Rolex - Le classique est toujours de rigueur, par
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Rolex - Le classique est toujours de rigueur, par
DW • 36 DW • 37 Le classique est toujours de rigueur. HISTORIQUE DE ROLEX nométrique à l’époque. La preuve est ainsi faite que montre-bracelet et précision chronométrique peuvent aller de pair. Rolex est reconnue dans le monde entier comme la figure de proue de l’industrie horlogère suisse et jouit d’une réputation inégalée de qualité et de savoir-faire. En 1920, après la Première Guerre mondiale, Hans Wilsdorf fonde à Genève la société Montres Rolex SA. Plus proche de la ville de Bienne, où sont fabriqués les mouvements, il s’assure un contrôle direct sur la fabrication des boîtiers et du produit fini. AUX ORIGINES L’histoire de Rolex est intimement liée à l’esprit pionnier et visionnaire de son fondateur, Hans Wilsdorf. Né en Bavière en 1881, le jeune homme s’initie au monde horloger en Suisse au début du XXe siècle. A cette époque, la montre de gousset se porte dans toutes les poches. Hans Wilsdorf se met à rêver d’une montre portée au poignet. Peu précise, celle-ci est alors perçue comme un bijou à l’allure féminine et n’est produite qu’en petites quantités. D’un esprit vif et curieux, Hans Wilsdorf entrevoit l’immense potentiel qu’offre la montre-bracelet. Persuadé qu’elle peut être à la fois élégante, précise et fiable, il va consacrer toute son énergie à la concrétisation de son rêve. En 1905, à l’âge de 24 ans, Hans Wilsdorf fonde à Londres une société spécialisée dans la distribution de pièces d’horlogerie en Grande-Bretagne et dans les pays de l’Empire britannique. Pour garantir aux yeux du public la fiabilité de ces pièces résolument novatrices, il les équipe de mouvements de petite taille et de grande précision, fabriqués par une manufacture suisse située à Bienne. En or ou en argent, ces garde-temps suscitent l’intérêt d’une clientèle moderne et sportive, masculine et féminine, répartie à travers tout l’Empire britannique. En 1908, désireux de signer ses créations, Hans Wilsdorf invente le nom Rolex, facilement prononçable dans toutes les langues européennes et suffisamment court pour figurer en toutes lettres et avec élégance sur le cadran d’une montre. LA NAISSANCE DE LA MONTRE ÉTANCHE : THE OYSTER En 1926, une étape majeure est franchie avec la création de la première montre étanche à l’eau et à la poussière. Baptisée Oyster (huître en anglais), cette montre au boîtier hermétique comme un coffre-fort garantit une protection optimale du mouvement. LE REMONTAGE AUTOMATIQUE Il fallait toutefois à l’Oyster un mouvement encore plus performant. En 1931, Rolex met au point un système de remontage automatique à rotor Perpetual, qui permet de remonter la montre par les simples mouvements du poignet. Ce système ingénieux est à l’origine de tous les mécanismes que l’on retrouve aujourd’hui dans les montres automatiques modernes. Cette révolution autant technologique que culturelle va bouleverser les habitudes en reléguant au passé le traditionnel remontage manuel. L’Oyster se forge de nouveaux horizons. Pour Rolex, le monde devient alors un laboratoire vivant. Qu’il s’agisse des océans ou de la haute montagne, les conditions extrêmes qui prévalent autour du globe servent à tester l’excellence des montres grandeur nature. Dès les années 1930, la société va équiper d’Oyster Perpetual de nombreuses expéditions himalayennes s’élançant à la conquête de l’Everest. LES MONTRES PROFESSIONNELLES LA QUÊTE DE LA PRÉCISION CHRONOMÉTRIQUE Pour convaincre une clientèle circonspecte, Hans Wilsdorf mise d’abord sur la qualité des mouvements. Cherchant sans relâche à en améliorer la fiabilité, il n’a de cesse de les soumettre aux tests d’organismes officiels de contrôle. Cette recherche constante de la précision chronométrique mènera vite au succès. En 1910, une montre-bracelet Rolex obtient le premier bulletin officiel suisse, décerné par le Bureau Officiel de contrôle de la marche des montres de Bienne. Quatre ans plus tard, en 1914, un modèle similaire de montre-bracelet Rolex obtient le premier certificat mondial de classe «A» du célèbre observatoire de Kew, en Angleterre. Cette distinction reconnaît aux montres Rolex une précision équivalente à celle d’un chronomètre de marine, la référence absolue en matière de précision chro- L’année suivante, Mercedes Gleitze, une jeune Anglaise, traverse la Manche à la nage munie d’une Oyster, en plus de dix heures. Au terme de l’exploit, la montre demeure en parfait état de marche. Hans Wilsdorf fait alors paraître une annonce en première page du Daily Mail pour célébrer cet événement, qui marque le début de « la marche triomphale de la Rolex Oyster à travers le monde». Au début des années 1950, grâce à la maîtrise parfaite de la précision chronométrique et de l’étanchéité, Rolex développe les montres professionnelles, véritables montres-outils dont la fonction dépasse la simple lecture de l’heure. Ces montres s’adressent à des activités professionnelles alors en plein essor comme la plongée sous-marine, l’aviation, l’alpinisme ou l’exploration scientifique. Lancée en 1953, la Submariner est la première montre étanche à 100 mètres de profondeur. Ces montres vont susciter un engouement jamais démenti depuis et s’imposer comme les montres de l’exploit. En 1953, équipée d’Oyster Perpetual, l’expédition menée par Sir John Hunt, Sir Edmund Hillary et Tensing Norgay est la première à atteindre le sommet de l’Everest. En 1960, le bathyscaphe Trieste de Jacques Piccard atteint la profondeur de 10 916 mètres, dans la fosse des Mariannes, dans l’océan Pacifique. Fixée sur sa coque, la Deep Sea Special, prototype Oyster expérimental, supportera une pression de plus d’une tonne au cm2. les défis. Chacun de ses dirigeants a su, à son époque, faire preuve d’audace, embrasser le progrès et parfois rompre avec la tradition quand il le fallait, assurant ainsi le succès de la société. Au début des années 1960, l’expansion de la société rend nécessaire la construction d’un nouveau bâtiment, à Genève. Ce nouvel édifice aux conceptions architecturales résolument modernes et avant-gardistes se présente sous la forme de deux tours de verre. Il est inauguré en 1965. En 1963, André J. Heiniger succède à Hans Wilsdorf, décédé en 1960. Entré au service de Rolex à l’âge de 28 ans, il consacre ses premières années dans l’entreprise à développer les marchés et les filiales à l’étranger. En 1954, Hans Wilsdorf le nomme Directeur Commercial à Genève. DES MONTRES DE GRAND PRESTIGE Dès les années 1940, Rolex crée également des montres de grand prestige que porteront les personnalités influentes de ce monde. En 1945, Rolex crée la Datejust, première montrebracelet à indiquer la date dans un guichet sur le cadran. En 1956, la Day-Date est lancée, première montre-bracelet au monde à indiquer la date et le jour de la semaine en toutes lettres. UNE CONTINUITÉ TOUT AU LONG DE SON HISTOIRE Depuis sa fondation, la société s’est caractérisée par une remarquable stabilité et une grande cohérence dans la manière de relever Véritable stratège commercial, André J. Heiniger va prendre en main le destin de Rolex. Au bénéfice d’une grande expérience de terrain, il va accélérer le développement des affaires, renforcer l’implantation de Rolex dans le monde, la transformant en une marque horlogère universelle, l’une des plus prestigieuses au monde. Homme de conviction, André J. Heiniger cultive aussi le même sens de l’anticipation que son prédécesseur. Dans les années 1970, Rolex participe activement au développement du premier mouvement à quartz suisse mais, à la surprise générale, décide de rester fidèle à la montre mécanique. Cette décision fera d’André J. Heiniger l’un des grands visionnaires de l’horlogerie contemporaine et permettra à Rolex de sauver des pans entiers de l’industrie horlogère suisse. André J. Heiniger est très attaché au rayonnement de la marque. Les années 1960-1970 vont donner naissance à des partenariats entre Rolex, des institutions et des sportifs d’exception ainsi que des artistes de renommée internationale. Ces liens vont ainsi contribuer à l’émergence du sponsoring sportif et culturel dans le monde du luxe. DW • 38 En 1976, afin de célébrer les 50 ans de l’Oyster, André J. Heiniger crée les Prix Rolex à l’esprit d’entreprise. Ces prix ont pour vocation d’apporter une aide financière aux hommes et aux femmes qui cherchent des voies nouvelles susceptibles d’accroître les connaissances et d’améliorer le bien-être de l’humanité. Ces années d’expansion donnent à Rolex une reconnaissance et un essor qui permettent à la société d’aborder le troisième volet de son histoire avec confiance et détermination. DW • 39 L’AVENTURE DE L’OYSTER L’aventure de l’Oyster est une succession d’actes pionniers et visionnaires. C’est tout d’abord un pari, celui de la montre-bracelet. C’est aussi une quête, celle de la précision chronométrique et de l’étanchéité, conditions sine qua non de la réussite de ce pari. C’est enfin une succession d’innovations technologiques et conceptuelles qui ont permis à Rolex de devenir aujourd’hui symbole d’absolue qualité et de prestige à travers le monde. Cette aventure et l’esprit d’entreprise qui la fait vivre se perpétuent tous deux aujourd’hui sous des formes sans cesse renouvelées. Pilier d’une gamme de montres légendaires, l’Oyster est la plus reconnue et la plus aisément reconnaissable entre toutes. Devenue avec le temps un véritable archétype, elle ne compte pas moins de 170 modèles de base, déclinables en de multiples combinaisons possibles. L’Oyster bénéficie aujourd’hui de toute la technologie et du savoir-faire de Rolex. L’esthétique de ses modèles a subtilement évolué au fil des ans, dans le parfait respect de leur identité. A partir de cette époque, elle se décline en différents modèles professionnels: l’Explorer, la Submariner et la Turn-O-Graph (1953), la GMT-Master (1955), la Milgauss (1956) et le Cosmograph Daytona (1963). L’Oyster est aujourd’hui indissociable de l’image de Rolex. Pétrie des valeurs qui ont fait la renommée de la marque, elle est une référence de style, le symbole d’un art de vivre, hors des modes passagères, à l’abri du temps. LES ANNÉES DE MATURITÉ ET DE CONSOLIDATION Quand les mouvements à quartz voient le jour à la fin des années 1960, Rolex participe au développement du premier mouvement quartz suisse et lance le modèle Oysterquartz en 1977. Elle fait néanmoins le choix de rester fidèle à la montre mécanique. L’identité unique de l’Oyster repose sur quatre grands principes : LA PRÉCISION LA NAISSANCE La qualité du mouvement confère à la montre une excellente performance chronométrique. En 1926, Rolex invente l’Oyster, premier boîtier étanche à l’eau et à la poussière grâce à un système de vissage du fond du boîtier, de la lunette et de la couronne de remontoir. Cette innovation garantit une protection optimale du mouvement. L’ÉNERGIE CONSTANTE LA FIABILITÉ En 1931, Rolex invente le premier mécanisme de remontage automatique à rotor libre dit «Perpetual », à l’origine de tous les mécanismes que l’on retrouve aujourd’hui dans les montres automatiques modernes. Conçue pour durer, dans des matériaux nobles et d’une grande robustesse, l’Oyster offre un entretien aisé pendant de nombreuses années, partout dans le monde. En 1945, l’Oyster Perpetual Datejust est la première montre-bracelet à indiquer la date dans un guichet sur le cadran. Le rotor Perpetual apporte une source d’énergie inépuisable à la montre. En 1956, l’Oyster Perpetual Day-Date est la première montre-bracelet à indiquer la date et le jour de la semaine en toutes lettres. Elle donnera lieu à une lignée de montres de grand prestige, que porteront les personnalités influentes de ce monde. A l’orée des années 1950, grâce à une parfaite maîtrise de la précision chronométrique et de l’étanchéité, Rolex développe le concept de montre professionnelle, dont l’usage dépasse la simple lecture de l’heure, et qui s’adresse à des plongeurs, des pilotes, des alpinistes et autres explorateurs. L’Oyster va désormais faire la preuve de sa solidité et de sa robustesse. UN VÉRITABLE ARCHÉTYPE L’étanchéité du boîtier Oyster assure au mouvement une protection optimale. UN ESPRIT PIONNIER AU NOM DE L’EXCELLENCE Précise, étanche et robuste, dès son lancement en 1926, l’Oyster est synonyme d’esprit pionnier. Adaptée au mode de vie d’une société en pleine évolution, où le loisir occupe une place de plus en plus prépondérante, elle est destinée à détrôner peu à peu la traditionnelle montre de gousset. LES OYSTER PROFESSIONNELLES PRÉSENTATION DE L’OYSTER L’ÉTANCHÉITÉ ROLEX ET LE SPORT: Commence alors pour l’Oyster Perpetual une période de maturité et de consolidation, qui se traduit par la conception d’une nouvelle génération de modèles professionnels : la Sea-Dweller (1967), l’Explorer II (1971), la Sea-Dweller 4000 (1978, étanche jusqu’à 1220 mètres), la GMT-Master II (1982) et la Yacht-Master (1992). L’univers du sport offre un extraordinaire terrain de validation et d’expansion à cette montre-bracelet aux qualités inédites. Hans Wilsdorf, fondateur de Rolex, réalise un premier coup de maître en 1927 en équipant d’une montre Oyster Mercedes Gleitze, la jeune Anglaise ayant traversée la Manche à la nage. Dès les années 1930, aux avancées de l’Oyster seront associés de téméraires sportifs, excellant dans des disciplines alors naissantes comme l’aviation, la course automobile ou l’alpinisme: en 1933, Stewart Blacker survole l’Everest; en 1947, à bord de son avion, Chuck Yeager est le premier homme à franchir le mur du son; en 1935, dans son bolide Bluebird, Sir Malcolm Campbell franchit pour la première fois la barre des 300 miles à l’heure et atteint 301 mph, soit 484 km/h. En 1953, rappelons l’expédition menée par Sir John Hunt, Sir Edmund Hillary et Tensing Norgay à la conquête de l’Everest. Par leurs prouesses, ces personnalités de premier plan mettent en exergue les qualités techniques de l’Oyster. D’autres disciplines sportives viendront s’ajouter au fil des ans. Aujourd’hui, Rolex en dénombre cinq: le golf, la voile, le tennis, l’équitation et les sports automobiles. Toutes allient précision, endurance et dépassement de soi. ROLEX ET LE SPONSORING CULTUREL Depuis sa création au début du XXe siècle, Rolex a toujours encouragé l’excellence individuelle et la recherche de perfection. Dans la droite ligne de cette longue tradition, elle apporte aujourd’hui une contribution particulière au monde des arts à travers différentes actions de sponsoring. L’engagement de Rolex dans le domaine culturel remonte aux années 1970, date à laquelle la société a noué une relation privilégiée avec la soprano néo-zélandaise Dame Kiri Te Kanawa. Au fil des ans, cet engagement pionnier s’est étendu à de nombreuses autres célébrités et à des manifestations de grand prestige. Dans le domaine des arts lyriques, Rolex est liée à des personnalités telles que Maestro Plácido Domingo depuis 1982, le ténor Rolando Villazón, la soprano Renée Fleming et la mezzo-soprano Cecilia Bartoli. Parmi les interprètes qui font partie aujourd’hui de l’univers Rolex, nous pouvons citer le jeune pianiste prodige Yuja Wang, le violoncelliste Yo-Yo Ma ainsi que les chefs d’orchestre Lorin Maazel et Gustavo Dudamel. Dans un registre plus contemporain, Rolex est associée à différents artistes tels les chanteurs de jazz Diana Krall et Michael Bublé ou la joueuse de sitar Anoushka Shankar. Rolex manifeste aussi un profond intérêt pour la danse, classique ou contemporaine. Ainsi soutient-elle la danseuse Sylvie Guillem et le chorégraphe William Forsythe. Par ailleurs, Rolex est fière d’être associée à de prestigieuses institutions, berceaux de légendes, parmi lesquelles le Wiener Philharmoniker, le Teatro alla Scala, et le Royal Opera House. Rolex parraine toujours différentes manifestations de renommée internationale parmi lesquelles Operalia, concours de chant destiné à de jeunes talents, et le Verbier Festival en Suisse. L'héritage ne se transmet pas, il se cultive. Rolex a pour ambition de faire vivre ce patrimoine universel commun et de partager l’émotion qu’il suscite.