Recueil des délibérations - Conseil Général de Lot-et

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Recueil des délibérations - Conseil Général de Lot-et
ISSN 1246-3442
Recueil des actes
administratifs
&200,66,213(50$1(17(
GXRFWREUH
COMMISSION PERMANENTE
DU 19 OCTOBRE 2012
-----SOMMAIRE
R - AIDES ATTRIBUEES DANS LE CADRE D'UN REGIME EXISTANT DU CONSEIL GENERAL
pages
R1009
Plan départemental des transports scolaires .......................................
1
C - DECISIONS COURANTES
C1001
Accès à l'extranet "RSACG" de consultation des dossiers de bénéficiaires du
Revenu de Solidarité Active (R.S.A.) entre la caisse de mutualité sociale
agricole "Dordogne - Lot-et-Garonne" et le Département de Lot-et-Garonne
.............................................................................................................
22
C1002
Renouvellement de la convention d'objectifs et de moyens entre le
Département de Lot-et-Garonne et pôle emploi pour la mise en oeuvre du
Revenu de Solidarité Active .................................................................
29
C1003
Convention de partenariat entre le département de Lot-et-Garonne et la
région aquitaine pour la mise en place du "Pass Contraception".........
34
C1005
Convention relative aux relations entre la Caisse Nationale de Solidarité pour
l'Autonomie (C.N.S.A.) et le Département de Lot-et-Garonne.............
42
C1008
Répartition du produit des amendes de police
Substitution d'opération à Prayssas .....................................................
62
C1018
Convention de mise à disposition de données annuelles de trafic routier
avec la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du
logement Aquitaine ..............................................................................
68
Parc routier départemental
Barèmes des prestations pour la période
du 01/07/2012 au 30/06/2013 ..............................................................
79
Convention relative à l'organisation, au fonctionnement et au financement
des services de transports scolaires
Modification des modalités de versement des frais de gestion aux
Organisateurs de deuxième rang.........................................................
119
C1021
Transports Scolaires
Convention avec la SNCF....................................................................
121
C1022
Organisation des transports scolaires
Périmètre de transport urbain de Villeneuve-sur-Lot............................
136
C1023
Organisation des transports scolaires
navette entre l'annexe Sainte Foy à Nérac et la Cité Scolaire de Nérac
141
C1029
Mise en oeuvre de la politique contractuelle
Modification du terme des avenants.....................................................
145
C1037
Nouvelle action de la convention éducative apiculture et biodiversité..
146
C1040
Proposition de dépôt d'archives privées de l'ANACR...........................
147
C1049
Convention de partenariat entre Cap Emploi 47 et le Conseil général de Lotet-Garonne pour favoriser l'accès à l'emploi, à la formation et à la définition
d'un projet professionnel pour les travailleurs handicapés
.............................................................................................................
148
C1019
C1020
C1051
Charte de coexistence multiplicateurs de semences, apiculteurs, agriculteurs
en agrobiologie, collectivités locales ....................................................
153
AIDES ATTRIBUEES DANS LE CADRE
D'UN REGIME EXISTANT DU CONSEIL GENERAL
N° R1009
PLAN DEPARTEMENTAL DES TRANSPORTS SCOLAIRES
DECIDE
- d'arrêter, comme précisée en annexe, la liste des lignes du réseau départemental de transports
scolaires et des lignes régulières de voyageurs, ainsi que les lignes SNCF pouvant être empruntées
par les élèves pour l'année scolaire 2012/2013.
Transmission à la préfecture
Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture
de Lot-et-Garonne
Signataire
Pour le Président du Conseil général
Le Directeur général adjoint des services
Départementaux
Arnaud SORGE
1
TRANSPORTS SCOLAIRES 2012-2013
I – Réseau spécifique de transports scolaires :
N° de
ligne
1
Intitulé de la ligne
Transporteur
Organisateur Secondaire
Barbaste - Nérac
Autocars CASTERAN
SIVOM LAVARDAC OUEST
2
Xaintrailles - Nérac
CITRAM AQUITAINE
SIVOM LAVARDAC OUEST
3
Montesquieu - Bruch
CITRAM AQUITAINE
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
5
Feugarolles - Saint Laurent - Agen
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
6
Montayral - Villeneuve/Lot
CARS EVASION
Commune de MONSEMPRON LIBOS
7
Cuzorn - Fumel
CARS EVASION
Commune de FUMEL
8
Fargues/Ourbise - Casteljaloux
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM de la Région de CASTELJALOUX
9
Ste Bazeille - Marmande
KEOLIS GASCOGNE
Commune de STE BAZEILLE
10
Feugarolles - Damazan - Aiguillon
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
11
Francescas - Nérac
CITRAM AQUITAINE
APE de FRANCESCAS
12
St Maurin - Puymirol - Agen
Autocars PASCAL
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
13
Tournon d'Agenais - Anthé - Fumel
Autocars du LOT
Commune de TOURNON D'AGENAIS
15
Marmande - Le Mas d'Agenais
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
SITS COLLEGE MAS D AGENAIS
15
Caumont/Garonne - Le Mas d'Agenais
doublage
SITS COLLEGE MAS D AGENAIS
2
16
Le Rayet - Monflanquin
Commune de MONFLANQUIN
Seyches - Marmande
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
EUROPE EVASION
17
18
St Aubin - Monflanquin
Commune de MONFLANQUIN
Commune de MONFLANQUIN
19
Biron - Monflanquin
CARS EVASION
Commune de MONFLANQUIN
20
La Sauvetat sur Lède - Monflanquin
Cars PALSEUR
Commune de MONFLANQUIN
21
Lafitte/Lot - Casseneuil
22
Durance - Réaup Lisse - Mézin
ASSOCIATION EDUCATON
POPULAIRE ST PIERRE
KEOLIS GASCOGNE
ASSOCIATION EDUCATON POPULAIRE
ST PIERRE
Commune de MEZIN
23
Ste Maure - Sos - Mézin
KEOLIS GASCOGNE
Commune de MEZIN
24
Sauvagnas - Penne d'Agenais
Autocars PASCAL
SIVU TS PENNE D AGENAIS
25
Baleyssagues - Duras
SIVOM DURAS
26
St Sernin de Duras - Duras
27
Ste Bazeille - Jusix - Marmande
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
KEOLIS GASCOGNE
Commune de STE BAZEILLE
28
Condezaygues - Fumel
CARS EVASION
Commune de MONSEMPRON LIBOS
29
Trémons - Valeilles - Penne d'agenais
Autocars PASCAL
SIVU TS PENNE D AGENAIS
30
Beauville - Agen
Autocars PASCAL
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
30
doublage
31
Castelculier - Agen
Autocars PASCAL
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
Montaigu de Quercy - Agen
VALENCE TOURISME
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
SIVOM SEYCHES
SIVOM DURAS
3
32
Montagnac/Lède - Monflanquin
Cars PALSEUR
Commune de MONFLANQUIN
33
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM de la Région de CASTELJALOUX
34
Casteljaloux - Marmande (8 Heures 18 Heures)
Trentels - Penne d'Agenais
SARL Transports RIMONTEIL
SIVU TS PENNE D AGENAIS
35
Bazens - Saint Salvy - Aiguillon
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
36
Feugarolles - Port Sainte Marie
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
37
Ecoles de Montayral
SARL Transports RIMONTEIL
Commune de MONTAYRAL
38
Roquecor - Penne d'Agenais
Autocars COMBEDOUZOU
SIVU TS PENNE D AGENAIS
39
Ste Gemme Martaillac - Marmande
KEOLIS GASCOGNE
SITS REGION MAS D'AGENAIS
40
Barbaste - Agen
Autocars CASTERAN
SITE AGEN SUD
41
Bazens - Aiguillon
CITRAM AQUITAINE
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
42
Montpouillan - Samazan
KEOLIS GASCOGNE
SIVS MONTPOUILLAN SAMAZAN
43
CITRAM AQUITAINE
SITS CANTON MEILHAN
44
Meilhan/Garonne - Couthures/G. Marmande
Brugnac - Castelmoron/Lot
EUROPE EVASION
Commune de CASTELMORON SUR LOT
45
Lévignac de Guyenne - Duras
Autocars GERARDIN
SIVOM DURAS
46
Ste Maure -Sos - Nérac
KEOLIS GASCOGNE
Commune de MEZIN
47
St Maurice de Lestapel - Cancon
Cars PALSEUR
SITS VILLENEUVOIS
48
Castelnau sur Gupie - Marmande
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM SEYCHES
4
49
Grateloup - Tonneins
EUROPE EVASION
SITE TONNEINS
50
Laroque-Timbaut - St Robert - Agen
Autocars PASCAL
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
51
Cancon - Casseneuil
EUROPE EVASION
Commune de CASSENEUIL
52
Puy L'Evêque - Fumel
Transports BELMON
Commune de FUMEL
53
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM de la Région de CASTELJALOUX
54
Anzex - Villefranche du Queyran Casteljaloux
Lavergne - Miramont de Guyenne
CARS EVASION
SITE REGION MIRAMONT
56
Razimet - Tonneins
EUROPE EVASION
SITE TONNEINS
57
Le Nomdieu - Nérac
Autocars CASTERAN
APE de FRANCESCAS
58
Agnac - Miramont de Guyenne
Autocars du LOT
SITE REGION MIRAMONT
59
CARS EVASION
SITE REGION MIRAMONT
60
Montignac Toupinerie - Miramont de
Guyenne
St Sernin de Duras - Duras
SIVOM DURAS
61
Le Temple/Lot - Ste Livrade/Lot
62
Monclar d'Agenais - Ste Livrade/Lot
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
EUROPE EVASION
63
Frespesh - Penne d'Agenais
64
St Colomb de Lauzun - Castillonnès
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
Transports ROUSSEAU
65
Villeréal - Castillonnès
Transports ROUSSEAU
66
Bazens - Prayssas - Port Ste Marie
CITRAM AQUITAINE
Commune de STE LIVRADE SUR LOT
Commune de STE LIVRADE SUR LOT
SIVU TS PENNE D AGENAIS
Communauté de communes du canton de
CASTILLONNES
Communauté de communes du canton de
CASTILLONNES
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
5
67
Pujols - Villeneuve/Lot
CARS EVASION
SITS VILLENEUVOIS
68
Antagnac - St Martin Curton
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM de la Région de CASTELJALOUX
69
Autocars PASCAL
70
Monbalen - La Croix Blanche Castella
St Romain - St Urcisse - Agen
VALENCE TOURISME
SYNDICAT INTERCOMMUNAL LA CROIX
BLANCHE-CASTELLA-MONBALEN
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
71
Espiens - Nérac
CITRAM AQUITAINE
Commune d'ESPIENS
72
Moirax - Agen
Autocars PASCAL
SITE AGEN SUD
73
Villebramar - Miramont de Guyenne
CARS EVASION
SITE REGION MIRAMONT
74
Salles - Fumel
CARS EVASION
Commune de FUMEL
75
Bonaguil - Fumel
CARS EVASION
Commune de FUMEL
76
Trémons - Libos - Fumel
CARS EVASION
Commune de TOURNON D'AGENAIS
78
Cocumont - Montpouillan - Marmande
SARL CARS OLIVIER
SITS CANTON MEILHAN
79
Meilhan/Garonne - Gaujac - Marmande
KEOLIS GASCOGNE
SITS CANTON MEILHAN
80
Circuit de Grateloup
EUROPE EVASION
Commune de GRATELOUP
82
Bernac - Duras
Autocars GERARDIN
SIVOM DURAS
82
doublage
83
Pardaillan - Duras
Autocars GERARDIN
SIVOM DURAS
Lagruère - Le Mas - Marmande
EUROPE EVASION
SITS REGION MAS D'AGENAIS
84
Feugarolles - Clairac
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
6
85
Madaillan - Lusignan Petit
Autocars PASCAL
S.I.R.P. MADAILLAN-LUSIGNAN PETIT
86
Clairac - Lafitte/Lot - Aiguillon
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
87
Clairac - Aiguillon
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
88
Ambrus- Aiguillon
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
89
Clermont Dessous - Port Ste Marie
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
90
Pont des Sables - Le Mas d'Agenais
SITS COLLEGE MAS D AGENAIS
91
Anthé - Tournon d'Agenais
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
SARL Transports RIMONTEIL
Commune de TOURNON D'AGENAIS
92
Varès- Labretonie - Tonneins
EUROPE EVASION
SITE TONNEINS
93
Montagnac/Auvignon - Agen
Autocars PASCAL
SITE AGEN SUD
94
Beauville - Penne d'Agenais
Autocars PASCAL
SIVU TS PENNE D AGENAIS
96
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
Autocars CASTERAN
SITS COLLEGE MAS D AGENAIS
97
St Pardoux du Breuil - Le Mas
d'Agenais
Damazan - Aiguillon
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
98
Paulhiac - Monflanquin
Commune de MONFLANQUIN
Commune de MONFLANQUIN
99
Monflanquin par St Eutrope de Born
Cars PALSEUR
Commune de MONFLANQUIN
100
St Jean de Thurac - St Romain le Noble
Autocars PASCAL
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
101
St Pastour - Casseneuil
EUROPE EVASION
Commune de CASSENEUIL
102
Peyrières - Miramont de Guyenne
CARS EVASION
SITE REGION MIRAMONT
7
103
Les Arrougets - Nérac - Lavardac
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM LAVARDAC OUEST
104
Le Lédat - Villeneuve/Lot
SITS VILLENEUVOIS
105
Lagruère - Le Mas d'Agenais
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
CITRAM AQUITAINE
106
Lévignac - Monteton - Duras
107
SITS DU COLLEGE DU MAS D'AGENAIS
Duras - Marmande
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
Autocars GERARDIN
SIVOM DURAS
SIVOM SEYCHES
108
Lachapelle - Marmande
Autocars du LOT
SIVOM SEYCHES
109
Cocumont - Marmande
KEOLIS GASCOGNE
SITS CANTON MEILHAN
112
Hautefage-La-Tour - Auradou
Autocars PASCAL
Commune de HAUTEFAGE LA TOUR
113
Allons - Casteljaloux
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM HOUEILLES
115
Tonneins - Aiguillon - Nérac
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
117
Montpouillan - Le Mas d'Agenais
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
KEOLIS GASCOGNE
118
Penne d'Agenais - Villeneuve/Lot
SITS VILLENEUVOIS
119
St Robert - La Sauvetat de Savères
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
120
Sauvagnas - Pont du Casse - Agen
(8 Heures - 18 Heures)
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
COMBEDOUZOU Tourisme
Roquentin
Autocars PASCAL
121
Laugnac - Agen
Autocars PASCAL
SITE AGEN NORD OUEST
122
Nicole - Aiguillon
EUROPE EVASION
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
123
Le Saumont - Calignac - Nérac
CITRAM AQUITAINE
Commune de CALIGNAC
SITS COLLEGE MAS D AGENAIS
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
8
124
Coupard - Lavardac
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM LAVARDAC OUEST
125
Lamontjoie - Laplume - Le Passage
Autocars PASCAL
SITE AGEN SUD
126
Buzet - Damazan - Tonneins
EUROPE EVASION
SITE TONNEINS
127
Galapian - St Salvy - Frégimont
CITRAM AQUITAINE
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
131
Condat - Fumel
CARS EVASION
Commune de FUMEL
132
Circuit de Pont du Casse
Commune de PONT DU CASSE
Commune de PONT DU CASSE
134
Circuit de Damazan
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
135
Devillac - Monflanquin
CARS EVASION
Commune de MONFLANQUIN
136
CARS EVASION
Commune de TOURNON D'AGENAIS
137
Tournon d'Agenais - Monsempron Fumel
Tayrac - St Maurin
VALENCE TOURISME
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
138
Boussès - Casteljaloux
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM HOUEILLES
139
Circuit de Montastruc
Commune de MONTASTRUC
Commune de MONTASTRUC
140
Autocars du LOT
SI de SCOLARITE RURALE DE LA DOURDEZE
141
St Sernin- St Astier - Villeneuve de
Duras
Le Temple/Lot - Ste Livrade/Lot
Lycée E. RESTAT de STE LIVRADE SUR LOT
142
Réaup Lisse - Durance - Mézin
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
KEOLIS GASCOGNE
144
Laplume - Le Passage
Autocars PASCAL
SITE AGEN SUD
145
Villefranche - Leyritz M. - La Réunion
EUROPE EVASION
SIVOM de la Région de CASTELJALOUX
Commune de REAUP-LISSE
9
146
Engayrac - Beauville
EURL Garage AUTO +
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
147
Circuit de Cocumont
Commune de COCUMONT
Commune de COCUMONT
148
Monbahus - Montignac de Lauzun
Autocars du LOT
AMICALE LAIQUE DE MONBAHUS
150
Voyages CARS ARTS
SITS CANTON MEILHAN
152
Marmande - Montpouillan - Meilhan/G
(Retour 18 Heures)
Granges/Lot - Castelmoron/Lot
EUROPE EVASION
Commune de CASTELMORON SUR LOT
155
Lachapelle - Seyches
Commune de LACHAPELLE
Commune de LACHAPELLE
156
St Antoine de Ficalba - Villeneuve/Lot
SITS VILLENEUVOIS
158
161
Lacapelle Biron - Biron - Vergt de
Biron
Circuit de la vallée du Dropt
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
Autocars du LOT
SIVOM DE LA VALLEE DU DROPT
162
St Avit - Escassefort - Mauvezin/Gupie
EUROPE EVASION
Commune d'ESCASSEFORT
165
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM GREZET
168
Villeneuve/Lot - Castelmoron/Lot Aiguillon
Villeneuve/Lot - Castelmoron/Lot Aiguillon
Labastide Castel Amouroux - Grézet
Cavagnan
Circuit de Sos
KEOLIS GASCOGNE
Commune de SOS
169
Circuit de Gontaud de Nogaret
EUROPE EVASION
SITE TONNEINS
170
Verteuil - Tonneins - Clairac
EUROPE EVASION
SITE TONNEINS
170
doublage
Tonneins - Clairac
EUROPE EVASION
SITE TONNEINS
165
doublage
166
Commune de LACAPELLE-BIRON
10
171
Fongrave - Casseneuil
ASSOCIATION EDUCATON
POPULAIRE ST PIERRE
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
CARS EVASION
ASSOCIATION EDUCATON POPULAIRE
ST PIERRE
SIVOM de VILLEREAL
172
Parranquet - Villeréal
173
176
Montagnac/Lède - Monflanquin Fumel
Lagupie - St Martin
SIAS LAGUPIE ST MARTIN
SIAS LAGUPIE ST MARTIN
177
Grateloup - Castelmoron/Lot
EUROPE EVASION
Commune de CASTELMORON SUR LOT
178
Espiens - Calignac
CITRAM AQUITAINE
Commune du SAUMONT
179
Romestaing - Guérin- Casteljaloux
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM de la Région de CASTELJALOUX
180
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM de la Région de CASTELJALOUX
181
St Martin Curton - Antagnac Casteljaloux
St Front/Lémance - Cuzorn
Entreprise RAUST & Fils
Commune de ST FRONT SUR LEMANCE
182
Soumensac - Loubès Bernac
SIVOM de LOUBES SOUMENSAC
SIVOM de LOUBES SOUMENSAC
183
Agmé - Virazeil par Puymiclan
SIVOM de SEYCHES
SIVOM SEYCHES
184
Bourlens - St Georges
Autocars du LOT
Commune de BOURLENS
185
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
CARS EVASION
Commune de CASSENEUIL
186
Ste Colombe de Villeneuve Casseneuil
Villeneuve/Lot - Fumel
187
Fauillet - Tonneins
EUROPE EVASION
SITE TONNEINS
188
Montayral - Fumel
SARL Transports RIMONTEIL
Commune de MONTAYRAL
189
Gaujac - Marcellus
KEOLIS GASCOGNE
SITS CANTON MEILHAN
Commune de FUMEL
Commune de FUMEL
11
192
Circuit de Cauzac
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
Frégimont - Lacépède - Aiguillon
COMBEDOUZOU Tourisme
Roquentin
CITRAM AQUITAINE
194
196
Bourran - Lagarrigue
CITRAM AQUITAINE
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
197
Bazens - Prayssas - Aiguillon
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
198
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
199
Montesquieu - St Laurent - Port Ste
Marie
St Pierre de Buzet - Aiguillon
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
200
Dondas - Beauville -Bon Encontre
VALENCE TOURISME
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
204
St Eutrope de Born - Montaut
Cars PALSEUR
Commune de ST EUTROPE DE BORN
206
Hautefage la Tour - Penne d'Agenais
SARL Transports RIMONTEIL
SIVU TS PENNE D AGENAIS
208
Casteljaloux - Nérac
CITRAM AQUITAINE
SIVOM LAVARDAC OUEST
211
Roumagne - Puysserampion
CARS EVASION
SITE REGION MIRAMONT
212
SARL Transports RIMONTEIL
SITS VILLENEUVOIS
213
Castelnaud de Gratecambe Villeneuve/Lot
Castelnaud de Gratecambe - Casseneuil
Commune de CASSENEUIL
214
Circuit de Ste Colombe en Bruilhois
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
Autocars PASCAL
215
Circuit de Monclar d'Agenais
216
Montpezat d'Agenais - St Sardos
217
Poudenas - Lannes
Commune de MONCLAR
D'AGENAIS
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
KEOLIS GASCOGNE
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
Commune de STE COLOMBE en BRUILHOIS
Commune de MONCLAR D'AGENAIS
Commune de MONTPEZAT D'AGENAIS
Commune de LANNES
12
219
Bias - Ste Livrade - Casseneuil
13
Monteton - Allemans du Dropt
ASSOCIATION EDUCATON
POPULAIRE ST PIERRE
Commune d'ALLEMANS DU DROPT
ASSOCIATION EDUCATON POPULAIRE
ST PIERRE
Commune d'ALLEMANS DU DROPT
220
221
Fauguerolles - Senestis
EUROPE EVASION
Commune de FAUGUEROLLES
222
Le Laussou - Monflanquin
Cars PALSEUR
Commune de MONFLANQUIN
224
St Colomb de Lauzun - Monbahus
Transports ROUSSEAU
Collège NOTRE DAME MONBAHUS
225
Argenton - Bouglon - Guérin
KEOLIS GASCOGNE
SI BOUGLON ARGENTON GUERIN
229
Circuit de Barbaste
CITRAM AQUITAINE
SIVOM LAVARDAC OUEST
230
Ste Maure de Peyriac - Sos
KEOLIS GASCOGNE
Commune de STE MAURE de PEYRIAC
232
Feugarolles - Buzet/Baïse - Aiguillon
CITRAM AQUITAINE
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
234
Clairac -Agen
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
236
Fauillet - Aiguillon
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
236
doublage
237
Tonneins - Aiguillon
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
Lafitte/Lot - Lacépède
CITRAM AQUITAINE
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
239
Circuit Ecole de Fourtic
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
240
St Pierre/D. - Lévignac de G. - Caubon
SIVOM SEYCHES
241
Cancon par Beaugas
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
Cars PALSEUR
SITS VILLENEUVOIS
242
Pinel Hauterive - St Pierre de Caubel St Pastour
Cars PALSEUR
Commune de PINEL HAUTERIVE
14
244
Salles - Montagnac/Lède - Paulhiac
CARS EVASION
SYND SCOL HAUTE VALLEE LEDE
246
Circuit de Castelnaud de Gratecambe
Commune de CASTELNAUD DE GRATECAMBE
247
Le Fréchou - Moncrabeau
Commune de CASTELNAUD DE
GRATECAMBE
CITRAM AQUITAINE
249
Marmande - Miramont (internes)
CARS EVASION
SITE REGION MIRAMONT
250
Razimet - Puch d'Agenais
Commune de RAZIMET
252
Thézac - Tournon d'Agenais
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
SARL Transports RIMONTEIL
Commune de TOURNON D'AGENAIS
253
Armillac- Labretonie - St Barthélémy
CARS EVASION
SITE REGION MIRAMONT
254
Porte de Pujols - Casseneuil
Commune de CASSENEUIL
255
Pujols - Casseneuil
257
Marcellus - Marmande
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
KEOLIS GASCOGNE
258
Meilhan/Garonne - Marmande
SARL CARS OLIVIER
SITS CANTON MEILHAN
260
Calonges - Lagruère
EUROPE EVASION
Commune de CALONGES
261
Ste Marthe - Caumont/Garonne
Commune de STE MARTHE
262
263
St Sauveur de Meilhan Meilhan/Garonne
Dausse - Trémons
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
Voyages CARS ARTS
CARS EVASION
Commune de DAUSSE
264
Montagnac/Auvignon - Moncaut
CITRAM AQUITAINE
Commune de MONCAUT
266
Tonneins - Marmande (8 Heures - 17
Heures)
EUROPE EVASION
SITE TONNEINS
Commune de MONCRABEAU
Commune de CASSENEUIL
SITS CANTON MEILHAN
SITS CANTON MEILHAN
267
EUROPE EVASION
SITE TONNEINS
EUROPE EVASION
SITE TONNEINS
269
Marmande - Gontaud de Nogaret Tonneins
Tonneins - Marmande (8 Heures -16
Heures)
Agmé - Gontaud - Tonneins
EUROPE EVASION
SITE TONNEINS
270
Clairac - Marmande
EUROPE EVASION
SITE TONNEINS
271
EUROPE EVASION
SITE TONNEINS
272
Fauillet - Marmande (8 Heures - 17
Heures)
Varès - Marmande
EUROPE EVASION
SITE TONNEINS
273
Ayet - Marmande
EUROPE EVASION
SITE TONNEINS
274
Buzet/Baïse - Nérac
CITRAM AQUITAINE
SIVOM LAVARDAC OUEST
276
CARS EVASION
Commune de MONSEMPRON LIBOS
Entreprise RAUST & Fils
Commune de FUMEL
278
Villeneuve/Lot - Fumel (Retour 18
Heures)
Villefranche du Périgord - Sauveterre
La Lémance - Fumel
Marmande - Ste Bazeille (Retours)
KEOLIS GASCOGNE
Commune de STE BAZEILLE
279
Puymirol - St Maurin - Bon Encontre
VALENCE TOURISME
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
280
Labretonie - Marmande
SIVOM SEYCHES
282
SIVOM de la Région de CASTELJALOUX
Autocars PASCAL
SITE AGEN SUD
284
Casteljaloux - Marmande (9 Heures 17 Heures)
Sérignac/Garonne - Agen (8 Heures 17 Heures)
Moncrabeau - Mézin
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
KEOLIS GASCOGNE
KEOLIS GASCOGNE
Commune de MEZIN
285
Mauvezin/Gupie - Marmande
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM SEYCHES
268
277
283
15
286
Engayrac - Dondas - Agen
VALENCE TOURISME
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
289
Cambes - Miramont de Guyenne
CARS EVASION
SITE REGION MIRAMONT
290
Villeréal - Doudrac - Castillonnès
Transports ROUSSEAU
291
Villeneuve/Lot - Pujols (Retour 18
Heures)
Ste Colombe en Bruilhois - Agen
CARS EVASION
Communauté de communes du canton de
CASTILLONNES
SITS VILLENEUVOIS
Autocars PASCAL
SITE AGEN SUD
Nérac - Durance - Montgaillard
(Retour 17H30)
St Arnaud - Pont du Casse - Agen
(8 Heures - 17 Heures)
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM LAVARDAC OUEST
Autocars PASCAL
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
298
Agen - Laugnac (Retour 18 Heures)
Autocars PASCAL
SITE AGEN NORD OUEST
299
SARL Transports RIMONTEIL
Commune de TOURNON D'AGENAIS
302
Tournon d'Agenais par Courbiac
(préramassage ligne 136)
Doudrac - Villeréal
SIVOM de VILLEREAL
303
Ruffiac - Casteljaloux
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM de la Région de CASTELJALOUX
304
Pujols - Ste Colombe de Villeneuve
SARL Transports RIMONTEIL
SITS VILLENEUVOIS
306
Villeneuve/Lot - Casseneuil
EUROPE EVASION
Commune de CASSENEUIL
307
Cancon - Monbahus
Transports ROUSSEAU
Collège NOTRE DAME MONBAHUS
308
Port Ste Marie - Nérac
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
309
Villeneuve/lot (gendarmerie) Casseneuil
Couthures/Garonne - Meilhan/Garonne
Autocars CASTERAN
Commune de CASSENEUIL
CITRAM AQUITAINE
SITS CANTON MEILHAN
294
296
297
311
16
312
Fumel - Villeneuve sur Lot
CARS EVASION
Commune de MONSEMPRON LIBOS
313
Puymirol - Bon Encontre
Autocars PASCAL
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
314
Marmande - Puymiclan - Gontaud
(Retour 18 Heures)
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
SIVOM SEYCHES
315
Laroque Timbaut - Agen
VALENCE TOURISME
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
316
Ruffiac - Marmande
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM de la Région de CASTELJALOUX
317
Lavardac - Agen
Autocars CASTERAN
SITE AGEN SUD
318
Fumel - Moncabrier (Retour 18
Heures)
Agen - Montagnac/Auvignon (Retour
18 Heures)
Buzet-sur-Baïse - Lavardac
CARS EVASION
Commune de FUMEL
Autocars PASCAL
SITE AGEN SUD
CITRAM AQUITAINE
SIVOM LAVARDAC OUEST
Autocars PASCAL
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM de la Région de CASTELJALOUX
Autocars PASCAL
SITE AGEN SUD
325
Sérignac/Garonne - Agen (8 Heures 18 Heures)
Moncabrier - Fumel
CARS EVASION
Commune de FUMEL
326
Xaintrailles - Lavardac
CITRAM AQUITAINE
SIVOM LAVARDAC OUEST
327
Pont du Casse - Agen ( 8 Heures - 17
Heures)
La Sauvetat de Savères - Bon Encontre
Autocars PASCAL
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
Autocars PASCAL
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
Sauvagnas - Pont du Casse - Agen
(8 Heures - 17 Heures)
Autocars PASCAL
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
319
320
321
323
324
329
330
St Arnaud - Pont du Casse - Agen
(8 Heures - 18 Heures)
Casteljaloux - Poussignac - Marmande
17
331
Guérin - Marmande
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM de la Région de CASTELJALOUX
332
Allons - Sauméjan - Houeilllès
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM HOUEILLES
333
St Romain Le Noble - Bon Encontre
VALENCE TOURISME
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
334
Autocars PASCAL
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
336
St Robert - St Caprais de Lerm - Bon
Encontre
Brax - Agen
Autocars PASCAL
SITE AGEN SUD
337
Ste Colombe en B. - Brax - Agen
Autocars PASCAL
SITE AGEN SUD
339
Pont-du-Casse - Agen
Autocars PASCAL
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
340
Pompogne - Houeillès
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM HOUEILLES
341
SARL Transports RIMONTEIL
Lycée E. RESTAT de STE LIVRADE SUR LOT
342
Villeneuve/Lot - Ste Livrade/Lot
(Lycée agricole E. Restat)
Lamontjoie - Laplume - Agen
Autocars PASCAL
SITE AGEN SUD
343
Monségur - St Aubin - Lacaussade
CARS EVASION
344
Blanquefort/Briolance - Gavaudun
Autocars du LOT
Syndicat scolaire LACAUSSADE - MONSEGUR ST AUBIN
Commune de BLANQUEFORT SUR BRIOLANCE
345
Lamontjoie - Laplume
Autocars PASCAL
SITE AGEN SUD
346
La Sauvetat/Lède - Savignac/Leyze
Cars PALSEUR
Commune de LA SAUVETAT SUR LEDE
347
Castillonnès - Villeneuve/Lot
Transports ROUSSEAU
SITS VILLENEUVOIS
347
doublage
348
Cancon - Villeneuve/Lot
Transports ROUSSEAU
SITS VILLENEUVOIS
Cancon - Castillonnès
Transports ROUSSEAU
SITS VILLENEUVOIS
18
349
Pailloles - Villeneuve/Lot
SARL Transports RIMONTEIL
SITS VILLENEUVOIS
350
Agnac - Marmande
CARS EVASION
SITE REGION MIRAMONT
351
Miramont de Guyenne - Marmande
Autocars du LOT
SITE REGION MIRAMONT
352
Lauzun - Marmande
SITE REGION MIRAMONT
353
Marmande - Couthures/G - Meilhan/G
(Retour 18 Heures)
Sérignac/Garonne - Agen
(Entrée 8 Heures)
Monbahus - Castillonnès
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
CITRAM AQUITAINE
Autocars CASTERAN
SITE AGEN SUD
Transports ROUSSEAU
KEOLIS GASCOGNE
Communauté de communes du canton de
CASTILLONNES
SIVOM SEYCHES
Autocars du LOT
SIVOM SEYCHES
KEOLIS GASCOGNE
SIVOM SEYCHES
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
EUROPE EVASION
SITS REGION MAS D'AGENAIS
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
EUROPE EVASION
SIVOM de VILLEREAL
CARS EVASION
Commune de TOURNON D'AGENAIS
EUROPE EVASION
SITE TONNEINS
EUROPE EVASION
SITE TONNEINS
354
355
356
360
Marmande - Castelnau/Gupie (Retour
18 Heures)
Marmande - Lachapelle (Retour 18
Heures)
Marmande - Mauvezin/Gupie (Retour
18 Heures)
Marmande - Ste Gemme Martaillac
(Retour 18 Heures)
Le Mas d'Agenais - Marmande
361
Devillac - Villeréal
362
364
Marmande - Tonneins (Retour 18
Heures)
Fumel - Tournon d'Agenais (Retour 18
Heures)
Marmande - Varès (Retour 18 Heures)
365
Aiguillon - Tonneins
357
358
359
363
SITS CANTON MEILHAN
SITS REGION MAS D'AGENAIS
SITE TONNEINS
19
366
Marmande - Duras (Retour 18 Heures)
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
CARS EVASION
367
372
Fumel - Bonaguil - Villefranche
(Retour 18 Heures)
Fumel - Villeneuve/L (Retour 18
Heures)
Fumel - St Front/Lémance (Retour 18
Heures)
Fumel - Montagnac/Lède (Retour 18
Heures)
Fumel - Puy L'Evêque (Retour 18
Heures)
Fumel - Monségur (Retour 18 Heures)
Commune de FUMEL
CARS EVASION
Commune de FUMEL
CARS EVASION
Commune de FUMEL
CARS EVASION
Commune de FUMEL
CARS EVASION
Commune de FUMEL
CARS EVASION
Commune de MONSEMPRON LIBOS
373
Fumel - Montayral (Retour 18 Heures)
CARS EVASION
Commune de MONTAYRAL
374
VALENCE TOURISME
SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL
Autocars PASCAL
SITE AGEN SUD
376
St Pierre de Clairac - Agen (Entrée 8
Heures)
Ste Colombe en Bruilhois - Roquefort Agen
Estillac - Agen
Autocars PASCAL
SITE AGEN SUD
377
Thouars/Garonne - Feugarolles
Autocars CASTERAN
SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE
378
Massoulès - Dausse
Autocars CASTERAN
Commune de DAUSSE
379
Monclar d'Agenais - Villeneuve/Lot
SITS VILLENEUVOIS
380
Villeréal - Villeneuve /Lot
381
Moirax - Le Passage
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
SARL Voyages BEYRIS Groupe
DELBOS
Autocars PASCAL
382
Roquefort (Cités) - Agen
Autocars PASCAL
SITE AGEN SUD
368
369
370
371
375
SIVOM SEYCHES
SITS VILLENEUVOIS
SITE AGEN SUD
20
383
384
Miramont de Guyenne - Marmande Nérac
(internes)
St Sylvestre/Lot - Penne d'Agenais
EUROPE EVASION
SITE REGION MIRAMONT
Autocars CASTERAN
SIVU TS PENNE D AGENAIS
II - Lignes régulières départementales : Réseau TIDEO
N° de ligne
Intitulé de la ligne
Transporteur
800
Villeneuve sur Lot - Marmande
Groupement SA CITRAM Aquitaine SARL BEYRIS Groupe DELBOS
806
Agen - Nérac - Lavardac
Groupement SA CITRAM Aquitaine SARL BEYRIS Groupe DELBOS
808
Villeneuve sur Lot - Fumel
Groupement SA CITRAM Aquitaine SARL BEYRIS Groupe DELBOS
III - Lignes SNCF (ferroviaire ou routière)
Bordeaux - Agen - Toulouse
Périgueux - Monsempron Libos - Agen
Agen - Auch
IV - Ligne routière régionale Aquitaine
900
Agen - Villeneuve sur Lot
21
DECISIONS COURANTES
N° C1001
ACCES A L'EXTRANET "RSACG" DE CONSULTATION DES DOSSIERS DE BENEFICIAIRES
DU REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE (R.S.A.) ENTRE LA CAISSE DE MUTUALITE SOCIALE
AGRICOLE "DORDOGNE - LOT-ET-GARONNE" ET LE DEPARTEMENT DE LOT-ETGARONNE
DECIDE
- d’approuver la convention de partenariat ci-jointe relative au service Extranet de consultation des
dossiers RSA « RSACG » entre la MSA Dordogne/Lot-et-Garonne et le Département de Lot-etGaronne.
- d’autoriser le Président du Conseil général à signer cette convention.
Transmission à la préfecture
Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture
de Lot-et-Garonne
Signataire
Pour le Président du Conseil général
Le Directeur général adjoint des services
Départementaux
Arnaud SORGE
22
Convention de partenariat relative au service extranet de
consultation des dossiers de rSa « RSACG » entre la
caisse de MSA Dordogne / Lot et Garonne et le Conseil
Général du Lot et Garonne
DESIGNATION DES PARTIES :
La Caisse de Mutualité Sociale Agricole Dordogne/Lot et Garonne
Dont le siège est situé : 31, place Gambetta – 24100 BERGERAC
représentée par son Directeur Monsieur Bernard BLOIN, ci-après dénommé «le
fournisseur »
Le Conseil général du Lot et Garonne
Dont le siège est situé Hôtel du Département, 1633 avenue du Maréchal Leclerc – 47922
AGEN cedex 9 représenté par son Président, ci-après désigné « le Département »
Désignés ci-après « les parties »,
Il a été convenu ce qui suit,
PREAMBULE
La loi 2008-1249 du 1er décembre 2008 qui généralise le revenu de solidarité active
(RSA) et réforme les politiques d’insertion a confié aux Caisses d’allocations familiale
et de Mutualité sociale agricole, comme aux conseils généraux et aux centres
communaux d’action sociale, la charge de recevoir la demande de l’allocataire, de
procéder à l’instruction administrative des demandes. Elle confie aux caisses
d’allocations familiales et de mutualité sociale agricole le calcul et le paiement du RSA.
Elle garantit ainsi aux bénéficiaires du RSA un interlocuteur privilégié pour l’accès au
bénéfice de l’ensemble des prestations et une offre de service de qualité.
Afin de faciliter les échanges entre les différents acteurs de la mise en œuvre du RSA, le
décret n°2009- 327 du 7 juin 2009 est venu préciser les caractéristiques des traitements
automatisés de données à caractère personnel accompagnant la mise en œuvre du RSA.
Le Comité de Pilotage des Echanges d’Informations (CPEI), nouvelle instance de
gouvernance, relatif au RSA a été mis en place le 6 janvier 2011. Le CPEI s’est réuni en
séance plénière le 21 mars 2011 : il a été demandé à la MSA de mettre à disposition des
Conseils Généraux un service de consultation des dossiers allocataires prestations
familiales MSA, équivalent à CAFPRO.
CAFPRO est un service électronique des CAF ouvert aux partenaires, leur permettant la
consultation des dossiers allocataires
Compte tenu des éléments susvisés, il a été décidé de créer un nouveau téléservice de
consultation des dossiers RSA au travers d’un nouveau bouquet de service ouvert aux
partenaires Conseils Généraux, accessible via le portail msa.fr
Les informations communiquées sont des informations confidentielles et à ce titre il est
indispensable de les transmettre dans un cadre sécurisé.
23
Article 1 : Objet de la convention
La présente convention a pour objet de permettre aux conseils généraux d’avoir accès au
dossier RSA d’un individu au travers d’un nouveau « bouquet de service » ouvert aux
partenaires Conseils Généraux, accessible via le portail msa.fr
Ce téléservice est accessible sur Internet au travers d’un bouquet Tiers RSACG. Il est
soumis à une déclaration CNIL.
Article 2 : Documents conventionnels
Les parties s’engagent sur :
- La présente convention,
- L‘annexe « demande d’accès et de suppression au service ».
Article 3 : Description du service de consultation des dossiers rSa « RSACG »
La MSA Dordogne / Lot et Garonne .met à disposition du Département un service de
consultation des dossiers allocataires prestations familiales MSA. Ce téléservice est
accessible sur Internet au travers d’un bouquet Tiers RSACG.
Ce service permettra à des agents habilités par la MSA, à partir d’une liste communiquée
par le président du Conseil général, d’avoir accès aux informations d’allocataires RSA
gérés en MSA.
Les informations sont classées en 5 rubriques : Famille, Droits, RSA, Ressources, Adresse.
Il permet à l’utilisateur de consulter les dossiers selon sa propre organisation de travail,
indépendamment des horaires des interlocuteurs ou des services.
Un agent habilité ne peut avoir accès qu’aux seuls dossiers des bénéficiaires du rSa
relevant de sa circonscription.
Article 4 : Accès au service rSa « RSACG »
Formalités d’accès préalables
L’agent du Département ne peut s’inscrire individuellement. L’autorisation d’accès est
obtenue via un document contractuel individuel et nominatif, signé entre le Département et
la MSA.
Le Département partenaire adresse à la MSA Dordogne /Lot et Garonne une demande
d’accès au bouquet extranet RSACG pour les agents dûment désignés par le président du
conseil général.
L’inscription à ce service est une inscription manuelle assurée par un agent MSA.
Habilitations
La MSA délivre une notification d’habilitation individuelle pour chaque agent nommément
désigné par le Département.
Ces agents sont enregistrés dans la « base tiers » de la MSA puis dans l’annuaire des
extranautes. La « base tiers » de la MSA permet d’enregistrer les coordonnées des agents
du Département, et de leur attribuer un numéro d’identifiant et un mot de passe. L’agent est
répertorié selon son département et le bouquet auquel il est habilité.
24
Accès au service
L’accès à l’application se fait par le portail Internet msa.fr
Pour accéder au bouquet RSACG, l’utilisateur doit saisir son identifiant et son mot de passe.
Le mot de passe et l’identifiant sont communiqués individuellement et séparément à
l’utilisateur par voie postale. Ils sont strictement personnels et confidentiels et ne doivent pas
être divulgués.
Dans un souci de confidentialité et de sécurité, il est fortement conseillé à l’utilisateur de
changer régulièrement son mot de passe. Par ailleurs, dès sa première connexion, l’agent
est invité à modifier son mot de passe.
L’extranaute effectue la consultation du dossier au travers des 5 rubriques proposées à
savoir :
- Famille,
- Droits,
- RSA,
- Ressources,
- Adresse
Il peut à tout moment saisir un autre NIR.
La désactivation à l’accès au service
En cas de départ ou de changement de fonction de la personne habilitée, le partenaire
adressera à la MSA une demande de suppression d’accès au service.
Disponibilité du service
Le service extranet « rSa « RSACG » est ouvert 7 jours sur 7 pour permettre à l’utilisateur
de consulter les dossiers selon sa propre organisation de travail indépendamment des
horaires des interlocuteurs ou des services.
Article 5 : Engagements des parties
La MSA Dordogne /Lot et Garonne s’engage à :
-
assurer et maintenir une bonne qualité du service extranet
assurer une ouverture du service de 5h à 23h, 7 jours sur 7 avec une disponibilité
supérieure à 98%. …. ;
fournir les identifiants et mot de passe pour accéder audit service.
Le Département s’engage à :
-
limiter le nombre de demandes d’habilitations en fonction des besoins de
consultation ;
respecter et faire respecter par ses agents les règles du secret professionnel et
notamment de ne pas divulguer d’informations auprès de tiers non autorisés ;
signaler à la MSA, dans les plus brefs délais, tout changement ou fin de mission des
utilisateurs habilités ;
en cas de perte ou de vol des identifiants, à en informer la MSA immédiatement afin
qu’une nouvelle habilitation soit délivrée.
Article 6 : Confidentialité et protection des données
Art. 6-1 : Confidentialité et secret professionnel
Les parties sont tenues, ainsi que l'ensemble de leur personnel, au secret professionnel, à
l'obligation de discrétion et à l'obligation de confidentialité durant toute l'exécution de la
présente convention et après son expiration.
25
Les données mises à la disposition du client, qui sont échangées dans le cadre de ce
dispositif, qu'elles soient ou non à caractère personnel, sont des données confidentielles et
couvertes par le secret professionnel, tel que défini aux articles 226-13 et suivants du code
pénal.
Concernant notamment la confidentialité des données à caractère personnel, chaque partie
s'engage à faire respecter les dispositions de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée
relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés.
Les parties conviennent que les données mises à la disposition du client qui sont
communiquées dans le cadre de l'application de ce dispositif, ne peuvent être divulguées ou
retransmises qu’à des personnes physiques ou morales autorisées.
Les parties s'interdisent toute communication d’informations écrites ou verbales sur ces
sujets ou toute remise de documents à des tiers sans l'accord préalable et écrit de l'autre
partie.
Les parties s'engagent à respecter de façon absolue lesdites règles et obligations, et à les
faire respecter par les utilisateurs qu'ils auront autorisés à accéder aux services.
Art. 6-2 : Protection des données
Conformément à l’article 34 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à
l'informatique, aux fichiers et aux libertés et tels que définies aux articles 6 et 7 de la
présente convention, les parties sont tenues de prendre toutes mesures nécessaires pour
préserver la sécurité et la confidentialité des données et empêcher qu'elles ne soient
déformées, endommagées ou communiquées à des personnes non autorisées.
Les parties à la présente convention s'engagent à respecter, en ce qui les concerne, les
dispositions de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 s usvisée et, notamment, à effectuer les
formalités déclaratives ou modificatives.
Le traitement automatisé de données à caractère personnel mis en œuvre par la MSA est
conforme à la décision n°12-09 relative à la mise e n œuvre de la consultation extranet des
dossiers rSa par les conseils généraux et à l’avis réputé favorable de la CNIL n°1142316
relatif aux services sécurisés Extranet MSA.
Chaque déclaration ou modification doit être communiquée à la partie qui en fait la
demande.
Article 7 : sécurité
-
Sécurité des informations échangées
La consultation des données des dossiers allocataires est sécurisée par un système de
cryptage qui empêche toute lecture de ces données par des tierces personnes (protocole
SSL).
Dès que l’internaute accède à la page d’identification, l’application passe en protocole
sécurisé https.
Le champ de compétence des Conseils généraux est départemental. Par conséquent,
l’accès au service « RSACG » sera limité au niveau départemental.
Afin d’éviter que des données personnelles restant affichées en permanence à l’écran,un
système dit « time out » est mis en place. Au-delà de 30 minutes, si l’utilisateur n’a procédé
à aucune saisie, il sera mis fin automatiquement à la session. A la reprise de la consultation,
26
l’internaute est redirigé vers la page d’accueil du portail msa.fr ou il devra de nouveau saisir
ses identifiants.
-
Sécurisation en matière d’accès
Toutes les connexions, ou tentatives de connexions, sont enregistrées pour déceler des
abus éventuels de consultation des dossiers allocataires.
Ces enregistrements sont répertoriés dans le fichier statistique webstat du centre
d’exploitation régional.
Le fichier webstat est exploité quotidiennement afin de constituer des statistiques
mensuelles d’évaluation sur l’usage du service.
Les abus constatés peuvent déboucher sur une mise sous surveillance des utilisateurs.
La MSA se réserve, par ailleurs, la faculté de suspendre, temporairement ou définitivement,
l’accès à l’Extranet en cas de suspicion d’accès frauduleux ou d’utilisation non appropriée
de ce service.
Article 8 : Propriété intellectuelle des logiciels, applications et matériels
Les parties demeurent propriétaires des logiciels et applications qu’elles mettent en œuvre
pour l’application de ce service.
La signature de la présente convention ne saurait entraîner de plein droit une quelconque
cession de droit de propriété intellectuelle sur les logiciels et matériels utilisés pour la mise
en œuvre de ce service.
Article 9 : Gestion de la convention
Art. 9-1 : Durée et date d’effet de la convention
.La convention prend effet à la date de sa signature par les parties.
La convention est établie pour une durée d‘un an. Elle est ensuite renouvelable tacitement
par périodes d’un an, sauf dénonciation par l’une des parties adressée par lettre
recommandée avec accusé de réception au moins trois mois avant chaque échéance.
Art 9-2 : Résiliation pour inexécution des obligations
En cas de manquement par une des parties à l’une de ses obligations contractuelles, la
convention peut être résiliée à tout moment par l’autre partie par lettre recommandée avec
demande d’avis de réception valant mise en demeure. La résiliation prend effet 30 jours
après réception par la partie défaillante de la dite lettre.
Cette résiliation ne fait pas obstacle à toute demande de dommages et intérêts auxquels la
partie lésée pourrait prétendre en vertu de la présente convention.
En tout état de cause, en cas de résiliation de la présente convention, les parties sont
tenues des engagements pris antérieurement, et notamment du respect des dispositions
prévues à l’article 9.
Art.9-3: Modification des documents conventionnels
Toute modification de la présente convention ou de ses annexes n’est prise en compte
qu’après la conclusion d’un avenant signé par le représentant de chacune des parties.
Les périodes de tests et d’expérimentations ne donnent pas lieu à la signature d’un avenant.
27
Article 10 : Règlement des litiges
Les parties conviennent de rechercher une solution amiable à tout différend qui pourrait
survenir dans le cadre de la présente convention.
A défaut d’un règlement amiable, tout litige résultant de la convention sera soumis à la
juridiction compétente.
Fait à Agen en 2 exemplaires, le
Le Président du Conseil Général
Le Directeur de la Mutualité Sociale
Agricole Dordogne / Lot et Garonne
Pierre CAMANI
Bernard BLOUIN
28
N° C1002
RENOUVELLEMENT DE LA CONVENTION D'OBJECTIFS ET DE MOYENS ENTRE LE
DEPARTEMENT DE LOT-ET-GARONNE ET POLE EMPLOI POUR LA MISE EN OEUVRE DU
REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE
DECIDE
- d’approuver la convention d’objectifs et de moyens ci-jointe entre le Département du Lot-etGaronne et Pôle Emploi dans le cadre du Revenu de Solidarité Active,
- d’autoriser le Président du Conseil général à signer cette convention.
.
Transmission à la préfecture
Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture
de Lot-et-Garonne
Signataire
Pour le Président du Conseil général
Le Directeur général adjoint des services
Départementaux
Arnaud SORGE
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CONVENTION D’OBJECTIFS ET DE MOYENS ENTRE LE DEPARTEMENT ET
PÔLE EMPLOI
DANS LE CADRE DU REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE (R.S.A)
Entre :
Le Département de Lot-et-Garonne, représenté par le Président du Conseil général habilité par
délibération en date du 19 octobre 2012, et ci-après désigné par le terme « le Département », d’une part
Et
Pôle emploi de Lot-et-Garonne, représentée par le Directeur territorial Lot-et-Garonne – Landes, et ciaprès désigné par le terme « Pôle emploi »
Vu les articles L.262-27 à L.262-39 du Code de l’action Sociale et des familles ;
Vu la loi n° 2008-1249 du 1 er décembre 2008 généralisant le revenu de solidarité active et réformant les
politiques d’insertion ;
Vu le décret n° 2009-404 du 15 avril 2009 relatif au revenu de solidarité active ;
Vu la délibération du Conseil général du 3 juillet 2009 relative à la mise en œuvre du revenu de
solidarité active ;
Vu la convention du 3 juillet 2009 définissant les modalités de mise en œuvre du dispositif d’orientation
et du droit à l’accompagnement des bénéficiaires du revenu de solidarité active, conclue entre le
Département, l’Etat, la Caisse d’allocations familiales, la Mutualité sociale agricole, Pôle emploi, le
Centre communal d’action sociale d’Agen, et la Maison de l’emploi du Villeneuvois et Fumélois.
Préambule
La loi n°2008-1249 du 1 er décembre 2008 qui généralise le revenu de solidarité active (R.S.A) et
réforme les politiques d’insertion a confié au Département la gestion du cadre des droits et devoirs
applicable aux bénéficiaires du R.S.A.
Les bénéficiaires du R.S.A soumis à l’obligation d’accompagnement, lorsqu’ils sont disponibles pour
occuper un emploi au sens du code du travail ou pour créer leur propre activité doivent être orientés de
façon prioritaire soit vers Pôle emploi soit vers un organisme de placement habilité par le Département.
La présente convention a pour objet de définir les modalités :
- d’orientation des bénéficiaires du R.S.A vers Pôle emploi
- d’accueil et d’accompagnement de ces bénéficiaires par Pôle emploi
- de transmission d’informations entre les services du Département et ceux de Pôle emploi
Il est convenu ce qui suit :
Article 1 : Modalités d’orientation
1-1 : Les bénéficiaires du RSA soumis au cadre de droits et devoirs sont convoqués dès ouverture d’un droit au
RSA par un « service orienteur » habilité par le Président du Conseil général en vue de formaliser un « projet
d’orientation ».
Au cours d’un ou deux entretiens, la situation du bénéficiaire fait l’objet d’une évaluation, notamment à
l’aide d’un document de « recueil des données socioprofessionnelles » modélisé, devant permettre de
déterminer leur disponibilité pour occuper un emploi et d’identifier les freins éventuels à une démarche
d’insertion professionnelle.
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Au terme de cette analyse de situation, une fiche « orientation » (cf. annexe à la présente convention)
est transmise à Pôle emploi, accompagnée d’une copie du « recueil des données
socioprofessionnelles » (sauf refus explicite du bénéficiaire).
1-2 : Les bénéficiaires du RSA qui, après évaluation, relèvent d’un accompagnement professionnel sont
orientés soit, dans le cadre du droit commun, vers Pôle emploi, soit vers un organisme habilité par le
Président du Conseil général.
Sont orientés vers Pôle emploi les bénéficiaires les moins éloignés de l’emploi du fait de l’antériorité de
leur dernière activité, de leur degré d’autonomie, d’expérience professionnelle et de qualification.
Sont orientés vers un organisme habilité autre que Pôle emploi, les bénéficiaires nécessitant un
accompagnement plus spécifique, portant notamment sur une fréquence plus rapprochée d’entretiens.
1-3 : Les fiches d’orientation des bénéficiaires du RSA orientés vers Pôle Emploi sont transmises, en
fonction de l’adresse de chaque bénéficiaire, au correspondant RSA du site de Pôle Emploi compétent
géographiquement (tableau joint en annexe).
Article 2 : Offre de service de Pôle Emploi et Modalités d’accueil
Pôle emploi propose son offre de service de droit commun à l’intention des bénéficiaires du RSA
reposant sur les éléments suivants :
•
La délivrance d’une information sur le dispositif RSA,
•
La désignation du Conseiller personnel après l’orientation par le président du Conseil Général,
•
L’élaboration du PPAE,
•
La possibilité pour les bénéficiaires du RSA demandeurs d’emploi d’accéder aux mesures et
aides de Pôle emploi,
•
La mise en relation sur des offres d’emploi, l’orientation vers la formation ou la validation des
acquis de l’expérience.
A réception de la fiche d’orientation, Pôle emploi désigne un « référent unique » chargé d’accueillir le
bénéficiaire du R.S.A, d’organiser l’accompagnement professionnel adapté aux besoins du bénéficiaire
et d’élaborer avec lui un « projet personnalisé d’accompagnement vers l’emploi » (P.P.A.E).
Article 3 : Modalités d’accompagnement par les services de Pôle emploi
3-1 : Bénéficiaire du R.S.A déjà inscrit comme demandeur d’emploi
Lorsque le bénéficiaire est déjà inscrit comme demandeur d’emploi, le conseiller référent le convoque
pour un entretien d’actualisation du PPAE au cours duquel les éléments nouveaux de la situation créés
par son entrée dans le dispositif du R.S.A ainsi que les aides, droits et obligations, sont pris en compte.
3-2 : Bénéficiaire du R.S.A non inscrit comme demandeur d’emploi
Lorsque le bénéficiaire n’est pas inscrit comme demandeur d’emploi, Pôle Emploi prend note de
l’orientation décidée mais ne lui envoie pas de convocation. Le bénéficiaire doit faire une démarche
personnelle d’inscription selon les procédures de droit commun. Lors de l’entretien PPAE qui suit
l’inscription, le bénéficiaire du R.S.A remet au conseiller une copie de la fiche d’orientation du Conseil
général permettant de prendre en compte la situation au regard du R.S.A.
Pour les bénéficiaires venus s’inscrire sans la fiche d’orientation et qui n’informeraient pas le conseiller
de l’orientation effectuée par le Conseil général vers Pôle Emploi, les inscriptions sont constatées lors
du point mensuel préparatoire à la réunion de l’équipe pluridisciplinaire. Lors de l’entretien suivant, les
éléments nouveaux de la situation créés par l’entrée dans le dispositif R.S.A ainsi que les aides, droits
et obligations, sont pris en compte.
3-3 : Bénéficiaires demandeurs d’emploi suivis par une autre structure
Certains bénéficiaires du R.S.A orientés par le Conseil général vers des prestataires autres que Pôle
Emploi sont inscrits comme demandeurs d’emploi. Afin que ces personnes ne soient pas suivies par
deux structures différentes, Pôle Emploi procède à leur affectation dans un fichier informatique
spécifique (procédure dite de suivi délégué). Cette affectation exclut les personnes concernées du suivi
mensuel personnalisé de Pôle Emploi (SMP). Les changements éventuels de structure de suivi sont pris
en compte lors des réunions de l’équipe pluridisciplinaire.
31
3-4 : Cas particulier du PLIE
Les bénéficiaires du RSA peuvent être orientés directement par le Conseil général vers le PLIE. Dans
ce cas, Pôle emploi suspend le suivi mensuel personnalisé dans les conditions indiquées ci-dessus.
Cela ne fait pas obstacle à ce que les adhérents du PLIE aient accès aux outils mis à disposition par
Pôle emploi, dans le cadre de la convention conclue entre le PLIE et Pôle emploi.
Les bénéficiaires du RSA orientés par le Conseil général vers Pôle emploi peuvent être dirigés vers le
PLIE dans le cadre d’une convention conclue entre Pôle emploi et le PLIE, en vue d’un
accompagnement renforcé. Pour ces situations-là, Pôle Emploi soumet ces réorientations aux membres
de l’équipe pluridisciplinaire.
3-5 : Correspondant CG 47
Le conseiller Pôle emploi peut solliciter l’appui d’un « correspondant » : il s’agit du service orienteur qui
peut ponctuellement appuyer et aider le référent professionnel sur le volet social, notamment pour
traiter/lever des freins ponctuels de nature sociale (logement, …).
3-6 : Réorientations
Si l’examen de la situation du bénéficiaire du RSA fait apparaître, compte tenu de ses difficultés, qu’un
autre organisme serait mieux à même de conduire les actions d’accompagnement nécessaires, ou si le
bénéficiaire a été radié de la liste des demandeurs d’emploi pour une durée supérieure à 2 mois, le
référent Pôle emploi peut demander au Département de procéder à une réorientation, au moyen d’une
fiche modélisée (cf. annexe).
Cette demande motivée est examinée et validée par l’équipe pluridisciplinaire.
3-7 : Ruptures et fins d’accompagnements
Le refus d’élaborer ou d’actualiser le PPAE constitue un motif de radiation, et d’interdiction de se
réinscrire pendant une période de 2 mois. Dans ce cas, Pôle emploi en informe le Président du Conseil
général.
Pôle emploi peut solliciter la suspension partielle (ou réduction) ou totale de l’allocation RSA au moyen
d’une fiche modélisée (cf. annexe), et motiver sa demande. Cette demande est soumise pour avis à
l’équipe pluridisciplinaire et pour décision à la « Commission départementale du RSA ».
Pôle emploi peut solliciter une nouvelle orientation au-delà des 2 mois de radiation dans les conditions
fixées à l’article 3-5 susvisé.
Article 4 : Participation de Pôle emploi aux équipes pluridisciplinaires
Pôle emploi désigne un représentant dans chacune des 8 équipes pluridisciplinaires du Département.
Les équipes pluridisciplinaires ont compétence pour valider les contrats d’engagements réciproques en
matière d’insertion professionnelle et sociale, valider les réorientations, donner un avis sur les
réductions et suspensions de RSA. Les équipes pluridisciplinaires se réunissent une fois pas mois, dans
les centres médico-sociaux.
Article 5 : Aide personnalisée au retour à l’emploi (APRE)
L’octroi de l’Apre est conditionné à l’existence d’un Plan Personnalisé d’Accès à l’Emploi (PPAE) et d’un
Contrat d’Engagement Réciproque.
L’APRE ne peut être mobilisée que par le référent unique chargé de l’accompagnement du B-RSA et
dans le cadre de son accompagnement.
Tout bénéficiaire du RSA soumis aux droits et devoirs inscrit comme demandeur d’emploi et suivi par
Pôle emploi peut bénéficier des aides de droit commun de Pôle emploi mais aussi des aides
aménagées et des actions innovantes prévues dans le cadre de l’Apre nationale.
Il peut également bénéficier de L’Apre (enveloppe déconcentrée) tel que défini dans le règlement
d’intervention de l’Apre du 8 juin 2012.
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Article 6 : L’accès et financement de la formation professionnelle
Dans le cadre du PPAE, le « référent unique » de Pôle Emploi peut recenser des besoins en formation
professionnelle auxquels il répond en mobilisant les aides du Conseil régional et selon les modalités de
financement de droit commun (Chèque qualification).
Si un besoin de cofinancement s’avère nécessaire, le correspondant RSA de l’agence Pôle Emploi dont
dépend le bénéficiaire RSA saisit les services du Département en transmettant à l’animatrice locale
d’insertion (A.L.I) une fiche de liaison. Cette fiche sera retournée, après examen, au correspondant RSA
avec un avis de principe.
Article 7 : Les outils informatiques
Pôle emploi met à disposition du Département un accès au Dossier Unique du demandeur d’Emploi
(DUDE).
Les services du Département pourront ainsi accéder gratuitement aux dossiers uniques des
bénéficiaires du RSA qui auront été confiés à Pôle emploi.
Article 8 : Echanges d’informations
Conformément à l’article L 262-42 du Code de l’action sociale et des familles, Pôle emploi informe
mensuellement le Président du Conseil général des inscriptions des bénéficiaires du RSA sur la liste
des demandeurs d’emplois et de leur radiation de cette liste.
En application du décret n°2009-716 du 18 juin 2009 , Pôle Emploi a crée un traitement de données à
caractère personnel dénommé liste transmise aux Présidents de conseils Généraux « LRSA ». Ce
traitement prend la forme d’une application informatique mise à disposition via le portail sécurisé du
service public de l’emploi https://www.portail-emploi.fr
Article 9 : Durée et date d’effet de la convention
La présente convention prend effet à compter de sa signature par les deux parties pour une durée de 1 an et sera
renouvelée chaque année après production d’un bilan partagé.
Article 10 : Révision de la Convention
La présente convention peut être adaptée par avenants en cours de période à la demande de l’une ou
l’autre des parties, pour tenir compte des éléments extérieurs qui mettent en cause substantiellement ou
durablement son équilibre.
Elle pourra être dénoncée par l’une ou l’autre des parties après un préavis de 3 mois.
Fait à Agen, le 04/12/2009
Le directeur territorial
de Pôle emploi Lot-et-Garonne
Le Président du Conseil général
Thierry GEFFARD
Pierre CAMANI
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N° C1003
CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE LE DEPARTEMENT DE LOT-ET-GARONNE ET LA
REGION AQUITAINE POUR LA MISE EN PLACE DU "PASS CONTRACEPTION"
DECIDE
- de soutenir le dispositif « Pass Contraception » mis en place par la Région Aquitaine,
- d’autoriser le Président du Conseil général à signer les conventions annexées qui règlent le
partenariat entre la Région Aquitaine et le Département de Lot-et-Garonne, pour que les centres
médico-sociaux de Marmande et Tonneins, intervenant sur les cantons concernés, soient
désignés en tant que « lieux relais » et pour que les professionnels du centre de planification de
Marmande, géré par le Département, soient repérés comme « personnes ressources » pour les
jeunes qui souhaitent bénéficier du dispositif.
Transmission à la préfecture
Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture
de Lot-et-Garonne
Signataire
Pour le Président du Conseil général
Le Directeur général adjoint des services
Départementaux
Arnaud SORGE
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N° C1005
CONVENTION RELATIVE AUX RELATIONS ENTRE LA CAISSE NATIONALE DE SOLIDARITE
POUR L'AUTONOMIE (C.N.S.A.) ET LE DEPARTEMENT DE LOT-ET-GARONNE
DECIDE
- d’approuver la convention, ci-jointe, relative aux relations entre le Département de Lot-et-Garonne
et la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie,
- d’autoriser le Président du Conseil général à signer cette convention.
Transmission à la préfecture
Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture
de Lot-et-Garonne
Signataire
Pour le Président du Conseil général
Le Directeur général adjoint des services
Départementaux
Arnaud SORGE
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Convention relative aux relations entre
la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie
et le Département du Lot-et-Garonne
Vu le code de l’action sociale et des familles et notamment :
- l’article L.14-10-7, qui prévoit la signature d'une convention entre chaque département et la Caisse
nationale de solidarité pour l'autonomie (C.N.S.A)
- les articles L.14-10-5-II et L.14-10-6 du Code de l’action sociale et des familles, relatifs au concours
versé par la C.N.S.A. aux départements, au titre de l’allocation personnalisée d’autonomie, et l’article
L.14-10-5-III du même Code, relatif aux concours versés au titre de la prestation de compensation du
handicap et du fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées ( M.D.P.H.)
- l’art.L.121-1, qui confie au département le pilotage de l’action sociale, spécialement en direction des
personnes handicapées et des personnes âgées ;
Vu la convention signée entre l'Assemblée des départements de France (ADF) et la CNSA sur l'appui
aux politiques départementales d'accompagnement de la perte d'autonomie, signée le
30 septembre 2008 ;
Vu la délibération du Conseil extraordinaire de la CNSA du 14 février 2012, approuvant les éléments
communs des conventions à signer entre la CNSA et chaque département ;
Vu les schémas d’organisation sociale et médico-sociale du département du Lot et Garonne relatifs aux
personnes âgées et aux personnes handicapées, en cours ;
Vu la convention du 24 novembre 2009 signée entre la CNSA et le Département de Lot et Garonne
relative aux relations entre la CNSA et le Conseil Général de Lot et Garonne pour la période 2009/2012
Vu l'avis de la commission exécutive du GIP-MDPH en date du
Vu la délibération du Conseil général du Lot et Garonne, en date du
Et considérant que le département verse à ce titre l’allocation personnalisée à l’autonomie et la
prestation de compensation du handicap, et qu’il exerce la tutelle administrative et financière du
groupement d’intérêt public ( GIP) « maison départementale des personnes handicapées » qui a pour
mission d'assurer la mise en œuvre de proximité de la compensation de la perte d’autonomie pour les
personnes handicapées et dont la commission exécutive est présidée par le président du Conseil
général ;
Considérant que la CNSA, qui verse aux départements les concours visés ci-dessus, doit apporter à
chaque département, dans le respect de leur liberté d'organisation et de gestion, l'information et l'appui
technique qui permettent d'assurer la meilleure qualité de service aux personnes handicapées et en
situation de perte d’autonomie, favorisant ainsi l'égalité de traitement des réponses aux besoins de ces
personnes sur l'ensemble du territoire national dont elle est chargée ;
Considérant que la CNSA doit présenter, chaque année, au Parlement et au Gouvernement, un rapport
général sur les conditions de la prise en charge de la perte d’autonomie sur le territoire national, et, qu’à
ce titre, elle établit notamment une synthèse des éléments d'activité des maisons départementales des
personnes handicapées ;
Considérant que les échanges entre les départements et la CNSA, et entre les départements euxmêmes, permettent le développement des bonnes pratiques, qui contribue à l’amélioration de la qualité
de service aux personnes accueillies par la MDPH et qui constitue ainsi un levier d’action pour l’égalité
de traitement sur le territoire national ;
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Entre
d'une part,
la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie représentée par son Directeur,
Monsieur Luc Allaire, (ci-dessous dénommée "la CNSA"),
Et,
d'autre part,
le Département du Lot-et-Garonne représenté par le Président du Conseil général,
Pierre CAMANI, (dénommé "le Département") dûment autorisé par délibération de la commission
permanente du
Il est convenu ce qui suit :
Chapitre 1
Echanges de données entre la CNSA la MDPH et le département
La loi du 11 février 2005 a confié à la CNSA la mise en place d’un système d’information partagé qui
permet de mettre à disposition des départements au niveau national les données d'activité de la MDPH
et celles relatives aux situations des personnes. Ce partage a pour vocation d'outiller les départements
afin de leur permettre de développer des pratiques locales harmonisées et d'exercer leur mission de
pilotage et d’assurer l'égalité de traitement au niveau territorial.
Ce partage s'appuie sur le transfert automatisé des données rendues anonymes, intégrant les besoins
du pilotage local.
En 2012, le partage d’information rendu véritablement opérationnel par la mise en place du système
d’information partagé pour l’autonomie de personnes handicapées (SipaPH) est le moyen privilégié des
échanges. Il contient les données des MDPH prévues dans l’arrêté du 13 octobre 2010.
Article 1.1 - Nature et origine des données échangées
1.1.1 En application du L. 247-2 du Code de l’action sociale et des familles, la CNSA met en place un
partage d'information s'appuyant sur le transfert des données en provenance des MDPH qui
sont gérées dans les systèmes d'information des MDPH.
1.1.2
Dans ce cadre, le département s'engage à faire en sorte que :
o
Soit transmis l’ensemble des données prévues dans l’arrêté du 13 octobre 2010 en utilisant
les nomenclatures idoines via des transferts automatisés sécurisés et des transmissions
manuelles, le cas échéant, pour alimenter le SipaPH. Cette transmission concerne trois ans
de données à compter de la date d’enregistrement,
o
Les règles de gestion nationales et les définitions communes des données soient respectées,
o
Que les demandes de données complémentaires formulées par la CNSA, (enquêtes
ponctuelles sur des éléments d'organisation des MDPH, sur certaines pratiques ou
prestations, sur le fonds départemental de compensation notamment) dans le délai demandé
soient honorées,
o
Les données du département soient mises en commun avec celles des autres départements,
o
La charte déontologique d’utilisation du SipaPH soit respectée.
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1.1.3 La CNSA s'engage à :
o
Ouvrir l’accès au SipaPH, créer les comptes utilisateurs et fournir les licences pour la
consultation et l’interrogation des données,
o
Analyser le contenu du SipaPH en termes de qualité pour s’assurer de comparaisons
départementales fiables, notamment en constituant un groupe de travail avec les MDPH
d’échanges qualitatifs autour des données,
o
Restituer à partir des informations contenues dans le SipaPH des analyses nationales,
o
Faire respecter la charte déontologique d’utilisation du SipaPH, notamment en termes de
publication et de diffusion.
1.1.4 Communication des résultats des départements :
o
Les analyses nationales réalisées à partir de données contenues dans le SipaPH, présentées
au Conseil de la CNSA, sont illustrées de l’identité des départements (numéro de
département).
o
L’analyse annuelle issue des comptes administratifs des MDPH est également présentée
avec l’identité des départements.
o
Le cas échéant, pour les autres analyses nationales, la CNSA propose une règle de diffusion
adaptée, choisie selon la nature des données et en informe les MDPH au moment de
l’enquête.
Article 1.2 – Restitution nationale personnalisée des données d’activité des MDPH
La CNSA s’engage à restituer chaque année à la mi-mai une analyse nationale des données
d’activité des MDPH permettant à chaque MDPH de connaître son positionnement.
Article 1.3 - Rapport annuel du président du Conseil général
1.3.1 Le président du Conseil général, au vu notamment, des données transmises par la CNSA,
établit, sous la forme d'un rapport annuel couvrant chaque année civile, – dont un modèle-type,
conçu avec les représentants des départements, est présenté en annexe 1 – une analyse des
données d’activité de la MDPH assortie d’un commentaire fondé sur le contexte et dégageant
ses perspectives d'évolution.
1.3.2 La CNSA réalise chaque année une étude sur la situation des MDPH, sur la base de
l’ensemble des rapports annuels transmis par les présidents des conseils généraux. L’étude
inclut également des éléments de l’analyse des données financières et d’effectifs (cf. § 2.1.3)
ainsi que de celle de l’activité. Elle est présentée au Conseil de la CNSA. Elle est diffusée aux
départements et aux MDPH, puis donne lieu à publication.
Article 1.4 - Satisfaction des usagers de la MDPH :
1.4.1 Pour connaître l’appréciation de la qualité de service par les personnes qui sollicitent la MDPH,
un questionnaire-type de mesure de la satisfaction des usagers est mis à la disposition des
personnes handicapées et de leurs proches par la MDPH. Ce questionnaire-type, figurant en
annexe 2, est destiné à évaluer la satisfaction sur le service rendu.
1.4.2 La CNSA s’engage à apporter à ce questionnaire toutes les améliorations qui se révèleraient
nécessaires pendant la durée de la présente convention, en tenant compte, notamment, des
avis d’un groupe de travail comprenant des représentants des MDPH et des associations
représentatives des personnes handicapées.
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1.4.3 Elle met par ailleurs à la disposition des MDPH jusque fin 2012 un service d'exploitation des
questionnaires de mesure de la satisfaction des usagers.
Ce service d'exploitation permet à chaque président de Conseil général et de GIP de recevoir une
communication des résultats relatifs à son département, mis en perspective par rapport à la situation
nationale.
Le département accepte, pour ce faire, que ses données fassent l’objet, sous forme anonymisée, d’une
consolidation nationale, qui sera communiquée au Conseil de la CNSA.
1.4.4 A partir de 2013 une nouvelle offre sera définie suite aux propositions d’un groupe de travail chargé de
l’évaluation des résultats de l’offre actuelle, afin de rendre le dispositif plus facile à utiliser et améliorer
les résultats. Les conditions de cette nouvelle offre seront transmises au conseil général et à la MDPH,
préalablement à sa mise en place, afin qu’ils fassent connaître leur engagement à l’utiliser, condition
indispensable à une bonne mise en place.
Chapitre 2
Concours financiers de la CNSA au département
La loi du 11 février 2005 prévoit que l’ensemble des crédits nationaux destinés à compenser la perte
d’autonomie, qu’elle soit due à l’âge ou au handicap, soit centralisé au sein d’une seule et même caisse.
Cette disposition légale :
garantit que les aides en faveur des personnes âgées dépendantes et des personnes
handicapées leur soient réservées, même si elles n’ont pas été consommées dans l’année de
leur inscription au budget ;
améliore la lisibilité de l’effort financier de la collectivité nationale en faveur des personnes
privées d’autonomie ;
contribue à l’égalité de traitement sur l’ensemble du territoire.
Article 2.1 - Concours au titre du fonctionnement de la MDPH
2.1.1 La CNSA verse au département un concours destiné au fonctionnement de la MDPH en
application des articles L14-10-5-III, L14-10-7 et R14-10-34 et suivants du Code de l’action
sociale et des familles.
Le montant provisoire de ce concours est déterminé et notifié au début de chaque année.
Le versement est effectué sous forme d'acomptes, de la manière suivante :
un versement au plus tard le 5 février, le 5 mai et le 5 août sous forme d’acompte
correspondant à 25 % du montant du concours notifié ;
un versement le 5 novembre au plus tard dont le montant est déterminé de telle manière
que le total des acomptes représente le minimum de 90 % du montant inscrit au budget de
la CNSA et voté par le Conseil de la CNSA.
Les versements sont effectués sous la forme de virement sur le compte courant du
département.
Le calcul du concours définitif est effectué l'année suivante sur la base des critères de
répartition relatifs à l'année concernée. Le solde du concours attribué est obtenu par déduction
des acomptes versés du montant du concours définitif. Il est versé au plus tard à la fin du
premier trimestre de l'année suivante.
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2.1.2 À l’issue de l’exercice, le département communique à la CNSA :
•
au plus tard le 30 juin, en version électronique, les données définitives du compte
administratif de la MDPH et de ses effectifs de l'année précédente, selon une maquette
proposée par la CNSA (après avis des services du Conseil général et de la MDPH) ;
•
dès validation du compte administratif par la commission exécutive et au plus tard le
31 décembre de l’année, la feuille de synthèse de la maquette dûment signée par les
membres contributeurs et l’agent comptable de la MDPH.
Cet état présente, entre autres, les moyens alloués par le département à la MDPH, que ce soit
sous la forme de dotations financières ou d'apports en nature valorisés, en regard du concours
versé par la CNSA au département pour le fonctionnement de la MDPH, ainsi que les données
concernant les effectifs de la MDPH.
Cet état établit que ces moyens sont d'un montant égal ou supérieur au concours reçu de la
CNSA.
2.1.3 Engagements de la CNSA :
La CNSA procède chaque année à une étude des comptes administratifs consolidés et des
données d’effectifs des MDPH qu’elle présente à son Conseil et devant les commissions
exécutives qui le souhaiteront.
Elle s’engage par ailleurs à :
•
faciliter pour les MDPH le recueil des informations nécessaires à l'établissement de ce
compte administratif consolidé ;
•
proposer l'appui méthodologique nécessaire au remplissage de la maquette et, le cas
échéant, des schémas d'écriture.
Article 2.2 - Concours au titre de l’allocation personnalisée d’autonomie et de la prestation de
compensation du handicap :
La CNSA, dans la limite de ses ressources, verse au département un concours destiné à
couvrir une partie du coût de l’APA ainsi qu’un concours destiné à couvrir une partie du coût de
la PCH, en application des articles L.14-10-5 et suivants et R.14-10-32 et suivants et R.14-1038 et suivants du Code de l’action sociale et des familles.
Le montant provisoire de chaque concours est déterminé et notifié au début de chaque année.
Les versements sont effectués, sous forme d’acomptes mensuels par virement sur le compte
courant du département, le montant total des acomptes versés dans l’année devant être au
minimum égal à 90 % des produits disponibles.
À l’issue de l’exercice, le département communique à la CNSA, selon les modalités
réglementaires,
•
pour le concours au titre de l’APA : un état récapitulatif visé par le comptable du
département du chapitre individualisé relatif à la dépense d'allocation personnalisée
d'autonomie, faisant apparaître, par article budgétaire, pour l'exercice clos, les montants
des mandats et des titres émis, diminués des mandats et titres d'annulation, ainsi que le
nombre de bénéficiaires de l'allocation personnalisée d'autonomie au 31 décembre de
l’année écoulée ;
•
pour le concours au titre de la PCH : un état récapitulatif visé par le payeur départemental
des comptes relatifs aux dépenses de la prestation de compensation du handicap, d'une
part, et de l'allocation compensatrice de tierce personne, d'autre part ; cet état fait
apparaître, par article budgétaire, pour l'exercice clos, les montants des mandats et des
titres émis, diminués des mandats et titres d'annulation, ainsi que le nombre de
bénéficiaires de la prestation de compensation et le nombre de bénéficiaires de l'allocation
compensatrice arrêtés au 31 décembre de l'année au titre de laquelle la répartition est
effectuée.
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Le calcul des concours définitifs est effectué lorsque l'ensemble des documents requis pour
l'ensemble des départements est transmis à la CNSA, sur la base :
•
des critères de répartition relatifs à l'année concernée ;
•
du niveau total des produits de l'exercice constaté lors de la clôture des comptes de la
CNSA.
Le solde du concours attribué au département est obtenu par déduction des acomptes versés
du montant du concours définitif.
Si le solde du département est négatif, son montant est déduit des versements relatifs aux
concours versés au titre de l'année suivante.
Le département communique également à la CNSA, à sa demande, toute information
complémentaire relative à l'APA et à la PCH nécessaire à l'exercice de sa mission de
versements des concours.
La CNSA transmet au moins une fois par an au département un état financier synthétique
personnalisé et comparé relatif au paiement des principales prestations APA, PCH et ACTP, et
aux critères de répartition des dotations.
Article 2.3 - Dispositions communes
La CNSA se réserve le droit de suspendre le versement de ses concours en cas de non
transmission du rapport annuel visé à l’article 1.3, et de la maquette mentionnée à l’article 2.1.2
ou encore des états récapitulatifs cités au 2.2 et des données citées au 1.1.2.
Chapitre 3
Appui aux professionnels et aux missions de la MDPH
Au titre des missions confiées à la CNSA par la loi du 11 février 2005 figure celle "d’assurer un échange
d’expériences et d’informations entre les maisons départementales des personnes handicapées, de
diffuser les bonnes pratiques d’évaluation individuelles des besoins et de veiller à l’équité de traitement
des demandes de compensation" (cf. art. L. 14-10-1 du CASF). C’est à ce titre que la CNSA a
développé une offre de service destinée à venir en appui aux missions des MDPH.
Article 3.1 - Offre de la CNSA
Dans le cadre de la présente convention, la CNSA met à la disposition du département une
offre de service destinée à venir en appui aux professionnels et aux missions de la MDPH.
A ce titre, elle :
•
propose des réunions d'échanges de pratiques thématiques ou entre professionnels ;
•
diffuse les documents produits
méthodologiques, etc.) ;
•
propose des formations sur des thématiques prioritaires en faisant appel, le cas échéant, à
des formateurs-relais, l’élaboration de cahiers des charges de contenus de formation ou en
proposant tout autre action visant à faciliter pour les MDPH le recours à une formation de
qualité, adaptée à ses besoins ;
•
réunit les professionnels des MDPH plusieurs fois par an ;
lors
de
ces
réunions
(comptes rendus,
outils
48
•
diffuse des informations de manière régulière sous une forme électronique et publie des
réponses aux questions des départements sur l'extranet de la CNSA ;
•
édite et diffuse au moins une fois par an un document de valorisation des initiatives
départementales dans la mise en place des MDPH « Les MDPH d'un département à
l'autre » ;
•
propose, par le biais des technologies de l’information et de la communication, des
méthodes de travail innovantes comme, par exemple, la web-conférence, l’extranet de la
CNSA ou l’apprentissage à distance.
En fonction de l’intérêt des problèmes posés et du plan de charge de la CNSA, elle se rend
dans les départements.
Article 3.2 - Participation de la MDPH
La MDPH participe, en fonction de ses priorités, aux groupes de travail ou rencontres
proposées par la CNSA et lui communique tous les documents qu’il juge pertinent de partager
avec les autres départements et MDPH, à charge pour la CNSA de les mettre à leur
disposition, dans le cadre de la mission d’échange d’expériences et d’information qui lui est
dévolue par l’article L. 14-10-1 du Code de l’action sociale et des familles.
Chapitre 4
L’équité de traitement des demandes de compensation
La CNSA est chargée d’assurer un échange d’expériences et d’informations entre les maisons
départementales des personnes handicapées, de diffuser les bonnes pratiques d’évaluation individuelles
des besoins et de veiller à l’équité de traitement des demandes de compensation (cf. art. L. 14-10-1 du
CASF). C’est à ce titre que la CNSA a développé une offre de service destinée à venir en appui aux
missions des MDPH précisée dans le chapitre 3.
A ce titre, la MDPH fournira des éléments relatifs à la mise en œuvre de l’allocation adulte handicapé et
de la prestation de compensation du handicap notamment au travers de son rapport d’activité et fournira
les éléments nécessaires à la réalisation d’études menées par la CNSA à partir des données du Sipa
PH.
En retour la CNSA s’engage à rassembler, traiter ces informations.
La CNSA proposera une offre de service : réunions, outils, formations à destination des MDPH.
Chapitre 5
L’observation de la qualité de service rendue par les MDPH
En lien avec les données fournies par le SipaPH (cf. chapitre 1 de la présente convention), la MDPH
s’engage à fournir des données liées aux indicateurs, pondérés par des éléments de contexte,
caractérisant ces missions principales.
Le respect des engagements des parties de la convention constitutive de la MDPH et de la convention
pluriannuelle d’objectifs et de moyens prévus à l’article L. 146-4-2 du CASF est pris en compte dans
cette évaluation de la qualité et de l’efficience des services rendus.
Il sera, lors de l’entretien préalable à la signature de cette convention, acté de la trajectoire
d’amélioration quantitative de ces indicateurs si cela est nécessaire.
Le détail des missions et indicateurs figure dans l’annexe 3.
49
Chapitre 6
Modernisation et professionnalisation de l’aide à domicile
La loi du 11 février 2005 a prévu que toutes les réponses de compensation s’articulent avec le projet de
vie des personnes handicapées. L’allocation personnalisée à l’autonomie et la prestation de
compensation du handicap permettent par ailleurs aux personnes en situation de handicap et de perte
d’autonomie, y compris lorsqu’elles sont lourdement handicapées, de réaliser leur projet de vie à
domicile en leur donnant notamment la possibilité de faire appel à des services d’aide à domicile. Afin de
donner pleinement leur portée à ces dispositions, la loi du 11 février 2005 a confié à la CNSA la mission
de financer, au titre de la section IV de son budget, les actions de modernisation des services et de
professionnalisation des métiers qui apportent au domicile des personnes handicapées et en perte
d’autonomie une assistance dans les actes quotidiens de la vie.
Article 6 :
En fonction du montant des crédits inscrits en section IV de son budget, la CNSA s’engage à
poursuivre le déploiement du programme d’appui à la modernisation du secteur de l’aide à domicile,
à amplifier le dispositif conventionnel avec les départements et à suivre leur mise en œuvre
(renouvellement des conventions, intervention d’avenants, …).
Le déploiement et la sécurisation de la télégestion dans les services autorisés et les services agrées
doit constituer une priorité de la modernisation en cours.
La CNSA veille dans la négociation de ces conventions, à la cohérence, à l’articulation et à la
complémentarité de l’ensemble des actions de modernisation et de professionnalisation qu’elle
soutient ainsi qu’au respect des orientations définies au niveau national pour l’utilisation des crédits
inscrits en section IV de son budget.
La CNSA apporte un appui à l'élaboration des projets des départements, éclairé par sa
connaissance des actions et expériences conduites par les autres départements.
Le département de Lot et Garonne signataire de la convention s'engage à :
•
fournir des bilans normalisés pour permettre à la CNSA de suivre précisément et régulièrement
le contenu et la réalisation des conventions ;
•
faire des retours d'expériences pour contribuer à la diffusion des actions de modernisation et de
professionnalisation intéressantes et contribuer à l’évolution des politiques ;
•
participer aux évaluations des actions financées dans le cadre de cette convention.
Chapitre 7
Appui de la CNSA au titre de la section V de son budget
Promouvoir la recherche dans le domaine de la perte d’autonomie et stimuler l’innovation dans le
secteur médico-social sont les clés du progrès dans l’accompagnement de la perte d’autonomie. Au sein
du budget de la CNSA, la section V peut constituer un appui financier aux projets innovants et
expérimentaux portés par les départements en faveur des personnes en perte d’autonomie.
Dans ce cadre, le Conseil de la CNSA arrête les priorités de financement dans le cadre de cette section
du budget de la caisse et publie ces axes sur son site internet.
50
Le comité technique de la section V, responsable du choix des projets, tient compte de ces priorités et
du caractère effectivement innovant ou porteur d'enseignements potentiels des projets qui lui sont
soumis.
Article 7.1 - Etude des projets par la CNSA
La CNSA s’engage à étudier, dans le cadre de la procédure mise en place pour la section V de
son budget dédiée au financement de projets innovants et/ou expérimentaux en faveur des
personnes handicapées et des personnes âgées en perte d’autonomie, les projets présentés
par le département qui s’inscrivent dans le cadre pose par le conseil de la CNSA
Les Conseils généraux pourront contacter la CNSA pour toute question sur l’éligibilité des
dossiers au titre de la section V.
Article 7.2 - Valorisation des projets
La CNSA communique via son site internet et son rapport annuel la liste des projets financés.
Chapitre 8
Planification médico-sociale
La loi du 11 février 2005 confie à la CNSA la mission de répartir de façon équitable, en partant des
besoins locaux, les crédits d’assurance maladie destinés au fonctionnement des établissements et
services médico-sociaux accueillant des personnes âgées et des personnes handicapées.
Le schéma départemental en faveur des personnes âgées et/ou des personnes handicapées constitue
un document stratégique dans lequel la collectivité territoriale indique ses choix de politique publique en
la matière. La loi du 21 juillet 2009 dite "HPST" organise une démarche coordonnée de planification de
l'offre médico-sociale pilotée par les ARS, associant étroitement les départements, prenant en compte
leurs schémas en faveur des personnes âgées et des personnes handicapées, afin d’offrir à celles-ci
une offre globale dont la complémentarité et l'articulation permettent d'assurer la continuité de leurs
parcours de vie et de soins.
Article 8.1 - Transmission des schémas départementaux
Le département transmet à la CNSA ses schémas départementaux en faveur des personnes
âgées et handicapées afin de :
•
valoriser la richesse de la politique départementale à destination des personnes âgées et
handicapées ;
•
permettre à la CNSA de mieux connaître la situation et les enjeux départementaux de cette
politique, notamment pour lui permettre de mieux accompagner les ARS dans
l'élaboration de leur politique régionale médico-sociale ;
•
mieux articuler la programmation des crédits d’assurance maladie et la planification confiée
aux conseils généraux ;
•
enrichir le dialogue de gestion avec les administrations régionales chargées de la
répartition des crédits de fonctionnement des établissements et services médico-sociaux.
En outre, le département transmet les travaux d’étude et d’analyse territoriale susceptibles
d’enrichir les connaissances sur les besoins identifiés et sur l’adaptation de l’offre médicosociale et notamment les données sur :
51
-
les jeunes adultes maintenus en établissement pour enfants en situation de handicap au
31 décembre de chaque année : nombre de personnes concernées, durée (en jours) de ce
maintien, orientations prononcées ;
-
les personnes en situation de handicap ne bénéficiant d’aucune solution d’accompagnement médico-social au regard des besoins évalués et de l’orientation en établissement
ou service prononcée par la MDPH, au 31 décembre de chaque année : nombre de
personnes concernées, durée (en jours) de cette situation maintien, orientations
prononcées.
afin d’identifier les situations les plus critiques nécessitant une évolution à court terme de l’offre
médico-sociale sur le territoire départemental, ou extra départemental pour certaines situations
rares ou complexes.
Article 8.2 - Transmission des informations sur l'offre en matière d'établissements et services par
la CNSA :
La CNSA s’engage à transmettre au département :
-
les informations relatives à la mise en œuvre des plans nationaux, au regard de l’offre
médico-sociale existante sur le territoire départemental et de sa situation comparée au
niveau régional et national ;
-
les résultats des travaux thématiques menés par la CNSA, susceptibles de faire évoluer les
réflexions sur l’évolution de l’offre de service médico-sociale, notamment sur l’adaptation de
cette offre aux besoins identifiés.
Chapitre 9
Suivi et mise en œuvre de la convention
Article 9.1 - Protocole d’application de la présente convention
Chacun des axes de la présente convention pourra faire l’objet de protocoles d’application. A
cet effet, le président du Conseil général autorise la directrice de la MDPH, à négocier et signer
ces protocoles.
Article 9.2 - Bilan de la convention
La CNSA s’engage à réaliser conjointement avec le département un bilan au terme de la
présente convention.
Chapitre 10
Règlement des litiges
Les litiges survenant du fait de l’exécution de la présente convention seront portés devant le tribunal
administratif compétent.
52
Chapitre 11
Durée de la convention
La présente convention est établie pour une durée de 3 ans allant du 1er juillet 2012 au 30 juin 2015.
Elle sera prorogée tacitement jusqu’au 31 décembre 2015, si une nouvelle convention n’a pas été
signée avant le 1er juillet 2015.
Fait en trois exemplaires, le
Le directeur de la CNSA,
Luc ALLAIRE
Le Président du Conseil général de Lot-etGaronne,
Pierre CAMANI
Sénateur de Lot-et-Garonne
53
- Trame de Rapport d’activité des MDPH -
Introduction ...................................................................................................................................................55
I.
Situation départementale
55
II.
Données générales sur le public en situation de handicap
55
III.
Evolution de l’activité de la MDPH et de son contexte
55
Partie 1 – Activité des services de la MDPH ....................................................................................................55
I.
Organisation des services de la MDPH
55
II.
Communication et sensibilisation au handicap
55
III.
Accueil et information
56
IV.
Gestion des demandes
56
V.
Evaluation et élaboration des réponses
56
VI.
Suivi des décisions
56
VII.
Médiation, conciliation, recours
56
VIII. Fonds Départemental de Compensation
56
Partie 2 – Activité de la CDAPH.......................................................................................................................57
I.
Fonctionnement de la CDAPH
57
II.
Allocations et compléments
57
III.
Prestation de Compensation du Handicap
57
IV.
Orientations scolaires
57
V.
Orientations professionnelles
57
VI.
Orientations en établissements ou services médico-sociaux
57
VII.
Cartes
58
Partie 3 – Pilotage de l’activité de la MDPH....................................................................................................58
I.
Comex
58
II.
Moyens mis en œuvre
58
III.
Système d’information et dématérialisation
58
IV.
Partenariats
58
V.
Satisfaction des usagers par rapport aux services rendus
59
VI.
Actions spécifiques et expérimentations menées
59
Conclusion – Projets et perspectives...............................................................................................................59
I.
Projets innovants ou spécifiques
59
II.
Perspectives
59
Annexes..................................................................................................................................................... 60-61
54
Introduction
I - Situation départementale
Cette partie permet de mettre en perspectives la situation du département.
Cette partie peut notamment contenir :
- Des données socio démographiques (population, répartition par âge,…),
- Les grandes évolutions constatées,
- Les évènements marquants, etc.
II - Données générales sur le public en situation de handicap
En lien avec la connaissance du contexte local, la connaissance des usagers de la MDPH permet de
mieux connaître l’environnement de la MDPH et son public.
Données pouvant être inscrites dans cette partie :
- Données sur le public en situation de handicap dans le département,
- Nombre de personnes connues de la MDPH,
- Connaissance des droits ouverts au 31/12/N,
- Données sociodémographiques sur les personnes connues de la MDPH,
- Evolutions constatées, etc.
III - Evolution de l’activité de la MDPH et de son contexte
Institutions encore jeunes dans le paysage administratif, les MDPH sont désormais reconnues en tant
qu’acteur pivot de la mise en œuvre des politiques de handicap.
Il s’agit donc de présenter :
- Des données relatives au nombre de bénéficiaires de prestations,
- Les grandes tendances et évolutions de l’activité,
- Les grandes évolutions du partenariat,
- Les évènements marquants, etc.
- Les impacts des évolutions du contexte sur les MDPH (Impacts des politiques de
l’emploi, de l’éducation nationale, de santé et médico-sociales, etc.)
Partie 1 – Activité des services de la MDPH
Cette partie permet de préciser le fonctionnement de la MDPH au regard de son organisation et de
ses missions.
I - Organisation des services de la MDPH
Pourront notamment être inscrits :
- L’organisation générale de la MDPH,
- Les différents pôles s’il y a lieu,
- Les choix organisationnels,
- Les chantiers en cours, etc.
II - Communication et sensibilisation au handicap
Pourront notamment être inscrits :
- Actions et évènements de communication mis en place par la MDPH,
55
- Mise en place d’une stratégie et d’un plan de communication,
- Actions de sensibilisation au handicap mises en place, etc.
II - Accueil et information
Pourront notamment être inscrits :
- La fonction d’accueil, les personnels et leur formation,
- Les lieux dédiés à l’accueil et à l’information,
- Accueil physique et accueil téléphonique,
- L’accessibilité de l’information, etc.
IV - Gestion des demandes
Informations relatives au suivi et au traitement des demandes par les services instructeurs,
telles que :
- Nombre et nature des demandes traitées,
- Nombre de demandes par personne,
- Processus et délai de traitement,
- Scolarisation : nombre de demandes d’aides à la scolarisation, d’orientations
- Insertion professionnelle : nombre de demandes liées à l’insertion professionnelle soit
d’orientation soit de ressources de substitution
- Carte de stationnement, etc.
V - Evaluation et élaboration des réponses
Cette partie pourra expliquer le parcours de la demande du projet de vie au plan personnalisé
:
- La formulation du projet de vie (processus, données, etc.),
- Le processus d’évaluation (référentiel, professionnels, délais, modes d’évaluation, etc.),
- Le plan personnalisé de compensation,
- Scolarisation (projet personnalisé de scolarisation, correspondants scolarisation,
aménagements d’examens, enseignants référent, etc.),
- Insertion professionnelle (activité dédiée à l’insertion professionnelle, référents Insertion
professionnelle, action « appui projet », expérimentation Employabilité, etc.),
- Carte de stationnement, etc.
VI - Suivi des décisions
Le suivi des décisions pourra ici être évoqué selon les types de décisions :
- Suivi des orientations en ESMS et des transitions entre les dispositifs enfant/adulte et
PH/PHV,
- Suivi de la mise en œuvre de la PCH,
- Suivi des orientations professionnelles,
- Suivi des PPS,
- Suivi de l'AAH, de l'AEEH et des compléments,
- Suivi de la gestion des fins de droits,
- Suivi du fonds de compensation, etc.
VII - Médiation, conciliation, recours
Les recours sont également importants à évoquer, notamment leurs nombres, motifs, issues,
etc. :
- La médiation,
- La conciliation,
- Les recours gracieux et contentieux.
VIII - Fonds Départemental de Compensation
Des données relatives au FDC telles que :
- L’activité et les attributions,
- Le comité de gestion du fonds,
56
- Les financements et la situation financière,
- Les dossiers examinés,
- Coût et financement des projets, etc.
Partie 2 – Activité de la CDAPH
Cette partie permet de préciser le fonctionnement et l’activité de la CDAPH en fonction des différents
types de décisions (données quantitatives mais également qualitatives).
I - Fonctionnement de la CDAPH
Il pourra être précisé ici :
- La composition de la CDAPH,
- Le règlement intérieur,
- Le nombre et la périodicité des réunions, et leur organisation
- L’organisation et les différents pôles s’il y a lieu,
- Les évolutions constatées, etc.
II - Allocations et compléments
Nombre de décisions, leurs évolutions, etc. et les commentaires qualitatifs concernant :
- Allocation aux adultes handicapés (AAH) et Complément de ressource (CPR),
- Allocation d'éducation pour enfant handicapé (AEEH) et Complément AEEH,
- Allocation compensatrice pour tierce personne (ACTP).
III - Prestation de Compensation du Handicap
Le suivi de la PCH, notamment :
- La montée en charge de la PCH (demandes, décisions, etc.),
- L’utilisation d’un référentiel,
- Les critères d’évaluation, etc.
IV - Orientations scolaires
Nombre de décisions, leurs évolutions, etc. et les commentaires qualitatifs concernant :
- Orientations scolaires : CLIS, ULIS,
- Auxiliaire de vie scolaire
- Avis de matériel pédagogique adapté, Avis de transport scolaire, etc.
V - Orientations professionnelles
Nombre de demandes, de décisions, leurs évolutions, etc. et les commentaires qualitatifs
concernant :
- Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH),
- Orientation professionnelle : vers le milieu ordinaire, le milieu protégé (ESAT), les
centres de rééducation professionnelle, etc.
VI - Orientations en établissements ou services médico-sociaux
Nombre de demandes, de décisions, leurs évolutions, etc. et les commentaires qualitatifs
concernant :
- Orientations en Etablissements ou services des adultes : Foyers occupationnels, FAM,
MAS, Foyers d’hébergement, SAVS, SAMSAH,
- Orientations en établissements ou services des enfants : IME, IEM, ITEP, SESSAD,
Amendements Creton.
57
VII - Cartes
Nombre de demandes, de décisions, leurs évolutions, etc. et les commentaires qualitatifs
concernant :
- Carte d'invalidité,
- Carte de priorité, etc.
- L’analyse des publics par âge.
Partie 3 – Pilotage de l’activité de la MDPH
Cette partie a pour objectif de préciser le pilotage de la MDPH : ses outils de pilotage, ses moyens et
ses expérimentations menées.
I - Comex
Il pourra être précisé ici :
- La composition de la Comex,
- Le nombre et la périodicité des réunions,
- Les évolutions constatées, etc.
II - Moyens mis en œuvre
Dans cette partie, il sera possible d’effectuer une présentation des moyens de la MDPH et de
les mettre en perspective avec l’activité.
- Moyens financiers :
Dépenses (répartition des postes de dépenses : personnel, fonctionnement,
etc.)
Recettes (montant des recettes, part des différents contributeurs, etc.)
Analyse du compte administratif, etc.
- Ressources humaines
Effectifs, nombre d’ETP,
Statuts du personnel,
Pluridisciplinarité, organigramme,
Formations, etc.
- Moyens matériels
Locaux,
Aménagements,
Mises en accessibilité, etc.
II - Système d’information et dématérialisation
Il pourra être précisé ici :
- Le système d’information utilisé : avantages, axes d’amélioration, etc.
- Le système d’information partagé pour l’autonomie des personnes handicapées
(SipaPH),
- Statistiques et instruments de pilotage,
- La dématérialisation, etc.
IV - Partenariats
Rôle des différents partenaires, forme du partenariat, etc. notamment en matière de :
- Accueil et information,
- Evaluation,
- Scolarisation,
58
- Insertion professionnelle,
- Acteurs du sanitaire,
- Associations et structures du médico-social, etc.
V - Satisfaction des usagers par rapport aux services rendus
La mesure la satisfaction des usagers pourra être évoquée dans cette partie :
- Outils de mesure de la satisfaction,
- Délais de traitement des demandes,
- Mise en place de l’enquête de satisfaction,
- Résultats de l’enquête, etc.
VI - Actions spécifiques et expérimentations menées
La partie relative au pilotage de la MDPH se clôt sur le bilan des actions spécifiques et/ou des
expérimentations menées :
- Actions spécifiques menées et bilan,
- Participation à des expérimentations et bilan intermédiaire ou bilan, etc.
Conclusion – Projets et perspectives
Enfin, le rapport d’activité pourra conclure sur les projets et perspectives futures de la MDPH.
I - Projets innovants ou spécifiques
Il serait intéressant pour la MDPH de mettre en avant les projets innovants ou spécifiques,
éventuellement projets liés à la Section V du budget de la CNSA, que ces projets soient réalisés sur
l’année, en cours ou envisagés.
II - Perspectives
Enfin, les perspectives de la MDPH sont importantes à préciser à travers le rapport d’activité :
notamment les projets en cours ou futurs, ainsi que les grandes lignes d’évolution souhaitées et leur
adéquation avec les besoins constatés.
59
ANNEXE
L'observation des missions des MDPH pour favoriser l'équité de traitement sur le territoire
Article 1 : Contexte
Afin de disposer d’éléments d’activité sur la charge des demandes, la MDPH communiquera :
• le nombre de demandes déposées
•
•
le nombre de personnes ayant déposé au moins une demande à la MDPH
le stock des demandes déposées
Afin de mesurer la capacité des MDPH à répondre aux demandes dans le délai légal, la MDPH
communiquera :
• le délai moyen de traitement des demandes
Article 2 : L'accueil, l'information et la communication
L 146-3 du code de l’action sociale et des familles dispose que la maison départementale des
personnes handicapées exerce une mission d'accueil, d'information, d'accompagnement et de conseil
des personnes handicapées et de leur famille, ainsi que de sensibilisation de tous les citoyens au
handicap
Afin de mesurer le poids de la mission accueil, la MDPH fournira
• le nombre d'ETP consacrés à l'accueil
• le nombre d'accueils assurés par les MDPH ou par ses antennes territoriales ou par ses
partenaires conventionnés, au cours de l'année considérée
Article 3 : L'aide à la formulation du projet de vie
L 146-3 du code de l’action sociale et des familles dispose que la maison départementale des
personnes handicapées assure à la personne handicapée et à sa famille l'aide nécessaire à la
formulation de son projet de vie
Afin de mesurer la diffusion de ce principe de la loi de 2005, la MDPH fournira le nombre de projets de
vie exprimés
Article 4 : L'évaluation
L 146-3 du code de l’action sociale et des familles dispose que la MDPH met en place et organise le
fonctionnement de l'équipe pluridisciplinaire mentionnée à l'article L. 146-8
Afin de connaître la nature des évaluations réalisées, la MDPH fournira :
• le total et la répartition des évaluations réalisées sur dossiers, sur le lieu de vie, à la MDPH
• le pourcentage d'évaluations réalisées par des partenaires extérieurs pour le compte de la
MDPH
Article 5 : L'élaboration du plan de compensation
Afin de mesurer le respect de l'obligation légale, la MDPH fournira :
• le nombre de plans personnalisés de compensation (PPC) proposés à la CDAPH
•
le nombre de projets personnalisés de scolarisation (PPS) proposés à la CDAPH
•
le nombre de PPC envoyés et respectant le délai légal permettant l'expression de l'usager (15j)
Article 6 : Les décisions de la CDAPH
La MDPH organise et met en place le fonctionnement de la commission des droits et de l'autonomie des
personnes handicapées prévue à l'article L. 146-9
Afin de mesurer le respect de l'obligation légale, la MDPH communiquera :
• le nombre de personnes informées de la possibilité d'être reçues en CDAPH et respectant le
délai légal de 15 jours
60
Pour mesurer l'activité de la CDAPH, le département fournira
• le nombre de personnes ayant bénéficié d’au moins un accord de la CDAPH
• le taux d'accord
Article 7 : Le suivi des décisions
L’article L 146-3 du code de l’action sociale et des familles dispose que la MDPH apporte l'aide
nécessaire à la mise en œuvre des décisions prises par la commission des droits et de l'autonomie des
personnes handicapées.
A ce titre et pour étudier l'adéquation entre les décisions et leur mise en œuvre, la MDPH
communiquera :
• Le délai moyen de réalisation des décisions
• la part des orientations décidées par la CDAPH au cours de l'année N mises en œuvre
Afin de mesurer la capacité de la MDPH à exercer cette mission la MDPH communiquera :
• le nombre d'ETP affectés au suivi des décisions
Pour permettre en particulier le suivi du nombre de bénéficiaires de l’AAH, la MDPH communiquera :
• le nombre de personnes ayant un droit en cours de validité d'AAH et de RQTH suite à une
attribution conjointe
Article 8 : La conciliation
L’article L 146-3 du code de l’action sociale et des familles dispose que la MDPH met en place la
procédure de conciliation interne prévue à l'article L. 146-10 et désigne la personne référente
mentionnée à l'article L. 146-13
A ce titre, la MDPH communiquera :
• le nombre de conciliation dans l’année
• le délai entre la demande de conciliation et la remise du rapport
Article 9 : Les recours
A ce titre, pour mesurer la contestation des usagers, la MDPH communiquera :
• le nombre de recours gracieux
• le nombre de recours contentieux dans le total des décisions prises
• le nombre de recours contentieux
Article 10 : Le fonds départemental de compensation
L’article L146-5 du code de l’action sociale et des familles dispose que chaque maison départementale
des personnes handicapées gère un fond départemental de compensation et que le département, l'Etat,
les autres collectivités territoriales, les organismes d'assurance maladie, les caisses d'allocations
familiales, les organismes régis par le code de la mutualité, l’AGEFIPH, le FIPHFP et les autres
personnes morales concernées peuvent participer au financement du fonds.
A ce titre la MDPH communiquera :
• le montant des versements au titre d'interventions du fond départemental de compensation
• les dépenses annuelles (engagées et payées) des fonds départementaux de compensation.
Article 11 : Les Partenariats
L 146-3 du code de l’action sociale et des familles dispose que la maison départementale des
personnes handicapées peut s’appuyer sur des centres communaux ou intercommunaux d’action
sociale ou des organismes assurant des services d’évaluations avec lesquels elle passe convention.
A ce titre et pour mesurer l'implication de partenaires extérieurs dans l'activité des MDPH, la MDPH
communiquera :
• le nombre de conventions passées avec des partenaires extérieurs par mission de la MDPH
avec ou sans contrepartie financière
le nombre d'ETP consacrés par les partenaires par mission de la MDPH
61
N° C1008
REPARTITION DU PRODUIT DES AMENDES DE POLICE
SUBSTITUTION D'OPERATION A PRAYSSAS
DECIDE
- de maintenir l’attribution de la subvention de 6 080 € à la commune de Prayssas au titre de la
répartition 2012 des amendes de police, attribuée par délibération n° R 07 07 de la commission
permanente du 13 juillet 2012.
- de modifier l’objet de cette subvention en substituant l’aménagement d’un chemin piétonnier le
long de la D118 entre la maison de retraite et le bourg à l’aménagement des allées Sainte Anne
(projet différé), conformément à la répartition modifiée du produit des amendes de police jointe en
annexe.
Transmission à la préfecture
Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture
de Lot-et-Garonne
Signataire
Pour le Président du Conseil général
Le Directeur général adjoint des services
Départementaux
Arnaud SORGE
62
AMENDES DE POLICE 2012
Communes
Voie
1
AIGUILLON
VC
2
ANTAGNAC
VC 2
3
ANTHE
4
AUBIAC
5
Aménagement
Coût HT de
l'opération
40 %
Plafond
40 %
délibération
du CM
code
16 372,00
6 548,80
6 080,00
27/12/2011
2a
Parking
14 912,77
5 965,11
5 966,00
16/12/2011
2f
VC
Aménagement sécuritaire dans la traversée du bourg
15 200,00
6 080,00
6 080,00
15/12/2011
2f
VC
Zone "30" route des Moulins
15 200,00
6 080,00
6 080,00
01/12/2011
2f
BEAUZIAC
D 230
Implantation 2 cinémomètres
7 140,00
2 856,00
2 856,00
07/12/2011
2a
6
BIAS
D 236
Bordures trottoirs et caniveaux - Av Serge Dubois
15 200,00
6 080,00
6 080,00
13/12/2011
2f
7
BIRAC SUR TREC
Aménagement du bourg
15 200,00
6 080,00
6 080,00
23/11/2011
2f
8
BOE
Plateau surélevé intersection de la VC 9 avec la voie du Lotissement
Roux et une écluse au droit de l'arrêt "Haut-Le Pied" de l'autobus
urbain
28 000,00
11 200,00
6 080,00
13/12/2011
2f
9
BON ENCONTRE
Aménagement pour pistes cyclables tronçon mairie/école primaire
36 000,00
14 400,00
6 080,00
14/12/2011
2f
10
BOUDY DE BEAUREGARD
Aménagement parking face à la salle polyvalente
9 555,00
3 822,00
3 822,00
21/11/2011
2f
11
BOURRAN
Amélioration signalisation sécurité routière
6 101,82
2 440,73
2 441,00
13/04/2011
2f
12
BUZET SUR BAÏSE
Changement pr nouvelles normes des feux tricolores
12 421,00
4 968,40
4 969,00
21/12/2011
2c
13
CAHUZAC
D288
Aménagement voirie le ong du stade de rugby depuis la D288 pour
accéder à la futur ZA de Cahuzac et à l'aire de stationnement du
terrain de rugby
15 200,00
6 080,00
6 080,00
30/01/2012
2f
14
CANCON
VC
D 124
Installation panneaux signalisation et radars affichage vitesse
3 349,97
1 339,99
1 340,00
30/09/2011
2f
15
CASSENEUIL
D 217
D 133
Parking espace multifonctionnel et sécurisation carrefour de l'Allée
des Promenades / D 217-133 (2ème tranche)
45 600,00
18 240,00
6 080,00
28/12/2010
2b
CASTELCULIER
D813
Aménagement de la Départementale en bld urbain (2ème tranche)
15 200,00
6 080,00
6 080,00
15/12/2010
2f
63
Ralentisseurs et panneaux de signalisation
16
VC 501
VC 9
VC
D 153
VC
D 108
D 108E
Communes
Voie
Aménagement
Coût HT de
l'opération
40 %
17
CASTELMORON SUR LOT
D 249
D 245
sécurisation carrefour D 249 rue gabriel Charretier/ aménagement
parking crèche et école/ ement piétonnier D 249 / et D 225
2ème tranche
15 200,00
6 080,00
18
CLERMONT DESSOUS‫٭‬
D813
Liaison école/crèche et parking par traverses piétonnes et trottoirs
sécurisés (1ème tranche)
15 200,00
6 080,00
19
COCUMONT
D3
D264
D289
Installation signalisation routière
1 639,52
655,81
20
CONDEZAYGUES
VC2
Installation 3 plateaux traversants
43 290,00
21
COUTHURES SUR
GARONNE
VC
Aménagement paysager du bourg
22
CROIX BLANCHE (La)
VC1
23
DAMAZAN‫٭‬
D300
24
DURAS
25
ESTILLAC
26
Plafond
40 %
code
13/12/2010
2f
20/12/2011
2f
656,00
22/12/2011
2c
17 316,00
6 080,00
12/12/2011
2f
15 200,00
6 080,00
6 080,00
19/12/2011
2f
Création d'un parking et aménagement de déplacements doux entre la
salle associative et le terrain de sport
15 535,00
6 214,00
6 080,00
07/12/2011
2b
Chemin de ronde et rue Maurice Dupuy
15 200,00
6 080,00
21/12/2011
2f
Signalisation sécuritaire devant la mairie et le château
9 457,83
3 783,13
3 784,00
09/12/2011
2f
D 931
aménagements urbains le long de la RD (2ème tranche)
15 200,00
6 080,00
6 080,00
FARGUES SUR OURBISE
D 655
Entrée et sortie sécurisées de la place de l'église
15 200,00
6 080,00
6 080,00
20/12/2011
2f
27
FEUGAROLLES
D 930
D 12
Création giratoire et aménagements des abords piétonniers et
sécurisation
15 200,00
6 080,00
6 080,00
26/01/2012
2a
2f
28
FUMEL
D 710
Feux tricolores carrefour Albert Thomas
11 121,20
4 448,48
4 449,00
15/12/2011
2c
29
GAVAUDUN
D 150
Rétrecissement de la voie
24 557,31
9 822,92
6 080,00
22/12/2011
2f
30
GRATELOUP ST GAYRAND
VC
Aménagement place handicapée - acquisition 2 abris bus
5 300,20
2 120,08
2 121,00
28/10/2011
2f
31
HAUTESVIGNES
D 299
Parking lieu dit "la croix" et nouveau réseau d'eau pluvial
15 199,50
6 079,80
6 080,00
09/12/2011
2b
32
HAUTEFAGE LA TOUR
VC
Accès handicapés aux toilettes publiques - création parking
20 947,50
8 379,00
6 080,00
02/12/2011
2f
33
LACAPELLE BIRON
VC
Rénovation Tribune du stade lieu dit "Prat de Foun"
79 507,75
31 803,10
6 080,00
05/12/2011
2f
VC
6 080,00
délibération
du CM
16/12/2010
2f
64
Communes
Voie
Aménagement
Coût HT de
l'opération
40 %
Plafond
40 %
délibération
du CM
code
LACAUSSADE
D 233
D 221
D 124
Aménagement sécuritaire devant Ets Scolaire
18 350,00
7 340,00
6 080,00
12/12/2011
2f
35
LACEPEDE
D 146
Aménagement deux plateaux traversant
8 454,30
3 381,72
3 382,00
30/11/2011
2a
36
LAGRUERE
VC7
D 234
Création aménagement sécuritaire sur VC7 sortie du lotissement et
devant la mairie
11 275,65
4 510,26
4 511,00
23/12/2011
2f
37
LAROQUE TIMBAUT
D10
Plateau traversant dans le bourg
15 200,00
6 080,00
6 080,00
14/12/2011
2f
38
LEVIGNAC DE GUYENNE‫٭‬
VC
Aménagement bourg (stationnement etc)
15 200,00
6 080,00
28/12/2011
2f
39
LOUBES BERNAC
Réseau éclairage public
10 459,10
4 183,64
4 184,00
20/12/2011
2c
40
LOUGRATTE
VC
Parking église
15 583,20
6 233,28
6 080,00
14/11/2011
2f
41
MASSOULES
VC 4
Passage piéton surélevé traversée du bourg
15 875,00
6 350,00
6 080,00
17/12/2011
2f
42
MEILHAN SUR GARONNE*
D 116
Chemin piéton
15 200,00
6 080,00
6 080,00
17/12/2012
2f
43
MEZIN
Aménagement route du cimetière et Av Max Grosselle
20 360,00
8 144,00
6 080,00
07/12/2011
2f
44
MIRAMONT DE GUYENNE
Aménagement de la RD : trottoirs (2ème tranche)
15 200,00
6 080,00
6 080,00
16/12/2010
2f
45
MONFLANQUIN
VC
Coussins berlinois "rue des écoles"
2 528,00
1 011,20
1 012,00
14/04/2011
2f
46
MONSEMPRON LIBOS
VC
Plateaux traversants, radar pédagogique et signalisation rue Beausoleil
29 780,00
11 912,00
6 080,00
22/12/2011
2f
47
MONTAURIOL
D 416
VC 4
VC108
Coussins berlinois + bandes "stop"
15 200,00
6 080,00
6 080,00
13/12/2011
2c
48
NERAC
D 930
Sécurité école primaire Marie Curie
18 765,75
7 506,30
6 080,00
23/09/2011
2f
49
NICOLE
D 813
Travaux aménagements urbains : trottoirs (2ème tranche)
15 200,00
6 080,00
6 080,00
50
PASSAGE D'AGEN (Le)
Aménagement des trottoirs et mise en sécurité du carrefour à feux
tricolores : Av de Verdun, Av de l'Aéroport et Av des Pyrénées
15 200,00
6 080,00
6 080,00
21/11/2011
2c
Travaux entrée de ville par l'avenue Myre Mory
15 200,00
6 080,00
6 080,00
15/12/2011
2f
65
34
51
PENNE d'AGENAIS
D 313
VC
D 933
D 931
D 931E
VC
17/12/2010
2f
Communes
52
POMPOGNE‫٭‬
53
PRAYSSAS
54
Voie
Coût HT de
l'opération
40 %
Aménagement traversée du bourg
15 200,00
6 080,00
VC
Aménagement d'un chemin piétonnier entre le bourg et la
nouvelle maison de retraite
20 032,40
8 012,96
PUJOLS
VC
Réfection des VC Rue Paul Salban, Chemin du Tuquet Blanc et Allée
de la Rocaille
102 000,00
55
PUYMIROL
VC
Création parking rue Lafayette
56
REAUP LISSE‫٭‬
VC
57
ROQUEFORT
58
SAINT ANTOINE
DE FICALBA
59
SAINT ETIENNE DE
FOUGERES
60
SAINT FRONT SUR
LEMANCE
61
SAINT GEORGES
CR
62
SAINT HILAIRE DE
LUSIGNAN
D 813
63
SAINT MARTIN PETIT
64
SAINT PARDOUX DU
BREUIL
65
SAINT PIERRE DE
CLAIRAC
66
SAINT VITE
67
Plafond
40 %
délibération
du CM
code
2f
6 080,00
12/07/2012
2f
40 800,00
6 080,00
20/12/2011
2f
17 661,40
7 064,56
6 080,00
22/12/2011
2b
Ralentisseurs lieux dits : Guillemont et Le Rey
15 200,00
6 080,00
16/12/2011
2f
VC
Aménagement placié Charles de Gaulle (1ère tranche)
15 200,00
6 080,00
6 080,00
24/11/2011
2f
VC
Aménagement place handicapés devant la bibliothèque
16 170,00
6 468,00
6 080,00
19/12/2011
2b
D 667
D 225
plateaux surélevés, piste cyclable trottoirs, parkings abords mairie,
création d'une place, aires de jeux et espaces verts
15 200,00
6 080,00
6 080,00
12/12/2011
2f
D 240
Barrières de protection du parking le long de la RD
7 175,00
2 870,00
2 870,00
16/12/2011
2f
Harmonisation du village et sécurisation des chemins piétonniers
15 200,00
6 080,00
6 080,00
20/12/2011
2f
Aménagement sécuritaire traversée du bourg
15 200,00
6 080,00
6 080,00
22/11/2011
2f
VC
Aménagement parking cimetière
22 620,00
9 048,00
6 080,00
21/11/2011
2f
813
2 Abri-bus "Croix de Lugat"
1 870,00
748,00
748,00
25/07/2011
1
Aménagement trottoir
30 350,10
12 140,04
6 080,00
15/12/2011
2f
VC
Création voirie nouvelle, parking, chemin piétonnier "Berge du Dor"
(1ème tranche)
31 000,00
12 400,00
6 080,00
12/12/2011
2f
SAINTE BAZEILLE
VC
Aménagement Parking proximité place Gambette
30 152,50
12 061,00
6 080,00
12/12/2011
2f
68
SAINTE LIVRADE SUR LOT
VC2
Sécurisation de la V.C. bord du Lot
80 000,00
32 000,00
6 080,00
28/11/2011
2f
69
SAMAZAN
VC
Aménagement parking salle sportive Renaud Jean
23 500,00
9 400,00
6 080,00
29/11/2011
2f
Sécurité hameau de Roudoulous
11 070,00
4 428,00
4 428,00
13/12/2011
2f
66
08/12/2011
70
SAUVAGNAS
D933
Aménagement
D 425
VC 4
Communes
71
SAUVETERRE LA
LEMANCE
72
SEYCHES
73
TAYRAC
74
TOURNON D'AGENAIS
75
TRENTELS
76
VERTEUIL D'AGENAIS‫٭‬
77
Voie
VC
Aménagement
Coût HT de
l'opération
40 %
Plafond
40 %
délibération
du CM
Parking groupe scolaire
36 000,00
14 400,00
6 080,00
aménagement bourg (3ème tranche)
15 460,00
6 184,00
6 080,00
Place de stationnement pour la nouvelle mairie
14 281,00
5 712,40
5 713,00
19/12/2011
2b
VC
Trottoirs de la rue Bousquet - accès école primaire
43 500,00
17 400,00
6 080,00
08/12/2011
2f
VC
Aménagement d'une place et d'un cheminement piétonnier
22 705,00
9 082,00
6 080,00
22/12/2011
2b
D 120
Aménagement urbain
15 200,00
6 080,00
VIRAZEIL
D 132
Abribus
7 457,50
2 983,00
2 983,00
15/12/2012
1
78
VIANNE
D 141
D642
Aménagement carrefour D141/D141E
29 100,00
11 640,00
6 080,00
19/12/2011
2d
79
VILLEFRANCHE DU
QUEYRAN
Aménagement bourg 1ère tranche
15 200,00
6 080,00
6 080,00
22/11/2011
2f
D 933
VC 502
VC
NOMENCLATURE :
1- : transport collectif
2-a : Plan de circulation
2-b : Stationnement
2-c : Signalisation lumineuse – Marquage au sol
2-d : Aménagement de carrefour
2-e : Travaux différenciant le trafic
2-f : Travaux commandés par les exigences de la sécurité routière
27/09/2011
2f
2f
28/12/2010
390 555,00
Report 2013 ‫٭‬
30/11/2011
code
67
N° C1018
CONVENTION DE MISE A DISPOSITION DE DONNEES ANNUELLES DE TRAFIC ROUTIER
AVEC LA DIRECTION REGIONALE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'AMENAGEMENT ET DU
LOGEMENT AQUITAINE
DECIDE
- de valider la convention ci-jointe de mise à disposition de la Direction régionale de
l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Aquitaine des données annuelles de
trafic mesurées en Lot-et-Garonne,
- d’autoriser le Président du Conseil général à la signer.
Transmission à la préfecture
Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture
de Lot-et-Garonne
Signataire
Pour le Président du Conseil général
Le Directeur général adjoint des services
Départementaux
Arnaud SORGE
68
69
70
71
72
73
74
75
76
77
78
N° C1019
PARC ROUTIER DEPARTEMENTAL
BAREMES DES PRESTATIONS POUR LA PERIODE
DU 01/07/2012 AU 30/06/2013
DECIDE
- d’approuver les barèmes interne et externe des prix du parc routier départemental applicables du
1er juillet 2012 au 30 juin 2013, (cf annexes 1 et 2)..
Transmission à la préfecture
Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture
de Lot-et-Garonne
Signataire
Pour le Président du Conseil général
Le Directeur général adjoint des services
Départementaux
Arnaud SORGE
79
80
81
82
83
84
85
86
87
88
89
90
91
92
93
94
95
96
97
98
99
100
101
102
103
104
105
106
107
108
109
110
111
112
113
114
115
116
117
118
N° C1020
CONVENTION RELATIVE A L'ORGANISATION, AU FONCTIONNEMENT ET AU
FINANCEMENT DES SERVICES DE TRANSPORTS SCOLAIRES
MODIFICATION DES MODALITES DE VERSEMENT DES FRAIS DE GESTION AUX
ORGANISATEURS DE DEUXIEME RANG
DECIDE
- d'approuver les nouvelles modalités de calcul et de versement des frais de gestion aux
organisateurs de second rang (AO2) en procédant à un seul paiement, avant la fin du 1er trimestre
de l'année scolaire considérée, correspondant à 1 % du coût des marchés de transport scolaire
connu au 1er jour de la rentrée scolaire ;
- d'autoriser le Président du Conseil général à signer l’avenant n°1 joint en annexe.
Transmission à la préfecture
Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture
de Lot-et-Garonne
Signataire
Pour le Président du Conseil général
Le Directeur général adjoint des services
Départementaux
Arnaud SORGE
119
ANNEXE
Avenant n° 1 à la convention du 3 juillet 2009 rel ative à l’organisation, au
fonctionnement et au financement du service de transport non urbain de voyageurs
affecté à titre principal au transport d’élèves
Entre le Département de Lot-et-Garonne, organisateur principal, représenté par le Président
du Conseil général, habilité par délibération de la commission permanente n°
en date
du
Et
L’autorité organisatrice de second rang, représentée par ……………….. ……………………..
Objet de l’avenant :
Le présent avenant a pour objet de modifier les modalités de versement de la subvention
départementale versée à l’AO2.
Il est convenu ce qui suit :
Article 1er :
A compter de l’année scolaire 2012/2013, l’article 4 - Financement est rédigé comme suit :
« L’AO2 conserve le bénéfice des frais de dossier mentionnés à l’article 3 de la
convention ».
Le Département verse à l’AO2 une subvention égale à 1% du montant total du coût de la
(des) ligne(s) relevant de l’organisation déléguée à l’organisateur de second rang.
Cette subvention est calculée sur la base du coût journalier TTC, connu au 1er jour de la
rentrée scolaire considérée X le nombre de jours du calendrier scolaire correspondant.
La subvention fait l’objet d’un versement unique à la fin du 1er trimestre de l’année scolaire
considérée.
Article 2 :
Les autres dispositions de la convention restent inchangées.
Article 3 :
Le présent avenant entre en vigueur à compter de sa signature par les deux parties.
Agen, le …………………………..
«fonction»
«responsable»
Le Président du Conseil général
Pierre CAMANI
120
N° C1021
TRANSPORTS SCOLAIRES
CONVENTION AVEC LA SNCF
DECIDE
- d'autoriser le Président du Conseil général à reconduire le dispositif existant pour les trois années
scolaires à venir, formalisé dans la nouvelle convention entre le Département de Lot-et-Garonne et
la Société Nationale des Chemins de Fer (SNCF), pour la délivrance et le règlement du prix des
abonnements scolaires ouvrant droit à subvention totale ou partielle du Département sur les lignes
de la SNCF et tout document se rapportant à cette convention,
- d'autoriser le Président du Conseil général à signer cette convention,
- le règlement des abonnements ASR (Abonnements Scolaires Réglementés) et AIS (abonnements
Internes Scolaires) auprès de la SNCF, interviendra au chapitre 938, article fonctionnel 93-81,
nature 6245.
Transmission à la préfecture
Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture
de Lot-et-Garonne
Signataire
Pour le Président du Conseil général
Le Directeur général adjoint des services
Départementaux
Arnaud SORGE
121
Convention conclue entre le Département du Lot et Garonne et la Société Nationale des
Chemins de fer français pour la délivrance et le règlement du prix des abonnements scolaires
ouvrant droit à subvention totale ou partielle sur les lignes de la SNCF
Entre
Le Département de Lot et Garonne, ci-après dénommée le « Département » représenté par son
président, habilité par délibération [XXX]
Et
La Société Nationale des Chemins de Fer Français, ci-après dénommée « la SNCF », établissement
public industriel et commercial, immatriculée au Registre de Commerce des Sociétés sous le numéro
B552049447, dont le siège est à Paris (75014) 34, rue du commandant Mouchotte et représentée par
le directeur de la région de Bordeaux, Monsieur Pierre BOUTIER, ayant tous les pouvoirs à l’effet des
présentes, ci-après dénommée : la SNCF.
Il a été convenu et arrêté ce qui suit :
Objet de la convention
La présente convention fixe :
-
les modalités de prise en charge par le « Département » de la part lui incombant sur le prix de
ces abonnements ;
-
les conditions de délivrance par la SNCF des abonnements scolaires subventionnés :
. Abonnements scolaires réglementés (ASR) destinés aux élèves externes ou demipensionnaires ;
. Abonnements internes scolaires (AIS) destinés aux élèves internes.
La présente convention concerne, pour la partie ferroviaire, les déplacements effectués par
les élèves selon la compétence du « Département ». Pour bénéficier d’une prise en charge, les élèves
devront avoir leur domicile ainsi que leur lieu d’étude, situés à l’intérieur du département de Lot-etGaronne.
TITRE I
122
MISE EN ŒUVRE D’UNE TARIFICATION EN FAVEUR DES ELEVES EXTERNES OU DEMIPENSIONNAIRES (ASR)
Les abonnements scolaires réglementés (ASR) sont délivrés aux élèves externes et demi
pensionnaires (jusqu’en classe de terminale), âgé de moins de 21 ans à la date initiale de
l’abonnement. Pour bénéficier de cet abonnement, les élèves doivent être domiciliés et fréquenter un
établissement scolaire à l’intérieur du département.
Ils effectuent un trajet quotidien sur le parcours des gares desservant le domicile et le collège ou
lycée.
La présente fixe les conditions :
-
De délivrance par la SNCF des abonnements scolaires
De prise en charge par le Département du Lot et Garonne de la part lui incombant sur le prix
de ces abonnements
Article 1 – Demande d’abonnement
Une demande d’abonnement composé de 6 feuillets, dont le modèle est joint à la présente convention
en annexe 1, est établie par élève sur un formulaire délivré par la SNCF.
Elle doit comporter les renseignements concernant :
-
Le bénéficiaire de l’abonnement : nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, date et lieu
de naissance de l’élève ;
-
La catégorie de l’abonnement : première demande ou duplicata ;
-
Les conditions de l’abonnement : le trajet demandé ; la gare de retrait de la carte ;
signature du représentant légal de l’élève ;
-
L’établissement fréquenté : l’adresse de l’établissement scolaire et la classe fréquentée ; la
qualité de l’élève (externe ou demi-pensionnaire) ; la signature du représentant de
l’établissement scolaire ainsi que le timbre de cet établissement ;
-
La prise en charge de l’abonnement : le numéro de code « mandataire » de l’autorité
organisatrice ; le type de prise en charge retenu ; les dates d’origine et de fin de validité de
l’abonnement ; le nombre total de mois entiers de validité demandé ; la signature du
représentant de l’autorité devant assurer le paiement du montant de la prise en charge de
l’abonnement, appuyée du cachet de cette autorité ; en cas de délégation de pouvoirs, la
mention « par délégation » devra être apposée.
la
Chaque demande d’abonnement accompagnée de deux photographies d’identité récentes non
scannées doit être adressée par le Département au correspondant SNCF désigné. Cette demande
er
doit parvenir à la SNCF à partir du 1 juillet précédant la date de la rentrée scolaire et, au plus tard, un
mois avant la date de début de validité de l’abonnement.
Toute formule de demande ne comportant pas les renseignements nécessaires à l’établissement et à
la facturation de l’abonnement sera retournée à l’autorité concernée.
123
Article 2 – Nature de la tarification
Le contrat d’abonnement sera matérialisé par l’ensemble indissociable des deux éléments ci-dessous,
qui doivent être en cours de validité lors du voyage :
-
Une carte A.S.R, nominative délivrée au guichet des gares S.N.C.F,
-
Un coupon A.S.R, délivré pour un maximum de 10 Mois,
ème
classe, dans tous les trains sauf ceux à accès limité (INTERCITES à
Cette carte est valable en 2
réservation obligatoire, TGV et autres trains à accès limité).
Article 3 – Prise en charge
ème
Le Département de Lot-et-Garonne prend en charge le montant total de l’abonnement scolaire en 2
classe dans les conditions et le mode de calcul repris en annexe 2 (à fournir par la SNCF).
Les prix sont calculés aux conditions du tarif abonnements AEEA (Abonnement Etudiants Elèves
Apprentis).
Le Département portera à la connaissance de la SNCF au moins trois mois avant la date de chaque
rentrée scolaire toute modification du taux de prise en charge. Ces modifications feront l’objet d’un
avenant.
Article 4 – Délivrance des abonnements
Les transports faisant l’objet de la présente convention sont effectués sur présentation d’un
abonnement délivré par la SNCF. Cet abonnement est matérialisé par un ensemble indissociable
constitué d’une carte nominative accompagnée de son fichet de validation en cours de validité.
Compte tenu de l’adoption du principe de la gratuité du transport scolaire pour les élèves remplissant
les critères définis par le Département, celui-ci prend en charge la totalité de l’abonnement de l’élève,
à l’exception des frais d’inscriptions dont les familles doivent s’acquitter auprès de la SNCF. Ces frais
s’élèvent à 15 euros par abonnement délivré (au 1er juillet 2012 payés en une fois lors du retrait de la
carte).En cas de demande en cours d’année scolaire, l’élève aura à payer 1,50 € par le nombre de
mois de scolarité entiers restants jusqu’à la fin de l’année scolaire.
Le fichet a une date de validation limitée.
Le Département portera à la connaissance de la SNCF au moins trois mois avant la date de chaque
rentrée scolaire toute modification des frais d’inscription. Ces modifications feront l’objet d’un avenant.
Article 5 – Après-vente
1 °) Délivrance d’un duplicata d’abonnements
Pour obtenir un duplicata de son abonnement scolaire en cas de perte, de vol ou de détérioration,
l’élève devra obligatoirement se présenter dans la gare de retrait avec le feuillet 6 de sa demande
initiale. Les frais engagés pour l’émission de ce duplicata seront à la charge de l’élève en fonction du
tarif en vigueur.
2° ) Modification de contrat
Toute modification de contrat devra être validée par le Département. Elle sera matérialisée par
l’établissement d’une nouvelle prise en charge. Cette modification de contrat ne donnera pas lieu à
perception de frais d’inscription.
124
3° ) Remboursement
Tout abonnement non utilisé ou partiellement utilisé sera remboursé au prorata du nombre entier non
utilisé déduction faite d’une retenue forfaitaire de 10% du montant total du fichet. Ce remboursement
sera déduit au plus tôt de la facture du mois suivant la remise de l’abonnement complet (carte et
fichet) en gare de retrait.
125
TITRE II
MISE EN ŒUVRE D’UNE TARIFICATION EN FAVEUR DES ELEVES INTERNES (AIS)
Article 1 – Bénéficiaires
Les abonnements internes scolaires (AIS) sont délivrés aux élèves internes (jusqu’en classe de
terminale) domiciliés dans le Lot et Garonne et fréquentant un établissement scolaire à l’intérieur du
département.
Ils effectuent un trajet hebdomadaire ou bi hebdomadaire sur le parcours des gares desservant le
domicile et le collège ou lycée.
Article 2 – Nature de la tarification
Le contrat d’abonnement sera matérialisé par l’ensemble indissociable des trois éléments ci-dessous,
qui doivent être en cours de validité lors du voyage :
-
Une carte A.I.S, nominative délivrée au guichet des gares S.N.C.F,
-
Un coupon A.I.S,
-
Les billets demi-tarif en rappelant que pour être valable un billet doit être composté le jour du
voyage.
Article 3 – Conditions d’utilisation
La tarification sera applicable sur des parcours correspondants aux déplacements entre les gares
ème
classe, dans tous
desservant le domicile et l’établissement scolaire. Cette carte est valable en 2
les trains sauf ceux à accès limité (INTERCITES à réservation obligatoire, TGV et autres trains à
accès limité).
ème
classe, pour une période équivalente à l’année scolaire ; la date
Cette carte n’est valable qu’en 2
du début de validité est inscrite sur la demande par le mandataire, sans toutefois précéder la date
officielle de rentrée scolaire, et sans excéder la date officielle de la fin de l’année scolaire.
Article 4 – Demande d’abonnement
Une demande d’abonnement composée de 6 feuillets, dont le modèle à la présente convention est
joint en annexe 3, est établie par élève sur un formulaire délivré par la SNCF.
Elle doit comporter les renseignements concernant :
-
Le bénéficiaire de l’abonnement : nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, date et lieu
de naissance de l’élève ;
-
La catégorie de l’abonnement : première demande ou duplicata ;
-
Les conditions de l’abonnement : le trajet demandé ; la gare de retrait de la carte ; la
signature du représentant légal de l’élève ;
126
-
L’établissement fréquenté : l’adresse de l’établissement scolaire et la classe fréquentée ; la
signature du représentant de l’établissement scolaire ainsi que le timbre de cet
établissement ;
-
La prise en charge de l’abonnement : le numéro de code « mandataire » du département ;
le type de prise en charge retenu ; les dates d’origine et de fin de validité de l’abonnement ; la
durée de validité du ou des fichiers à établir ( au trimestre ), la signature du représentant de
l’autorité devant assurer le paiement du montant de la prise en charge de l’abonnement,
appuyée du cachet de cette autorité ; en cas de délégation de pouvoirs, la mention « par
délégation » devra être apposée.
Chaque demande d’abonnement accompagnée de deux photographies d’identité récentes non
scannées doit être adressée par le Département au correspondant SNCF désigné. Cette demande
er
doit parvenir à la SNCF à partir du 1 juillet précédant la date de la rentrée scolaire et, au plus tard, un
mois avant la date de début de validité de l’abonnement.
Toute formule de demande parvenue ne comportant pas les renseignements nécessaires à
l’établissement et à la facturation de l’abonnement sera retournée à l’autorité concernée.
Article 5 – Distribution
L’élève retire son abonnement et les billets demi-tarif correspondants au trimestre en cours à la gare
de son choix, (mentionnées sur la demande) et sur présentation du feuillet 5. Lors du retrait des billets
pour les autres trimestres il devra présenter le feuillet 4
Article 6 – Conditions tarifaires
ème
La base de la tarification est celle du coupon annuel de 2
S.N.C.F auquel il est appliqué un abattement de 2/12.
classe de l’abonnement Fréquence de la
Le prix du coupon A.I.S six mois est déterminé à partir du coupon A.I.S un an par application d’un
coefficient de 0,60, dans les conditions et le mode de calcul repris en annexe 2 (à fournir par la
SNCF).
Les billets seront délivrés avec une réduction de 50% pour le parcours indiqué sur la carte. Le nombre
de billets délivrés pour chaque trimestre est déterminé par le ‘’Département’’.
Des billets complémentaires peuvent être émis en cours d’année mais restent à la charge de l’élève.
Article 7 – Prise en charge
Le Département prend en charge le montant total de l’abonnement interne scolaire (coupon + billets)
ème
classe, à l’exception des frais d’inscriptions que l’élève doit s’acquitter auprès de la SNCF,
en 2
compte tenu de l’adoption du principe de la gratuité du transport scolaire. Ces frais s’élèvent à 15
euros (au 1er juillet 2012 payés en une fois lors du retrait de la carte).
Il lui sera délivré le nombre de billets correspondant au trimestre en cours.
Le Département portera à la connaissance de la S.N.C.F au moins trois mois avant la date de chaque
rentrée scolaire toute modification du taux de prise en charge, des frais d’inscription, du nombre de
billets à délivrer. Ces modifications feront l’objet d’un avenant.
127
Article 8 – Après Ventes
1 °) Délivrance d’un duplicata d’abonnements
Cartes et/ou Coupons :
Pour obtenir un duplicata en cas de perte, de vol ou de détérioration, l’élève devra obligatoirement se
présenter dans la gare de retrait avec le feuillet 6 de sa demande initiale. Les frais engagés pour
l’émission de ce duplicata seront à la charge de l’élève en fonction du tarif en vigueur. Billets AIS :
Il n’est pas délivré de duplicata de billets. Dans cette éventualité, il sera délivré des billets à demi tarif
qui resteront à la charge du client.
2° ) Modification de contrat
Toute modification de contrat devra être validée par le Département. Elle sera matérialisée par
l’établissement d’une nouvelle prise en charge. Cette modification de contrat ne donnera pas lieu à
perception de frais d’inscription.
3° ) Remboursement
Coupons AIS :
Coupon d’une validité de 12 mois : le remboursement sera effectué sur le montant de la différence de
prix entre un coupon d’une validité de 12 mois et d’une validité de 6 mois déduction faite d’une
retenue forfaitaire de 10% du montant du titre à rembourser.
Billets demi tarif AIS : le remboursement sera effectué sur le montant total des titres non utilisés
présentés déduction faite d’une retenue forfaitaire de 10% du montant total.
Ce remboursement sera déduit au plus tôt de la facture du mois suivant la remise de l’abonnement
complet (carte et fichet) en gare de retrait.
En cas de changement d’établissement ou de résidence en cours d’année scolaire entraînant une
modification de parcours, le contrat d’abonnement fera l’objet d’un remboursement aux conditions
prévues à l’alinéa ci-dessus. L’élève remplira une nouvelle demande qui suivra la même procédure
ère
que celle appliquée lors de la 1 demande.
128
TITRE III
DISPOSITIONS COMMUNES
Article 1 – Litiges
Tous les litiges survenant dans l’interprétation ou l’exécution de la présente convention et sur lesquels
les parties ne pourront aboutir à un accord amiable seront soumis à l’appréciation du tribunal
administratif de Bordeaux.
Article 2 – Durée de la convention
er
La présente convention est conclue pour une durée de trois ans, à compter du 1 juillet 2012. Elle est
reconductible par voie d’avenant.
Chacune des parties contractantes est libre de la modifier par voie d’avenant et de la résilier, sous
réserve de prévenir l’autre partie par lettre recommandée avec avis de réception au moins trois mois
avant l’expiration de chaque année scolaire.
Article 3 – Droit et formalité d’enregistrement
La présente convention est exemptée du droit de timbre et des formalités d’enregistrement.
Article 4 – Facturation et règlement des transports
Les sommes afférentes, aux prestations voyageurs, demandées seront enregistrées sur un compte
ouvert dans les écritures de la SNCF.
Le compte sera arrêté le dernier jour du mois.
Le solde créditeur d'une facture ne sera pas réglé mais reporté sur la période suivante.
Le montant total des sommes dues (ou à recevoir) sera porté à la connaissance du "bénéficiaire du
règlement différé" au moyen d'une facture récapitulative qui lui sera adressée à partir du 5 du mois
suivant celui des achats pour les AIS et à compter du 21 du mois suivant pour les ASR.
Article 5 - Adresse de facturation du bénéficiaire
Les factures et relevés d'opération sont à envoyer à l'adresse suivante :
Conseil général de Lot-et-Garonne
service des transports
Hôtel du département
47922 AGEN CEDEX 9
Article 6 – Dispositions financières
Article 6.a - Mode de règlement
Chaque facture récapitulative doit faire l’objet d’un seul règlement sur le compte bancaire figurant sur
la facture émise par la SNCF. Les paiements fractionnés ne sont pas autorisés.
Le montant total des sommes dues sera réglé par :
Virement bancaire, renseigné du numéro de la facture.
Virement bancaire, renseigné du numéro de la facture par l’intermédiaire du TPG
129
Article 6.b - Délai de règlement
Le délai de règlement est de trente jours à compter de la date d’émission de la facture. La date limite
de règlement est stipulée sur ladite facture.
Article 6.c – Incidents de règlement
Le bénéficiaire s’engage à mandater les sommes dues dans les délais nécessaires pour que le
règlement parvienne à l’échéance et conditions visées à l’article 6.b.
Sans préjudice de l’article 7, tout retard, paiement partiel ou défaut de paiement à la date d’échéance
fixée à l’article 6.b, entraîne de plein droit la facturation d’intérêts de retard dans les conditions
prévues par les dispositions de l’article L-441-6 du code de commerce.
En conséquence, le taux d’intérêt des pénalités de retard est égal au taux d’intérêt appliqué par la
Banque Centrale Européenne à son opération de refinancement la plus récente majorée de 10 points
(BCE+10 pts) sans toutefois être inférieur à 3 fois le Taux d’Intérêt Légal (3xTIL).
Le taux pris en considération est celui en vigueur à la date d’émission de la facture.
Un minimum de 15 € sera en tous cas facturé afin de couvrir les frais de dossier.
Le paiement de la facture d’intérêts de retard ou/et de frais de dossier doit être effectué dès réception.
Article 7 – Résiliation de l’autorisation
La SNCF se réserve le droit de résilier, par lettre recommandée avec accusé de réception, la
présente autorisation de règlement différé sans préavis et d'exiger le paiement immédiat des
sommes en attente, dans les cas suivants :
Non paiement des sommes dues dans les conditions et délais prévus à
l’article 6.
Irrégularité constatée dans l’utilisation des bons et/ou des titres de transport.
Le compte peut néanmoins être clos par la SNCF ou par le "bénéficiaire du règlement différé" à
tout moment, moyennant préavis d'un mois notifié par lettre recommandée.
Dans tous les cas, les sommes restant dues à la date de clôture deviendront immédiatement exigibles
et, le cas échéant, passibles des intérêts de retard calculées selon les dispositions de l’article 6.c des
présentes.
Article 8 - Durée et renouvellement de l'autorisation
La présente autorisation est valable trois ans à partir de la date de sa signature.
Elle est renouvelable par tacite reconduction d’année en année.
130
Article 9 - Clause additionnelle
Le "bénéficiaire du règlement différé" reconnaît que la possession des billets ne saurait être
considérée comme portant quittance des sommes dues et déclare, en conséquence, que celle-ci ne
pourra, en aucun cas, être invoquée comme preuve de libération du montant desdites prestations
envers la SNCF.
Fait à Agen, le…………….
En 2 exemplaires originaux
Le Président du Conseil général
De Lot-et-Garonne
Le Directeur de la Région SNCF
Pierre CAMANI
Pierre BOUTIER
131
ANNEXES
ANNEXE 1 :
Exemplaires AIS/ASR ci-joints
ANNEXE 2 :
Grille des prix de l'abonnement élève et étudiant apprenti
132
133
134
135
N° C1022
ORGANISATION DES TRANSPORTS SCOLAIRES
PERIMETRE DE TRANSPORT URBAIN DE VILLENEUVE-SUR-LOT
DECIDE
- de continuer, à titre transitoire et à la demande de la Communauté de Communes du Grand
Villeneuvois, à organiser les services de transport scolaire pour les seize communes situées
intégralement à l'intérieur du périmètre étendu de transport urbain de ladite communauté (annexes
1 et 2) ;
- d'approuver la convention afférente ci-jointe et d'autoriser le Président du Conseil général à signer
ce document.
Transmission à la préfecture
Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture
de Lot-et-Garonne
Signataire
Pour le Président du Conseil général
Le Directeur général adjoint des services
Départementaux
Arnaud SORGE
136
CONVENTION PORTANT SUR L’ORGANISATION TRANSITOIRE DES TRANSPORTS SCOLAIRES
SUR LES COMMUNES CONCERNEES PAR L’EXTENSION DU PERIMETRE DE TRANSPORT URBAIN
***
Préambule
En application de l’arrêté préfectoral n° 99-3202 du 14 décembre 1999, le Syndicat Intercommunal du
Groupement d’Urbanisme (SIGU) est devenu Autorité Organisatrice des Transports Urbains (AOTU) sur le
territoire de son Périmètre de Transport Urbain (PTU) regroupant les 3 communes de Villeneuve s/Lot, Bias et
Pujols.
Depuis l’entrée en vigueur de la Convention du 8 septembre 2008 entre le Département de Lot-et-Garonne et le
SIGU, le SIGU exerce pleinement sa compétence en matière d’organisation et de financement des services de
transport scolaire intégralement situés sur le territoire de son PTU.
Par arrêté préfectoral n°2011357-0002, la Communauté de Communes du Grand Villeneuvois s’est transformée
au 31 décembre 2011 en Communauté d’Agglomération. De ce fait, conformément à l’article L.1231-7 du Code
des Transports, la Communauté d’Agglomération du Grand Villeneuvois (CAGV) exerce, en lieu et place du SIGU,
la compétence transport urbain et devient l’AOTU sur son PTU composé des 19 communes suivantes : Allez-etCazeneuve, Bias, Casseneuil, Cassignas, Castella, Dolmayrac, Fongrave, Hautefage-la-Tour, La Croix-Blanche,
Laroque-Timbaut, Le Lédat, Monbalen, Pujols, Saint-Antoine-de-Ficalba, Saint-Étienne-de-Fougères, SainteColombe-de-Villeneuve, Sainte-Livrade-sur-Lot, Saint-Robert et Villeneuve-sur-Lot.
Conformément à l’article L.3111-9 du Code des Transports, l‘AOTU peut confier, par convention, tout ou partie de
l'organisation des transports scolaires au Département. La CAGV a donc décidé de confier au Département
l’organisation des transports scolaires intégralement situés sur les communes concernées par l’extension du PTU.
Afin d’assurer la continuité de ce service public, le Département de Lot-et-Garonne a accepté d’exercer cette
compétence et de poursuivre de manière transitoire l’organisation des transports scolaires.
******************
ENTRE
Le Département de Lot-et-Garonne, représenté par le président du Conseil général, habilité par délibération de
la commission permanente du……………………,
ci-après désigné le « Département »,
D’UNE PART,
ET
La Communauté d'Agglomération du Grand Villeneuvois, représentée par son président, habilité par
délibération du conseil communautaire du 2 octobre 2012
ci-après désignée « CAGV »,
D’AUTRE PART,
…/…
137
Il a été convenu ce qui suit :
ARTICLE 1er : OBJET
Dans le cadre de la Convention du 8 septembre 2008, la CAGV exerce la compétence de l’organisation des
services de transport scolaire intégralement situés sur les communes de Villeneuve-sur-Lot, Pujols et Bias.
A la demande de la CAGV, le Département assure l’organisation des services réguliers de transport scolaire
intégralement situés sur les communes concernées par l’extension du PTU, à savoir les communes d’Allez-etCazeneuve, Casseneuil, Cassignas, Castella, Dolmayrac, Fongrave, Hautefage-la-Tour, La Croix-Blanche, LaroqueTimbaut, Le Lédat, Monbalen, Saint-Antoine-de-Ficalba, Saint-Étienne-de-Fougères, Sainte-Colombe-deVilleneuve, Sainte-Livrade-sur-Lot et Saint-Robert.
ARTICLE 2 : ORGANISATION DES TRANSPORTS SCOLAIRES PAR LE DEPARTEMENT
Les services de transport scolaire prévus au deuxième alinéa de l’article 1er ci-dessus continuent à être assurés
selon les mêmes modalités d’organisation et de financement que celles appliquées durant l’année scolaire
2011/2012, lesquelles résultent des conventions conclues avec les organisateurs secondaires et des marchés
conclus par le Département avec les entreprises de transport.
Le cas échéant ces modalités d’organisation pourront évoluer selon les mêmes principes que ceux appliqués par
le Département à l’ensemble des services de transport scolaire relevant de sa compétence.
La liste des services concernés, la copie des conventions conclues entre le Département et les Organisateurs
secondaires ainsi que les marchés signés avec les transporteurs pour leur fonctionnement et leur exploitation
pourront être fournis par le Département à la CAGV sur demande de cette dernière.
ARTICLE 3 : DUREE – RESILIATION
La présente convention est conclue sur deux années scolaires, à savoir 2012/2013 et 2013/2014. Elle est
renouvelable par tacite reconduction par période d’une année scolaire supplémentaire, sauf dénonciation par
l’une ou l’autre des parties notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception au moins six mois avant la
date de la rentrée scolaire de l’année suivante.
Fait en deux exemplaires originaux,
A Agen, le
Le Président du Conseil Général
de Lot-et-Garonne,
Le Président de la Communauté
d’Agglomération du Grand Villeneuvois,
Pierre CAMANI
Patrick CASSANY
138
ANNEXE 1 : LES SERVICES DE TRANSPORT EN COMMUN ORGANISES PAR LA CAGV
Les élèves domiciliés et/ou scolarisés à Villeneuve-sur-Lot, Bias ou Pujols, peuvent utiliser le réseau urbain
INTERVAL, le service de transport collectif de la CAGV, soit les 5 lignes principales, les 6 lignes secondaires, les
services TAD et les 2 circuits primaires.
Ligne 1 : Sarette > Bon repos
Ligne 2 : Ponservat / Paren > Mares
Ligne 3 : Lafayette/Mairie Pujols > Le Hameau Denuel
Ligne 4 : Cité d'Astor / Mairie de Bias > Parasol / Courbiac
Ligne 5 : Couffignal > Plein Sud / Sainte Radegonde
Ligne S1 : Rolland > Gare Routière
Ligne S2 : La Cressonniere > Gare Routière
Ligne S3 : Eglise Eysses > Gare Routière
Ligne S4 : Bizèle > Gare Routière
Ligne S5 : Eglise Eysses > Gare Routière
Ligne S6 : Hameau de la Plaine > Gare Routière
TAD : les 17 arrêts desservis par le TAD zonal (à compter du 1er septembre 2012)
C143 (SATPS) : Ste-Radegonde > Soubirous > Ste-Radegonde
C201 (SATPS) : Ecole Petit Tour > Cambes > Ecole Petit Tour
139
ANNEXE 2 : LES SERVICES DE TRANSPORT SCOLAIRE INTEGRALEMENT SITUES SUR LES COMMUNES
CONCERNEES PAR L’EXTENSION DU PTU DE LA CAGV ET ORGANISES DE MANIERE TRANSITOIRE PAR LE
DEPARTEMENT
Ligne n°219 BIAS / STE LIVRADE / CASSENEUIL
Ligne n°185 STE COLOMBE DE VILLENEUVE / CASSENEUIL
Ligne n°254 - PORTE DE PUJOLS - CASSENEUIL
Ligne n°255 - PUJOLS - CASSENEUIL
Ligne n°306 - VILLENEUVE/LOT - CASSENEUIL
Ligne n°309 - VILLENEUVE/LOT GENDARMERIE - CASSENEUIL
Ligne n°341 - VILLENEUVE/LOT - STE LIVRADE/LOT Restat
Ligne n°104 - LE LEDAT - VILLENEUVE/LOT
Ligne n°156 - ST ANTOINE DE FICALBA - VILLENEUVE/LOT
Ligne n°304 - PUJOLS - STE COLOMBE DE VILLENEUVE
Ligne n°69 - MONBALEN - LA CROIX BLANCHE - CASTELLA
Doublage scolaire TIDEO n°5
Doublage scolaire TIDEO n°8
140
N° C1023
ORGANISATION DES TRANSPORTS SCOLAIRES
NAVETTE ENTRE L'ANNEXE SAINTE FOY A NERAC ET LA CITE SCOLAIRE DE NERAC
DECIDE
- d’approuver la convention ci-jointe avec le collège de Sainte Foy, 30 bis, boulevard Scaliger à
Agen, en responsabilité de l’annexe Sainte Foy de Nérac, qui définit les modalités de
l’accompagnement des élèves empruntant la navette mise en place entre la cité scolaire de Nérac
et cet établissement, situé au n°38 Allées d’Albret à Nérac ;
- d'autoriser le Président du Conseil général à signer cette convention.
Transmission à la préfecture
Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture
de Lot-et-Garonne
Signataire
Pour le Président du Conseil général
Le Directeur général adjoint des services
Départementaux
Arnaud SORGE
141
CONVENTION ENTRE LE CONSEIL GENERAL DE LOT-ET-GARONNE
ET LE COLLEGE SAINTE-FOY
MISE A DIPOSITION D’UNE NAVETTE SCOLAIRE ENTRE L’ETABLISSEMENT ANNEXE
DE SAINTE FOY A NERAC ET LA CITE SCOLAIRE DE NERAC, LIEU D’ARRIVEE DES
LIGNES DE TRANSPORT SCOLAIRE
PREAMBULE
Le collège Sainte-Foy a créé en 2011 une antenne à Nérac (ouverture d’une classe de 6ème
qui se prolongera les années suivantes par la création progressive des niveaux supérieurs –
classe de 5ème à la rentrée 2012/2013 et ainsi de suite).
Pour faire bénéficier ces élèves d’une commodité de transport pour se rendre à leur
établissement, il est nécessaire d’adapter le réseau de transport scolaire existant sur Nérac
pour assurer leur encadrement et transport, sur le segment terminal, compris entre la cité
scolaire de Nérac et l’annexe Sainte Foy. En effet, tous les circuits actuels aboutissant à la
cité scolaire de Nérac, il convient de mettre en place une navette dont l’organisation sera
assurée par le Département.
Quant à la présente convention, elle a pour objet de définir les modalités de
l’accompagnement mis en œuvre par le collège afin d’assurer l’acheminement des élèves,
dans les meilleures conditions possibles de sécurité.
ENTRE :
Le Conseil général de Lot-et-Garonne, représenté par le président du Conseil général,
Monsieur Pierre CAMANI, habilité par délibération de la commission permanente du
……………………………. 2012
ET
L’annexe Sainte-Foy de Nérac, représentée par M. BAUDIERE, directeur du collège SainteFoy d’Agen.
Il a été convenu ce qui suit :
Article 1er – OBJET DE LA CONVENTION :
Cette convention a pour objet de préciser les modalités de l’accompagnement des élèves
dans les transports scolaires entre l’annexe Sainte Foy de Nérac, sise 38 Allées d’Albret
47 600 Nérac et le collège Henri de Navarre, lieu d’arrivée et de départ des lignes de
transport scolaire, organisées par le Conseil Général de Lot-et-Garonne, sis rue Pierre de
Coubertin à Nérac.
142
Article 2 – ACCOMPAGNEMENT :
Le collège Sainte FOY, 30 bis bd Scaliger 47000 Agen, en responsabilité de l’annexe Sainte
Foy de Nérac, représenté par son Directeur, Daniel BAUDIERE, met en place un
accompagnement des élèves durant l’année scolaire qui sera assuré par :
1°) Madame Nadia ROUMEGOUX en qualité d’accompagna trice titulaire.
2°) Madame Delphine LAMOUREUX en qualité d’accompag natrice suppléante.
Une information en début d’année scolaire sera faite par le Département auprès du
transporteur pour que le conducteur affecté à cette navette connaisse le nom des personnes
habilitées à effectuer cet accompagnement.
Article 3 – CHAMP D’INTERVENTION DE L’ACCOMPAGNATRICE
Sur le circuit de cette navette l’accompagnatrice accompagnera exclusivement des
collégiens et veillera au respect des règles de discipline au moment des montées et
descentes à bord de la navette ainsi que pendant les trajets de cette navette.
Article 4 – MISSIONS DE L’ACCOMPAGNATRICE
A ce titre son rôle est défini comme suit :
Le matin, dès 7h30, elle sera présente sur le site d’arrivée des lignes de bus près du collège
Henri de Navarre et assurera la surveillance des élèves en fonction de leur arrivée sur le site
de la cité scolaire :
. le matin, dans l’attente de la navette ;
. le soir, lors du départ de la navette ;
. ainsi que les montées et descentes de la navette où elle s'assurera que les élèves portent
le gilet jaune de sécurité.
C’est elle qui signifiera au conducteur le moment du départ pour l’établissement après avoir
vérifié l’arrivée de tous les élèves. Elle surveillera la descente de la navette et l’entrée dans
l’établissement.
Le soir, dès 16h45, elle contrôlera la montée dans la navette de tous les élèves à l’arrêt de
bus situé aux abords de l’annexe Sainte Foy et les accompagnera jusqu’au collège Henri de
Navarre.
Arrivée au collège Henri de Navarre elle surveillera la descente de la navette et la montée
dans les bus de ligne en correspondance, au fur et à mesure de leur arrivée jusqu’à 17h25.
Dans la navette, l’accompagnatrice s’assurera que tous les élèves soient assis, ceinture de
sécurité bouclée, dès l’installation et pour toute la durée du trajet dans la mesure où le car en
est pourvu. Elle veillera au respect des règles de discipline à bord.
Il appartiendra à l’accompagnatrice de rappeler aux élèves :
-
les consignes de sécurité routière concernant la circulation sur les voies publiques et
la traversée des voies sur les passages autorisés ;
143
-
les règles de discipline figurant dans le règlement départemental de transport
scolaire.
Article 5 – REMPLACEMENT
En cas d’empêchement l’accompagnatrice devra prévenir le chef d’établissement dans un
délai raisonnable pour lui permettre de prendre les dispositions nécessaires afin d’assurer
son remplacement en garantissant les conditions de sécurité préalablement définies.
Article 6 – PRISE DE SERVICE A CHAQUE RENTREE
Dès le début de l’année, à l’occasion du premier service, les accompagnatrices devront
prendre connaissance auprès du conducteur des principaux éléments de sécurité de
l’autocar :
•
Ouverture et fermeture des issues de secours,
•
Emplacement et fonctionnement de l’extincteur,
•
Emplacement de la boite à pharmacie.
Le Conseil Général de Lot-et-Garonne, organisateur, donnera des instructions en ce sens
aux transporteurs mandatés qui en informeront leurs conducteurs.
Article 7 – DUREE ET DENONCIATION DE LA CONVENTION
La présente convention est conclue pour l’année scolaire 2012/2013. Elle est renouvelable
par tacite reconduction, par période d’une année scolaire, sauf dénonciation par l’une ou
l’autre des parties, notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception, au moins 3
mois avant la date de la rentrée scolaire suivante.
En cas de dénonciation ou de modification du dispositif, les parties conviennent de se
rencontrer dans les meilleurs délais afin que puisse être assurée la continuité du service
public.
Fait à Agen, en deux exemplaires originaux, le …………………………………
Pour le collège Sainte-Foy,
Daniel BAUDIERE
Pour le Conseil Général de Lot-et-Garonne,
Pierre CAMANI
144
N° C1029
MISE EN OEUVRE DE LA POLITIQUE CONTRACTUELLE
MODIFICATION DU TERME DES AVENANTS
DECIDE
- de fixer le terme des contrats de Pays au 31 décembre 2013.
- d’autoriser le Président du Conseil général à signer tous les documents afférents aux contrats de
Pays dans ce délai.
Transmission à la préfecture
Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture
de Lot-et-Garonne
Signataire
Pour le Président du Conseil général
Le Directeur général adjoint des services
Départementaux
Arnaud SORGE
145
N° C1037
NOUVELLE ACTION DE LA CONVENTION EDUCATIVE APICULTURE ET BIODIVERSITE
DECIDE
- d’intégrer une nouvelle action relative à l’apiculture et la biodiversité dans la Convention éducative
au titre de l’année scolaire 2012/2013, à raison de dix classes dont les déplacements seront pris
en charge après examen de la qualité de leur projet pédagogique ;
- de prélever un montant de 650 € sur le chapitre 952 réservé aux subventions relevant de la
compétence de la Commission Education et transports scolaires et de les affecter de la façon
suivante :
chapitre 932, article fonctionnel 93.221, nature 6574, enveloppe 30298
* association "Abeille Gascogne"
650 €
pour l’acquisition de quatre séries complètes d’affiches.
Transmission à la préfecture
Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture
de Lot-et-Garonne
Signataire
Pour le Président du Conseil général
Le Directeur général adjoint des services
Départementaux
Arnaud SORGE
146
N° C1040
PROPOSITION DE DEPOT D'ARCHIVES PRIVEES DE L'ANACR
DECIDE
- d’accepter la proposition de dépôt aux Archives départementales de Lot-et-Garonne du fonds
d’archives de l’association des Anciens Combattants et Ami(e)s de la Résistance, antenne de Lotet-Garonne (ANACR) ainsi que de quelques fonds privés qui lui ont été donnés ;
- d’autoriser le Président du Conseil général à signer les actes et documents qui découleront de ce
dépôt.
Transmission à la préfecture
Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture
de Lot-et-Garonne
Signataire
Pour le Président du Conseil général
Le Directeur général adjoint des services
Départementaux
Arnaud SORGE
147
N° C1049
CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE CAP EMPLOI 47 ET LE CONSEIL GENERAL DE
LOT-ET-GARONNE POUR FAVORISER L'ACCES A L'EMPLOI, A LA FORMATION ET A LA
DEFINITION D'UN PROJET PROFESSIONNEL POUR LES TRAVAILLEURS HANDICAPES
DECIDE
- de donner son accord à la convention de partenariat jointe en annexe entre CAP EMPLOI 47 et le
Département du Lot-et-Garonne pour favoriser l’accès à l’emploi, à la formation et à la définition
d’un projet professionnel pour les travailleurs handicapés,
- d’autoriser le Président du Conseil général à signer cette convention.
Transmission à la préfecture
Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture
de Lot-et-Garonne
Signataire
Pour le Président du Conseil général
Le Directeur général adjoint des services
Départementaux
Arnaud SORGE
148
47
CONVENTION DE PARTENARIAT
Entre :
Le Conseil général de Lot-et-Garonne
sis à AGEN – Hôtel du Département - 47922 AGEN CEDEX 9
Représenté par le Président du Conseil général de Lot-et-Garonne,
habilité par délibération de la commission permanente n° …… en date du ……… 2012
Et
Cap Emploi
Dont le siège est situé 8 avenue de Lacapelette - 47550 BOE
Représentée par son Président, Jean-Max LLORCA, dûment habilité à l'effet des présentes.
Cap Emploi et le Conseil général de Lot-et-Garonne sont ci-après désignés collectivement les "Parties"
et individuellement la "Partie".
Dans le cadre de ce partenariat les signataires souhaitent favoriser l’accès à l’emploi, à la formation et
à la définition d’un projet professionnel, pour les travailleurs handicapés.
Ce partenariat consistera également à mettre en place des actions visant à promouvoir la diversité dans
le monde du travail, et à lutter contre toute forme de discriminations.
Les Parties sont convenues d'établir entre elles des relations de partenariat dans les termes ci-après
exposés :
ARTICLE 1 : OBJET
La présente convention a pour objet de définir les conditions dans lesquelles Cap Emploi
et le Conseil général de Lot-et-Garonne entendent établir des relations de partenariat.
149
ARTICLE 2 : ENGAGEMENTS DE CAP EMPLOI
Cap Emploi s'engage :
• A sélectionner des candidatures de travailleurs handicapés sur les offres d’emplois et de stages
proposées par le Conseil général de Lot-et-Garonne, dans un délai court (une semaine)
• A informer le Conseil général de Lot-et-Garonne sur les profils et les contraintes des candidats
présentés
• A mobiliser le Conseil général de Lot-et-Garonne sur des actions liées au handicap (forums,
rencontres Travailleurs Handicapés/Employeur...)
ARTICLE 3 : ENGAGEMENTS DU CONSEIL GENERAL DE LOT-ET-GARONNE
Le Conseil général de Lot-et-Garonne s'engage :
• A informer Cap Emploi de toute offre d’emploi ou de stage au sein de sa collectivité ;
• A faire des retours sur les candidats et sur les candidatures envoyées,
ARTICLE 4 : SUIVI ET BILAN
Des remontées périodiques seront mises en place par les signataires de la présente convention aux fins
de suivi des engagements réciproques.
ARTICLE 5 : DUREE
La présente convention est conclue pour une durée d'un an à compter de sa date de signature.
A la date anniversaire, elle sera renouvelée d'année en année par tacite reconduction.
Elle pourra être résiliée, à tout moment, par l'une ou l'autre des Parties, par l'envoi d'une lettre
recommandée avec avis de réception, moyennant un préavis de 3 mois commençant à courir à compter
de la date de la première présentation de la lettre recommandée à l'adresse du bénéficiaire du préavis.
ARTICLE 6 : LICENCE MARQUES ET LOGOS
Tous logos, marques, dessins et autres créations intellectuelles mis à disposition de l'une des Parties
par l'autre Partie restent la propriété exclusive de cette dernière.
En outre, chacune des Parties ne transfère aucun droit de propriété sur les contenus et chartes
graphiques qu'elle est susceptible de fournir.
Néanmoins, pour les seuls besoins de l'exécution de la présente convention et uniquement pendant sa
durée, chacune des Parties concède les droits de reproduction et de représentation non exclusifs de ses
marques et logos.
Chacune des Parties soumettra à l'autre Partie, préalablement à sa diffusion sous quelque forme que ce
soit, tout projet de communication ou tout support dans lequel apparaîtra le nom, les marques, ou
logos dont les droits de reproduction et de représentation non exclusifs lui ont été concédés et
150
respectera la charte graphique en vigueur. La Partie titulaire des droits validera expressément le projet
de communication ou le support.
Aucune des Parties ne sera autorisée à utiliser les marques de l'autre Partie à quelque fin que ce soit,
autrement que dans le cadre du respect de ses obligations au titre de la présente convention. Toute
utilisation autre sera soumise à l'accord préalable et écrit de la Partie titulaire des droits.
Chacune des parties garantit à l'autre Partie qu'elle dispose de tous les droits nécessaires sur lesdits
marques et logos, et plus généralement tout droit de propriété intellectuelle dont elle concède les droits
de reproduction et de représentation non exclusifs.
Chacune des Parties garantit l'autre Partie contre toute action ayant pour fondement le fait que
l'utilisation de l'un quelconque des éléments des marques ou des logos enfreint tout droit de propriété
intellectuelle dont un tiers serait titulaire.
De manière générale, chacune des Parties garantit à l'autre Partie pendant une durée de 10 ans à
compter de la signature de la présente convention contre les conséquences, notamment pécuniaires
(indemnisation du montant de la condamnation pécuniaire en principal, intérêts, frais et accessoires en
ce compris les frais d'avocat et /ou d'avoué et de procédure), susceptibles d'être mises à la charge de
l'autre Partie à la suite des poursuites judiciaires fondées sur la contrefaçon et/ou la concurrence
déloyale ou parasitaire pour usage illicite des marques ou des logos.
A tout moment pendant la durée de la présente convention et après cessation de ceux-ci pour quelque
cause que ce soit, les Parties s'interdisent d'entreprendre toute action qui aurait pour effet ou objet
d'affecter l'image de marque, les marques ou la réputation de l'autre Partie.
ARTICLE 7 : NON CESSIBILITE
La présente convention est conclue intuitu personae. En conséquence, elle n'est ni cessible, ni
transmissible par l'une des Parties sauf agrément préalable, exprès et écrit de l'autre Partie.
ARTICLE 8 : TOLERANCE
Le fait pour le Conseil général de Lot-et-Garonne et Cap Emploi de ne pas invoquer l'une quelconque
des stipulations de la présente convention ou de ne pas se prévaloir de leur violation, ne vaut pas
renonciation au bénéfice desdites clauses.
ARTICLE 9 : NULLITE
Si l'une ou plusieurs des stipulations de la présente convention sont tenues pour nulles ou inapplicables
ou déclarées telles en application d'une loi, d'un règlement ou à la suite d'une décision définitive d'une
juridiction compétente, les autres stipulations des présentes n'en seront pas affectées.
En cas de nullité d'une des clauses, de la présente convention, les Parties remplaceront, d'un commun
accord, la clause nulle par une clause visant à un effet économique et juridique équivalent à la clause
d'origine.
ARTICLE 10 : INTEGRALITE
La présente convention, en ce compris le préambule et ses annexes, représente l'intégralité de l'accord
entre les Parties. Elle annule et remplace tous les documents, accords ou contrats préalables, verbaux
ou écrits, intervenus entre les Parties concernant son objet.
151
ARTICLE 11 : INTERPRETATION DE LA PRESENTE CONVENTION
Les titres des articles de la présente convention sont utilisés pour en faciliter la compréhension, et ne
sauraient être utilisés pour en interpréter le sens en faveur de l'une ou l'autre des Parties. En outre, la
présente convention est le fruit de négociations actives entre les Parties et ne saurait être considérée
comme un contrat d'adhésion, dont l'interprétation pourrait être faite en faveur d'une Partie ou au
détriment de l'autre.
ARTICLE 12 : MODIFICATIONS
Aucune modification ne pourra être apportée à la présente convention, sans qu'un avenant ne soit au
préalable signé par les Parties.
ARTICLE 13 : DROIT APPLICABLE - REGLEMENT DES DIFFERENDS
La présente convention est soumise au droit français.
Tout litige sera soumis au Tribunal Administratif de Bordeaux.
Fait à Agen, le
Pour le Conseil Général de Lot-et-Garonne
Pour Cap Emploi
Le Président
Pierre CAMANI
Le Président
Jean-Max LLORCA
152
N° C1051
CHARTE DE COEXISTENCE MULTIPLICATEURS DE SEMENCES, APICULTEURS,
AGRICULTEURS EN AGROBIOLOGIE, COLLECTIVITES LOCALES
DECIDE
- de ratifier la « Charte départementale de coexistence pour une gestion partagée du territoire »
jointe en annexe et de veiller à la réalisation de ses objectifs.
Transmission à la préfecture
Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture
de Lot-et-Garonne
Signataire
Pour le Président du Conseil général
Le Directeur général adjoint des services
Départementaux
Arnaud SORGE
153
.
Pour une gestion partagée du
territoire
CHARTE DEPARTEMENTALE
DE COEXISTENCE
Multiplicateurs de semences,
Apiculteurs,
Agriculteurs en agrobiologie,
Collectivités territoriales,
acteurs d’un même territoire !
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
-1-
154
.
Sommaire
Préambule………………………………………………………………………………………….3
L’engagement des signataires………………………………………………………….5
Contexte : le LOT-ET-GARONNE, un territoire rural aux nombreuses
productions agricoles………………………………………………………………………..7
La multiplication des semences, une production complexe, sensible et
contractualisée
L’agriculture biologique, un mode de production en plein essor et réglementé
L’apiculture, en interaction constante avec son milieu
Les collectivités territoriales
Panorama des interactions entre les filières activités, schéma général
Les objectifs de la charte…………………………………………………………………17
Développer le dialogue entre les usagers de l’espace…………………….18
Se former, former et informer
Sensibiliser les agriculteurs, les collectivités et les autres propriétaires de
l’espace
Mieux connaître les activités voisines pour anticiper les problèmes et travailler
ensemble
Contribuer à la maîtrise des flux de pollen…………………………………….22
Améliorer la vigilance de tous concernant les contaminations polliniques en
maîtrisant par exemple les repousses indésirables
Développer tout type de production de semences compatible avec les
multiplications déjà existantes sur le territoire
Préserver les insectes pollinisateurs indispensables aux activités
agricoles……………………………………………………………………………………24
Préserver et créer des espaces favorables aux insectes pollinisateurs
Favoriser une bonne implantation des ruchers
Communiquer sur l’activité apicole
Optimiser les conditions de pollinisation des cultures
Améliorer l’usage des traitements phytosanitaires………………………..26
Améliorer les techniques de pulvérisation
Respecter les heures de butinage
Réduire les traitements et les produits toxiques pour les insectes
pollinisateurs
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
-2-
155
.
PREAMBULE :
Pourquoi une charte de
coexistence ?
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
- 3 - 16
156
.
L’agriculture lot-et-garonnaise est particulièrement diversifiée non seulement en nombre de
productions (plus d’une soixantaine de productions coexistent en Lot-et-Garonne) mais aussi
en pratiques culturales (bio, conventionnel…). La coexistence d’activités agricoles aux
contraintes et aux besoins très différents peut être source de conflits mais également
d’innovation et de progrès.
C’est ce constat qu’ont fait les représentants des apiculteurs, des multiplicateurs de
semences et des agriculteurs en agrobiologie à l’occasion des Etats généraux de
l’agriculture organisés par le Conseil général de Lot-et-Garonne. Ce travail collaboratif a
notamment permis de faire apparaître le fait qu’un décloisonnement et qu’une meilleure
communication entre les filières sont indispensables à tout développement économique.
L’idée d’une charte établissant les règles de coexistence et de convergence entre filières se
concrétise par ce document, fruit de la collaboration de ces structures sous l’égide du
Conseil général.
***
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
-4-
157
.
L’ENGAGEMENT DES
SIGNATAIRES
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
-5-
158
.
La charte départementale de coexistence se veut être un document de référence pour
les agriculteurs, apiculteurs et les élus locaux de Lot-et-Garonne afin d’agir pour une gestion
partagée du territoire.
Elle propose des objectifs accompagnés de recommandations pratiques qui ne
comportent aucun caractère réglementaire. Toutefois, la signature de cette charte traduit la
volonté commune de considérer l’agriculture départementale comme un secteur économique
stratégique et d’agir ensemble afin de trouver des solutions partagées à tout problème de
coexistence potentiellement posé.
Les signataires de la charte s’engagent également à adopter les règles de comportement
suivantes :
1- Avoir une attitude partenariale basée sur la loyauté, l’éthique, la transparence, le respect
des différences, la courtoisie dans les relations,
2 - Aborder avec franchise tous les sujets soulevés,
3 - S’obliger à la recherche de solutions partagées,
4 - Faire partager à leurs adhérents l’analyse commune,
5 - Faire partager à tous les acteurs de la filière l’analyse du groupe de coexistence,
6 - Jouer un rôle d’autorité et/ou de médiation en cas de litige.
La charte prend la forme d’une convention passée entre le Président du Conseil général du
Conseil général de Lot-et-Garonne, le Président du syndicat des Agriculteurs Multiplicateurs
de Semences de Lot-et-Garonne, le Président du syndicat des apiculteurs de Lot-et-Garonne
l’abeille gasconne, le Président du CIVAM Agrobio 47.
Toutefois l’objectif est d’étendre le nombre de signataires à tous les partenaires qui
ont la volonté d’agir pour la coexistence des activités rurales.
Michel Leyre
Président du Syndicat des Agriculteurs
Multiplicateurs de Semences de Lot-et-Garonne
Bertrand Auzeral
Président du syndicat des apiculteurs de Lot-etGaronne l’abeille gasconne
Yves Guibert
Président du CIVAM Agrobio 47
Pierre Camani
Président du Conseil général de Lot-et-Garonne
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
-6-
159
.
Un département
essentiellement occupé
par l’agriculture
Terres arables
Cultures permanentes
Prairies
Zones agricoles hétérogènes
hétérogenes
Forêts
Milieux à végétation arbustive et/ou herbacée
Zones urbanisées
(163)
Zones industrielles ou commerciales
(35)
Mines, décharges et chantiers
(22)
Espaces verts artificialisés, non agricoles (18)
Eaux continentales
(19)
Zones humides intérieures
(1)
0
5
10 km
Source: Corine Land Cover 2006
CONTEXTE :
Le LOT-ET-GARONNE,
un territoire rural aux nombreuses
productions agricoles
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
-7-
160
.
Le Lot-et-Garonne se distingue par une agriculture de polyculture, à la fois dynamique, moderne et
consciente de la nécessité de préserver les paysages et l’environnement. Quelques chiffres
démontrent l’importance de l’activité agricole pour le département : en 2010, 7 200 exploitations
agricoles cultivent 284 300 hectares, soit 53% du territoire pour une valeur totale de production
agricole proche de 720 millions d’euros .
Le Lot-et-Garonne se caractérise également par des conditions agro-climatiques et un dynamisme
reconnu du monde agricole qui ont contribué à dessiner un pays agricole très varié. Plus d’une
soixantaine de productions significatives sont ainsi recensées en Lot-et-Garonne.
La coexistence de multiples filières agricoles et la complémentarité de certaines productions ont
permis aux exploitations agricoles de trouver des équilibres économiques moins aléatoires que dans
d’autres départements.
De plus, la surface cultivée en agriculture biologique se développe rapidement : en 2010, elle
atteignait déjà 5,3% de la surface agricole départementale. Sur un même territoire, différents modes
de productions doivent donc coexister.
Il en résulte des espaces agricoles très complexes, comme en témoigne cet extrait de la cartographie
des îlots de culture en 2010. En effet, sur les 200 ha représentés, 8 productions végétales cohabitent
avec des parcelles de « gel », des espaces boisés et des habitations :
Les cultures
Semences
Vergers
Maïs
Tournesol
Autres
Blé tendre
Légumes
Gel
Divers
Exemple de maillage des cultures : îlots PAC 2010 (proximité de Clairac, surface représentée de
200 ha, soit environ 600 m autour de la parcelle de semence)
Ainsi l’îlot de semences situé au centre de cet extrait a un voisinage très diversifié, qui n’est pas sans
poser des problèmes pour cette production très sensible aux flux de pollen, qu’ils proviennent d’une
culture voisine, des repousses sur une parcelle en gel, des bords de route ou encore des jardins
individuels. Pour une parcelle en agriculture biologique, la problématique est similaire concernant la
dérive potentielle des produits de traitement.
Les interactions entre acteurs et leurs problématiques spécifiques sont illustrées dans les pages
suivantes pour une meilleure compréhension de la charte.
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
-9-
161
.
La multiplication des semences,
une production complexe, sensible et contractualisée
Une nécessaire maîtrise de l’environnement des productions de semences
La multiplication des semences est le lien essentiel entre les sélectionneurs (qui créent des variétés
adaptées aux besoins des producteurs et des consommateurs) et les agriculteurs qui utilisent ces
semences. Une contractualisation entre agriculteurs multiplicateurs de semences et sélectionneurs
est obligatoire.
En effet, les semences sont soumises à une certification, nécessaire pour être commercialisées dans
l’Union européenne. Cette certification garantit :
- une identité,
- une pureté variétale,
- une qualité technologique (faculté germinative minimum, pureté spécifique...),
une qualité sanitaire.
Cela implique des contraintes spécifiques pour les agriculteurs multiplicateurs : les flux de pollen
doivent être contrôlés et maîtrisés afin de garantir la qualité des semences.
La production de semences est conditionnée à la maîtrise de l’environnement. Sans une coexistence
organisée avec l’ensemble des acteurs de l’espace rural, les productions de semences
disparaîtront.
Le Lot-et-Garonne, terre de semences
Les conditions agro-climatiques, la possibilité d’irriguer, le savoir-faire de ses agriculteurs font du Lotet-Garonne une zone exceptionnellement favorable à la production semencière. Ce fort potentiel
départemental attire les principales maisons grainières en betteraves, potagères et florales,
oléagineux, maïs, céréales à paille, fourragères.
Avec 1 000 producteurs en moyenne, le Lot-et-Garonne est le 3ème département français en
nombre d’agriculteurs multiplicateurs. Ainsi une exploitation lot-et-garonnaise sur 7 produit des
semences ce qui contribue à stabiliser son équilibre économique.
Les
espèces
produites
sont
également
nombreuses et pour certaines, le Lot-et-Garonne
produit une grande partie de la production
semencière française.
Ainsi, le Lot-et-Garonne est :
- le 1er département en betterave sucrière
porte graine. En effet, avec 1 925 ha, le Lotet-Garonne représente 53 % de la surface
nationale en semences de betterave pour
un produit brut de plus de 15 millions
d’euros ;
- le 2ème département en production de
semences de soja, d’oignons et de
poireaux,
- le 4ème département pour les semences de
colza,
- le 6ème pour les semences de tournesol et
radis.
Répartition des semences produites par
espèces
(en valeur de la production)
Potagères
12%
Oléagineux
11%
C’est également une production à forte valeur
ajoutée : avec 9 771 ha de semences en 2011, la
valeur de cette production agricole atteint 32 millions d’euros.
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
Maïs
30%
Betteraves
35%
Céréales
11%
Fourragères
1%
- 10 -
162
.
L’agriculture biologique, un mode de production en plein
essor et réglementé
Un mode de production en fort développement
En France, le nombre d’exploitations en agriculture biologique a progressé régulièrement depuis 1995
et ce phénomène s’est beaucoup accéléré ces dernières années.
Le Lot-et-Garonne est un département pionnier de l'agriculture biologique en France où ce mode de
production est apparu dans les années 60. La filière a ensuite démarré sa structuration dans les
années 70. Le nombre d’exploitations augmente également très rapidement : +34% entre 2009 et
2010. En outre, presque tous les types de cultures sont concernés par la production biologique. Le
Lot-et-Garonne est également le premier département d’Aquitaine en termes de surfaces agricoles
utiles (SAU) converties en bio.
Fin 2010, 5,3% de la surface agricole départementale était cultivée selon les modes de production
biologique ; c’est mieux que dans l’ensemble de l’Aquitaine (3,58%) et plus que la moyenne française
(3,09%). L’objectif de 6% (Grenelle) a d’ailleurs été atteint en 2011. Ce sont donc 14 880 ha qui
étaient engagés en bio dont 8 400 certifiés.
Ce développement de la production va de pair avec la demande des consommateurs. Le marché
alimentaire bio national est passé de 1,6 milliards d’euros en 2005 (1,2 %) à 3,5 milliards d’euros en
2010. Nous importons d’ailleurs 38 % des produits consommés en France. C’est donc un mode de
production en plein développement et à fort potentiel.
La demande en légumes de plein champs est en pleine croissance : 500 ha sont nécessaires en 2012
et plus de 1000 ha à l'horizon 2015.
L’activité « semences biologiques » a également un fort potentiel en Lot-et-Garonne. En effet, la
production de semences biologiques a commencé dans les années 70. En 1982, le GIE Biau-Germe,
groupement de multiplicateurs de semences, est constitué. Il regroupe aujourd’hui 11 associés
répartis en Lot-et-Garonne.
L’agriculture biologique, un poids économique important
Le Lot-et-Garonne tire parti de son savoir-faire diversifié, de ses sols et de son climat. Il bénéficie
d’une forte implantation d’opérateurs commerciaux et de transformateurs spécialisés en produits
biologiques avec 76 transformateurs et 41 distributeurs de produits biologiques.
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
- 11 -
163
.
Ainsi la filière biologique en Lot-et-Garonne compte :
- 3 coopératives en grandes cultures,
- 5 coopératives, organisation de producteurs et expéditeurs de fruits et légumes frais,
- 2 transformateurs de produits frais,
- 1 coopérative viticole,
- 2 entreprises de la filière apicole.
CABSO, Biocoop, Bioviver, Danival, Viatagermine, Vitamont… sont autant d’entreprises spécialisées
en produits biologiques présentes en Lot-et-Garonne.
En 2010, le chiffre d’affaires lié à l’agriculture biologique en Lot-et-Garonne a atteint les 85 millions
d’euros et celui lié à l’achat de productions biologiques régionales a été de 20 millions d’euros.
Près de 300 salariés lot-et-garonnais sont directement liés à l’agriculture biologique.
Des exigences et des besoins spécifiques
Les produits biologiques sont cultivés sans pesticides de synthèse et sans engrais chimiques.
L'agriculture biologique est un mode de production spécifique, respectueux des équilibres écologiques
et socio-économiques du territoire et des exploitations agricoles. Elle est la garantie pour le
consommateur de l'interdiction de toutes molécules de synthèse et d'OGM.
Les règles de productions biologiques sont consignées dans un cahier des charges établi par les
professionnels et homologué par l'Union Européenne. Le respect de ces règles est vérifié par des
organismes certificateurs indépendants agréés par les pouvoirs publics. Ils contrôlent chaque unité de
production et de transformation.
La production biologique implique de respecter le cahier des charges et de maîtriser
l'environnement. Elle a une obligation de moyen mais aussi une obligation de résultat. En cas
de contamination, la production sera au minimum déclassée, avec un risque de perte de
certification pour l’exploitation agricole et de préjudice commercial.
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
- 12 -
164
.
L’apiculture, en interaction constante avec son milieu
Une production agricole atypique…
En Lot-et-Garonne, environ 350 apiculteurs (professionnels et non professionnels) possèdent près de
14 000 ruches.
La filière apicole présente des particularités essentielles :
Peu d’apiculteurs sont exploitants professionnels, la production est donc dispersée et peu
connue.
De plus, de nombreux apiculteurs déplacent leurs ruches de mars à novembre, selon le
calendrier de floraison. Cela concerne quelques 60% des ruches de notre département soit près
de 8400 ruches.
Selon le calendrier de floraison, ce sont ces « transhumances » qui permettent la production de
miels variés ; miels toutes fleurs, miels de tournesol, de colza ou encore d’Acacia et de
châtaigner ; certains d’entre eux mènent des ruches dans la forêt landaise pour compléter leur
production avec d’autres miels de crus tels l’Erica, la bourdaine, ou bien la bruyère callune.
Par ailleurs, c’est une production qui a un lien fort avec d’autres filières agricoles au travers des
services de pollinisation. Au-delà de la production de miel, les abeilles domestiques et
sauvages assurent l’essentiel de la pollinisation des cultures et de nombreuses plantes
sauvages : elles participent donc directement à la production de fruits et de semences. C’est dire
l’importance environnementale et économique de cet élevage bien particulier.
…fragilisée par de nombreux facteurs
25
80
20
70
60
15
50
40
10
30
20
5
10
0
Nombre de ruches en
production (en millier)
90
20
09
20
07
20
05
20
03
20
01
19
99
19
97
19
95
19
93
0
19
91
Production en kg/ruche/an
Ce
phénomène
est en
effet
préoccupant pour le maintien des
écosystèmes naturels et cultivés et à
ce titre concerne l’ensemble de la
population et plus particulièrement les
agriculteurs.
Si les causes de cette mortalité ne
sont pas entièrement déterminées,
l’intoxication
par
les
produits
phytosanitaires et les pathologies de
l’abeille en sont les composantes
majeures.
Evolution de la production annuelle moyenne par
ruche et du nombre de ruches en production en
Aquitaine
19
89
Enfin, l’apiculture est très sensible au
contexte
écologique
notamment
révélé par une surmortalité des
abeilles.
Production moyenne par ruche (kg/ruche/an)
Nombre de ruches en production (en millier de ruches)
Source : Agreste, statistique annuelle agricole
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
- 13 -
165
.
Les collectivités territoriales
Organiser et dynamiser l’espace, assurer la cohérence du territoire
Les communes et/ou les intercommunalités élaborent leur document d’urbanisme : carte communale,
Plan Local d’Urbanisme, Schéma de cohérence territoriale, autant d’outils qui doivent prendre en
compte les éléments du Schéma régional de cohérence écologique (trame verte et bleue) afin
d’intégrer les enjeux écologiques régionaux et les adapter au contexte local.
L’objectif général d’un document d’urbanisme est de planifier le développement du territoire en
recherchant un équilibre entre développement urbain et préservation des espaces naturels dans une
perspective de développement durable. Le développement économique et notamment agricole
constitue également une des préoccupations essentielles pour les collectivités.
Inciter à la préservation de la biodiversité et protéger les espaces naturels
Le Département est compétent pour mener une politique de préservation des milieux naturels : 8 sites
en 2011 sont ainsi labellisés « espace naturel sensible » en Lot-et-Garonne. Un espace naturel
sensible se caractérise par un fort intérêt écologique, un intérêt paysager sur lequel pèsent des
menaces et qui nécessite des actions de sauvegarde. Le soutien du Conseil général se traduit entre
autres par un appui aux collectivités territoriales qui souhaitent mener une démarche de préservation
du patrimoine naturel.
Le Conseil général soutient également des projets environnementaux portés par des associations ou
des particuliers tels que les jachères fleuries, la plantation de haies champêtres, les inventaires
naturalistes.
Les collectivités sont aussi confrontées à la problématique du frelon asiatique.
Gérer le réseau routier et réduire l’utilisation des produits phytosanitaires
L’entretien du réseau routier est assuré, selon les échelles (départementales, communales…), par les
collectivités qui ont donc en charge notamment l’entretien des bords de routes.
Depuis 2010, les dépendances routières départementales font l’objet d’une gestion différenciée basée
sur des inventaires floristiques. Cela se traduit par une augmentation des hauteurs de coupes ou
encore des passages plus tardifs pour certains tronçons.
De nombreuses collectivités s’engagent également pour une meilleure gestion des produits
phytosanitaires dans l’entretien des espaces verts.
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
- 14 -
166
Panorama des interactions entre les activités, schéma général
SEMENCES
Enjeux :
Produire des semences de qualité (pures)
Respecter les cahiers des charges des
contrats de multiplication de semences
Impacts des produits
phytosanitaires sur les abeilles
Services de pollinisation
Support de production
Contaminations
chimiques
Concurrence
foncière
Services de
pollinisation
Contaminations
polliniques
Support de
production
AGRICULTURE BIOLOGIQUE
Enjeux :
Produire une alimentation de qualité dans
le cadre d'une agriculture labellisée,
respectueuse de l'eau, des sols et de l'air,
sans pesticides de synthèse et sans
engrais chimiques.
Répondre au manque de production
française.
167
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
APICULTURE
Enjeux :
Développer une production de miel de qualité
et sécurisée.
Assurer des services de pollinisation efficace
Limiter la mortalité des abeilles
Contaminations
polliniques
Contaminations
chimiques
Support de
production
Impacts des
produits
phytosanitaires
sur les abeilles
COLLECTIVITES
Enjeux :
Dynamiser l’agriculture en tant qu’activité
économique tout en préservant les
ressources naturelles et le territoire.
Entretenir les bords de route et les espaces
publics
Concurrence
foncière
- 15 -
LES OBJECTIFS DE LA CHARTE
« Organiser l’espace rural pour sécuriser l’apiculture, la production de
semences et l’agriculture biologique »
Apiculture, multiplication de semences et agriculture biologique sont des filières agricoles
traditionnelles en Lot-et-Garonne. Elles ont une place non négligeable dans l’agriculture
départementale et génèrent des activités économiques complémentaires que ce soit en aval
(industries de transformation, …) ou en amont (maisons semencières…).
Les collectivités, dans un objectif de développement économique et de préservation de
l’environnement, sont également concernées par la problématique de la coexistence de ces activités.
En conséquence, au vu des caractéristiques, des obligations et des enjeux de chacune des filières
ainsi que de leurs interrelations, il est indispensable de favoriser la coexistence et les synergies entre
elles.
Cette charte vise donc à organiser la coexistence pour maintenir et développer chacune de ces
activités agricoles, développer les synergies entre elles, et réduire les nuisances potentielles pour
chacune.
Elle comporte quatre objectifs :
!
!
!
!
Développer le dialogue entre les usagers de l’espace
Contribuer à la maîtrise des flux de pollen
Préserver les insectes pollinisateurs indispensables aux activités agricoles
Améliorer l’usage des traitements phytosanitaires
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
- 17 -
168
Développer le dialogue entre les usagers
de l’espace
Une meilleure connaissance des activités
agricoles voisines et de leurs contraintes suffit
le plus souvent à prévenir les nuisances
occasionnées. Les structures agricoles et le
Conseil général souhaitent donc développer la
communication et la formation sur les
thématiques abordées dans cette charte afin
de sensibiliser tous les usagers du territoire.
Le partage et l’apport de données cartographiques constituent des outils de
connaissance partagée sur le département et donc des supports de dialogue à
développer.
Se former, former et informer
Les formations agricoles sont nombreuses mais sont le plus souvent destinées à un public spécifique
(apiculteurs, agriculteurs biologiques…), sans prendre en compte les enjeux des autres filières
agricoles ou encore le travail des collectivités locales.
Créer les conditions d’une bonne coexistence entre les activités implique notamment que chaque
domaine d’activité ait connaissance des exigences des autres.
Recommandations
Formation initiale
Les structures agricoles pourront réaliser des interventions (avec des agriculteurs volontaires) à la
demande des lycées agricoles et les maisons familiales rurales. Un module de formation « gestion
des territoires » sera envisagé.
Formation continue
Il est proposé de développer des modules spécifiques et de compléter les formations existantes afin
de diffuser les informations concernant la gestion des pollinisateurs et des flux de pollen et l’impact
des produits phytosanitaires sur les pollinisateurs.
Au sein de chaque filière
Chaque structure signataire de la charte s’engage à diffuser les connaissances nécessaires à la
coexistence des activités auprès des différents acteurs concernés: agriculteurs, techniciens
d’établissement, responsables de production, formateurs, organismes certificateurs, etc. Les moyens
de communication sont variés :
actions de communication, édition de fiches techniques ;
réunions d’information…
Les structures agricoles et le Conseil général se tiennent à la disposition des agriculteurs, apiculteurs,
responsables techniques des espaces verts pour davantage d’informations.
Chacun peut contribuer à la diffusion des informations.
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
- 18 -
169
Sensibiliser les agriculteurs, les collectivités et les autres propriétaires de
l’espace
Les collectivités constituent des relais d’information
auprès des populations rurales et notamment des
néo-ruraux. Il est important de faire connaître les
problématiques et enjeux agricoles et les
contraintes du métier d’agriculteur afin de favoriser
le dialogue avec les propriétaires fonciers privés
non agriculteurs.
Elles peuvent notamment légitimer la présence des
agriculteurs, et expliquer les dérangements
occasionnés (présence des abeilles, prévention de
problèmes de semences….).
Recommandations
Les collectivités locales peuvent, par les moyens de
communication habituels diffuser les informations
relatives à cette charte : par les bulletins
municipaux,
l’affichage
en
mairie…
Les
informations nécessaires peuvent être transmises
sur demande.
Un travail collaboratif entre les services
communaux et les agriculteurs et apiculteurs de la
commune est également à encourager afin de
sensibiliser les collectivités :
Exemple : favoriser les espèces ornementales dans
les massifs compatibles avec les productions de
semences (éviter les espèces de type choux en
floraison,
tournesol…)
et
favorables
aux
pollinisateurs.
Les bords de route : une gestion
assurée par le Conseil général
Désenclaver, moderniser et sécuriser, telles sont
les principales missions du Conseil général sur
un réseau de près de 3 000 km de routes
départementales dont il a la gestion, soit en
comptant 1 m de largeur de bordure
d’intervention près de 600 ha concernés.
De nouvelles pratiques de fauchage des bords de
routes, plus respectueuses de l’environnement,
permettent désormais de mieux associer sécurité,
écologie et paysages puisque le Conseil général
a fait le choix d’une gestion différenciée des
dépendances routières.
En effet, les bords de routes n’ont pas tous les
mêmes besoins en entretien. L’objectif est donc
d’adapter l’entretien (fauchage, etc.) aux
différentes zones (proximité de la route, type de
route, type de végétation…).
Cependant le fauchage reste nécessaire,
notamment pour éviter la dissémination de
plantes indésirables.
Les autres propriétaires de l’espace (comme les
sociétés d’autoroute ou Réseau Ferré de France)
" Pour en savoir plus : www.cg47.fr, rubriques
peuvent également être à l’origine de nuisances
nos missions, Réseaux et Transports.
pour les agriculteurs et apiculteurs.
Par exemple, lors de déplacements de terres, très
importants lors de la construction d’une nouvelle infrastructure, de nombreuses repousses
indésirables peuvent apparaître, perturbant la multiplication de semences si elles se trouvent à
proximité.
Recommandations
Les collectivités locales peuvent favoriser le dialogue avec les autres propriétaires de l’espace et les
sensibiliser aux problématiques des flux polliniques et des pollutions par les produits de traitement et
les effluents.
Mieux connaître les activités voisines pour anticiper les problèmes et travailler
ensemble
Une cartographie détaillée est à développer afin d’améliorer la connaissance locale des productions
bio, des semences et des ruches. L’objectif est d’identifier les risques de flux de pollen non maîtrisés
pour les semences potagères, oléagineuses et betteraves industrielles porte-graines et autres
semences en repérant les zones sensibles et les sources éventuelles de pollution.
Cette cartographie est un outil de prévention et de dialogue.
Recommandations :
Les agriculteurs signataires de la charte sont invités à déclarer sur la base du volontariat des
prévisions des activités auprès des structures ou du Conseil général, sous couvert d’anonymat dans
le cadre de la mise en commun. Ceci dans l’objectif de prévoir les activités et d’éviter les conflits
potentiels.Chaque structure doit se donner les moyens de recenser les activités, d’alimenter la
cartographie et de mettre en commun les informations (réunions de mise en commun).
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
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170
Les parcelles de semences potagères
cultivées sur le territoire
Normes minimales d’isolement entre parcelles de multiplication
Localisation des multiplications de semences, des
îlots cultivés en bio et des ruches :
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
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171
Ilots en agriculture biologique
Localisation des ruchers présents août 2012
protéagineux
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
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172
Contribuer à la maîtrise des flux de pollen
La définition juridique de la variété veut
qu'elle soit homogène et stable. De plus, les
cultures porte-graines de semences hybrides
ont la particularité d’avoir des pieds femelles
et des pieds mâles qui n’ont pas forcément
les mêmes capacités de résistance aux
ennemis et maladies.
Minimiser la contamination des semences
par des pollens « indésirables» est donc une
contrainte majeure pour tout multiplicateur
de semences afin d’obtenir une production de
semences de bonne qualité.
Améliorer la vigilance de tous concernant les contaminations polliniques, en
maîtrisant par exemple les repousses indésirables
Les exigences d’isolement des productions de semences et de l’agriculture biologique sont très peu
connues par les autres occupants de l’espace rural. La protection des différentes zones à risque de
pollution pollinique, et le repérage des zones sensibles (autres cultures, espaces publics) est un
travail réalisé par les seuls multiplicateurs de semences.
La connaissance et la vigilance de tous (collectivités, agriculteurs, particuliers…) concernant les
espèces à risque (potagères, oléagineux) permettrait de sécuriser le fonctionnement de la production
de semences.
Une réglementation propre aux semences certifiées
! Le règlement technique de production (arrêté ministériel) ou la convention type de multiplication
(interprofession semencière) fixe pour chaque espèce, pour chaque type variétal les distances d’isolement
entre cultures nécessaires pour éviter tout risque de croisements indésirables qui empêche de reproduire
la variété à l’identique. Ces distances peuvent varier de quelques mètres à plusieurs kilomètres.
! Les dispositions du code rural permettent la création par arrêté de zones protégées pour prévenir
l'altération des semences ou plants des espèces se reproduisant par fécondation sexuée ou susceptibles
d'être gravement affectées par des attaques parasitaires.
Leur création est soumise à une procédure stricte. De telles zones ont été créées principalement pour la
production des semences de maïs, de tournesol et de betteraves industrielles ; il en existe également pour
la production de semences de chanvre , de haricot hors graisse et de potagères diverses .
! Afin de défendre les intérêts de la filière semence, le GNIS (Groupement national Interprofessionnel des
semences et des Plants), a un rôle de concertation, d’animation et d’interface entre les pouvoirs publics. Il
est chargé du contrôle de la qualité des semences et des plants et de la certification variétale. Les
nouvelles variétés doivent être inscrites au catalogue officiel avant toute commercialisation. Une sécurité
pour le consommateur.
! La FNAMS (Fédération Nationale des Agriculteurs Multiplicateurs de Semences) est une fédération de
syndicats, créée en 1955. Sa mission est de promouvoir la production de semences française et défendre
les intérêts des agriculteurs multiplicateurs de semences.
Les repousses indésirables (adventices mal
maîtrisées, jachère avec espèce indésirable) sont
une problématique récurrente de coexistence.
L’amélioration des pratiques en matière de
rotation et binage, en particulier dans des zones
à production semencière est une solution à mettre
en œuvre. L’équipement en matériel amélioré de
binage
mécanique
(compatible
avec
l’agrobiologie) est donc à privilégier.
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
Exemples de matériel de binage :
Herse étrille,
bineuse-sarcleuse,
sarcleuse étoile,
bineuse à doigts,
bineuse à brosses.
A adapter selon les
adventices, le sol, le
type de travail à
effectuer.
- 22 -
173
Recommandations :
Toute collaboration avec les responsables de chaque filière et les collectivités est encouragée,
comme par exemple la planification et la participation à des interventions concertées entre les
services des différentes filières et les agents d’entretien des collectivités.
Tout moyen pour limiter, contrôler les flux de pollen indésirables par les collectivités est à mettre en
oeuvre:
- au niveau de l’entretien des espaces publics, les plantes ornementales de type choux,
betteraves est à réfléchir en fonction des productions agricoles voisines
- au niveau des espaces publics enherbés, les plantes parasites pour la production de
semences de type carotte, chicorée, betterave sont à contrôler.
Les mêmes principes peuvent s’appliquer aux particuliers.
Le binage mécanique est efficace et nécessaire pour éviter la diffusion des pollens indésirables
présents sur la parcelle. Le matériel de binage connaît des améliorations techniques importantes qui,
lors d’acquisition ou renouvellement, sont à privilégier.
Développer tous types de production de
multiplications déjà existantes sur le territoire
Quels sont les modes de production
de semences ?
Les semences certifiées proviennent de variétés
sélectionnées et inscrites au catalogue officiel
français ou européen. Ces variétés ont fait l’objet
pendant 2 ans d’évaluations visant à estimer leur
valeur
agronomique,
technologique
et
environnementale (VATE), leur homogénéité, leur
stabilité et leur différence par rapport à des
variétés connues et inscrites selon les critères
La
Distinction, Homogénéité et Stabilité.
production de semences de ces variétés est
réalisée dans le cadre d’un règlement technique,
d’une convention type et d’un contrat de
multiplication. Des contrôles par les pouvoirs
publics (Service Officiel de Contrôle), à toutes les
étapes de la production et de la commercialisation
des semences sont effectués afin de garantir la
qualité des semences mises à disposition de
l’utilisateur.
Les semences paysannes proviennent de
variétés sélectionnées et conservées par des
générations d’agriculteurs pour leur capacité
d’adaptation au terroir. Elles s’inscrivent dans une
démarche agronomique et alimentaire propre à
une valorisation à la ferme ainsi qu’à des marchés
spécifiques.
Leur usage contribue au maintien d’une
biodiversité cultivée utile à l’innovation agricole.
semences
compatibles
avec
les
Si les semences certifiées sont le
socle
économique de la production de semences, elles
ne s’opposent pas pour autant à d’autres modes
de production de semences qui permettent de
répondre à d’autres besoins des agriculteurs
(variétés plus rustiques, adaptées à un terroir
particulier…).
Les semences biologiques certifiées ont
également un fort potentiel de développement.
Recommandations :
Chaque agriculteur producteur de semences
(même en petite quantité) est encouragé à
participer à la connaissance de l’ensemble des
productions de semences
(sous contrat et
autoproduites) en déclarant volontairement sa
production (sans obligation réglementaire). Les
informations fournies seront utilisées pour établir la
cartographie des semences du département et
identifier les conflits possibles.
Des solutions simples seront apportées en
fonction du contexte et du type de nuisance, en
concertation avec les personnes concernées.
Une attention particulière doit être accordée au
développement de ces semences dans le cadre de
mise à disposition et d’échange de savoir-faire
entre agriculteurs.
Les semences paysannes ne sont pas à
confondre avec les semences fermières, qui
sont produites lorsqu'un agriculteur re-sème une
partie de sa récolte issue de semences pouvant
être certifiées.
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
- 23 -
174
Préserver les insectes pollinisateurs
indispensables aux activités agricoles
La pollinisation par les insectes est
garante du rendement de nombreuses
cultures en particulier semencières et
arboricoles.
Préserver et créer des espaces favorables aux insectes pollinisateurs
Pour lutter contre la diminution des populations d’abeilles,
des actions simples peuvent être mises en place pour
préserver ou reconstituer des habitats naturels favorables
aux insectes pollinisateurs.
Recommandations :
De nombreuses actions individuelles ou collectives sont
possibles pour favoriser les insectes pollinisateurs :
A l’échelle d’une exploitation/d’un jardin :
- développer des sites d’accueil pour les insectes
pollinisateurs,
- promouvoir la réimplantation de haies et taillis dans
l’intérêt de la biodiversité et des auxiliaires de culture
avec des essences nectarifères et pollinifères qui
favorisent tous les insectes pollinisateurs.
A l’échelle du département :
- contribuer au maillage du territoire pour la biodiversité
par l’implantation d’aménagements paysagers continus,
-
préserver et développer
réservoirs écologiques.
les
espaces
Plantons des haies ! Le Conseil
général vous accompagne.
Afin de préserver et de développer
durablement les haies sur le territoire, le
Conseil général soutient la plantation de
haies champêtres par les agriculteurs,
coopératives agricoles ou collectivités.
Cette aide est de l’ordre de 2 à 3 euros
par plant.
Si vous êtes intéressé ou pour toute
information :
05 53 69 46 23 ou www.cg47.fr
naturels,
Favoriser une bonne implantation des ruchers
Comment choisir un
emplacement pour les ruches ?
Exposition plein sud /sud-est, protégé
du nord et de l’ouest.
Pour les emplacements sédentaires,
éviter les endroits humides proches de
points d’eau et gardant le brouillard en
hiver, ombragé pour les fortes chaleurs
estivales.
Respect de la réglementation sur
l’implantation d’un rucher.
Emplacement facilement accessible
pour l’apiculteur en voiture ou camion.
Privilégier l’implantation de ruches
sédentaires dans de bonnes conditions.
Pour les ruchers transhumants, éviter
les emplacements en plein champ,
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
L’installation des ruchers, transhumants ou sédentaires, se
fait à la demande ou en accord avec l’agriculteur
propriétaire du terrain. Leur emplacement est essentiel
pour assurer une bonne pollinisation des cultures, une
production de miel de qualité, et la bonne santé des
colonies d’abeilles domestiques.
Les apiculteurs ont besoin d’emplacements favorables et
durables pour développer leur production.
Recommandations :
Agriculteurs ou collectivités peuvent mettre à disposition
des espaces pour les ruchers. Les volontaires sont les
bienvenus et peuvent se faire connaître auprès de leur
structure référente.
Sensibiliser les propriétaires fonciers publics (ONF pour
les forêts domaniales, concessionnaires d’autoroutes,
réseau ferré…) à la mise à disposition d’emplacements
pour les ruchers.
- 24 -
175
Lutter contre le frelon asiatique :
!
!
!
Favoriser le piégeage de printemps dans la zone où le frelon fut observé pendant la saison estivale.
(précaution à prendre : arrêter le piégeage si les pièges capturent d’autres insectes que Vespa
velutina)
Piéger sur la période estivale de fin juillet à début octobre pour réduire la prédation sur les ruches et
les pollinisateurs sauvages.
Déclarer la présence de nids auprès de votre mairie et faites les détruire par un professionnel.
Communiquer sur l’activité apicole
L’activité apicole et le rôle des abeilles en général sont souvent mal connus du grand public comme
des professionnels agricoles ou d’espaces verts.
Recommandations :
Informer les apiculteurs qu’ils ont obligation à déclarer leurs ruches.
Des actions de communication, d’information (visite terrain, réunion thématique, ouverture de
ruche...) sont à développer par la profession apicole.
Favoriser l’utilisation d’un outil de déclaration anonyme des implantations de ruchers sédentaires et
transhumants par repérage GPS pour alimenter la cartographie (voir page 18).
Toute personne intéressée par les abeilles peut également découvrir de manière pédagogique
l’activité apicole en s’adressant au Rucher école de Lot-et-Garonne de Lacépède (Apprentissage de
l'apiculture pour les particuliers. Accueil des scolaires. Contact : Jacqueline Gastal au 05 53 01 37 67)
Optimiser les conditions de pollinisation des cultures
En récoltant nectar et pollen, les
abeilles assurent la pollinisation de très
nombreuses plantes.
Pour optimiser la pollinisation de
certaines plantes cultivées, des ruches
sont installées au moment de la
floraison. Ce service de pollinisation
doit être efficace, ce qui nécessite de
rechercher des conditions qui ne
gênent pas le travail des abeilles, et
qui permettent un butinage intense.
Le service de pollinisation agriculteur-apiculteur
Le service de pollinisation est une prestation de service
assurée par les apiculteurs, qui préparent des colonies pour ce
service. Ce service a un coût qui varie en fonction de la
floraison, de la période dans la saison apicole, et de la durée
de mise à disposition.
Il ne faut pas se fier au nombre de ruches mais à la quantité
d’abeilles disponibles par colonie !
Recommandations :
Les conditions attractives pour les abeilles demandent un nectar abondant, ce qui s’obtient par un bon
état hydrique des cultures, par un arrosage adéquat.
Les ruches apportées doivent être en bon état sanitaire et très populeuses.
Des techniques spécifiques peuvent être développées pour avoir des colonies efficaces pour assurer
une pollinisation de qualité adaptée aux espèces et aux types variétaux. Par exemple nourrir la
colonie en pollen pour privilégier les butineuses de nectar plutôt que la récolte du pollen à la ruche
pour la production de semences hybrides.
Les ruches doivent être livrées dans le délai imparti par le client des services de pollinisation (au plus
tard début de floraison).
Il ne doit pas y avoir d’irrigation en continu sur les ruches.
En arboriculture, les filets repliés au moment de la floraison sont à privilégier (à mettre en place à la
fin de la floraison).
Un partenariat contractuel de pollinisation entre apiculteur et agriculteur peut être formalisé.
Charte de coexistence - 09 oct. 2012
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Améliorer l’usage des traitements
phytosanitaires
Les
traitements
phytosanitaires
peuvent avoir un impact important sur
les abeilles et les auxiliaires de
culture.
Ils peuvent être sources de pollution
pour les cultures voisines et les
ressources en eau.
Améliorer les techniques de pulvérisation
La pulvérisation est un domaine où la technologie et la mécanique ont beaucoup progressé. Les
contraintes techniques, environnementales et agronomiques nécessitent une grande technicité pour
l'application des produits phytosanitaires. Le choix de techniques de pulvérisation respectueuses des
abeilles et des cultures voisines en agriculture biologique est essentiel pour limiter les nuisances
occasionnées.
Extrait de l’Arrêté du 28 novembre 2003 relatif aux
Recommandations :
conditions d'utilisation des insecticides et
Les conditions de traitement évitant les
acaricides à usage agricole en vue de protéger les
dérives de matière active doivent être
abeilles et autres insectes pollinisateurs
respectées. L’arrêté du 12 septembre 2006
« Article 2
impose que « des moyens appropriés »
En vue de protéger les abeilles et autres insectes
soient mis en œuvre pour éviter
pollinisateurs,
les traitements réalisés au moyen
l’entraînement des produits hors de la zone
d'insecticides et d'acaricides sont interdits durant toute la
traitée :
période de floraison, et pendant la période de production
pas d’application si le vent souffle à
d'exsudats [miellat], quels que soient les produits et
plus de 20 km/h ;
l'appareil applicateur utilisés, sur tous les peuplements
- éviter les débordements de produits
forestiers et toutes les cultures visités par ces insectes.
phytosanitaires
(dispositif
antidébordement, compteur d’eau…) ;
Article 3
Lorsque des plantes en fleurs ou en période de production
- gestion appropriée des effluents
d'exsudats se trouvent sous des arbres ou à l'intérieur
phytosanitaires.
Des formations sur les techniques de
pulvérisations sont à généraliser.
d'une zone agricole utile destinés à être traités par des
insecticides ou acaricides, leurs parties aériennes doivent
être détruites ou rendues non attractives pour les abeilles
avant le traitement.
Article 4
Par dérogation aux dispositions des articles 2 et 3, seuls
peuvent être utilisés durant la ou les périodes concernées
mentionnées à l'article 2, les insecticides et les acaricides
dont l'autorisation de mise sur le marché délivrée en
application de l'article L. 253-1 du code rural, porte l'une
des mentions suivantes :
- « emploi autorisé durant la floraison, en dehors de la
présence d'abeilles » ;
- « emploi autorisé au cours des périodes de production
d'exsudats, en dehors de la présence d'abeilles » ;
- « emploi autorisé durant la floraison, et au cours des
périodes de production d'exsudats en dehors de la
présence d'abeilles ». »
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Des subventions pour les investissements environnementaux
Depuis 2002, le Conseil régional d’Aquitaine a mis en place le programme AREA afin d’aider
les exploitations agricoles à limiter leur impact sur le milieu naturel en réalisant des
investissements environnementaux. Le Conseil général de Lot-et-Garonne est partenaire de ce
programme.
Un volet concerne spécifiquement la réduction des pollutions par des produits phytosanitaires
ou des fertilisants et permet d’accéder à une subvention de l’ordre de 40% pour les
investissements de type système de régulation de la pulvérisation, buses anti-dérives, antigoutte ou encore pour le diagnostic du pulvérisateur…
Respecter les heures de butinage
La protection des insectes pollinisateurs est aujourd’hui inscrite dans les obligations des agriculteurs.
Recommandations :
La pulvérisation durant les heures de butinage est à éviter même si le produit ne présente pas de
toxicité pour les abeilles (y compris pour des produits qui ont eu une mention abeille), il faut donc
privilégier les traitements le soir et le matin.
En cas de traitements qui pourraient avoir lieu en présence des abeilles, l’agriculteur devra informer
l’apiculteur des dates de traitements pour qu’il ait la possibilité de déplacer les ruches.
Réduire les traitements et les produits toxiques pour les insectes pollinisateurs
Le risque pour les insectes pollinisateurs lié à un traitement phytosanitaire s’explique par :
- l’exposition au produit (directement pendant pulvérisation, pendant la floraison et par les
résidus de certains produits qui peuvent atteindre le pollen ou le nectar)
- la toxicité du produit.
Aujourd’hui, la réduction des doses de matière active est possible et des techniques alternatives
existent.
Les collectivités doivent suivre les mêmes recommandations que les agriculteurs, et se doivent d’être
exemplaires en la matière.
Recommandations :
Réduire les doses des produits utilisés (protection intégrée).
Eviter les produits les plus toxiques pour les pollinisateurs, notamment les enrobages de semences
avec des insecticides neurotoxiques systémiques (y compris sur les cultures précédentes).
Développer des plans de désherbage communaux.
Favoriser les méthodes alternatives, quelques exemples :
- adapter le choix variétal,
- utiliser des préparations à base de plantes pour lutter contre certains ravageurs ou privilégier
les auxiliaires,
- pratiquer la rotation des cultures,
- aménager les lieux pour entretenir de la biodiversité sur les exploitations pour favoriser les
auxiliaires et attirer les prédateurs,
- utiliser la confusion sexuelle des insectes ravageurs
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Perspectives
« Occuper le même espace rural avec des objectifs différents, des types
d’agriculture ou de production très variés en réduisant les nuisances pour
chacun et en favorisant les synergies».
Guidés par les principes développés précédemment, les signataires de la charte
s’engagent à travailler ensemble pour atteindre cet objectif et faire du Lot-etGaronne un département modèle de coexistence harmonieuse et de gestion
partagée du territoire.
CONTACTS
Conseil général de Lot-et-Garonne
Cécile Inserra, directrice de
l’agriculture, de la forêt et de
l’environnement
05 53 69 44 22 - [email protected]
www.cg47.fr
Civam Agrobio 47
Association de développement
de l’agriculture biologique
en Lot-et-Garonne
05 53 41 75 03 - [email protected]
www.agrobio47.fr
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Sams 47
Syndicat des Agriculteurs
Multiplicateurs
de Semences
05 62 68 25 39 - [email protected]
L’Abeille Gasconne
Syndicat des apiculteurs
de Lot-et-Garonne
[email protected]
www.abeillegasconne.fr
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Certifié conforme :
Le Président du Conseil Général
Pierre CAMANI