Les solutions de Dominique Strauss Kahn à la crise

Transcription

Les solutions de Dominique Strauss Kahn à la crise
Les solutions de Dominique Strauss Kahn à la crise souveraine européenne
Hier, l'ancien directeur général du FMI, Dominique Strauss Kahn a donné une interview fleuve
sur TF1 à l'occasion du 20h dont une partie fut consacrée à l'actualité économique et financière
du moment. Niant que l'euro soit en difficulté, l'ancien leader international a toutefois reconnu
que cette crise est l'un des défis les plus sérieux pour les générations actuelles, avec le défi
écologique. "Si nous ne réagissons pas vite, dans vingt cinq ans, l'Europe sera une terre de
désolation, avec des hauts niveaux de taux de chômage et des systèmes de protection sociale
à la dérive" a-t-il menacé.
Soulignant que les supprimes ne furent en réalité qu'un
épiphénomène révélateur depuis 2008 de problèmes plus profonds, il a reconnu que la crise
depuis trois ans "a montré que des économies qu'on croyait dominantes - les Etats-Unis, le
Japon mais aussi l'Europe - n'étaient plus aussi dominantes que cela, qu'elles étaient
gangrénées par la dette, qu'elles étaient déstabilisés par un système financier tout à fait hors de
contrôle et qu'elles n'avaient plus le monopole de la technologies", reprenant ainsi des idées
déjà développées depuis plusieurs années par l'ancien ministre Hubert Védrine.
Dominique Strauss Kahn a toutefois souligné qu'il existe des solutions pour surmonter cette
crise. Selon lui, il faut réussir à réduire la dette sans entraîner les économies dans la stagnation
ce qui est pourtant en train de se produire dans plusieurs pays européens. Ce "chemin de crête
est étroit et les gouvernements européens ont du mal à le suivre parce qu'ils ne veulent pas
prendre la mesure de l'ampleur du problème" a-t-il ajouté devant son interlocutrice Claire
Chazal.
Interrogé par cette dernière qui lui a demandé s'il "faudrait rayer purement et simplement la
dette de la Grèce", Dominique Strauss Kahn a reconnu que "c'est un peu l'idée". Clairement, et
c'est la première fois qu'un responsable international de haut niveau le reconnaît, les grecs ne
seront pas en mesure de payer tout seul. Suivant l'exemple de la convergence monétaire avec
l'euro, Dominique Strauss Kahn a plaidé pour une convergence monétaire où "tout le monde
doit prendre sa perte, les Etats et les banques" compris.
Seul obstacle, le manque de courage et de réalisme des Etats et des leaders européens qui
s'obstinent à repousser le problème à plus tard et mettent des mois interminables à mettre en
place des décisions prises. Cependant, leur erreur est justement de croire que le temps
politique avance au même rythme que le temps économique et financier. Mettant en exergue la
lenteur des chefs d'Etat et de gouvernement européens à mettre en pratique les décisions du
sommet du 21 juillet dernier, l'ancien chef du FMI a ainsi montré qu'une grande partie des
évènements actuels sur les marchés financiers incombe à la lenteur décisionnel et aux
hésitations des capitales européennes.
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Les solutions de Dominique Strauss Kahn à la crise souveraine européenne
Hier,
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