BARE MAINASSARA IBRAHIM Né le 9 mai 1949 à Maradi Officier

Transcription

BARE MAINASSARA IBRAHIM Né le 9 mai 1949 à Maradi Officier
BARE MAINASSARA IBRAHIM
Né le 9 mai 1949 à Maradi
Officier des Forces Armées Nigériennes
Ministre puis Ambassadeur
Chef d’Etat- major Général des Forces Armées Nigériennes
Président du Conseil de Salut National, Chef de l’Etat.
Etudes et diplômes
- Etudes primaires, CEPE ;
- Etudes secondaires au CEG de Zinder et Lycée National de Niamey actuel Lycée Issa
Korombé, BEPC et Baccalauréat ;
- Formation militaire initiale à l’académie Militaire Malgache d’Antsirabé d’octobre
1970 à juillet 1973 ;
- Ecole d’Application d’Infanterie (IAI) de Montpellier en France de septembre 1974 en
août 1975 ;
- Certificat de fin de stage d’Officiers Instructeurs Commando en septembre 1975 ;
- Stage d’Officiers Troupes Aéroportées (TAP) à Pau en France de septembre à octobre
1980 ;
- Cours de Capitaines à Montpellier (France) en août 1981 ;
- Stage des Officiers spécialistes en techniques aéroportées à Pau (France) de mars à
juin 1984 ;
- Stage d’Etat- major de Compiègne en France de février à juillet 1985 : Diplôme d’Etatmajor ;
- Stage au Collège Interarmées de Défense (division armée de terre) de Paris de juillet
1994 à juin 1995 (2è promotion), Brevet d’Etudes Militaires Supérieures délivré par le
Collège Interarmées de Défense.
Fonctions militaires
- 1er octobre 1970 : incorporé aux Forces Armées Nigériennes en qualité d’Engagé
Volontaire ;
- 1er septembre 1973 : Affecté au Centre d’Instruction des Forces Armées Nigériennes
de Tondibia ;
- 1er mai 1974 : Aide de Camp du Lieutenant-colonel Seyni Kountché, Président du
Conseil Militaire Suprême, Chef de l’Etat ;
- Cumule les fonctions d’Aide de Camp du Chef de l’Etat avec celles d’Adjoint au Chef
de corps de la Garde présidentielle ;
- 1er août 1978 : Commandant de la Compagnie Parachutiste de Niamey ;
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-
-
Septembre 1984 : Chef du 3è Bureau de l’Etat- major général des Forces Armées
Nigériennes ;
Décembre 1985 : Attaché militaire à l’Ambassade du Niger à Paris ;
Pour compter du 21 août 1992 : Chef de Bureau de la Coopération Militaire au
Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération à Niamey ; cumule ces
fonctions avec celles de Conseiller Militaire du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement de transition des lendemains de la Conférence Nationale Souveraine,
M. Cheiffou Amadou à compter du 23 septembre 1992 ;
Mai 1993-juin 1994 : Chef de l’état- major particulier du Président de la République
(Monsieur Mahamane Ousmane), responsabilités assumées jusqu’à son départ en stage
en France ;
Chef d’état- major général des Forces Armées Nigériennes pour compter du 15 mars
1995, fonction assumées jusqu’au coup d’Etat militaire du 27 janvier 1996.
Fonctions politiques
- du 7 septembre 1987 au 10 mars 1988 : Ministre de la Santé publique et des Affaires
Sociales (Gouvernement dont le Premier Ministre est M. Hamid Algabid ; le Chef de
l’Etat étant d’abord le Général Seyni Kountché et ensuite le Général Ali Saibou) ;
- pour compter du 15 juillet 1988 : Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la
République du Niger auprès de la République Française avec résidence à Paris ;
- pour compter du 29 janvier 1990 : Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de
la République du Niger auprès de la République Algérienne avec résidence à Alger ;
- 15 mars 1995 : Chef d’Etat- major des Forces Armées Nigériennes ;
- Président du Conseil de Salut National (CSN) et de facto Chef de l’Etat ; le CSN est
un directoire militaire parvenu au pouvoir par coup d’Etat militaire le 27 janvier
1996 ;
Déclaré le 21 juillet 1996 Président de la République, par la Cour Suprême, suite à des
élections organisées les 7 et 8 juillet 1996 ; ces consultations restent vivement contestées par
l’opinion nationale et internationale ; au Niger, des partis comme le CDS Rahama, le MNSD
Nassara, le PNDS Tarayya,…créent en septembre 1996 le Front pour la Défense et la
Restauration De la Démocratie (F.R.D.D) dont l’objectif général est inscrit dans la
dénomination pour le moins précise et engagée du collectif. L’on parle alors de hold-up
électoral illustré notamment par :
v La dissolution de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en pleine
opération électorale et son remplacement par une Commission Electorale Nationale
(CEN) dont les membres sont soigneusement cooptés pour les besoins de la cause ;
v Le bourrage des urnes ;
v La mise en résidence surveillée des quatre autres candidats aux élections
présidentielles ;
v L’instauration d’un climat de terreur d’Etat au sein de la classe politique farouchement
opposée au nouvel ordre ;
v …
Résultats du hold-up électoral des 7 et 8 juillet 1996 tels que proclamés par la Cour Suprême
(Arrêt n°96-107/Ch. Cons du 21 juillet 1996) :
Nombre de bureaux de vote :
8 371
Nombre de bureaux de vote dont les résultats sont parvenus : 8 297
Inscrits
3 804 750
Votants
2 525 019
Bulletins blancs ou nuls
107 830
Nombre de suffrages exprimés
2 417 189
Répartition des voix par candidat
Djermakoye Moumouni Adamou (ANDP)
Mahamadou Issoufou (PNDS Tarayya)
Mamadou Tandja (MNSD Nassara)
Mahamane Ousmane (CDS Rahama)
Baré Maïnassara Ibrahim (Indépendant)
115 302 voix soit 4,77%
183 826 voix soit 7,60%
378 322 voix soit 15,65%
477 431 voix soit 19,75%
1 262 308 voix soit 52,22%
Les trois personnalités suivantes ont occupé les responsabilités de Premier Ministre du
Général Baré Maïnassara Ibrahim :
- Monsieur Boukary Adji : du 31 janvier au 22 décembre 1996 soit durant un peu moins
de 11 mois ;
- Monsieur Cissé Boubacar Amadou : du 22 décembre 1996 au 24 novembre 1997 (date
à laquelle « l’ensemble de l’équipe gouvernementale est mise en congé ») soit pendant
11 mois ;
- Monsieur Mayaki Assane Ibrahim : du 27 novembre 1997 au 9 avril 1999 (date de la
disparition du Général Baré Maïnassara Ibrahim) soit durant un peu moins de 17 mois.
Grades successifs du Général Baré dans les Forces Armées Nigériennes
- sergent – le 1er octobre 1970
- Sous- lieutenant – le 1er octobre 1973
- Lieutenant – le 1er octobre 1975
- Capitaine – le 1er octobre 1980
- Chef de bataillon – le 1er octobre 1986
- Lieutenant-colonel – le 1er janvier 1993
- Colonel (avancement exceptionnel) – le 1er octobre 1995
- Général de brigade (avancement exceptionnel) – le 15 mai 1996.
Décorations
- Chevalier dans l’Ordre National du Niger ;
- Chevalier de la Légion d’Honneur (France) – Décret n°113 LHE 82 – Prise de rang le
21 mai 1982 ;
- Officier dans l’Ordre National du Niger ;
- Grand Officier dans l’Ordre National du Niger ;
- Commandeur dans l’Ordre National du Niger ;
- Grand Croix dans l’Ordre National du Niger : 7 août 1996.
Décédé le 9 avril 1999 à Niamey au cours ou consécutivement à un coup d’Etat militaire
dirigé par le Chef d’escadron Daouda Malam Wanké, Commandant de la Garde
Présidentielle.
Le Général Baré Maïnassara Ibrahim est inhumé le 11 avril 1999 à Douméga dans son village
paternel.
Source : Chaïbou Maman : Dictionnaire pour l’enseignement de l’histoire, géographie et
l’éducation civique au Niger.
Edition : IDP