Réunion OITS Europe 27 Novembre 2014 – Auberge de jeunesse

Réunion OITS Europe
27 Novembre 2014 – Auberge de jeunesse Jacques Brel, Bruxelles
Innovation en faveur du Tourisme des jeunes
Présents : Centre Van Gogh (Michel Legros), Centrum voor Jeugdtoerisme (Frederik Vercammen),
Ethic Etapes (Claire Le Cam), Gîtes d’Etape du CBTJ (César Benoît, Eric Wolters, Ena
Caroline), Hungarian National Foundation for Recreation (Andrea Pinter), Les Auberges
de jeunesse (Julie Parmentier), UCPA (Lionel Vialon), UNAT (Dominique Prevot),
Vacances Ouvertes (Judith Borbely), Vacances Vivantes ASBL (Bernard Dangreau),
Volkstoerisme (Filip Delmotte, Matti Vandermaele)
Conclusions des ateliers
Les participants ont été invités à réfléchir sur la vision qu'ils ont du tourisme des jeunes à l'avenir
et les objectifs qu’ils souhaiteraient atteindre dans 5 ans.
A partir de cette base, cinq thèmes principaux ont été évoqués, que l’OITS portera dans le cadre
de ses travaux.
1. La communication positive
Souvent, une connotation négative apparait lorsque le tourisme social est évoqué (il est
notamment souvent maltraité par les médias). Cela impacte également le tourisme des jeunes :
nous n’en entendons parler que lorsque l’actualité est négative. Nous devons donc agir.
Par ailleurs, le secteur du tourisme social doit revendiquer faire partie du monde compétitif, être
fier en ses réalisations et croire en ce qu’il fait. Le tourisme social doit être reconnu comme un
acteur économique et un acteur social.
Le tourisme social offre des services de qualité : peut-être pas luxueux, mais cela est compensé
par un contexte et un vécu qui sont prépondérants. En ce qui concerne le tourisme des jeunes,
nous devons, dans un premier temps, établir les raisons et leurs attentes et savoir pourquoi ils
voyagent ou ne voyagent pas.
Les actions envisagées seraient :
1/ faire l’inventaire de la situation et des déclencheurs qui conduisent les jeunes à partir, et
quelles sont leurs attentes ;
2/ effectuer un état des lieux de l’existant permettra de connaitre les réponses apportées
aujourd’hui ;
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3/ s’appuyer sur l’expression des besoins des jeunes afin de construire des projets innovants, ou
de mieux adapter les réponses existantes pour répondre à leurs attentes.
4/ réaliser une campagne de communication pour sensibiliser les politiques et les citoyens.
2. Nous avons besoin d'un modèle économique qui soit durable sur le plan économique et qui
conserve nos valeurs sociales
Aujourd'hui, l’une des difficultés du tourisme social est le double objectif économique et social. Il
est parfois difficile de générer des bénéfices tout en portant des objectifs sociaux. Nous devrions
être en mesure de ne pas choisir entre les deux, mais de réaliser les deux (par exemple en
proposant des séjours à des équipes sportives professionnelles et à d’autres publics spécifiques).
Nous ne devons pas négliger les valeurs sociales, mais celles-ci peuvent souvent être atteintes
également en jouant sur la valeur ajoutée apportée (par exemple : les jeunes rencontrent d'autres
jeunes dans les auberges de jeunesse, et c’est pour eux une part de leur voyage).
3. Travailler sur une citoyenneté européenne
Les jeunes doivent faire l’apprentissage du départ en vacances. L’initiative en revient souvent à la
famille ou à un mouvement de jeunesse. Or, quand cela n’est pas le cas, il convient de leur
proposer d’autres formes pour voyager et découvrir d'autres cultures européennes. Les
gouvernements doivent être convaincus que l'investissement en faveur du voyage des jeunes est
important. Or, ce travail de persuasion est difficile car il est fréquent de rencontrer des
interlocuteurs qui favorisent d’autres sujets de société jugés plus importants.
Si nous voulons construire une identité européenne, nous devons mettre en place des actions et
créer des activités collaboratives entre les différents pays, y compris avec des pays européens plus
orientaux comme la Croatie ou la Serbie. Ces échanges permettraient l’expression culturelle, des
échanges autour de valeurs et également la réalisation d’expériences pratiques conjointes. Autant
d’outils pour rompre avec l'individualisme.
4. Créer un réseau durable des opérateurs travaillant sur le tourisme des jeunes, dans l'OITS
L’OITS doit construire un lieu de rencontre transnationale centrée sur le tourisme des jeunes, à
l’intention ses organisations membres. L’objectif principal est d’utiliser au mieux et d’influencer les
politiques européennes. Pour cela, OITS doit recenser les différentes politiques des pays
européens. L’OITS pourrait commencer par collationner des fiches synthétiques de présentation
de ses membres qui œuvrent en faveur du tourisme des jeunes afin de pouvoir établir la
représentativité de l’OITS.
Qui plus est, l'échange des bonnes pratiques est un aspect important et la mutualisation et permet
parfois de trouver chez autrui une réponse dont on a besoin. Le réseau doit travailler avec des
personnes réelles et le contact personnel est crucial !
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L'importance de la communication en ligne ne peut pas être négligée : une plateforme numérique
peut aider que les gens ne ont pas toujours le temps ou le budget pour participer à des réunions.
Cette plate-forme pourrait aussi agir comme une plate-forme d'apprentissage : rassembler les
gens pour soulever et résoudre des questions et des difficultés.
5. Construire un projet jeunesse
L'idée qui a été avancée, au cours d’un atelier, de construire sur le programme « Erasmus + »
existant, un programme « Erasmus ++ ». Le projet serait de compléter le programme existant en
proposant aux étudiants, une semaine avant le début du programme Erasmus, de mieux connaître
le pays où ils iront et, de cette manière, de parvenir à profiter pleinement le programme Erasmus.
En effet, des étudiants abandonnent avant l’échéance prévue, principalement pour des raisons de
difficultés d’intégration.
Des problèmes possibles ont été identifiés : barrière de la langue ; des étudiants et des jeunes
faisant partie d’un programme européen peuvent-ils être considérés comme un groupe ?
Traduction libre et aménagements divers : DP
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