Pas de répit pour la presse magazine au Royaume-Uni

expertise
FRONTLINE
« Certains partenaires
logistiques font
le choix du coût
au détriment du
service. Avec Norbert
Dentressangle, nous
avons privilégié les
deux, sans compromis.
Avec un taux de
99,6 % de livraison
dans les délais, notre
offre commerciale est
compétitive et notre
niveau de service,
excellent. »
Pas de répit
pour la presse magazine
au Royaume-Uni
À l’ère du numérique, la presse magazine
est en concurrence permanente avec les autres
médias. Voilà pourquoi, quand une publication
contient les dernières nouvelles du week-end,
elle doit impérativement être le plus vite possible
en rayon.
Mark Churchill,
Directeur Supply Chain de Frontline
M
ême dans un pays où 87 % de la population lit des magazines,
les éditeurs sont obligés de revoir leurs modes de diffusion auprès
des consommateurs. Si les magazines sont de plus en plus souvent
commercialisés en supermarchés, ils sont encore massivement vendus par
des commerçants indépendants, avec des chaînes logistiques nettement
distinctes.
Norbert Dentressangle travaille depuis 2009 avec Frontline et depuis 2011
avec sa société sœur, Seymour. À elles deux, ces sociétés représentent près
de la moitié du marché de la distribution du Royaume-Uni.
"Les distributeurs gèrent la supply chain entre l’éditeur et les points de vente.
Ils s’assurent que les magazines sont mis en vente au bon endroit", explique
Mark Churchill, directeur Supply Chain de Frontline.
Chaque minute compte
Ces deux distributeurs ont des profils très différents. Frontline gère plus de
titres grand public et par conséquent des volumes plus élevés : 8,5 millions
d’exemplaires par semaine. Seymour gère des volumes moins importants
mais qui nécessitent un plus gros travail de préparation avec 800 titres.
"Le service est fondamental, explique Mark Churchill. Il est essentiel que notre
produit soit mis à disposition dans les temps. Le magazine Heat, par exemple,
est commercialisé tous les mardis dans 50 000 points de vente. S'il n'est pas en
rayon ce matin-là, vous perdez toute une journée. Le premier jour de vente est
stratégique générant un pourcentage de vente élevé. Sept jours plus tard, le titre
est mort."
Remise en question
Au démarrage du partenariat entre Norbert Dentressangle et Frontline,
les indicateurs de performance montraient que, sur une année,
8 millions d’exemplaires étaient mis en vente avec du retard. Un constat
évidemment inacceptable. "Nous nous sommes remis en question, reconnaît
Mark Churchill. Nous devions stabiliser l’exécution opérationnelle tout en
réduisant les coûts au maximum. Ensemble nous avons analysé les raisons de
ces retards et nous avons pris des mesures pour éviter que cela ne se reproduise.
Nous avons vraiment apprécié l’esprit d’ouverture et de coopération de Norbert
Dentressangle face à ce problème".
Frontline
• Première société de vente
et de distribution de magazines
au Royaume-Uni.
• Mission : donner à chacun
de ses titres le plus de chances
d’être vendus, au meilleur coût
opérationnel.
Livrer dans les délais :
un challenge quotidien
• Joint-venture d’édition
entre Bauer, Immediate
Media Company et Haymarket.
3
Norbert Dentressangle collecte les magazines
auprès des imprimeurs dans tout le Royaume-Uni et les regroupe
• Distribue 160 titres, dont Radio
sur quatre pôles régionaux (Rochester, Wakefield, Gloucester et Rowley
Times, Top Gear, Heat,
Regis). Là, un tri est effectué pour chaque grossiste. Pour les titres
Take a Break et What car.
hebdomadaires, dont la fenêtre de vente est très étroite, ce tri
• 28 % de parts de marché.
ne prend que quelques heures. Les magazines sont ensuite expédiés
vers 40 grossistes via le réseau de transport de distribution Norbert
Dentressangle en Grande-Bretagne.
Les grossistes prennent en charge à leur tour la distribution
vers 50 000 détaillants dans tout le pays. Les opérations
• 3 000 titres.
de Frontline et Seymour font intervenir de très nombreux
• 1,5 milliard d’exemplaires vendus chaque année.
éditeurs, co-packeurs (lorsqu’un produit promotionnel
• 87 % de la population du Royaume-Uni lit des magazines.
est emballé avec le magazine) et imprimeurs.
• Le secteur pèse 4,1 milliards de livres
Cette multiplicité des acteurs rend la supply chain
(environ 5 milliards d’euros).
encore plus complexe.
• Les consommateurs dépensent 1,9 milliard de livres
La presse magazine
au Royaume-Uni
4
(2,3 milliards d’euros) par an.
• 2 grossistes : John Menzies et Smiths Distribution.
8
• 50 000 points de vente.
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