Communiqué de Presse - Etude de rémunération Non Profit

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Communiqué de Presse - Etude de rémunération Non Profit
Communiqué de presse
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Observatoire des rémunérations du secteur des associations et
fondations
Entre transparence et modération des salaires
Neuilly-sur-Seine, mercredi 12 février 2014 - Deloitte et Taste avec le soutien du Comité
de la Charte, de France générosités et du Centre français des fonds et fondations, publient la
première étude de rémunération spécifique au secteur des associations et fondations faisant
appel à la générosité du public.
Ce secteur qui a créé de l’emploi sur les 10 dernières années, reste fragile dans la pérennité
de ses ressources. A travers cette étude de rémunération, les grands acteurs nationaux du
secteur des associations et fondations s’engagent dans une démarche de transparence de
ses politiques de rémunérations. Pour cette 1ère édition, ce sont 4 112 fiches de paye qui ont
été collectées auprès de 50 associations et fondations de toutes tailles.
Les écarts de salaires sont compris entre -16% et -33% chez les cadres par rapport au
secteur marchand
Les écarts entre les plus faibles et plus fortes rémunérations sont beaucoup plus
réduits que dans le secteur marchand, (1 à 5,5 versus 1 à 8,4)
Les salaires les plus élevés atteignent un plafond de 75 000€
La rémunération variable reste très peu répandue
Un meilleur taux de féminisation au top management (38%) par rapport au secteur
marchand (18%)
« Le coût de la masse salariale et le niveau de rémunération des dirigeants d’associations font
souvent l’objet d’interrogations, parmi les bénévoles, les donateurs ou dans l’opinion publique. Cette
étude va permettre au secteur de continuer la professionnalisation des filières de métier et d’attirer
de nouveaux talents. Elle constitue un outil de transparence et donne aux associations et fondations
une visibilité fiable et précise sur les pratiques de leur secteur, et sur celle du secteur marchand.»
déclare Damien Crequer, Associé chez Taste.
Un salaire de base plus faible
Le secteur des Associations et Fondations est en moyenne 17% inférieur au secteur
marchand en salaire de base et cet écart se creuse sur les niveaux supérieurs de responsabilité. On
passe d’une différence de -6% pour les fonctions non-cadres à -33% pour les fonctions de cadres
supérieurs.
La dispersion des salaires est également plus étroite dans le secteur Non Profit. L’écart entre les
plus basses et les plus hautes rémunérations est de 5,5 alors qu’il est de 8,4 dans le secteur
marchand. Il en résulte une progression plus faible entre deux niveaux de responsabilité. Si l’écart
constaté entre deux niveaux est de 25% dans le secteur marchand, il est de 15% dans le secteur
Non Profit.
Une diversité des pratiques de rémunérations
On constate une grande hétérogénéité et diversité des pratiques selon la structure (association ou
fondation), la taille, ou la mission sociale.
La différence constatée dans les pratiques de rémunérations entre associations et fondations est de
7% en faveur de ces dernières. On note aussi un écart de 6% entre les organisations de taille
importante (>30M€ de Compte Emploi Ressources) et celles de plus petites tailles (<5M€ de CER).
La mission sociale est également un facteur significatif de différenciation :
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L’humanitaire se situe 6% en dessous du secteur et 23% en-dessous du secteur marchand ;
Le médico-social se situe en revanche 11% au-dessus du secteur mais reste 6% inférieur au
secteur marchand.
Une rémunération variable peu répandue
La rémunération variable (collective ou individuelle) reste une pratique marginale dans le secteur des
associations et fondations. Moins d’une organisation sur cinq y a recours et pour des montants
moyens entre 200€ et 2000€ selon les fonctions.
En comparaison, dans le secteur marchand, ce sont près de neuf sociétés sur dix qui pratiquent une
politique de rémunération variable pour des montants qui oscillent entre 6% du salaire de base pour
les jeunes cadres et plus de 25% pour les cadres supérieurs.
« En prenant en compte la part variable, l’écart entre le secteur Non Profit et le secteur marchand
s’accentue et se positionne à 34% en moyenne. On constate de forts écarts entres les niveaux de
responsabilités avec 13% d’écart pour les non Cadres et 56% pour les cadres supérieurs. » précise
Gabriel Bardinet, Senior Manager en charge de l’Observatoire de la Rétribution chez Deloitte.
La place des femmes
Avec 67% de femmes, le secteur des associations et fondations est beaucoup plus féminisé que le
secteur marchand (46%). Cependant, plus on monte en responsabilité plus ce taux de féminisation
tend à diminuer : il y a ainsi 77% de femmes non-cadres et 38% de femmes cadres supérieurs.
L’écart de rémunération constaté entre les hommes et les femmes est comparable à celui observé
dans le secteur marchand avec un écart de 2,5% pour les non cadres et 6,5% pour les cadres
supérieurs.
« Comme on pouvait s’y attendre, on constate une modération salariale dans le secteur des
associations et fondations qui sont le reflet de la motivation et des intentions des salariés du secteur
qui va bien au-delà de la seule rémunération. Cependant, on pourrait s’interroger sur la réalité de cet
adage pour le management intermédiaire. Un salaire de base moyen, la faible progressivité des
rémunérations en lien avec la prise de responsabilité et l’absence de complément variable sont
autant d’éléments qui pourraient en partie nuire à l’attraction et à la rétention des talents.» conclut
Philippe Burger, Associé responsable Capital Humain chez Deloitte.
Méthodologie
La base de données de cette étude se compose de 4 112 données individuelles réparties au sein de 50
organisations de toutes tailles. L’échantillon est composé de 30 associations et de 20 fondations. Cette
étude repose sur une analyse des niveaux de responsabilité au travers de la méthode Deloitte
JobEvaluation System et d’une modélisation de la complexité des associations et fondations.
A propos de Deloitte
Deloitte fait référence à un ou plusieurs cabinets membres de Deloitte Touche Tohmatsu Limited, société de droit anglais («
private company limited by guarantee »), et à son réseau de cabinets membres constitués en entités indépendantes et
juridiquement distinctes. Pour en savoir plus sur la structure légale de Deloitte Touche Tohmatsu Limited et de ses cabinets
membres, consulter www.deloitte.com/about. En France, Deloitte SA est le cabinet membre de Deloitte Touche Tohmatsu
Limited, et les services professionnels sont rendus par ses filiales et ses affiliés.
Deloitte fournit des services professionnels dans les domaines de l’audit, de la fiscalité, du consulting et du financial advisory à
ses clients des secteurs public et privé, quel que soit leur domaine d’activité. Fort d’un réseau de firmes membres dans plus
de 150 pays, Deloitte allie des compétences de niveau international à un service de grande qualité afin d’aider ses clients à
répondre à leurs enjeux les plus complexes. Nos 200 000 professionnels sont animés par un même objectif, faire de Deloitte
la référence en matière d’excellence de service. En France, Deloitte mobilise un ensemble de compétences diversifiées pour
répondre aux enjeux de ses clients, de toutes tailles et de tous secteurs – des grandes entreprises multinationales aux
microentreprises locales, en passant par les entreprises moyennes. Fort de l’expertise de ses 7 950 collaborateurs et
associés, Deloitte en France est un acteur de référence en audit et risk services, consulting, financial advisory, juridique &
fiscal et expertise comptable, dans le cadre d’une offre pluridisciplinaire et de principes d’action en phase avec les exigences
de notre environnement.
© 2014 Deloitte SA
A propos de Taste
Convaincu de la nécessité de développer une approche innovante du conseil en recrutement, Taste place les réseaux au
centre de sa démarche via ses Clubs de Compétences. Pionnier dans le développement d’un cabinet dédié au recrutement de
cadres experts. Taste a réalisé cette année plus de 130 missions d’approche directe. Taste bénéficie d’une équipe de
consultants qui couvre les expertises : Ressources humaines, Commercial, Marketing/Communication, Distribution/Retail,
Digital, Finance, Systèmes d’information, Logistique, Industrie, Immobilier, BTP, Assurance et Management de transition,
Secteur associatif.
Ses clients sont des groupes internationaux, des start-up, des sociétés du CAC40 ou des fonds d’investissement, tels que
Coca-Cola, L’Oréal, Technip, Deezer, Criteo, Cdiscount, Bain Capital. Investis dans les enjeux de recrutement responsable,
les méthodes du cabinet sont basées sur la validation des compétences. A ce titre, Taste est signataire de la charte de la
diversité et préside l’association A Compétence Egale (ACE).
Taste développe en direction des associations une offre répondant aux besoins spécifiques de compétences du secteur. Cette
offre s’appuie sur du conseil en stratégie des organisations, du management de transition, du recrutement de cadres experts
et l’identification de missions pouvant être réalisées dans le cadre de mécénat de compétences. Un Advisor, Laurent Benoist
qui bénéficie d’une forte expertise sectorielle, et un consultant sont dédiés à cette offre.
Taste collabore notamment avec la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer), la FNOGEC (Fédération nationale des
organismes de gestion des établissements de l’établissement catholique) et la Fédération des APAJH (au service de la
personne en situation de handicap).