Pratiques de Santé
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Pratiques de Santé Le Journal de la médicine naturelle. Hors- Série de « Pratiques de santé » nº 64 : Le Silicium Organique. Sommaire : - L’histoire mouvementée du silicium organique. - Les indications thérapeutiques. - Le Grand test : Sept marques de silicium sont ici passées à notre banc d’essai. On y découvre l’esprit du silicium. - Le classement. - Les réactions des fabricants. Test : 7 siliciums au banc d’essai. Quelle est la meilleure marque de silicium organique ? Autrefois, il n’y en avait q’une, le G5. Maintenant, on en trouve un peu partout. Certaines marques sont largement distribuées par les magasins bio, mais ce ne sont pas celles que préfère le public. Car les fabricants de silicium les plus réputés préfèrent la discrétion et ce sont plutôt leurs produits que les initiés recommandent avec un air entendu à leurs amis. Chaque jour, il se vend ainsi des milliers de litres de silicium organique, au su et au vu de tous… ou bien sous le manteau. Pour ne pas en rester au seul domaine de la croyance, nous avons choisi de tester sept marques de silicium, juste pour voir si le mythe et la réalité étaient en phase. Notre test n’a pas le prétention de l’exhaustivité (il existe maintenant des dizaines de marques et sous-marques). Il n’a pas non plus la prétention d’apporter une réponse définitive (notre test, sur 5000 plants de colza, ne vaut sans doute pas une étude clinique). Mais on y découvre l’esprit du silicium. Qui est l’inventeur du silicium ? Norbert Duffaut, chimiste de l’université de Bordeaux, réussit en 1957 (il y a exactement cinquante ans) à synthétiser une molécule de silice organique. D’abord stabilisé à l’acide salicylique (G1) puis à l’acide citrique (G2) afin d’éviter certains cas d’allergie, il baptise alors son produit « DNR ». Au début de 1958, Duffaut rencontre le Dr Jacques Janet, spécialiste de gastroentérologie. Ensemble, ils vont effectuer de très nombreuses applications de DNR dans le traitement de maladies cardiovasculaires, de rhumatismes et de cancers. Néanmoins, malgré d’innombrables démarches, Duffaut se heurte à une totale indifférence des organismes officiels français responsables de la santé publique et ne réussit jamais à faire tester le DNR. Il mourra sans jamais avoir vu ses paires reconnaître l’importance de sa découverte. Problèmes de peaux, ostéoporose, douleurs… ÇA SOIGNE TOUT ? Le silicium a la réputation d’être une sorte de panacée. Cette réputation n’est pas usurpée car il est totalement indispensable à l’organisme qui en a besoin pour entretenir la souplesse et l’intégrité de la plupart des tissus organiques (tissu osseux, tissu conjonctif). Mais, avec l’âge, la quantité de silicium disponible diminue. Et elle ne se renouvelle presque pas puisque l’être humain est incapable de transformer le silicium minéral qu’il ingère (dans les aliments ou les besoins) en silicium organique. Malgré les doutes de la médicine officielle, malgré les obstacles qui ont été dressés sur la route des chercheurs qui l’ont découvert, malgré les efforts faits pour en interdire la vente, le silicium a déjà convaincu et soigné des dizaines de milliers de personnes. On ne peut plus, aujourd’hui, ignorer ses incroyables propriétés thérapeutiques. 0,02%... ou plus Le silicium, c’est beaucoup d’eau et un infime pourcentage d’une molécule baptisée monométhyl silane triol. Quel pourcentage ? Les avis divergent sur ce point. Certains estiment que seule une concentration à 0,02% est efficace. D’autres, défendent le contraire et propose des concentrations, à diluer éventuellement, pouvant aller jusqu’à 0,07%. Aucune étude scientifique ne permet de les départager. Mais est-ce nécessaire ? Boire du silicium, c’est avant tout donner une information essentielle à notre organisme. Le silicium organique : les meilleurs côtoient les pires. Tous les siliciums organiques se valent-ils ? La molécule découverte par Norbert Duffaut (en 1957) et popularisée par Loïc Le Ribaut (en 1994) est maintenant reconnue par tous les utilisateurs des médecines naturelles comme un produit majeur dans le traitement de multiples pathologies. Mais sa large distribution, au travers de divers produits buvables ou en gels, s’est souvent fait au détriment de l’efficacité. Pour voir plus clair dans le foisonnement de produits contenant du silicium organique, nous avons fait mener par un laboratoire indépendant une série de tests sur quelques siliciums que nous avons pu nous procurer. Résultat : la plus grande prudence s’impose. Une histoire mouvementée. En 1993, Norbert Duffaut, le premier chercheur a avoir réussi à synthétiser le silicium organique à partir de silicium minéral est retrouvé mort dans son lit. L’enquête conclura qu’il s’agit d’un suicide par empoisonnement. Malgré la disparition de Duffaut, le mythe du silicium organique ne faiblit pas. Loïc Le Ribault, un géologue, touche-à-tout de la science, qui travaille avec Duffaut depuis les années quatre-vingt, reprend le flambeau avec le nouveau silicium organique qu’ils ont mis au point ensemble : le G5. Dès lors, Loïc Le Ribaut est poursuivi pendant des années, de pays en pays, avant d’être finalement arrêté en Suisse puis incarcéré en France quelques semaines. Loin de décrédibiliser le silicium et son inventeur, les actions menées par l’establishment médical contre le liquide miracle en font aujourd’hui le produit-phare de la médicine naturelle. Le silicium : produit mythique de la médecine naturelle. L’homme a été fait d’argile, lit-on dans la Genèse. Si l’on compare les éléments constitutifs de l’écorce terrestre et des tissus humains, ce n’est pas si faux. Le silicium minéral est en effet le second constituant de l’écorce terrestre et représente 30% de son poids ce qui en fait le deuxième élément naturel après l’oxygène. Dans le corps humain, c’est également un élément essentiel de la matière vivante avec le carbone, l’oxygène et l’hydrogène. Le silicium est présent en quantité importante dans la plupart des tissus organiques, le tissu osseux, et le tissu conjonctif. Il est en concentration supérieure (7g) à celles du fer (Fe) ou de cuivre (Cu), il potentialise l’action du zinc (Zn) et du cuivre (Cu) et permet la fixation du calcium (Ca). Sans les plantes ou les micro-organismes, le silicium n’est pas assimilable mais la quantité de silicium diminue chez l’homme comme chez l’animal, avec le vieillissement, de façon irréversible car l’organisme est incapable d’assimiler le silicium minéral qu’il ingère (dans les aliments, les boissons). Il n’est pas capable non plus de le transformer en silicium organique (qui est, lui, assimilable). En revanche, de nombreux micro-organismes et plantes (diatomées. radiolaires, champignons, etc.) sont capables, par des processus mal expliqués à ce jour, d’effectuer cette transformation et de produire ainsi un silicium organique à partir du silicium minéral originel. En langage plus chimique, ces organismes qui transforment le silicium permettent de rajouter à la molécule simple, un (ou plusieurs) atome(s) de carbone associé(s) à de l’hydrogène. Le silicium minéral devient alors du silicium organique, organo-silicié, dans la famille duquel on trouve les silanols, silane diols et silane triols. Sous cette forme, c’est un des éléments essentiels de la matière vivante et au maintien des réactions biochimiques essentielles de l’organisme. Des applications thérapeutiques innombrables Norbert Duffaut, l’inventeur du silicium, avant qu’on ne le retrouve mort dans son lit, empoisonné, écrivait : « Guérir tant de maux avec un seul produit semblait impossible à trop de beaux esprits. Je n’ai pourtant ni rancœur ni esprit de vengeance et je conçois très bien que les savants ne croient pas en ma découverte, mais je m’élève contre le fait qu’ils refusent de l’expérimenter sans l’avoir essayée. » - Il joue un rôle prépondérant dans le métabolisme général de l’organisme. Il intervient en effet directement dans le processus de régénération des cellules en rétablissant l’équilibre ionique des cellules endommagées ou affaiblies et en relançant les échanges cellulaires. Il possède en outre la propriété de traverser la peau pour diffuser ensuite dans l’ensemble de l’organisme, ce qui rend aussi utile en usage externe, qu’en usage interne. Le silicium organique a toutefois ses domaines privilégiés d’application : - Il protège les os et les articulations. La présence de silicium organique est indispensable à la synthèse des fibres d’élastine et de collagène. Or la calcification ne peut avoir lieu qu’en présence de collagène. Ces deux éléments se conjuguent pour faire du silicium une « brique » essentielle de l’os. Il agit également sur les articulations qui contiennent de l’élastine ou collagène et empêche leur destruction progressive (arthrose) ou régénère les cartilages déjà abîmés. Les résultats sont durables si l’on maintient le niveau de silicium dans l’organisme. - Il protège la peau. Le silicium est un élément constitutif de la peau et contribue à son architecture et à son élasticité au niveau de la cornée. C’est la carence en silicium qui provoque le desséchement de la peau et l’apparition des rides (voir encadré). Le silicium est également réputé pour traiter les affections dermatologiques comme l’eczéma par exemple. Secret de Fabrication Le silicium, la clé cachée des produits antirides. On compte maintenant plusieurs dizaines de produits naturels à avaler ou à appliquer sur le corps qui contiennent du silicium organique. La fameuse molécule, le méthyl silane triol, semble avoir glissé des mains de son inventeur pour se retrouver dans une kyrielle de produits cosmétiques. Sous le couvert de l’anonymat, un chimiste, formulateur de produits cosmétiques et santé d’une grande marque, nous a confié qu’il lui était demandé de glisser du silicium organique dans les produits antirides et dermoreconstituant mais sans le mentionner dans la composition du produit. Cette pratique toucherait aussi, d’après lui, les produits destinés à lutter contre les problèmes dermatologiques. - - - - - - Il protège le muscle cardiaque et le système circulatoire. Le silicium fait partie intégrante des parois vasculaires. En apportant souplesse aux vaisseaux, il agit indirectement sur la tension vasculaire. Il est aussi le meilleur garant du maintien de l’intégrité des parois du cœur puisqu’il entretient le tissu conjonctif que l’on retrouve partout dans le système cardiaque. Enfin, le silicium a un rôle protecteur des artères en favorisant leur imperméabilité aux substances nocives lipidiques du sang circulant, donc en empêchant leur dépôt sous forme de plaques athéromateuses. Il protège des radicaux libres et de l’oxydation. À cause de sa structure électromagnétique particulière, la molécule de silicium organique est en constante recherche d’équilibre ionique. Cette propriété antioxydant a été mise en évidence par les travaux du docteur Janet. Il accélère les processus de cicatrisation. Un apport en silicium permet d’augmenter très sensiblement le taux en hydroxyproline, acide aminé essentiel au processus de cicatrisation. En cas de blessure, cet effet est essentiel à la convalescence. C’est un anti-inflammatoire puissant. De nombreux kinésithérapeutes emploient le silicium pour atténuer les douleurs telles que les tendinites, les contractures et douleurs articulaires. Il renforce les défenses immunitaires de l’organisme. Le silicium a un rôle majeur dans le système immunitaire puisqu’il est indispensable au processus de déclenchement de fabrication des antigènes et des anticorps. Une quantité impressionnante d’autres propriétés sont répertoriées. Le silicium favorise la croissance, il améliore la qualité des phanères (ongles et cheveux) et des dents. Il améliore l’état des diabétiques (le pancréas est particulièrement riche en silicium). Certains chercheurs considèrent enfin que le silicium est un antidote à l’excès d’aluminium. Pas le moindre risque. Le silicium organique est assimilable par l’organisme humain et par celui des animaux et des végétaux et ne présente aucune toxicité ni ne provoque aucun effet secondaire, même après utilisation durant plusieurs années consécutives. Le silicium est compatible avec tout type de thérapie. Le plus assimilable. La silice colloïdale (issue des végétaux) est formée de colloïdes en suspension dans l’eau. Son assimilation est réputée plus difficile. Sa biodisponibilité peut être accrue par la qualité de l’eau qui sert de support. Le silicium organique est, lui, soluble et serait donc plus facilement assimilable par l’organisme. Mais celui que l’on trouve dans le commerce est souvent un produit de synthèse qui reproduit la molécule naturelle de monométhyl silane triol. 7 siliciums au banc d’essai. Pour voir plus clair dans le foisonnement de produits estampillés « silicium organique » nous avons décidé de confier à un laboratoire indépendant la mission de tester quelquesuns des siliciums qui peuvent être trouvés actuellement sur le marché. Afin d’évaluer la qualité des sept siliciums organiques qui ont été sélectionnés pour notre expérimentation, nous avons opté pour une série de trois tests qui fournissent trois informations importantes. 1. Un test sur la germination. Le silicium est, pour une graine, une substance dangereuse. Théoriquement, si le message qu’il transmet est clair et de bonne qualité, il doit avoir une action inhibitrice sur la germination. 2. Un test de croissance. Il a pour objet de mesurer la production de biomasse des plantes. Plus de plantes poussent et s’épanouissent et plus elles font des feuilles, des tiges des racines, bref plus elles sont fortes et résistantes. Mais cette croissance doit être linéaire, c’est-à-dire ni trop rapide ni trop lente, et sans àcoups. 3. Un test de résistance aux pesticides. Ce test n’a été pratiqué que sur les plantes ayant « survécu » aux traitements précédents. Il permet de mesurer si une plante, nourrie avec tel ou tel silicium organique, est mieux armée pour résister à une attaque toxique. 1.Le test sur la germination. Les mesures biologiques ont été prises quatre fois au cours d’une période de neuf jours (J0, J3, J6 et J9) d’exposition aux différents traitements. Le critère de germination est l’ouverture de la graine et l’émergence d’une tige de 3mm. Résultats : Le test de germination mesure en fait l’inhibition du processus d’éclosion de la vie. Si l’information que le silicium organique testé donne à la plante est de bonne qualité le taux d’inhibition est fort, les plantes ne poussent pas. En revanche, si l’information est de mauvaise qualité, la plante va être leurrée sur son environnement et se mettre à pousser alors que les conditions sont dangereuses pour sa survie. - - - - À l’issue de ce premier test les meilleurs résultats sont obtenus avec les marques suivantes : o Dynasil + o G5 o Eau de silice Ces trois marques suivent exactement la même courbe et affichent un taux d’inhibition très élevé dès le sixième jour. Le test est moins encourageant pour deux marques : o Ortie-Silice o Silicea Universel Ces deux produits atteignent, au bout de neuf jours, le même taux d’inhibition que les premières marques citées, mais affichent une courbe beaucoup plus linéaire. Les résultats sont moins bons pour : o Siliplex Qui atteint, au bout de neuf jours, un taux d’inhibition inférieur d’un tiers aux marques précédentes. Le test est en revanche très négatif pour o Vita Sil Avec ce dernier silicium, la germination des graines a été accélérée de 30% par la présence de silicium. La simple germination dans une base neutre est en effet nettement moins rapide. Ce qui signifie que Vita Sil se comporte comme une hormone et accélère la germination plus que la plante ne le ferait naturellement. Le message au vivant n’est pas organique, il est non seulement faussé mais dangereux. 2.Test sur la croissance. L’ensemencement des graines de colza est effectué dans des conditions normales c’està-dire avec une solution nutritive à 100%. Les plantules âgées alors de neuf jours vont subir les différents traitements. Les mesures biologiques sont prises pendant quinze jours d’exposition aux traitements. La croissance idéale pour les plantes est une croissance linéaire. Les paliers trop importants indiquent que les plantes ont reçu un message de l’ordre de celui d’un engrais. Une croissance trop rapide laisse présager une grande fragilité de la plante lorsqu’elle sera adulte. À l’âge adulte, elle ne pourra pas résister à un coup de vent ou une pluie trop forte. Une pousse rapide qui apparaît au premier abord comme un avantage doit ici être considérée comme un lourd handicap. Résultats: - Le meilleur résultat est obtenu ici par : o Ortie-Silice La courbe de croissance est régulière et presque parfaitement parallèle à celle du groupe témoin. Le silicium organique a favorisé la croissance avec le même intensité tout au long du test. - Une autre marque se situe dans le peloton de tête : o Siliplex Son profil de courbe est similaire, mais la linéarité de la croissance est moins nette et se divise presque en deux plateaux courbe de croissance (linéarité constante). - - - Une des marques testées « colle » pratiquement à la courbe de croissance des plantes témoin (qui n’ont pas été nourries au silicium). Il s’agit du : o G5 La linéarité de la croissance est très régulière, ce qui montre une excellente assimilation du silicium sans perturber le cycle naturel de croissance. Viennent ensuite les solutions de silicium organique qui provoquent des pousses par paliers. Il s’agit de : o Dynasil + o Eau de silice La production de biomasse est, dans ces deux cas, inférieure à celle des marques précédentes et s’effondre brutalement au bout du quinzième jour. Enfin, les derniers de la classe sont incontestablement : o Vita Sil o Silicea Universel Pour Vita Sil, les résultats indiquent qu’à partir du sixième jour l’évolution de la biomasse subit une très nette augmentation. Elle ne progressera quasiment plus au cours des jours suivants. Le signal est fort mais il semble dénaturer le support vivant. Il s’agirait donc une altération biologique. Pour Silicea Universel, comme pour Vita Sil, la croissance est chaotique et présente un pic. Ce qui laisse supposer une fragilisation des plantules. 3.Test sur la résistance au stress herbicide. Le test de résistance à un désherbant foliaire systématique (glyphosate : 7,5 g/litre) devait montrer si la plante avait bénéficié de l’apport du silicium organique pour se fortifier et résister aux agressions. Résultats : - Seuls les plants ayant reçu du : o G5 o Dynasil + o Vita Sil Sont encore en vie à l’issue de ce test. Les autres plants nourris des autres siliciums sont tous morts. Les plantes ayant reçu du Vital Sil étant trop peu nombreuses malgré tout, le résultat est considéré par le laboratoire comme non significatif. En revanche, pour le G5 et pour le Dynasil +, il semble bien que la plante ait incorporé le silicium à son plus grand avantage. Une biomasse encore importante malgré les ajouts d’herbicides montre que le vivant a bénéficié des propriétés protectrices du silicium. Que faut-il conclure ? Si, globalement, le G5 emporte la palme de notre test. Il faut cependant noter son peu d’effet sur la production de biomasse des plants étudiés, un manque de rigueur dans l’étiquetage et la présence de conservateurs (voir ci-dessous). Les mêmes reproches peuvent être adressés Dynasil +, classé deuxième. Le Siliplex, comparable aux deux premiers et classé quatrième, se distingue par un résultat bien supérieur pour ce qui concerne la croissance. Les deux siliciums « végétaux », et sans conservateurs synthétiques Ortie-Silice et Eau de silice se classent bien mais posent le problème de la biodisponibilité du produit. Enfin Silicea Universal (malgré un étiquetage sérieux) et Vita Sil ne peuvent être recommandés. Test Un test sur 5000 plants. Le laboratoire qui a réalisé notre test appartient à une association, Ephyla Concept, dont l’objet est la valorisation de substances naturelles. Sont président, le Dr Vincent Bourgetaux, a obtenu sont doctorat ès sciences suite aux recherches qu’il a menées à la Réunion ou en Guyane sur différentes substances naturelles. - Le protocole suivi a été élaboré par un chercheur de l’INRA (Institut national de recherche agronomique) et mené par un ingénieur biologiste. - Les laboratoires que commercialisent les produits ont été contactés anonymement pour qu’ils fournissent leur produit ordinaire et non un produit préparé spécialement pour le test. - Le test a été réalisé sur des végétaux car ce sont des supports dont les réactions sont parfaitement connues et donc facilement interprétables. Pour les besoins du test, plus de 5000 plants ont été utilisés. - Les tests sont effectués sur des solutions de silicium avec un numéro d’anonymat noté (TA, TB, TC, TD, TE, TF et TG). - Le test s’est déroulé en trois étapes, l’espèce utilisée est de colza (Brassica napus), une dicotylédone de la famille des brassicacées. Les semences sont d’un même lot. Le pourcentage de germination attendu des semences de colza témoins se situant entre 80 et 100%. Les semences sont examinées et sélectionnées. Les grains décolorées, endommagées ou anormalement petites sont mises de côté. Les essais sont conduits à des températures de 20 à 30ºc qui correspondent à une photopériode de 12 heures de lumière (30ºC) et 12h d’obscurité (20ªc). Les solutions de silicium organique ou d’eau déminéralisée pour le témoin complètent la solution nutritive à hauteur de 25%. Les sept siliciums testés : - G5 (Code test : TA) Fabricant : Silicium España - Ortie-Silice (Code test : TB) Fabricant : Biofloral) - Siliplex aussi appelé Dynamag (Code test : TC) Fabricant : Effinat - Dynasil + (Code test : TD) Fabricant : Mieux vivre la vie - Vita Sil : (Code test : TE) Fabricant : Dexsil Labs - Silicea Universel (Code test : TF) Fabricant : Hübner - Eau de silice (Code test : TG) Fabricant : Elk International. LE RESULTAT GLOBAL DU TEST Si l’on cumule l’ensemble des résultats obtenus, le classement final est le suivant : - Sur le test de germination, nous accordons **** maximum car ce test a une influence sur tous les traitements et sur toute la durée. Sur le test de croissance, nous accordons *** maximum car ce test a une influence sur tous les traitements au début mais pas sur la durée. Sur le test de résistance, nous n’accordons que ** maximum, car ce test n’a une influence que sur trois traitements (trois sur sept seulement I). N.s. : Non significatif. 1)G5 2)Dynasil + 3)Ortie-Silice 4)Eau de silice 5)Siliplex 6)Silicea Universel 7)Vita Sil Les conclusions du laboratoire : « Le meilleur silicium semble indiscutablement être le silicium de la marque G5. Mais on peut considérer que les marques Ortie-Silice, Siliplex, Dynasil + et Eau de silice ont un effet positif significatif. En revanche les autres marques testées sont moins convaincantes : Silicea Universel révèle un effet peu significatif, mais à tendance négative. Quant à Vita Sil, outre le problème soulevé par les analyses bactériologiques, il apparaît comme néfaste et fragilisant pour la plante ». G5 Test de **** germination Test de ** croissance Test de ** résistance Total ******** OrtieSilice *** Siliplex ** Dynasil + **** Vita Sil - Silicea Universel *** Eau de silice **** *** *** * - - * ns ns ** * ns Ns ****** ***** ******* * *** *****