Recueil des délibérations - Conseil Général de Lot-et
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Recueil des délibérations - Conseil Général de Lot-et
ISSN 1246-3442 Recueil des actes administratifs &200,66,213(50$1(17( GXRFWREUH COMMISSION PERMANENTE DU 19 OCTOBRE 2012 -----SOMMAIRE R - AIDES ATTRIBUEES DANS LE CADRE D'UN REGIME EXISTANT DU CONSEIL GENERAL pages R1009 Plan départemental des transports scolaires ....................................... 1 C - DECISIONS COURANTES C1001 Accès à l'extranet "RSACG" de consultation des dossiers de bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (R.S.A.) entre la caisse de mutualité sociale agricole "Dordogne - Lot-et-Garonne" et le Département de Lot-et-Garonne ............................................................................................................. 22 C1002 Renouvellement de la convention d'objectifs et de moyens entre le Département de Lot-et-Garonne et pôle emploi pour la mise en oeuvre du Revenu de Solidarité Active ................................................................. 29 C1003 Convention de partenariat entre le département de Lot-et-Garonne et la région aquitaine pour la mise en place du "Pass Contraception"......... 34 C1005 Convention relative aux relations entre la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (C.N.S.A.) et le Département de Lot-et-Garonne............. 42 C1008 Répartition du produit des amendes de police Substitution d'opération à Prayssas ..................................................... 62 C1018 Convention de mise à disposition de données annuelles de trafic routier avec la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Aquitaine .............................................................................. 68 Parc routier départemental Barèmes des prestations pour la période du 01/07/2012 au 30/06/2013 .............................................................. 79 Convention relative à l'organisation, au fonctionnement et au financement des services de transports scolaires Modification des modalités de versement des frais de gestion aux Organisateurs de deuxième rang......................................................... 119 C1021 Transports Scolaires Convention avec la SNCF.................................................................... 121 C1022 Organisation des transports scolaires Périmètre de transport urbain de Villeneuve-sur-Lot............................ 136 C1023 Organisation des transports scolaires navette entre l'annexe Sainte Foy à Nérac et la Cité Scolaire de Nérac 141 C1029 Mise en oeuvre de la politique contractuelle Modification du terme des avenants..................................................... 145 C1037 Nouvelle action de la convention éducative apiculture et biodiversité.. 146 C1040 Proposition de dépôt d'archives privées de l'ANACR........................... 147 C1049 Convention de partenariat entre Cap Emploi 47 et le Conseil général de Lotet-Garonne pour favoriser l'accès à l'emploi, à la formation et à la définition d'un projet professionnel pour les travailleurs handicapés ............................................................................................................. 148 C1019 C1020 C1051 Charte de coexistence multiplicateurs de semences, apiculteurs, agriculteurs en agrobiologie, collectivités locales .................................................... 153 AIDES ATTRIBUEES DANS LE CADRE D'UN REGIME EXISTANT DU CONSEIL GENERAL N° R1009 PLAN DEPARTEMENTAL DES TRANSPORTS SCOLAIRES DECIDE - d'arrêter, comme précisée en annexe, la liste des lignes du réseau départemental de transports scolaires et des lignes régulières de voyageurs, ainsi que les lignes SNCF pouvant être empruntées par les élèves pour l'année scolaire 2012/2013. Transmission à la préfecture Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture de Lot-et-Garonne Signataire Pour le Président du Conseil général Le Directeur général adjoint des services Départementaux Arnaud SORGE 1 TRANSPORTS SCOLAIRES 2012-2013 I – Réseau spécifique de transports scolaires : N° de ligne 1 Intitulé de la ligne Transporteur Organisateur Secondaire Barbaste - Nérac Autocars CASTERAN SIVOM LAVARDAC OUEST 2 Xaintrailles - Nérac CITRAM AQUITAINE SIVOM LAVARDAC OUEST 3 Montesquieu - Bruch CITRAM AQUITAINE SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 5 Feugarolles - Saint Laurent - Agen Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 6 Montayral - Villeneuve/Lot CARS EVASION Commune de MONSEMPRON LIBOS 7 Cuzorn - Fumel CARS EVASION Commune de FUMEL 8 Fargues/Ourbise - Casteljaloux KEOLIS GASCOGNE SIVOM de la Région de CASTELJALOUX 9 Ste Bazeille - Marmande KEOLIS GASCOGNE Commune de STE BAZEILLE 10 Feugarolles - Damazan - Aiguillon Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 11 Francescas - Nérac CITRAM AQUITAINE APE de FRANCESCAS 12 St Maurin - Puymirol - Agen Autocars PASCAL SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 13 Tournon d'Agenais - Anthé - Fumel Autocars du LOT Commune de TOURNON D'AGENAIS 15 Marmande - Le Mas d'Agenais SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS SITS COLLEGE MAS D AGENAIS 15 Caumont/Garonne - Le Mas d'Agenais doublage SITS COLLEGE MAS D AGENAIS 2 16 Le Rayet - Monflanquin Commune de MONFLANQUIN Seyches - Marmande SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS EUROPE EVASION 17 18 St Aubin - Monflanquin Commune de MONFLANQUIN Commune de MONFLANQUIN 19 Biron - Monflanquin CARS EVASION Commune de MONFLANQUIN 20 La Sauvetat sur Lède - Monflanquin Cars PALSEUR Commune de MONFLANQUIN 21 Lafitte/Lot - Casseneuil 22 Durance - Réaup Lisse - Mézin ASSOCIATION EDUCATON POPULAIRE ST PIERRE KEOLIS GASCOGNE ASSOCIATION EDUCATON POPULAIRE ST PIERRE Commune de MEZIN 23 Ste Maure - Sos - Mézin KEOLIS GASCOGNE Commune de MEZIN 24 Sauvagnas - Penne d'Agenais Autocars PASCAL SIVU TS PENNE D AGENAIS 25 Baleyssagues - Duras SIVOM DURAS 26 St Sernin de Duras - Duras 27 Ste Bazeille - Jusix - Marmande SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS KEOLIS GASCOGNE Commune de STE BAZEILLE 28 Condezaygues - Fumel CARS EVASION Commune de MONSEMPRON LIBOS 29 Trémons - Valeilles - Penne d'agenais Autocars PASCAL SIVU TS PENNE D AGENAIS 30 Beauville - Agen Autocars PASCAL SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 30 doublage 31 Castelculier - Agen Autocars PASCAL SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL Montaigu de Quercy - Agen VALENCE TOURISME SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL SIVOM SEYCHES SIVOM DURAS 3 32 Montagnac/Lède - Monflanquin Cars PALSEUR Commune de MONFLANQUIN 33 KEOLIS GASCOGNE SIVOM de la Région de CASTELJALOUX 34 Casteljaloux - Marmande (8 Heures 18 Heures) Trentels - Penne d'Agenais SARL Transports RIMONTEIL SIVU TS PENNE D AGENAIS 35 Bazens - Saint Salvy - Aiguillon Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 36 Feugarolles - Port Sainte Marie Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 37 Ecoles de Montayral SARL Transports RIMONTEIL Commune de MONTAYRAL 38 Roquecor - Penne d'Agenais Autocars COMBEDOUZOU SIVU TS PENNE D AGENAIS 39 Ste Gemme Martaillac - Marmande KEOLIS GASCOGNE SITS REGION MAS D'AGENAIS 40 Barbaste - Agen Autocars CASTERAN SITE AGEN SUD 41 Bazens - Aiguillon CITRAM AQUITAINE SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 42 Montpouillan - Samazan KEOLIS GASCOGNE SIVS MONTPOUILLAN SAMAZAN 43 CITRAM AQUITAINE SITS CANTON MEILHAN 44 Meilhan/Garonne - Couthures/G. Marmande Brugnac - Castelmoron/Lot EUROPE EVASION Commune de CASTELMORON SUR LOT 45 Lévignac de Guyenne - Duras Autocars GERARDIN SIVOM DURAS 46 Ste Maure -Sos - Nérac KEOLIS GASCOGNE Commune de MEZIN 47 St Maurice de Lestapel - Cancon Cars PALSEUR SITS VILLENEUVOIS 48 Castelnau sur Gupie - Marmande KEOLIS GASCOGNE SIVOM SEYCHES 4 49 Grateloup - Tonneins EUROPE EVASION SITE TONNEINS 50 Laroque-Timbaut - St Robert - Agen Autocars PASCAL SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 51 Cancon - Casseneuil EUROPE EVASION Commune de CASSENEUIL 52 Puy L'Evêque - Fumel Transports BELMON Commune de FUMEL 53 KEOLIS GASCOGNE SIVOM de la Région de CASTELJALOUX 54 Anzex - Villefranche du Queyran Casteljaloux Lavergne - Miramont de Guyenne CARS EVASION SITE REGION MIRAMONT 56 Razimet - Tonneins EUROPE EVASION SITE TONNEINS 57 Le Nomdieu - Nérac Autocars CASTERAN APE de FRANCESCAS 58 Agnac - Miramont de Guyenne Autocars du LOT SITE REGION MIRAMONT 59 CARS EVASION SITE REGION MIRAMONT 60 Montignac Toupinerie - Miramont de Guyenne St Sernin de Duras - Duras SIVOM DURAS 61 Le Temple/Lot - Ste Livrade/Lot 62 Monclar d'Agenais - Ste Livrade/Lot SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS EUROPE EVASION 63 Frespesh - Penne d'Agenais 64 St Colomb de Lauzun - Castillonnès SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS Transports ROUSSEAU 65 Villeréal - Castillonnès Transports ROUSSEAU 66 Bazens - Prayssas - Port Ste Marie CITRAM AQUITAINE Commune de STE LIVRADE SUR LOT Commune de STE LIVRADE SUR LOT SIVU TS PENNE D AGENAIS Communauté de communes du canton de CASTILLONNES Communauté de communes du canton de CASTILLONNES SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 5 67 Pujols - Villeneuve/Lot CARS EVASION SITS VILLENEUVOIS 68 Antagnac - St Martin Curton KEOLIS GASCOGNE SIVOM de la Région de CASTELJALOUX 69 Autocars PASCAL 70 Monbalen - La Croix Blanche Castella St Romain - St Urcisse - Agen VALENCE TOURISME SYNDICAT INTERCOMMUNAL LA CROIX BLANCHE-CASTELLA-MONBALEN SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 71 Espiens - Nérac CITRAM AQUITAINE Commune d'ESPIENS 72 Moirax - Agen Autocars PASCAL SITE AGEN SUD 73 Villebramar - Miramont de Guyenne CARS EVASION SITE REGION MIRAMONT 74 Salles - Fumel CARS EVASION Commune de FUMEL 75 Bonaguil - Fumel CARS EVASION Commune de FUMEL 76 Trémons - Libos - Fumel CARS EVASION Commune de TOURNON D'AGENAIS 78 Cocumont - Montpouillan - Marmande SARL CARS OLIVIER SITS CANTON MEILHAN 79 Meilhan/Garonne - Gaujac - Marmande KEOLIS GASCOGNE SITS CANTON MEILHAN 80 Circuit de Grateloup EUROPE EVASION Commune de GRATELOUP 82 Bernac - Duras Autocars GERARDIN SIVOM DURAS 82 doublage 83 Pardaillan - Duras Autocars GERARDIN SIVOM DURAS Lagruère - Le Mas - Marmande EUROPE EVASION SITS REGION MAS D'AGENAIS 84 Feugarolles - Clairac Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 6 85 Madaillan - Lusignan Petit Autocars PASCAL S.I.R.P. MADAILLAN-LUSIGNAN PETIT 86 Clairac - Lafitte/Lot - Aiguillon Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 87 Clairac - Aiguillon Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 88 Ambrus- Aiguillon Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 89 Clermont Dessous - Port Ste Marie Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 90 Pont des Sables - Le Mas d'Agenais SITS COLLEGE MAS D AGENAIS 91 Anthé - Tournon d'Agenais SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS SARL Transports RIMONTEIL Commune de TOURNON D'AGENAIS 92 Varès- Labretonie - Tonneins EUROPE EVASION SITE TONNEINS 93 Montagnac/Auvignon - Agen Autocars PASCAL SITE AGEN SUD 94 Beauville - Penne d'Agenais Autocars PASCAL SIVU TS PENNE D AGENAIS 96 SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS Autocars CASTERAN SITS COLLEGE MAS D AGENAIS 97 St Pardoux du Breuil - Le Mas d'Agenais Damazan - Aiguillon SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 98 Paulhiac - Monflanquin Commune de MONFLANQUIN Commune de MONFLANQUIN 99 Monflanquin par St Eutrope de Born Cars PALSEUR Commune de MONFLANQUIN 100 St Jean de Thurac - St Romain le Noble Autocars PASCAL SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 101 St Pastour - Casseneuil EUROPE EVASION Commune de CASSENEUIL 102 Peyrières - Miramont de Guyenne CARS EVASION SITE REGION MIRAMONT 7 103 Les Arrougets - Nérac - Lavardac KEOLIS GASCOGNE SIVOM LAVARDAC OUEST 104 Le Lédat - Villeneuve/Lot SITS VILLENEUVOIS 105 Lagruère - Le Mas d'Agenais SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS CITRAM AQUITAINE 106 Lévignac - Monteton - Duras 107 SITS DU COLLEGE DU MAS D'AGENAIS Duras - Marmande SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS Autocars GERARDIN SIVOM DURAS SIVOM SEYCHES 108 Lachapelle - Marmande Autocars du LOT SIVOM SEYCHES 109 Cocumont - Marmande KEOLIS GASCOGNE SITS CANTON MEILHAN 112 Hautefage-La-Tour - Auradou Autocars PASCAL Commune de HAUTEFAGE LA TOUR 113 Allons - Casteljaloux KEOLIS GASCOGNE SIVOM HOUEILLES 115 Tonneins - Aiguillon - Nérac SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 117 Montpouillan - Le Mas d'Agenais SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS KEOLIS GASCOGNE 118 Penne d'Agenais - Villeneuve/Lot SITS VILLENEUVOIS 119 St Robert - La Sauvetat de Savères SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 120 Sauvagnas - Pont du Casse - Agen (8 Heures - 18 Heures) SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS COMBEDOUZOU Tourisme Roquentin Autocars PASCAL 121 Laugnac - Agen Autocars PASCAL SITE AGEN NORD OUEST 122 Nicole - Aiguillon EUROPE EVASION SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 123 Le Saumont - Calignac - Nérac CITRAM AQUITAINE Commune de CALIGNAC SITS COLLEGE MAS D AGENAIS SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 8 124 Coupard - Lavardac KEOLIS GASCOGNE SIVOM LAVARDAC OUEST 125 Lamontjoie - Laplume - Le Passage Autocars PASCAL SITE AGEN SUD 126 Buzet - Damazan - Tonneins EUROPE EVASION SITE TONNEINS 127 Galapian - St Salvy - Frégimont CITRAM AQUITAINE SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 131 Condat - Fumel CARS EVASION Commune de FUMEL 132 Circuit de Pont du Casse Commune de PONT DU CASSE Commune de PONT DU CASSE 134 Circuit de Damazan Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 135 Devillac - Monflanquin CARS EVASION Commune de MONFLANQUIN 136 CARS EVASION Commune de TOURNON D'AGENAIS 137 Tournon d'Agenais - Monsempron Fumel Tayrac - St Maurin VALENCE TOURISME SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 138 Boussès - Casteljaloux KEOLIS GASCOGNE SIVOM HOUEILLES 139 Circuit de Montastruc Commune de MONTASTRUC Commune de MONTASTRUC 140 Autocars du LOT SI de SCOLARITE RURALE DE LA DOURDEZE 141 St Sernin- St Astier - Villeneuve de Duras Le Temple/Lot - Ste Livrade/Lot Lycée E. RESTAT de STE LIVRADE SUR LOT 142 Réaup Lisse - Durance - Mézin SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS KEOLIS GASCOGNE 144 Laplume - Le Passage Autocars PASCAL SITE AGEN SUD 145 Villefranche - Leyritz M. - La Réunion EUROPE EVASION SIVOM de la Région de CASTELJALOUX Commune de REAUP-LISSE 9 146 Engayrac - Beauville EURL Garage AUTO + SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 147 Circuit de Cocumont Commune de COCUMONT Commune de COCUMONT 148 Monbahus - Montignac de Lauzun Autocars du LOT AMICALE LAIQUE DE MONBAHUS 150 Voyages CARS ARTS SITS CANTON MEILHAN 152 Marmande - Montpouillan - Meilhan/G (Retour 18 Heures) Granges/Lot - Castelmoron/Lot EUROPE EVASION Commune de CASTELMORON SUR LOT 155 Lachapelle - Seyches Commune de LACHAPELLE Commune de LACHAPELLE 156 St Antoine de Ficalba - Villeneuve/Lot SITS VILLENEUVOIS 158 161 Lacapelle Biron - Biron - Vergt de Biron Circuit de la vallée du Dropt SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS Autocars du LOT SIVOM DE LA VALLEE DU DROPT 162 St Avit - Escassefort - Mauvezin/Gupie EUROPE EVASION Commune d'ESCASSEFORT 165 Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE KEOLIS GASCOGNE SIVOM GREZET 168 Villeneuve/Lot - Castelmoron/Lot Aiguillon Villeneuve/Lot - Castelmoron/Lot Aiguillon Labastide Castel Amouroux - Grézet Cavagnan Circuit de Sos KEOLIS GASCOGNE Commune de SOS 169 Circuit de Gontaud de Nogaret EUROPE EVASION SITE TONNEINS 170 Verteuil - Tonneins - Clairac EUROPE EVASION SITE TONNEINS 170 doublage Tonneins - Clairac EUROPE EVASION SITE TONNEINS 165 doublage 166 Commune de LACAPELLE-BIRON 10 171 Fongrave - Casseneuil ASSOCIATION EDUCATON POPULAIRE ST PIERRE SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS CARS EVASION ASSOCIATION EDUCATON POPULAIRE ST PIERRE SIVOM de VILLEREAL 172 Parranquet - Villeréal 173 176 Montagnac/Lède - Monflanquin Fumel Lagupie - St Martin SIAS LAGUPIE ST MARTIN SIAS LAGUPIE ST MARTIN 177 Grateloup - Castelmoron/Lot EUROPE EVASION Commune de CASTELMORON SUR LOT 178 Espiens - Calignac CITRAM AQUITAINE Commune du SAUMONT 179 Romestaing - Guérin- Casteljaloux KEOLIS GASCOGNE SIVOM de la Région de CASTELJALOUX 180 KEOLIS GASCOGNE SIVOM de la Région de CASTELJALOUX 181 St Martin Curton - Antagnac Casteljaloux St Front/Lémance - Cuzorn Entreprise RAUST & Fils Commune de ST FRONT SUR LEMANCE 182 Soumensac - Loubès Bernac SIVOM de LOUBES SOUMENSAC SIVOM de LOUBES SOUMENSAC 183 Agmé - Virazeil par Puymiclan SIVOM de SEYCHES SIVOM SEYCHES 184 Bourlens - St Georges Autocars du LOT Commune de BOURLENS 185 SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS CARS EVASION Commune de CASSENEUIL 186 Ste Colombe de Villeneuve Casseneuil Villeneuve/Lot - Fumel 187 Fauillet - Tonneins EUROPE EVASION SITE TONNEINS 188 Montayral - Fumel SARL Transports RIMONTEIL Commune de MONTAYRAL 189 Gaujac - Marcellus KEOLIS GASCOGNE SITS CANTON MEILHAN Commune de FUMEL Commune de FUMEL 11 192 Circuit de Cauzac SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL Frégimont - Lacépède - Aiguillon COMBEDOUZOU Tourisme Roquentin CITRAM AQUITAINE 194 196 Bourran - Lagarrigue CITRAM AQUITAINE SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 197 Bazens - Prayssas - Aiguillon Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 198 Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 199 Montesquieu - St Laurent - Port Ste Marie St Pierre de Buzet - Aiguillon Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 200 Dondas - Beauville -Bon Encontre VALENCE TOURISME SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 204 St Eutrope de Born - Montaut Cars PALSEUR Commune de ST EUTROPE DE BORN 206 Hautefage la Tour - Penne d'Agenais SARL Transports RIMONTEIL SIVU TS PENNE D AGENAIS 208 Casteljaloux - Nérac CITRAM AQUITAINE SIVOM LAVARDAC OUEST 211 Roumagne - Puysserampion CARS EVASION SITE REGION MIRAMONT 212 SARL Transports RIMONTEIL SITS VILLENEUVOIS 213 Castelnaud de Gratecambe Villeneuve/Lot Castelnaud de Gratecambe - Casseneuil Commune de CASSENEUIL 214 Circuit de Ste Colombe en Bruilhois SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS Autocars PASCAL 215 Circuit de Monclar d'Agenais 216 Montpezat d'Agenais - St Sardos 217 Poudenas - Lannes Commune de MONCLAR D'AGENAIS SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS KEOLIS GASCOGNE SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE Commune de STE COLOMBE en BRUILHOIS Commune de MONCLAR D'AGENAIS Commune de MONTPEZAT D'AGENAIS Commune de LANNES 12 219 Bias - Ste Livrade - Casseneuil 13 Monteton - Allemans du Dropt ASSOCIATION EDUCATON POPULAIRE ST PIERRE Commune d'ALLEMANS DU DROPT ASSOCIATION EDUCATON POPULAIRE ST PIERRE Commune d'ALLEMANS DU DROPT 220 221 Fauguerolles - Senestis EUROPE EVASION Commune de FAUGUEROLLES 222 Le Laussou - Monflanquin Cars PALSEUR Commune de MONFLANQUIN 224 St Colomb de Lauzun - Monbahus Transports ROUSSEAU Collège NOTRE DAME MONBAHUS 225 Argenton - Bouglon - Guérin KEOLIS GASCOGNE SI BOUGLON ARGENTON GUERIN 229 Circuit de Barbaste CITRAM AQUITAINE SIVOM LAVARDAC OUEST 230 Ste Maure de Peyriac - Sos KEOLIS GASCOGNE Commune de STE MAURE de PEYRIAC 232 Feugarolles - Buzet/Baïse - Aiguillon CITRAM AQUITAINE SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 234 Clairac -Agen Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 236 Fauillet - Aiguillon Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 236 doublage 237 Tonneins - Aiguillon Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE Lafitte/Lot - Lacépède CITRAM AQUITAINE SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 239 Circuit Ecole de Fourtic Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 240 St Pierre/D. - Lévignac de G. - Caubon SIVOM SEYCHES 241 Cancon par Beaugas SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS Cars PALSEUR SITS VILLENEUVOIS 242 Pinel Hauterive - St Pierre de Caubel St Pastour Cars PALSEUR Commune de PINEL HAUTERIVE 14 244 Salles - Montagnac/Lède - Paulhiac CARS EVASION SYND SCOL HAUTE VALLEE LEDE 246 Circuit de Castelnaud de Gratecambe Commune de CASTELNAUD DE GRATECAMBE 247 Le Fréchou - Moncrabeau Commune de CASTELNAUD DE GRATECAMBE CITRAM AQUITAINE 249 Marmande - Miramont (internes) CARS EVASION SITE REGION MIRAMONT 250 Razimet - Puch d'Agenais Commune de RAZIMET 252 Thézac - Tournon d'Agenais SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS SARL Transports RIMONTEIL Commune de TOURNON D'AGENAIS 253 Armillac- Labretonie - St Barthélémy CARS EVASION SITE REGION MIRAMONT 254 Porte de Pujols - Casseneuil Commune de CASSENEUIL 255 Pujols - Casseneuil 257 Marcellus - Marmande SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS KEOLIS GASCOGNE 258 Meilhan/Garonne - Marmande SARL CARS OLIVIER SITS CANTON MEILHAN 260 Calonges - Lagruère EUROPE EVASION Commune de CALONGES 261 Ste Marthe - Caumont/Garonne Commune de STE MARTHE 262 263 St Sauveur de Meilhan Meilhan/Garonne Dausse - Trémons SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS Voyages CARS ARTS CARS EVASION Commune de DAUSSE 264 Montagnac/Auvignon - Moncaut CITRAM AQUITAINE Commune de MONCAUT 266 Tonneins - Marmande (8 Heures - 17 Heures) EUROPE EVASION SITE TONNEINS Commune de MONCRABEAU Commune de CASSENEUIL SITS CANTON MEILHAN SITS CANTON MEILHAN 267 EUROPE EVASION SITE TONNEINS EUROPE EVASION SITE TONNEINS 269 Marmande - Gontaud de Nogaret Tonneins Tonneins - Marmande (8 Heures -16 Heures) Agmé - Gontaud - Tonneins EUROPE EVASION SITE TONNEINS 270 Clairac - Marmande EUROPE EVASION SITE TONNEINS 271 EUROPE EVASION SITE TONNEINS 272 Fauillet - Marmande (8 Heures - 17 Heures) Varès - Marmande EUROPE EVASION SITE TONNEINS 273 Ayet - Marmande EUROPE EVASION SITE TONNEINS 274 Buzet/Baïse - Nérac CITRAM AQUITAINE SIVOM LAVARDAC OUEST 276 CARS EVASION Commune de MONSEMPRON LIBOS Entreprise RAUST & Fils Commune de FUMEL 278 Villeneuve/Lot - Fumel (Retour 18 Heures) Villefranche du Périgord - Sauveterre La Lémance - Fumel Marmande - Ste Bazeille (Retours) KEOLIS GASCOGNE Commune de STE BAZEILLE 279 Puymirol - St Maurin - Bon Encontre VALENCE TOURISME SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 280 Labretonie - Marmande SIVOM SEYCHES 282 SIVOM de la Région de CASTELJALOUX Autocars PASCAL SITE AGEN SUD 284 Casteljaloux - Marmande (9 Heures 17 Heures) Sérignac/Garonne - Agen (8 Heures 17 Heures) Moncrabeau - Mézin SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS KEOLIS GASCOGNE KEOLIS GASCOGNE Commune de MEZIN 285 Mauvezin/Gupie - Marmande KEOLIS GASCOGNE SIVOM SEYCHES 268 277 283 15 286 Engayrac - Dondas - Agen VALENCE TOURISME SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 289 Cambes - Miramont de Guyenne CARS EVASION SITE REGION MIRAMONT 290 Villeréal - Doudrac - Castillonnès Transports ROUSSEAU 291 Villeneuve/Lot - Pujols (Retour 18 Heures) Ste Colombe en Bruilhois - Agen CARS EVASION Communauté de communes du canton de CASTILLONNES SITS VILLENEUVOIS Autocars PASCAL SITE AGEN SUD Nérac - Durance - Montgaillard (Retour 17H30) St Arnaud - Pont du Casse - Agen (8 Heures - 17 Heures) KEOLIS GASCOGNE SIVOM LAVARDAC OUEST Autocars PASCAL SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 298 Agen - Laugnac (Retour 18 Heures) Autocars PASCAL SITE AGEN NORD OUEST 299 SARL Transports RIMONTEIL Commune de TOURNON D'AGENAIS 302 Tournon d'Agenais par Courbiac (préramassage ligne 136) Doudrac - Villeréal SIVOM de VILLEREAL 303 Ruffiac - Casteljaloux SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS KEOLIS GASCOGNE SIVOM de la Région de CASTELJALOUX 304 Pujols - Ste Colombe de Villeneuve SARL Transports RIMONTEIL SITS VILLENEUVOIS 306 Villeneuve/Lot - Casseneuil EUROPE EVASION Commune de CASSENEUIL 307 Cancon - Monbahus Transports ROUSSEAU Collège NOTRE DAME MONBAHUS 308 Port Ste Marie - Nérac Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 309 Villeneuve/lot (gendarmerie) Casseneuil Couthures/Garonne - Meilhan/Garonne Autocars CASTERAN Commune de CASSENEUIL CITRAM AQUITAINE SITS CANTON MEILHAN 294 296 297 311 16 312 Fumel - Villeneuve sur Lot CARS EVASION Commune de MONSEMPRON LIBOS 313 Puymirol - Bon Encontre Autocars PASCAL SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 314 Marmande - Puymiclan - Gontaud (Retour 18 Heures) SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS SIVOM SEYCHES 315 Laroque Timbaut - Agen VALENCE TOURISME SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 316 Ruffiac - Marmande KEOLIS GASCOGNE SIVOM de la Région de CASTELJALOUX 317 Lavardac - Agen Autocars CASTERAN SITE AGEN SUD 318 Fumel - Moncabrier (Retour 18 Heures) Agen - Montagnac/Auvignon (Retour 18 Heures) Buzet-sur-Baïse - Lavardac CARS EVASION Commune de FUMEL Autocars PASCAL SITE AGEN SUD CITRAM AQUITAINE SIVOM LAVARDAC OUEST Autocars PASCAL SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL KEOLIS GASCOGNE SIVOM de la Région de CASTELJALOUX Autocars PASCAL SITE AGEN SUD 325 Sérignac/Garonne - Agen (8 Heures 18 Heures) Moncabrier - Fumel CARS EVASION Commune de FUMEL 326 Xaintrailles - Lavardac CITRAM AQUITAINE SIVOM LAVARDAC OUEST 327 Pont du Casse - Agen ( 8 Heures - 17 Heures) La Sauvetat de Savères - Bon Encontre Autocars PASCAL SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL Autocars PASCAL SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL Sauvagnas - Pont du Casse - Agen (8 Heures - 17 Heures) Autocars PASCAL SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 319 320 321 323 324 329 330 St Arnaud - Pont du Casse - Agen (8 Heures - 18 Heures) Casteljaloux - Poussignac - Marmande 17 331 Guérin - Marmande KEOLIS GASCOGNE SIVOM de la Région de CASTELJALOUX 332 Allons - Sauméjan - Houeilllès KEOLIS GASCOGNE SIVOM HOUEILLES 333 St Romain Le Noble - Bon Encontre VALENCE TOURISME SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 334 Autocars PASCAL SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 336 St Robert - St Caprais de Lerm - Bon Encontre Brax - Agen Autocars PASCAL SITE AGEN SUD 337 Ste Colombe en B. - Brax - Agen Autocars PASCAL SITE AGEN SUD 339 Pont-du-Casse - Agen Autocars PASCAL SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL 340 Pompogne - Houeillès KEOLIS GASCOGNE SIVOM HOUEILLES 341 SARL Transports RIMONTEIL Lycée E. RESTAT de STE LIVRADE SUR LOT 342 Villeneuve/Lot - Ste Livrade/Lot (Lycée agricole E. Restat) Lamontjoie - Laplume - Agen Autocars PASCAL SITE AGEN SUD 343 Monségur - St Aubin - Lacaussade CARS EVASION 344 Blanquefort/Briolance - Gavaudun Autocars du LOT Syndicat scolaire LACAUSSADE - MONSEGUR ST AUBIN Commune de BLANQUEFORT SUR BRIOLANCE 345 Lamontjoie - Laplume Autocars PASCAL SITE AGEN SUD 346 La Sauvetat/Lède - Savignac/Leyze Cars PALSEUR Commune de LA SAUVETAT SUR LEDE 347 Castillonnès - Villeneuve/Lot Transports ROUSSEAU SITS VILLENEUVOIS 347 doublage 348 Cancon - Villeneuve/Lot Transports ROUSSEAU SITS VILLENEUVOIS Cancon - Castillonnès Transports ROUSSEAU SITS VILLENEUVOIS 18 349 Pailloles - Villeneuve/Lot SARL Transports RIMONTEIL SITS VILLENEUVOIS 350 Agnac - Marmande CARS EVASION SITE REGION MIRAMONT 351 Miramont de Guyenne - Marmande Autocars du LOT SITE REGION MIRAMONT 352 Lauzun - Marmande SITE REGION MIRAMONT 353 Marmande - Couthures/G - Meilhan/G (Retour 18 Heures) Sérignac/Garonne - Agen (Entrée 8 Heures) Monbahus - Castillonnès SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS CITRAM AQUITAINE Autocars CASTERAN SITE AGEN SUD Transports ROUSSEAU KEOLIS GASCOGNE Communauté de communes du canton de CASTILLONNES SIVOM SEYCHES Autocars du LOT SIVOM SEYCHES KEOLIS GASCOGNE SIVOM SEYCHES SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS EUROPE EVASION SITS REGION MAS D'AGENAIS SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS EUROPE EVASION SIVOM de VILLEREAL CARS EVASION Commune de TOURNON D'AGENAIS EUROPE EVASION SITE TONNEINS EUROPE EVASION SITE TONNEINS 354 355 356 360 Marmande - Castelnau/Gupie (Retour 18 Heures) Marmande - Lachapelle (Retour 18 Heures) Marmande - Mauvezin/Gupie (Retour 18 Heures) Marmande - Ste Gemme Martaillac (Retour 18 Heures) Le Mas d'Agenais - Marmande 361 Devillac - Villeréal 362 364 Marmande - Tonneins (Retour 18 Heures) Fumel - Tournon d'Agenais (Retour 18 Heures) Marmande - Varès (Retour 18 Heures) 365 Aiguillon - Tonneins 357 358 359 363 SITS CANTON MEILHAN SITS REGION MAS D'AGENAIS SITE TONNEINS 19 366 Marmande - Duras (Retour 18 Heures) SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS CARS EVASION 367 372 Fumel - Bonaguil - Villefranche (Retour 18 Heures) Fumel - Villeneuve/L (Retour 18 Heures) Fumel - St Front/Lémance (Retour 18 Heures) Fumel - Montagnac/Lède (Retour 18 Heures) Fumel - Puy L'Evêque (Retour 18 Heures) Fumel - Monségur (Retour 18 Heures) Commune de FUMEL CARS EVASION Commune de FUMEL CARS EVASION Commune de FUMEL CARS EVASION Commune de FUMEL CARS EVASION Commune de FUMEL CARS EVASION Commune de MONSEMPRON LIBOS 373 Fumel - Montayral (Retour 18 Heures) CARS EVASION Commune de MONTAYRAL 374 VALENCE TOURISME SITE BEAUVILLE LAROQUE PUYMIROL Autocars PASCAL SITE AGEN SUD 376 St Pierre de Clairac - Agen (Entrée 8 Heures) Ste Colombe en Bruilhois - Roquefort Agen Estillac - Agen Autocars PASCAL SITE AGEN SUD 377 Thouars/Garonne - Feugarolles Autocars CASTERAN SITE AIGUILLON - PORT STE MARIE 378 Massoulès - Dausse Autocars CASTERAN Commune de DAUSSE 379 Monclar d'Agenais - Villeneuve/Lot SITS VILLENEUVOIS 380 Villeréal - Villeneuve /Lot 381 Moirax - Le Passage SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS SARL Voyages BEYRIS Groupe DELBOS Autocars PASCAL 382 Roquefort (Cités) - Agen Autocars PASCAL SITE AGEN SUD 368 369 370 371 375 SIVOM SEYCHES SITS VILLENEUVOIS SITE AGEN SUD 20 383 384 Miramont de Guyenne - Marmande Nérac (internes) St Sylvestre/Lot - Penne d'Agenais EUROPE EVASION SITE REGION MIRAMONT Autocars CASTERAN SIVU TS PENNE D AGENAIS II - Lignes régulières départementales : Réseau TIDEO N° de ligne Intitulé de la ligne Transporteur 800 Villeneuve sur Lot - Marmande Groupement SA CITRAM Aquitaine SARL BEYRIS Groupe DELBOS 806 Agen - Nérac - Lavardac Groupement SA CITRAM Aquitaine SARL BEYRIS Groupe DELBOS 808 Villeneuve sur Lot - Fumel Groupement SA CITRAM Aquitaine SARL BEYRIS Groupe DELBOS III - Lignes SNCF (ferroviaire ou routière) Bordeaux - Agen - Toulouse Périgueux - Monsempron Libos - Agen Agen - Auch IV - Ligne routière régionale Aquitaine 900 Agen - Villeneuve sur Lot 21 DECISIONS COURANTES N° C1001 ACCES A L'EXTRANET "RSACG" DE CONSULTATION DES DOSSIERS DE BENEFICIAIRES DU REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE (R.S.A.) ENTRE LA CAISSE DE MUTUALITE SOCIALE AGRICOLE "DORDOGNE - LOT-ET-GARONNE" ET LE DEPARTEMENT DE LOT-ETGARONNE DECIDE - d’approuver la convention de partenariat ci-jointe relative au service Extranet de consultation des dossiers RSA « RSACG » entre la MSA Dordogne/Lot-et-Garonne et le Département de Lot-etGaronne. - d’autoriser le Président du Conseil général à signer cette convention. Transmission à la préfecture Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture de Lot-et-Garonne Signataire Pour le Président du Conseil général Le Directeur général adjoint des services Départementaux Arnaud SORGE 22 Convention de partenariat relative au service extranet de consultation des dossiers de rSa « RSACG » entre la caisse de MSA Dordogne / Lot et Garonne et le Conseil Général du Lot et Garonne DESIGNATION DES PARTIES : La Caisse de Mutualité Sociale Agricole Dordogne/Lot et Garonne Dont le siège est situé : 31, place Gambetta – 24100 BERGERAC représentée par son Directeur Monsieur Bernard BLOIN, ci-après dénommé «le fournisseur » Le Conseil général du Lot et Garonne Dont le siège est situé Hôtel du Département, 1633 avenue du Maréchal Leclerc – 47922 AGEN cedex 9 représenté par son Président, ci-après désigné « le Département » Désignés ci-après « les parties », Il a été convenu ce qui suit, PREAMBULE La loi 2008-1249 du 1er décembre 2008 qui généralise le revenu de solidarité active (RSA) et réforme les politiques d’insertion a confié aux Caisses d’allocations familiale et de Mutualité sociale agricole, comme aux conseils généraux et aux centres communaux d’action sociale, la charge de recevoir la demande de l’allocataire, de procéder à l’instruction administrative des demandes. Elle confie aux caisses d’allocations familiales et de mutualité sociale agricole le calcul et le paiement du RSA. Elle garantit ainsi aux bénéficiaires du RSA un interlocuteur privilégié pour l’accès au bénéfice de l’ensemble des prestations et une offre de service de qualité. Afin de faciliter les échanges entre les différents acteurs de la mise en œuvre du RSA, le décret n°2009- 327 du 7 juin 2009 est venu préciser les caractéristiques des traitements automatisés de données à caractère personnel accompagnant la mise en œuvre du RSA. Le Comité de Pilotage des Echanges d’Informations (CPEI), nouvelle instance de gouvernance, relatif au RSA a été mis en place le 6 janvier 2011. Le CPEI s’est réuni en séance plénière le 21 mars 2011 : il a été demandé à la MSA de mettre à disposition des Conseils Généraux un service de consultation des dossiers allocataires prestations familiales MSA, équivalent à CAFPRO. CAFPRO est un service électronique des CAF ouvert aux partenaires, leur permettant la consultation des dossiers allocataires Compte tenu des éléments susvisés, il a été décidé de créer un nouveau téléservice de consultation des dossiers RSA au travers d’un nouveau bouquet de service ouvert aux partenaires Conseils Généraux, accessible via le portail msa.fr Les informations communiquées sont des informations confidentielles et à ce titre il est indispensable de les transmettre dans un cadre sécurisé. 23 Article 1 : Objet de la convention La présente convention a pour objet de permettre aux conseils généraux d’avoir accès au dossier RSA d’un individu au travers d’un nouveau « bouquet de service » ouvert aux partenaires Conseils Généraux, accessible via le portail msa.fr Ce téléservice est accessible sur Internet au travers d’un bouquet Tiers RSACG. Il est soumis à une déclaration CNIL. Article 2 : Documents conventionnels Les parties s’engagent sur : - La présente convention, - L‘annexe « demande d’accès et de suppression au service ». Article 3 : Description du service de consultation des dossiers rSa « RSACG » La MSA Dordogne / Lot et Garonne .met à disposition du Département un service de consultation des dossiers allocataires prestations familiales MSA. Ce téléservice est accessible sur Internet au travers d’un bouquet Tiers RSACG. Ce service permettra à des agents habilités par la MSA, à partir d’une liste communiquée par le président du Conseil général, d’avoir accès aux informations d’allocataires RSA gérés en MSA. Les informations sont classées en 5 rubriques : Famille, Droits, RSA, Ressources, Adresse. Il permet à l’utilisateur de consulter les dossiers selon sa propre organisation de travail, indépendamment des horaires des interlocuteurs ou des services. Un agent habilité ne peut avoir accès qu’aux seuls dossiers des bénéficiaires du rSa relevant de sa circonscription. Article 4 : Accès au service rSa « RSACG » Formalités d’accès préalables L’agent du Département ne peut s’inscrire individuellement. L’autorisation d’accès est obtenue via un document contractuel individuel et nominatif, signé entre le Département et la MSA. Le Département partenaire adresse à la MSA Dordogne /Lot et Garonne une demande d’accès au bouquet extranet RSACG pour les agents dûment désignés par le président du conseil général. L’inscription à ce service est une inscription manuelle assurée par un agent MSA. Habilitations La MSA délivre une notification d’habilitation individuelle pour chaque agent nommément désigné par le Département. Ces agents sont enregistrés dans la « base tiers » de la MSA puis dans l’annuaire des extranautes. La « base tiers » de la MSA permet d’enregistrer les coordonnées des agents du Département, et de leur attribuer un numéro d’identifiant et un mot de passe. L’agent est répertorié selon son département et le bouquet auquel il est habilité. 24 Accès au service L’accès à l’application se fait par le portail Internet msa.fr Pour accéder au bouquet RSACG, l’utilisateur doit saisir son identifiant et son mot de passe. Le mot de passe et l’identifiant sont communiqués individuellement et séparément à l’utilisateur par voie postale. Ils sont strictement personnels et confidentiels et ne doivent pas être divulgués. Dans un souci de confidentialité et de sécurité, il est fortement conseillé à l’utilisateur de changer régulièrement son mot de passe. Par ailleurs, dès sa première connexion, l’agent est invité à modifier son mot de passe. L’extranaute effectue la consultation du dossier au travers des 5 rubriques proposées à savoir : - Famille, - Droits, - RSA, - Ressources, - Adresse Il peut à tout moment saisir un autre NIR. La désactivation à l’accès au service En cas de départ ou de changement de fonction de la personne habilitée, le partenaire adressera à la MSA une demande de suppression d’accès au service. Disponibilité du service Le service extranet « rSa « RSACG » est ouvert 7 jours sur 7 pour permettre à l’utilisateur de consulter les dossiers selon sa propre organisation de travail indépendamment des horaires des interlocuteurs ou des services. Article 5 : Engagements des parties La MSA Dordogne /Lot et Garonne s’engage à : - assurer et maintenir une bonne qualité du service extranet assurer une ouverture du service de 5h à 23h, 7 jours sur 7 avec une disponibilité supérieure à 98%. …. ; fournir les identifiants et mot de passe pour accéder audit service. Le Département s’engage à : - limiter le nombre de demandes d’habilitations en fonction des besoins de consultation ; respecter et faire respecter par ses agents les règles du secret professionnel et notamment de ne pas divulguer d’informations auprès de tiers non autorisés ; signaler à la MSA, dans les plus brefs délais, tout changement ou fin de mission des utilisateurs habilités ; en cas de perte ou de vol des identifiants, à en informer la MSA immédiatement afin qu’une nouvelle habilitation soit délivrée. Article 6 : Confidentialité et protection des données Art. 6-1 : Confidentialité et secret professionnel Les parties sont tenues, ainsi que l'ensemble de leur personnel, au secret professionnel, à l'obligation de discrétion et à l'obligation de confidentialité durant toute l'exécution de la présente convention et après son expiration. 25 Les données mises à la disposition du client, qui sont échangées dans le cadre de ce dispositif, qu'elles soient ou non à caractère personnel, sont des données confidentielles et couvertes par le secret professionnel, tel que défini aux articles 226-13 et suivants du code pénal. Concernant notamment la confidentialité des données à caractère personnel, chaque partie s'engage à faire respecter les dispositions de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. Les parties conviennent que les données mises à la disposition du client qui sont communiquées dans le cadre de l'application de ce dispositif, ne peuvent être divulguées ou retransmises qu’à des personnes physiques ou morales autorisées. Les parties s'interdisent toute communication d’informations écrites ou verbales sur ces sujets ou toute remise de documents à des tiers sans l'accord préalable et écrit de l'autre partie. Les parties s'engagent à respecter de façon absolue lesdites règles et obligations, et à les faire respecter par les utilisateurs qu'ils auront autorisés à accéder aux services. Art. 6-2 : Protection des données Conformément à l’article 34 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés et tels que définies aux articles 6 et 7 de la présente convention, les parties sont tenues de prendre toutes mesures nécessaires pour préserver la sécurité et la confidentialité des données et empêcher qu'elles ne soient déformées, endommagées ou communiquées à des personnes non autorisées. Les parties à la présente convention s'engagent à respecter, en ce qui les concerne, les dispositions de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 s usvisée et, notamment, à effectuer les formalités déclaratives ou modificatives. Le traitement automatisé de données à caractère personnel mis en œuvre par la MSA est conforme à la décision n°12-09 relative à la mise e n œuvre de la consultation extranet des dossiers rSa par les conseils généraux et à l’avis réputé favorable de la CNIL n°1142316 relatif aux services sécurisés Extranet MSA. Chaque déclaration ou modification doit être communiquée à la partie qui en fait la demande. Article 7 : sécurité - Sécurité des informations échangées La consultation des données des dossiers allocataires est sécurisée par un système de cryptage qui empêche toute lecture de ces données par des tierces personnes (protocole SSL). Dès que l’internaute accède à la page d’identification, l’application passe en protocole sécurisé https. Le champ de compétence des Conseils généraux est départemental. Par conséquent, l’accès au service « RSACG » sera limité au niveau départemental. Afin d’éviter que des données personnelles restant affichées en permanence à l’écran,un système dit « time out » est mis en place. Au-delà de 30 minutes, si l’utilisateur n’a procédé à aucune saisie, il sera mis fin automatiquement à la session. A la reprise de la consultation, 26 l’internaute est redirigé vers la page d’accueil du portail msa.fr ou il devra de nouveau saisir ses identifiants. - Sécurisation en matière d’accès Toutes les connexions, ou tentatives de connexions, sont enregistrées pour déceler des abus éventuels de consultation des dossiers allocataires. Ces enregistrements sont répertoriés dans le fichier statistique webstat du centre d’exploitation régional. Le fichier webstat est exploité quotidiennement afin de constituer des statistiques mensuelles d’évaluation sur l’usage du service. Les abus constatés peuvent déboucher sur une mise sous surveillance des utilisateurs. La MSA se réserve, par ailleurs, la faculté de suspendre, temporairement ou définitivement, l’accès à l’Extranet en cas de suspicion d’accès frauduleux ou d’utilisation non appropriée de ce service. Article 8 : Propriété intellectuelle des logiciels, applications et matériels Les parties demeurent propriétaires des logiciels et applications qu’elles mettent en œuvre pour l’application de ce service. La signature de la présente convention ne saurait entraîner de plein droit une quelconque cession de droit de propriété intellectuelle sur les logiciels et matériels utilisés pour la mise en œuvre de ce service. Article 9 : Gestion de la convention Art. 9-1 : Durée et date d’effet de la convention .La convention prend effet à la date de sa signature par les parties. La convention est établie pour une durée d‘un an. Elle est ensuite renouvelable tacitement par périodes d’un an, sauf dénonciation par l’une des parties adressée par lettre recommandée avec accusé de réception au moins trois mois avant chaque échéance. Art 9-2 : Résiliation pour inexécution des obligations En cas de manquement par une des parties à l’une de ses obligations contractuelles, la convention peut être résiliée à tout moment par l’autre partie par lettre recommandée avec demande d’avis de réception valant mise en demeure. La résiliation prend effet 30 jours après réception par la partie défaillante de la dite lettre. Cette résiliation ne fait pas obstacle à toute demande de dommages et intérêts auxquels la partie lésée pourrait prétendre en vertu de la présente convention. En tout état de cause, en cas de résiliation de la présente convention, les parties sont tenues des engagements pris antérieurement, et notamment du respect des dispositions prévues à l’article 9. Art.9-3: Modification des documents conventionnels Toute modification de la présente convention ou de ses annexes n’est prise en compte qu’après la conclusion d’un avenant signé par le représentant de chacune des parties. Les périodes de tests et d’expérimentations ne donnent pas lieu à la signature d’un avenant. 27 Article 10 : Règlement des litiges Les parties conviennent de rechercher une solution amiable à tout différend qui pourrait survenir dans le cadre de la présente convention. A défaut d’un règlement amiable, tout litige résultant de la convention sera soumis à la juridiction compétente. Fait à Agen en 2 exemplaires, le Le Président du Conseil Général Le Directeur de la Mutualité Sociale Agricole Dordogne / Lot et Garonne Pierre CAMANI Bernard BLOUIN 28 N° C1002 RENOUVELLEMENT DE LA CONVENTION D'OBJECTIFS ET DE MOYENS ENTRE LE DEPARTEMENT DE LOT-ET-GARONNE ET POLE EMPLOI POUR LA MISE EN OEUVRE DU REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE DECIDE - d’approuver la convention d’objectifs et de moyens ci-jointe entre le Département du Lot-etGaronne et Pôle Emploi dans le cadre du Revenu de Solidarité Active, - d’autoriser le Président du Conseil général à signer cette convention. . Transmission à la préfecture Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture de Lot-et-Garonne Signataire Pour le Président du Conseil général Le Directeur général adjoint des services Départementaux Arnaud SORGE 29 CONVENTION D’OBJECTIFS ET DE MOYENS ENTRE LE DEPARTEMENT ET PÔLE EMPLOI DANS LE CADRE DU REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE (R.S.A) Entre : Le Département de Lot-et-Garonne, représenté par le Président du Conseil général habilité par délibération en date du 19 octobre 2012, et ci-après désigné par le terme « le Département », d’une part Et Pôle emploi de Lot-et-Garonne, représentée par le Directeur territorial Lot-et-Garonne – Landes, et ciaprès désigné par le terme « Pôle emploi » Vu les articles L.262-27 à L.262-39 du Code de l’action Sociale et des familles ; Vu la loi n° 2008-1249 du 1 er décembre 2008 généralisant le revenu de solidarité active et réformant les politiques d’insertion ; Vu le décret n° 2009-404 du 15 avril 2009 relatif au revenu de solidarité active ; Vu la délibération du Conseil général du 3 juillet 2009 relative à la mise en œuvre du revenu de solidarité active ; Vu la convention du 3 juillet 2009 définissant les modalités de mise en œuvre du dispositif d’orientation et du droit à l’accompagnement des bénéficiaires du revenu de solidarité active, conclue entre le Département, l’Etat, la Caisse d’allocations familiales, la Mutualité sociale agricole, Pôle emploi, le Centre communal d’action sociale d’Agen, et la Maison de l’emploi du Villeneuvois et Fumélois. Préambule La loi n°2008-1249 du 1 er décembre 2008 qui généralise le revenu de solidarité active (R.S.A) et réforme les politiques d’insertion a confié au Département la gestion du cadre des droits et devoirs applicable aux bénéficiaires du R.S.A. Les bénéficiaires du R.S.A soumis à l’obligation d’accompagnement, lorsqu’ils sont disponibles pour occuper un emploi au sens du code du travail ou pour créer leur propre activité doivent être orientés de façon prioritaire soit vers Pôle emploi soit vers un organisme de placement habilité par le Département. La présente convention a pour objet de définir les modalités : - d’orientation des bénéficiaires du R.S.A vers Pôle emploi - d’accueil et d’accompagnement de ces bénéficiaires par Pôle emploi - de transmission d’informations entre les services du Département et ceux de Pôle emploi Il est convenu ce qui suit : Article 1 : Modalités d’orientation 1-1 : Les bénéficiaires du RSA soumis au cadre de droits et devoirs sont convoqués dès ouverture d’un droit au RSA par un « service orienteur » habilité par le Président du Conseil général en vue de formaliser un « projet d’orientation ». Au cours d’un ou deux entretiens, la situation du bénéficiaire fait l’objet d’une évaluation, notamment à l’aide d’un document de « recueil des données socioprofessionnelles » modélisé, devant permettre de déterminer leur disponibilité pour occuper un emploi et d’identifier les freins éventuels à une démarche d’insertion professionnelle. 30 Au terme de cette analyse de situation, une fiche « orientation » (cf. annexe à la présente convention) est transmise à Pôle emploi, accompagnée d’une copie du « recueil des données socioprofessionnelles » (sauf refus explicite du bénéficiaire). 1-2 : Les bénéficiaires du RSA qui, après évaluation, relèvent d’un accompagnement professionnel sont orientés soit, dans le cadre du droit commun, vers Pôle emploi, soit vers un organisme habilité par le Président du Conseil général. Sont orientés vers Pôle emploi les bénéficiaires les moins éloignés de l’emploi du fait de l’antériorité de leur dernière activité, de leur degré d’autonomie, d’expérience professionnelle et de qualification. Sont orientés vers un organisme habilité autre que Pôle emploi, les bénéficiaires nécessitant un accompagnement plus spécifique, portant notamment sur une fréquence plus rapprochée d’entretiens. 1-3 : Les fiches d’orientation des bénéficiaires du RSA orientés vers Pôle Emploi sont transmises, en fonction de l’adresse de chaque bénéficiaire, au correspondant RSA du site de Pôle Emploi compétent géographiquement (tableau joint en annexe). Article 2 : Offre de service de Pôle Emploi et Modalités d’accueil Pôle emploi propose son offre de service de droit commun à l’intention des bénéficiaires du RSA reposant sur les éléments suivants : • La délivrance d’une information sur le dispositif RSA, • La désignation du Conseiller personnel après l’orientation par le président du Conseil Général, • L’élaboration du PPAE, • La possibilité pour les bénéficiaires du RSA demandeurs d’emploi d’accéder aux mesures et aides de Pôle emploi, • La mise en relation sur des offres d’emploi, l’orientation vers la formation ou la validation des acquis de l’expérience. A réception de la fiche d’orientation, Pôle emploi désigne un « référent unique » chargé d’accueillir le bénéficiaire du R.S.A, d’organiser l’accompagnement professionnel adapté aux besoins du bénéficiaire et d’élaborer avec lui un « projet personnalisé d’accompagnement vers l’emploi » (P.P.A.E). Article 3 : Modalités d’accompagnement par les services de Pôle emploi 3-1 : Bénéficiaire du R.S.A déjà inscrit comme demandeur d’emploi Lorsque le bénéficiaire est déjà inscrit comme demandeur d’emploi, le conseiller référent le convoque pour un entretien d’actualisation du PPAE au cours duquel les éléments nouveaux de la situation créés par son entrée dans le dispositif du R.S.A ainsi que les aides, droits et obligations, sont pris en compte. 3-2 : Bénéficiaire du R.S.A non inscrit comme demandeur d’emploi Lorsque le bénéficiaire n’est pas inscrit comme demandeur d’emploi, Pôle Emploi prend note de l’orientation décidée mais ne lui envoie pas de convocation. Le bénéficiaire doit faire une démarche personnelle d’inscription selon les procédures de droit commun. Lors de l’entretien PPAE qui suit l’inscription, le bénéficiaire du R.S.A remet au conseiller une copie de la fiche d’orientation du Conseil général permettant de prendre en compte la situation au regard du R.S.A. Pour les bénéficiaires venus s’inscrire sans la fiche d’orientation et qui n’informeraient pas le conseiller de l’orientation effectuée par le Conseil général vers Pôle Emploi, les inscriptions sont constatées lors du point mensuel préparatoire à la réunion de l’équipe pluridisciplinaire. Lors de l’entretien suivant, les éléments nouveaux de la situation créés par l’entrée dans le dispositif R.S.A ainsi que les aides, droits et obligations, sont pris en compte. 3-3 : Bénéficiaires demandeurs d’emploi suivis par une autre structure Certains bénéficiaires du R.S.A orientés par le Conseil général vers des prestataires autres que Pôle Emploi sont inscrits comme demandeurs d’emploi. Afin que ces personnes ne soient pas suivies par deux structures différentes, Pôle Emploi procède à leur affectation dans un fichier informatique spécifique (procédure dite de suivi délégué). Cette affectation exclut les personnes concernées du suivi mensuel personnalisé de Pôle Emploi (SMP). Les changements éventuels de structure de suivi sont pris en compte lors des réunions de l’équipe pluridisciplinaire. 31 3-4 : Cas particulier du PLIE Les bénéficiaires du RSA peuvent être orientés directement par le Conseil général vers le PLIE. Dans ce cas, Pôle emploi suspend le suivi mensuel personnalisé dans les conditions indiquées ci-dessus. Cela ne fait pas obstacle à ce que les adhérents du PLIE aient accès aux outils mis à disposition par Pôle emploi, dans le cadre de la convention conclue entre le PLIE et Pôle emploi. Les bénéficiaires du RSA orientés par le Conseil général vers Pôle emploi peuvent être dirigés vers le PLIE dans le cadre d’une convention conclue entre Pôle emploi et le PLIE, en vue d’un accompagnement renforcé. Pour ces situations-là, Pôle Emploi soumet ces réorientations aux membres de l’équipe pluridisciplinaire. 3-5 : Correspondant CG 47 Le conseiller Pôle emploi peut solliciter l’appui d’un « correspondant » : il s’agit du service orienteur qui peut ponctuellement appuyer et aider le référent professionnel sur le volet social, notamment pour traiter/lever des freins ponctuels de nature sociale (logement, …). 3-6 : Réorientations Si l’examen de la situation du bénéficiaire du RSA fait apparaître, compte tenu de ses difficultés, qu’un autre organisme serait mieux à même de conduire les actions d’accompagnement nécessaires, ou si le bénéficiaire a été radié de la liste des demandeurs d’emploi pour une durée supérieure à 2 mois, le référent Pôle emploi peut demander au Département de procéder à une réorientation, au moyen d’une fiche modélisée (cf. annexe). Cette demande motivée est examinée et validée par l’équipe pluridisciplinaire. 3-7 : Ruptures et fins d’accompagnements Le refus d’élaborer ou d’actualiser le PPAE constitue un motif de radiation, et d’interdiction de se réinscrire pendant une période de 2 mois. Dans ce cas, Pôle emploi en informe le Président du Conseil général. Pôle emploi peut solliciter la suspension partielle (ou réduction) ou totale de l’allocation RSA au moyen d’une fiche modélisée (cf. annexe), et motiver sa demande. Cette demande est soumise pour avis à l’équipe pluridisciplinaire et pour décision à la « Commission départementale du RSA ». Pôle emploi peut solliciter une nouvelle orientation au-delà des 2 mois de radiation dans les conditions fixées à l’article 3-5 susvisé. Article 4 : Participation de Pôle emploi aux équipes pluridisciplinaires Pôle emploi désigne un représentant dans chacune des 8 équipes pluridisciplinaires du Département. Les équipes pluridisciplinaires ont compétence pour valider les contrats d’engagements réciproques en matière d’insertion professionnelle et sociale, valider les réorientations, donner un avis sur les réductions et suspensions de RSA. Les équipes pluridisciplinaires se réunissent une fois pas mois, dans les centres médico-sociaux. Article 5 : Aide personnalisée au retour à l’emploi (APRE) L’octroi de l’Apre est conditionné à l’existence d’un Plan Personnalisé d’Accès à l’Emploi (PPAE) et d’un Contrat d’Engagement Réciproque. L’APRE ne peut être mobilisée que par le référent unique chargé de l’accompagnement du B-RSA et dans le cadre de son accompagnement. Tout bénéficiaire du RSA soumis aux droits et devoirs inscrit comme demandeur d’emploi et suivi par Pôle emploi peut bénéficier des aides de droit commun de Pôle emploi mais aussi des aides aménagées et des actions innovantes prévues dans le cadre de l’Apre nationale. Il peut également bénéficier de L’Apre (enveloppe déconcentrée) tel que défini dans le règlement d’intervention de l’Apre du 8 juin 2012. 32 Article 6 : L’accès et financement de la formation professionnelle Dans le cadre du PPAE, le « référent unique » de Pôle Emploi peut recenser des besoins en formation professionnelle auxquels il répond en mobilisant les aides du Conseil régional et selon les modalités de financement de droit commun (Chèque qualification). Si un besoin de cofinancement s’avère nécessaire, le correspondant RSA de l’agence Pôle Emploi dont dépend le bénéficiaire RSA saisit les services du Département en transmettant à l’animatrice locale d’insertion (A.L.I) une fiche de liaison. Cette fiche sera retournée, après examen, au correspondant RSA avec un avis de principe. Article 7 : Les outils informatiques Pôle emploi met à disposition du Département un accès au Dossier Unique du demandeur d’Emploi (DUDE). Les services du Département pourront ainsi accéder gratuitement aux dossiers uniques des bénéficiaires du RSA qui auront été confiés à Pôle emploi. Article 8 : Echanges d’informations Conformément à l’article L 262-42 du Code de l’action sociale et des familles, Pôle emploi informe mensuellement le Président du Conseil général des inscriptions des bénéficiaires du RSA sur la liste des demandeurs d’emplois et de leur radiation de cette liste. En application du décret n°2009-716 du 18 juin 2009 , Pôle Emploi a crée un traitement de données à caractère personnel dénommé liste transmise aux Présidents de conseils Généraux « LRSA ». Ce traitement prend la forme d’une application informatique mise à disposition via le portail sécurisé du service public de l’emploi https://www.portail-emploi.fr Article 9 : Durée et date d’effet de la convention La présente convention prend effet à compter de sa signature par les deux parties pour une durée de 1 an et sera renouvelée chaque année après production d’un bilan partagé. Article 10 : Révision de la Convention La présente convention peut être adaptée par avenants en cours de période à la demande de l’une ou l’autre des parties, pour tenir compte des éléments extérieurs qui mettent en cause substantiellement ou durablement son équilibre. Elle pourra être dénoncée par l’une ou l’autre des parties après un préavis de 3 mois. Fait à Agen, le 04/12/2009 Le directeur territorial de Pôle emploi Lot-et-Garonne Le Président du Conseil général Thierry GEFFARD Pierre CAMANI 33 N° C1003 CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE LE DEPARTEMENT DE LOT-ET-GARONNE ET LA REGION AQUITAINE POUR LA MISE EN PLACE DU "PASS CONTRACEPTION" DECIDE - de soutenir le dispositif « Pass Contraception » mis en place par la Région Aquitaine, - d’autoriser le Président du Conseil général à signer les conventions annexées qui règlent le partenariat entre la Région Aquitaine et le Département de Lot-et-Garonne, pour que les centres médico-sociaux de Marmande et Tonneins, intervenant sur les cantons concernés, soient désignés en tant que « lieux relais » et pour que les professionnels du centre de planification de Marmande, géré par le Département, soient repérés comme « personnes ressources » pour les jeunes qui souhaitent bénéficier du dispositif. Transmission à la préfecture Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture de Lot-et-Garonne Signataire Pour le Président du Conseil général Le Directeur général adjoint des services Départementaux Arnaud SORGE 34 35 36 37 38 39 40 41 N° C1005 CONVENTION RELATIVE AUX RELATIONS ENTRE LA CAISSE NATIONALE DE SOLIDARITE POUR L'AUTONOMIE (C.N.S.A.) ET LE DEPARTEMENT DE LOT-ET-GARONNE DECIDE - d’approuver la convention, ci-jointe, relative aux relations entre le Département de Lot-et-Garonne et la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie, - d’autoriser le Président du Conseil général à signer cette convention. Transmission à la préfecture Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture de Lot-et-Garonne Signataire Pour le Président du Conseil général Le Directeur général adjoint des services Départementaux Arnaud SORGE 42 Convention relative aux relations entre la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie et le Département du Lot-et-Garonne Vu le code de l’action sociale et des familles et notamment : - l’article L.14-10-7, qui prévoit la signature d'une convention entre chaque département et la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (C.N.S.A) - les articles L.14-10-5-II et L.14-10-6 du Code de l’action sociale et des familles, relatifs au concours versé par la C.N.S.A. aux départements, au titre de l’allocation personnalisée d’autonomie, et l’article L.14-10-5-III du même Code, relatif aux concours versés au titre de la prestation de compensation du handicap et du fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées ( M.D.P.H.) - l’art.L.121-1, qui confie au département le pilotage de l’action sociale, spécialement en direction des personnes handicapées et des personnes âgées ; Vu la convention signée entre l'Assemblée des départements de France (ADF) et la CNSA sur l'appui aux politiques départementales d'accompagnement de la perte d'autonomie, signée le 30 septembre 2008 ; Vu la délibération du Conseil extraordinaire de la CNSA du 14 février 2012, approuvant les éléments communs des conventions à signer entre la CNSA et chaque département ; Vu les schémas d’organisation sociale et médico-sociale du département du Lot et Garonne relatifs aux personnes âgées et aux personnes handicapées, en cours ; Vu la convention du 24 novembre 2009 signée entre la CNSA et le Département de Lot et Garonne relative aux relations entre la CNSA et le Conseil Général de Lot et Garonne pour la période 2009/2012 Vu l'avis de la commission exécutive du GIP-MDPH en date du Vu la délibération du Conseil général du Lot et Garonne, en date du Et considérant que le département verse à ce titre l’allocation personnalisée à l’autonomie et la prestation de compensation du handicap, et qu’il exerce la tutelle administrative et financière du groupement d’intérêt public ( GIP) « maison départementale des personnes handicapées » qui a pour mission d'assurer la mise en œuvre de proximité de la compensation de la perte d’autonomie pour les personnes handicapées et dont la commission exécutive est présidée par le président du Conseil général ; Considérant que la CNSA, qui verse aux départements les concours visés ci-dessus, doit apporter à chaque département, dans le respect de leur liberté d'organisation et de gestion, l'information et l'appui technique qui permettent d'assurer la meilleure qualité de service aux personnes handicapées et en situation de perte d’autonomie, favorisant ainsi l'égalité de traitement des réponses aux besoins de ces personnes sur l'ensemble du territoire national dont elle est chargée ; Considérant que la CNSA doit présenter, chaque année, au Parlement et au Gouvernement, un rapport général sur les conditions de la prise en charge de la perte d’autonomie sur le territoire national, et, qu’à ce titre, elle établit notamment une synthèse des éléments d'activité des maisons départementales des personnes handicapées ; Considérant que les échanges entre les départements et la CNSA, et entre les départements euxmêmes, permettent le développement des bonnes pratiques, qui contribue à l’amélioration de la qualité de service aux personnes accueillies par la MDPH et qui constitue ainsi un levier d’action pour l’égalité de traitement sur le territoire national ; 43 Entre d'une part, la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie représentée par son Directeur, Monsieur Luc Allaire, (ci-dessous dénommée "la CNSA"), Et, d'autre part, le Département du Lot-et-Garonne représenté par le Président du Conseil général, Pierre CAMANI, (dénommé "le Département") dûment autorisé par délibération de la commission permanente du Il est convenu ce qui suit : Chapitre 1 Echanges de données entre la CNSA la MDPH et le département La loi du 11 février 2005 a confié à la CNSA la mise en place d’un système d’information partagé qui permet de mettre à disposition des départements au niveau national les données d'activité de la MDPH et celles relatives aux situations des personnes. Ce partage a pour vocation d'outiller les départements afin de leur permettre de développer des pratiques locales harmonisées et d'exercer leur mission de pilotage et d’assurer l'égalité de traitement au niveau territorial. Ce partage s'appuie sur le transfert automatisé des données rendues anonymes, intégrant les besoins du pilotage local. En 2012, le partage d’information rendu véritablement opérationnel par la mise en place du système d’information partagé pour l’autonomie de personnes handicapées (SipaPH) est le moyen privilégié des échanges. Il contient les données des MDPH prévues dans l’arrêté du 13 octobre 2010. Article 1.1 - Nature et origine des données échangées 1.1.1 En application du L. 247-2 du Code de l’action sociale et des familles, la CNSA met en place un partage d'information s'appuyant sur le transfert des données en provenance des MDPH qui sont gérées dans les systèmes d'information des MDPH. 1.1.2 Dans ce cadre, le département s'engage à faire en sorte que : o Soit transmis l’ensemble des données prévues dans l’arrêté du 13 octobre 2010 en utilisant les nomenclatures idoines via des transferts automatisés sécurisés et des transmissions manuelles, le cas échéant, pour alimenter le SipaPH. Cette transmission concerne trois ans de données à compter de la date d’enregistrement, o Les règles de gestion nationales et les définitions communes des données soient respectées, o Que les demandes de données complémentaires formulées par la CNSA, (enquêtes ponctuelles sur des éléments d'organisation des MDPH, sur certaines pratiques ou prestations, sur le fonds départemental de compensation notamment) dans le délai demandé soient honorées, o Les données du département soient mises en commun avec celles des autres départements, o La charte déontologique d’utilisation du SipaPH soit respectée. 44 1.1.3 La CNSA s'engage à : o Ouvrir l’accès au SipaPH, créer les comptes utilisateurs et fournir les licences pour la consultation et l’interrogation des données, o Analyser le contenu du SipaPH en termes de qualité pour s’assurer de comparaisons départementales fiables, notamment en constituant un groupe de travail avec les MDPH d’échanges qualitatifs autour des données, o Restituer à partir des informations contenues dans le SipaPH des analyses nationales, o Faire respecter la charte déontologique d’utilisation du SipaPH, notamment en termes de publication et de diffusion. 1.1.4 Communication des résultats des départements : o Les analyses nationales réalisées à partir de données contenues dans le SipaPH, présentées au Conseil de la CNSA, sont illustrées de l’identité des départements (numéro de département). o L’analyse annuelle issue des comptes administratifs des MDPH est également présentée avec l’identité des départements. o Le cas échéant, pour les autres analyses nationales, la CNSA propose une règle de diffusion adaptée, choisie selon la nature des données et en informe les MDPH au moment de l’enquête. Article 1.2 – Restitution nationale personnalisée des données d’activité des MDPH La CNSA s’engage à restituer chaque année à la mi-mai une analyse nationale des données d’activité des MDPH permettant à chaque MDPH de connaître son positionnement. Article 1.3 - Rapport annuel du président du Conseil général 1.3.1 Le président du Conseil général, au vu notamment, des données transmises par la CNSA, établit, sous la forme d'un rapport annuel couvrant chaque année civile, – dont un modèle-type, conçu avec les représentants des départements, est présenté en annexe 1 – une analyse des données d’activité de la MDPH assortie d’un commentaire fondé sur le contexte et dégageant ses perspectives d'évolution. 1.3.2 La CNSA réalise chaque année une étude sur la situation des MDPH, sur la base de l’ensemble des rapports annuels transmis par les présidents des conseils généraux. L’étude inclut également des éléments de l’analyse des données financières et d’effectifs (cf. § 2.1.3) ainsi que de celle de l’activité. Elle est présentée au Conseil de la CNSA. Elle est diffusée aux départements et aux MDPH, puis donne lieu à publication. Article 1.4 - Satisfaction des usagers de la MDPH : 1.4.1 Pour connaître l’appréciation de la qualité de service par les personnes qui sollicitent la MDPH, un questionnaire-type de mesure de la satisfaction des usagers est mis à la disposition des personnes handicapées et de leurs proches par la MDPH. Ce questionnaire-type, figurant en annexe 2, est destiné à évaluer la satisfaction sur le service rendu. 1.4.2 La CNSA s’engage à apporter à ce questionnaire toutes les améliorations qui se révèleraient nécessaires pendant la durée de la présente convention, en tenant compte, notamment, des avis d’un groupe de travail comprenant des représentants des MDPH et des associations représentatives des personnes handicapées. 45 1.4.3 Elle met par ailleurs à la disposition des MDPH jusque fin 2012 un service d'exploitation des questionnaires de mesure de la satisfaction des usagers. Ce service d'exploitation permet à chaque président de Conseil général et de GIP de recevoir une communication des résultats relatifs à son département, mis en perspective par rapport à la situation nationale. Le département accepte, pour ce faire, que ses données fassent l’objet, sous forme anonymisée, d’une consolidation nationale, qui sera communiquée au Conseil de la CNSA. 1.4.4 A partir de 2013 une nouvelle offre sera définie suite aux propositions d’un groupe de travail chargé de l’évaluation des résultats de l’offre actuelle, afin de rendre le dispositif plus facile à utiliser et améliorer les résultats. Les conditions de cette nouvelle offre seront transmises au conseil général et à la MDPH, préalablement à sa mise en place, afin qu’ils fassent connaître leur engagement à l’utiliser, condition indispensable à une bonne mise en place. Chapitre 2 Concours financiers de la CNSA au département La loi du 11 février 2005 prévoit que l’ensemble des crédits nationaux destinés à compenser la perte d’autonomie, qu’elle soit due à l’âge ou au handicap, soit centralisé au sein d’une seule et même caisse. Cette disposition légale : garantit que les aides en faveur des personnes âgées dépendantes et des personnes handicapées leur soient réservées, même si elles n’ont pas été consommées dans l’année de leur inscription au budget ; améliore la lisibilité de l’effort financier de la collectivité nationale en faveur des personnes privées d’autonomie ; contribue à l’égalité de traitement sur l’ensemble du territoire. Article 2.1 - Concours au titre du fonctionnement de la MDPH 2.1.1 La CNSA verse au département un concours destiné au fonctionnement de la MDPH en application des articles L14-10-5-III, L14-10-7 et R14-10-34 et suivants du Code de l’action sociale et des familles. Le montant provisoire de ce concours est déterminé et notifié au début de chaque année. Le versement est effectué sous forme d'acomptes, de la manière suivante : un versement au plus tard le 5 février, le 5 mai et le 5 août sous forme d’acompte correspondant à 25 % du montant du concours notifié ; un versement le 5 novembre au plus tard dont le montant est déterminé de telle manière que le total des acomptes représente le minimum de 90 % du montant inscrit au budget de la CNSA et voté par le Conseil de la CNSA. Les versements sont effectués sous la forme de virement sur le compte courant du département. Le calcul du concours définitif est effectué l'année suivante sur la base des critères de répartition relatifs à l'année concernée. Le solde du concours attribué est obtenu par déduction des acomptes versés du montant du concours définitif. Il est versé au plus tard à la fin du premier trimestre de l'année suivante. 46 2.1.2 À l’issue de l’exercice, le département communique à la CNSA : • au plus tard le 30 juin, en version électronique, les données définitives du compte administratif de la MDPH et de ses effectifs de l'année précédente, selon une maquette proposée par la CNSA (après avis des services du Conseil général et de la MDPH) ; • dès validation du compte administratif par la commission exécutive et au plus tard le 31 décembre de l’année, la feuille de synthèse de la maquette dûment signée par les membres contributeurs et l’agent comptable de la MDPH. Cet état présente, entre autres, les moyens alloués par le département à la MDPH, que ce soit sous la forme de dotations financières ou d'apports en nature valorisés, en regard du concours versé par la CNSA au département pour le fonctionnement de la MDPH, ainsi que les données concernant les effectifs de la MDPH. Cet état établit que ces moyens sont d'un montant égal ou supérieur au concours reçu de la CNSA. 2.1.3 Engagements de la CNSA : La CNSA procède chaque année à une étude des comptes administratifs consolidés et des données d’effectifs des MDPH qu’elle présente à son Conseil et devant les commissions exécutives qui le souhaiteront. Elle s’engage par ailleurs à : • faciliter pour les MDPH le recueil des informations nécessaires à l'établissement de ce compte administratif consolidé ; • proposer l'appui méthodologique nécessaire au remplissage de la maquette et, le cas échéant, des schémas d'écriture. Article 2.2 - Concours au titre de l’allocation personnalisée d’autonomie et de la prestation de compensation du handicap : La CNSA, dans la limite de ses ressources, verse au département un concours destiné à couvrir une partie du coût de l’APA ainsi qu’un concours destiné à couvrir une partie du coût de la PCH, en application des articles L.14-10-5 et suivants et R.14-10-32 et suivants et R.14-1038 et suivants du Code de l’action sociale et des familles. Le montant provisoire de chaque concours est déterminé et notifié au début de chaque année. Les versements sont effectués, sous forme d’acomptes mensuels par virement sur le compte courant du département, le montant total des acomptes versés dans l’année devant être au minimum égal à 90 % des produits disponibles. À l’issue de l’exercice, le département communique à la CNSA, selon les modalités réglementaires, • pour le concours au titre de l’APA : un état récapitulatif visé par le comptable du département du chapitre individualisé relatif à la dépense d'allocation personnalisée d'autonomie, faisant apparaître, par article budgétaire, pour l'exercice clos, les montants des mandats et des titres émis, diminués des mandats et titres d'annulation, ainsi que le nombre de bénéficiaires de l'allocation personnalisée d'autonomie au 31 décembre de l’année écoulée ; • pour le concours au titre de la PCH : un état récapitulatif visé par le payeur départemental des comptes relatifs aux dépenses de la prestation de compensation du handicap, d'une part, et de l'allocation compensatrice de tierce personne, d'autre part ; cet état fait apparaître, par article budgétaire, pour l'exercice clos, les montants des mandats et des titres émis, diminués des mandats et titres d'annulation, ainsi que le nombre de bénéficiaires de la prestation de compensation et le nombre de bénéficiaires de l'allocation compensatrice arrêtés au 31 décembre de l'année au titre de laquelle la répartition est effectuée. 47 Le calcul des concours définitifs est effectué lorsque l'ensemble des documents requis pour l'ensemble des départements est transmis à la CNSA, sur la base : • des critères de répartition relatifs à l'année concernée ; • du niveau total des produits de l'exercice constaté lors de la clôture des comptes de la CNSA. Le solde du concours attribué au département est obtenu par déduction des acomptes versés du montant du concours définitif. Si le solde du département est négatif, son montant est déduit des versements relatifs aux concours versés au titre de l'année suivante. Le département communique également à la CNSA, à sa demande, toute information complémentaire relative à l'APA et à la PCH nécessaire à l'exercice de sa mission de versements des concours. La CNSA transmet au moins une fois par an au département un état financier synthétique personnalisé et comparé relatif au paiement des principales prestations APA, PCH et ACTP, et aux critères de répartition des dotations. Article 2.3 - Dispositions communes La CNSA se réserve le droit de suspendre le versement de ses concours en cas de non transmission du rapport annuel visé à l’article 1.3, et de la maquette mentionnée à l’article 2.1.2 ou encore des états récapitulatifs cités au 2.2 et des données citées au 1.1.2. Chapitre 3 Appui aux professionnels et aux missions de la MDPH Au titre des missions confiées à la CNSA par la loi du 11 février 2005 figure celle "d’assurer un échange d’expériences et d’informations entre les maisons départementales des personnes handicapées, de diffuser les bonnes pratiques d’évaluation individuelles des besoins et de veiller à l’équité de traitement des demandes de compensation" (cf. art. L. 14-10-1 du CASF). C’est à ce titre que la CNSA a développé une offre de service destinée à venir en appui aux missions des MDPH. Article 3.1 - Offre de la CNSA Dans le cadre de la présente convention, la CNSA met à la disposition du département une offre de service destinée à venir en appui aux professionnels et aux missions de la MDPH. A ce titre, elle : • propose des réunions d'échanges de pratiques thématiques ou entre professionnels ; • diffuse les documents produits méthodologiques, etc.) ; • propose des formations sur des thématiques prioritaires en faisant appel, le cas échéant, à des formateurs-relais, l’élaboration de cahiers des charges de contenus de formation ou en proposant tout autre action visant à faciliter pour les MDPH le recours à une formation de qualité, adaptée à ses besoins ; • réunit les professionnels des MDPH plusieurs fois par an ; lors de ces réunions (comptes rendus, outils 48 • diffuse des informations de manière régulière sous une forme électronique et publie des réponses aux questions des départements sur l'extranet de la CNSA ; • édite et diffuse au moins une fois par an un document de valorisation des initiatives départementales dans la mise en place des MDPH « Les MDPH d'un département à l'autre » ; • propose, par le biais des technologies de l’information et de la communication, des méthodes de travail innovantes comme, par exemple, la web-conférence, l’extranet de la CNSA ou l’apprentissage à distance. En fonction de l’intérêt des problèmes posés et du plan de charge de la CNSA, elle se rend dans les départements. Article 3.2 - Participation de la MDPH La MDPH participe, en fonction de ses priorités, aux groupes de travail ou rencontres proposées par la CNSA et lui communique tous les documents qu’il juge pertinent de partager avec les autres départements et MDPH, à charge pour la CNSA de les mettre à leur disposition, dans le cadre de la mission d’échange d’expériences et d’information qui lui est dévolue par l’article L. 14-10-1 du Code de l’action sociale et des familles. Chapitre 4 L’équité de traitement des demandes de compensation La CNSA est chargée d’assurer un échange d’expériences et d’informations entre les maisons départementales des personnes handicapées, de diffuser les bonnes pratiques d’évaluation individuelles des besoins et de veiller à l’équité de traitement des demandes de compensation (cf. art. L. 14-10-1 du CASF). C’est à ce titre que la CNSA a développé une offre de service destinée à venir en appui aux missions des MDPH précisée dans le chapitre 3. A ce titre, la MDPH fournira des éléments relatifs à la mise en œuvre de l’allocation adulte handicapé et de la prestation de compensation du handicap notamment au travers de son rapport d’activité et fournira les éléments nécessaires à la réalisation d’études menées par la CNSA à partir des données du Sipa PH. En retour la CNSA s’engage à rassembler, traiter ces informations. La CNSA proposera une offre de service : réunions, outils, formations à destination des MDPH. Chapitre 5 L’observation de la qualité de service rendue par les MDPH En lien avec les données fournies par le SipaPH (cf. chapitre 1 de la présente convention), la MDPH s’engage à fournir des données liées aux indicateurs, pondérés par des éléments de contexte, caractérisant ces missions principales. Le respect des engagements des parties de la convention constitutive de la MDPH et de la convention pluriannuelle d’objectifs et de moyens prévus à l’article L. 146-4-2 du CASF est pris en compte dans cette évaluation de la qualité et de l’efficience des services rendus. Il sera, lors de l’entretien préalable à la signature de cette convention, acté de la trajectoire d’amélioration quantitative de ces indicateurs si cela est nécessaire. Le détail des missions et indicateurs figure dans l’annexe 3. 49 Chapitre 6 Modernisation et professionnalisation de l’aide à domicile La loi du 11 février 2005 a prévu que toutes les réponses de compensation s’articulent avec le projet de vie des personnes handicapées. L’allocation personnalisée à l’autonomie et la prestation de compensation du handicap permettent par ailleurs aux personnes en situation de handicap et de perte d’autonomie, y compris lorsqu’elles sont lourdement handicapées, de réaliser leur projet de vie à domicile en leur donnant notamment la possibilité de faire appel à des services d’aide à domicile. Afin de donner pleinement leur portée à ces dispositions, la loi du 11 février 2005 a confié à la CNSA la mission de financer, au titre de la section IV de son budget, les actions de modernisation des services et de professionnalisation des métiers qui apportent au domicile des personnes handicapées et en perte d’autonomie une assistance dans les actes quotidiens de la vie. Article 6 : En fonction du montant des crédits inscrits en section IV de son budget, la CNSA s’engage à poursuivre le déploiement du programme d’appui à la modernisation du secteur de l’aide à domicile, à amplifier le dispositif conventionnel avec les départements et à suivre leur mise en œuvre (renouvellement des conventions, intervention d’avenants, …). Le déploiement et la sécurisation de la télégestion dans les services autorisés et les services agrées doit constituer une priorité de la modernisation en cours. La CNSA veille dans la négociation de ces conventions, à la cohérence, à l’articulation et à la complémentarité de l’ensemble des actions de modernisation et de professionnalisation qu’elle soutient ainsi qu’au respect des orientations définies au niveau national pour l’utilisation des crédits inscrits en section IV de son budget. La CNSA apporte un appui à l'élaboration des projets des départements, éclairé par sa connaissance des actions et expériences conduites par les autres départements. Le département de Lot et Garonne signataire de la convention s'engage à : • fournir des bilans normalisés pour permettre à la CNSA de suivre précisément et régulièrement le contenu et la réalisation des conventions ; • faire des retours d'expériences pour contribuer à la diffusion des actions de modernisation et de professionnalisation intéressantes et contribuer à l’évolution des politiques ; • participer aux évaluations des actions financées dans le cadre de cette convention. Chapitre 7 Appui de la CNSA au titre de la section V de son budget Promouvoir la recherche dans le domaine de la perte d’autonomie et stimuler l’innovation dans le secteur médico-social sont les clés du progrès dans l’accompagnement de la perte d’autonomie. Au sein du budget de la CNSA, la section V peut constituer un appui financier aux projets innovants et expérimentaux portés par les départements en faveur des personnes en perte d’autonomie. Dans ce cadre, le Conseil de la CNSA arrête les priorités de financement dans le cadre de cette section du budget de la caisse et publie ces axes sur son site internet. 50 Le comité technique de la section V, responsable du choix des projets, tient compte de ces priorités et du caractère effectivement innovant ou porteur d'enseignements potentiels des projets qui lui sont soumis. Article 7.1 - Etude des projets par la CNSA La CNSA s’engage à étudier, dans le cadre de la procédure mise en place pour la section V de son budget dédiée au financement de projets innovants et/ou expérimentaux en faveur des personnes handicapées et des personnes âgées en perte d’autonomie, les projets présentés par le département qui s’inscrivent dans le cadre pose par le conseil de la CNSA Les Conseils généraux pourront contacter la CNSA pour toute question sur l’éligibilité des dossiers au titre de la section V. Article 7.2 - Valorisation des projets La CNSA communique via son site internet et son rapport annuel la liste des projets financés. Chapitre 8 Planification médico-sociale La loi du 11 février 2005 confie à la CNSA la mission de répartir de façon équitable, en partant des besoins locaux, les crédits d’assurance maladie destinés au fonctionnement des établissements et services médico-sociaux accueillant des personnes âgées et des personnes handicapées. Le schéma départemental en faveur des personnes âgées et/ou des personnes handicapées constitue un document stratégique dans lequel la collectivité territoriale indique ses choix de politique publique en la matière. La loi du 21 juillet 2009 dite "HPST" organise une démarche coordonnée de planification de l'offre médico-sociale pilotée par les ARS, associant étroitement les départements, prenant en compte leurs schémas en faveur des personnes âgées et des personnes handicapées, afin d’offrir à celles-ci une offre globale dont la complémentarité et l'articulation permettent d'assurer la continuité de leurs parcours de vie et de soins. Article 8.1 - Transmission des schémas départementaux Le département transmet à la CNSA ses schémas départementaux en faveur des personnes âgées et handicapées afin de : • valoriser la richesse de la politique départementale à destination des personnes âgées et handicapées ; • permettre à la CNSA de mieux connaître la situation et les enjeux départementaux de cette politique, notamment pour lui permettre de mieux accompagner les ARS dans l'élaboration de leur politique régionale médico-sociale ; • mieux articuler la programmation des crédits d’assurance maladie et la planification confiée aux conseils généraux ; • enrichir le dialogue de gestion avec les administrations régionales chargées de la répartition des crédits de fonctionnement des établissements et services médico-sociaux. En outre, le département transmet les travaux d’étude et d’analyse territoriale susceptibles d’enrichir les connaissances sur les besoins identifiés et sur l’adaptation de l’offre médicosociale et notamment les données sur : 51 - les jeunes adultes maintenus en établissement pour enfants en situation de handicap au 31 décembre de chaque année : nombre de personnes concernées, durée (en jours) de ce maintien, orientations prononcées ; - les personnes en situation de handicap ne bénéficiant d’aucune solution d’accompagnement médico-social au regard des besoins évalués et de l’orientation en établissement ou service prononcée par la MDPH, au 31 décembre de chaque année : nombre de personnes concernées, durée (en jours) de cette situation maintien, orientations prononcées. afin d’identifier les situations les plus critiques nécessitant une évolution à court terme de l’offre médico-sociale sur le territoire départemental, ou extra départemental pour certaines situations rares ou complexes. Article 8.2 - Transmission des informations sur l'offre en matière d'établissements et services par la CNSA : La CNSA s’engage à transmettre au département : - les informations relatives à la mise en œuvre des plans nationaux, au regard de l’offre médico-sociale existante sur le territoire départemental et de sa situation comparée au niveau régional et national ; - les résultats des travaux thématiques menés par la CNSA, susceptibles de faire évoluer les réflexions sur l’évolution de l’offre de service médico-sociale, notamment sur l’adaptation de cette offre aux besoins identifiés. Chapitre 9 Suivi et mise en œuvre de la convention Article 9.1 - Protocole d’application de la présente convention Chacun des axes de la présente convention pourra faire l’objet de protocoles d’application. A cet effet, le président du Conseil général autorise la directrice de la MDPH, à négocier et signer ces protocoles. Article 9.2 - Bilan de la convention La CNSA s’engage à réaliser conjointement avec le département un bilan au terme de la présente convention. Chapitre 10 Règlement des litiges Les litiges survenant du fait de l’exécution de la présente convention seront portés devant le tribunal administratif compétent. 52 Chapitre 11 Durée de la convention La présente convention est établie pour une durée de 3 ans allant du 1er juillet 2012 au 30 juin 2015. Elle sera prorogée tacitement jusqu’au 31 décembre 2015, si une nouvelle convention n’a pas été signée avant le 1er juillet 2015. Fait en trois exemplaires, le Le directeur de la CNSA, Luc ALLAIRE Le Président du Conseil général de Lot-etGaronne, Pierre CAMANI Sénateur de Lot-et-Garonne 53 - Trame de Rapport d’activité des MDPH - Introduction ...................................................................................................................................................55 I. Situation départementale 55 II. Données générales sur le public en situation de handicap 55 III. Evolution de l’activité de la MDPH et de son contexte 55 Partie 1 – Activité des services de la MDPH ....................................................................................................55 I. Organisation des services de la MDPH 55 II. Communication et sensibilisation au handicap 55 III. Accueil et information 56 IV. Gestion des demandes 56 V. Evaluation et élaboration des réponses 56 VI. Suivi des décisions 56 VII. Médiation, conciliation, recours 56 VIII. Fonds Départemental de Compensation 56 Partie 2 – Activité de la CDAPH.......................................................................................................................57 I. Fonctionnement de la CDAPH 57 II. Allocations et compléments 57 III. Prestation de Compensation du Handicap 57 IV. Orientations scolaires 57 V. Orientations professionnelles 57 VI. Orientations en établissements ou services médico-sociaux 57 VII. Cartes 58 Partie 3 – Pilotage de l’activité de la MDPH....................................................................................................58 I. Comex 58 II. Moyens mis en œuvre 58 III. Système d’information et dématérialisation 58 IV. Partenariats 58 V. Satisfaction des usagers par rapport aux services rendus 59 VI. Actions spécifiques et expérimentations menées 59 Conclusion – Projets et perspectives...............................................................................................................59 I. Projets innovants ou spécifiques 59 II. Perspectives 59 Annexes..................................................................................................................................................... 60-61 54 Introduction I - Situation départementale Cette partie permet de mettre en perspectives la situation du département. Cette partie peut notamment contenir : - Des données socio démographiques (population, répartition par âge,…), - Les grandes évolutions constatées, - Les évènements marquants, etc. II - Données générales sur le public en situation de handicap En lien avec la connaissance du contexte local, la connaissance des usagers de la MDPH permet de mieux connaître l’environnement de la MDPH et son public. Données pouvant être inscrites dans cette partie : - Données sur le public en situation de handicap dans le département, - Nombre de personnes connues de la MDPH, - Connaissance des droits ouverts au 31/12/N, - Données sociodémographiques sur les personnes connues de la MDPH, - Evolutions constatées, etc. III - Evolution de l’activité de la MDPH et de son contexte Institutions encore jeunes dans le paysage administratif, les MDPH sont désormais reconnues en tant qu’acteur pivot de la mise en œuvre des politiques de handicap. Il s’agit donc de présenter : - Des données relatives au nombre de bénéficiaires de prestations, - Les grandes tendances et évolutions de l’activité, - Les grandes évolutions du partenariat, - Les évènements marquants, etc. - Les impacts des évolutions du contexte sur les MDPH (Impacts des politiques de l’emploi, de l’éducation nationale, de santé et médico-sociales, etc.) Partie 1 – Activité des services de la MDPH Cette partie permet de préciser le fonctionnement de la MDPH au regard de son organisation et de ses missions. I - Organisation des services de la MDPH Pourront notamment être inscrits : - L’organisation générale de la MDPH, - Les différents pôles s’il y a lieu, - Les choix organisationnels, - Les chantiers en cours, etc. II - Communication et sensibilisation au handicap Pourront notamment être inscrits : - Actions et évènements de communication mis en place par la MDPH, 55 - Mise en place d’une stratégie et d’un plan de communication, - Actions de sensibilisation au handicap mises en place, etc. II - Accueil et information Pourront notamment être inscrits : - La fonction d’accueil, les personnels et leur formation, - Les lieux dédiés à l’accueil et à l’information, - Accueil physique et accueil téléphonique, - L’accessibilité de l’information, etc. IV - Gestion des demandes Informations relatives au suivi et au traitement des demandes par les services instructeurs, telles que : - Nombre et nature des demandes traitées, - Nombre de demandes par personne, - Processus et délai de traitement, - Scolarisation : nombre de demandes d’aides à la scolarisation, d’orientations - Insertion professionnelle : nombre de demandes liées à l’insertion professionnelle soit d’orientation soit de ressources de substitution - Carte de stationnement, etc. V - Evaluation et élaboration des réponses Cette partie pourra expliquer le parcours de la demande du projet de vie au plan personnalisé : - La formulation du projet de vie (processus, données, etc.), - Le processus d’évaluation (référentiel, professionnels, délais, modes d’évaluation, etc.), - Le plan personnalisé de compensation, - Scolarisation (projet personnalisé de scolarisation, correspondants scolarisation, aménagements d’examens, enseignants référent, etc.), - Insertion professionnelle (activité dédiée à l’insertion professionnelle, référents Insertion professionnelle, action « appui projet », expérimentation Employabilité, etc.), - Carte de stationnement, etc. VI - Suivi des décisions Le suivi des décisions pourra ici être évoqué selon les types de décisions : - Suivi des orientations en ESMS et des transitions entre les dispositifs enfant/adulte et PH/PHV, - Suivi de la mise en œuvre de la PCH, - Suivi des orientations professionnelles, - Suivi des PPS, - Suivi de l'AAH, de l'AEEH et des compléments, - Suivi de la gestion des fins de droits, - Suivi du fonds de compensation, etc. VII - Médiation, conciliation, recours Les recours sont également importants à évoquer, notamment leurs nombres, motifs, issues, etc. : - La médiation, - La conciliation, - Les recours gracieux et contentieux. VIII - Fonds Départemental de Compensation Des données relatives au FDC telles que : - L’activité et les attributions, - Le comité de gestion du fonds, 56 - Les financements et la situation financière, - Les dossiers examinés, - Coût et financement des projets, etc. Partie 2 – Activité de la CDAPH Cette partie permet de préciser le fonctionnement et l’activité de la CDAPH en fonction des différents types de décisions (données quantitatives mais également qualitatives). I - Fonctionnement de la CDAPH Il pourra être précisé ici : - La composition de la CDAPH, - Le règlement intérieur, - Le nombre et la périodicité des réunions, et leur organisation - L’organisation et les différents pôles s’il y a lieu, - Les évolutions constatées, etc. II - Allocations et compléments Nombre de décisions, leurs évolutions, etc. et les commentaires qualitatifs concernant : - Allocation aux adultes handicapés (AAH) et Complément de ressource (CPR), - Allocation d'éducation pour enfant handicapé (AEEH) et Complément AEEH, - Allocation compensatrice pour tierce personne (ACTP). III - Prestation de Compensation du Handicap Le suivi de la PCH, notamment : - La montée en charge de la PCH (demandes, décisions, etc.), - L’utilisation d’un référentiel, - Les critères d’évaluation, etc. IV - Orientations scolaires Nombre de décisions, leurs évolutions, etc. et les commentaires qualitatifs concernant : - Orientations scolaires : CLIS, ULIS, - Auxiliaire de vie scolaire - Avis de matériel pédagogique adapté, Avis de transport scolaire, etc. V - Orientations professionnelles Nombre de demandes, de décisions, leurs évolutions, etc. et les commentaires qualitatifs concernant : - Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), - Orientation professionnelle : vers le milieu ordinaire, le milieu protégé (ESAT), les centres de rééducation professionnelle, etc. VI - Orientations en établissements ou services médico-sociaux Nombre de demandes, de décisions, leurs évolutions, etc. et les commentaires qualitatifs concernant : - Orientations en Etablissements ou services des adultes : Foyers occupationnels, FAM, MAS, Foyers d’hébergement, SAVS, SAMSAH, - Orientations en établissements ou services des enfants : IME, IEM, ITEP, SESSAD, Amendements Creton. 57 VII - Cartes Nombre de demandes, de décisions, leurs évolutions, etc. et les commentaires qualitatifs concernant : - Carte d'invalidité, - Carte de priorité, etc. - L’analyse des publics par âge. Partie 3 – Pilotage de l’activité de la MDPH Cette partie a pour objectif de préciser le pilotage de la MDPH : ses outils de pilotage, ses moyens et ses expérimentations menées. I - Comex Il pourra être précisé ici : - La composition de la Comex, - Le nombre et la périodicité des réunions, - Les évolutions constatées, etc. II - Moyens mis en œuvre Dans cette partie, il sera possible d’effectuer une présentation des moyens de la MDPH et de les mettre en perspective avec l’activité. - Moyens financiers : Dépenses (répartition des postes de dépenses : personnel, fonctionnement, etc.) Recettes (montant des recettes, part des différents contributeurs, etc.) Analyse du compte administratif, etc. - Ressources humaines Effectifs, nombre d’ETP, Statuts du personnel, Pluridisciplinarité, organigramme, Formations, etc. - Moyens matériels Locaux, Aménagements, Mises en accessibilité, etc. II - Système d’information et dématérialisation Il pourra être précisé ici : - Le système d’information utilisé : avantages, axes d’amélioration, etc. - Le système d’information partagé pour l’autonomie des personnes handicapées (SipaPH), - Statistiques et instruments de pilotage, - La dématérialisation, etc. IV - Partenariats Rôle des différents partenaires, forme du partenariat, etc. notamment en matière de : - Accueil et information, - Evaluation, - Scolarisation, 58 - Insertion professionnelle, - Acteurs du sanitaire, - Associations et structures du médico-social, etc. V - Satisfaction des usagers par rapport aux services rendus La mesure la satisfaction des usagers pourra être évoquée dans cette partie : - Outils de mesure de la satisfaction, - Délais de traitement des demandes, - Mise en place de l’enquête de satisfaction, - Résultats de l’enquête, etc. VI - Actions spécifiques et expérimentations menées La partie relative au pilotage de la MDPH se clôt sur le bilan des actions spécifiques et/ou des expérimentations menées : - Actions spécifiques menées et bilan, - Participation à des expérimentations et bilan intermédiaire ou bilan, etc. Conclusion – Projets et perspectives Enfin, le rapport d’activité pourra conclure sur les projets et perspectives futures de la MDPH. I - Projets innovants ou spécifiques Il serait intéressant pour la MDPH de mettre en avant les projets innovants ou spécifiques, éventuellement projets liés à la Section V du budget de la CNSA, que ces projets soient réalisés sur l’année, en cours ou envisagés. II - Perspectives Enfin, les perspectives de la MDPH sont importantes à préciser à travers le rapport d’activité : notamment les projets en cours ou futurs, ainsi que les grandes lignes d’évolution souhaitées et leur adéquation avec les besoins constatés. 59 ANNEXE L'observation des missions des MDPH pour favoriser l'équité de traitement sur le territoire Article 1 : Contexte Afin de disposer d’éléments d’activité sur la charge des demandes, la MDPH communiquera : • le nombre de demandes déposées • • le nombre de personnes ayant déposé au moins une demande à la MDPH le stock des demandes déposées Afin de mesurer la capacité des MDPH à répondre aux demandes dans le délai légal, la MDPH communiquera : • le délai moyen de traitement des demandes Article 2 : L'accueil, l'information et la communication L 146-3 du code de l’action sociale et des familles dispose que la maison départementale des personnes handicapées exerce une mission d'accueil, d'information, d'accompagnement et de conseil des personnes handicapées et de leur famille, ainsi que de sensibilisation de tous les citoyens au handicap Afin de mesurer le poids de la mission accueil, la MDPH fournira • le nombre d'ETP consacrés à l'accueil • le nombre d'accueils assurés par les MDPH ou par ses antennes territoriales ou par ses partenaires conventionnés, au cours de l'année considérée Article 3 : L'aide à la formulation du projet de vie L 146-3 du code de l’action sociale et des familles dispose que la maison départementale des personnes handicapées assure à la personne handicapée et à sa famille l'aide nécessaire à la formulation de son projet de vie Afin de mesurer la diffusion de ce principe de la loi de 2005, la MDPH fournira le nombre de projets de vie exprimés Article 4 : L'évaluation L 146-3 du code de l’action sociale et des familles dispose que la MDPH met en place et organise le fonctionnement de l'équipe pluridisciplinaire mentionnée à l'article L. 146-8 Afin de connaître la nature des évaluations réalisées, la MDPH fournira : • le total et la répartition des évaluations réalisées sur dossiers, sur le lieu de vie, à la MDPH • le pourcentage d'évaluations réalisées par des partenaires extérieurs pour le compte de la MDPH Article 5 : L'élaboration du plan de compensation Afin de mesurer le respect de l'obligation légale, la MDPH fournira : • le nombre de plans personnalisés de compensation (PPC) proposés à la CDAPH • le nombre de projets personnalisés de scolarisation (PPS) proposés à la CDAPH • le nombre de PPC envoyés et respectant le délai légal permettant l'expression de l'usager (15j) Article 6 : Les décisions de la CDAPH La MDPH organise et met en place le fonctionnement de la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées prévue à l'article L. 146-9 Afin de mesurer le respect de l'obligation légale, la MDPH communiquera : • le nombre de personnes informées de la possibilité d'être reçues en CDAPH et respectant le délai légal de 15 jours 60 Pour mesurer l'activité de la CDAPH, le département fournira • le nombre de personnes ayant bénéficié d’au moins un accord de la CDAPH • le taux d'accord Article 7 : Le suivi des décisions L’article L 146-3 du code de l’action sociale et des familles dispose que la MDPH apporte l'aide nécessaire à la mise en œuvre des décisions prises par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées. A ce titre et pour étudier l'adéquation entre les décisions et leur mise en œuvre, la MDPH communiquera : • Le délai moyen de réalisation des décisions • la part des orientations décidées par la CDAPH au cours de l'année N mises en œuvre Afin de mesurer la capacité de la MDPH à exercer cette mission la MDPH communiquera : • le nombre d'ETP affectés au suivi des décisions Pour permettre en particulier le suivi du nombre de bénéficiaires de l’AAH, la MDPH communiquera : • le nombre de personnes ayant un droit en cours de validité d'AAH et de RQTH suite à une attribution conjointe Article 8 : La conciliation L’article L 146-3 du code de l’action sociale et des familles dispose que la MDPH met en place la procédure de conciliation interne prévue à l'article L. 146-10 et désigne la personne référente mentionnée à l'article L. 146-13 A ce titre, la MDPH communiquera : • le nombre de conciliation dans l’année • le délai entre la demande de conciliation et la remise du rapport Article 9 : Les recours A ce titre, pour mesurer la contestation des usagers, la MDPH communiquera : • le nombre de recours gracieux • le nombre de recours contentieux dans le total des décisions prises • le nombre de recours contentieux Article 10 : Le fonds départemental de compensation L’article L146-5 du code de l’action sociale et des familles dispose que chaque maison départementale des personnes handicapées gère un fond départemental de compensation et que le département, l'Etat, les autres collectivités territoriales, les organismes d'assurance maladie, les caisses d'allocations familiales, les organismes régis par le code de la mutualité, l’AGEFIPH, le FIPHFP et les autres personnes morales concernées peuvent participer au financement du fonds. A ce titre la MDPH communiquera : • le montant des versements au titre d'interventions du fond départemental de compensation • les dépenses annuelles (engagées et payées) des fonds départementaux de compensation. Article 11 : Les Partenariats L 146-3 du code de l’action sociale et des familles dispose que la maison départementale des personnes handicapées peut s’appuyer sur des centres communaux ou intercommunaux d’action sociale ou des organismes assurant des services d’évaluations avec lesquels elle passe convention. A ce titre et pour mesurer l'implication de partenaires extérieurs dans l'activité des MDPH, la MDPH communiquera : • le nombre de conventions passées avec des partenaires extérieurs par mission de la MDPH avec ou sans contrepartie financière le nombre d'ETP consacrés par les partenaires par mission de la MDPH 61 N° C1008 REPARTITION DU PRODUIT DES AMENDES DE POLICE SUBSTITUTION D'OPERATION A PRAYSSAS DECIDE - de maintenir l’attribution de la subvention de 6 080 € à la commune de Prayssas au titre de la répartition 2012 des amendes de police, attribuée par délibération n° R 07 07 de la commission permanente du 13 juillet 2012. - de modifier l’objet de cette subvention en substituant l’aménagement d’un chemin piétonnier le long de la D118 entre la maison de retraite et le bourg à l’aménagement des allées Sainte Anne (projet différé), conformément à la répartition modifiée du produit des amendes de police jointe en annexe. Transmission à la préfecture Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture de Lot-et-Garonne Signataire Pour le Président du Conseil général Le Directeur général adjoint des services Départementaux Arnaud SORGE 62 AMENDES DE POLICE 2012 Communes Voie 1 AIGUILLON VC 2 ANTAGNAC VC 2 3 ANTHE 4 AUBIAC 5 Aménagement Coût HT de l'opération 40 % Plafond 40 % délibération du CM code 16 372,00 6 548,80 6 080,00 27/12/2011 2a Parking 14 912,77 5 965,11 5 966,00 16/12/2011 2f VC Aménagement sécuritaire dans la traversée du bourg 15 200,00 6 080,00 6 080,00 15/12/2011 2f VC Zone "30" route des Moulins 15 200,00 6 080,00 6 080,00 01/12/2011 2f BEAUZIAC D 230 Implantation 2 cinémomètres 7 140,00 2 856,00 2 856,00 07/12/2011 2a 6 BIAS D 236 Bordures trottoirs et caniveaux - Av Serge Dubois 15 200,00 6 080,00 6 080,00 13/12/2011 2f 7 BIRAC SUR TREC Aménagement du bourg 15 200,00 6 080,00 6 080,00 23/11/2011 2f 8 BOE Plateau surélevé intersection de la VC 9 avec la voie du Lotissement Roux et une écluse au droit de l'arrêt "Haut-Le Pied" de l'autobus urbain 28 000,00 11 200,00 6 080,00 13/12/2011 2f 9 BON ENCONTRE Aménagement pour pistes cyclables tronçon mairie/école primaire 36 000,00 14 400,00 6 080,00 14/12/2011 2f 10 BOUDY DE BEAUREGARD Aménagement parking face à la salle polyvalente 9 555,00 3 822,00 3 822,00 21/11/2011 2f 11 BOURRAN Amélioration signalisation sécurité routière 6 101,82 2 440,73 2 441,00 13/04/2011 2f 12 BUZET SUR BAÏSE Changement pr nouvelles normes des feux tricolores 12 421,00 4 968,40 4 969,00 21/12/2011 2c 13 CAHUZAC D288 Aménagement voirie le ong du stade de rugby depuis la D288 pour accéder à la futur ZA de Cahuzac et à l'aire de stationnement du terrain de rugby 15 200,00 6 080,00 6 080,00 30/01/2012 2f 14 CANCON VC D 124 Installation panneaux signalisation et radars affichage vitesse 3 349,97 1 339,99 1 340,00 30/09/2011 2f 15 CASSENEUIL D 217 D 133 Parking espace multifonctionnel et sécurisation carrefour de l'Allée des Promenades / D 217-133 (2ème tranche) 45 600,00 18 240,00 6 080,00 28/12/2010 2b CASTELCULIER D813 Aménagement de la Départementale en bld urbain (2ème tranche) 15 200,00 6 080,00 6 080,00 15/12/2010 2f 63 Ralentisseurs et panneaux de signalisation 16 VC 501 VC 9 VC D 153 VC D 108 D 108E Communes Voie Aménagement Coût HT de l'opération 40 % 17 CASTELMORON SUR LOT D 249 D 245 sécurisation carrefour D 249 rue gabriel Charretier/ aménagement parking crèche et école/ ement piétonnier D 249 / et D 225 2ème tranche 15 200,00 6 080,00 18 CLERMONT DESSOUS٭ D813 Liaison école/crèche et parking par traverses piétonnes et trottoirs sécurisés (1ème tranche) 15 200,00 6 080,00 19 COCUMONT D3 D264 D289 Installation signalisation routière 1 639,52 655,81 20 CONDEZAYGUES VC2 Installation 3 plateaux traversants 43 290,00 21 COUTHURES SUR GARONNE VC Aménagement paysager du bourg 22 CROIX BLANCHE (La) VC1 23 DAMAZAN٭ D300 24 DURAS 25 ESTILLAC 26 Plafond 40 % code 13/12/2010 2f 20/12/2011 2f 656,00 22/12/2011 2c 17 316,00 6 080,00 12/12/2011 2f 15 200,00 6 080,00 6 080,00 19/12/2011 2f Création d'un parking et aménagement de déplacements doux entre la salle associative et le terrain de sport 15 535,00 6 214,00 6 080,00 07/12/2011 2b Chemin de ronde et rue Maurice Dupuy 15 200,00 6 080,00 21/12/2011 2f Signalisation sécuritaire devant la mairie et le château 9 457,83 3 783,13 3 784,00 09/12/2011 2f D 931 aménagements urbains le long de la RD (2ème tranche) 15 200,00 6 080,00 6 080,00 FARGUES SUR OURBISE D 655 Entrée et sortie sécurisées de la place de l'église 15 200,00 6 080,00 6 080,00 20/12/2011 2f 27 FEUGAROLLES D 930 D 12 Création giratoire et aménagements des abords piétonniers et sécurisation 15 200,00 6 080,00 6 080,00 26/01/2012 2a 2f 28 FUMEL D 710 Feux tricolores carrefour Albert Thomas 11 121,20 4 448,48 4 449,00 15/12/2011 2c 29 GAVAUDUN D 150 Rétrecissement de la voie 24 557,31 9 822,92 6 080,00 22/12/2011 2f 30 GRATELOUP ST GAYRAND VC Aménagement place handicapée - acquisition 2 abris bus 5 300,20 2 120,08 2 121,00 28/10/2011 2f 31 HAUTESVIGNES D 299 Parking lieu dit "la croix" et nouveau réseau d'eau pluvial 15 199,50 6 079,80 6 080,00 09/12/2011 2b 32 HAUTEFAGE LA TOUR VC Accès handicapés aux toilettes publiques - création parking 20 947,50 8 379,00 6 080,00 02/12/2011 2f 33 LACAPELLE BIRON VC Rénovation Tribune du stade lieu dit "Prat de Foun" 79 507,75 31 803,10 6 080,00 05/12/2011 2f VC 6 080,00 délibération du CM 16/12/2010 2f 64 Communes Voie Aménagement Coût HT de l'opération 40 % Plafond 40 % délibération du CM code LACAUSSADE D 233 D 221 D 124 Aménagement sécuritaire devant Ets Scolaire 18 350,00 7 340,00 6 080,00 12/12/2011 2f 35 LACEPEDE D 146 Aménagement deux plateaux traversant 8 454,30 3 381,72 3 382,00 30/11/2011 2a 36 LAGRUERE VC7 D 234 Création aménagement sécuritaire sur VC7 sortie du lotissement et devant la mairie 11 275,65 4 510,26 4 511,00 23/12/2011 2f 37 LAROQUE TIMBAUT D10 Plateau traversant dans le bourg 15 200,00 6 080,00 6 080,00 14/12/2011 2f 38 LEVIGNAC DE GUYENNE٭ VC Aménagement bourg (stationnement etc) 15 200,00 6 080,00 28/12/2011 2f 39 LOUBES BERNAC Réseau éclairage public 10 459,10 4 183,64 4 184,00 20/12/2011 2c 40 LOUGRATTE VC Parking église 15 583,20 6 233,28 6 080,00 14/11/2011 2f 41 MASSOULES VC 4 Passage piéton surélevé traversée du bourg 15 875,00 6 350,00 6 080,00 17/12/2011 2f 42 MEILHAN SUR GARONNE* D 116 Chemin piéton 15 200,00 6 080,00 6 080,00 17/12/2012 2f 43 MEZIN Aménagement route du cimetière et Av Max Grosselle 20 360,00 8 144,00 6 080,00 07/12/2011 2f 44 MIRAMONT DE GUYENNE Aménagement de la RD : trottoirs (2ème tranche) 15 200,00 6 080,00 6 080,00 16/12/2010 2f 45 MONFLANQUIN VC Coussins berlinois "rue des écoles" 2 528,00 1 011,20 1 012,00 14/04/2011 2f 46 MONSEMPRON LIBOS VC Plateaux traversants, radar pédagogique et signalisation rue Beausoleil 29 780,00 11 912,00 6 080,00 22/12/2011 2f 47 MONTAURIOL D 416 VC 4 VC108 Coussins berlinois + bandes "stop" 15 200,00 6 080,00 6 080,00 13/12/2011 2c 48 NERAC D 930 Sécurité école primaire Marie Curie 18 765,75 7 506,30 6 080,00 23/09/2011 2f 49 NICOLE D 813 Travaux aménagements urbains : trottoirs (2ème tranche) 15 200,00 6 080,00 6 080,00 50 PASSAGE D'AGEN (Le) Aménagement des trottoirs et mise en sécurité du carrefour à feux tricolores : Av de Verdun, Av de l'Aéroport et Av des Pyrénées 15 200,00 6 080,00 6 080,00 21/11/2011 2c Travaux entrée de ville par l'avenue Myre Mory 15 200,00 6 080,00 6 080,00 15/12/2011 2f 65 34 51 PENNE d'AGENAIS D 313 VC D 933 D 931 D 931E VC 17/12/2010 2f Communes 52 POMPOGNE٭ 53 PRAYSSAS 54 Voie Coût HT de l'opération 40 % Aménagement traversée du bourg 15 200,00 6 080,00 VC Aménagement d'un chemin piétonnier entre le bourg et la nouvelle maison de retraite 20 032,40 8 012,96 PUJOLS VC Réfection des VC Rue Paul Salban, Chemin du Tuquet Blanc et Allée de la Rocaille 102 000,00 55 PUYMIROL VC Création parking rue Lafayette 56 REAUP LISSE٭ VC 57 ROQUEFORT 58 SAINT ANTOINE DE FICALBA 59 SAINT ETIENNE DE FOUGERES 60 SAINT FRONT SUR LEMANCE 61 SAINT GEORGES CR 62 SAINT HILAIRE DE LUSIGNAN D 813 63 SAINT MARTIN PETIT 64 SAINT PARDOUX DU BREUIL 65 SAINT PIERRE DE CLAIRAC 66 SAINT VITE 67 Plafond 40 % délibération du CM code 2f 6 080,00 12/07/2012 2f 40 800,00 6 080,00 20/12/2011 2f 17 661,40 7 064,56 6 080,00 22/12/2011 2b Ralentisseurs lieux dits : Guillemont et Le Rey 15 200,00 6 080,00 16/12/2011 2f VC Aménagement placié Charles de Gaulle (1ère tranche) 15 200,00 6 080,00 6 080,00 24/11/2011 2f VC Aménagement place handicapés devant la bibliothèque 16 170,00 6 468,00 6 080,00 19/12/2011 2b D 667 D 225 plateaux surélevés, piste cyclable trottoirs, parkings abords mairie, création d'une place, aires de jeux et espaces verts 15 200,00 6 080,00 6 080,00 12/12/2011 2f D 240 Barrières de protection du parking le long de la RD 7 175,00 2 870,00 2 870,00 16/12/2011 2f Harmonisation du village et sécurisation des chemins piétonniers 15 200,00 6 080,00 6 080,00 20/12/2011 2f Aménagement sécuritaire traversée du bourg 15 200,00 6 080,00 6 080,00 22/11/2011 2f VC Aménagement parking cimetière 22 620,00 9 048,00 6 080,00 21/11/2011 2f 813 2 Abri-bus "Croix de Lugat" 1 870,00 748,00 748,00 25/07/2011 1 Aménagement trottoir 30 350,10 12 140,04 6 080,00 15/12/2011 2f VC Création voirie nouvelle, parking, chemin piétonnier "Berge du Dor" (1ème tranche) 31 000,00 12 400,00 6 080,00 12/12/2011 2f SAINTE BAZEILLE VC Aménagement Parking proximité place Gambette 30 152,50 12 061,00 6 080,00 12/12/2011 2f 68 SAINTE LIVRADE SUR LOT VC2 Sécurisation de la V.C. bord du Lot 80 000,00 32 000,00 6 080,00 28/11/2011 2f 69 SAMAZAN VC Aménagement parking salle sportive Renaud Jean 23 500,00 9 400,00 6 080,00 29/11/2011 2f Sécurité hameau de Roudoulous 11 070,00 4 428,00 4 428,00 13/12/2011 2f 66 08/12/2011 70 SAUVAGNAS D933 Aménagement D 425 VC 4 Communes 71 SAUVETERRE LA LEMANCE 72 SEYCHES 73 TAYRAC 74 TOURNON D'AGENAIS 75 TRENTELS 76 VERTEUIL D'AGENAIS٭ 77 Voie VC Aménagement Coût HT de l'opération 40 % Plafond 40 % délibération du CM Parking groupe scolaire 36 000,00 14 400,00 6 080,00 aménagement bourg (3ème tranche) 15 460,00 6 184,00 6 080,00 Place de stationnement pour la nouvelle mairie 14 281,00 5 712,40 5 713,00 19/12/2011 2b VC Trottoirs de la rue Bousquet - accès école primaire 43 500,00 17 400,00 6 080,00 08/12/2011 2f VC Aménagement d'une place et d'un cheminement piétonnier 22 705,00 9 082,00 6 080,00 22/12/2011 2b D 120 Aménagement urbain 15 200,00 6 080,00 VIRAZEIL D 132 Abribus 7 457,50 2 983,00 2 983,00 15/12/2012 1 78 VIANNE D 141 D642 Aménagement carrefour D141/D141E 29 100,00 11 640,00 6 080,00 19/12/2011 2d 79 VILLEFRANCHE DU QUEYRAN Aménagement bourg 1ère tranche 15 200,00 6 080,00 6 080,00 22/11/2011 2f D 933 VC 502 VC NOMENCLATURE : 1- : transport collectif 2-a : Plan de circulation 2-b : Stationnement 2-c : Signalisation lumineuse – Marquage au sol 2-d : Aménagement de carrefour 2-e : Travaux différenciant le trafic 2-f : Travaux commandés par les exigences de la sécurité routière 27/09/2011 2f 2f 28/12/2010 390 555,00 Report 2013 ٭ 30/11/2011 code 67 N° C1018 CONVENTION DE MISE A DISPOSITION DE DONNEES ANNUELLES DE TRAFIC ROUTIER AVEC LA DIRECTION REGIONALE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'AMENAGEMENT ET DU LOGEMENT AQUITAINE DECIDE - de valider la convention ci-jointe de mise à disposition de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Aquitaine des données annuelles de trafic mesurées en Lot-et-Garonne, - d’autoriser le Président du Conseil général à la signer. Transmission à la préfecture Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture de Lot-et-Garonne Signataire Pour le Président du Conseil général Le Directeur général adjoint des services Départementaux Arnaud SORGE 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 N° C1019 PARC ROUTIER DEPARTEMENTAL BAREMES DES PRESTATIONS POUR LA PERIODE DU 01/07/2012 AU 30/06/2013 DECIDE - d’approuver les barèmes interne et externe des prix du parc routier départemental applicables du 1er juillet 2012 au 30 juin 2013, (cf annexes 1 et 2).. Transmission à la préfecture Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture de Lot-et-Garonne Signataire Pour le Président du Conseil général Le Directeur général adjoint des services Départementaux Arnaud SORGE 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 N° C1020 CONVENTION RELATIVE A L'ORGANISATION, AU FONCTIONNEMENT ET AU FINANCEMENT DES SERVICES DE TRANSPORTS SCOLAIRES MODIFICATION DES MODALITES DE VERSEMENT DES FRAIS DE GESTION AUX ORGANISATEURS DE DEUXIEME RANG DECIDE - d'approuver les nouvelles modalités de calcul et de versement des frais de gestion aux organisateurs de second rang (AO2) en procédant à un seul paiement, avant la fin du 1er trimestre de l'année scolaire considérée, correspondant à 1 % du coût des marchés de transport scolaire connu au 1er jour de la rentrée scolaire ; - d'autoriser le Président du Conseil général à signer l’avenant n°1 joint en annexe. Transmission à la préfecture Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture de Lot-et-Garonne Signataire Pour le Président du Conseil général Le Directeur général adjoint des services Départementaux Arnaud SORGE 119 ANNEXE Avenant n° 1 à la convention du 3 juillet 2009 rel ative à l’organisation, au fonctionnement et au financement du service de transport non urbain de voyageurs affecté à titre principal au transport d’élèves Entre le Département de Lot-et-Garonne, organisateur principal, représenté par le Président du Conseil général, habilité par délibération de la commission permanente n° en date du Et L’autorité organisatrice de second rang, représentée par ……………….. …………………….. Objet de l’avenant : Le présent avenant a pour objet de modifier les modalités de versement de la subvention départementale versée à l’AO2. Il est convenu ce qui suit : Article 1er : A compter de l’année scolaire 2012/2013, l’article 4 - Financement est rédigé comme suit : « L’AO2 conserve le bénéfice des frais de dossier mentionnés à l’article 3 de la convention ». Le Département verse à l’AO2 une subvention égale à 1% du montant total du coût de la (des) ligne(s) relevant de l’organisation déléguée à l’organisateur de second rang. Cette subvention est calculée sur la base du coût journalier TTC, connu au 1er jour de la rentrée scolaire considérée X le nombre de jours du calendrier scolaire correspondant. La subvention fait l’objet d’un versement unique à la fin du 1er trimestre de l’année scolaire considérée. Article 2 : Les autres dispositions de la convention restent inchangées. Article 3 : Le présent avenant entre en vigueur à compter de sa signature par les deux parties. Agen, le ………………………….. «fonction» «responsable» Le Président du Conseil général Pierre CAMANI 120 N° C1021 TRANSPORTS SCOLAIRES CONVENTION AVEC LA SNCF DECIDE - d'autoriser le Président du Conseil général à reconduire le dispositif existant pour les trois années scolaires à venir, formalisé dans la nouvelle convention entre le Département de Lot-et-Garonne et la Société Nationale des Chemins de Fer (SNCF), pour la délivrance et le règlement du prix des abonnements scolaires ouvrant droit à subvention totale ou partielle du Département sur les lignes de la SNCF et tout document se rapportant à cette convention, - d'autoriser le Président du Conseil général à signer cette convention, - le règlement des abonnements ASR (Abonnements Scolaires Réglementés) et AIS (abonnements Internes Scolaires) auprès de la SNCF, interviendra au chapitre 938, article fonctionnel 93-81, nature 6245. Transmission à la préfecture Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture de Lot-et-Garonne Signataire Pour le Président du Conseil général Le Directeur général adjoint des services Départementaux Arnaud SORGE 121 Convention conclue entre le Département du Lot et Garonne et la Société Nationale des Chemins de fer français pour la délivrance et le règlement du prix des abonnements scolaires ouvrant droit à subvention totale ou partielle sur les lignes de la SNCF Entre Le Département de Lot et Garonne, ci-après dénommée le « Département » représenté par son président, habilité par délibération [XXX] Et La Société Nationale des Chemins de Fer Français, ci-après dénommée « la SNCF », établissement public industriel et commercial, immatriculée au Registre de Commerce des Sociétés sous le numéro B552049447, dont le siège est à Paris (75014) 34, rue du commandant Mouchotte et représentée par le directeur de la région de Bordeaux, Monsieur Pierre BOUTIER, ayant tous les pouvoirs à l’effet des présentes, ci-après dénommée : la SNCF. Il a été convenu et arrêté ce qui suit : Objet de la convention La présente convention fixe : - les modalités de prise en charge par le « Département » de la part lui incombant sur le prix de ces abonnements ; - les conditions de délivrance par la SNCF des abonnements scolaires subventionnés : . Abonnements scolaires réglementés (ASR) destinés aux élèves externes ou demipensionnaires ; . Abonnements internes scolaires (AIS) destinés aux élèves internes. La présente convention concerne, pour la partie ferroviaire, les déplacements effectués par les élèves selon la compétence du « Département ». Pour bénéficier d’une prise en charge, les élèves devront avoir leur domicile ainsi que leur lieu d’étude, situés à l’intérieur du département de Lot-etGaronne. TITRE I 122 MISE EN ŒUVRE D’UNE TARIFICATION EN FAVEUR DES ELEVES EXTERNES OU DEMIPENSIONNAIRES (ASR) Les abonnements scolaires réglementés (ASR) sont délivrés aux élèves externes et demi pensionnaires (jusqu’en classe de terminale), âgé de moins de 21 ans à la date initiale de l’abonnement. Pour bénéficier de cet abonnement, les élèves doivent être domiciliés et fréquenter un établissement scolaire à l’intérieur du département. Ils effectuent un trajet quotidien sur le parcours des gares desservant le domicile et le collège ou lycée. La présente fixe les conditions : - De délivrance par la SNCF des abonnements scolaires De prise en charge par le Département du Lot et Garonne de la part lui incombant sur le prix de ces abonnements Article 1 – Demande d’abonnement Une demande d’abonnement composé de 6 feuillets, dont le modèle est joint à la présente convention en annexe 1, est établie par élève sur un formulaire délivré par la SNCF. Elle doit comporter les renseignements concernant : - Le bénéficiaire de l’abonnement : nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, date et lieu de naissance de l’élève ; - La catégorie de l’abonnement : première demande ou duplicata ; - Les conditions de l’abonnement : le trajet demandé ; la gare de retrait de la carte ; signature du représentant légal de l’élève ; - L’établissement fréquenté : l’adresse de l’établissement scolaire et la classe fréquentée ; la qualité de l’élève (externe ou demi-pensionnaire) ; la signature du représentant de l’établissement scolaire ainsi que le timbre de cet établissement ; - La prise en charge de l’abonnement : le numéro de code « mandataire » de l’autorité organisatrice ; le type de prise en charge retenu ; les dates d’origine et de fin de validité de l’abonnement ; le nombre total de mois entiers de validité demandé ; la signature du représentant de l’autorité devant assurer le paiement du montant de la prise en charge de l’abonnement, appuyée du cachet de cette autorité ; en cas de délégation de pouvoirs, la mention « par délégation » devra être apposée. la Chaque demande d’abonnement accompagnée de deux photographies d’identité récentes non scannées doit être adressée par le Département au correspondant SNCF désigné. Cette demande er doit parvenir à la SNCF à partir du 1 juillet précédant la date de la rentrée scolaire et, au plus tard, un mois avant la date de début de validité de l’abonnement. Toute formule de demande ne comportant pas les renseignements nécessaires à l’établissement et à la facturation de l’abonnement sera retournée à l’autorité concernée. 123 Article 2 – Nature de la tarification Le contrat d’abonnement sera matérialisé par l’ensemble indissociable des deux éléments ci-dessous, qui doivent être en cours de validité lors du voyage : - Une carte A.S.R, nominative délivrée au guichet des gares S.N.C.F, - Un coupon A.S.R, délivré pour un maximum de 10 Mois, ème classe, dans tous les trains sauf ceux à accès limité (INTERCITES à Cette carte est valable en 2 réservation obligatoire, TGV et autres trains à accès limité). Article 3 – Prise en charge ème Le Département de Lot-et-Garonne prend en charge le montant total de l’abonnement scolaire en 2 classe dans les conditions et le mode de calcul repris en annexe 2 (à fournir par la SNCF). Les prix sont calculés aux conditions du tarif abonnements AEEA (Abonnement Etudiants Elèves Apprentis). Le Département portera à la connaissance de la SNCF au moins trois mois avant la date de chaque rentrée scolaire toute modification du taux de prise en charge. Ces modifications feront l’objet d’un avenant. Article 4 – Délivrance des abonnements Les transports faisant l’objet de la présente convention sont effectués sur présentation d’un abonnement délivré par la SNCF. Cet abonnement est matérialisé par un ensemble indissociable constitué d’une carte nominative accompagnée de son fichet de validation en cours de validité. Compte tenu de l’adoption du principe de la gratuité du transport scolaire pour les élèves remplissant les critères définis par le Département, celui-ci prend en charge la totalité de l’abonnement de l’élève, à l’exception des frais d’inscriptions dont les familles doivent s’acquitter auprès de la SNCF. Ces frais s’élèvent à 15 euros par abonnement délivré (au 1er juillet 2012 payés en une fois lors du retrait de la carte).En cas de demande en cours d’année scolaire, l’élève aura à payer 1,50 € par le nombre de mois de scolarité entiers restants jusqu’à la fin de l’année scolaire. Le fichet a une date de validation limitée. Le Département portera à la connaissance de la SNCF au moins trois mois avant la date de chaque rentrée scolaire toute modification des frais d’inscription. Ces modifications feront l’objet d’un avenant. Article 5 – Après-vente 1 °) Délivrance d’un duplicata d’abonnements Pour obtenir un duplicata de son abonnement scolaire en cas de perte, de vol ou de détérioration, l’élève devra obligatoirement se présenter dans la gare de retrait avec le feuillet 6 de sa demande initiale. Les frais engagés pour l’émission de ce duplicata seront à la charge de l’élève en fonction du tarif en vigueur. 2° ) Modification de contrat Toute modification de contrat devra être validée par le Département. Elle sera matérialisée par l’établissement d’une nouvelle prise en charge. Cette modification de contrat ne donnera pas lieu à perception de frais d’inscription. 124 3° ) Remboursement Tout abonnement non utilisé ou partiellement utilisé sera remboursé au prorata du nombre entier non utilisé déduction faite d’une retenue forfaitaire de 10% du montant total du fichet. Ce remboursement sera déduit au plus tôt de la facture du mois suivant la remise de l’abonnement complet (carte et fichet) en gare de retrait. 125 TITRE II MISE EN ŒUVRE D’UNE TARIFICATION EN FAVEUR DES ELEVES INTERNES (AIS) Article 1 – Bénéficiaires Les abonnements internes scolaires (AIS) sont délivrés aux élèves internes (jusqu’en classe de terminale) domiciliés dans le Lot et Garonne et fréquentant un établissement scolaire à l’intérieur du département. Ils effectuent un trajet hebdomadaire ou bi hebdomadaire sur le parcours des gares desservant le domicile et le collège ou lycée. Article 2 – Nature de la tarification Le contrat d’abonnement sera matérialisé par l’ensemble indissociable des trois éléments ci-dessous, qui doivent être en cours de validité lors du voyage : - Une carte A.I.S, nominative délivrée au guichet des gares S.N.C.F, - Un coupon A.I.S, - Les billets demi-tarif en rappelant que pour être valable un billet doit être composté le jour du voyage. Article 3 – Conditions d’utilisation La tarification sera applicable sur des parcours correspondants aux déplacements entre les gares ème classe, dans tous desservant le domicile et l’établissement scolaire. Cette carte est valable en 2 les trains sauf ceux à accès limité (INTERCITES à réservation obligatoire, TGV et autres trains à accès limité). ème classe, pour une période équivalente à l’année scolaire ; la date Cette carte n’est valable qu’en 2 du début de validité est inscrite sur la demande par le mandataire, sans toutefois précéder la date officielle de rentrée scolaire, et sans excéder la date officielle de la fin de l’année scolaire. Article 4 – Demande d’abonnement Une demande d’abonnement composée de 6 feuillets, dont le modèle à la présente convention est joint en annexe 3, est établie par élève sur un formulaire délivré par la SNCF. Elle doit comporter les renseignements concernant : - Le bénéficiaire de l’abonnement : nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, date et lieu de naissance de l’élève ; - La catégorie de l’abonnement : première demande ou duplicata ; - Les conditions de l’abonnement : le trajet demandé ; la gare de retrait de la carte ; la signature du représentant légal de l’élève ; 126 - L’établissement fréquenté : l’adresse de l’établissement scolaire et la classe fréquentée ; la signature du représentant de l’établissement scolaire ainsi que le timbre de cet établissement ; - La prise en charge de l’abonnement : le numéro de code « mandataire » du département ; le type de prise en charge retenu ; les dates d’origine et de fin de validité de l’abonnement ; la durée de validité du ou des fichiers à établir ( au trimestre ), la signature du représentant de l’autorité devant assurer le paiement du montant de la prise en charge de l’abonnement, appuyée du cachet de cette autorité ; en cas de délégation de pouvoirs, la mention « par délégation » devra être apposée. Chaque demande d’abonnement accompagnée de deux photographies d’identité récentes non scannées doit être adressée par le Département au correspondant SNCF désigné. Cette demande er doit parvenir à la SNCF à partir du 1 juillet précédant la date de la rentrée scolaire et, au plus tard, un mois avant la date de début de validité de l’abonnement. Toute formule de demande parvenue ne comportant pas les renseignements nécessaires à l’établissement et à la facturation de l’abonnement sera retournée à l’autorité concernée. Article 5 – Distribution L’élève retire son abonnement et les billets demi-tarif correspondants au trimestre en cours à la gare de son choix, (mentionnées sur la demande) et sur présentation du feuillet 5. Lors du retrait des billets pour les autres trimestres il devra présenter le feuillet 4 Article 6 – Conditions tarifaires ème La base de la tarification est celle du coupon annuel de 2 S.N.C.F auquel il est appliqué un abattement de 2/12. classe de l’abonnement Fréquence de la Le prix du coupon A.I.S six mois est déterminé à partir du coupon A.I.S un an par application d’un coefficient de 0,60, dans les conditions et le mode de calcul repris en annexe 2 (à fournir par la SNCF). Les billets seront délivrés avec une réduction de 50% pour le parcours indiqué sur la carte. Le nombre de billets délivrés pour chaque trimestre est déterminé par le ‘’Département’’. Des billets complémentaires peuvent être émis en cours d’année mais restent à la charge de l’élève. Article 7 – Prise en charge Le Département prend en charge le montant total de l’abonnement interne scolaire (coupon + billets) ème classe, à l’exception des frais d’inscriptions que l’élève doit s’acquitter auprès de la SNCF, en 2 compte tenu de l’adoption du principe de la gratuité du transport scolaire. Ces frais s’élèvent à 15 euros (au 1er juillet 2012 payés en une fois lors du retrait de la carte). Il lui sera délivré le nombre de billets correspondant au trimestre en cours. Le Département portera à la connaissance de la S.N.C.F au moins trois mois avant la date de chaque rentrée scolaire toute modification du taux de prise en charge, des frais d’inscription, du nombre de billets à délivrer. Ces modifications feront l’objet d’un avenant. 127 Article 8 – Après Ventes 1 °) Délivrance d’un duplicata d’abonnements Cartes et/ou Coupons : Pour obtenir un duplicata en cas de perte, de vol ou de détérioration, l’élève devra obligatoirement se présenter dans la gare de retrait avec le feuillet 6 de sa demande initiale. Les frais engagés pour l’émission de ce duplicata seront à la charge de l’élève en fonction du tarif en vigueur. Billets AIS : Il n’est pas délivré de duplicata de billets. Dans cette éventualité, il sera délivré des billets à demi tarif qui resteront à la charge du client. 2° ) Modification de contrat Toute modification de contrat devra être validée par le Département. Elle sera matérialisée par l’établissement d’une nouvelle prise en charge. Cette modification de contrat ne donnera pas lieu à perception de frais d’inscription. 3° ) Remboursement Coupons AIS : Coupon d’une validité de 12 mois : le remboursement sera effectué sur le montant de la différence de prix entre un coupon d’une validité de 12 mois et d’une validité de 6 mois déduction faite d’une retenue forfaitaire de 10% du montant du titre à rembourser. Billets demi tarif AIS : le remboursement sera effectué sur le montant total des titres non utilisés présentés déduction faite d’une retenue forfaitaire de 10% du montant total. Ce remboursement sera déduit au plus tôt de la facture du mois suivant la remise de l’abonnement complet (carte et fichet) en gare de retrait. En cas de changement d’établissement ou de résidence en cours d’année scolaire entraînant une modification de parcours, le contrat d’abonnement fera l’objet d’un remboursement aux conditions prévues à l’alinéa ci-dessus. L’élève remplira une nouvelle demande qui suivra la même procédure ère que celle appliquée lors de la 1 demande. 128 TITRE III DISPOSITIONS COMMUNES Article 1 – Litiges Tous les litiges survenant dans l’interprétation ou l’exécution de la présente convention et sur lesquels les parties ne pourront aboutir à un accord amiable seront soumis à l’appréciation du tribunal administratif de Bordeaux. Article 2 – Durée de la convention er La présente convention est conclue pour une durée de trois ans, à compter du 1 juillet 2012. Elle est reconductible par voie d’avenant. Chacune des parties contractantes est libre de la modifier par voie d’avenant et de la résilier, sous réserve de prévenir l’autre partie par lettre recommandée avec avis de réception au moins trois mois avant l’expiration de chaque année scolaire. Article 3 – Droit et formalité d’enregistrement La présente convention est exemptée du droit de timbre et des formalités d’enregistrement. Article 4 – Facturation et règlement des transports Les sommes afférentes, aux prestations voyageurs, demandées seront enregistrées sur un compte ouvert dans les écritures de la SNCF. Le compte sera arrêté le dernier jour du mois. Le solde créditeur d'une facture ne sera pas réglé mais reporté sur la période suivante. Le montant total des sommes dues (ou à recevoir) sera porté à la connaissance du "bénéficiaire du règlement différé" au moyen d'une facture récapitulative qui lui sera adressée à partir du 5 du mois suivant celui des achats pour les AIS et à compter du 21 du mois suivant pour les ASR. Article 5 - Adresse de facturation du bénéficiaire Les factures et relevés d'opération sont à envoyer à l'adresse suivante : Conseil général de Lot-et-Garonne service des transports Hôtel du département 47922 AGEN CEDEX 9 Article 6 – Dispositions financières Article 6.a - Mode de règlement Chaque facture récapitulative doit faire l’objet d’un seul règlement sur le compte bancaire figurant sur la facture émise par la SNCF. Les paiements fractionnés ne sont pas autorisés. Le montant total des sommes dues sera réglé par : Virement bancaire, renseigné du numéro de la facture. Virement bancaire, renseigné du numéro de la facture par l’intermédiaire du TPG 129 Article 6.b - Délai de règlement Le délai de règlement est de trente jours à compter de la date d’émission de la facture. La date limite de règlement est stipulée sur ladite facture. Article 6.c – Incidents de règlement Le bénéficiaire s’engage à mandater les sommes dues dans les délais nécessaires pour que le règlement parvienne à l’échéance et conditions visées à l’article 6.b. Sans préjudice de l’article 7, tout retard, paiement partiel ou défaut de paiement à la date d’échéance fixée à l’article 6.b, entraîne de plein droit la facturation d’intérêts de retard dans les conditions prévues par les dispositions de l’article L-441-6 du code de commerce. En conséquence, le taux d’intérêt des pénalités de retard est égal au taux d’intérêt appliqué par la Banque Centrale Européenne à son opération de refinancement la plus récente majorée de 10 points (BCE+10 pts) sans toutefois être inférieur à 3 fois le Taux d’Intérêt Légal (3xTIL). Le taux pris en considération est celui en vigueur à la date d’émission de la facture. Un minimum de 15 € sera en tous cas facturé afin de couvrir les frais de dossier. Le paiement de la facture d’intérêts de retard ou/et de frais de dossier doit être effectué dès réception. Article 7 – Résiliation de l’autorisation La SNCF se réserve le droit de résilier, par lettre recommandée avec accusé de réception, la présente autorisation de règlement différé sans préavis et d'exiger le paiement immédiat des sommes en attente, dans les cas suivants : Non paiement des sommes dues dans les conditions et délais prévus à l’article 6. Irrégularité constatée dans l’utilisation des bons et/ou des titres de transport. Le compte peut néanmoins être clos par la SNCF ou par le "bénéficiaire du règlement différé" à tout moment, moyennant préavis d'un mois notifié par lettre recommandée. Dans tous les cas, les sommes restant dues à la date de clôture deviendront immédiatement exigibles et, le cas échéant, passibles des intérêts de retard calculées selon les dispositions de l’article 6.c des présentes. Article 8 - Durée et renouvellement de l'autorisation La présente autorisation est valable trois ans à partir de la date de sa signature. Elle est renouvelable par tacite reconduction d’année en année. 130 Article 9 - Clause additionnelle Le "bénéficiaire du règlement différé" reconnaît que la possession des billets ne saurait être considérée comme portant quittance des sommes dues et déclare, en conséquence, que celle-ci ne pourra, en aucun cas, être invoquée comme preuve de libération du montant desdites prestations envers la SNCF. Fait à Agen, le……………. En 2 exemplaires originaux Le Président du Conseil général De Lot-et-Garonne Le Directeur de la Région SNCF Pierre CAMANI Pierre BOUTIER 131 ANNEXES ANNEXE 1 : Exemplaires AIS/ASR ci-joints ANNEXE 2 : Grille des prix de l'abonnement élève et étudiant apprenti 132 133 134 135 N° C1022 ORGANISATION DES TRANSPORTS SCOLAIRES PERIMETRE DE TRANSPORT URBAIN DE VILLENEUVE-SUR-LOT DECIDE - de continuer, à titre transitoire et à la demande de la Communauté de Communes du Grand Villeneuvois, à organiser les services de transport scolaire pour les seize communes situées intégralement à l'intérieur du périmètre étendu de transport urbain de ladite communauté (annexes 1 et 2) ; - d'approuver la convention afférente ci-jointe et d'autoriser le Président du Conseil général à signer ce document. Transmission à la préfecture Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture de Lot-et-Garonne Signataire Pour le Président du Conseil général Le Directeur général adjoint des services Départementaux Arnaud SORGE 136 CONVENTION PORTANT SUR L’ORGANISATION TRANSITOIRE DES TRANSPORTS SCOLAIRES SUR LES COMMUNES CONCERNEES PAR L’EXTENSION DU PERIMETRE DE TRANSPORT URBAIN *** Préambule En application de l’arrêté préfectoral n° 99-3202 du 14 décembre 1999, le Syndicat Intercommunal du Groupement d’Urbanisme (SIGU) est devenu Autorité Organisatrice des Transports Urbains (AOTU) sur le territoire de son Périmètre de Transport Urbain (PTU) regroupant les 3 communes de Villeneuve s/Lot, Bias et Pujols. Depuis l’entrée en vigueur de la Convention du 8 septembre 2008 entre le Département de Lot-et-Garonne et le SIGU, le SIGU exerce pleinement sa compétence en matière d’organisation et de financement des services de transport scolaire intégralement situés sur le territoire de son PTU. Par arrêté préfectoral n°2011357-0002, la Communauté de Communes du Grand Villeneuvois s’est transformée au 31 décembre 2011 en Communauté d’Agglomération. De ce fait, conformément à l’article L.1231-7 du Code des Transports, la Communauté d’Agglomération du Grand Villeneuvois (CAGV) exerce, en lieu et place du SIGU, la compétence transport urbain et devient l’AOTU sur son PTU composé des 19 communes suivantes : Allez-etCazeneuve, Bias, Casseneuil, Cassignas, Castella, Dolmayrac, Fongrave, Hautefage-la-Tour, La Croix-Blanche, Laroque-Timbaut, Le Lédat, Monbalen, Pujols, Saint-Antoine-de-Ficalba, Saint-Étienne-de-Fougères, SainteColombe-de-Villeneuve, Sainte-Livrade-sur-Lot, Saint-Robert et Villeneuve-sur-Lot. Conformément à l’article L.3111-9 du Code des Transports, l‘AOTU peut confier, par convention, tout ou partie de l'organisation des transports scolaires au Département. La CAGV a donc décidé de confier au Département l’organisation des transports scolaires intégralement situés sur les communes concernées par l’extension du PTU. Afin d’assurer la continuité de ce service public, le Département de Lot-et-Garonne a accepté d’exercer cette compétence et de poursuivre de manière transitoire l’organisation des transports scolaires. ****************** ENTRE Le Département de Lot-et-Garonne, représenté par le président du Conseil général, habilité par délibération de la commission permanente du……………………, ci-après désigné le « Département », D’UNE PART, ET La Communauté d'Agglomération du Grand Villeneuvois, représentée par son président, habilité par délibération du conseil communautaire du 2 octobre 2012 ci-après désignée « CAGV », D’AUTRE PART, …/… 137 Il a été convenu ce qui suit : ARTICLE 1er : OBJET Dans le cadre de la Convention du 8 septembre 2008, la CAGV exerce la compétence de l’organisation des services de transport scolaire intégralement situés sur les communes de Villeneuve-sur-Lot, Pujols et Bias. A la demande de la CAGV, le Département assure l’organisation des services réguliers de transport scolaire intégralement situés sur les communes concernées par l’extension du PTU, à savoir les communes d’Allez-etCazeneuve, Casseneuil, Cassignas, Castella, Dolmayrac, Fongrave, Hautefage-la-Tour, La Croix-Blanche, LaroqueTimbaut, Le Lédat, Monbalen, Saint-Antoine-de-Ficalba, Saint-Étienne-de-Fougères, Sainte-Colombe-deVilleneuve, Sainte-Livrade-sur-Lot et Saint-Robert. ARTICLE 2 : ORGANISATION DES TRANSPORTS SCOLAIRES PAR LE DEPARTEMENT Les services de transport scolaire prévus au deuxième alinéa de l’article 1er ci-dessus continuent à être assurés selon les mêmes modalités d’organisation et de financement que celles appliquées durant l’année scolaire 2011/2012, lesquelles résultent des conventions conclues avec les organisateurs secondaires et des marchés conclus par le Département avec les entreprises de transport. Le cas échéant ces modalités d’organisation pourront évoluer selon les mêmes principes que ceux appliqués par le Département à l’ensemble des services de transport scolaire relevant de sa compétence. La liste des services concernés, la copie des conventions conclues entre le Département et les Organisateurs secondaires ainsi que les marchés signés avec les transporteurs pour leur fonctionnement et leur exploitation pourront être fournis par le Département à la CAGV sur demande de cette dernière. ARTICLE 3 : DUREE – RESILIATION La présente convention est conclue sur deux années scolaires, à savoir 2012/2013 et 2013/2014. Elle est renouvelable par tacite reconduction par période d’une année scolaire supplémentaire, sauf dénonciation par l’une ou l’autre des parties notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception au moins six mois avant la date de la rentrée scolaire de l’année suivante. Fait en deux exemplaires originaux, A Agen, le Le Président du Conseil Général de Lot-et-Garonne, Le Président de la Communauté d’Agglomération du Grand Villeneuvois, Pierre CAMANI Patrick CASSANY 138 ANNEXE 1 : LES SERVICES DE TRANSPORT EN COMMUN ORGANISES PAR LA CAGV Les élèves domiciliés et/ou scolarisés à Villeneuve-sur-Lot, Bias ou Pujols, peuvent utiliser le réseau urbain INTERVAL, le service de transport collectif de la CAGV, soit les 5 lignes principales, les 6 lignes secondaires, les services TAD et les 2 circuits primaires. Ligne 1 : Sarette > Bon repos Ligne 2 : Ponservat / Paren > Mares Ligne 3 : Lafayette/Mairie Pujols > Le Hameau Denuel Ligne 4 : Cité d'Astor / Mairie de Bias > Parasol / Courbiac Ligne 5 : Couffignal > Plein Sud / Sainte Radegonde Ligne S1 : Rolland > Gare Routière Ligne S2 : La Cressonniere > Gare Routière Ligne S3 : Eglise Eysses > Gare Routière Ligne S4 : Bizèle > Gare Routière Ligne S5 : Eglise Eysses > Gare Routière Ligne S6 : Hameau de la Plaine > Gare Routière TAD : les 17 arrêts desservis par le TAD zonal (à compter du 1er septembre 2012) C143 (SATPS) : Ste-Radegonde > Soubirous > Ste-Radegonde C201 (SATPS) : Ecole Petit Tour > Cambes > Ecole Petit Tour 139 ANNEXE 2 : LES SERVICES DE TRANSPORT SCOLAIRE INTEGRALEMENT SITUES SUR LES COMMUNES CONCERNEES PAR L’EXTENSION DU PTU DE LA CAGV ET ORGANISES DE MANIERE TRANSITOIRE PAR LE DEPARTEMENT Ligne n°219 BIAS / STE LIVRADE / CASSENEUIL Ligne n°185 STE COLOMBE DE VILLENEUVE / CASSENEUIL Ligne n°254 - PORTE DE PUJOLS - CASSENEUIL Ligne n°255 - PUJOLS - CASSENEUIL Ligne n°306 - VILLENEUVE/LOT - CASSENEUIL Ligne n°309 - VILLENEUVE/LOT GENDARMERIE - CASSENEUIL Ligne n°341 - VILLENEUVE/LOT - STE LIVRADE/LOT Restat Ligne n°104 - LE LEDAT - VILLENEUVE/LOT Ligne n°156 - ST ANTOINE DE FICALBA - VILLENEUVE/LOT Ligne n°304 - PUJOLS - STE COLOMBE DE VILLENEUVE Ligne n°69 - MONBALEN - LA CROIX BLANCHE - CASTELLA Doublage scolaire TIDEO n°5 Doublage scolaire TIDEO n°8 140 N° C1023 ORGANISATION DES TRANSPORTS SCOLAIRES NAVETTE ENTRE L'ANNEXE SAINTE FOY A NERAC ET LA CITE SCOLAIRE DE NERAC DECIDE - d’approuver la convention ci-jointe avec le collège de Sainte Foy, 30 bis, boulevard Scaliger à Agen, en responsabilité de l’annexe Sainte Foy de Nérac, qui définit les modalités de l’accompagnement des élèves empruntant la navette mise en place entre la cité scolaire de Nérac et cet établissement, situé au n°38 Allées d’Albret à Nérac ; - d'autoriser le Président du Conseil général à signer cette convention. Transmission à la préfecture Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture de Lot-et-Garonne Signataire Pour le Président du Conseil général Le Directeur général adjoint des services Départementaux Arnaud SORGE 141 CONVENTION ENTRE LE CONSEIL GENERAL DE LOT-ET-GARONNE ET LE COLLEGE SAINTE-FOY MISE A DIPOSITION D’UNE NAVETTE SCOLAIRE ENTRE L’ETABLISSEMENT ANNEXE DE SAINTE FOY A NERAC ET LA CITE SCOLAIRE DE NERAC, LIEU D’ARRIVEE DES LIGNES DE TRANSPORT SCOLAIRE PREAMBULE Le collège Sainte-Foy a créé en 2011 une antenne à Nérac (ouverture d’une classe de 6ème qui se prolongera les années suivantes par la création progressive des niveaux supérieurs – classe de 5ème à la rentrée 2012/2013 et ainsi de suite). Pour faire bénéficier ces élèves d’une commodité de transport pour se rendre à leur établissement, il est nécessaire d’adapter le réseau de transport scolaire existant sur Nérac pour assurer leur encadrement et transport, sur le segment terminal, compris entre la cité scolaire de Nérac et l’annexe Sainte Foy. En effet, tous les circuits actuels aboutissant à la cité scolaire de Nérac, il convient de mettre en place une navette dont l’organisation sera assurée par le Département. Quant à la présente convention, elle a pour objet de définir les modalités de l’accompagnement mis en œuvre par le collège afin d’assurer l’acheminement des élèves, dans les meilleures conditions possibles de sécurité. ENTRE : Le Conseil général de Lot-et-Garonne, représenté par le président du Conseil général, Monsieur Pierre CAMANI, habilité par délibération de la commission permanente du ……………………………. 2012 ET L’annexe Sainte-Foy de Nérac, représentée par M. BAUDIERE, directeur du collège SainteFoy d’Agen. Il a été convenu ce qui suit : Article 1er – OBJET DE LA CONVENTION : Cette convention a pour objet de préciser les modalités de l’accompagnement des élèves dans les transports scolaires entre l’annexe Sainte Foy de Nérac, sise 38 Allées d’Albret 47 600 Nérac et le collège Henri de Navarre, lieu d’arrivée et de départ des lignes de transport scolaire, organisées par le Conseil Général de Lot-et-Garonne, sis rue Pierre de Coubertin à Nérac. 142 Article 2 – ACCOMPAGNEMENT : Le collège Sainte FOY, 30 bis bd Scaliger 47000 Agen, en responsabilité de l’annexe Sainte Foy de Nérac, représenté par son Directeur, Daniel BAUDIERE, met en place un accompagnement des élèves durant l’année scolaire qui sera assuré par : 1°) Madame Nadia ROUMEGOUX en qualité d’accompagna trice titulaire. 2°) Madame Delphine LAMOUREUX en qualité d’accompag natrice suppléante. Une information en début d’année scolaire sera faite par le Département auprès du transporteur pour que le conducteur affecté à cette navette connaisse le nom des personnes habilitées à effectuer cet accompagnement. Article 3 – CHAMP D’INTERVENTION DE L’ACCOMPAGNATRICE Sur le circuit de cette navette l’accompagnatrice accompagnera exclusivement des collégiens et veillera au respect des règles de discipline au moment des montées et descentes à bord de la navette ainsi que pendant les trajets de cette navette. Article 4 – MISSIONS DE L’ACCOMPAGNATRICE A ce titre son rôle est défini comme suit : Le matin, dès 7h30, elle sera présente sur le site d’arrivée des lignes de bus près du collège Henri de Navarre et assurera la surveillance des élèves en fonction de leur arrivée sur le site de la cité scolaire : . le matin, dans l’attente de la navette ; . le soir, lors du départ de la navette ; . ainsi que les montées et descentes de la navette où elle s'assurera que les élèves portent le gilet jaune de sécurité. C’est elle qui signifiera au conducteur le moment du départ pour l’établissement après avoir vérifié l’arrivée de tous les élèves. Elle surveillera la descente de la navette et l’entrée dans l’établissement. Le soir, dès 16h45, elle contrôlera la montée dans la navette de tous les élèves à l’arrêt de bus situé aux abords de l’annexe Sainte Foy et les accompagnera jusqu’au collège Henri de Navarre. Arrivée au collège Henri de Navarre elle surveillera la descente de la navette et la montée dans les bus de ligne en correspondance, au fur et à mesure de leur arrivée jusqu’à 17h25. Dans la navette, l’accompagnatrice s’assurera que tous les élèves soient assis, ceinture de sécurité bouclée, dès l’installation et pour toute la durée du trajet dans la mesure où le car en est pourvu. Elle veillera au respect des règles de discipline à bord. Il appartiendra à l’accompagnatrice de rappeler aux élèves : - les consignes de sécurité routière concernant la circulation sur les voies publiques et la traversée des voies sur les passages autorisés ; 143 - les règles de discipline figurant dans le règlement départemental de transport scolaire. Article 5 – REMPLACEMENT En cas d’empêchement l’accompagnatrice devra prévenir le chef d’établissement dans un délai raisonnable pour lui permettre de prendre les dispositions nécessaires afin d’assurer son remplacement en garantissant les conditions de sécurité préalablement définies. Article 6 – PRISE DE SERVICE A CHAQUE RENTREE Dès le début de l’année, à l’occasion du premier service, les accompagnatrices devront prendre connaissance auprès du conducteur des principaux éléments de sécurité de l’autocar : • Ouverture et fermeture des issues de secours, • Emplacement et fonctionnement de l’extincteur, • Emplacement de la boite à pharmacie. Le Conseil Général de Lot-et-Garonne, organisateur, donnera des instructions en ce sens aux transporteurs mandatés qui en informeront leurs conducteurs. Article 7 – DUREE ET DENONCIATION DE LA CONVENTION La présente convention est conclue pour l’année scolaire 2012/2013. Elle est renouvelable par tacite reconduction, par période d’une année scolaire, sauf dénonciation par l’une ou l’autre des parties, notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception, au moins 3 mois avant la date de la rentrée scolaire suivante. En cas de dénonciation ou de modification du dispositif, les parties conviennent de se rencontrer dans les meilleurs délais afin que puisse être assurée la continuité du service public. Fait à Agen, en deux exemplaires originaux, le ………………………………… Pour le collège Sainte-Foy, Daniel BAUDIERE Pour le Conseil Général de Lot-et-Garonne, Pierre CAMANI 144 N° C1029 MISE EN OEUVRE DE LA POLITIQUE CONTRACTUELLE MODIFICATION DU TERME DES AVENANTS DECIDE - de fixer le terme des contrats de Pays au 31 décembre 2013. - d’autoriser le Président du Conseil général à signer tous les documents afférents aux contrats de Pays dans ce délai. Transmission à la préfecture Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture de Lot-et-Garonne Signataire Pour le Président du Conseil général Le Directeur général adjoint des services Départementaux Arnaud SORGE 145 N° C1037 NOUVELLE ACTION DE LA CONVENTION EDUCATIVE APICULTURE ET BIODIVERSITE DECIDE - d’intégrer une nouvelle action relative à l’apiculture et la biodiversité dans la Convention éducative au titre de l’année scolaire 2012/2013, à raison de dix classes dont les déplacements seront pris en charge après examen de la qualité de leur projet pédagogique ; - de prélever un montant de 650 € sur le chapitre 952 réservé aux subventions relevant de la compétence de la Commission Education et transports scolaires et de les affecter de la façon suivante : chapitre 932, article fonctionnel 93.221, nature 6574, enveloppe 30298 * association "Abeille Gascogne" 650 € pour l’acquisition de quatre séries complètes d’affiches. Transmission à la préfecture Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture de Lot-et-Garonne Signataire Pour le Président du Conseil général Le Directeur général adjoint des services Départementaux Arnaud SORGE 146 N° C1040 PROPOSITION DE DEPOT D'ARCHIVES PRIVEES DE L'ANACR DECIDE - d’accepter la proposition de dépôt aux Archives départementales de Lot-et-Garonne du fonds d’archives de l’association des Anciens Combattants et Ami(e)s de la Résistance, antenne de Lotet-Garonne (ANACR) ainsi que de quelques fonds privés qui lui ont été donnés ; - d’autoriser le Président du Conseil général à signer les actes et documents qui découleront de ce dépôt. Transmission à la préfecture Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture de Lot-et-Garonne Signataire Pour le Président du Conseil général Le Directeur général adjoint des services Départementaux Arnaud SORGE 147 N° C1049 CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE CAP EMPLOI 47 ET LE CONSEIL GENERAL DE LOT-ET-GARONNE POUR FAVORISER L'ACCES A L'EMPLOI, A LA FORMATION ET A LA DEFINITION D'UN PROJET PROFESSIONNEL POUR LES TRAVAILLEURS HANDICAPES DECIDE - de donner son accord à la convention de partenariat jointe en annexe entre CAP EMPLOI 47 et le Département du Lot-et-Garonne pour favoriser l’accès à l’emploi, à la formation et à la définition d’un projet professionnel pour les travailleurs handicapés, - d’autoriser le Président du Conseil général à signer cette convention. Transmission à la préfecture Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture de Lot-et-Garonne Signataire Pour le Président du Conseil général Le Directeur général adjoint des services Départementaux Arnaud SORGE 148 47 CONVENTION DE PARTENARIAT Entre : Le Conseil général de Lot-et-Garonne sis à AGEN – Hôtel du Département - 47922 AGEN CEDEX 9 Représenté par le Président du Conseil général de Lot-et-Garonne, habilité par délibération de la commission permanente n° …… en date du ……… 2012 Et Cap Emploi Dont le siège est situé 8 avenue de Lacapelette - 47550 BOE Représentée par son Président, Jean-Max LLORCA, dûment habilité à l'effet des présentes. Cap Emploi et le Conseil général de Lot-et-Garonne sont ci-après désignés collectivement les "Parties" et individuellement la "Partie". Dans le cadre de ce partenariat les signataires souhaitent favoriser l’accès à l’emploi, à la formation et à la définition d’un projet professionnel, pour les travailleurs handicapés. Ce partenariat consistera également à mettre en place des actions visant à promouvoir la diversité dans le monde du travail, et à lutter contre toute forme de discriminations. Les Parties sont convenues d'établir entre elles des relations de partenariat dans les termes ci-après exposés : ARTICLE 1 : OBJET La présente convention a pour objet de définir les conditions dans lesquelles Cap Emploi et le Conseil général de Lot-et-Garonne entendent établir des relations de partenariat. 149 ARTICLE 2 : ENGAGEMENTS DE CAP EMPLOI Cap Emploi s'engage : • A sélectionner des candidatures de travailleurs handicapés sur les offres d’emplois et de stages proposées par le Conseil général de Lot-et-Garonne, dans un délai court (une semaine) • A informer le Conseil général de Lot-et-Garonne sur les profils et les contraintes des candidats présentés • A mobiliser le Conseil général de Lot-et-Garonne sur des actions liées au handicap (forums, rencontres Travailleurs Handicapés/Employeur...) ARTICLE 3 : ENGAGEMENTS DU CONSEIL GENERAL DE LOT-ET-GARONNE Le Conseil général de Lot-et-Garonne s'engage : • A informer Cap Emploi de toute offre d’emploi ou de stage au sein de sa collectivité ; • A faire des retours sur les candidats et sur les candidatures envoyées, ARTICLE 4 : SUIVI ET BILAN Des remontées périodiques seront mises en place par les signataires de la présente convention aux fins de suivi des engagements réciproques. ARTICLE 5 : DUREE La présente convention est conclue pour une durée d'un an à compter de sa date de signature. A la date anniversaire, elle sera renouvelée d'année en année par tacite reconduction. Elle pourra être résiliée, à tout moment, par l'une ou l'autre des Parties, par l'envoi d'une lettre recommandée avec avis de réception, moyennant un préavis de 3 mois commençant à courir à compter de la date de la première présentation de la lettre recommandée à l'adresse du bénéficiaire du préavis. ARTICLE 6 : LICENCE MARQUES ET LOGOS Tous logos, marques, dessins et autres créations intellectuelles mis à disposition de l'une des Parties par l'autre Partie restent la propriété exclusive de cette dernière. En outre, chacune des Parties ne transfère aucun droit de propriété sur les contenus et chartes graphiques qu'elle est susceptible de fournir. Néanmoins, pour les seuls besoins de l'exécution de la présente convention et uniquement pendant sa durée, chacune des Parties concède les droits de reproduction et de représentation non exclusifs de ses marques et logos. Chacune des Parties soumettra à l'autre Partie, préalablement à sa diffusion sous quelque forme que ce soit, tout projet de communication ou tout support dans lequel apparaîtra le nom, les marques, ou logos dont les droits de reproduction et de représentation non exclusifs lui ont été concédés et 150 respectera la charte graphique en vigueur. La Partie titulaire des droits validera expressément le projet de communication ou le support. Aucune des Parties ne sera autorisée à utiliser les marques de l'autre Partie à quelque fin que ce soit, autrement que dans le cadre du respect de ses obligations au titre de la présente convention. Toute utilisation autre sera soumise à l'accord préalable et écrit de la Partie titulaire des droits. Chacune des parties garantit à l'autre Partie qu'elle dispose de tous les droits nécessaires sur lesdits marques et logos, et plus généralement tout droit de propriété intellectuelle dont elle concède les droits de reproduction et de représentation non exclusifs. Chacune des Parties garantit l'autre Partie contre toute action ayant pour fondement le fait que l'utilisation de l'un quelconque des éléments des marques ou des logos enfreint tout droit de propriété intellectuelle dont un tiers serait titulaire. De manière générale, chacune des Parties garantit à l'autre Partie pendant une durée de 10 ans à compter de la signature de la présente convention contre les conséquences, notamment pécuniaires (indemnisation du montant de la condamnation pécuniaire en principal, intérêts, frais et accessoires en ce compris les frais d'avocat et /ou d'avoué et de procédure), susceptibles d'être mises à la charge de l'autre Partie à la suite des poursuites judiciaires fondées sur la contrefaçon et/ou la concurrence déloyale ou parasitaire pour usage illicite des marques ou des logos. A tout moment pendant la durée de la présente convention et après cessation de ceux-ci pour quelque cause que ce soit, les Parties s'interdisent d'entreprendre toute action qui aurait pour effet ou objet d'affecter l'image de marque, les marques ou la réputation de l'autre Partie. ARTICLE 7 : NON CESSIBILITE La présente convention est conclue intuitu personae. En conséquence, elle n'est ni cessible, ni transmissible par l'une des Parties sauf agrément préalable, exprès et écrit de l'autre Partie. ARTICLE 8 : TOLERANCE Le fait pour le Conseil général de Lot-et-Garonne et Cap Emploi de ne pas invoquer l'une quelconque des stipulations de la présente convention ou de ne pas se prévaloir de leur violation, ne vaut pas renonciation au bénéfice desdites clauses. ARTICLE 9 : NULLITE Si l'une ou plusieurs des stipulations de la présente convention sont tenues pour nulles ou inapplicables ou déclarées telles en application d'une loi, d'un règlement ou à la suite d'une décision définitive d'une juridiction compétente, les autres stipulations des présentes n'en seront pas affectées. En cas de nullité d'une des clauses, de la présente convention, les Parties remplaceront, d'un commun accord, la clause nulle par une clause visant à un effet économique et juridique équivalent à la clause d'origine. ARTICLE 10 : INTEGRALITE La présente convention, en ce compris le préambule et ses annexes, représente l'intégralité de l'accord entre les Parties. Elle annule et remplace tous les documents, accords ou contrats préalables, verbaux ou écrits, intervenus entre les Parties concernant son objet. 151 ARTICLE 11 : INTERPRETATION DE LA PRESENTE CONVENTION Les titres des articles de la présente convention sont utilisés pour en faciliter la compréhension, et ne sauraient être utilisés pour en interpréter le sens en faveur de l'une ou l'autre des Parties. En outre, la présente convention est le fruit de négociations actives entre les Parties et ne saurait être considérée comme un contrat d'adhésion, dont l'interprétation pourrait être faite en faveur d'une Partie ou au détriment de l'autre. ARTICLE 12 : MODIFICATIONS Aucune modification ne pourra être apportée à la présente convention, sans qu'un avenant ne soit au préalable signé par les Parties. ARTICLE 13 : DROIT APPLICABLE - REGLEMENT DES DIFFERENDS La présente convention est soumise au droit français. Tout litige sera soumis au Tribunal Administratif de Bordeaux. Fait à Agen, le Pour le Conseil Général de Lot-et-Garonne Pour Cap Emploi Le Président Pierre CAMANI Le Président Jean-Max LLORCA 152 N° C1051 CHARTE DE COEXISTENCE MULTIPLICATEURS DE SEMENCES, APICULTEURS, AGRICULTEURS EN AGROBIOLOGIE, COLLECTIVITES LOCALES DECIDE - de ratifier la « Charte départementale de coexistence pour une gestion partagée du territoire » jointe en annexe et de veiller à la réalisation de ses objectifs. Transmission à la préfecture Transmis le 22 Octobre 2012 à la préfecture de Lot-et-Garonne Signataire Pour le Président du Conseil général Le Directeur général adjoint des services Départementaux Arnaud SORGE 153 . Pour une gestion partagée du territoire CHARTE DEPARTEMENTALE DE COEXISTENCE Multiplicateurs de semences, Apiculteurs, Agriculteurs en agrobiologie, Collectivités territoriales, acteurs d’un même territoire ! Charte de coexistence - 09 oct. 2012 -1- 154 . Sommaire Préambule………………………………………………………………………………………….3 L’engagement des signataires………………………………………………………….5 Contexte : le LOT-ET-GARONNE, un territoire rural aux nombreuses productions agricoles………………………………………………………………………..7 La multiplication des semences, une production complexe, sensible et contractualisée L’agriculture biologique, un mode de production en plein essor et réglementé L’apiculture, en interaction constante avec son milieu Les collectivités territoriales Panorama des interactions entre les filières activités, schéma général Les objectifs de la charte…………………………………………………………………17 Développer le dialogue entre les usagers de l’espace…………………….18 Se former, former et informer Sensibiliser les agriculteurs, les collectivités et les autres propriétaires de l’espace Mieux connaître les activités voisines pour anticiper les problèmes et travailler ensemble Contribuer à la maîtrise des flux de pollen…………………………………….22 Améliorer la vigilance de tous concernant les contaminations polliniques en maîtrisant par exemple les repousses indésirables Développer tout type de production de semences compatible avec les multiplications déjà existantes sur le territoire Préserver les insectes pollinisateurs indispensables aux activités agricoles……………………………………………………………………………………24 Préserver et créer des espaces favorables aux insectes pollinisateurs Favoriser une bonne implantation des ruchers Communiquer sur l’activité apicole Optimiser les conditions de pollinisation des cultures Améliorer l’usage des traitements phytosanitaires………………………..26 Améliorer les techniques de pulvérisation Respecter les heures de butinage Réduire les traitements et les produits toxiques pour les insectes pollinisateurs Charte de coexistence - 09 oct. 2012 -2- 155 . PREAMBULE : Pourquoi une charte de coexistence ? Charte de coexistence - 09 oct. 2012 - 3 - 16 156 . L’agriculture lot-et-garonnaise est particulièrement diversifiée non seulement en nombre de productions (plus d’une soixantaine de productions coexistent en Lot-et-Garonne) mais aussi en pratiques culturales (bio, conventionnel…). La coexistence d’activités agricoles aux contraintes et aux besoins très différents peut être source de conflits mais également d’innovation et de progrès. C’est ce constat qu’ont fait les représentants des apiculteurs, des multiplicateurs de semences et des agriculteurs en agrobiologie à l’occasion des Etats généraux de l’agriculture organisés par le Conseil général de Lot-et-Garonne. Ce travail collaboratif a notamment permis de faire apparaître le fait qu’un décloisonnement et qu’une meilleure communication entre les filières sont indispensables à tout développement économique. L’idée d’une charte établissant les règles de coexistence et de convergence entre filières se concrétise par ce document, fruit de la collaboration de ces structures sous l’égide du Conseil général. *** Charte de coexistence - 09 oct. 2012 -4- 157 . L’ENGAGEMENT DES SIGNATAIRES Charte de coexistence - 09 oct. 2012 -5- 158 . La charte départementale de coexistence se veut être un document de référence pour les agriculteurs, apiculteurs et les élus locaux de Lot-et-Garonne afin d’agir pour une gestion partagée du territoire. Elle propose des objectifs accompagnés de recommandations pratiques qui ne comportent aucun caractère réglementaire. Toutefois, la signature de cette charte traduit la volonté commune de considérer l’agriculture départementale comme un secteur économique stratégique et d’agir ensemble afin de trouver des solutions partagées à tout problème de coexistence potentiellement posé. Les signataires de la charte s’engagent également à adopter les règles de comportement suivantes : 1- Avoir une attitude partenariale basée sur la loyauté, l’éthique, la transparence, le respect des différences, la courtoisie dans les relations, 2 - Aborder avec franchise tous les sujets soulevés, 3 - S’obliger à la recherche de solutions partagées, 4 - Faire partager à leurs adhérents l’analyse commune, 5 - Faire partager à tous les acteurs de la filière l’analyse du groupe de coexistence, 6 - Jouer un rôle d’autorité et/ou de médiation en cas de litige. La charte prend la forme d’une convention passée entre le Président du Conseil général du Conseil général de Lot-et-Garonne, le Président du syndicat des Agriculteurs Multiplicateurs de Semences de Lot-et-Garonne, le Président du syndicat des apiculteurs de Lot-et-Garonne l’abeille gasconne, le Président du CIVAM Agrobio 47. Toutefois l’objectif est d’étendre le nombre de signataires à tous les partenaires qui ont la volonté d’agir pour la coexistence des activités rurales. Michel Leyre Président du Syndicat des Agriculteurs Multiplicateurs de Semences de Lot-et-Garonne Bertrand Auzeral Président du syndicat des apiculteurs de Lot-etGaronne l’abeille gasconne Yves Guibert Président du CIVAM Agrobio 47 Pierre Camani Président du Conseil général de Lot-et-Garonne Charte de coexistence - 09 oct. 2012 -6- 159 . Un département essentiellement occupé par l’agriculture Terres arables Cultures permanentes Prairies Zones agricoles hétérogènes hétérogenes Forêts Milieux à végétation arbustive et/ou herbacée Zones urbanisées (163) Zones industrielles ou commerciales (35) Mines, décharges et chantiers (22) Espaces verts artificialisés, non agricoles (18) Eaux continentales (19) Zones humides intérieures (1) 0 5 10 km Source: Corine Land Cover 2006 CONTEXTE : Le LOT-ET-GARONNE, un territoire rural aux nombreuses productions agricoles Charte de coexistence - 09 oct. 2012 -7- 160 . Le Lot-et-Garonne se distingue par une agriculture de polyculture, à la fois dynamique, moderne et consciente de la nécessité de préserver les paysages et l’environnement. Quelques chiffres démontrent l’importance de l’activité agricole pour le département : en 2010, 7 200 exploitations agricoles cultivent 284 300 hectares, soit 53% du territoire pour une valeur totale de production agricole proche de 720 millions d’euros . Le Lot-et-Garonne se caractérise également par des conditions agro-climatiques et un dynamisme reconnu du monde agricole qui ont contribué à dessiner un pays agricole très varié. Plus d’une soixantaine de productions significatives sont ainsi recensées en Lot-et-Garonne. La coexistence de multiples filières agricoles et la complémentarité de certaines productions ont permis aux exploitations agricoles de trouver des équilibres économiques moins aléatoires que dans d’autres départements. De plus, la surface cultivée en agriculture biologique se développe rapidement : en 2010, elle atteignait déjà 5,3% de la surface agricole départementale. Sur un même territoire, différents modes de productions doivent donc coexister. Il en résulte des espaces agricoles très complexes, comme en témoigne cet extrait de la cartographie des îlots de culture en 2010. En effet, sur les 200 ha représentés, 8 productions végétales cohabitent avec des parcelles de « gel », des espaces boisés et des habitations : Les cultures Semences Vergers Maïs Tournesol Autres Blé tendre Légumes Gel Divers Exemple de maillage des cultures : îlots PAC 2010 (proximité de Clairac, surface représentée de 200 ha, soit environ 600 m autour de la parcelle de semence) Ainsi l’îlot de semences situé au centre de cet extrait a un voisinage très diversifié, qui n’est pas sans poser des problèmes pour cette production très sensible aux flux de pollen, qu’ils proviennent d’une culture voisine, des repousses sur une parcelle en gel, des bords de route ou encore des jardins individuels. Pour une parcelle en agriculture biologique, la problématique est similaire concernant la dérive potentielle des produits de traitement. Les interactions entre acteurs et leurs problématiques spécifiques sont illustrées dans les pages suivantes pour une meilleure compréhension de la charte. Charte de coexistence - 09 oct. 2012 -9- 161 . La multiplication des semences, une production complexe, sensible et contractualisée Une nécessaire maîtrise de l’environnement des productions de semences La multiplication des semences est le lien essentiel entre les sélectionneurs (qui créent des variétés adaptées aux besoins des producteurs et des consommateurs) et les agriculteurs qui utilisent ces semences. Une contractualisation entre agriculteurs multiplicateurs de semences et sélectionneurs est obligatoire. En effet, les semences sont soumises à une certification, nécessaire pour être commercialisées dans l’Union européenne. Cette certification garantit : - une identité, - une pureté variétale, - une qualité technologique (faculté germinative minimum, pureté spécifique...), une qualité sanitaire. Cela implique des contraintes spécifiques pour les agriculteurs multiplicateurs : les flux de pollen doivent être contrôlés et maîtrisés afin de garantir la qualité des semences. La production de semences est conditionnée à la maîtrise de l’environnement. Sans une coexistence organisée avec l’ensemble des acteurs de l’espace rural, les productions de semences disparaîtront. Le Lot-et-Garonne, terre de semences Les conditions agro-climatiques, la possibilité d’irriguer, le savoir-faire de ses agriculteurs font du Lotet-Garonne une zone exceptionnellement favorable à la production semencière. Ce fort potentiel départemental attire les principales maisons grainières en betteraves, potagères et florales, oléagineux, maïs, céréales à paille, fourragères. Avec 1 000 producteurs en moyenne, le Lot-et-Garonne est le 3ème département français en nombre d’agriculteurs multiplicateurs. Ainsi une exploitation lot-et-garonnaise sur 7 produit des semences ce qui contribue à stabiliser son équilibre économique. Les espèces produites sont également nombreuses et pour certaines, le Lot-et-Garonne produit une grande partie de la production semencière française. Ainsi, le Lot-et-Garonne est : - le 1er département en betterave sucrière porte graine. En effet, avec 1 925 ha, le Lotet-Garonne représente 53 % de la surface nationale en semences de betterave pour un produit brut de plus de 15 millions d’euros ; - le 2ème département en production de semences de soja, d’oignons et de poireaux, - le 4ème département pour les semences de colza, - le 6ème pour les semences de tournesol et radis. Répartition des semences produites par espèces (en valeur de la production) Potagères 12% Oléagineux 11% C’est également une production à forte valeur ajoutée : avec 9 771 ha de semences en 2011, la valeur de cette production agricole atteint 32 millions d’euros. Charte de coexistence - 09 oct. 2012 Maïs 30% Betteraves 35% Céréales 11% Fourragères 1% - 10 - 162 . L’agriculture biologique, un mode de production en plein essor et réglementé Un mode de production en fort développement En France, le nombre d’exploitations en agriculture biologique a progressé régulièrement depuis 1995 et ce phénomène s’est beaucoup accéléré ces dernières années. Le Lot-et-Garonne est un département pionnier de l'agriculture biologique en France où ce mode de production est apparu dans les années 60. La filière a ensuite démarré sa structuration dans les années 70. Le nombre d’exploitations augmente également très rapidement : +34% entre 2009 et 2010. En outre, presque tous les types de cultures sont concernés par la production biologique. Le Lot-et-Garonne est également le premier département d’Aquitaine en termes de surfaces agricoles utiles (SAU) converties en bio. Fin 2010, 5,3% de la surface agricole départementale était cultivée selon les modes de production biologique ; c’est mieux que dans l’ensemble de l’Aquitaine (3,58%) et plus que la moyenne française (3,09%). L’objectif de 6% (Grenelle) a d’ailleurs été atteint en 2011. Ce sont donc 14 880 ha qui étaient engagés en bio dont 8 400 certifiés. Ce développement de la production va de pair avec la demande des consommateurs. Le marché alimentaire bio national est passé de 1,6 milliards d’euros en 2005 (1,2 %) à 3,5 milliards d’euros en 2010. Nous importons d’ailleurs 38 % des produits consommés en France. C’est donc un mode de production en plein développement et à fort potentiel. La demande en légumes de plein champs est en pleine croissance : 500 ha sont nécessaires en 2012 et plus de 1000 ha à l'horizon 2015. L’activité « semences biologiques » a également un fort potentiel en Lot-et-Garonne. En effet, la production de semences biologiques a commencé dans les années 70. En 1982, le GIE Biau-Germe, groupement de multiplicateurs de semences, est constitué. Il regroupe aujourd’hui 11 associés répartis en Lot-et-Garonne. L’agriculture biologique, un poids économique important Le Lot-et-Garonne tire parti de son savoir-faire diversifié, de ses sols et de son climat. Il bénéficie d’une forte implantation d’opérateurs commerciaux et de transformateurs spécialisés en produits biologiques avec 76 transformateurs et 41 distributeurs de produits biologiques. Charte de coexistence - 09 oct. 2012 - 11 - 163 . Ainsi la filière biologique en Lot-et-Garonne compte : - 3 coopératives en grandes cultures, - 5 coopératives, organisation de producteurs et expéditeurs de fruits et légumes frais, - 2 transformateurs de produits frais, - 1 coopérative viticole, - 2 entreprises de la filière apicole. CABSO, Biocoop, Bioviver, Danival, Viatagermine, Vitamont… sont autant d’entreprises spécialisées en produits biologiques présentes en Lot-et-Garonne. En 2010, le chiffre d’affaires lié à l’agriculture biologique en Lot-et-Garonne a atteint les 85 millions d’euros et celui lié à l’achat de productions biologiques régionales a été de 20 millions d’euros. Près de 300 salariés lot-et-garonnais sont directement liés à l’agriculture biologique. Des exigences et des besoins spécifiques Les produits biologiques sont cultivés sans pesticides de synthèse et sans engrais chimiques. L'agriculture biologique est un mode de production spécifique, respectueux des équilibres écologiques et socio-économiques du territoire et des exploitations agricoles. Elle est la garantie pour le consommateur de l'interdiction de toutes molécules de synthèse et d'OGM. Les règles de productions biologiques sont consignées dans un cahier des charges établi par les professionnels et homologué par l'Union Européenne. Le respect de ces règles est vérifié par des organismes certificateurs indépendants agréés par les pouvoirs publics. Ils contrôlent chaque unité de production et de transformation. La production biologique implique de respecter le cahier des charges et de maîtriser l'environnement. Elle a une obligation de moyen mais aussi une obligation de résultat. En cas de contamination, la production sera au minimum déclassée, avec un risque de perte de certification pour l’exploitation agricole et de préjudice commercial. Charte de coexistence - 09 oct. 2012 - 12 - 164 . L’apiculture, en interaction constante avec son milieu Une production agricole atypique… En Lot-et-Garonne, environ 350 apiculteurs (professionnels et non professionnels) possèdent près de 14 000 ruches. La filière apicole présente des particularités essentielles : Peu d’apiculteurs sont exploitants professionnels, la production est donc dispersée et peu connue. De plus, de nombreux apiculteurs déplacent leurs ruches de mars à novembre, selon le calendrier de floraison. Cela concerne quelques 60% des ruches de notre département soit près de 8400 ruches. Selon le calendrier de floraison, ce sont ces « transhumances » qui permettent la production de miels variés ; miels toutes fleurs, miels de tournesol, de colza ou encore d’Acacia et de châtaigner ; certains d’entre eux mènent des ruches dans la forêt landaise pour compléter leur production avec d’autres miels de crus tels l’Erica, la bourdaine, ou bien la bruyère callune. Par ailleurs, c’est une production qui a un lien fort avec d’autres filières agricoles au travers des services de pollinisation. Au-delà de la production de miel, les abeilles domestiques et sauvages assurent l’essentiel de la pollinisation des cultures et de nombreuses plantes sauvages : elles participent donc directement à la production de fruits et de semences. C’est dire l’importance environnementale et économique de cet élevage bien particulier. …fragilisée par de nombreux facteurs 25 80 20 70 60 15 50 40 10 30 20 5 10 0 Nombre de ruches en production (en millier) 90 20 09 20 07 20 05 20 03 20 01 19 99 19 97 19 95 19 93 0 19 91 Production en kg/ruche/an Ce phénomène est en effet préoccupant pour le maintien des écosystèmes naturels et cultivés et à ce titre concerne l’ensemble de la population et plus particulièrement les agriculteurs. Si les causes de cette mortalité ne sont pas entièrement déterminées, l’intoxication par les produits phytosanitaires et les pathologies de l’abeille en sont les composantes majeures. Evolution de la production annuelle moyenne par ruche et du nombre de ruches en production en Aquitaine 19 89 Enfin, l’apiculture est très sensible au contexte écologique notamment révélé par une surmortalité des abeilles. Production moyenne par ruche (kg/ruche/an) Nombre de ruches en production (en millier de ruches) Source : Agreste, statistique annuelle agricole Charte de coexistence - 09 oct. 2012 - 13 - 165 . Les collectivités territoriales Organiser et dynamiser l’espace, assurer la cohérence du territoire Les communes et/ou les intercommunalités élaborent leur document d’urbanisme : carte communale, Plan Local d’Urbanisme, Schéma de cohérence territoriale, autant d’outils qui doivent prendre en compte les éléments du Schéma régional de cohérence écologique (trame verte et bleue) afin d’intégrer les enjeux écologiques régionaux et les adapter au contexte local. L’objectif général d’un document d’urbanisme est de planifier le développement du territoire en recherchant un équilibre entre développement urbain et préservation des espaces naturels dans une perspective de développement durable. Le développement économique et notamment agricole constitue également une des préoccupations essentielles pour les collectivités. Inciter à la préservation de la biodiversité et protéger les espaces naturels Le Département est compétent pour mener une politique de préservation des milieux naturels : 8 sites en 2011 sont ainsi labellisés « espace naturel sensible » en Lot-et-Garonne. Un espace naturel sensible se caractérise par un fort intérêt écologique, un intérêt paysager sur lequel pèsent des menaces et qui nécessite des actions de sauvegarde. Le soutien du Conseil général se traduit entre autres par un appui aux collectivités territoriales qui souhaitent mener une démarche de préservation du patrimoine naturel. Le Conseil général soutient également des projets environnementaux portés par des associations ou des particuliers tels que les jachères fleuries, la plantation de haies champêtres, les inventaires naturalistes. Les collectivités sont aussi confrontées à la problématique du frelon asiatique. Gérer le réseau routier et réduire l’utilisation des produits phytosanitaires L’entretien du réseau routier est assuré, selon les échelles (départementales, communales…), par les collectivités qui ont donc en charge notamment l’entretien des bords de routes. Depuis 2010, les dépendances routières départementales font l’objet d’une gestion différenciée basée sur des inventaires floristiques. Cela se traduit par une augmentation des hauteurs de coupes ou encore des passages plus tardifs pour certains tronçons. De nombreuses collectivités s’engagent également pour une meilleure gestion des produits phytosanitaires dans l’entretien des espaces verts. Charte de coexistence - 09 oct. 2012 - 14 - 166 Panorama des interactions entre les activités, schéma général SEMENCES Enjeux : Produire des semences de qualité (pures) Respecter les cahiers des charges des contrats de multiplication de semences Impacts des produits phytosanitaires sur les abeilles Services de pollinisation Support de production Contaminations chimiques Concurrence foncière Services de pollinisation Contaminations polliniques Support de production AGRICULTURE BIOLOGIQUE Enjeux : Produire une alimentation de qualité dans le cadre d'une agriculture labellisée, respectueuse de l'eau, des sols et de l'air, sans pesticides de synthèse et sans engrais chimiques. Répondre au manque de production française. 167 Charte de coexistence - 09 oct. 2012 APICULTURE Enjeux : Développer une production de miel de qualité et sécurisée. Assurer des services de pollinisation efficace Limiter la mortalité des abeilles Contaminations polliniques Contaminations chimiques Support de production Impacts des produits phytosanitaires sur les abeilles COLLECTIVITES Enjeux : Dynamiser l’agriculture en tant qu’activité économique tout en préservant les ressources naturelles et le territoire. Entretenir les bords de route et les espaces publics Concurrence foncière - 15 - LES OBJECTIFS DE LA CHARTE « Organiser l’espace rural pour sécuriser l’apiculture, la production de semences et l’agriculture biologique » Apiculture, multiplication de semences et agriculture biologique sont des filières agricoles traditionnelles en Lot-et-Garonne. Elles ont une place non négligeable dans l’agriculture départementale et génèrent des activités économiques complémentaires que ce soit en aval (industries de transformation, …) ou en amont (maisons semencières…). Les collectivités, dans un objectif de développement économique et de préservation de l’environnement, sont également concernées par la problématique de la coexistence de ces activités. En conséquence, au vu des caractéristiques, des obligations et des enjeux de chacune des filières ainsi que de leurs interrelations, il est indispensable de favoriser la coexistence et les synergies entre elles. Cette charte vise donc à organiser la coexistence pour maintenir et développer chacune de ces activités agricoles, développer les synergies entre elles, et réduire les nuisances potentielles pour chacune. Elle comporte quatre objectifs : ! ! ! ! Développer le dialogue entre les usagers de l’espace Contribuer à la maîtrise des flux de pollen Préserver les insectes pollinisateurs indispensables aux activités agricoles Améliorer l’usage des traitements phytosanitaires Charte de coexistence - 09 oct. 2012 - 17 - 168 Développer le dialogue entre les usagers de l’espace Une meilleure connaissance des activités agricoles voisines et de leurs contraintes suffit le plus souvent à prévenir les nuisances occasionnées. Les structures agricoles et le Conseil général souhaitent donc développer la communication et la formation sur les thématiques abordées dans cette charte afin de sensibiliser tous les usagers du territoire. Le partage et l’apport de données cartographiques constituent des outils de connaissance partagée sur le département et donc des supports de dialogue à développer. Se former, former et informer Les formations agricoles sont nombreuses mais sont le plus souvent destinées à un public spécifique (apiculteurs, agriculteurs biologiques…), sans prendre en compte les enjeux des autres filières agricoles ou encore le travail des collectivités locales. Créer les conditions d’une bonne coexistence entre les activités implique notamment que chaque domaine d’activité ait connaissance des exigences des autres. Recommandations Formation initiale Les structures agricoles pourront réaliser des interventions (avec des agriculteurs volontaires) à la demande des lycées agricoles et les maisons familiales rurales. Un module de formation « gestion des territoires » sera envisagé. Formation continue Il est proposé de développer des modules spécifiques et de compléter les formations existantes afin de diffuser les informations concernant la gestion des pollinisateurs et des flux de pollen et l’impact des produits phytosanitaires sur les pollinisateurs. Au sein de chaque filière Chaque structure signataire de la charte s’engage à diffuser les connaissances nécessaires à la coexistence des activités auprès des différents acteurs concernés: agriculteurs, techniciens d’établissement, responsables de production, formateurs, organismes certificateurs, etc. Les moyens de communication sont variés : actions de communication, édition de fiches techniques ; réunions d’information… Les structures agricoles et le Conseil général se tiennent à la disposition des agriculteurs, apiculteurs, responsables techniques des espaces verts pour davantage d’informations. Chacun peut contribuer à la diffusion des informations. Charte de coexistence - 09 oct. 2012 - 18 - 169 Sensibiliser les agriculteurs, les collectivités et les autres propriétaires de l’espace Les collectivités constituent des relais d’information auprès des populations rurales et notamment des néo-ruraux. Il est important de faire connaître les problématiques et enjeux agricoles et les contraintes du métier d’agriculteur afin de favoriser le dialogue avec les propriétaires fonciers privés non agriculteurs. Elles peuvent notamment légitimer la présence des agriculteurs, et expliquer les dérangements occasionnés (présence des abeilles, prévention de problèmes de semences….). Recommandations Les collectivités locales peuvent, par les moyens de communication habituels diffuser les informations relatives à cette charte : par les bulletins municipaux, l’affichage en mairie… Les informations nécessaires peuvent être transmises sur demande. Un travail collaboratif entre les services communaux et les agriculteurs et apiculteurs de la commune est également à encourager afin de sensibiliser les collectivités : Exemple : favoriser les espèces ornementales dans les massifs compatibles avec les productions de semences (éviter les espèces de type choux en floraison, tournesol…) et favorables aux pollinisateurs. Les bords de route : une gestion assurée par le Conseil général Désenclaver, moderniser et sécuriser, telles sont les principales missions du Conseil général sur un réseau de près de 3 000 km de routes départementales dont il a la gestion, soit en comptant 1 m de largeur de bordure d’intervention près de 600 ha concernés. De nouvelles pratiques de fauchage des bords de routes, plus respectueuses de l’environnement, permettent désormais de mieux associer sécurité, écologie et paysages puisque le Conseil général a fait le choix d’une gestion différenciée des dépendances routières. En effet, les bords de routes n’ont pas tous les mêmes besoins en entretien. L’objectif est donc d’adapter l’entretien (fauchage, etc.) aux différentes zones (proximité de la route, type de route, type de végétation…). Cependant le fauchage reste nécessaire, notamment pour éviter la dissémination de plantes indésirables. Les autres propriétaires de l’espace (comme les sociétés d’autoroute ou Réseau Ferré de France) " Pour en savoir plus : www.cg47.fr, rubriques peuvent également être à l’origine de nuisances nos missions, Réseaux et Transports. pour les agriculteurs et apiculteurs. Par exemple, lors de déplacements de terres, très importants lors de la construction d’une nouvelle infrastructure, de nombreuses repousses indésirables peuvent apparaître, perturbant la multiplication de semences si elles se trouvent à proximité. Recommandations Les collectivités locales peuvent favoriser le dialogue avec les autres propriétaires de l’espace et les sensibiliser aux problématiques des flux polliniques et des pollutions par les produits de traitement et les effluents. Mieux connaître les activités voisines pour anticiper les problèmes et travailler ensemble Une cartographie détaillée est à développer afin d’améliorer la connaissance locale des productions bio, des semences et des ruches. L’objectif est d’identifier les risques de flux de pollen non maîtrisés pour les semences potagères, oléagineuses et betteraves industrielles porte-graines et autres semences en repérant les zones sensibles et les sources éventuelles de pollution. Cette cartographie est un outil de prévention et de dialogue. Recommandations : Les agriculteurs signataires de la charte sont invités à déclarer sur la base du volontariat des prévisions des activités auprès des structures ou du Conseil général, sous couvert d’anonymat dans le cadre de la mise en commun. Ceci dans l’objectif de prévoir les activités et d’éviter les conflits potentiels.Chaque structure doit se donner les moyens de recenser les activités, d’alimenter la cartographie et de mettre en commun les informations (réunions de mise en commun). Charte de coexistence - 09 oct. 2012 - 19 - 170 Les parcelles de semences potagères cultivées sur le territoire Normes minimales d’isolement entre parcelles de multiplication Localisation des multiplications de semences, des îlots cultivés en bio et des ruches : Charte de coexistence - 09 oct. 2012 - 20 - 171 Ilots en agriculture biologique Localisation des ruchers présents août 2012 protéagineux Charte de coexistence - 09 oct. 2012 - 21 - 172 Contribuer à la maîtrise des flux de pollen La définition juridique de la variété veut qu'elle soit homogène et stable. De plus, les cultures porte-graines de semences hybrides ont la particularité d’avoir des pieds femelles et des pieds mâles qui n’ont pas forcément les mêmes capacités de résistance aux ennemis et maladies. Minimiser la contamination des semences par des pollens « indésirables» est donc une contrainte majeure pour tout multiplicateur de semences afin d’obtenir une production de semences de bonne qualité. Améliorer la vigilance de tous concernant les contaminations polliniques, en maîtrisant par exemple les repousses indésirables Les exigences d’isolement des productions de semences et de l’agriculture biologique sont très peu connues par les autres occupants de l’espace rural. La protection des différentes zones à risque de pollution pollinique, et le repérage des zones sensibles (autres cultures, espaces publics) est un travail réalisé par les seuls multiplicateurs de semences. La connaissance et la vigilance de tous (collectivités, agriculteurs, particuliers…) concernant les espèces à risque (potagères, oléagineux) permettrait de sécuriser le fonctionnement de la production de semences. Une réglementation propre aux semences certifiées ! Le règlement technique de production (arrêté ministériel) ou la convention type de multiplication (interprofession semencière) fixe pour chaque espèce, pour chaque type variétal les distances d’isolement entre cultures nécessaires pour éviter tout risque de croisements indésirables qui empêche de reproduire la variété à l’identique. Ces distances peuvent varier de quelques mètres à plusieurs kilomètres. ! Les dispositions du code rural permettent la création par arrêté de zones protégées pour prévenir l'altération des semences ou plants des espèces se reproduisant par fécondation sexuée ou susceptibles d'être gravement affectées par des attaques parasitaires. Leur création est soumise à une procédure stricte. De telles zones ont été créées principalement pour la production des semences de maïs, de tournesol et de betteraves industrielles ; il en existe également pour la production de semences de chanvre , de haricot hors graisse et de potagères diverses . ! Afin de défendre les intérêts de la filière semence, le GNIS (Groupement national Interprofessionnel des semences et des Plants), a un rôle de concertation, d’animation et d’interface entre les pouvoirs publics. Il est chargé du contrôle de la qualité des semences et des plants et de la certification variétale. Les nouvelles variétés doivent être inscrites au catalogue officiel avant toute commercialisation. Une sécurité pour le consommateur. ! La FNAMS (Fédération Nationale des Agriculteurs Multiplicateurs de Semences) est une fédération de syndicats, créée en 1955. Sa mission est de promouvoir la production de semences française et défendre les intérêts des agriculteurs multiplicateurs de semences. Les repousses indésirables (adventices mal maîtrisées, jachère avec espèce indésirable) sont une problématique récurrente de coexistence. L’amélioration des pratiques en matière de rotation et binage, en particulier dans des zones à production semencière est une solution à mettre en œuvre. L’équipement en matériel amélioré de binage mécanique (compatible avec l’agrobiologie) est donc à privilégier. Charte de coexistence - 09 oct. 2012 Exemples de matériel de binage : Herse étrille, bineuse-sarcleuse, sarcleuse étoile, bineuse à doigts, bineuse à brosses. A adapter selon les adventices, le sol, le type de travail à effectuer. - 22 - 173 Recommandations : Toute collaboration avec les responsables de chaque filière et les collectivités est encouragée, comme par exemple la planification et la participation à des interventions concertées entre les services des différentes filières et les agents d’entretien des collectivités. Tout moyen pour limiter, contrôler les flux de pollen indésirables par les collectivités est à mettre en oeuvre: - au niveau de l’entretien des espaces publics, les plantes ornementales de type choux, betteraves est à réfléchir en fonction des productions agricoles voisines - au niveau des espaces publics enherbés, les plantes parasites pour la production de semences de type carotte, chicorée, betterave sont à contrôler. Les mêmes principes peuvent s’appliquer aux particuliers. Le binage mécanique est efficace et nécessaire pour éviter la diffusion des pollens indésirables présents sur la parcelle. Le matériel de binage connaît des améliorations techniques importantes qui, lors d’acquisition ou renouvellement, sont à privilégier. Développer tous types de production de multiplications déjà existantes sur le territoire Quels sont les modes de production de semences ? Les semences certifiées proviennent de variétés sélectionnées et inscrites au catalogue officiel français ou européen. Ces variétés ont fait l’objet pendant 2 ans d’évaluations visant à estimer leur valeur agronomique, technologique et environnementale (VATE), leur homogénéité, leur stabilité et leur différence par rapport à des variétés connues et inscrites selon les critères La Distinction, Homogénéité et Stabilité. production de semences de ces variétés est réalisée dans le cadre d’un règlement technique, d’une convention type et d’un contrat de multiplication. Des contrôles par les pouvoirs publics (Service Officiel de Contrôle), à toutes les étapes de la production et de la commercialisation des semences sont effectués afin de garantir la qualité des semences mises à disposition de l’utilisateur. Les semences paysannes proviennent de variétés sélectionnées et conservées par des générations d’agriculteurs pour leur capacité d’adaptation au terroir. Elles s’inscrivent dans une démarche agronomique et alimentaire propre à une valorisation à la ferme ainsi qu’à des marchés spécifiques. Leur usage contribue au maintien d’une biodiversité cultivée utile à l’innovation agricole. semences compatibles avec les Si les semences certifiées sont le socle économique de la production de semences, elles ne s’opposent pas pour autant à d’autres modes de production de semences qui permettent de répondre à d’autres besoins des agriculteurs (variétés plus rustiques, adaptées à un terroir particulier…). Les semences biologiques certifiées ont également un fort potentiel de développement. Recommandations : Chaque agriculteur producteur de semences (même en petite quantité) est encouragé à participer à la connaissance de l’ensemble des productions de semences (sous contrat et autoproduites) en déclarant volontairement sa production (sans obligation réglementaire). Les informations fournies seront utilisées pour établir la cartographie des semences du département et identifier les conflits possibles. Des solutions simples seront apportées en fonction du contexte et du type de nuisance, en concertation avec les personnes concernées. Une attention particulière doit être accordée au développement de ces semences dans le cadre de mise à disposition et d’échange de savoir-faire entre agriculteurs. Les semences paysannes ne sont pas à confondre avec les semences fermières, qui sont produites lorsqu'un agriculteur re-sème une partie de sa récolte issue de semences pouvant être certifiées. Charte de coexistence - 09 oct. 2012 - 23 - 174 Préserver les insectes pollinisateurs indispensables aux activités agricoles La pollinisation par les insectes est garante du rendement de nombreuses cultures en particulier semencières et arboricoles. Préserver et créer des espaces favorables aux insectes pollinisateurs Pour lutter contre la diminution des populations d’abeilles, des actions simples peuvent être mises en place pour préserver ou reconstituer des habitats naturels favorables aux insectes pollinisateurs. Recommandations : De nombreuses actions individuelles ou collectives sont possibles pour favoriser les insectes pollinisateurs : A l’échelle d’une exploitation/d’un jardin : - développer des sites d’accueil pour les insectes pollinisateurs, - promouvoir la réimplantation de haies et taillis dans l’intérêt de la biodiversité et des auxiliaires de culture avec des essences nectarifères et pollinifères qui favorisent tous les insectes pollinisateurs. A l’échelle du département : - contribuer au maillage du territoire pour la biodiversité par l’implantation d’aménagements paysagers continus, - préserver et développer réservoirs écologiques. les espaces Plantons des haies ! Le Conseil général vous accompagne. Afin de préserver et de développer durablement les haies sur le territoire, le Conseil général soutient la plantation de haies champêtres par les agriculteurs, coopératives agricoles ou collectivités. Cette aide est de l’ordre de 2 à 3 euros par plant. Si vous êtes intéressé ou pour toute information : 05 53 69 46 23 ou www.cg47.fr naturels, Favoriser une bonne implantation des ruchers Comment choisir un emplacement pour les ruches ? Exposition plein sud /sud-est, protégé du nord et de l’ouest. Pour les emplacements sédentaires, éviter les endroits humides proches de points d’eau et gardant le brouillard en hiver, ombragé pour les fortes chaleurs estivales. Respect de la réglementation sur l’implantation d’un rucher. Emplacement facilement accessible pour l’apiculteur en voiture ou camion. Privilégier l’implantation de ruches sédentaires dans de bonnes conditions. Pour les ruchers transhumants, éviter les emplacements en plein champ, Charte de coexistence - 09 oct. 2012 L’installation des ruchers, transhumants ou sédentaires, se fait à la demande ou en accord avec l’agriculteur propriétaire du terrain. Leur emplacement est essentiel pour assurer une bonne pollinisation des cultures, une production de miel de qualité, et la bonne santé des colonies d’abeilles domestiques. Les apiculteurs ont besoin d’emplacements favorables et durables pour développer leur production. Recommandations : Agriculteurs ou collectivités peuvent mettre à disposition des espaces pour les ruchers. Les volontaires sont les bienvenus et peuvent se faire connaître auprès de leur structure référente. Sensibiliser les propriétaires fonciers publics (ONF pour les forêts domaniales, concessionnaires d’autoroutes, réseau ferré…) à la mise à disposition d’emplacements pour les ruchers. - 24 - 175 Lutter contre le frelon asiatique : ! ! ! Favoriser le piégeage de printemps dans la zone où le frelon fut observé pendant la saison estivale. (précaution à prendre : arrêter le piégeage si les pièges capturent d’autres insectes que Vespa velutina) Piéger sur la période estivale de fin juillet à début octobre pour réduire la prédation sur les ruches et les pollinisateurs sauvages. Déclarer la présence de nids auprès de votre mairie et faites les détruire par un professionnel. Communiquer sur l’activité apicole L’activité apicole et le rôle des abeilles en général sont souvent mal connus du grand public comme des professionnels agricoles ou d’espaces verts. Recommandations : Informer les apiculteurs qu’ils ont obligation à déclarer leurs ruches. Des actions de communication, d’information (visite terrain, réunion thématique, ouverture de ruche...) sont à développer par la profession apicole. Favoriser l’utilisation d’un outil de déclaration anonyme des implantations de ruchers sédentaires et transhumants par repérage GPS pour alimenter la cartographie (voir page 18). Toute personne intéressée par les abeilles peut également découvrir de manière pédagogique l’activité apicole en s’adressant au Rucher école de Lot-et-Garonne de Lacépède (Apprentissage de l'apiculture pour les particuliers. Accueil des scolaires. Contact : Jacqueline Gastal au 05 53 01 37 67) Optimiser les conditions de pollinisation des cultures En récoltant nectar et pollen, les abeilles assurent la pollinisation de très nombreuses plantes. Pour optimiser la pollinisation de certaines plantes cultivées, des ruches sont installées au moment de la floraison. Ce service de pollinisation doit être efficace, ce qui nécessite de rechercher des conditions qui ne gênent pas le travail des abeilles, et qui permettent un butinage intense. Le service de pollinisation agriculteur-apiculteur Le service de pollinisation est une prestation de service assurée par les apiculteurs, qui préparent des colonies pour ce service. Ce service a un coût qui varie en fonction de la floraison, de la période dans la saison apicole, et de la durée de mise à disposition. Il ne faut pas se fier au nombre de ruches mais à la quantité d’abeilles disponibles par colonie ! Recommandations : Les conditions attractives pour les abeilles demandent un nectar abondant, ce qui s’obtient par un bon état hydrique des cultures, par un arrosage adéquat. Les ruches apportées doivent être en bon état sanitaire et très populeuses. Des techniques spécifiques peuvent être développées pour avoir des colonies efficaces pour assurer une pollinisation de qualité adaptée aux espèces et aux types variétaux. Par exemple nourrir la colonie en pollen pour privilégier les butineuses de nectar plutôt que la récolte du pollen à la ruche pour la production de semences hybrides. Les ruches doivent être livrées dans le délai imparti par le client des services de pollinisation (au plus tard début de floraison). Il ne doit pas y avoir d’irrigation en continu sur les ruches. En arboriculture, les filets repliés au moment de la floraison sont à privilégier (à mettre en place à la fin de la floraison). Un partenariat contractuel de pollinisation entre apiculteur et agriculteur peut être formalisé. Charte de coexistence - 09 oct. 2012 - 25 - 176 Améliorer l’usage des traitements phytosanitaires Les traitements phytosanitaires peuvent avoir un impact important sur les abeilles et les auxiliaires de culture. Ils peuvent être sources de pollution pour les cultures voisines et les ressources en eau. Améliorer les techniques de pulvérisation La pulvérisation est un domaine où la technologie et la mécanique ont beaucoup progressé. Les contraintes techniques, environnementales et agronomiques nécessitent une grande technicité pour l'application des produits phytosanitaires. Le choix de techniques de pulvérisation respectueuses des abeilles et des cultures voisines en agriculture biologique est essentiel pour limiter les nuisances occasionnées. Extrait de l’Arrêté du 28 novembre 2003 relatif aux Recommandations : conditions d'utilisation des insecticides et Les conditions de traitement évitant les acaricides à usage agricole en vue de protéger les dérives de matière active doivent être abeilles et autres insectes pollinisateurs respectées. L’arrêté du 12 septembre 2006 « Article 2 impose que « des moyens appropriés » En vue de protéger les abeilles et autres insectes soient mis en œuvre pour éviter pollinisateurs, les traitements réalisés au moyen l’entraînement des produits hors de la zone d'insecticides et d'acaricides sont interdits durant toute la traitée : période de floraison, et pendant la période de production pas d’application si le vent souffle à d'exsudats [miellat], quels que soient les produits et plus de 20 km/h ; l'appareil applicateur utilisés, sur tous les peuplements - éviter les débordements de produits forestiers et toutes les cultures visités par ces insectes. phytosanitaires (dispositif antidébordement, compteur d’eau…) ; Article 3 Lorsque des plantes en fleurs ou en période de production - gestion appropriée des effluents d'exsudats se trouvent sous des arbres ou à l'intérieur phytosanitaires. Des formations sur les techniques de pulvérisations sont à généraliser. d'une zone agricole utile destinés à être traités par des insecticides ou acaricides, leurs parties aériennes doivent être détruites ou rendues non attractives pour les abeilles avant le traitement. Article 4 Par dérogation aux dispositions des articles 2 et 3, seuls peuvent être utilisés durant la ou les périodes concernées mentionnées à l'article 2, les insecticides et les acaricides dont l'autorisation de mise sur le marché délivrée en application de l'article L. 253-1 du code rural, porte l'une des mentions suivantes : - « emploi autorisé durant la floraison, en dehors de la présence d'abeilles » ; - « emploi autorisé au cours des périodes de production d'exsudats, en dehors de la présence d'abeilles » ; - « emploi autorisé durant la floraison, et au cours des périodes de production d'exsudats en dehors de la présence d'abeilles ». » Charte de coexistence - 09 oct. 2012 - 26 - 177 Des subventions pour les investissements environnementaux Depuis 2002, le Conseil régional d’Aquitaine a mis en place le programme AREA afin d’aider les exploitations agricoles à limiter leur impact sur le milieu naturel en réalisant des investissements environnementaux. Le Conseil général de Lot-et-Garonne est partenaire de ce programme. Un volet concerne spécifiquement la réduction des pollutions par des produits phytosanitaires ou des fertilisants et permet d’accéder à une subvention de l’ordre de 40% pour les investissements de type système de régulation de la pulvérisation, buses anti-dérives, antigoutte ou encore pour le diagnostic du pulvérisateur… Respecter les heures de butinage La protection des insectes pollinisateurs est aujourd’hui inscrite dans les obligations des agriculteurs. Recommandations : La pulvérisation durant les heures de butinage est à éviter même si le produit ne présente pas de toxicité pour les abeilles (y compris pour des produits qui ont eu une mention abeille), il faut donc privilégier les traitements le soir et le matin. En cas de traitements qui pourraient avoir lieu en présence des abeilles, l’agriculteur devra informer l’apiculteur des dates de traitements pour qu’il ait la possibilité de déplacer les ruches. Réduire les traitements et les produits toxiques pour les insectes pollinisateurs Le risque pour les insectes pollinisateurs lié à un traitement phytosanitaire s’explique par : - l’exposition au produit (directement pendant pulvérisation, pendant la floraison et par les résidus de certains produits qui peuvent atteindre le pollen ou le nectar) - la toxicité du produit. Aujourd’hui, la réduction des doses de matière active est possible et des techniques alternatives existent. Les collectivités doivent suivre les mêmes recommandations que les agriculteurs, et se doivent d’être exemplaires en la matière. Recommandations : Réduire les doses des produits utilisés (protection intégrée). Eviter les produits les plus toxiques pour les pollinisateurs, notamment les enrobages de semences avec des insecticides neurotoxiques systémiques (y compris sur les cultures précédentes). Développer des plans de désherbage communaux. Favoriser les méthodes alternatives, quelques exemples : - adapter le choix variétal, - utiliser des préparations à base de plantes pour lutter contre certains ravageurs ou privilégier les auxiliaires, - pratiquer la rotation des cultures, - aménager les lieux pour entretenir de la biodiversité sur les exploitations pour favoriser les auxiliaires et attirer les prédateurs, - utiliser la confusion sexuelle des insectes ravageurs Charte de coexistence - 09 oct. 2012 - 27 - 178 Perspectives « Occuper le même espace rural avec des objectifs différents, des types d’agriculture ou de production très variés en réduisant les nuisances pour chacun et en favorisant les synergies». Guidés par les principes développés précédemment, les signataires de la charte s’engagent à travailler ensemble pour atteindre cet objectif et faire du Lot-etGaronne un département modèle de coexistence harmonieuse et de gestion partagée du territoire. CONTACTS Conseil général de Lot-et-Garonne Cécile Inserra, directrice de l’agriculture, de la forêt et de l’environnement 05 53 69 44 22 - [email protected] www.cg47.fr Civam Agrobio 47 Association de développement de l’agriculture biologique en Lot-et-Garonne 05 53 41 75 03 - [email protected] www.agrobio47.fr Charte de coexistence - 09 oct. 2012 Sams 47 Syndicat des Agriculteurs Multiplicateurs de Semences 05 62 68 25 39 - [email protected] L’Abeille Gasconne Syndicat des apiculteurs de Lot-et-Garonne [email protected] www.abeillegasconne.fr - 28 - 179 180 181 Certifié conforme : Le Président du Conseil Général Pierre CAMANI