Communiqué de presse - Copa

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Communiqué de presse - Copa
12/12/2016
Communiqué de presse
Le Copa et la Cogeca saluent l'appel des ministres européens de l'Agriculture à
introduire une législation au niveau de l'UE pour lutter contre les pratiques
commerciales déloyales au sein de la chaîne alimentaire et à maintenir les
objectif s f ixés pour les biocarburants conventionnels utilisés dans les transports
#fairfoodchain #NobiofuelNofood
Le Copa et la Cogeca ont aujourd'hui salué le soutien exprimé par les ministres européens de
l'A griculture à l'introduction d'une législation relative aux pratiques commerciales déloyales,
afin de renforcer la position des agriculteurs et d'assurer un meilleur fonctionnement de la
chaîne d'approvisionnement alimentaire.
Lors d'une réunion de haut niveau avec la Présidence slovaque à Bruxelles, Thomas Magnusson,
Président de la Cogeca, a indiqué : « Nous soutenons pleinement votre appel à introduire une
solution législative au niveau de l'UE pour lutter contre les pratiques commerciales déloyales au
sein de la chaîne alimentaire. Il s'agit clairement là d'un problème européen qui nécessite des
solutions européennes. La position des agriculteurs au sein de la chaîne alimentaire est trop
faible et cela les rend vulnérables à des pratiques qui ne sont ni équitables ni éthiques. Nous
jugeons inadmissible que certains tirent de ces pratiques des gains financiers sans qu'aucune
sanction n'existe pour réduire leur utilisation. Les consommateurs ne voient pas non plus dans
les magasins les bénéfices des prix plus bas payés aux producteurs ».
« A l'instar de la Présidence slovaque, nous avons donc fait pression en faveur d'un cadre
législatif au niveau de l'UE visant à prévenir les pratiques commerciales déloyales, combiné à un
mécanisme de mise en œuvre efficace qui permettrait de sanctionner les opérateurs qui ne
respecteraient pas la législation européenne. Un médiateur tiers indépendant doit pouvoir
appliquer des sanctions en cas de violation des règles. L'approche législative a été recommandée
par la task force « Marchés agricoles » présidée par Cees Veerman et incluse dans les
conclusions de la Présidence slovaque », a-t-il souligné.
« Les coopératives peuvent également contribuer à améliorer le positionnement des agriculteurs
au sein de la chaîne alimentaire en les aidant à commercialiser leurs produits et à en tirer de
meilleurs prix », a-t-il ajouté.
Pekka Pesonen, Secrétaire général du Copa-Cogeca, a ensuite salué l'opposition de certains
ministres aux projets de la Commission européenne de réduire presque de moitié les objectifs
pour les biocarburants conventionnels utilisés dans les transports d'ici 2030. « L'élimination
progressive des biocarburants conventionnels aura un effet négatif sur les marchés agricoles de
l'UE, notamment pour le secteur des oléagineux et l'approvisionnement intérieur de l'UE en
aliments pour animaux et en coproduits à haute teneur en protéines utilisés dans l'alimentation
animale. Cet impact est dû au fait que seule une partie du colza, du blé, du maïs et des betteraves
sucrières est utilisée pour produire du biodiesel ou du bioéthanol. Le reste est utilisé pour
l'alimentation animale. La politique actuelle de l'UE en matière de biocarburants lui a en fait
permis d'augmenter son auto-approvisionnement en cultures protéagineuses et a conduit au
développement pour les agriculteurs d'une source alternative de revenus. Nous exhortons donc
l'UE à garantir que la limite soit maintenue à au moins 7% pour les biocarburants
Copa - Cogeca | European Farmers European Agri-Cooperatives
61, Rue de Trèves | B - 1040 Bruxelles | www.copa-cogeca.eu
Numéro au Registre européen de transparence | Copa 44856881231-49 | Cogeca 09586631237-74
conventionnels jusqu'en 2030, avec une clause de révision en 2025. Les agriculteurs ont besoin
d'une option viable pour continuer leur travail ».
M. Pesonen a ensuite évoqué les carburants à base de biomasse forestière durable figurant dans
la proposition, indiquant qu'il est nécessaire de tenir compte des efforts déployés par les
propriétaires forestiers pour assurer la gestion durable des forêts de manière holistique. « Les
nouvelles exigences d'une approche basée sur les risques devraient être mises en œuvre au
niveau national. Cela devrait prendre en considération les législations existantes et les systèmes
actuellement en place, qui garantissent une production durable de biomasse forestière. Leur
mise en œuvre ne devrait pas engendrer de charge administrative supplémentaire pour les États
membres ou les bénéficiaires. Nous devons faire en sorte que le secteur sylvicole puisse
continuer à contribuer au développement de la bioéconomie dans l'UE, à la lutte contre le
changement climatique et à la garantie de la viabilité et de la durabilité des zones rurales », a-t-il
ajouté en guise de conclusion.
Pour de plus amples informations, veuillez contacter :
Paulo Gouveia
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Attachée de presse
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