
EU policymakers, social partners and leading safety and health experts met on 22nd March 2007 at the
Euskalduna Conference Centre, Bilbao, Spain, to see how to ensure that young people have a safe and
healthy start to their working lives.
http://osha.europa.eu/en/press/press-releases/news_article.2007-03-19.2904132916
Health Programme 2008-2013
Factsheet, Health-EU, the Public Health Portal of the EU, European Communities, 2007
The Second Programme of Community Action in the Field of Health 2008-2013 came into force from 1
January 2008. The factsheet presents its objectives.
http://ec.europa.eu/health/ph_programme/documents/prog_booklet_en.pdf
113
Articles de périodiques

2008
L’alcool et les jeunes
Dossier de l’IRDES : "Les problèmes d’alcool en France : quelles sont les populations à risque ? ",
Questions d’économie de la Santé, n°129 - Janvier 2008, 6 p.
http://www.irdes.fr/Publications/Qes/Qes129.pdf
Alcool : l’influence des parents
Information hospitalière, février 2008, 4 p.
L’adolescence est une période critique pour le début et l’escalade potentiels de la consommation d’alcool.
Se basant sur les conclusions d’une étude d’Alcoholism : Clinical & Experimental Research, Information
Hospitalière souligne l’impact de la consommation d’alcool et des habitudes parentales sur la consommation
d’alcool des adolescents.
http://www.informationhospitaliere.com/voirDepeche.php?id=11066
Cybercrips : tout ce que les adolescents ont toujours voulu savoir sur...
Journal (Le) de l'animation, n° 90, Juin-Juillet 2008, p. 34-37
Sexualité, prévention des comportements à risque, addictions, mais aussi bien-être. Espace de prévention
santé, le Cybercrips est aussi un acteur de terrain. Les six animateurs qui s'occupent de ce lieu ouvert en
libre accès à tous les adolescents élaborent leurs propres outils pour ouvrir le dialogue et faire réfléchir les
jeunes autour des questions les plus intimes, les questions qui comptent quand on a entre 13 et 20 ans.
État des lieux sur les consommations de drogues licites et illicites en France
INHES, Cahiers de la sécurité n° 5 , Juillet-septembre 2008, 13 p.
Les consommations des jeunes se différencient de celles de leurs aînés sur deux points principaux : la place
primordiale qu’occupe le tabac et l’importance du rôle tenu par le cannabis.
http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/cs5jmcact.pdf
Les jeunes Français boivent moins que leurs voisins
Alcool Actualités, lettre d’information sur les effets de l’alcool, INPES, octobre 2008, 8 p.
L’Inpes publie les résultats français de l’enquête internationale HSBC 2006 qui traite des comportements de
santé des élèves de 11, 13 et 15 ans. Un des thèmes abordés est l’alcool. L’article montre que la France se
situe parmi les dix pays où l’ivresse des jeunes est la moins fréquente.
http://www.inpes.sante.fr/AA/pdf/Alcoolactu41.pdf
Jeunes et toxicomanie
Bulletin de l‘INSV, mars 2008, 8 p.
On a observé une diminution de 8 % des fumeurs de 17 ans en France depuis 7 ans. Selon plusieurs études
publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire (INVS), le
nombre de jeunes de 17 ans qui fument encore tous les jours des cigarettes est passé de 41,1 % en 2000 à
33% en 2005.
http://www.invs.sante.fr/beh/2008/13/beh_13_2008.pdf
Lutte (La) contre les drogues en France.
L'affaire de tous, la responsabilité de chacun.
APAIRE, Étienne , Cahiers de la Sécurité, n° 5, Juillet-Septembre 2008, p. 7-142
Placée sous l'autorité du Premier ministre, la Mission Interministérielle de lutte contre la Drogue et la
toxicomanie (MILDT) coordonne l'action des pouvoirs publics dans ce domaine en élaborant des plans
gouvernementaux de lutte contre les drogues et les toxicomanies.
Manger, ça s'apprend !
LE JEUNE, Michel Coordinateur ; TIERCELIN, Arnaud Coordinateur
Idées (Les) en mouvement, n° 161, Août-Septembre 2008, p. 9-12
La restauration scolaire a été transférée aux collectivités territoriales par la loi du 13 août 2004.
Un nouveau décret gouvernemental en préparation imposera aux collectivités de présenter des menus
équilibrés s'appuyant sur les recommandations nutritionnelles du Groupe d'études des marchés de la
restauration collective et de nutrition (GEMRCN).
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Tabac, alcool et cannabis chez les 11, 13 et 15 ans
Tendances n°59, OFDT, Mars 2008, 8 p.
Ce document présente les premiers résultats du volet français de l’enquête HBSC (Health Behaviour in
Schoolaged Children) menée à l’échelle mondiale. Ces premiers résultats réaffirment la prééminence de
l’alcool à l’adolescence et montrent que le tabagisme des jeunes reste élevé malgré les mesures prises
depuis 2004.
http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eftxsto4.pdf
Éducation (L') à la sexualité reste défaillante.
Lien Social, n° 868, Janvier 2008, p. 8-18
Depuis l'Antiquité, l'espèce humaine tente de maîtriser la fécondité. Mais aller contre la conception n'est pas
tout à fait anodin. Ni pour la personne ni pour la société. Sinon pourquoi tant de controverses, de combats,
d'obstacles sur le chemin de la contraception ? Pour en arriver où aujourd'hui ? La loi libéralisant la
contraception a quarante ans. Où en est-on avec la contraception ?
Éducation pour la santé : place au bien-être.
L'HELGOUALC'H, Jean-Yves Coordinateur ; ANDRE BUREL, Bruno Coordinateur ; LEMONNIER,
Fabienne,
Loisirs Education, n° 427, Juin 2008, p. 13-28
L'éducation pour la santé vise à aider chacun à construire ses compétences pour prendre en charge sa
santé, son bien-être, de manière autonome et responsable. Avec ce dossier, la JPA et l'INPES s'allient pour
sensibiliser les acteurs des centres de vacances et de loisirs à cet enjeu de santé publique et de
citoyenneté.
Élus (Les) doivent se battre pour créer des maisons des adolescents.
Courrier (Le) des maires et des élus locaux, n° 209, Janvier 2008, p. 11
Étudiants (Les) sont-ils condamnés à la malbouffe ?
AUTHEMAYOU, Céline , Étudiant (L'), n° 305, Mars 2008, p. 12-14
Les messages incitant à manger mieux se multiplient. Pourtant, les jeunes continuent d'avoir une
alimentation déséquilibrée. Souvent par manque de moyens.
Grossesses adolescentes.
DADOORIAN, Diana
Journal (Le) des psychologues, n° 252, Novembre 2007, p. 72-75
Le nombre de grossesses à l'adolescence augmente chaque année, cela malgré les nombreuses
campagnes
préventives. C'est un fait que de nombreux pays tentent de contrôler à défaut de le comprendre. Au-delà des
facteurs biologiques qui jouent un rôle prépondérant, ce sont les facteurs culturels et psychologiques qui
guident le désir adolescent de grossesse.
Mildt (La) et la politique de réduction des risques : virage contrôlé ?
LANGLET, Marianne , Lien Social, n° 871, Février 2008, p. 22-23
Le changement de présidence à la tête de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la
toxicomanie marque-t-il un changement d'approche de la politique de réduction des risques vis-à-vis des
usagers de drogue en France ?
Prévention (La) doit-elle faire peur pour être efficace.
TREMINTIN, Jacques , Journal (Le) de l'Animation, n° 89, Mai 2008, p. 18-30
La notion de prévention est devenue au fil du temps un concept central de notre société. On l'utilise à tout
propos, bien au-delà de la santé à qui elle était appliquée initialement. Que recouvre ce concept, Comment
est-il mis en œuvre ? L'utilisation de la peur et de la culpabilisation est-elle efficace comme support de prise
de conscience ? L'animateur, en tant qu'interlocuteur privilégié des enfants et des jeunes, est confronté au
quotidien tant à la nécessité qu'aux difficultés de faire passer ses discours de prévention. L'occasion dans le
dossier de ce mois d'apporter quelques éclairages sur ces questions.
Quelles réponses aux addictions ?
PLANTET, Joël , Lien Social, n° 888, Juin 2008, p. 30
Quelle prise en charge aujourd'hui en France pour les consommateurs de drogues ? Les professionnels
s'inquiètent d'une tendance répressive qui prendrait le pas sur la prévention et la réduction des risques.
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Sites Internet
Portail santé UE
http://ec.europa.eu/health-eu/index_fr.htm
Santé publique de l’Union européenne.
Le portail thématique a principalement pour but de permettre aux citoyens européens d'obtenir facilement
des informations complètes sur les initiatives et les programmes de l'UE dans ce domaine. Il vise également
à remplir les objectifs de l'Union en matière de santé publique, à exercer une influence positive sur les
comportements et à améliorer en permanence la santé publique dans les vingt-cinq États membres de l'UE.
Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports et de la Vie associative
http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/
Présentation du site gouvernemental relatif à la santé avec entre autres la politique spécifique concernant la
toxicomanie, le sida, le suicide…
Fondation de France
http://www.fdf.org/jsp/site/Portal.jsp
Le site de la Fondation propose une rubrique spéciale sur la santé des jeunes.
INPES
http://www.inpes.sante.fr/
L’ Institut national de prévention et d’éducation pour la santé est chargé de mettre en oeuvre les politiques
de prévention et d’éducation pour la santé dans le cadre plus général des politiques de santé publique.
INSERM
http://www.inserm.fr/fr/home.html
Institut national de la santé et de la recherche médicale Ce site est consacré à la santé de l’adolescent. Il
étudie les troubles et comportements des adolescents, les pratiques de soins, les actions de prévention… Il
présente également les dernières publications sur le sujet.
Banque de données de la santé publique
http://www.bdsp.tm.fr/
Réseau national constitué de centres de documentation spécialisés en santé publique. La base de données,
véritable mémoire de la santé publique depuis 1980 permet de se constituer une bibliographie complète sur
n’importe quel thème.
Organisation mondiale de la santé - OMS
http://www.who.int/fr/index.html
L’OMS est l’institution spécialisée des Nations Unies pour la Santé.
Vous trouverez une liste de sites internet classés par thème (alcool, tabac, suicide…) sur le site de la
documentation de l’INJEP. ( http://www.injep.fr/-Sante,438-.html ).
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Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire
11, rue Paul Leplat - 78160 Marly-le-Roi
Établissement public du Ministère de la Santé, de la Jeunesse,
des Sports et de la Vie Associative
Tél. 01 39 17 27 27 - Fax : 01 39 17 27 90 - www.injep.fr
Centre de documentation
Unité Documentation, Information, Publications
Tél. : 01 39 17 27 30 - Fax : 01 39 17 26 03 - [email protected]