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Périodique de la locale de NAMUR Namur en vert JANVIER 2016 Ecolo Namur vous invite à parcourir ce nouveau numéro spécial climat. Vous pourrez vous rendre compte que, si le dérèglement climatique et la pollution de l’air sont des enjeux globaux, ils peuvent aussi être affrontés à l’échelon local grâce aux leviers importants dont disposent les communes. Agir pour le climat... la Ville de Namur s'engage ! Alors qu'à Paris s'est dégagé un accord mondial sur le climat, ayant pour but de maintenir le réchauffement climatique en-dessous de 2°C, il est primordial que les collectivités locales s’investissent dans la concrétisation de celui-ci. Nous connaissons la spécificité de la catastrophe climatique : elle crée de l’irréversible et du nonnégociable, qui conduit rapidement à une remise en question totale du vivant sur notre planète. C’est dans cette conscience partagée de l’urgence que nous puisons nos raisons d’agir. Des ruptures sont écologiquement nécessaires, socialement indispensables et économiquement obligatoires. Le défi à relever peut paraître si gigantesque que les alternatives à envisager pourraient se dérober. Il ne faut pourtant pas se décourager ou remettre à plus tard notre action, car plus on attend pour s’engager plus il deviendra difficile et coûteux de réduire les gaz à effet de serre. Partout, la prise de conscience prend de l’ampleur, des alternatives naissent et le mouvement ira en s’amplifiant. Nous ne sommes et ne serons pas seuls. Consciente de ces enjeux et du rôle qu’elle peut tenir, la Ville de Namur a adhéré en décembre 2013 à la Convention des Maires, rejoignant ainsi plus de 6000 autorités européennes, désireuses de diminuer leur empreinte carbone à l’horizon 2020 (-20% de rejet de CO2, +20% d’économie et d’efficacité énergétiques, +20% d’énergies renouvelables). Pour atteindre ces objectifs, l’Echevin écolo de l’Energie, Arnaud Gavroy, a proposé au Conseil communal un Plan Climat Energie. Adopté à l’unanimité, celui-ci concrétise, au travers de 25 fiches-actions, la volonté communale de prendre une part active dans la résolution des défis climatiques et énergétiques. La Ville de Namur entend montrer l’exemple, encourager et fédérer les différents acteurs namurois autour de cette démarche. L’objectif de réduction territorial des gaz à effet de serre ne peut en effet être atteint par les seules « Je m’intéresse à l’avenir car c’est là que j’ai décidé de passer le restant de mes jours » Woody Allen actions de la Ville, mais bien par l’effort conjugué de tous les acteurs du territoire, dont les citoyens en sont la cheville ouvrière. Pour l’occasion, des ours polaires et des manchots ont fait escale à l’écluse de la Plante : une manière originale de sensibiliser les citoyens au réchauffement climatique et à ses effets sur notre planète. Ensemble, mobilisons-nous pour le climat ! Retrouvez cette publication, ainsi que d'autres articles, sur notre site web www.namur-ecolo.be/namur-en-vert WWW.NAMUR-ECOLO.BE 2 ÉNERGIE LA LUTTE CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE S’ORGANISE AUSSI À NAMUR ! Le plan Climat Energie de Namur est le fruit d’un travail de recherche et d’analyse mais également de rencontres avec des acteurs locaux, tels que l’Administration communale, le CPAS, le Guichet de l’énergie, les Services Publics de Wallonie, le Bureau Economique de la Province, l’Université de Namur, le CHR, l’Union des Classes Moyennes, des représentants du monde entrepreneurial et d’autres encore. Cette concertation visait à bénéficier de leur connaissance et à mieux répondre à leurs besoins. L'inventaire des rejets de CO2 sur Namur a permis d'identifier les 4 secteurs prioritaires sur lesquels agir : le secteur transport est responsable de 40% des émissions, le secteur résidentiel de 34%, le secteur tertiaire (commerces, entreprises, écoles, hôpitaux, ...) de 24% et les activités communales de 2%. L’engagement de la Ville de Namur dans la lutte contre le réchauffement climatique se traduit par un comportement exemplaire dans ses investissements, les politiques qu’elle conduit et la vie quotidienne de ses agents. C’est pourquoi, elle s’est fixé un objectif ambitieux de réduction de - 30% d’émissions de CO2. Celui-ci sera réalisé grâce à des actions menées déjà et amplifiées : isolation des bâtiments communaux et du CPAS, remplacement des chaudières et châssis, utilisation du renouvelable, gestion énergétique performante, nouveaux bâtiments basse énergie ou passifs, achats durables, guide pour des événements durables, renouvellement complet de l’éclairage public d’ici 2018 et nouvel éclairage de la citadelle couplé à des panneaux photovoltaïques, promotion du réemploi, etc. Le parc de logements namurois étant très énergivore, des économies d’énergie conséquentes peuvent être faites : amélioration de l’information sur l’énergie, meilleur suivi de la réglementation wallonne sur la performance énergétique des bâtiments lors de la délivrance de permis, lutte contre la précarité énergétique, rénovation des logements sociaux, soutien aux défis « Energie » Familles. En outre, plus spécifiquement pour le secteur tertiaire, l’administration communale accompagnera les gestionnaires de bâtiments en les orientant vers les bons outils et les personnes ressources adéquates. Concernant les commerces, la promotion des check-up énergie (éclairage et chauffage) sera intensifiée. La voiture restant le moyen de transport privilégié pour effectuer les trajets domicile-travail et domicile-école, toute action qui encourage l’usage d’une mobilité alternative impactera de manière significative les résultats du bilan et limitera la congestion automobile. Le développement des services, des infrastructures, des commerces et de l’habitat encouragera la mobilité alternative. L’accessibilité en ligne des services communaux sera renforcée pour limiter les déplacements et permettre plus de confort et d’interactivité avec les citoyens. Le Plan soutien également l’agriculture durable et les circuits courts (créations de potagers collectifs, promotion des marchés et des enseignes de produits bio ou locaux). La production d’énergie renouvelable constitue très certainement un domaine d’avenir, la production actuelle couvrant à peine 1,4% des consommations territoriales. L’effort devra être réparti entre le placement de panneaux solaires et photovoltaïques sur les bâtiments résidentiels et tertiaires, l’encouragement aux projets citoyens d’énergies renouvelables (éolienne, hydroélectricité, réseau de chaleur). La réalisation complète du plan Climat Energie permettra de réaliser une économie de 48.500.000€ sur des dépenses énergétiques estimées à 315 millions€. Sa mise en œuvre est évidemment porteuse de création locale d’emplois et de richesses durables pour notre territoire. Les citoyens, associations et entreprises publiques ou privées désireuses de s’y investir pleinement trouveront tous les renseignements souhaités sur www.ville.namur.be/energie ou lors des séances d’informations organisées à l’Hôtel de Ville, les 14 et 19 janvier à 18h30. Ensemble, engageons-nous pour une société bas carbone à Namur ! Arnaud Gavroy Echevin de l’Energie, de l’Aménagement du territoire, de la Régie foncière et de la Citadelle Des ours polaires et des manchots ont fait escale à l’écluse de la Plante : une manière originale de sensibiliser les citoyens au réchauffement climatique et à ses effets sur notre planète. 2 MOBILITÉ BOUGER AUTREMENT, C’EST POSSIBLE ! Les enjeux en termes de mobilité concernent le climat bien sûr mais aussi la qualité de vie et la santé de chaque citoyen. Le saviez-vous ? Audelà des émissions de CO2, en Belgique, on estime que 23 personnes décèdent en moyenne par jour des suites de la pollution liée au trafic automobile. Il faut agir. Depuis 9 ans, l’échevinat de la Mobilité poursuit un objectif majeur : permettre à un maximum de personnes d’être moins dépendantes de leur voiture en leur offrant un véritable bouquet de mobilité. Il ne s’agit pas de bannir la voiture, elle est évidemment nécessaire pour beaucoup d’entre nous, mais de donner une meilleure place aux autres moyens de transport. Tout d’abord, nous avons sécurisé et créé de nouveaux itinéraires pour les piétons. 60 kms de trottoirs ont notamment été rénovés. Pour favoriser la coexistence entre les usagers, nous avons également entrepris la création de nouvelles zones 30 à Jambes (Coppin, MazyVan Opré), aux Balances et à la Plante. L’objectif est d’y réduire la pollution automobile, d’y améliorer la sécurité, et de privilégier la tranquillité des quartiers. En matière de vélo, nous avons aussi fait de nombreux aménagements : développement d’un nouveau Ravel urbain, mise en service des vélos partagés « Li bia Velo », octroi de primes énergies aux vélos électriques notamment à destination des habitants des « hauteurs » de Namur. Et ça marche ! Le nombre de cyclistes dénombré a été multiplié par 4 à Namur depuis 2007. Ce travail se poursuit. Nous aidons également le TEC à réorganiser son réseau et à améliorer les conditions de circulation des bus. Concernant les voitures, nous avons pris une série de mesures pour réduire la concentration automobile dans le centre : par exemple en remplaçant les feux de l’Harscamp par un rond-point et les temps d’attente de plusieurs feux ont été réduits… Et nous avançons sur d’autres projets comme sur la création d’outils numériques qui permettent d’anticiper les bouchons et de trouver plus facilement une place de stationnement. Enfin, nous encourageons le développement de la mobilité partagée, grâce aux 10 stations de voitures partagées Cambio installées sur notre territoire. L’ambition des écologistes est claire : nous voulons faire de notre ville une ville plus durable où l'on respirera mieux demain qu’hier et aujourd’hui. Patricia Grandchamps Echevine de la mobilité INITIATIVES CITOYENNES Le Plan Climat-Energie porté par Ecolo dans la majorité communale namuroise peut devenir un outil réellement fédérateur et participatif pour tous les acteurs qui disposent de leviers et moyens d’actions pour évoluer vers un territoire bascarbone. Parmi ces acteurs, les citoyens occupent une place de choix ! Les écologistes veulent faire de Namur une ville à la pointe des enjeux énergétiques, notamment, en soutenant les initiatives citoyennes et entrepreneuriales qui visent la production de l’énergie renouvelable (ex : une éolienne citoyenne, des petites centrales solaires ou hydroélectriques, …) et la limitation du gaspillage des ressources grâce à des choix de consommation plus efficients (ex : achats groupés d’électricité, de pellets, …). Oui, les citoyens peuvent produire leur énergie renouvelable ! En Wallonie, il existe de beaux exemples d’initiatives coopératives actives dans les énergies renouvelables, réunies dans le réseau Rescoop (www.rescoop-wallonie.be). Et à Namur, le projet citoyen Eole-Lien à Temploux montre déjà l’exemple (http://eole-lien.be/) ! Une implication forte des citoyens dans les enjeux énergétiques, c’est : • une politique énergétique plus transparente et plus démocratique ; • de l’activité de proximité pour une économie locale renforcée ; • une source d’innovation pour des projets coopératifs ; • un environnement préservé (moins de CO2, moins de consommation d’énergies fossiles, …). Namur doit être à la pointe des questions énergétiques ; elle le sera avec les citoyens ! Laurence Lambert Conseillère communale WALLONIE Disparition des enjeux climatiques Les enjeux climatiques restent dans les discours mais ont disparu des actes du Gouvernement wallon ! Une série de politiques d'avenir ont été lancées par la Région durant ces dernières années, à l'initiative d'Ecolo, afin de lutter contre le défi climatique. Malheureusement, depuis les dernières élections, le Gouvernement PS&CDH enclenche le frein. Il a ainsi diminué les budgets des économies d'énergie. Il a reporté de dix ans les objectifs en matière d'énergies renouvelables. Il a aussi mis au frigo les outils stratégiques, comme le Plan Air énergie climat, le Schéma de développement du territoire et le Plan de Mobilité durable. C'est même parfois carrément la marche arrière. Ainsi, PS&CDH ont décidé de diminuer les budgets du Groupe TEC, et de relancer une politique de construction de nouvelles autoroutes. Ils ont également repris le développement de centres commerciaux en périphérie alors que cette politique tue les centres-villes. Ils ont encore affaibli une série d'associations actives dans les enjeux environnementaux. Ne la laissez pas fondre ! Ces derniers jours, Ecolo Namur distribuait des glaces dans le centre-ville afin de sensibiliser la population au réchauffement climatique. Une autre politique est nécessaire et possible ! Au Parlement wallon, tout en soutenant les impulsions positives lorsqu'il y en a, Ecolo dénonce sans concession ces mauvais choix et formule des propositions alternatives. Le CPAS aussi s'engage N'hésitez pas à joindre votre voix à la nôtre ! En 2018 s’ouvriront deux nouvelles maisons de repos et résidences services qui, par leur conception et leur orientation, permettront de maîtriser leur empreinte énergétique. Le choix des matériaux est basé sur le compromis entre les aspects fonctionnels et d’impact sur l’environnement. SOIRÉE DE PRÉSENTATION DE NOTRE ACTION À MI-MANDAT Ecolo Namur vous invite à la présentation des projets portés par ses élus, suivie du verre de l'amitié, LE MARDI 22 MARS À 19H30 Centre Culturel de Namur, Traverse des Muses 18 à 5000 Namur BIENVENUE À TOUTES ET TOUS ! ECOLO NAMUR Avenue de Marlagne 52 | 5000 Namur 0476/257411 [email protected] NOS ÉLUS AU CONSEIL, AU COLLÈGE ET AU CPAS Philippe Defeyt, Patricia Grandchamps, Arnaud Gavroy, Françoise Decamp et nos conseillères communales, de gauche à droite ci-dessous : Brigitte Baland, Anne De Gand, Marceline Mushokoza et Laurence Lambert LE SECRÉTARIAT LOCAL Chantal Jacquet, Patrice Mathot, François Struzik et Olivier Hissette RETROUVEZ-NOUS SUR INTERNET: www.namur-ecolo.be FACEBOOK: NamurEcolo TWITTER: EcoloVilleNamur Editeur responsable: Locale Ecolo de Namur | Av. de Marlagne 52, 5000 Namur | Imprimé sur papier recyclé. Une cogénération et un système de ventilation récupérant la chaleur permettront de diminuer les besoins énergétiques. L’éclairage naturel occupera une place importante par une optimisation de la pénétration de lumière naturelle, limitant l’utilisation de l’éclairage artificiel. Pour limiter la consommation d’eau, les robinets et pommeaux de douche ont un label A et les bâtis seront équipés de récupérateurs d’eau de pluie pour alimenter les WC principalement. Namur en vert Le développement durable et la conservation de l’énergie sont des préoccupations fondamentales intégrées à la conception de ces bâtis, notamment par l’utilisation rationnelle de l’énergie classique, le recours aux énergies renouvelables et une approche socio-environnementale combinée. Stéphane Hazée | Député wallon