Avec Casa Duende, un vent venu d`Andalousie a réchauffé la salle

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Avec Casa Duende, un vent venu d`Andalousie a réchauffé la salle
LA VOIX DU NORD
MERCREDI 26 OCTOBRE 2011
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DANS VOS COMMUNES 19
WASQUEHAL
Avec Casa Duende, un vent venu d’Andalousie
a réchauffé la salle Gérard-Philipe, dimanche
Pour la présidente de l’association
Casa Duende, ce spectacle était
idéal car il répondait parfaitement
au flamenco pratiqué par l’association : à la fois authentique, épuré
et sobre.
Dimanche, l’association Casa
Duende organisait son quatrième forum flamenco à la salle
Gérard-Philipe. Le but de la journée était de faire découvrir le flamenco en le pratiquant et en regardant une représentation d’artistes
exceptionnels.
Pour Olivier, l’une des nombreuses
personnes venues par curiosité
après avoir vu des annonces dans
la presse, cette journée a été l’occasion de découvrir réellement le flamenco. À travers les ateliers de pratique il a pu sentir, pour la première fois, les rythmes et mouvements essentiels.
L’association Casa Duende est une
association qui se consacre au Flamenco. Elle dispense des cours et
des stages de danse, de chant, de
guitare mais offre aussi à ses adhérents la découverte du flamenco
par des spectacles et des films sur
la culture andalouse.
Le forum, temps fort annuel de l’association, s’est déroulé toute la
journée et a attiré plus de public
qu’attendu par l’association. Le
matin avait lieu une « master
class », lors de laquelle les personnes ayant déjà pratiqué le Flamenco pouvaient se perfectionner
avec David Pérez, l’invité d’honneur du forum.
L’après-midi était destiné au grand
public avec des ateliers gratuits de
« Une sorte
de thérapie »
David Pérez à la danse, Miguel Ortega au chant et Miguel Pérez à la guitare, venus de Séville.
danse, de chant et de guitare afin
de faire découvrir, à tous, le flamenco andalou.
À 19 h avait lieu le spectacle de clôture du festival. La première partie
était assurée par des danseuses débutantes, élèves de l’association
qui faisaient leurs premiers pas sur
scène. Cette représentation faisait
office d’introduction au trio que forment David Pérez à la danse, Miguel Ortega au chant et Miguel Pérez à la guitare. Ces trois artistes
sont internationalement connus et
Solidarité sans frontière avec Orphagascar
Un pays : Madagascar. Un outil :
la scène. Une association : Orphagascar. On ne change pas une formule qui gagne. Concert, théâtre,
soirée dansante, tout y était à la
salle Gérard-Philipe samedi soir.
La Tribu a ouvert le bal, avec à sa
tête Benoît Maclet, fondateur de
l’association, chanteur et saxophoniste. Une atmosphère soul enveloppe de douceur les spectateurs.
Sur scène, les huit musiciens, amateurs ou professionnels, jouent les
yeux fermés.
Donner pour qu’un homme puisse
s’élever : l’hymne de l’association
vient rappeler à chacun l’objet de
cette soirée. Dans le public, Thierry
et François y sont sensibles. Ce
sont devenus des fidèles du rendezvous Orphagascar. « Nous sommes
de Paris, et c’est la troisième fois
qu’entre amis nous venons les applaudir », détaille François. La cinquantaine, Annie et Michel, eux,
sont de Seine-et-Marne. « On
connaît une des comédiennes de la
troupe. En mars, elle nous a donné
la date. On a tout de suite réservé
notre week-end », s’enthousiasme
Michel. « On n’hésite pas à donner
pour ce genre de cause, même si le
projet semble lointain, c’est impor-
tant cette solidarité », ajoute Annie.
Un orphelinat
Une solidarité qui profite aux enfants de Tamatave. Dans cette ville
située sur la côte ouest de Madagascar, l’association a pu financer la
construction d’un orphelinat.
Place maintenant au nouveau slogan : « Un cartable, un repas ». La
mobilisation continue. Elle prend
de nouvelles couleurs. « Cinquante
enfants sont parrainés par des donateurs réguliers de l’association »
s’émerveille Monique Hubert, la
présidente. Elle, qui a « l’impression de vivre une grande aventure »,
rêve d’aller là-bas (« de manière
autofinancée, comme tous les voyages des bénévoles » assure-t-elle).
Avant la soirée dansante, et après
le concert, rendez-vous « sous le
ciel d’Eglantine Blondel », le titre de
la pièce écrite et mise en scène par
Laurence Declercq. On y trouve notamment une maman dans les nuages, un fils rêveur, une assistante
sociale et la pauvre Virginia. Au final, une fresque drôle et joliment
menée par une équipe investie
dans Orphagascar. ᔡ M. L. (CLP)
sont implantés à Séville où ils
créent leurs spectacles avant de les
emmener en tournée.
Le spectacle nommé Puntales, qui
signifie « pilier » en français, était
présenté pour la première fois en
France. Il a pour objectif de mettre
en avant les bases du flamenco.
CROIX
De l’art-thérapie pour les femmes
atteintes du cancer du sein
Pendant six semaines, à raison
de deux heures par semaine,
Bénédicte Corbanie anime un atelier d’Art-thérapie à la Maison de
la Mackellerie.
Au cœur d’un même projet qu’elle
souhaite poursuivre, elle mène en
parallèle différentes activités avec
l’association Emeraude, la Polyclinique de la Louvière et la Clinique
du Parc, dans le cadre d’Octobre
Rose. Quatre femmes atteintes
d’un cancer du sein, en cours de
traitement ou non, y participent.
C’est un moyen pour elles de soulager leur corps, de se libérer de tensions, de réveiller leur énergie.
Pour cela, Bénédicte use de techniques de conscience du corps, d’explorations dansées, mouvements
(en dehors de toute technique spécialisée et idée préconçue), de projections dans l’imaginaire et d’accès aux émotions.
À chaque séance, Caroline, Corinne et les deux Marie-Claude, travaillent la conscience, la perception et la (libre) circulation du mouvement, membre par membre,
sans oublier la respiration.
Sur scène, amateurs et professionnels jouent ensemble sans qu’on
puisse entendre la différence.
Après une heure de danse, le flamenco lui est apparu comme une
« sorte de thérapie » car il faut beaucoup se mettre en avant, avoir
confiance en soi. Cette journée lui
a donné envie d’approfondir ce
qu’il y a découvert et il s’est rapproché de l’association pour avoir les
informations complémentaires sur
les stages à venir. ᔡ
Elles avouent aujourd’hui retrouver des sensations, une autre façon
Caroline et Marie-Claude
enchaînent les mouvements.
de se mouvoir et d’appréhender
l’espace, un mieux-être physique
et mental.
Il leur est même arrivé de rencontrer des émotions parfois difficiles à
exprimer verbalement, des ressentis qui se sont déversés sans retenue. Bénédicte, en tant que thérapeute stagiaire, voit aussi les bienfaits apportés au niveau de la communication et de la relation et tend
à rendre à la personne un peu plus
de pouvoir sur son histoire. ᔡ
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