quand même - Les Déchargeurs

Transcription

quand même - Les Déchargeurs
théâtre
joyeux
anniversaire
quand même
lilian lloyd
texte publié aux éditions éclats d’encre / mise en scène & lumières
LILIAN LLOYD assisté de VIRGINIE SUNER / scènographie & décor
CLARISSE FONTAINE avec SOPHIE DI MALTA, BRUNO SANCHEZ
19h30 lundis
08 sep. au 15 déc. 2014
coréalisation les déchargeurs / yes ! prod
avec le soutien de polaroid
tarif de 10 à 26 €
durée 1h10
Dites, vous allez me dire
que je me mêle de ce qui
ne me regarde pas, mais
pourquoi vous donnez
un nom à un canard ?
En plastique. Qui vibre.
RELATIONS PRESSE
3, rue des déchargeurs
75 001 paris • m°châtelet
le pôle presse pour les déchargeurs
sergine robert 01 42 36 70 56 / 07 61 16 55 72
[email protected]
LA PIÈCE
Olivier, jeune quadra bien décidé à ne plus ouvrir son cœur, se voit obligé d’héberger pendant
une semaine, Loulou, une jeune femme autant déjantée que terriblement vivante. Cadeau
empoisonné ou opportunité d’un nouveau départ ?
Une comédie romantique et légère, au sujet hautement contemporain : sommes-nous prêts à
lâcher-prise dans les sentiments ?
LE MOT DE L’AUTEUR ET METTEUR EN SCÈNE
L’envie d’écrire Joyeux anniversaire quand même remonte à longtemps. En revoyant quelques vieux
films américains à la Capra, je me disais qu’il me faudrait un jour m’essayer à ce genre de comédies
(rencontre de deux personnages que tout oppose). En 2006, une frénésie d’écriture m’a fait sortir plus de
sept textes entre septembre et décembre. Tous avaient un point commun : la notion d’espoir. Cela m’est
alors apparu bien plus clair. Cette pièce devait parler du retour des espoirs sur une terre abandonnée
(Olivier). Bien évidemment, je ne voulais pas oublier l’aspect comédie. C’est pour cela que Loulou est
là. Loulou a de multiples facettes, tantôt excentrique, tantôt touchante et jamais dénuée de poésie.
Si j’éclate toujours ainsi les trois unités théâtrales, c’est parce que j’aime changer les points de vues et
parce que pour moi, le théâtre permet aussi de raconter une histoire comme on en voit au cinéma.
C’est pour cela que je mets autant de changement de lieu ou de temps. Mais j’aime le théâtre pour
cette relation unique qui peut se passer entre un comédien et le public à travers des monologues.
Enfin, sans déflorer le final, je suis obligé de parler de la conclusion de la pièce qui est, sans jeu
de mots, un coup de théâtre. La fin de la pièce n’est pas des plus optimistes, mais elle justifie
tout ce que l’on a vu en amont. Finir sur un happy end aurait laissé la pièce sur le concept de
l’anecdote. Je voulais qu’il en soit différemment, avec une vraie réflexion sur l’espoir. Aussi dure
soit elle. Je crains qu’il y ait souvent un prix à payer pour chaque chose et en ce sens, je mets
cette angoisse à jour avec ce qui arrive à Olivier. Je pense que le public comprendra que chaque
chose est importante et que ce n’est pas la fin qui importe, mais le chemin qu’a pu faire Olivier,
grâce à Loulou. D’ailleurs, la dernière image, la dernière phrase reste une porte entrouverte.
Lilian Lloyd
EXTRAITS
Olivier - Vous m’emmerdez ! Je vous ai déjà foutu à la porte une fois, je ne vois pas ce qui m’empêche
de recommencer, là !
Loulou - Allez-y ! Sortez votre angoisse, votre colère ! Bouh, les vilaines énergies, il vaut mieux qu’elles
soient dehors que dedans, celles-là ! Je vais ouvrir la fenêtre pour que vous puissiez hurler un grand
coup ! Venez.
Loulou - Vous n’êtes pas assez dans le vent, Olivier !
Olivier - Si ! En plein courant d’air, je vous ai dit. Je déteste les rhumes, alors prenez la porte que je puisse
la fermer...
Olivier - Magnifique ! Dites, vous allez me dire que je me mêle de ce qui ne me regarde pas, mais
pourquoi vous donnez un nom à un canard ? En plastique. Qui vibre.
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PARCOURS
LILIAN LLOYD / auteur, metteur en scène
FORMATION
Maison des Écritures de Lombez, auteur invité, 2011
Université Paris X- Nanterre, scénariste, clown, commedia dell’arte (1993/98)
REPÈRES
No Comment Movies, fondateur (production de courts-métrages)
théâtre
Lilian Lloyd a écrit plus d’une quarantaine de pièces de théâtre parmi lesquelles
Comme un arbre penché, d’après une idée de Michel Leeb, mise en scène de Jean-Luc Tardieu
(Théâtre La bruyère, Paris 2014)
Des accordés (Festival OFF d’Avignon, 2013, Théâtre du Bout, Paris 2014)
Si tu me quittes, je viens avec toi (Théâtre du Bout, Paris 2014)
Nationale 666 (Théo Théâtre, Paris 2014)
Un gramme de lumière, mise en scène de Clarisse Fontaine, Festival de Maisons-Laffitte)
Rodad Juventud, premier prix du festival de Pantin. Prix du jury de L’aventure des premiers films,
2000.
court-métrage / scénariste
Nous sommes tous des êtres penchés, Simon Lelouch, 2013.
édition
Comme un arbre penché, L’Avant-scène théâtre, collection des quatre-vents contemporain, 2014
Des accordés, Éclats d’encre, 2012
Un souffle au cœur, Éclats d’encre, 2007
Joyeux anniversaire quand même, Éclats d’encre, 2007
Une poussière dans l’œil, Éclats d’encre, 2006
L’homme qui courait sur les récifs, Éclats d’encre, 2005
La Coulée Douce, Éclats d’encre, 2005
Lavage délicat, Éclats d’encre, 2005
Nationale 666, Éclats d’encre, 2003
Le conte de Camille, Éclats d’encre, 2003
Les mâles heureux, Éclats d’encre, 2003
Des maux sans lendemain, Éclats d’encre, 2003
J’improvise, Éclats d’encre, 2002
Y’a des nuits qui mériteraient pas de voir le jour, Éclats d’encre, 2002
Histoire d’âmes, Éclats d’encre, 2000
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SOPHIE DI MALTA / comédienne
FORMATION
Studio Muller, Paris. La formation de l’acteur, avec Vincent Fernandel (2013/14)
La corporalité de l’acteur, stage avec Laurent Cotillard, Paris (2013)
Centre des arts de la scène, Paris. Classe professionelle en Arts de la Scène: théâtre, chant et danse
(contemporaine, classique et modern-Jazz). Dirigé par Jacques Mornas. Professeurs : Jacques Mornas, JeanFrançois Chatillon, Jean-Pierre Jacovella (2010 /13)
REPÈRES
Joyeux anniversaire quand même, Lilian Lloyd, mise en scène de l’auteur (Espace Beaujon,
Paris, 2014)
Sombre héros, Mickaël Dion, mise en scène de l’auteur (Laurette Théâtre, Paris 2012 /13)
La Cité sans sommeil, extrait de La Comédie du drame, de Jean Tardieu, mise en scène de
Jean-Pierre Jacovella (Festival des Quinze Cents Coups, Cinéma Chaplin, Paris 2013)
Un homme, Mots doux, Joue de boeuf à la lettre, textes et rôles extraits de La patience des
buffles sous la pluie et Je n’ai pas fini de regarder le monde, David Thomas, mise en scène de
Jean-Pierre Jacovella (Centre des Arts de la Scène, Paris 2013)
Il y avait foule au manoir, extrait de La Comédie du théâtre, d’après Jean Tardieu, mise en
scène de Jean-François Chatillon (Festival des Quinze Cent Coups. Cinéma Chaplin, Paris. 2012)
Le peintre, le poète et l’enfant, extrait de Le Petit Prince, Saint-Exupéry, L’Orgue de Barbarie,
Jacques Prévert, La canne, Alphonse Allais (Printemps des poêtes, Musée de l’Orangerie Paris 2012)
Lysistrata, Aristophane, mise en scène de Jean-François Chatillon (Centre des Arts de la Scène,
Paris 2011)
La paix chez soi et Gros chagrins, Courteline, mise en scène de Jacques Mornas. 2011, Paris.
(Festival des Quinze Cent Coups, Cinéma Chaplin, Paris 2011)
Scènes de chasse en Bavière, Martin Sperr, mise en scène de Jacques Mornas (Centres des Arts
de la Scène, Paris 2011)
L’hippocampe, extrait de Les Diablogues, Roland Dubillard, mise en scène de Jacques Mornas
(Centres des Arts de la Scène, Paris 2010)
BRUNO SANCHEZ / comédien
FORMATION
Studio Alain de Bock, Paris. Professeur : Catherine de Bock (2013)
Centre des Arts de la Scène, dirigé par Jacques Mornas, Paris (2011/12)
École d’improvisation, professeur : Stéphane Lainé, 2008/09 Paris
Ligue nationale d’improvisation, Nantes (2006/07)
REPÈRES
Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, mise en scène de Catherine de Bock (Studio Alain de
Bock, Paris 2013)
L’Impresario, Carlo Goldoni, mise en scène de Jacques Mornas (Théâtre de L’Essaïon, Paris 2012)
Les Diablogues, Laurent Dubillard, mise en scène de Jacques Mornas (Centre des Arts de la
Scène, Paris 2011)
La Paix chez soi, Courteline, mise en scène de Jacques Mornas (Festival des Quinze Cent Coups,
Cinéma Chaplin, Paris 2011)
L’ours, Tchekhov, mise en scène de Jacques Mornas (Centre des Arts de la Scène, Paris 2011)
Couple à deux battants, Dario Fo, mise en scène de Jacques Mornas (Centre des Arts de la
Scène, Paris 2011)
RELATIONS PRESSE
le pôle presse pour les déchargeurs
sergine robert 01 42 36 70 56 / 07 61 16 55 72
[email protected]
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