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COPYRIGHT Hypertension 23 1. Introduction | Pathogenèse1-3 ——Dans les pays occidentaux, environ un tiers des adultes souffre d’hypertension artérielle (HTA). ——La relation entre pression artérielle et survenue de maladies cardiovasculaires est linéaire. La détermination des seuils est donc arbitraire. La valeur seuil pour introduire un traitement a été revue à la baisse ces dernières années dans les recommandations internationales, posant le problème du risque de médicalisation d’une partie toujours plus importante de personnes. 2. Définition | Classification Définition 1-3, 4 Pression artérielle normale ——Cabinet médical : < 140/90 mmHg ——Auto-mesure : < 135/85 mmHg ——Mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA, ou Remler) sur 24 heures : ‒‒totale (jour + nuit) : < 130/80 mmHg ‒‒diurne : < 135/85 mmHg ‒‒nocturne : < 120/70 mmHg Système cardiovasculaire 301 HTA « blouse blanche » ——HTA uniquement au cabinet médical HTA masquée ——HTA uniquement en dehors du cabinet médical HTA résistante ——TA > 140/90 mmHg malgré une trithérapie (comprenant un diurétique) à posologie appropriée pendant > 4 semaines. HTA maligne ——Association d’une pression artérielle élevée (≥ 180/110 mmHg) et d’une rétinopathie hypertensive stade 4 : œdème papillaire, hémorragies, exsudats et nodules cotonneux. Classification de l’hypertension 5 Classe Normale Normale haute * Stade I (légère) Stade II (modérée) Stade III (sévère) HTA systolique isolée systolique (mmHg) diastolique (mmHg) ≤ 129 130-139 140-159 160-179 ≥ 180 ≥ 140 ≤ 84 85-89 90-99 100-109 ≥ 110 < 90 Moyenne de trois mesures effectuées à plusieurs occasions (semaines, mois) * La préhypertension est un concept proposé en 2003 par les experts nord-américains. Sont considérés comme préhypertendus les sujets avec une pression systolique de 120 à 139 mm Hg et/ou une pression diastolique de 80 à 89 mm Hg. Cette terminologie n’a pas été retenue dans les recommandations européennes 2013. 302 23. Hypertension 3. Drapeaux rouges 6 Critères d’urgence Suspicion diagnostique Anamnestiques/contexte/médicaments Céphalées, nausées, trouble de l’état de conscience, épilepsie Encéphalopathie hypertensive Atteintes neurologiques évolutives, anticoagulants ou antiagrégants AVC hémorragique Céphalées sévères, explosives, méningisme Hémorragie sous-arachnoïdienne Dyspnée, orthopnée Œdème aigu du poumon Douleur thoracique type angor Infarctus du myocarde Douleur thoracique déchirante, transfixiante, asymétrie des pouls Anévrysme disséquant de l’aorte Grossesse, protéinurie, signes neurologiques Eclampsie Sudations, céphalées, palpitations Phéochromocytome Amphétamines, LSD, cocaïne, ecstasy Origine toxique IMAO et tyramine (bananes, fromage) Origine médicamenteuse Traitement de l’hypotension par vasoconstricteur Abus de sympathicomimétiques Arrêt de la clonidine ou de la méthyldopa HTA rebond Période péri-opératoire HTA sévère péri-opératoire Cliniques/examens secondaires FO : hémorragies, exsudats, œdème papillaire Hypertension maligne Atteinte neurologique AVC ischémique Elévation du taux de la créatinine, hématurie, œdèmes IRA rapidement progressive Lésions cutanées, oculaires, neurologiques… Vasculite aiguë Saignement, hémorragie, épistaxis Diathèse hémorragique ÄLe Ä degré d’urgence dépend du contexte clinique qui conditionne le choix de la stratégie thérapeutique. Système cardiovasculaire 303 4. Diagnostic1,3,7-10 Stratégie de prise en charge Tension artérielle élevée oui Drapeaux rouges ? non Compléter le bilan : — examen clinique — fond d’œil — ECG — év. labo ciblé Pas d’atteinte d’organe Crise hypertensive Poussée hypertensive — Baisse rapide de la tension artérielle — Traitement en fonction des conditions associées suivantes: – œdème aigu du poumon – accident cérébrovasculaire – encéphalopathie hypertensive – insuffisance cardiaque aiguë – syndrome coronarien aigu – hémorragie intracrânienne – dissection aortique – crise de phéochromocytome – amphétamines, cocaïne, ecstasy – prééclampsie, éclampsie – Repos – Réassurance – Traitement de l’HTA sans urgence N.B. Le degré d’urgence définit le délai disponible pour abaisser la tension artérielle. En fonction des cas, le délai de réaction peut être de l’ordre de la minutes ou de l’heure (p. ex. encéphalopathie hypertensive, OAP, dissection aortique, angine de poitrine ou infarctus, éclampsie, post-PAC), alors que d’autres situations permettent un délai de plusieurs heures à jours (p. ex. hypertension maligne, postopératoire) pour instaurer le traitement. 304 23. Hypertension Dépistage Le dépistage de l’hypertension devrait être intégré, dès l’âge adulte, aux consultations de médecine de premier recours, avec comme objectif un contrôle 1 ×/2 ans. Méthode de mesure de la TA ——Position assise (≥ 5 min.) ——Mesure aux deux bras lors de la première consultation (symétrie des valeurs) ——Brassard adapté à la circonférence du bras (> 33 cm = grosse manchette) ——Décompression de 2 mmHg/sec (mesure auscultatoire) ——Pression diastolique : phase V de Korotkov (disparition des bruits). Phase IV (diminution des bruits) utilisée dans les cas particuliers (grossesse) ——Appareils de mesure (liste des appareils validés sur www.dableducation.com) : ‒‒auscultatoire (méthode de choix en cas fibrillation auriculaire) : à mercure, sans mercure, anéroïde ; ‒‒oscillométrique. ——Calibration régulière de l’appareil Indications à la mesure ambulatoire (MAPA) ——Suspicion d’HTA dite de la « blouse blanche » ——Pression artérielle élevée chez un sujet à faible risque cardiovasculaire ——Elévation de la pression artérielle avec symptômes d’hypotension orthostatique ——Pression artérielle élevée malgré un changement de traitement (efficacité ?), ou malgré une triple association (observance ?) ——Pression artérielle labile ——Suspicion de cycle nycthéméral perturbé : syndrome d’apnées du sommeil, cardiopathie ischémique, diabète, pré-éclampsie Système cardiovasculaire 305 Bilan initial lors du diagnostic d’une hypertension artérielle L’objectif du bilan est de dépister une éventuelle hypertension artérielle secondaire et de stratifier le risque cardiovasculaire pour déterminer le traitement adéquat. 1) Stratification du risque cardiovasculaire ——Anamnestiquement, il faut rechercher la présence d’une maladie coronarienne, cérébro-vasculaire, vasculaire périphérique ou rénale, d’un diabète, d’une dyslipidémie ou d’un tabagisme. ——Sang : glucose, cholestérol total, LDL, HDL, TG, créatinine ——Urine : bandelette urinaire, albuminurie ——ECG ——Sont considérés comme facteurs de risque cardiovasculaire : ‒‒tabagisme actif ‒‒dyslipidémie : Cholestérol-total ≥ 6,2, HDL-cholestérol < 1 mmol/l, LDL-cholestérol ≥ 4,1 mmol/l ou TG ≥ 2,3 mmol/l ‒‒anamnèse familiale de maladie coronarienne précoce : parent de 1er degré, homme (H) < 55 ans, femme (F) < 65 ans ‒‒obésité tronculaire : circonférence abdominale H > 102 cm, F > 88 cm ‒‒âge : homme ≥ 55 ans et femme ≥ 65 ans ‒‒insuffisance rénale chronique : débit de filtration glomérulaire estimé < 60 ml/min/1,73 m2 (équation de MDRD) N.B. En présence de dyslipidémie, calculer le risque d’événement cardiovasculaire à 10 ans sur www.gsla.ch ou voir l’Annexe 1k : Score de risque de Procam adapté à la Suisse par le GSLA. 2) Dépistage d’une éventuelle hypertension artérielle secondaire ——Sang : potassium, hémoglobine et hématocrite, créatinine ——Urine : bandelette urinaire, albuminurie Ces examens seront intégrés dans le bilan initial lors du diagnostic de l’hypertension artérielle. En fonction du contexte, ce bilan pourra être élargi de façon spécifique : Critères pour investigation d’une HTA secondaire (voir pages suivantes) 306 23. Hypertension Bilan d’atteinte d’organe cible ——Electrocardiogramme : signes d’hypertrophie (cf. Annexe 2c : Critères électrocardiographiques d’hypertrophie myocardique) ——Fond d’œil : seulement en cas d’HTA stade III ——Albuminurie 5. Prise en charge | Traitement 1,2,7,11-16 En fonction du calcul du risque cardiovasculaire à 10 ans (cf. Annexe 1k : Score de risque de Procam adapté à la Suisse par le GSLA), la stratégie thérapeutique peut être déterminée. Catégorie de risque à 10 ans Objectif thérapeutique de la TA Affections cliniques à haut risque* Elevé < 140/90 mmHg Diabète Elevé < 140/85 mmHg oui oui Intermédiaire < 140/90 mmHg oui oui 1-2 FRCV supplémentaires Faible < 140/90 mmHg oui oui Pas d’autre FRCV Très faible < 140/90 mmHg oui après 3-6 mois oui oui AOC ** infraclinique ou ≥ 3 FRCV supplémentaires Age > 80 ans TA systolique < 150 mmHg Traitement Traitement non médica- médicamenteux menteux oui oui * Affections cliniques à haut risque : maladie coronarienne, maladie cérébrovasculaire, artériopathie périphérique, anévrisme de l’aorte abdominale, rétinopathie stade III-IV, maladie rénale (créatininémie H : > 133 μmol/l et F : > 124 μmol/l ou protéinurie > 300 mg/24 heures). ** AOC : Atteinte d’organe cible : hypertrophie ventriculaire gauche (ECG, écho-cardiaque), microalbuminurie (rapport albumine/créatinine dans l’urine H : ≥ 2,5 mg/mmol et F : ≥ 3,5 mg/mmol) élévation modérée de la créatininémie (H : 115-133 μmol/l et F : 107-124 μmol/l) N.B. Suite à la publication d’une revue Cochrane en 2012, montrant l’absence d’impact du traitement antihypertenseur sur la mortalité à 5 ans en prévention primaire, il est important d’effectuer, avec les patients, une pesée d’intérêt risque/bénéfice avant de prescrire un traitement lors d’HTA stade 1 sans autres FRCV. Système cardiovasculaire 307 308 ––Dosage du K+ urinaire (sous régime suffisant en Na+, sans diurétiques ni laxatifs) : si kaliurie > 30 mmol/24 h, ad consultation spécialisée ––Discuter CT abdominal et dosage de l’aldostérone et de la rénine avec le spécialiste ––Dosage des métanéphrines libres et totales sanguines (dans des conditions contrôlées) ou des métanéphrines urinaires 24 h + libres ou totales sanguines ––Adulte jeune (femme blanche) ––Souffle sous-costal ou du flanc ––HTA maligne ou résistante à des traitements multiples ––Dégradation subite de la fonction rénale sous traitement IECA ou antagoniste de l’AT2 ––Petit rein unilatéral connu ––Œdème pulmonaire récidivant chez un patient HTA ––HTA sévère ou réfractaire ––Faiblesse musculaire ––Polydipsie, polyurie ––Kaliémie < 3,5 mmol/l (< 3 mmol/l sous diurétiques) ––Triade associant : • céphalées • sudations • palpitations 3 % 1 % < 1 % HTA rénovasculaire Hyperaldostéronisme primaire (Syndrome de Conn) Phéochromocytome Investigations Atteinte rénale parenchymateuse ––US doppler des artères rénales ––CT abdominal hélicoïdal ––IRM ––Protéinurie de 24 h ––US rénal Cliniques ––Créatinine plasmatique ––Sédiment urinaire pathologique et/ou microalbumiurie 5 % Prévalence Critères pour investigation d’une HTA secondaire < 1 % < 1 % < 1 % Dysthyroïdie Cushing Médicamenteux ––Contraceptifs oraux ––AINS ––Corticostéroïdes ––Cyclosporine ––Sympathomimétiques ––Gouttes nasales ––Erythropoïétine ––Anabolisants ––Cocaïne ––Réglisse ––Tachycardie ––Perte de poids ––Tremblements ––Dosage du Cortisol libre dans l’urine de 24 h ––Test de suppression surrénale (dexaméthasone 1 mg) ––Dosage de la TSH 23. Hypertension Système cardiovasculaire 309 Approche non médicamenteuse ——Arrêt du tabagisme (www.vivre-sans-tabac.ch) ——Limitation de la consommation d’alcool : H : < 30 g d’éthanol/j, F : < 20 g (1 unité d’alcool = 12 g). L’abus d’alcool est une cause fréquente d’HTA mal contrôlée et de résistance au traitement médical. ——Activité physique régulière : > 30 min d’activité physique modérée 5 ×/sem. ou 20 min d’activité physique intense 3 ×/sem. Si maladie coronarienne et projet de pratiquer une activité physique intense : établir un programme sur la base d’une épreuve d’effort. ——Restriction des apports sodés (≤ 6 g NaCl/j = natriurie/24 h < 100 mmol), par exemple limiter la charcuterie. ——Perte pondérale : diminution de la TA d’environ 1 mmHg par kilogramme perdu. Idéalement, viser un IMC < 25 kg/m2. Pragmatiquement, viser d’abord une stabilisation. ——Alimentation équilibrée type méditerranéenne : fruits, légumes, céréales complètes, pain complet, produits laitiers pauvres en graisses, poisson, viande maigre. En général, si pas d’amélioration après 3-6 mois de mesures non médicamenteuses, débuter un traitement pharmacologique. Quelques principes du traitement antihypertenseur ——Utiliser un médicament à longue durée d’action. ——Si la TA est < 160/90, commencer une monothérapie à des posologies standards. ——En cas de résultat insatisfaisant, éviter les forts dosages pour diminuer les effets secondaires. ——Si la réponse thérapeutique est insuffisante, la tolérance mauvaise ou la TA > 160/90, utiliser des combinaisons thérapeutiques à doses standards. ——Il est recommandé de débuter le traitement par un antihypertenseur de 1er choix, sauf indication et/ou contre-indication particulière. 310 23. Hypertension ——Il n’y a pas de limite d’âge au traitement de l’hypertension puisqu’il existe un bénéfice chez les patients très âgés (> 80 ans). Dans cette catégorie de patients, la cible thérapeutique est une TA systolique < 150 mmHg. Médicaments antihypertenseurs Classe thérapeutique Diurétiques sulfamidés 1er choix Inhibiteur de l’enzyme de conversion (IECA) Anticalcique dihydropyridine Antagoniste de l’angiotensine (AT2) Si objectif non atteint b-bloquant Diurétique d’épargne potassique 2e choix Diurétique de l’anse** Anticalcique non dihydropyridine a-bloquant Sympatholytique central Inhibiteur de la rénine DCI * Dosages hydrochlorothiazide chlortalidone indapamide énalapril lisinopril perindopril ramipril amlodipine félodipine valsartan losartan candesartan irbesartan 12,5-25 mg 1 ×/j 12,5-25 mg 1 ×/j 2,5 mg 1 ×/j aténolol métoprolol spironoloactone 50-100 mg 1 ×/j 50-100 mg 1-2 ×/j torasémide diltiazem 10 mg 1 ×/j doxazosin moxonidine aliskirène 4-8 mg 1 ×/j 10-40 mg 1 ×/j 10-40 mg 1 ×/j 2-8 mg 1 ×/j 2,5-10 mg 1 ×/j 5-10 mg 1 ×/j 5-10 mg 1 ×/j 80-160 mg 1 ×/j 50-100 mg 1 ×/j 8-32 mg 1 ×/j 150-300 mg 1 ×/j 12,5-25 mg 1 ×/j 90-180 mg 1 ×/j 0,2-0,4 mg 1 ×/j 150-300 mg 1 ×/j * Cette liste n’est pas exhaustive et comporte quelques exemples de médicaments anti-HTA. ** Seulement en cas de clairance < 30 ml/min. Système cardiovasculaire 311 Associations possibles entre différents types d’antihypertenseurs 1,2 Bloqueurs du système RAA : IECA, AT2 ou I.rénine Anticalciques Associations recommandées Associations possibles b-bloquants Diurétiques Cas particuliers Grossesse ——Facteur de risque important pour une pré-eclampsie. ——Traitements recommandés : b-bloquants (p. ex. labétalol), a-bloquants ou anticalciques dihydropyridine. ——Contre-indiqués : IECA, antagoniste de l’angiotensine, diurétiques. Patient d’origine africaine ——Efficacité souvent insuffisante des IECA : y associer dès lors une petite dose de diurétique. 312 23. Hypertension Prise en charge de l’HTA résistante Causes possibles Evaluation Mesure à prendre Erreur de mesure de la pression artérielle Contrôler le brassard et la technique de mesure Corriger l’erreur HTA de cabinet Monitorage ambulatoire de 24 heures, automesure Eviter de surtraiter Syndrome des apnées du sommeil Anamnèse, polysomnographie Traiter spécifiquement Alcool, hormones, AINS, réglisse Anamnèse Arrêter les substances pressives Traitement prescrit inefficace Association d’antihypertenseurs dose adaptée Optimaliser la prescription (diurétique) Mauvaise observance thérapeutique*, effets indésirables Anamnèse, croyances du patient, comorbidités psychiques Instruire et motiver le patient, associer de petites doses de médicaments, automesure, pilulier électronique (MEMS) Obésité Habitudes alimentaires Maladie de Cushing Perdre du poids Excès de sel (> 6 g/jour) Natriurèse /24 h > 150 mmol/j Réduire le sel alimentaire, diurétiques Rétention hydrosodée Examen clinique, médicaments retenant le sodium, insuffisance rénale Diurétiques Hypertension secondaire Voir ci-dessous, investigations selon les cas Traiter selon les cas * Environ 50 à 70 % des patients prennent 80 à 100 % des médicaments prescrits. Système cardiovasculaire 313 6. Suivi | Complications | Pronostic 7 Recherche d’une HTA secondaire (référence au tableau ci-dessus) ——La prévalence d’une HTA secondaire parmi les patients hypertendus est faible (< 10 %), mais il est important d’y penser et de la rechercher en cas de suspicion. Suivi du patient hypertendu ——Lors d’hypertension stabilisée, un contrôle clinique chaque 6 mois est suffisant. ——Labo : Na+, K+, créatinine 2 semaines après introduction du médicament (IECA, antagonistes de l’AT2, diurétiques principalement) puis environ 1 ×/année. ——Microalbuminurie : 1 ×/année lors de risque cardiovasculaire élevé. ——Fonds d’œil : 1 ×/année (uniquement si HTA stade III ou patient diabétique). 7. Message ›› En cas de doute sur le diagnostic d’hypertension, une mesure ambulatoire de la pression artérielle sur 24 heures (MAPA) est en général indiquée. ›› Le choix de la stratégie thérapeutique dépend du risque cardiovasculaire. ›› La prise en charge doit toujours comprendre une intervention sur les habitudes de vie. ›› En règle générale, tous les traitements hypotenseurs de premier choix sont jugés équivalents. Leur choix dépend de la clinique. 8. Références bibliographiques | Liens 1. Mancia G, Fayard R, Narkiewicz K, Redón J, Zanchetti A, Böhm N, et al. 2013 ESH/ESC Guidelines for the management of arterial hypertension : The Task Force for the management of arterial hypertension of the European Society of Hypertension (ESH) and of the European Society of Cardiology (ESC). J Hypertens 2013 ; 31(7) : 1281-357. 314 23. Hypertension 2. Mancia G, Laurent S, Agabiti-Rosei E, Ambrosioni E, Burnier M, Caulfield MJ, et al. Reappraisal of European guidelines on hypertension management. 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