(d)rôles de printemps

Transcription

(d)rôles de printemps
dossier de presse
(D)RÔLES DE PRINTEMPS
11 > 28 mars 2015
PERFORMANCE DANSE THÉÂTRE
photo Pascal Colrat
ÉGYPTE LIBAN TUNISIE
Meriam Bousselmi
Sawsan Bou Khaled
Ahmed El Attar
Aicha M’Barek
Hafiz Dhaou
Hassan El Geretly
Patricia Lopez
Presse
06 11 36 16 03
[email protected]
David Sultan
Presse
01 40 31 20 58
06 30 99 38 56
[email protected]
Le TARMAC I 159 avenue Gambetta - 75020 Paris I réservation 01 43 64 80 80 I www.letarmac.fr
Alice / performance théâtrale
conception, mise en scène, interprétation Sawsan Bou Khaled
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du 11 au 14 mars
mer. 20h, jeu. 14h30 & 20h, ven. 20h, sam. 16h
On the importance of being an arab / performance théâtrale
mise en scène, interprétation Ahmed El Attar
du 11 au 14 mars
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mer. > ven. 21h, sam. 17h
Truth Box / installation théâtrale
conception, texte, direction des acteurs Meriam Bousselmi
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du 11 au 28 mars
en accès libre et indiv. 1h avant et 1h après les autres spectacles
de (D)rôles de printemps (sauf les jeudi après-midi).
Sacré Printemps ! / danse
conception, chorégraphie Aicha M’Barek, Hafiz Dhaou
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du 18 au 21 mars
mer. 20h, jeu. 14h30, ven. 20h, sam. 16h
Zawaya, témoignages de la révolution / théâtre
un spectacle de Hassan El Geretly, écrit par Shadi Atef
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du 25 au 28 mars
mer. 20h, jeu. 14h30 & 20h, ven. 20h, sam. 16h
(D)RÔLES DE PRINTEMPS
Au TARMAC nous avons à coeur depuis toujours d’arpenter les lieux excentrés de
la création artistique. Notre intérêt pour la richesse et l’émergence de formes
nées ailleurs est inépuisable, comme le sont notre détermination à échapper
à l’homogénéisation artistique mondiale et notre désir d’alimenter une pensée
libre et éclairée sur le monde.
Pour ces (d)rôles de printemps, nous invitons six créateurs du monde arabe,
trois femmes et trois hommes qui vivent et travaillent en Egypte, en Tunisie et
au Liban.
Autant d’artistes qui chacun à leur façon subvertissent les genres esthétiques,
interrogent les formes, questionnent la place et la responsabilité de l’artiste
face au monde. Autant de propositions artistiques qui jamais ne réduisent la
complexité du monde et de nos sociétés et qui revendiquent le rêve comme le
premier et incontestable chemin vers la liberté.
Autant d’occasions de sortir de «l’entre-soi», du francocentrisme et de découvrir
ces inventions de nouveaux modes du dire.
Valérie Baran
performance théâtrale
ALICE
Liban
conception, mise en scène, interprétation Sawsan Bou Khaled
scénographie & animation vidéo Hussein Baydoun
création lumière Sarmad Louis
régie lumière Ahmed Hafez
musique composée par Mikhail Meerovitch pour le film Le Conte Des
Contes, 1979 et adaptée pour Alice par Maurice Louca
avec le soutien de AFAC
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photo Mohamed FATHALLAH
PRÉSENTATION
Une jeune femme dans un lit avec des rondelles de concombre sur les yeux… « Contre
les rides » dit-elle. Elle les enlève, les mange et éteint la lumière. Son sommeil est agité.
Elle a froid aux pieds, elle les réchauffe à la lampe de chevet. Soudain, un troisième
pied surgit de la couette. La lumière s’allume toute seule… Un cri.
Le trouble et l’absurde se sont immiscés dans la nuit. Elle entame l’inventaire des
organes de son corps. Elle invoque Othello et Desdémone. Elle porte un masque au
visage d’enfant. Elle implore sa mère : « Maman des fois j’aurais voulu ne jamais être
née ». Elle cauchemarde d’un monstre qui transforme en monstre les enfants...
Une fois de plus, l’artiste libanaise Sawsan Bou Khaled, associée à son « compagnon
de rêve » Hussein Baydoun, nous convie dans son univers, un univers de trouvailles
techniques, d’images vidéos, de jeux de lumières et d’artifices, au service d’un
imaginaire, d’un monde fantasmagorique peuplé de hantises venues de l’enfance, de la
guerre, des peurs installées dans le quotidien.
Le château d’Alice/Sawsan, comme celui de Kafka, est une féérie terrible, un désordre
intime que l’on raconte avec, sur les épaules, un chat pour ultime confident. Un refuge
d’où l’on invente des départs, des lointains imaginaires pour survivre.
SAWSAN BOU KHALED, metteure en scène & comédienne
Sawsan Bou Khaled est une artiste de scène née au Liban en 1975. Elle a suivi un cursus
d’Arts du Spectacle à l’institut des Beaux-Arts de l’Université Libanaise où ses projets
lui ont valu plusieurs prix et félicitations.
Dans Archipel de Issam Bou Khaled, la comédienne réalise aussi les costumes, partie
intégrante de la scénographie, qui se transforment au fur et à mesure du spectacle.
C’est sa première expérience avec le scénographe Hussein Baydoun.
En 2000, elle part en France pour suivre des études théoriques d’Arts du Spectacle
et depuis, vit entre Paris et Beyrouth. C’est alors qu’elle s’approprie les oeuvres
de Büchner, Nietsche, Artaud, Foucault, Deleuze, Genet, Koltès… Des écrivains et
philosophes qui hantent son univers et forgent ses idées.
À Paris, elle travaille sur des traductions de textes, notamment Quatre heure à Chatilla
de Genet pour le solo de clown qu’elle interprète dans Danser sur les morts, mis en
scène par Catherine Boskowitz.
C’est en 2006, au théâtre Tournesol à Beyrouth qu’elle crée son premier spectacle
Cryptobiose.
En avril 2013, après une longue période de création plus personnelle, elle présente
Alice au sein d’un hôtel abandonné, en plein centre du Caire. La performance durera 3
jours.
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ENTRETIEN AVEC SAWSAN BOU KHALED
Qui est Alice qui donne son prénom au
spectacle ?
Alice dans le spectacle c’est le chat, l’ami
avec lequel la femme peut avoir de réelles
discussions.
Et cette « femme », qui est-elle ? D’où
vient-elle ? Quel âge a t-elle ? A t-elle un
pays ?
C’est moi, Sawsan ! Je ne joue pas un
personnage. Je me mets en scène dans
des situations extrêmes où je risque de
ne plus du tout ressembler à ce que je
suis dans la vie hors scène. Tout se passe
dans un lit, je suis cette femme seule dans
son lit, et ce lit est dans l’espace, il peut
être partout comme nulle part, le lit plane
dans le néant. Dans ce lit, cette femme
avec sa solitude se laisse traverser par
des rêves et des cauchemars, des visions
et des hallucinations. Le spectacle est la
matérialisation de ce qui passe dans sa
tête. Elle se revoit enfant puis s’imagine
dans son futur, vieille. Elle a l’âge de ses
projections mentales, elle est sans âge.
Vous présentez votre personnage avec
des concombres sur le visage. « Contre
les rides » dites-vous dans la pièce…
Une étonnante façon de présenter un
personnage ?
Oui contre les rides, et pour vaincre le
temps aussi ! Les concombres cachent
les yeux plus précisément, empêchent
la vue. Outre les concombres, plusieurs
éléments cachent les yeux dans Alice…,
c’est sans doute lié à ma relation à ma
vision qui constitue, avec le toucher, le plus
important des sens. C’est aussi en rapport
avec ce qui se passait dans la révolution
en Égypte, des snipers visaient et tiraient
droit dans l’œil des manifestants, il y a eu
beaucoup de personnes qui ont perdu la
vue comme ça, notamment un dentiste,
Ahmed Harara, qui a perdu son œil droit
le 28 janvier 2011, puis l’œil gauche le 19
novembre 2011, maintenant il est aveugle.
Voir ou ne pas vouloir voir, savoir ou
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décider de ne pas savoir, innombrables
sont les choix qui nous sont offerts et qui
constituent la condition humaine de nos
jours.
La dimension fantastique est très
présente dans vos spectacles. Comment
l’expliquez-vous ? Qu’en attendez-vous ?
Alice est née dans une période où je
ressentais une grande frustration, liée
au manque d’espaces tant au niveau
artistique qu’au niveau humain. Il y a
un manque d’espace de répétition, de
création, d’expérimentation de stockage
des décors, etc. et pour moi ça équivaut
directement à un manque d’espace
d’expression, puisque chacune de mes
créations artistiques est avant tout un
moyen pour m’exprimer, donc pour
exister.
Une phase importante dans le changement
d’une réalité quelconque serait de
commencer par l’imaginer autrement.
L’idée du spectacle est venue de là, voir
comment nous serions capables, Hussein
et moi, d’inventer des mondes divers dans
cet espace très limité qu’est le lit et qui,
avec le temps, deviendra de plus en plus
restreint.
En revanche le texte est souvent rare
voire absent… Vous préférez les images
aux mots ?
Je perds de plus en plus ma confiance
en les mots. Je pense qu’ils peuvent
être trompeurs, manipulateurs et sont
facilement vidés de leurs sens. J’ai une
mémoire visuelle très forte et mon sens
le plus développé est la vue, pour ça je
suis facilement touchée par les images
et souvent hantée par elles. Mon pire
ennemi est la télé, cette chose capable de
bavarder jour et nuit sans relâche ni répit.
Mon prochain spectacle sera un tribut au
silence.
propos reccueillis
par Bernard Magnier
performance théâtrale
ON THE IMPORTANCE
OF BEING AN ARAB
Égypte
photo Graham WAITE
mise en scène, interprétation Ahmed El Attar
musique et vidéo Hassan Khan
décor Hussein Baydoun
lumière Charlie Astrom
assistant à la mise en scène Nevine El Ibiary
ingénieur son Hussein Sami
montage vidéo Louli Seif
technicien lumière Saber El Sayed
régisseur général Ahmed Omar
production 9th Sharjah Biennal (UAE), Orient productions
(Égypte).
avec le soutien de Swedish International Development Agency
(SIDA), Tamasi Collective (Suède).
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PRÉSENTATION
Artisan majeur du théâtre indépendant en Égypte, Ahmed El Attar vit entre Le Caire
et Paris et offre, sur les scènes du monde, une performance originale, imprévisible et
décalée, dans laquelle il se met en « je ».
Seul en scène, assis sur une chaise, elle-même sur un bloc de béton, l’homme de théâtre
fait défiler des tranches de vie, de sa vie. Des instants vécus, des bribes recomposées,
reconstruites à chaque spectacle pour le rendre toujours même et différent.
Ainsi, correspondances avec son père, lettres d’amour, documents officiels, certificat
militaire apparaissent sur un écran, tandis qu’il imite, avec une neutralité distante, ses
conversations téléphoniques enregistrées.
Ces confessions intimes se conjuguent aux instants de l’Histoire en train de s’écrire
dans son pays, en particulier lorsqu’il se penche sur son journal tenu lors de la
Révolution durant les jours de fièvre, en février 2011 sur la Place Tahrir.
Ahmed El Attar joue à être lui-même, joue de l’intime et du collectif, montre une identité
plus complexe qu’on ne veut bien la voir. Je est lui-même. Ahmed El Attar c’est… lui.
ENTRETIEN AVEC AHMED EL ATTAR
Pourriez-vous nous expliquer le principe
directeur de votre spectacle ?
En fait, le spectacle est une synthèse à
la fois visuelle, sonore et dramaturgique,
de la vie d’un égyptien dans l’Égypte
d’aujourd’hui. Et cet égyptien c’est moi.
Quel en est le dispositif scénique ?
Au milieu de la scène il y a un cube en
béton sur lequel je suis assis. Pour
Hussein Baydoun le scénographe, pour
Hassan Khan le musicien et pour moi,
ce cube en béton est la synthèse et la
représentation du Caire. Nous sommes la
« génération béton ». Nous avons grandi
dans le béton, le béton brut, pas même
peint, avec le bruit, les nuisances sonores
permanentes. On a grandi dans ce monde,
c’est notre réalité. Derrière moi, il y a
un écran sur lequel sont projetées des
images de ma vie passée.
Comment votre spectacle va t-il intégrer
ou non l’actualité. Que souhaitez-vous
transmettre en regard de celle-ci ?
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Le spectacle est conçu de façon à ce
que les conversations proposées soient
différentes au fur et à mesure de l’avancée
du temps. Je présente donc des morceaux
de ma vie et, tout naturellement, ces
parties de ma vie intègrent des éléments
de la vie sociale et politique. Je ne suis pas
chroniqueur, j’ai une réflexion sur notre
vision de l’autre. Et j’aimerais que les
gens amorcent une réflexion sur l’Autre,
sur l’Arabe, sur les préjugés.
À qui adressez-vous votre spectacle ?
Allez-vous adapter votre spectacle en
fonction des publics ?
Non. Je n’adapte pas. J’enregistre des
heures et des heures de conversations
et ensuite je fais le tri, sans penser à
un public. Je ne cherche même pas la
cohérence. Je veux montrer des instants
de vie, des moments. Cela met en danger
l’œuvre si on tient compte du public.
propos recueillis
par Bernard Magnier
photo lumièresdelaville.net
AHMED EL ATTAR, Cie THE TEMPLE INDEPENDENT THEATER
Ahmed El Attar est un metteur en scène indépendant, traducteur et dramaturge
égyptien. Il est le fondateur et le directeur artistique de la compagnie the Temple
Independent Theater ainsi que de Orient Productions (société qui produit des films et
du théâtre).
Titulaire d’une licence en Théâtre à l’université du Caire et d’un master en Management
des activités culturelles et artistiques à l’université Paris II Sorbonne Nouvelle, il est le
metteur en scène de plusieurs pièces de renom.
Sa pièce, F**K Darwin, or How I’ve Learned to Love Socialism produite en 2007, a
obtenu le prix du meilleur acteur au Festival International du Théâtre Expérimental du
Caire. Elle a été montée au Théâtre National Monténégrin avec des acteurs locaux et
égyptiens.
De 2004 à 2009, ses productions telles que Othello, ou qui a peur de William Shakespeare,
Maman je vais devenir millionnaire, La vie est belle ou l’attente de mon oncle américain
et Hassan X 2 and the Magic Well ont été présentées en Égypte, au Liban, en Jordanie,
en Suède, au Portugal, en Allemagne, en Suisse, en Croatie et au Monténégro.
Ahmed El Attar est également membre de plusieurs comités consultatifs et jurys
internationaux sur le théâtre. Il préside aussi le FEMEC, forum euro-méditerranéen
des cultures.
Patron du théâtre Falaki, des studios Emad al-Din et du Downtown Contemporary Arts
Festival, il est une figure incontournable de la scène culturelle indépendante. Il l’a vue
naître dans les années 1990, exploser après 2011, et continuer sur sa lancée jusqu’à
aujourd’hui.
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installation théâtrale
TRUTH BOX
Tunisie
photo C. MEYER
conception, texte, direction des acteurs Meriam Bousselmi
avec Kristof Lorion, Eugénie Bourdeau
Coproduction Akademie der Künster Berlin, Theater an der Ruhr, Festival Theaterlandschaften Neues Arabien
En collaboration avec Fundamental A.s.b.l.
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PRÉSENTATION
À chacun son péché ! Dans le hall du théâtre, un confessionnal où chaque spectateur
vient, à son tour, recevoir le péché d’un personnage… Telle est la proposition artistique
de la dramaturge tunisienne Meriam Bousselmi.
On y entend le père imparfait, l’épouse cachotière et l’époux infidèle mais aussi l’artiste,
« sac à souffrance » et « bon à rien », qui se sent « inutile » et le critique de théâtre, aigri
et revanchard. On y entend la prostituée avec son « jardin public », son grand coeur et
sa compassion envers les nécessiteux, ou le trafiquant d’antiquités qui prétend qu’il
est plus facile de faire passer « une statue du Ve siècle avant JC qu’un camembert de
Normandie ». On y entend même la confession d’un prédateur des finances et celle
d’une conseillère aux demandeurs d’emploi, celles d’une grenouille, d’un jouet ou d’un
ex-Pape…
La dramaturge aime aussi bouleverser la donne habituelle, perturber les attentes,
renverser les rôles, pour le meilleur et pour le rire. Elle met ainsi en scène un usurpateur
d’identité fraternelle, une femme violeuse, une femme Don Juan. Et vice vertu.
Un grand déballage de fautes, petites ou grandes. Péchés originels, péchés véniels,
péchés charnels, péchés de rien du tout ou péchés tabous, chacun livre et se délivre en
une vaste « opération de nettoyage » de l’âme.
Une confession de plusieurs enfants du siècle…
MERIAM BOUSSELMI, metteure en scène
Meriam Bousselmi est née en 1983 à Tunis. Auteure bilingue, elle écrit en arabe et
en français. Ses pièces sont traduites en allemand et publiées chez Hartmann &
Stauffacher Gmbh.
Dramaturge et metteure en scène formée au Centre Arabo Africain de Formation et de
Recherches Théâtrales pendant cinq ans de 2002 jusqu’en 2007, elle a également étudié
les sciences juridiques et politiques.
Avocate inscrite au barreau de Tunis depuis 2010 et formatrice de théâtre dans plusieurs
pays arabes, surtout au Maroc, elle a aussi participé et dirigé des résidences et des
ateliers dans de nombreuses villes en France et à l’étranger.
Deux fois récompensée en 2007, elle est lauréate du prix Theatre Production Award
for Young Creative Arab Artists décerné par la Fondation Ressource Culturelle pour sa
pièce Zapping-sous contrôle et du prix littéraire décerné par l’Arab Fund for Art and
Culture pour son livre Brouillon de vie.
Artiste en résidence à l’Académie des Arts de Berlin en 2012, elle conçoit Truth Box,
une installation théâtrale ambulante dans plusieurs villes européennes.
En 2013, elle participe au Forum international des Rencontres théâtrales de Berlin
(Theatertreffen der Berliner Festpsiele 2013) et reçoit le soutien de l’Académie des
Arts du Monde de Cologne pour sa création Le Péché du succès.
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photo Blandine SOULAGE
photo Tanya TRABOULSI
danse
SACRÉ PRINTEMPS !
Tunisie
photo Blandine SOULAGE
conception, chorégraphie Aicha M’Barek, Hafiz Dhaou
avec Stéphanie Pignon, Johanna Mandonnet, Aïcha M’Barek, Amala Dianor, Rolando
Rocha, Mohamed Toukabri, Hafiz Dhaou
création musicale Éric Aldéa, Ivan Chiossone avec la participation de Sonia M’barek
illustration Dominique Simon
création lumière Xavier Lazarini, régie lumière Sandrine Faure
régie son Christophe Zurfluh
poème Horrya - Liberté, auteur Khaled Waghlani, composition, voix Sonia M’Barek
constructeur Bernard Ledey
tournée
27 mars 2015, Théâtre Le Merlan - Scène Nationale, Marseille
25 avril 2015, deSingel - Campus artistique international, Anvers (Belgique)
2 mai 2015, Les Rencontres Chorégraphiques de Tunis (Tunisie)
19-21 mai 2015, CDN de Haute-Normandie, Petit-Quevilly-Rouen-Mont-Saint-Aignan
production CHATHA
coproductions Maison de la Danse de Lyon / Bonlieu scène nationale d’Annecy / Théâtre de Macon, scène nationale / Centre de développement chorégraphique Les Hivernales, Avignon / Théâtre Louis Aragon-scène conventionnée danse, Tremblay-en-France / la Grande Halle de La Villette, Paris /
Centre Dramatique National de Haute Normandie, PEtit-Quevilly-Rouen-Mont-Saint-Aignan
Accueil studio Centre chorégraphique national de Caen-Basse-Normandie / Moussem Nomadish KunstenCentrum, Anvers (Belgique) / Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne / Cie Käfig / Conservatoire Riadh El Fehri Tunis (Tunisie) / Cie Propos
soutien Institut Français Tunisie / Toboggan, Décines
avec le soutien de l’Adami, société des artistes et interprètes
Aicha M’Barek & Afiz Dhaou sont artistes associés à la Maison de la Danse de Lyon
la compagnie CHATHA est subventionnée par la DRAC Rhône-Alpes et par l’Institut Français pour ses tournées à l’étranger
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PRÉSENTATION
Stravinsky est là, comme en écho, mais pour mieux s’en abstraire. Et les gestes
surgissent comme des notes de musique qui s’échapperaient de la portée, soudain
libérées de la rigidité des lignes… Des notes vagabondes et incertaines qui se cherchent
et s’égarent, des gestes qui ont la fébrilité du destin à naître.
La chorégraphie d’Aicha M’Bareck et Hafiz Dhaou, les cinq danseurs qui les
accompagnent, la musique d’Eric Aldéa et Ivan Chiossone, la voix de Sonia M’Barek
composent une partition « à l’image de la Tunisie actuelle », de ses tonalités et de ses
nuances mais avec la volonté farouche d’union, de liberté.
Une liberté encore contrainte, dans le moment incertain, dans l’entrebâillement d’un
devenir, dans l’interstice d’un lendemain attendu, à l’image de ce printemps fragile,
peuplé d’orages et de tumultes.
Sacré printemps ! ou la contribution d’artistes qui se veulent « entiers, honnêtes et
authentiques », « loin de toutes récupérations » et qui revendiquent un printemps
libéré, durable, un printemps des… quatre saisons. Et c’est déjà une autre musique !
AÏCHA M’BAREK et HAFIZ DHAOU, chorégraphes
Tous deux sont nés à Tunis et vivent à Lyon, Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou travaillent
et créent ensemble depuis 1995. Après avoir intégré le Conservatoire de Musique et
Danse de Tunis ils rejoignent le Sybel Ballet Théâtre, tout en se consacrant à des études
cinématographiques au sein de l’Institut Maghrébin de Cinéma (IMC) à Tunis.
En 2000, Aïcha et Hafiz obtiennent une bourse de l’Institut Français de Coopération de
Tunis et intègrent la formation de l’Ecole Supérieure du CNDC d’Angers. En 2005, Ils
créent la compagnie Chatha à Lyon.
Le duo crée alors de nombreuses pièces : le quatuor Khaddem Hazem (2006) ; le quintet
VU (2008) ; kawa, le solo interprété par Hafiz (2010) ; Mon c(h)oeur qui bat avec 150
habitants de Décines-Meyzieu dans le cadre de leur résidence au Toboggan, Décines
(2010) ; Un des sens pièce pour 28 danseurs, sur invitation du Ballet de Lorraine (2010) ;
Do You Believe me? dans le cadre de Meeting point 6 (2011) ; Khargba - jeux de pouvoir,
une pièce pour six danseurs, qui représente un virage dans leur travail. Le duo assure
la direction artistique des Rencontres Chorégraphiques de Carthage en 2011 et 2012.
Pendant leurs deux années de résidence au Théâtre Louis Aragon de Tremblay-enFrance en 2012 et 2013, ils créent TRANSIT, un projet pluridisciplinaire qui repose
sur l’imaginaire de leur grand voisin l’Aéroport Charles de Gaulle, à travers ceux qui
fabriquent le voyage et qui, souvent restent au sol. En 2013, il crée le duo Toi et Moi.
Aujourd’hui Aïcha M’Barek & Hafiz Dhaou sont artistes associés à la Maison de la Danse
de Lyon.
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photo Blandine SOULAGE
NOTE D’INTENTION
Depuis nos premières créations nous avons élaboré une grammaire spécifique
afin de déjouer les embûches, l’autorité, la censure, nous avons tout de même frôlé
l’autocensure. Ce langage inventé est dans cette nouvelle création, revisité.
Revisité avant tout par des corps qui sont mis en situation d’urgence, contraints par les
enjeux du corps dans la société.
Nous avons souhaité que ces corps soient guidés par la partition musicale. Que de cette
musique, la danse puisse prendre corps, et qu’avec cette énergie commune des corps
et du rythme nous puissions nous affranchir des codes, des cadres imposés pour en
restituer la synergie.
Nous avons voulu que cette nouvelle partition soit à l’image de la Tunisie actuelle et
de la société civile qui se mobilise, s’indigne, de celle qui cherche à écrire sa nouvelle
constitution, celle qui cherche à réunir, à rassembler et à accorder toutes les sensibilités
de sa population et de son histoire, malgré les tonalités et les nuances différentes.
Nous avons invité pour la création de la bande originale de notre pièce Ivan Chiossone
et Eric Aldéa, nos collaborateurs fidèles depuis 10 ans et Sonia M’Barek, fameuse
compositrice et interprète tunisienne, à travailler ensemble. Nous avons désiré faire
rencontrer ces deux mondes musicaux qui créent une géographie particulière pour
inspirer les mouvements des danseurs.
Parfois nous sommes emportés par une rythmique qui nous propulse vers un choix
de mouvement dans lequel nous nous sentons en liberté, de la même façon parfois la
musique nous incite à l’enfermement et au repli sur nous. De ces paradoxes, de ces
intensités naît une série de gestes, comme des principes de mouvements autoritaires,
telle la mise en place d’une nouvelle dictature qui nous sépare. Nous essayons
immédiatement de la dépasser. Parfois nos corps ballotés, manipulés, telles des
marionnettes déplacées sous contrôle, sont propagés par cette énergie qui soude,
rassemble, unifie.
Le printemps a encore du mal à se faire une place parmi nous. Ce sont davantage les
tornades, les averses et les pluies diluviennes qui nous emportent et nous ravagent. Le
printemps cherche encore son visage, son corps, et ses nouveaux alliés.
Quelle image, quel visage pourrait-il avoir ? Quelle place trouvera-t-il dans ce climat
bouleversé, ces intempéries sans cesse renouvelées ?
Libérons le printemps !
Hafiz Dhaou & Aïcha M’Barek
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théâtre
ZAWAYA
TÉMOIGNAGES DE LA RÉVOLUTION
Égypte
photo Tamer EISSA
un spectacle de Hassan El Geretly
écrit par Shadi Atef
avec Arfa Abdelrasoul, Seif El Aswany, Dahlia Al Gendy, Yasser El Magrabi (oud et
chant), Hassan Abou Al Rous, Ahmed Shoukry
poèmes Mohamed El Sayed, Shadi Atef, Wael Fathy
musiques Yasser El Magrabi
production El Warsha
avec le soutien de TAMASI Performing Art Network, SIDA Swedish International Development Cooperation Agency, Hakaya /
Union Européenne
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PRÉSENTATION
Un voyou à la solde du pouvoir, un officier, la mère d’un martyr, un supporter de football,
une visiteuse d’hôpital. Cinq personnages, cinq archétypes, tous témoins et acteurs de
l’hiver 2011 sur la Place Tahrir du Caire. Ils vont dire la part personnelle prise durant
les jours qui ont bouleversé la vie politique égyptienne et amené la chute du président
Hosni Moubarak.
Cinq mémoires sensibles et spontanées, comme autant de bribes d’humanité
confrontées à l’Histoire en train de s’écrire. Cinq « témoignages de la révolution », cinq
regards, cinq observations sur un même temps.
Ces histoires contées témoignent de beaucoup d’autres recueillies par le romancier
Shadi Atef et cristallisées en ce pentagone étoilé mis en scène par Hassan El Geretly.
« Ne croyez pas tout ce que vous allez entendre, pas même ce que je vous raconte »
dit l’un d’eux comme le ferait un conteur, un dramaturge ou un romancier. La vérité
est là, mais aussi ailleurs, à construire, à débusquer dans les entrelignes, à chacun
d’en reconstituer les fragments, d’autant que l’Histoire, entretemps, a tracé un chemin
parfois différent de celui esquissé, attendu, espéré…
HASSAN EL GERETLY, metteur en scène
Diplômé d’études théâtrales, littéraires et audiovisuelles au Royaume-Uni et en France,
Hassan El Geretly travaille comme acteur, puis comme metteur en scène.
Suite à deux collaborations avec le cinéaste Youssef Chahine, il s’établit au Caire et
fonde en 1987 la compagnie El Warsha.
La troupe adapte des textes de Peter Handke, Dario Fo et Harold Pinter et s’emploie
à « égyptianiser » Alfred Jarry. Suite à deux spectacles, Dayer Maydour puis Dayeren
Dayer, dans lesquels la compagnie travaille avec des joueurs d’ombres, un tournant
s’opère.
La vraie source du théâtre de El Warsha s’affirme dans la rue, dans le legs en sursis
de la culture populaire. La compagnie s’attelle alors à une longue initiation à l’art de
conter, tradition ancestrale des plus répandues en Égypte, et se tourne vers d’autres
arts traditionnels.
Périodes de recherches et de formations alternent : chanson de geste hilalienne
médiévale avec l’un de ses derniers bardes Sayyed Al Dowwy ; danse du bâton
pharaonique, dont El Warsha a fondé et financé la seule école d’Égypte ; théâtre
d’ombres ; théâtre de marionnettes...
Depuis vingt ans, la compagnie travaille à un vaste répertoire de chansons, de chants,
de récits et de sketches puisés à toutes les sources du verbe égyptien. Présentées sous
la forme d’un spectacle de cabaret, Les Nuits de El Warsha donnent naissance à des
formes nouvelles comme Zawaya (Angles) à partir des témoignages de la «révolution».
Mustapha Laribi pour le Festival d’Avignon
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photos bande-annonce ZAWAYA de Tamer ‘ISSA
ENTRETIEN AVEC HASSAN EL GERETLY
Bernard Magnier : Quels sont les
dramaturges, les pièces, les spectacles
qui constituent vos références ? Vos
«phares» ?
Beaucoup de choses ! Le travail de Brook.
J’ai été très touché par son spectacle
Les Iks. J’ai été très impressionné par
le travail de Mnouchkine autour de la
Révolution française. J’ai encore en tête
aujourd’hui des scènes de 1789…
J’étais aussi très attiré par des spectacles
de danse (dans une autre société j’aurais
peut-être été danseur mais mon père
trouvait que la danse pour un garçon
c’était… un peu trop !). Lorsque j’ai
séjourné en France et en Angleterre, j’ai
été très impressionné par le butô, par
la troupe Sankai Juku et plus tard par
Carlotta Ikéda qui m’a fasciné. Et aussi
par le travail du Tanztheater de Pina
Bausch. Je me souviens de Café Muller,
de Barbe Bleue, de Walzer...
Il y a aussi, bien sûr, des dramaturges
arabes comme Saadallah Wannous
avec ses tentatives pour lier le théâtre
et la culture populaire... Je pense à
ses magnifiques dernières pièces dans
lesquelles il a sorti les entrailles du
monde arabe, comme dans Rituel pour
une métamorphose qui a été présentée
à la Comédie française dans la mise en
scène de Sulayman Al-Bassam.
Comment est née Zawaya ?
Notre troupe est connue pour avoir
formé de nombreux artistes et pour avoir
travaillé sur le récit, sur l’art de conter,
de raconter, et tout particulièrement la
vie quotidienne, les luttes dans le monde
arabe, la guerre, Gaza, etc. Il nous a donc
paru important, presque naturel, de nous
pencher sur ce qui venait de se passer en
Égypte en 2011, de nous intéresser à la
«révolution» mais surtout à la mémoire de
cette révolution que nous devions sauver,
à la fois de l’oubli et de la manipulation.
Pour ce spectacle, j’ai travaillé avec Shadi
Atef, un jeune poète de talent, auteur
de chansons. Nous avons tout d’abord
recueilli le témoignage de la mère d’un
jeune homme tué par un tireur d’élite.
Nous étions introduits auprès d’elle par
la sociologue Alia Mossallam, elle-même
auteure du témoignage sur la morgue où
elle avait accompagné une organisation
humanitaire. Puis, nous avons travaillé
sur le personnage de l’officier avec toutes
ses ambiguïtés.
Nous avons décidé de présenter ces
trois premiers témoignages lors d’une
rencontre consacrée aux « printemps
arabes ». À cette occasion, le directeur
d’un festival jordanien nous a suggéré
d’en faire un spectacle et de venir le jouer
à Amman… C’est ainsi qu’est née l’idée.
Nous avons gardé les trois premiers
témoignages et nous en avons ajouté deux
autres.
Quels ont été vos partis pris de mise en
scène ?
Présenter les récits le plus simplement
possible. La scénographie, les lumières
sont très épurées. Nous avons beaucoup
travaillé sur la sobriété. De plus, nous
travaillons depuis plusieurs années sur
la décentralisation et nous avons souhaité
que ce spectacle soit joué partout, dans
la rue, dans les villages. Nous avons
donc voulu un théâtre le plus accessible
possible de ce point de vue, tout en gardant
une exigence sur la qualité artistique
proposée.
Quelle est la signification de « zawaya » ?
Cela signifie « angles » au pluriel. Un titre
pour dire que les cinq récits et les textes
des trois poètes offrent huit angles de vue,
huit regards sur ce qui s’est passé… À quoi
s’ajoutent les ambiguïtés, les hésitations,
les non-dits…
propos recueillis
par Bernard Magnier
21
no
s o m m es
ic i
us
Pour venir jusqu’à nous
Saint-Fargeau -
ligne 3bis
c’est possible aussi
depuis Gambetta -
ligne 3 (ça grimpe pendant environ 7 minutes)
depuis Porte des Lilas -
ligne 11 (ça descend tout seul)
61 et 96 arrêt Saint-Fargeau
60 arrêt Pelleport-Gambetta
T3b Adrienne Bolland
177 et 121 avenue Gambetta
211 avenue Gambetta
161 avenue Gambetta
metro Saint-Fargeau
nous sommes ici
metro Pelleport
metro Gambetta
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CALENDRIER
mer. 11 mars
jeu. 12 mars
ven. 13 mars
sam. 14 mars
Alice
-
mer. 18 mars
jeu. 19 mars
ven. 20 mars
sam. 21 mars
Sacré Printemps !
-
mer. 25 mars
jeu. 26 mars
ven. 27 mars
sam. 28 mars
Zawaya
-
Truth Box
11 mars > 28 mars
On the importance...
-
20h
14h30 & 20h
20h
16h
21h
21h
21h
17h
20h
14h30
20h
16h
20h
14h30 & 20h
20h
16h
en accès libre et individuel 1h avant et 1h après
les autres spectacles de (D)rôles de printemps
(sauf les jeudi après-midi)
LES TARIFS
25€ tarif plein
16€ tarif réduit : habitants (20e, 19e, Les Lilas, Bagnolet, Le Pré Saint-Gervais,
Pantin), seniors, demandeurs d’emplois, intermittents, abonnés de structures
culturelles partenaires
12€ pour les adultes accompagnants un enfant sur les spectacles jeunes publics
10€ pour les étudiants
6€ pour les bénéficiaires du RSA
6€ pour les enfants de moins de 12 ans
6€ pour tous, le prix malin du jeudi après-midi, pour permettre au plus grand nombre
d’accéder à nos spectacles, sans distinction d’âge, de catégorie sociale, de lieu
d’habitation, de revenus.
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SAISON 14 / 15
du 14 au 18 octobre 2014
du 11 au 14 mars 2015
conception et chorégraphie Salia Sanou
conception, mise en scène, interprétation
Sawsan Bou Khaled
clameur des arènes
du 13 novembre au 5 décembre 2014
EN QUOI FAISONS-NOUS COMPAGNIE
AVEC LE MENHIR DANS LES LANDES ?
texte et mise en scène Marielle Pinsard
12 et 13 décembre 2014
ALICE
du 11 au 28 mars 2015
TRUTH BOX
conception, texte, direction des acteurs
Meriam Bousselmi
migrants
du 18 au 21 mars 2015
du 14 au 17 janvier 2015
conception, chorégraphie Aicha M’Barek,
Hafiz Dhaou
conception et chorégraphie Serge Aimé Coulibaly
du 25 au 28 mars 2015
texte et mise en scène Sonia Ristic
NUIT BLANCHE À OUAGADOUGOU
du 21 au 24 janvier 2015
DEZAFI
d’après Les Affres d’un défi de Frankétienne
direction et mise en scène Guy Régis Jr
du 28 au 31 janvier 2015
ÉCLIPSE TOTALE
texte et mise en scène Céline Delbecq
du 3 au 7 février 2015
MON VIEUX ET MOI
d’après Mon vieux et moi de Pierre Gagnon
mise en scène Rachid Akbal, Julien Bouffier
du 11 au 14 février 2015
SONY CONGO OU LA CHOUETTE PETITE VIE BIEN
OSÉE DE SONY LABOU TANSI
texte Bernard Magnier
mise en scène Hassane Kassi Kouyaté
du 11 au 14 mars 2015
SACRÉ PRINTEMPS !
ZAWAYA. TÉMOIGNAGES DE
LA RÉVOLUTION
un spectacle de Hassan El Geretly
écrit par Shadi Atef
du 8 au 11 avril 2015
AKALIKA 7
chorégraphie Olé Khamchanla
du 14 au 18 avril 2015
DANS L’ATELIER & BISTOURI
conception, mise en scène, scénographie
et marionnettes Alain Moreau
du 19 au 23 mai 2015
AVENUE ZÉRO
une création du Théâtre des Alberts
du 28 au 29 mai 2015
LA RUE PRINCESSE
chorégraphie, scénographie Massidi Adiatou,
Jenny Mezile
ON THE IMPORTANCE OF BEING AN ARAB
mise en scène, interprétation Ahmed El Attar
presse David Sultan - 01 40 31 20 58 / 06 30 99 38 56 - [email protected]
159 avenue Gambetta 75020 - M° St Fargeau - renseignements / réservations 01 43 64 80 80 - www.letarmac.fr
342 479 821 R.C.S. Paris - Licence d’entrepreneur de spectacles 1052228 - 1052085 - 1052086 – 1053875