Volume 47 No 1 - Ordre des dentistes du Québec
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DE L’ORDRE DES DENTISTES DU QUÉBEC | VOLUME 47 n 1 | FÉVRIER / MARS 2010 o ARTICLE SCIENTIFIQUE Études de cas sur les récessions gingivales multiples : l’option d’allogreffe gingivale | PAGE 7 Envois de publications canadiennes - Numéro de convention 40064801 - 625, boul. rené-lévesque ouest, 15e étage, montréal (Québec) h3B 1R2 DOSSIER Le professionnalisme ................ | PAGE 12 L’Ordre et son homologue français concluent un arrangement de reconnaissance mutuelle | PAGE 23 Hommage au Dr James Percy Lund | PAGE 28 Des solutions sur mesure Parmi nos solutions, personnelles et d’affaires1, nous offrons aux professionnels de la santé : > Un compte commercial sans frais sur de nombreuses transactions2 > Les services d’un directeur de compte spécialisé 1 800 361-8688 (poste 485212) bnc.ca/professionnelssante 1. Certaines conditions s’appliquent. Le programme s’adresse aux professionnels de la santé (médecin, dentiste, médecin vétérinaire, chiropraticien, podiatre, optométriste, pharmacien ou physiothérapeute) citoyens canadiens ou résidents permanents et constitue un avantage aux détenteurs de la carte Platine ou Or OVATION MasterCard de la Banque Nationale. Les frais d’adhésion annuels au programme seront facturés et inscrits sur le relevé de la carte de crédit Platine ou Or OVATION MasterCard de la Banque Nationale. 2. Les transactions offertes sans frais dans le cadre du programme sont : les chèques, débits, retraits et dépôts au comptoir, crédits et les transactions automatisées et électroniques. SOMMAIRE DE L’ORDRE DES DENTISTES DU QUÉBEC Publication officielle de l’Ordre des dentistes du Québec Les opinions exprimées dans le Journal sont uniquement celles des auteurs. Le fait, pour un annonceur, de présenter ses produits ou ses services dans le Journal de l’Ordre des dentistes du Québec ne signifie pas qu’ils sont endossés par l’Ordre des dentistes du Québec. Éditeur Ordre des dentistes du Québec Rédactrice en chef MOT DE LA PRÉSIDENTE Assemblée générale annuelle | Formation dentaire continue Programme de conférences de l’Ordre 2010-2011 ARTICLE SCIENTIFIQUE | Études de cas sur les récessions gingivales multiples : l’option d’allogreffe gingivale | Carole Erdelyon PAGE 5 Petites annonces en ligne Annuaire des membres 2010 Relevez les défis! | PAGE 7 Dossier Rédactrice Le professionnalisme Nataly Rainville Coordonnatrice de la production et publicité | PAGE 12 Johanne Erdelyon Conception graphique et mise en pages Bronx Communications L’ORDRE VOUS INFORME Impression Élection des membres du comité exécutif Imprimerie F.L. Chicoine PAGE 24 Lois et règlements Rédacteur scientifique Dr André Prévost PAGE 23 Avis de recours civil à l’Ordre des dentistes du Québec – Application de l’article 62.2 du Code des professions | PAGE 25 Rendez-vous 2010 Une participation aux ateliers pendant les jdiq : un excellent choix selon Cochrane Direction des affaires publiques et des communications Exercice de la profession de dentiste en société — Déclaration annuelle 2010 TIRAGE L’Ordre s’associe à Protégez-Vous HOMMAGE Grippe A (h1n1) Dr James Percy Lund Production 5 300 exemplaires n Publié 6 fois l’an ABONNEMENT Taxes incluses Québec / Canada 68,57 $ À l’étranger 80,00 $ L’unité 10,00 $ Envois de publications canadiennes Numéro de convention 40064801 Tout changement d’adresse doit être signalé à l’adresse suivante : | PAGE 22 L’Ordre et son homologue français concluent un arrangement de reconnaissance mutuelle | PAGE 23 625, boul. René-Lévesque Ouest, 15e étage Montréal (Québec) H3B 1R2 Téléphone : 514 875-8511 Télécopieur : 514 875-9049 Courriel : [email protected] PAGE 28 NOUVELLES EN BREF | PAGE 31 AU TABLEAU | PORT DE RETOUR GARANTI DÉPÔT LÉGAL n | PAGE 26 La Faculté de médecine dentaire de l’Université Laval honore ses donateurs Ordre des dentistes du québec Bibliothèque nationale © COPYRIGHT 1981 | PAGE 31 Section anglaise ISSN : 1718-1569 | Membre PAGE 33 Quebec dentists inducted into the ACD | PAGE 36 PETITES ANNONCES | JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 3| volume 47 N o 1 PAGE 43 | février / mars 2010 UN NOUVEAU SUPER HÉROS POUR PUBLICITÉ 1 page UNE Bisco ADHÉSION Dental Nouveau matériel à venir SOLIDE Zirconia-Alumina-Metal Primer Z-PRIME™ PLUS de BISCO est un apprêt formulé en une seule bouteille, qui a été conçu pour améliorer l’adhésion entre les matériaux de restaurations indirectes et les ciments de composite à base de résine. 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La décennie qui s’achève aura été marquée par de nombreux événements qui resteront longtemps gravés dans notre mémoire, dont la frénésie du bogue de l’an 2000, l’attentat dévastateur du 11 septembre 2001 aux États-Unis, l’avènement du IPod, les tragédies humaines survenues en Indonésie, en Chine et au Pakistan – qui nous rappellent bien tristement celle, toute récente, d’Haïti – Pour m’écrire : [email protected] et l’élection de Barack Obama. Pendant cette même période, le système professionnel Pour assurer le développement harmonieux de notre dans lequel nous évoluons s’est substantiellement complexifié, notamment par l’introduction de nouvelles profession, chacun de nous, tous types de pratique confondus, devra assumer pleinement ses responsabi lois visant à élargir le rôle, les responsabilités et lités professionnelles en faisant preuve, au quotidien, l’imputabilité des ordres auprès de la population et d’un leadership avisé. du gouvernement. L’adoption en décembre dernier Ce leadership fondé sur notre vaste expertise d’une loi créant le poste de Commissaire aux plaintes m’apparaît être le levier le plus puissant sur lequel en matière de reconnaissance des compétences repose l’avancement de notre profesprofessionnelles pour les personnes sion, car il influe directement sur la formées à l’étranger en est la dernière Pour assurer nature des liens que nous établissons illustration. le développement avec les professionnels de notre secteur Notre profession s’est aussi subtile harmonieux de d’activités. ment transformée. Composées d’une notre profession, Par exemple, nous savons que dans majorité de femmes et désireuses chacun de nous, un contexte de vieillissement accéléré de s’établir dans les grands centres tous types de pratique de la population, nous devrons prendre urbains, les cohortes plus « branchées » confondus, devra en charge la santé buccodentaire d’un de la dernière décennie recherchent assumer pleinement nombre de plus en plus élevé d’individus un meilleur équilibre entre leurs ses responsabilités âgés et dentés. Notre capacité d’antici responsabilités professionnelles et professionnelles pation et la qualité de notre préparation familiales, ce qui remet en question en faisant preuve, à intervenir doivent d’ores et déjà témoi les modèles d’affaires traditionnels. au quotidien, d’un gner de notre leadership en la matière. Aujourd’hui, notre profession est leadership avisé. Tous les professionnels, quel que à la fois médicale et technique. soit leur champ d’intervention, sont animés par une Demain, les fruits des nombreuses recherches en cours volonté d’apprendre et de diversifier leur pratique. apporteront peut-être des solutions définitives à la carie Cette démarche est saine et valorisante. Il n’en dedentaire et aux problèmes parodontaux. Qui sait? meure pas moins que la formation universitaire étenLa formation des futurs dentistes inclura-t-elle d’ici due que nous avons reçue nous habilite, nous les peu un volet biomédical important? dentistes, à jouer un rôle de premier plan dans la prise Au cours des prochaines années, nous devrons en charge de la santé dentaire globale des individus. cultiver et affirmer haut et fort notre identité profession L’avenir de notre profession est déjà entre nos mains. nelle. D’une part, nous voulons jouer un rôle plus actif Il se vit dans chacun de nos bureaux au quotidien. en lien avec la santé générale des individus et, d’autre À toutes et à tous, je souhaite une bonne année 2010! part, nous devons établir plus clairement notre expertise en réhabilitation prothétique, un domaine hautement convoité par certains qui cherchent à se l’approprier. Diane Legault, DMD, MBA JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 5| volume 47 N o 1 | février / mars 2010 . De quoi sourire! Vous pouvez maintenant accéder à Net+ACDQ, une multitude de services conçus spécialement pour les dentistes québécois. 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Les greffes de tissu conjonctif visent une augmentation de l’épaisseur de la gencive attachée ainsi qu’une couverture radiculaire. Si on se fie aux nombreuses études publiées à ce sujet, l’introduction du greffon allogène dans le but de remplacer le tissu prélevé chez le patient procure une alternative intéressante et un succès comparable au greffon autogène. La technique de préparation du site receveur peut grandement compromettre le succès d’une greffe de tissu conjonctif. L’addition de protéines de l’émail peut également offrir un avantage quant à la nature de la guérison obtenue. Les deux cas cliniques présentés nous exposent à une alternative de traitement dans laquelle le site receveur est exclu de toute incision verticale et où le greffon utilisé est un tissu allogène imbibé dans un gel de protéines de l’émail. I ntroduction Le succès clinique d’une greffe gingivale est basé sur l’augmentation de l’épaisseur de la gencive, sur la présence d’une attache stable entre la gencive et la surface radiculaire (en d’autres mots, une absence de poche parodontale) ainsi que sur le pourcentage de couverture radiculaire obtenu (lorsqu’une couverture de la racine est prévue). Parmi les différentes techniques chirurgicales, la greffe de tissu conjonctif offre un grand niveau de prévisibilité1. À l’origine, cette technique impliquait un deuxième site chirurgical, nécessaire pour recueillir le greffon. Le deuxième site chirurgical, situé au niveau du palais et de la tubérosité du maxillaire, peut être à l’origine d’inconfort ou de complications mineures pour le patient. Également, le nombre de dents traitées lors d’une même séance est limité par la quantité de tissu pouvant être obtenu. L’introduction du greffon allogène dans les chirurgies muco-gingivales comporte de grands avantages, soit une absence de site chirurgical secondaire ainsi qu’une quantité de greffon illimitée offrant la possibilité de traiter plusieurs dents au même moment2. Mots clés Ce tissu est obtenu de la peau de donneurs Greffe de tissu humains et traité de telle sorte que toutes les conjonctif cellules soient extraites tout en conservant Greffon allogène la matrice extra-cellulaire intacte (matrice Greffe de gencive de collagène et d’élastine). Ainsi, on obtient Matrice de l’émail une structure non vitale, un squelette qui Couverture permettra la croissance des cellules de radiculaire l’hôte3. Dû à sa structure non vitale, ce greffon dépend énormément de l’apport JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 7| volume 47 N o 1 | février / mars 2010 Études de cas sur les récessions gingivales multiples : l’option d’allogreffe gingivale SCIENTIFIQUE ARTICLEARTICLE SCIENTIFIQUE Études de cas sur les récessions gingivales multiples : l’option d’allogreffe gingivale ARTICLE SCIENTIFIQUE ARTICLE vasculaire du site receveur. Contrairement au greffon autogène, sa vascularisation ne peut pas se faire par anastomoses entre les vaisseaux du greffon et celles du site receveur. L’apport sanguin est plus critique avec l’usage d’un greffon allogène. Conséquemment, la manipulation opératoire d’un tel tissu demande une attention très particulière. De plus, la période de guérison est en moyenne deux semaines plus longue que celle observée avec le greffon autogène4. Nous savons que la vascularisation de la muqueuse alvéolaire et de la gencive attachée se fait en direction apico-coronaire et disto-mésialement5. Toute incision horizontale et surtout verticale limite l’apport vasculaire au site receveur. Plusieurs études ont porté sur des modi fications en ce qui concerne la position et le nombre d’incisions verticales. Ils ont remarqué que plus les incisions verticales sont effectuées loin du site traité, meilleurs étaient les résultats de couverture radiculaire6. La majorité des études publiées sur les chirurgies mucogingivales visant une couverture radiculaire impliquent des incisions horizontales et verticales2, 7, 8. La technique de lambeau enveloppe, initialement décrite dans l’étude de Raetzke PB9, semble offrir un meilleur pourcentage de couverture radiculaire comparativement à la technique conventionnelle impliquant des incisions verticales10. La technique de lambeau enveloppe sans incisions verticales, décrite dans l’étude de Tozüm TF et al. en 1993, procure un pourcentage de couverture radiculaire très élevé11. Une vraie régénération parodontale implique une formation de cément, d’un ligament parodontal et d’os alvéolaire. En général, la guérison histologique de greffes conjonctives se traduit majoritairement par une longue attache épithéliale avec, à l’occasion, une régénération à la base de la récession12, 13. En d’autres mots, effectuer une greffe gingivale n’est pas synonyme de régénération. Avec l’introduction en parodontie du gel contenant des dérivés de la matrice d’émail† (Emdogain®), une régénération du parodonte est espérée. La protéine d’origine porcine retrouvée dans ce gel (amélogénine) semble être grandement impliquée dans le développement de l’organe dentaire, particulièrement dans la formation du cément, du ligament parodontal et de l’os alvéolaire14, 15. Ce gel a d’abord été utilisé dans des recherches animales et humaines qui visaient la régénération du parodonte dans des défauts intra-osseux autour des dents atteintes † Emdogain, Straumann Biologics Division JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec SCIENTIFIQUE de parodontite. Certaines de ces études ont pu démontrer une vraie régénération parodontale dans ces défauts16, 17. En partant du principe de régénération parodontale, des chercheurs ont intégré l’usage des protéines d’émail dans des procédures de couvertures radiculaires (lambeau replacé coronairement seul, greffes de tissu conjonctif avec greffons autogènes ou allogènes). Dans certaines études18, 19, les résultats histologiques ont démontré que l’utilisation des protéines de l’émail offrait une adhésion principalement conjonctive et non épithéliale entre le greffon et la surface radiculaire, avec la présence de quelques zones de régénération. Considérations cliniques et chirurgicales 1-Après une anesthésie locale (4 % septanest, epiné phrine 1 : 100 000), l’élévation de la gencive vis-à-vis des dents traitées se fait en décollant la gencive dans la région coronaire et en procédant avec un minage des tissus dans la région apicale. Les papilles ne sont pas incisées. 2- Les surfaces radiculaires sont curetées. Des fraises à carbure/diamants sont utilisées au besoin pour éli miner les concavités radiculaires présentes. Les racines sont ensuite traitées avec le l’EDTA 24 % (Prefgel®) pour deux minutes avant d’être rincées. 3- Le greffon allogène*, imbibé préalablement dans l’Emdogain®, est glissé entre la racine et le lambeau. 4- Le greffon est suturé indépendamment du lambeau à l’aide d’un fil en polypropylène (Prolene 6.0). Ces sutures sont retirées trois semaines après l’intervention. 5- Le lambeau est suturé par-dessus le greffon FIGURES 2 et 5 avec des points suspendus en polypropylène (Prolene 6.0). Ces sutures sont retirées six semaines après l’intervention. 6- Le patient est placé sous antibiothérapie systémique à large spectre pour une semaine, avec usage de rincebouche (chlorexhidine 0,12 %) pour trois semaines. Aucun brossage au site chirurgical n’est permis avant la troisième semaine. Un léger débridement est effectué au bureau à la première et à la troisième semaine. 7- Le patient est revu à 1, 3, 12 et 24 semaines pour le suivi post-opératoire. * Alloderm, Life Cell Corp., Woodlands TX | 8| volume 47 N o 1 | février / mars 2010 Cas 1. Patient de 28 ans non-fumeur Cas 2. Patient de 36 ans non-fumeur Histoire médicale révisée et sans particularités. Récessions de classe I Miller20 présentes sur le buccal des dents 21-22-23 avec implication esthétiques FIGURE I . Hypersensibilité sur la dent 23. Histoire de traitement orthodontique et de brossage traumatique. Histoire médicale révisée sans particularités. Récessions de classe I Miller20 présentes sur le buccal des dents 23-24-25-26 FIGURE 4 . Abrasion présente avec hypersensibilité sur les dents 23-24-25. Figure 1 | Figure 4 | Vue pré-opératoire Vue pré-opératoire Figure 5 | Figure 2 | Vue post-opératoire à 1 semaine Vue post-opératoire à 1 semaine Figure 6 | Figure 3 | Vue post-opératoire à 6 mois Vue post-opératoire à 6 mois JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 9| volume 47 N o 1 | février / mars 2010 Études de cas sur les récessions gingivales multiples : l’option d’allogreffe gingivale SCIENTIFIQUE ARTICLEARTICLE SCIENTIFIQUE Études de cas sur les récessions gingivales multiples : l’option d’allogreffe gingivale ARTICLE SCIENTIFIQUE Discussion Les résultats obtenus ont pu répondre aux plaintes des patients. Aucune douleur notable n’a été rapportée. Seul l’inconfort de devoir mastiquer d’un côté pour trois semaines a été mentionné par les patients. Les coûts additionnels liés à l’utilisation de plusieurs matériaux ont dû être facturés aux patients. La procédure est jugée très esthétique. Aucune cicatrice n’est présente. Aucune plastie gingivale n’a été nécessaire. On a obtenu une couverture complète des récessions présentes ainsi qu’un épaississement de la gencive. Notons que le greffon allogène, contrairement au greffon autogène, doit être complètement recouvert par le lambeau, car son apport vasculaire dépend entièrement du site receveur. Ceci demande un site receveur bien mobile afin de pouvoir repositionner facilement le lambeau sur le greffon. Une seule étude combinant le greffon allogène et les protéines de l’émail a été publiée auparavant21. Il serait nécessaire d’effectuer une étude histologique et clinique comparant l’usage du greffon allogène seul et l’usage du greffon allogène avec les protéines de l’émail. Il n’en reste pas moins que, malgré la complexité de l’approche chirurgicale, cette technique représente une avenue bien intéressante pour les patients qui souffrent de multiples récessions adjacentes nécessitant une couverture radiculaire. Demande de tirés à part Dre Rania Azzi 1101, rue Jean-Talon Est, bureau 200 Montréal (Québec) H2R 1V8 Tél. : 514 948-5620 [email protected] Bibliographie 1. Paolantonio M, di Murro C, Cattabriga A, Cattabriga M. Subpedicle connective tissue graft versus free gingival graft in the coverage of exposed root surfaces. A 5-year clinical study. J Clin Periodontol. 1997 Jan; 24(1) : 51-6. 2. Tal H, Moses O, Zohar R, Meir H, Nemcovsky C. Root coverage of advanced gingival recession: a comparative study between acellular dermal matrix allograft and subepithelial connective tissue grafts. J Periodontol. 2002 Dec; 73(12) : 1405-11. 3. Luczyszyn SM, Grisi MF, Novaes AB Jr, Palioto DB, Souza SL, Taba M Jr. Histologic analysis of the acellular dermal matrix graft incorporation process: a pilot study in dogs. Int J Periodontics Restorative Dent. 2007 Aug; 27(4) : 341-7. 4. Wei PC, Laurell L, Geivelis M, Lingen MW, Maddalozzo D. Acellular dermal matrix allografts to achieve increased attached gingiva. Part 1. A clinical study. J Periodontol. 2000 Aug; 71(8) : 1297-305. 5. Folke LE, Stallard RE. Periodontal microcirculation as revealed by plastic microspheres. J Periodontal Res. 1967; 2(1) : 53-63. 6. Barros RR, Novaes AB, Grisi MF, Souza SL, Taba MJ, Palioto DB. A 6-month comparative clinical study of a conventional and a new surgical approach for root coverage with acellular dermal matrix. J Periodontol. 2004 Oct; 75(10) : 1350-6. 7. De Queiroz Côrtes A, Sallum AW, Casati MZ, Nociti FH Jr, Sallum EA. A two-year prospective study of coronally positioned flap with or without acellular dermal matrix graft. J Clin Periodontol. 2006 Sep; 33(9) : 683-9. 8. McGuire, MK, Nunn, M. Evaluation of human recession defects treated with coronally advanced flaps and either enamel matrix derivative or connective tissue. Part 1: Comparison of clinical parameters. J Periodontol. 2003 Aug; 74(8) : 1110-25. 9. Raetzke PB. Covering localized areas of root exposure employing the “envelope” technique. J Periodontol. 1985 Jul; 56 (7) : 397-402. 10. Langer B, Langer L. Subepithelial connective tissue graft technique for root coverage. J Periodontol. 1985 Dec; 56(12) : 715-20. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec 11. Tözüm TF, Dini FM. Treatment of adjacent gingival recessions with subepithelial connective tissue grafts and the modified tunnel technique. Quintessence Int. 2003 Jan; 34(1) : 7-13. 12. Majzoub Z, Landi L, Grusovin MG, Cordioli G. Histology of connective tissue graft. A case report. J Periodontol. 2001 Nov; 72(11) : 1607-15. 13. Harris RJ. Successful root coverage: a human histologic evaluation of a case. Int J Periodontics Restorative Dent. 1999 Oct; 19(5) : 439-47. 14. Sculean A, Schwarz F, Becker J, Brecx M. The application of an enamel matrix protein derivative (Emdogain) in regenerative periodontal therapy: a review. Med Princ Pract. 2007; 16(3) : 167-80. 15. Hammarström L. Enamel matrix, cementum development and regeneration. J Clin Periodontol. 1997 Sep; 24 (9 Pt 2) : 658-68. 16. Heijl L, Heden G, Svärdström G, Ostgren A. Enamel matrix derivative (EMDOGAIN) in the treatment of intrabony perio dontal defects. J Clin Periodontol. 1997 Sep; 24 (9 Pt 2) : 705-14. 17. Mellonig JT. Enamel matrix derivative for periodontal reconstructive surgery: technique and clinical and histologic case report. Int J Periodontics Restorative Dent. 1999 Feb; 19 (1) : 8-19. 18. Carnio J, Camargo PM, Kenney EB, Schenk RK. Histological evaluation of 4 cases of root coverage following a connective tissue graft combined with an enamel matrix derivative preparation. J Periodontol. 2002 Dec; 73(12) : 1534-43. 19. McGuire MK, Cochran DL. Evaluation of human recession defects treated with coronally advanced flaps and either enamel matrix derivative or connective tissue. Part 2: Histological evaluation. J Periodontol. 2003 Aug; 74(8) : 1126-35. 20. Miller PD Jr. A classification of marginal tissue recession. Int J Periodontics Restorative Dent. 1985; 5(2) : 8-13. 21. Shin SH, Cueva MA, Kerns DG, Hallmon WW, Rivera-Hidalgo F, Nunn ME. A comparative study of root coverage using acellular dermal matrix with and without enamel matrix derivative. J Periodontol. 2007 Mar; 78(3) : 411-21. | 10 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 Conseils qui comptent beaucoup pour mon REER Mon conseiller du CDSPI a élaboré une stratégie de placement à long terme pour mon RER de l’ADC afin que je puisse avoir une retraite aisée. Je suis également content de ne pas surpayer pour investir puisque les honoraires de gestion des fonds dans le RER de l’ADC se classent parmi les plus bas qui se trouvent à la ronde. Quel que soit le climat de placement, le fait d’obtenir les bons conseils compte beaucoup. Faites-en l’essai vous-même en communiquant avec un professionnel financier agréé qui comprend les besoins des dentistes en matière de placement le mieux. 1 877 293-9455, poste 5021 L E S D E N T I S T E S E N P R E M I E R Le RER de l’ADC est un avantage membre de l’ADC et de l’ODA et est administré par le CDSPI. Des restrictions s’appliquent aux services consultatifs dans certaines juridictions. 10-179 12/09 Le professionnalisme TITRE DU DOSSIER DOSSIER DOSSIER Le professionnalisme Hubert R. LaBelle, DDS, LL.M., F.A.I.D.S., F.A.D.Q. RÉSUMÉ ...................... Le terme professionnalisme est relativement nouveau dans la signification que nous lui attribuons. C’est un ensemble de valeurs et de comportements propres à une profession. Dans certains milieux, on lui préfère les termes éthique professionnelle. En tant que soignants, nous l’analysons dans le contexte de la médecine dentaire. La confiance étant son attribut principal, nous exposons brièvement l’opinion de plusieurs autorités pour continuer avec un certain questionnement concernant les soins non requis de nature esthétique rendus par la médecine dentaire, eu égard au contrat social. Enfin, nous extrapolons, à la lumière de ce qui se fait à l’international, en vue d’inciter à la réflexion vers le professionnalisme au niveau universitaire. A vant-propos Nous n’avons pas la prétention de vous présenter les réflexions d’un éthicien, mais plutôt une revue très sommaire du concept de professionnalisme, qui fait l’objet d’une grande préoccupation sur le plan médical et, par ricochet, sur le plan de la médecine dentaire. Cette présentation reflète donc le point de vue d’un praticien de la médecine dentaire, sans autre intention que de vouloir sensibiliser Mots clés les membres de la profession en exercice et encourager, autant que possible, le Profession Professionnalisme monde universitaire dans l’amorce de formation déjà entreprise au niveau Altruisme prédoctoral et au niveau de la formation Confiance dentaire continue. Contrat social ...... Il est un autre point qu’il nous faut considérer : la masse de documents disponibles traitant du professionnalisme s’adresse principalement à la profession médicale, laissant croire que seuls les médecins sont impliqués. JOURNAl JOURNAl de de l’ordre l’ordre des des dentistes dentistes du du québec québec Aujourd’hui, avec l’évolution des professions de la santé, il serait plus approprié de s’adresser aux soignants puisque les mêmes principes s’appliquent à tous. Il est évident que les médecins-dentistes, en tant que soignants, sont ceux qui s’identifient le plus aux médecins et que tous les principes du professionnalisme qui s’appliquent aux uns s’appliquent aussi aux autres. I- Brève rétrospective Jusqu’à la fin du 20e siècle, tout jeune médecin s’engageait délibérément à respecter le serment d’Hippocrate. Ces principes acceptés lui octroyaient droits et privilèges; en contrepartie, il contractait une série d’obligations qui lui permettaient d’être consacré professionnel. L’entrée de l’État dans le marché des soins médicaux ainsi qu’une population mieux informée et plus susceptible de rejeter toute forme d’autorité, sont des facteurs qui ont contribué à changer radicalement l’exercice de la médecine. | | 12 volume 47 47 NN 11 | | février février / / mars mars 2010 2010 12 | | volume oo Les sociologues1 qui étudiaient les professions modernes émergeant du XIXe siècle ont eu vite fait d’explorer les failles et d’influencer l’opinion publique. À titre d’exemple, l’altruisme des professions est mis en doute et on soulève que les médecins ont tiré avantage de leurs privilèges. À cela s’ajoutent plusieurs lacunes sérieuses en regard de l’autodiscipline. Cette documentation des années 1960-70 met au rancart les avantages du professionnalisme pour la société. Il est nul et non avenu. Cependant, l’influence de l’État sur les soins de santé s’étant accrue, il en résulte une situation conflictuelle entre les professions, l’État et les valeurs du marché. Dans la littérature médicale2, le concept de professionnalisme a émergé de manière forte depuis les années 1990. Cette émergence était liée à la menace de l’autonomie professionnelle ainsi qu’à la crise de confiance des patients envers les soignants. De nouvelles études sociologiques en arrivent à un changement de paradigme : un système ayant conservé son professionnalisme serait bénéfique pour la société, à la condition que la profession médicale prenne un nouvel engagement à l’égard du professionnalisme qu’elle devra comprendre; elle devra de plus assurer d’établir le lien avec la société. W. M. Sullivan est un des premiers instigateurs de ce mouvement d’émergence et parle d’un professionnalisme civique se référant au dévouement envers la collectivité. Il en est donc résulté, depuis les deux dernières décennies, un mouvement général pour que le professionnalisme soit enseigné aux 1er et 2e cycles, et que la connaissance soit transmise aux médecins en exercice. De plus, les organismes de réglementation professionnelle exigent que les programmes de formation et d’enseignement traitent du professionnalisme. Pour Sullivan3, le professionnalisme peut être compris sous un angle moins technique et plus responsable, de manière à englober l’idée de vocation et d’engagement envers la communauté. Dans ce cas, la maîtrise de l’expertise technique devra toujours être accompagnée d’un engagement moral envers le bien-être de la communauté à laquelle appartient le professionnel. C’est ce qu’il identifie comme la conception civique du professionnalisme. Cependant, il prend bien soin de souligner qu’on n’attend pas d’un professionnel qu’il ignore les considé rations matérielles, mais on s’attend à ce qu’il subordonne le gain financier aux valeurs plus élevées de responsabilités envers le patient et l’intérêt public. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec Dans un même ordre d’idées et concernant spécifiquement la médecine dentaire, Welie mentionne que celle-ci a fait la profession, depuis le milieu du XIXe siècle, d’assumer la responsabilité de répondre avec altruisme aux besoins en matière de santé buccodentaire4. II-Qu’est-ce au juste que le professionnalisme? Après avoir vu, de manière succincte, les fluctuations historiques qui ont mené à l’émergence du professionna lisme actuel, il serait indiqué, en abordant cette réflexion sur le professionnalisme, de préciser quelques notions intrinsèques susceptibles de véhiculer une certaine ambiguïté selon que la définition de profession soit juridique ou éthique, que la signification soit anglaise ou française, ou que l’activité soit de service ou commerciale. Limitons-nous à une activité de service dans un contexte d’influence anglaise nord-américaine. Profession/Professionnel En guise de comparaison, la définition juridique apparaît au Québec en 1973 : Ce n’est qu’avec le Code des professions que l’État en récupérant pour lui seul le droit d’initiative en matière de constitution de nouvelles corporations professionnelles, s’est donné un ensemble de critères pour guider ses décisions en matière d’octroi du statut professionnel. L’épithète « professionnel » pourrait donc s’appliquer spécifiquement à tout individu faisant partie d’une corporation professionnelle étant régie par le Code des professions.5 La définition éthique de profession présente quelques différences spécifiques qui se refléteront sur la notion de professionnalisme : C’est un groupe de prestataires de services experts qui se sont conjointement et publiquement engagés à toujours placer les besoins et les intérêts existentiels du public qu’ils servent au-dessus des leurs et qui en retour ont la confiance du public pour ce faire.6 Comme on le constate, cette définition étymologique des professions remonte à ses origines réelles et est plus restrictive : professio = déclaration, faire profession de. Il est reconnu que les professionnels professent promouvoir les intérêts du public et doivent placer le | 13 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 Le professionnalisme DOSSIER Le professionnalisme DOSSIER bien-être du patient avant le leur7. Cet altruisme est une obligation à tout vrai professionnel. On y décèle dès lors une situation quelque peu conflictuelle et antinomique entre une personne d’affaires, qui a le génie du commerce et dont les règles déontologiques suivent l’économie de marché capitaliste égocentrique, et l’altruisme auquel le professionnel doit s’obliger. Peut-on en conclure qu’une personne ne peut épouser une profession et conserver la liberté morale d’une personne d’affaires? compétence et l’engagement du professionnel envers la personne le consultant. »8 En d’autres termes, le professionnalisme « […] englobe une série d’attitudes, d’aptitudes et de compor tements, de qualités et de valeurs auxquels on s’attend de la part de ceux et celles à qui la société a accordé le privilège d’être considéré comme professionnels. »9 Il s’ensuit que les valeurs fondamentales que doivent afficher les étudiants, avant même d’obtenir leur doctorat, sont les suivantes : Voici les traits distinctifs s’appliquant à une profession et aux professionnels qui en font partie : n n 1.Connaissances théoriques acquises grâce à une formation prolongée et normalisée. 2.Compétence éprouvée. 3.Sens de l’organisation. 4.Comportement codifié. 5.Altruisme très développé. 6.Professer promouvoir les intérêts du public. 7.Les besoins du patient doivent passer avant ceux du praticien. 8.Fonctions et responsabilités exigeantes. n n n n Le contrat social En se basant sur une promesse d’altruisme de la part de la profession, le public conclut une sorte d’entente réciproque nommée « contrat social », allouant en échange à la profession des avantages comme un certain monopole, un revenu supérieur et un statut social. Soulignons que c’est le public qui décide de conclure le contrat social si le service a une importance vitale, étant donné la vulnérabilité de ce même public et sa confiance envers la profession. C’est une structure sociale et non un contrat juridique. Il n’y a d’ailleurs aucun document pour attester son existence. En conclusion, le contrat social dont il est mention pourrait correspondre à la définition du Larousse : « Convention expresse ou tacite qui, selon J.-J. Rousseau, est conclue entre chaque individu et la communauté. » À la suite des quelques notions énoncées, il serait conséquent d’aborder le terme de notre réflexion. Professionnalisme Comme le souligne Anne-Marie Boire-Lavigne, de l’Université de Sherbrooke : « C’est un idéal à la base du contrat social entre une personne et la société. Cet idéal vise la protection du public par une garantie de la JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec honnêteté et intégrité; altruisme; respect; responsabilité; compassion et empathie; dévouement et formation personnelle. Distinguons entre un professionnel, qui est un statut obtenu, et le professionnalisme, qui est un état de fait. Enfin, soulignons que l’éthique professionnelle, sans entrer dans d’autres ambiguïtés, est un synonyme de professionnalisme : « Ce terme nous vient directement de l’anglais et parle encore assez peu à nos oreilles francophones. »10 Le savoir (connaissances) Professionnalisme LE SAVOIR-FAIRE | 14 | (expérience) volume 47 N o 1 LE SAVOIR-ÊTRE (comportement) | février / mars 2010 PROFESSIONNALISME Éthique professionnelle Caractéristiques comportementales11 Souhaitables NON souhaitables n Altruisme n Abus n Redevabilité n Préjugés n Excellence n Harcèlement n Devoir n Divulgation de renseignements confidentiels n Honneur n Intégrité n Respect d’autrui n Engagement à un apprentissage qui dure toute une carrière de pouvoir sexuel n Arrogance n Âpreté du gain n Fausse représentation n Pratique avec facultés affaiblies n Manque n Conflit de conscience d’intérêts Énumération des caractéristiques et des comportements des professionnels tant désirables que non souhaitables dans le but de motiver la relation patient et professionnel, ainsi que le comportement avec les autres professionnels. III- La confiance : élément clÉ du professionnalisme Le point de départ de toute éthique professionnelle est l’obligation de mériter la confiance que le public accorde à la profession, à l’ensemble et à chacun de ses membres. Il y a quelque temps, le porte-parole de l’Association dentaire canadienne (ADC), le Dr John O’Keefe12, traitait d’un document de travail de l’Association médicale canadienne (AMC) intitulé Le professionnalisme en médecine. L’article se réfère au mercantilisme et au consumérisme. Le document soulignait les embûches au professionnalisme, surtout en ce qui a trait au maintien de l’autorégulation. L’intérêt personnel prévaudrait sur le service au public et l’autonomie clinique pourrait occasionner des variantes dans les modalités de traitement. Le document de travail de l’AMC reconnaît que ces problèmes existent. Le journaliste conclut que le public a perdu confiance dans la profession. Dans la même ligne de pensée, et sur le plan international, est née une Charte du professionnalisme médical. On souligne que l’engagement de la médecine envers le JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec bien-être des patients est menacé. Il faut, disent les auteurs, renouveler le professionnalisme, qui est vu comme la base du contrat conclu par la profession avec la société. Les principaux éléments de cet idéal sont que le professionnel place les intérêts des patients en premier lieu et que les normes de compétence et d’intégrité soient respectées. Les responsabilités définies dans la Charte décrivent les engagements envers la compétence, les connaissances scientifiques, le secret professionnel et l’amélioration de la qualité des soins et de leur accès. Le Dr O’Keefe termine en déclarant que ces mêmes responsabilités échouent à la médecine dentaire et met l’accent sur le professionnalisme comme priorité pour cette même profession. ...... Dans un énoncé paru dans The Journal of the American Dental Association (JADC), le Dr Gordon Christensen13, autorité bien connue de la profession, fait part des résultats d’un sondage Gallup concernant l’honnêteté et l’éthique au sein des professions aux États-Unis. Les infirmières arrivent au premier rang du sondage chez 79 % des répondants, tandis que les dentistes arrivent au huitième rang (58 %). Nous sommes passés du premier au troisième rang, puis au cinquième rang et maintenant au huitième. Avec ce recul comparativement aux chiffres précédents, il remarque un changement dans la perception qu’a le public de notre profession en regard de l’éthique. Un autre sondage Gallup en 2006 révèle des résultats similaires. Le Dr Christensen évoque certaines raisons liées à ce changement : 1.L’apparition de la publicité dans les médias de masse pourrait certes avoir une influence négative (pages jaunes, magazines de toutes sortes, télévision et divers autres facteurs négatifs, telle la participation aux bénéfices). 2.Les articles et publicités dans les publications dentaires vantant des revenus astronomiques d’un million de dollars et plus par an. Le revenu ne devrait pas être l’indice de succès, mais la qualité des services. La profession existe pour servir le public et non soi-même. 3.L’élaboration de plans de traitement excessifs, sans présenter aux patients d’autres options réalisables. Si ces distinctions ne sont pas exposées, le patient aura des doutes sur l’éthique du soignant. | 15 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 Le professionnalisme DOSSIER Le professionnalisme DOSSIER 4.Honoraires exorbitants. Notre responsabilité professionnelle est de rendre nos services à la plupart des patients qui font appel à nous. 5.Il est inconcevable et non professionnel que des services d’urgence soient inaccessibles. 6.Si un traitement fait défaut prématurément, il devrait y avoir négociation sur la responsabilité plutôt que de refuser toute responsabilité. Le Dr Christensen concluait : La réputation de notre profession se détériore par suite de facteurs négatifs, tels que décrits. Ces facteurs sont facilement identifiables. Il est grand temps d’améliorer nos services vis-à-vis des patients et de contrôler cette orientation lucrative de quelques-uns de nos collègues. ...... Dans un article du JADC, le Dr Barry Schwartz14 concluait : […] je crois que lorsque nous accorderons à l’éthique la même priorité qu’à d’autres éléments de la dentis terie clinique, nous pourrons donner à nos étudiants les directives et les bases dont ils auront besoin pour préserver la confiance du public envers les dentistes. De plus, au 3e Sommet sur l’éthique tenu à Orlando, auquel prenait part le Dr Schwartz, les participants ont déploré la chute de vérité en médecine dentaire. Des dirigeants de tous les domaines de la médecine dentaire se sont intéressés à cette problématique. Ils en arrivaient à la conclusion suivante : « […] pour instaurer un climat propice au maintien de la vérité, il faut promouvoir la transparence, l’enseignement de l’éthique. » ...... Conclusion La confiance s’est effritée, laissant place au doute. Il nous faut agir dans le respect des valeurs de nos patients et de l’éthique de notre profession, afin de gagner et de maintenir la confiance des patients. Restaurer la confiance, c’est un pas vers le professionnalisme. En contribuant plus activement à promouvoir l’éthique et le professionnalisme et en reléguant les profits au second rang, peut-être pourrons-nous remonter dans le prochain sondage Gallup. ...... JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec Dans un article paru dans la revue internationale francophone d’éducation médicale, Pédagogie Médicale, les Drs Richard et Sylvia Cruess relataient15 : […] la plupart des observateurs s’accordent à reconnaître que les trois principales causes de la perte de confiance en la profession médicale sont la perception d’une baisse du niveau d’altruisme chez les médecins, l’incapacité de s’autoréguler de la part de certains médecins et de leurs corps représentatifs et enfin le comportement de certaines associations professionnelles. Tandis que l’altruisme est affaire de responsa bilité individuelle, l’autorégulation et les interventions des corps représentatifs sont des responsabilités collectives qui doivent être assumées par les médecins en exercice. S’ils ne le font pas, le privilège de l’autorégulation pourrait être restreint ou même leur être retiré. ...... Enfin, sur cette question de confiance du public essentielle au maintien du professionnalisme, il faut aussi réfléchir sur une mention de Welie dans le JADC de novembre 2004 : « Cette liberté très chère à chaque dentiste a entraîné tellement d’écart dans les soins que le public en est arrivé à croire qu’il se fait exploiter par les dentistes. »16 Il termine en soulignant que la médecine dentaire a encore beaucoup de chemin à faire pour obtenir la confiance recherchée. Les besoins des patients doivent passer avant ceux des praticiens. Il se permettra d’ajouter que les médecinsdentistes ne placent pas le bien-être du patient avant le leur par manque de professionnalisme. Contandriopoulos17 souligne que la confiance du malade dans les compétences et la conscience de son médecin est le fondement du professionnalisme. Cette confiance s’établit sur la qualité de la formation et sur l’éthique des médecins, et il s’empresse de signaler que cette formation a besoin d’être repensée. L’aspect commercial rattaché à la pratique de la médecine dentaire est aujourd’hui évident. Malheureu sement, depuis l’ouverture de la publicité en faveur de l’économie de marché, ce mercantilisme a eu tendance à s’accentuer au détriment du professionnalisme. Certains points devraient être réévalués afin de regagner la crédibilité et la confiance nécessaires à tout soignant. | 16 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 IV- Le code moral du professionnel La médecine dentaire, au même titre que la médecine en général, fait partie des professions de la santé et est soumise aux mêmes exigences en matière de professionnalisme et de contrat social. Odontalgie, parodontite aiguë, lésion cancéreuse buccale : ce sont là quelques exemples d’états qui peuvent être la cause de douleurs accablantes, minant la santé d’un individu. Une telle situation nécessite des soins essentiels et affecte l’existence. La compétence d’un dentiste est requise pour soulager l’affection ou la douleur. Or, depuis le milieu du XIXe siècle, la profession dentaire18 a fait promesse de répondre avec altruisme aux besoins liés à la santé buccodentaire. C’est donc dire que le contrat social établi par le public a et avait sa raison d’être. Aujourd’hui, cependant, toute une gamme de soins est facultative, élective ou de nature esthétique. Ces soins ne sont pas offerts pour soulager la douleur ni pour éviter que la santé ne soit mise en danger. Ces soins ne sont motivés par aucune raison médicale. Or, si l’on tient compte de la définition éthique d’une profession telle qu’établie précédemment, des procédures électives et non requises médicalement n’entrent pas dans le cadre de cette définition. Rappelez-vous de l’objectif premier de la profession, tel que défini au début de l’exposé : « traiter avec altruisme les patients ayant des besoins importants en santé buccale. » Cela ne signifie pas nécessairement de nier l’esthétique. Permettez que j’insiste là-dessus : il ne faut pas négliger l’esthétique, puisque cet aspect est important et inséparable des traitements que nous réalisons. Cependant, il y a une philosophie à préserver pour ne pas dépasser les besoins et respecter notre raison d’être. L’ambiguïté de la notion et de la définition du terme « esthétique » relevant de la profession porte à confusion quant à nos responsabilités professionnelles. Tentons une définition limitative, qui pourrait favoriser notre professionnalisme : n Esthético-fonctionnel : soins à caractère esthétique auxquels se joint une déficience fonctionnelle ou autre à corriger. n Esthético-électif : soins à caractère esthétique sans déficience fonctionnelle dont l’objectif principal et unique est d’améliorer l’esthétique, le look. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec SOINS ESTHÉTIQUES Esthético-fonctionnels Esthético-électifs Soins à caractère esthétique auxquels se joint une déficience fonctionnelle ou autre à corriger Soins à caractère esthétique sans déficience fonctionnelle dont l’objectif principal et unique est d’améliorer l’esthétique : le look Il faut avoir une vision conceptuelle plus élargie de la profession tant du point de vue scientifique, intellectuel qu’altruiste, une perception universitaire englobant ce qu’on identifie comme l’éthique du care19, la sollicitude. Il suffira de relire une citation du Pr Pauchant pour s’en convaincre20 : « […] la vraie implication éthique ne se fait pas par appât du gain ou pour respecter la loi. Elle découle d’un vrai souci de l’autre. » Il devient donc évident que plus nous versons dans les soins esthético-électifs, moins nous satisfaisons l’éthique et la raison d’être de notre profession, et c’est là que le bât blesse à un degré tel que les dentistes qui orientent leur pratique vers ce type de traitements ne correspondent plus à la définition éthique d’un professionnel soumis au contrat social. Le code moral n’est plus le même et laisse croire à une entreprise commerciale. Leur code s’apparente plutôt aux principes auxquels les gens d’affaires doivent obéir selon les exigences de l’économie de marché, somme toute comme une véritable entreprise. Moussée par les médias et les grandes entreprises, l’esthétique est devenue une marotte de la médecine dentaire, au point où sa raison d’être est menacée et dépréciée, s’acheminant sur une pente rapide vers la déprofessionnalisation, à moins d’y remédier rapidement. Pensons à une esthéticienne qui pose de faux ongles, au blanchiment des dents, à la pose de facettes pour des raisons esthétiques, à la pose de diamants dans les dents, au piercing, à un centre capillaire pour perruque ou toupets, à une manucure ou à une pédicure. À cela pourrait presque s’ajouter le « spa dentaire », sous prétexte d’attirer les patients dentophobiques, et les injections de Botox cosmétique en vue d’améliorer le sourire. | 17 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 Le professionnalisme DOSSIER Le professionnalisme DOSSIER Verra-t-on s’ouvrir des dental parlours où les dentothérapeutes feront leur apparition? N’oublions pas que les dents sont considérées par plusieurs dans la lignée des phanères21 et que nous pourrions rapidement faire partie de cette catégorie précitée. On pourrait concevoir la médecine dentaire comme bicéphale : n n c’est une profession reconnue; c’est une entreprise commerciale. Ces deux aspects sont antinomiques et présentent certaines difficultés pour le maintien d’un juste équilibre. La négligence des obligations liées au professionnalisme peut augmenter le revenu (p. ex., publicité à outrance, procédures esthétiques lucratives). Si cette tendance est trop prononcée, le respect du public et la confiance dans la profession dentaire diminueront à un tel point que les dentistes seront considérés comme des entrepreneurs qui placent leurs intérêts au-dessus de ceux qu’ils servent. Un tel comportement va à l’encontre des principes éthiques établis par la Fédération dentaire internationale (FDI) : « Le dentiste doit agir de façon à promouvoir le prestige et la bonne réputation de la profession. »22 L’aspect commercial primant l’aspect professionnel, le statut du dentiste se détériore. Code moral Gens d’affaires Professionnels Selon l’économie de marché Égoïsme23 Soumis au contrat social Dentisterie esthético-élective Médecine dentaire On ne peut pas exploiter une entreprise commerciale sous le couvert d’une profession On ne peut bénéficier du contrat social sans respecter les obligations morales qui s’y rattachent Altruisme24 CONCLUSION JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec Dans une perspective d’avenir, à moins d’un coup de barre des institutions décisionnelles de haut niveau, serait-il imaginable qu’il y ait une scission dans la profession entre ceux qui s’orienteraient vers la dentisterie esthético-élective, sous forme d’entreprise commerciale, et ceux qui, par respect professionnel et recevant la confiance du public, continueraient à respecter le contrat social et pratiqueraient la médecine dentaire? Ce qui revêt une importance dans cette distinction, c’est qu’il faudra prendre position pour l’une ou pour l’autre. On ne peut certes pas bénéficier du contrat social sans respecter les obligations morales qui s’y rattachent. On ne peut par ailleurs pas exploiter une entreprise commerciale de soins esthético-électifs sous le couvert d’une profession. V- Perspectives d’avenir Sur le plan de la médecine, on peut affirmer que la réflexion éthique est en ébullition depuis 2000. Aux États-Unis, au Canada et en Europe, on y décèle un fort courant, tant dans la littérature médicale, dans les principales associations médicales qu’au niveau universitaire. On constate cependant que les autres professions de la santé et, en premier lieu la médecine dentaire, accusent un certain retard, particulièrement au niveau de la formation universitaire de 1er cycle. Rarissimes sont les cours de formation dentaire continue traitant du professionnalisme. Il suffira de quelques heures dans le Web pour constater que la plupart des ouvrages traitant de professionnalisme le font sous l’angle de la médecine. La médecine dentaire occupe une mince place et, pourtant, elle en a grand besoin. Nul doute que tous les grands principes élaborés par la médecine au sujet du professionnalisme s’appliquent de facto à la médecine dentaire, qui est la plus connexe parmi les professions de la santé. Grand merci à la profession médicale, le travail de recherche est déjà accompli et nous pouvons en bénéficier. Cependant, la formation à l’éthique est une tout autre chose. Provoquer la réflexion éthique individuelle pour arriver à une éthique collective exigera des changements majeurs au chapitre de la formation universitaire, en mettant l’accent davantage sur les grands principes socio-philosophiques plutôt que sur l’aspect purement technique de la profession dentaire. | 18 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 La formation des maîtres, par leur sélection, devra être repensée afin de transmettre en tant que mentors les principes du professionnalisme aux futurs médecinsdentistes. S’inspirant de la théorie de Mintzberg sur l’organisation professionnelle, le Conseil médical du Québec énonçait : Avec l’intérêt accordé actuellement au professionnalisme, il va de soi qu’il faut encourager les universités à revoir leur enseignement à ce sujet […] la formation est un des moyens efficaces pour faire évoluer les idéologies professionnelles. Il s’agit donc de mettre en place un programme structuré d’enseignement du professionnalisme à tous les niveaux de formation : pré-doctoral, post-doctoral et formation continue, accordant une attention particulière à son intégration dans les activités cliniques. Le Conseil souligne de plus « […] l’importance d’enseigner comment se mérite la confiance du patient, la confiance de la société et de développer la nature du rôle de fiduciaire dans la relation patient-soignant. »25 Les Drs S.R. et R. Cruess, de McGill, rapportaient que la plupart des professionnels de la santé souhaitent faire face à leurs obligations en citant le Pr John Kultgen de la University of Missouri : « Entry in the profession is a voluntary act, and most people who perform it are disposed to learn its ways and take its ideologies seriously, they need only to be told how. » Et les Drs Cruess concluaient : « Professionalism must be taught. »26 À la lumière de ces préoccupations, nous attirons votre attention sur quelques travaux d’envergure susceptibles d’influencer profondément la médecine dentaire de demain. 1.Consensus sur le professionnalisme n Énumération des principes (8) qui font l’objet de consensus – Drs Cruess, McGill, Can J ophtalmo 2005; 40 : 129-31. http://pubs.nrc-cnrc.qc.ca/cjo/cjo40/i05-903.pdf27 2.Formation au professionnalisme des futurs médecins Recommandations du conseil pédagogique de la Conférence internationale des doyens et des facultés de médecine d’expression française (CIDMEF) n Énumération et discussion de 11 recommandations http://www.sante.univ-nantes.fr/medethique/doc/ fac-med-resp/recommandations.pdf28 JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec 3.Rapport Cordier, 2004 Le ministre de la Santé en France met en place une commission de réflexion sur l’éthique et les professions de la santé en 2003. Les principales propositions sont soumises dans le rapport Cordier. http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/cordier/annexe1.pdf29 4. Charte internationale du professionnalisme médical 2004 Le principal promoteur de cette charte est l’American Board of Internal Medicine Foundation (ABIM), un organisme d’envergure internationale. http://www.annals.org/cgi/content/full/136/3/24330 Ces quatre importants chantiers abordent le professionnalisme en fonction de la médecine ou des professions de la santé. La médecine dentaire doit s’inspirer pleinement de ces réflexions et ne pas hésiter à appliquer ces mêmes principes. Cette charte repose sur trois principes fondamentaux et dix responsabilités professionnelles. Tableau | Charte du professionnalisme31 Principes fondamentaux n Primauté n Respect du bien-être du patient de l’autonomie du patient n Promotion de la justice sociale Responsabilités professionnelles n Maintien de la compétence professionnelle n Honnêteté n Respect envers les patients de la confidentialité concernant les patients n Maintien de relations appropriées avec les patients n Amélioration de la qualité des soins n Amélioration de l’accès aux soins n Distribution équitable des ressources limitées n Engagement en faveur de la connaissance scientifique n Préservation de la confiance par la gestion des conflits d’intérêts n Engagement en faveur de la responsabilité professionnelle (autorégulation de la profession) | 19 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 Le professionnalisme DOSSIER Le professionnalisme DOSSIER La fondation ABIM s’active à promouvoir le professionnalisme. Il existe déjà en milieu universitaire des expériences mises sur pied par l’ABIM permettant d’évaluer les comportements professionnels (traits de professionnalisme). La certification par l’ABIM constitue le plus haut standard en médecine interne. Cette certification signifie que les professionnels ont démontré à leurs pairs et au public qu’ils avaient le jugement clinique, l’habileté et l’attitude essentiels pour rendre d’excellents soins au patient. Le manque de professionnalisme présente quelques difficultés pour les tuteurs et les facultés quant à l’éva luation. L’ABIM, dans Project professionalism, donne quelques exemples d’un comportement inacceptable en regard du professionnalisme. Ces comportements fautifs sont appelés à être corrigés lors de la formation et discutés avec l’intéressé. Nous en donnons quelques exemples : 1.Manque de responsabilité professionnelle n Nécessite qu’on lui rafraîchisse, à répétition, la mémoire pour accomplir ses responsabilités vis-à-vis du patient et des autres professionnels de la santé. 2.Manque d’effort pour s’améliorer ou s’adapter n n n n n N’est pas conscient de son inaptitude. Résiste aux changements. N’accepte pas la responsabilité en cas d’erreurs ou de manquements. Est critique et grossier dans une période de stress. Démontre de l’arrogance. 3.Relations diminuées avec patients n n n Manque d’empathie et est insensible devant les besoins ou les désirs des patients. Manque de rapport avec les patients. Démontre un engagement inadéquat vis-à-vis des désirs et besoins des patients. 4.Rapport diminué avec les professionnels de la santé n n Démontre une impuissance à fonctionner à l’intérieur d’un groupe de professionnels de la santé. Démontre un manque de sensibilité devant les besoins et désirs d’un groupe de professionnels de la santé. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec Enfin, un dernier témoignage en provenance de la Cour suprême du Canada : dans un jugement qui marquait notre profession en donnant plein droit à la publicité professionnelle, l’honorable juge Beverly McLachlin32 déclarait : […] le maintien du professionnalisme est une condition sine qua non à la qualité de l’exercice de l’art dentaire. […] compte tenu de l’importance de promouvoir le professionnalisme […] il incombe aux corps professionnels à titre de devoir impératif d’adopter des règlements appropriés qui réalisent cette fin. Étant donné qu’il est reconnu que la formation au professionnalisme relève, en grande partie, de la respon sabilité universitaire, il serait important que nos facultés dentaires accentuent leur programme déjà existant en s’inspirant de l’expérience de l’ABIM, tant au niveau pré-doctoral, post-doctoral que dans leur programme universitaire de formation continue. Le cursus universitaire pré et post-doctoral en médecine dentaire pourrait décliner cette formation au professionnalisme de façon longitudinale, c’est-à-dire tout au long du cursus. À ce propos, un article du Journal of Dental Education33 fait voir l’influence considérable des membres de la faculté pour inculquer le professionnalisme et encourage la création d’un programme de quatre ans pour promouvoir la culture du professionnalisme. L’ODQ pourrait exiger des universités, en ce qui a trait à la formation dentaire continue, d’offrir un minimum de cours traitant du professionnalisme et pourrait même privilégier ces cours sur le professionnalisme en attribuant un nombre de crédits majoré, ce qui favoriserait une plus grande participation. Enfin, nous pourrions citer l’exemple de McGill, qui attribue un prix de reconnaissance du professionnalisme, le Dr. Paul Marchand Award34, à l’étudiant ayant démontré le plus haut degré de professionnalisme dans tous les aspects de la médecine dentaire clinique. Cette reconnaissance étant officielle, le nouveau diplômé peut s’en prévaloir et l’afficher. L’Université Laval attribue le prix Roland-Vallée à l’étudiant qui a manifesté des qualités exemplaires de communication, d’humanisme et d’empathie, c’est-à-dire de professionnalisme. | 20 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 L’Université de Montréal a déjà instauré une telle marque de reconnaissance du professionnalisme qui est signifiée lors de la collation des grades. D’autre part, à l’exemple de l’Université d’Ottawa, l’étudiant en médecine dentaire devrait s’engager et signer une déclaration de professionnalisme. Cette déclaration énumère les engagements qu’il doit respecter comme étudiant et futur professionnel35. Il en est ainsi pour l’étudiant à l’Université du Manitoba, qui doit s’engager et signer The Faculty of Dentistry Community Code attesté par le doyen, A. Iacopino36. Avec un peu d’imagination, nos facultés dentaires ont tous les atouts pour stimuler le professionnalisme et faire en sorte que les médecins-dentistes contribuent à rétablir la confiance qu’ils devraient mériter et à respecter leur contrat social à l’égard de la société. Mot de la fin Faites-vous preuve de professionnalisme? Ne cherchez pas à le savoir : si c’est le cas, les patients vous le diront. Demande de tirés à part Dr Hubert R. LaBelle 666, rue Sherbrooke O., bureau 502 Montréal (Québec) H3A 1E7 Tél. : 514 842-8295 Courriel : [email protected] Remerciements Nos remerciements s’adressent à madame Astrid Lauterbach, HD, pour sa précieuse collaboration à la préparation de cet article. Bibliographie 1- Cruess Sylvia R. MD., Cruess Richard I. MD., Faculté de médecine U. McGill, Professionalism: a contract between medicine and society, http://www.cmaj.ca/content/ full/16215/668. 2- Idem. 3- Piron Florence, Le professionnalisme, www.com.ulaval.ca/ personnel/professeurs/florence_piron/index.php 4- Welie Jos V.M. MMedS, JD, Ph. D. Journal de l’ADC, novembre 2004, vol. 70, no 10, p. 676. 5- LaBelle H.R., Publicité professionnelle, JODQ, vol. 45, janvier 2008, p. 26. 6- Welie Jos V.M. La dentisterie est-elle une profession?, JADC, septembre 2004, vol. 70, no 8, p. 531. 7- Code de déontologie des dentistes, 2.05.01. 8- Boire-Lavigne Anne-Marie, www.usherbrooke.ca/bdethique/ centre_docum/lexique.html/#professionnalisme 9- Hendelman, W. MD., M. ed., directeur, professionnalisme, À propos du professionnalisme, U Ottawa, 2007, 10.10 http://intermed.med.uottawa.ca/students/md/professionalism/ fra/index.html 10- http://titan.medhyg.ch/mh/formation/index_edito. php3?numero=3050 (revue médicale suisse 2008) 11- http://www.intermed.med.uottawa.ca/students/md/ professionalism/fra/ adapté de Qu’est-ce que le professionnalisme médical? 12- Éditorial, JADC, Dr John O’Keefe, septembre 2002, vol. 68, no 8. 13- Christensen Gordon, JADC, Credibility of dentists, JADA, vol. 132, août 2001. Autre sondage Gallup 2006. 14- Schwartz Barry, JADC, vol. 70, no 11, décembre 2004. 15- Cruess Richard L. et Sylvia R. Professionnalisme, éducation médicale et la Charte internationale, Pédagogie Médicale, février 2004, vol. 5, no 1. 16- Ecembarger, W. How dentists rip us off. How honest are dentists?, Reader’s Digest, février 1997 : 50-56. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec 17- Contandriopopoulos A.P. Réformer le système de santé; une utopie pour sortir d’un statu quo impossible, UdeM, Ruptures, vol. 1, no 1, 1994, p. 8 à 26. 18- Op. cit., note 4. 19- Tronto Joan Ph. D., Princeton University, Ethics of care / un monde vulnérable, pour une politique du care, Éditeur La découverte. 20- Pauchant Thierry, chaire de management éthique des HEC, Le Devoir (Stéphane Baillargeon) 2009-06-06. 21- http://www.larousse.fr/ref/medical/phanere-_15311.htm 22- FDI, Dental ethics manual, What’s special about dentistry, 2007, p. 22. 23- Éthique objectiviste, in Vertu d’égoïsme, Édition Les Belles Lettres, collection Iconoclastes, no 19, 1993. 24- Op. cit., 19. 25- Conseil médical du Québec, Avis 2003-1, Le professionnalisme et l’engagement des médecins envers la société, avril 2003, p. 14. 26- Op.cit., note 5, p. 191. 27- http://pubs.nrc-cnrc.qc.ca/cjo/cjo40/i05-903.pdf 28- http://www.sante.univ-nantes.fr/medethique/docfac-med-resp/ recommandations.pdf 29- http://sante.gouv.fr/htm/actu/cordier/annexe1.pdf 30- http://www.annals.org/cgi/content/full/136/3/243 31- Medical professionalism in the new millennium, Annals of Internal Medicine 2002; 136 : 243-6. 32- Rocket c. Collège Royal des chirurgiens dentistes d’Ontario, [1990] 2 R.C.S. 232. 33- The Community code, faculty of dentistry, U. Manitoba, class of 2012, communication personnelle avec le doyen Anthony Iacopino. 34- http://www.mcgill.ca/dentistry/admissions/undergrad/awards/ (Dr. Paul A. Marchand and Maureen McNeil Prize) 35- http://www.afmc.ca/pdf/ottawa/declaration_fr.pdf 36- Hutchins Bob, Cobb Stan. When will we be ready for academic integrity?, Journal of Dental Education 2008, 72 (3) 359-363. | 21 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 Le professionnalisme DOSSIER L’ORDRE VOUS INFORME ÉLECTION DES MEMBRES DU COMITÉ EXÉCUTIF Le 20 novembre dernier, le conseil d’administration a élu les membres qui formeront le comité exécutif en 2010. Dans l’ordre habituel, à l’avant : Me Caroline Daoust, directrice générale et secrétaire, Dr Melvin Schwartz, vice-président, et Dre Diane Legault, présidente; à l’arrière : Dr Gilles E. Lefebvre, monsieur Louis Roy, administrateur nommé par l’Office des professions du Québec, et Dr Luc Gravel. EXERCICE DE LA PROFESSION DE DENTISTE EN SOCIÉTÉ — DÉCLARATION ANNUELLE 2010 L’Ordre des dentistes du Québec tient à rappeler à tous les répondants de sociétés que l’article 6 du Règlement sur l’exercice de la profession de dentiste en société requiert qu’une déclaration annuelle de mise à jour soit fournie à l’Ordre avant le 31 mars 2010. Cette déclaration annuelle doit être accompagnée des frais administratifs de 100 $. Veuillez prendre note que le conseil d’administration a, par résolution, exempté d’une telle déclaration annuelle les sociétés dont la date de début d’exercice de la profession se situe entre le 1er janvier et le 31 mars 2010. L’article 6 de ce règlement oblige aussi à aviser l’Ordre sans délai de toute modification aux informations ayant pour effet d’affecter le respect des conditions de détention des actions prévues à l’article 3 ou de la garantie contre la responsabilité de la société prévue à la section III du règlement. Le formulaire de déclaration annuelle ou de déclaration modificative est disponible sur le site Web de l’Ordre à www.odq.qc.ca, sous Liens rapides – Exercice en société – Formulaire de déclaration. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec L’ORDRE S’ASSOCIE À PROTÉGEZ-VOUS L’Ordre a conclu une entente de partenariat avec les Éditions Protégez-Vous en vue de produire et de publier un guide pratique sur les soins dentaires. Ce guide permettra à l’Ordre de remplir pleinement sa mission qui consiste à assurer la protection du public. Il sera disponible en kiosque au mois de mai prochain. Surveillez le prochain numéro du Journal pour plus de détails. GRIPPE A (H1N1) Avis de l’Institut national de santé publique du Québec : protection respiratoire en cabinet dentaire Le 3 décembre dernier, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a publié un avis sur le niveau de protection respiratoire requis chez les professionnels et le personnel soignant pratiquant en cabinet dentaire, en lien avec la grippe A (H1N1) 2009. Vous pouvez lire cet avis sur le site de l’INSPQ, au www.inspq.qc.ca/publications. | 22 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 L’ORDRE VOUS INFORME L’ORDRE ET SON HOMOLOGUE FRANÇAIS CONCLUENT UN ARRANGEMENT DE RECONNAISSANCE MUTUELLE Dans l’ordre habituel, à l’avant : Dre Diane Legault, présidente de l’Ordre des dentistes du Québec, et Dr Christian Couzinou, président du Conseil national de l’Ordre des chirurgiens-dentistes de la France; à l’arrière : monsieur Jean Charest, premier ministre du Québec, et madame Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et des Sports du gouvernement français. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE Les membres qui veulent faire inscrire un sujet à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale annuelle de l’Ordre des dentistes du Québec (ODQ), qui aura lieu le lundi 31 mai 2010, doivent adresser leur demande par écrit au secrétaire de l’ODQ avant le 30 avril prochain. Le 27 novembre dernier, à Paris, l’Ordre a signé une entente de reconnaissance réciproque des qualifications professionnelles avec son homologue français, le Conseil national de l’Ordre des chirurgiens-dentistes de la France. Prenez note que cette entente porte exclusi vement sur la reconnaissance des qualifications professionnelles et ne modifie en rien les lois en vigueur relatives à l’immigration. De plus, elle ne vise que les dentistes qui détiennent un permis d’exercice en France et qui sont diplômés d’une université française. Réciproquement, seuls les dentistes québécois diplômés d’une de nos trois facultés dentaires et détenant un permis d’exercice délivré par l’Ordre des dentistes du Québec pourront faire reconnaître leurs qualifications professionnelles en France. L’analyse comparée de la formation universitaire et de l’environnement d’exercice de la profession a conduit l’Ordre à exiger des dentistes français désireux de s’établir au Québec qu’ils réussissent un stage de six mois ou l’examen de l’Ordre avant d’être autorisés à exercer. Les dentistes québécois qui voudraient s’établir en France devront pour leur part réussir un stage de six mois. On estime qu’il faudra de 18 à 24 mois avant que l’Office des professions adopte un règlement en vue de mettre en œuvre cette entente. FORMATION DENTAIRE CONTINUE PROGRAMME DE CONFÉRENCES DE L’ORDRE 2010-2011 L’Ordre vous informe que les conférenciers et les sujets de son programme de conférences 2010-2011 seront les suivants : n Les urgences médicales en milieu dentaire Dre Sophie Labelle n L’inspection professionnelle et la tenue de dossiers en cabinet dentaire Drs Nathalie Morin, Yves C. Ayotte et J.-André Phaneuf Pour connaître le curriculum vitæ des conférenciers, le résumé des présentations et l’horaire des conférences, nous vous invitons à surveiller les prochaines publications du Journal de l’Ordre des dentistes du Québec ainsi que la rubrique Formation de la section du site Web de l’Ordre réservée aux membres, à www.odq.qc.ca. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 23 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 L’ORDRE VOUS INFORME PETITES ANNONCES EN LIGNE Rapide et écologique! Depuis le mois de décembre dernier, vous pouvez demander qu’une petite annonce soit publiée sur le site Web de l’Ordre. Pour ce faire, vous n’avez qu’à remplir le formulaire en ligne et à soumettre votre texte. Une fois approuvée, votre annonce sera diffusée dans les trois (3) jours ouvrables suivant sa réception, et ce, pour une période de deux (2) semaines. Pour en savoir plus, consultez la section Publications du site de l’Ordre. ANNUAIRE DES MEMBRES 2010 Vous trouverez, en encart dans ce numéro, le cédérom de l’Annuaire des membres 2010. Vous pouvez enregistrer le contenu de ce cédérom sur le nombre de postes de travail que vous désirez et le consulter à l’écran. Sachez cependant qu’il n’est pas possible d’imprimer ou de copier Annuaire des membres le contenu de l’annuaire. Vous pouvez également consulter en tout temps la version intégrale de Member Directory cet annuaire sur le site de l’Ordre, dans la section réservée aux membres. 2010 au 15 décembre 2009 as of December 15, 2009 ww w.o dq.qc .ca s iste ent es d dre d © 2010 Or ec éb Qu du EN ENCART DANS CE NUMÉRO n Cédérom de l’Annuaire des membres 2010 Programme préliminaire 2010 des Journées dentaires internationales du Québec, tenues conjointement avec l’Association dentaire canadienne n RELEVEZ LES DÉFIS! L’Ordre des dentistes encourage de nouveau tous ses membres à appuyer le Défi Santé 5/30/Équilibre, qui invite la population à passer à l’action pour sa santé, et le Défi J’arrête, j’y gagne!, une initiative de lutte au tabagisme. Pour en savoir plus, consultez les sites DefiSante530equilibre.ca et DefiTabac.qc.ca. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec OFFRE D’EMPLOI Titre d’emploi Dentiste Poste Poste permanent de 25 heures/semaine Période À compter du 1 janvier 2011 Exigences Membre de l’Ordre des dentistes du Québec Description sommaire du poste Le centre de santé et de services sociaux-Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke (CSSS-IUGS) est à la recherche d’un dentiste qui souhaite s’investir dans le domaine hospitalier et découvrir la satisfaction de prodiguer des soins dentaires à des personnes en perte d’autonomie. Joignez-vous à nos équipes multidisciplinaires et contribuez à l’amélioration de la qualité de vie de nos résidents. Sous l’autorité professionnelle du CMDP du CSSSIUGS et sous l’autorité administrative du directeur des Services Professionnels et hospitaliers, le dentiste : n Évalue les problèmes dentaires des patients admis en soins de longue durée. n Élabore et réalise un plan d’intervention en fonction des besoins identifiés. n Assure les traitements requis y compris ceux du programme de prévention pour la clientèle en SLD. n Participe et collabore avec les équipes multi disciplinaires à l’élaboration du plan de service. n Participe à l’information et au support du personnel des unités mais aussi des familles ou des personnes significatives. n Participe aux comités requis par sa fonction. n Participe à l’achat du matériel et des équipements comme consultant au chef de service. n Effectue d’autres tâches connexes. Rémunération Par la RAMQ. Pour information Communiquer en tout temps avec un dentiste en fonction et laisser votre message au 819-780-2222, poste 46246 ou 41052 Vous pouvez faire parvenir votre curriculum vitæ avant le 1 juin 2010 à l’attention de : Docteure Suzanne Gosselin Directrice des services professionnels et du partenariat médical Centre de santé et de services sociauxInstitut universitaire de gériatrie de Sherbrooke Hôpital et centre d’hébergement D’Youville 1036, rue Belvédère sud Sherbrooke (Québec) J1H 4C4 | 24 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 LOIS ET RÈGLEMENTS LAWS AND REGULATIONS Avis de recours civil à l’Ordre des dentistes du Québec – Application de l’article 62.2 du code des professions Notice of liability claims to be provided to the Order – Application of section 62.2 of the Professional Code Janvier 2010 January 2010 L’article 62.2 du Code des professions, entré en vigueur le 15 octobre 2008 lors de l’adoption du projet de loi 75, prévoit ce qui suit : Section 62.2 of the Professional Code, which came into effect on October 15, 2008 with the adoption of Bill 75, provides as follows: “62.2 A professional must, in accordance with the terms and conditions determined by the board of directors, inform the order of which he is a member of any professional liability claim against him filed with his insurer and of any notice of loss he files with his insurer with respect to professional liability.” « 62.2 Tout professionnel doit, selon les conditions et modalités déterminées par le Conseil d’administration, informer l’ordre dont il est membre de toute réclamation formulée contre lui auprès de son assureur à l’égard de sa responsabilité professionnelle et de toute déclaration de sinistre qu’il formule auprès de son assureur à cet égard. » En vertu de cet article, le conseil d’administration de l’Ordre des dentistes du Québec a adopté les conditions et les modalités suivantes : In accordance with this section, the Board of Directors of the Ordre des dentistes du Québec adopted the following terms and conditions: “The professional must notify the Secretary of the Order, in writing, within 10 days of being served any motion to institute proceedings (civil action) for a professional liability claim against him and provide the Secretary with a copy of the motion.” « Le professionnel doit aviser, par écrit, la secrétaire de l’Ordre au plus tard 10 jours de la signification de la requête introductive d’instance (action civile) en responsa bilité professionnelle intentée contre lui et lui transmettre copie de la requête. » En conséquence, tout membre inscrit au tableau de l’Ordre devra aviser par écrit la secrétaire de l’Ordre dans les 10 jours suivant la signification de tous les recours ou réclamations en responsabilité civile professionnelle intentés contre lui et lui en fournir une copie intégrale. Consequently, every member entered on the Roll of the Order must notify the Secretary of the Order within 10 days of being served any professional civil liability claim against him and provide the Secretary with a complete copy. Cette obligation ne vise que les actions judiciaires déposées devant les tribunaux de droit commun au Québec et ne modifie, ni ne remplace en rien les droits et obligations des professionnels telles qu’énoncés dans la police d’assurance du Fonds d’assurance-responsabilité de l’Ordre des dentistes du Québec. This obligation concerns only legal actions brought before common-law courts in Quebec and in no way modifies or replaces the rights and obligations of professionals as set out in the insurance policy of the Ordre des dentistes du Québec liability insurance fund. L’obligation d’avis à la secrétaire de l’Ordre des dentistes du Québec est rétroactive à toute action civile (requête introductive d’instance) signifiée à un dentiste depuis le 1er janvier 2010 et ne vise pas celles qui auraient été signifiées avant cette date. Entrée en vigueur : 1er janvier 2010. Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec la secrétaire de l’Ordre, Me Caroline Daoust, au 514 875-8511. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec The obligation to notify the Secretary of the Ordre des dentistes du Québec applies retroactively to any civil action (motion to institute proceedings) served on a dentist since January 1, 2010 and does not apply to those served before that date. Effective date: January 1, 2010. For further information, please contact the ODQ Secretary, Me Caroline Daoust, at 514 875-8511. | 25 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 RENDEZ-VOUS 2010 Une participation aux ateliers pendant les jdiq : un excellent choix selon Cochrane L a dentisterie fondée sur les faits, ça vous dit certainement quelque chose! En effet, nous en avons entendu parler à plusieurs reprises au cours des dernières années. Il s’agit bel et bien de « l’utilisation consciencieuse, explicite et judicieuse des meilleures preuves scientifiques dans la prise de décision entourant la prestation des soins de santé buccodentaires à un patient donné. »1 Les Journées dentaires internationales du Québec, par l’intermédiaire de ses conférenciers, jouent d’ailleurs un rôle important dans la diffusion de ces preuves scientifiques aux dentistes et à leur équipe. Et la très prestigieuse Collaboration Cochrane dans tout ça? Vous savez peut-être que c’est une « organisation internationale et indépendante, à but non lucratif, dont l’objectif est de mettre à la disposition de toute personne concernée, dans le monde entier, des informations actua lisées et fiables sur l’efficacité des interventions effectuées dans le domaine de la santé. Ces informations sont dispo nibles dans des documents appelés revues systématiques. »2 Les auteurs y retracent, évaluent et synthétisent toute la littérature scientifique sur une question donnée, afin d’obtenir des conclusions fiables facilitant ainsi les prises de décision. Il s’agit de la meilleure qualité de preuves scientifiques. Les auteurs de la dernière mise à jour (2009) d’une revue systématique de la Collaboration Cochrane, intitulée Conférences et ateliers de formation continue : effets sur la pratique professionnelle et sur les résultats des soins de santé3, conjointement avec concluent, entre autres, par l’affirmation suivante : « […] il apparaît […] que les formations mixtes, c’est-à-dire interactives et didactiques, soient plus efficaces que l’une ou l’autre de ces formations seules […]. »4 Quoique la logique pointe dans cette direction, l’importance des ateliers, soit des séances théoriques jumelées à des séances interactives de mise à l’essai des nouvelles connaissances, se confirme de façon « signifi cative ». C’est pourquoi le comité des Journées dentaires continue d’aller de l’avant avec cette approche : 2010 fera place à quelques ateliers, les lundi et mardi, et à l’introduction, limitée à une conférence pour l’instant, d’une technologie d’interaction par télévoteurs permettant à chaque participant de répondre instantanément à des questions posées durant l’exposé. Visez les ateliers, pour vous et pour vos patients! Ariane Beaudet-Roy, DMD, M. Sc. Membre du comité organisateur des Journées dentaires internationales du Québec ................... 1.Sackett DL, Rosenberg WM, Gray JA, Haynes RB, Richardson WS (1996). Evidence based medicine: what it is and what it isn’t. British Medical Journal 312 (7023), 71-72. Traduction adaptée à la dentisterie. 2.http://res_franco.cochrane.org/fr/collaboration.html. Consulté le 18 novembre 2009. 3.Forsetlund L, Bjørndal A, Rashidian A, Jamtvedt G, O’Brien MA, Wolf F, Davis D, Odgaard-Jensen J, Oxman AD. Continuing education meetings and workshops: effects on professional practice and health care outcomes. Cochrane Database of Systematic Reviews 2009, Issue 2. Art. No.: CD003030. DOI: .1002/14651858. CD003030.pub2. Traduction littérale du titre. 4.Idem 3. Plain language summary. Traduction littérale. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 26 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 Inscription en ligne Veuillez prendre note que vous pouvez vous inscrire au congrès en ligne à www.odq.qc.ca, en vous rendant à la section Journées dentaires. Les dentistes membres de l’Ordre peuvent s’inscrire sans frais jusqu’au 31 mars 2010 inclusivement. peuvent vous accueillir, dans le programme préliminaire encarté dans ce numéro. Afin de bénéficier de tarifs réduits, mentionnez, en réservant, l’événement en marge duquel vous faites une réservation, soit les Journées dentaires internationales du Québec. Après la date limite, les rabais de groupe ne seront plus en vigueur. Bénévoles demandés Transport Le comité organisateur des Journées dentaires internatio nales du Québec est à la recherche de dentistes bénévoles et de membres de leur équipe pour la supervision des salles de conférence, du 29 mai au 1er juin prochain. Pour les étudiants, des postes au salon des exposants, aux salles de conférence et à l’inscription sont disponibles. Les dentistes et les membres de leur équipe intéressés à devenir bénévoles sont invités à remplir le formulaire disponible sur le site Web de l’Ordre, à la section Journées dentaires. Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec Marie Tétreault au 514 875-8511, poste 2234. Avion Air Canada a été désigné transporteur officiel des Journées dentaires internationales du Québec 2010. Pour réserver : www.aircanada.com, entrez le code de promotion : CFK929N1 et profitez de tarifs aériens réduits. Assurez-vous que ce code apparaît bien sur votre billet. Réservations d’hôtel Vous pouvez faire vos réservations de chambre dès maintenant en communiquant avec le personnel de l’hôtel de votre choix avant la date limite indiquée. Pour ce faire, Styledent Cercon Zirconia JODQ Ad.qxd 1/14/10 12:11 nous vous invitons à consulter la liste des hôtels qui Train Via Rail Canada offre également un tarif spécial congrès, de toutes les destinations desservies par Via vers Montréal. Mentionnez le numéro d’événement : 11772 pour bénéficier d’un rabais de 10 % sur le tarif de base en classe confort, VIA1 et voitures-lits. Pour réserver : 1 888 842-7245 ou www.viarail.ca/billets/fr_index_bill.html. Métro Évitez les embouteillages! Prenez le métro pour éviter les bouchons de circulation et les problèmes de stationnement. La station Place d’Armes, sortie Viger, reliée1au Palais des congrès. PMest Page NOTRE PASSION EST DE RECRÉER LA NATURE EN CONSIDÉRANT FONCTION ET ESTHÉTISME. LAISSEZ-NOUS DÉPASSER VOS ATTENTES. t t t Travaux sur implants Centre d’usinage Zircone Cercon en laboratoire Céramique pressée t t t Céramo-métallique Service personnalisé Travaux amovibles Téléphonez-nous sans frais au 1.866.586.9373 pour la cueillette partout au Québec. 4415, boul. Notre-Dame suite 202 Laval (Québec) H7W 1T7 Tél. : 450.686.9373 t Sans frais : 1.866.586.9373 t [email protected] www.styledent.com JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 27 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 HOMMAGE Dr James Percy Lund, B. Sc. (médecine dentaire), Ph. D 2 octobre 1942 – 8 décembre 2009 Le 8 décembre 2009, le Dr James P. Lund (Jim) est mort paisiblement dans son sommeil. Il laisse dans le deuil son épouse bien-aimée, la Dre Jocelyne Feine, ses enfants chéris, Michelle et Katherine, ses petits enfants, Laura et Mihai, ses frères adorés, Paddy et Jo, ainsi que de nombreux amis et collègues de par le monde dont il était aimé et respecté. J im naît au Lancashire (Angleterre) en 1942. En 1957, il suit sa famille en Australie méridionale et obtient son baccalauréat en médecine dentaire à l’University of Adelaide en 1966. Après avoir exercé brièvement la médecine dentaire en cabinet privé à Mt. Gambier, en Australie méridionale, il poursuit sa formation à l’Université de l’Ouest de l’Ontario, où il obtient un doctorat en physiologie en 1971 et entreprend sa carrière de chercheur. Le Dr Lund se joint ensuite à l’Université de Montréal et il y mène une brillante carrière durant 24 ans qui débouche sur sa nomination au poste de doyen associé de la recherche de la Faculté de médecine dentaire, poste qu’il occupe durant huit ans. Au cours de cette période, le Dr Lund met sur pied un laboratoire au sein du groupe IRSC de recherche en Sciences neurologiques à l’Université de Montréal, reconnu comme étant le plus important centre mondial d’études fondamentales sur la fonction motrice bucco faciale. Il est le premier à prouver qu’outre la respiration, de simples mouvements rythmiques chez les vertébrés peuvent être activés par un générateur central de rythmes dans le système nerveux central malgré l’absence de signaux sensoriels. Les recherches du Dr Lund et de ses collaborateurs sont à l’origine de la majorité des connaissances actuelles sur le générateur central de rythmes aux commandes de la mastication. Entre autres, ces chercheurs ont décrit le mode d’interaction entre l’information sensorielle et le générateur central de rythmes visant à adapter la mastication aux caractéristiques de la nourriture. Ses collaborateurs et lui ont également réuni des preuves concernant le rôle des récepteurs stimulés par l’étirement musculaire dans la douleur chronique. Plus précisément, ils ont montré que l’injection intramusculaire de substances provoquant la douleur modifie les caractéristiques électriques des récepteurs stimulés par l’étirement musculaire de sorte qu’ils peuvent déclencher une altération des circuits de la douleur. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec Les données issues de la recherche fondamentale du Dr Lund et l’intérêt de ce dernier pour les syndromes de douleur chronique ont mené à l’élaboration du modèle d’adaptation à la douleur qui illustre comment la douleur elle-même peut causer des symptômes moteurs et sensoriels. Ce modèle, validé par plusieurs groupes de recherche clinique à l’échelle mondiale, incite au changement dans la pratique clinique. En 1995, Jim est nommé doyen de la Faculté de médecine dentaire de l’Université McGill, poste qu’il a occupé jusqu’en juin 2008. La Faculté traverse alors une période difficile, mais sous la direction de Jim, le programme de doctorat en médecine dentaire de l’Université McGill est entièrement restructuré. Champion de la recherche interdisciplinaire, Jim joue un rôle de premier plan dans la mise sur pied de plusieurs centres multidisciplinaires à McGill, y compris le Centre de recherche sur le tissu osseux et le parodonte, le Centre de bioreconnaissance et de bio capteurs, et le Centre Alan Edwards de recherche sur la douleur. La direction de Jim a aidé l’Université McGill à forger sa réputation de chef de file mondial de la recherche sur la douleur. Jim a également dirigé le recrutement d’une douzaine de chercheurs éminents dans le domaine de la douleur venus d’Europe, des États-Unis et du Canada, et a obtenu un financement important du secteur privé pour l’agran dissement du Centre Alan Edwards de recherche sur la douleur. Récemment, le Dr Lund a dirigé la rédaction de la fructueuse lettre d’intention concernant la demande de financement de la chaire de recherche clinique en matière de douleur au Programme des chaires de recherche du Canada. La démarche en est maintenant au stade de la demande détaillée et fait actuellement l’objet d’une évaluation. Le Dr Lund est également un des membres fondateurs du Réseau de recherche en santé buccodentaire et osseuse formé d’environ 60 chercheurs travaillant dans des universités et des instituts de recherche du Québec. Ce réseau a contribué de façon considérable à la recherche en santé buccodentaire au Québec et forme un partenariat avec la Fondation de l’ODQ et l’Association des chirurgiens dentistes du Québec. Tout compte fait, sa réalisation la plus satisfaisante était probablement la création d’un programme communautaire | 28 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 HOMMAGE dynamique visant la prestation de soins dentaires gratuits aux patients vulnérables de centres communautaires. Ce programme, qui lui a valu la médaille du Carrefour des Communautés du Québec, a aussi obtenu le prix Qualité de l’Association des CLSC et CHSLD du Québec en 2003, ainsi qu’une médaille d’argent du Conseil canadien pour l’avancement de l’éducation en 2005. Chercheur accompli et excellent dirigeant universitaire, Jim était en outre un extraordinaire mentor pour des étudiants de tous niveaux et des collègues à différents stades de leur carrière. Durant près de 40 ans de vie universitaire, il a su favoriser l’épanouissement d’un nombre incroyable de personnes qui ont sollicité ses conseils et trouvé en lui un modèle d’énergie, d’enthousiasme et de leadership. Tout au long de sa carrière, Jim a contribué de façon considérable à différentes sociétés professionnelles et scientifiques. Il a agi à titre de président du Neurosciences Group de l’International Association of Dental Research et de la Société canadienne de physiologie. De plus, il a siégé à bon nombre de comités du Conseil de recherches médicales et des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Le Dr Lund a également fait partie du groupe de travail qui a rédigé la version préliminaire de la proposition de formation de l’Institut de l’appareil locomoteur et de l’arthrite (IALA) des IRSC et a effectué deux mandats au conseil consultatif de l’IALA. Il a été membre du Groupe de travail sur la recherche clinique des IRSC et a contribué de nombreuses façons aux National Institutes of Health et autres organismes de financement. Sa contribution à la médecine dentaire comprend la participation à titre de membre au Comité sur les effectifs en médecine dentaire et l’organisation d’ateliers pour l’Association dentaire JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec canadienne. Le Dr Lund était également membre de la coalition « Les dents en santé » pour la fluoruration de l’approvisionnement d’eau de Montréal. Il a récemment été élu à l’Académie canadienne des sciences de la santé, hommage extraordinaire pour un chercheur du domaine de la santé, de l’ordre de l’élection à la Société royale du Canada. Par suite de son élection, le Dr Lund a rapidement convaincu l’organisation de commanditer une enquête sur l’accès aux soins dentaires chez les Canadiens les plus démunis. Il a travaillé d’arrache-pied pour amasser les fonds nécessaires à la réalisation de cette tâche et à la formation d’un comité international important chargé de réaliser l’étude et de rédiger le rapport sur la question. Jim a donné des centaines de séminaires sur ses travaux de recherche et a participé à l’organisation d’importants symposiums internationaux dans son domaine. Il est l’auteur d’environ 190 articles et chapitres de livres publiés et a été directeur de rédaction de quatre manuels, y compris un ouvrage didactique sur la douleur bucco faciale. Il a collaboré à la rédaction d’un rapport sur les troubles temporomandibulaires destiné au Congrès américain et a agi à titre de témoin expert devant un groupe de spécialistes de la Food and Drug Administration étudiant des dispositifs diagnostiques. Il est l’auteur de la section sur la mastication de la nouvelle édition de l’Encyclopaedic Reference of Neuroscience. Jim a également reçu de nombreuses subventions de recherche et bourses salariales du Conseil de recherches médicales et, plus tard, des IRSC. Par ailleurs, il s’est vu décerner un doctorat honorifique de l’Umeå University en 1995. Jim a contribué de façon considérable aux études universitaires en médecine dentaire et à la santé de la population tout au long de sa fructueuse carrière. Il a également joué un rôle fondamental dans la progression de la formation des dentistes de la province et a hissé le Québec au sommet de la recherche sur la santé bucco dentaire au Canada. Dans le cadre de son travail, il a en outre milité pour l’amélioration de la santé buccodentaire et l’accès aux soins buccodentaires chez les groupes de personnes démunies du Québec. Le décès prématuré de Jim crée un manque énorme dans la vie personnelle et professionnelle de bon nombre d’entre nous. Paul Allison Doyen de la Faculté de médecine dentaire Université McGill .................. | 29 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 ��� ������������ � irréfutables. cad cam HdjX^Zjm YÉd[[g^g | cdigZ Xa^ZciaZ aZ eajh \gVcY X]d^m edhh^WaZ YZegdi]hZhYZciV^gZhZiYZYZbZjgZgjcX]Z[YZÒaZfjWXd^h ZcbVi^gZYZ86986B!cdjhcdjhhdbbZheaZ^cZbZci^ckZhi^h YVchaV[dgbVi^dcYZcdigZeZghdccZaV^ch^fjZYVchaÉVXfj^h^i^dc YZ XZh iZX]cdad\^Zh# Cdjh hdbbZh YdcX igh ÒZgh YZ edjkd^g kdjhd[[g^gjcZkVhiZ\VbbZYZegdYj^ihfj^hVjgdcigedcYgZ |kdhZm^\ZcXZhaZheajhed^cijZh# ���.����������������.��� / �. ��� ���-���� / � ��� ���-���� ��� : � = �����’��.��” � = �����’��.��” / ����, ����. ��� �����������, ����� (������) ��� ��� NOUVELLES EN BREF AU TABLEAU La Faculté de médecine dentaire de l’Université Laval honore ses donateurs L e 5 novembre dernier, le doyen de la Faculté de médecine dentaire de l’Université Laval, le Dr André Fournier, dévoilait son Tableau d’honneur lors de la Soirée de reconnaissance des donateurs. En 2009, 30 donateurs ont vu leur nom ajouté au Tableau d’honneur du doyen, dont 27 dans la catégorie Bronze (5 000 $ et plus), 3 dans la catégorie Argent (10 000 $ et plus) et 1 dans la catégorie Or (25 000 $ et plus). Grâce à la générosité des donateurs, la Faculté de médecine dentaire pourra poursuivre la réalisation de plusieurs projets de rénovation et de modernisation de ses cliniques et laboratoires, dont le renouvellement des unités dentaires, l’instauration de la radiologie numérique et l’informatisation des activités cliniques. Les donateurs honorés de la promotion 1985 présents à l’événement : le Dr André Fournier, doyen, accompagné des Drs Vivian Carter, Luis Fortin, Charles Rodrigue et Stéphane Huppé. Médi secours NOUVEAUX PERMIS DÉLIVRÉS AU COURS DE LA PÉRIODE DU 1er NOVEMBRE AU 31 DÉCEMBRE 2009 Dre Venera Manuela Barsan Dre Mélanie Campese Dre Patricia Da Rosa Dr Raphael Freitas De Souza Dre Naima Liamani Dr Darcy MacLellan Dr Marc Noël Dr Sachin Paranjape Dr Faleh Tamimi Marino AVIS DE DÉCÈS Le Dr Alain Turbide, de Montmagny, est décédé le 2 octobre 2009 à l’âge de 58 ans. Le Dr William John Lambert, de Westmount, est décédé le 21 novembre 2009 à l’âge de 72 ans. anonymat et confidentialité assurés Exclusivement pour les médecins et Dentistes ayant un problème d’alcool ou de drogue 514 440-4520 JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 31 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 PRESIDENT’S MESSAGE D ear colleagues, JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec DIANE LEGAULT It’s 2010 already! The decade now drawing to a close has been marked by many events that will long remain engraved in our memories, from the millennium bug frenzy in 2000 to the devastating attack on the United States on September 11, 2001, the birth of the iPod, the human tragedies in Indonesia, China and Pakistan, echoed in the recent disaster in Haiti, and the election of Barack Obama. to contact me: Over this same period, our professional system has [email protected] become considerably more complex, in particular To ensure that our profession continues to develop with the introduction of new legislation aimed at smoothly, we must all, regardless of our field of expanding the role and responsibilities of profespractice, fully assume our professional responsibilities, sional orders and their accountability to the public and government. The adoption in December of an act by exercising judicious leadership every day. creating the position of Commissioner for complaints For me, this leadership, based on our vast expertise, is the most powerful means of advancing our profesconcerning mechanisms for the recognition of sion, since it has a direct impact on the nature of our professional competence for people trained abroad relations with other professionals in is the latest example of this trend. our sector of activity. Our profession has also subtly To ensure that For instance, we know that in evolved. The more “progressive” our profession view of our rapidly ageing population, cohorts of the past decade, continues to develop we will have to see to the oral health predominantly female and more smoothly, we must all, of an increasing number of elderly interested in working in major regardless of dentulous individuals. We must show urban centres, are seeking a better our field of practice, leadership, starting today, in looking balance between their professional fully assume to the future and preparing ourselves and family responsibilities, our professional to intervene in such cases. calling traditional business models responsibilities, All professionals, in all fields, into question. by exercising are driven by the desire to learn and Today, our profession has both judicious leadership to diversify their practices. This is a medical and technological aspects. every day. healthy attitude, and one that speaks Tomorrow, the wide-ranging well of them. The fact remains, however, that our research now in progress may bring permanent extensive university education has prepared us as solutions to dental caries and periodontal problems. dentists to play a key role in managing individuals’ Who knows? Biomedicine may even be a major overall dental health. part of dentists’ training in future. The future of our profession is already in our In the coming years, we must cultivate and boldly hands. It is unfolding in each of our offices, every proclaim our professional identity. On the one hand, single day. we want to play a more active role in ensuring In closing, let me wish all of you a very happy people’s general health; on the other, we must more New Year! clearly affirm our expertise in prosthetic rehabili tation, a highly coveted field that some others are interested in claiming for themselves. Diane Legault, DMD, MBA | 33 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 NEWS FROM YOUR ORDER EXECUTIVE COMMITTEE MEMBERS ELECTED On November 20, the Board of Directors elected the members of the 2010 Executive Committee. From left to right, front row: Me Caroline Daoust, Executive Director and Secretary, Dr. Melvin Schwartz, Vice-President and Dr. Diane Legault, President; back row: Dr. Gilles E. Lefebvre, Louis Roy, Director appointed by the Office des professions du Québec, and Dr. Luc Gravel. PRACTISING DENTISTRY WITHIN A LIMITED LIABILITY PARTNERSHIP OR A JOINT-STOCK COMPANY 2010 ANNUAL DECLARATION The Ordre des dentistes du Québec wishes to remind all representatives of limited liability partnerships or joint-stock companies that section 6 of the Regulation respecting the practice of the dental profession within a limited liability partnership or a joint-stock company requires that an updated annual declaration be filed with the Order by March 31, 2010. This annual decla ration must be accompanied by administrative fees of $100. Please note that the Board of Directors has adopted a resolution exempting such partnerships or companies from filing a declaration if the date on which they begin practising the profession falls between January 1 and March 31, 2010. Section 6 of the Regulation also requires that such partnerships or companies promptly notify the Order of any change in the information given in the declaration prescribed in section 5 that might violate the conditions set out in section 3 or in the coverage prescribed in Division III of the Regulation. The annual declaration/amending declaration form is available on the Order’s Website at www.odq.qc.ca, under Quick Links – Practice within a Partnership or a Company - Declaration Form. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 34 | THE ORDER JOINS FORCES WITH PROTÉGEZ-VOUS The Order has signed a partnership agreement with Éditions Protégez-Vous, to produce and publish a practical guide to dental care in French. The guide, to be available on newsstands in May, will allow the Order to fulfil its mission of ensuring public protection. Watch for more details in the next issue of the Journal. H1N1 VIRUS Notice from the Institut national de santé publique du Québec: respiratory protection in dental offices On December 3, the Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) published a notice concerning the degree of respiratory protection required for professionals and front-line staff practising in dental offices, in light of the 2009 H1N1 flu virus. You can read the notice (in French) on the INSPQ site, at www.inspq.qc.ca/publications. volume 47 N o 1 | février / mars 2010 NEWS FROM YOUR ORDER THE ORDER AND ITS FRENCH COUNTERPART SIGN A MUTUAL RECOGNITION AGREEMENT From left to right, front row: Dr. Diane Legault, President of the Ordre des dentistes du Québec, and Dr. Christian Couzinou, President of the Conseil national de l’Ordre des chirurgiens-dentistes de la France; back row: Quebec Premier Jean Charest and Roselyne Bachelot, French Minister of health and sports. ANNUAL GENERAL MEETING Members who would like to enter a subject on the agenda for the next Annual General Meeting of the Ordre des dentistes du Québec, to be held on Monday, May 31, 2010, must submit a written request to the ODQ Secretary by April 30. On November 27, in Paris, ODQ representatives signed an agreement on the mutual recognition of professional qualifications with its French counterpart, the Conseil national de l’Ordre des chirurgiens-dentistes de la France. Note that this agreement concerns only the recognition of professional qualifications, and in no way affects legislation governing immigration. In addition, it applies only to those dentists who already hold a permit in France and a degree from a French university. In return, only Quebec dentists who hold a degree from one of our three schools of dentistry and a permit from the Ordre des dentistes du Québec are eligible to have their professional qualifications recognized in France. Following a comparative analysis of university training and professional practice conditions, the Order decided to require that French dentists wishing to practise in Quebec first successfully complete a six-month period of practical training or pass the ODQ examination. Quebec dentists wishing to practise in France, for their part, must first successfully complete a six-month training period. It is expected that it will take the Office des professions from 18 to 24 months to adopt a regulation implementing this agreement. CONTINUING DENTAL EDUCATION 2010-2011 ODQ LECTURE PROGRAM The speakers and subjects for the Order’s 2010-2011 lecture program will be as follows: n Medical emergencies in dentistry Dr. Sophie Labelle n Professional inspection and record keeping in dental offices Drs. Nathalie Morin, Yves C. Ayotte and J.-André Phaneuf For more information on the speakers’ qualifications and lecture summaries and times, consult the upcoming issues of the Journal and check under Training in the members-only section of the ODQ Website, at www.odq.qc.ca. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 35 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 NEWS FROM YOUR ORDER IN THE SPOTLIGHT CLASSIFIED ADS ON LINE Fast and environmentally friendly! Since December, you have had the option of publishing classified ads on the Order’s Website. Just complete an on-line form and submit the text of your ad for approval. Once approved, it will be published on the Website within three working days, for a two-week period. For more information, see the Publications section of the ODQ Website. 2010 Member Directory A CD-ROM with the 2010 Member Directory is included with this issue. You can save the contents of the CD-ROM onto as many computers as you wish and consult it on the screen. Please note that you cannot print or copy the contents Annuaire des membres of the Directory, however. You can also consult the full version of the Directory on the ODQ Member Directory Website at any time, in the members-only section. Quebec dentists inducted into the ACD Once again, Quebec was well represented at the Annual Meeting and Convocation of the American College of Dentists held in Honolulu, Hawaii on September 30 and october 1, 2009. At the annual convocation, dr. Douglas hamilton and dr. Sam sgro, both from the montreal area, were welcomed as new fellows of the acd in recognition for their contributions to organized dentistry. Also in attendance were dr. Herb borsuk, Regent for the acd regency 1, and dr. Martin tyler. The american college of dentists, founded in 1920, is one of the oldest honorary organizations. Its mission is to advance excellence, ethics, professionalism and leadership in dentistry. 2010 au 15 décembre 2009 as of December 15, 2009 ww w.o dq.qc .ca s iste ent es d dre d © 2010 Or ec éb Qu du INCLUDED WITH THIS ISSUE n CD-ROM with the 2010 Member Directory 2010 Preliminary program for the Journées dentaires internationales du Québec offered jointly with the Canadian Dental Association n From left to right: Dr. Martin Tyler, Dr. Sam Sgro, Dr. Douglas Hamilton and Dr. Herb Borsuk. ARE YOU UP TO THE CHALLENGE? Once again this year, the Ordre des dentistes invites all its members to support the 5/30 Health Challenge, which encourages everyone to eat 5 portions of fruit and vegetables and get moving at least 30 minutes a day, and the Quit to Win Challenge, a way to stop smoking. For more information, see the DefiSante530equilibre.ca and DefiTabac.qc.ca JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 36 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 Les 3 priorités de l’ADC… Une profession forte Une communauté unie Un public en santé Ensemble, nous travaillons pour votre réussite. L’ADC a fait de grands pas pour devenir une association plus simple, en concentrant nos efforts sur trois priorités stratégiques précises et axées sur les résultats. Étant votre porte-parole national de la dentisterie, l’ADC travaille de concert avec ses associations membres pour votre réussite! Informez-vous... visitez notre site Web à www.cda-adc.ca ou téléphonez-nous au 1-800-267-6354. Tribute Dr. James Percy Lund, BDS, PhD October 2, 1942 – December 8, 2009 Dr. James P. Lund (Jim) died peacefully in his sleep on December 8, 2009. He was the beloved husband of Dr. Jocelyne Feine, cherished father to Michelle and Katherine, devoted grandfather to Laura and Mihai, and adored brother of Paddy and Jo. He was also a dear friend and respected colleague to many around the world. J im was born in Lancashire, England in 1942 and moved with his family to Southern Australia in 1957. He earned his Bachelor of Dental Science in 1966 from the University of Adelaide and after a brief private dental practice in Mt. Gambier, South Australia, came to the University of Western Ontario. It was there that he received a PhD in Physiology in 1971 and began his life of research. He went on to the Université de Montréal where he enjoyed a distinguished 24-year career culminating in an eight-year appointment as the Associate Dean for Research in their Faculty of Dentistry. During this time Dr. Lund established a laboratory within the Groupe IRSC de recherche en Sciences neuro logiques at Université de Montréal that is recognized as the world’s leading centre for fundamental studies of orofacial motor function. He was the first to prove that simple rhythmical movements in vertebrates other than respiration could be generated by Central Pattern Generators (CPG) within the central nervous system without sensory feedback. He and his collaborators subsequently provided much of our current knowledge of the CPG that controls mastication. They described how sensory inputs interact with the CPG to adapt mastication to the properties of food. He and his collaborators also found evidence that muscle stretch receptors play a role in chronic pain. They showed that injections of pain-producing chemicals into muscles change the electrical properties of the stretch receptors, causing them to fire in ways that may alter pain-producing circuits. Discoveries from his basic research and his interest in chronic pain syndromes led to the JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 38 | development of the Pain-Adaptation Model, which shows how pain itself can cause motor and sensory symptoms. This Model has been validated by several clinical research groups throughout the world, and is prompting changes in clinical practice. In 1995, Jim was appointed Dean of the Faculty of Dentistry at McGill University, a position that he held until June 2008. It was a challenging time for the Faculty but under Jim’s leadership, the DMD program at McGill was completely restructured. A champion of interdisciplinary research, Jim played a leading role in the establishment of several multidisciplinary centres at McGill, including the Centre for Bone and Periodontal Research, the Centre for Biorecognition and Biosensors and the Alan Edwards Centre for Research on Pain. Jim’s leadership has helped McGill University build its reputation as a world leader in pain research. He led the recruitment of a dozen leading pain scientists from Europe, the USA and Canada, and obtained major funding from the private sector for the expansion of the Alan Edwards Centre for Research on Pain. Most recently, it was he who led the preparation of the successful “letter of intent” for the Pain CERC application that has now gone to the full application stage and is currently under evaluation. He was also one of the founding members of the Reseau de recherche en santé buccodentaire, a network of approximately 60 researchers working in Quebec universities and research institutes, that has made an enormous contribution to supporting oral health research in Quebec and indeed has partnerships with the Fondation de l’ODQ and the Quebec Dental Surgeons Association. But probably his most satisfying accomplishment was the establishment of a flourishing Outreach Program that provides free dental care to vulnerable patients within community centres. In recognition of his work in establishing the Outreach Program, he was awarded a Medal volume 47 N o 1 | février / mars 2010 Tribute by the Carrefour des Communités du Québec. In addition, the Outreach Program was awarded a Prix Qualité by L’Association des CLSC et CHSLD du Québec in 2003, and a Silver Medal of Excellence by the Canadian Council for the Advancement of Education in 2005. Beyond his role as an excellent researcher and academic leader, Jim was an outstanding mentor to people at all levels of career development from undergraduate and postgraduate students to junior academic staff and peers in administrative positions. Through his nearly 40 years in academic life he has helped bring the best out of an incredible number of people who sought his advice and used him as an example of energy, enthusiasm and leadership. Throughout his career, Jim made major contributions to professional and scientific societies. He was President of the Neurosciences Group of the International Association of Dental Research and of the Canadian Physiological Society, and served on many committees of the MRC and CIHR. He was part of a working group that drafted the proposal to form the CIHR Institute of Musculoskeletal Health and Arthritis (IMHA), and completed two terms on the IMHA Advisory Board. He was a member of the CIHR Working Group on Clinical Research and has served the National Institutes of Health and other funding agencies in many capacities. His work for the dental profession includes membership on the Comité sur les effectifs en médecine dentaire, and organizing workshops for the Canadian Dental Association. Dr. Lund was also a member of the coalition “Les Dents en Santé” that is pressing for the fluoridation of Montreal’s water supply. He was recently elected to the Canadian Academy of Health Sciences (CAHS) – an outstanding accolade for a health scientist, equivalent to being elected to the Royal Society of Canada – and quickly convinced this organization to sponsor an enquiry into access to dental care for underprivileged Canadians. He worked tirelessly to raise the money necessary to do this work and to put together a major international committee to perform the review and write a report on the issue. Jim gave hundreds of seminars on his research and participated in the organization of major international symposia in his field. He published about 190 articles and book chapters, and edited four volumes, including a textbook on Orofacial Pain. He was the co-author of a report to the US Congress on Temporomandibular Disorders and appeared as an expert witness before an FDA panel studying diagnostic devices. He wrote the section on Mastication for the new Encyclopaedic Reference of Neuroscience. He held many research grants and salary awards from the Medical Research Council and later the Canadian Institutes of Health Research, and was granted an honorary doctorate by Umeå University in 1995. Jim provided outstanding service to academic dentistry and to the health of the population over an excellent career. He made a major contribution to advancing the training of dentists in the province and established Quebec as the leading oral healthrelated research province in Canada. In addition, throughout this work, he pushed for improved oral health and improved access to oral health care among Quebec’s under-privileged groups. The untimely passing of Jim will leave an enormous hole in the personal and professional lives of many of us. Paul J. Allison, Dean Faculty of Dentistry McGill University JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec ................. | 39 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 RENDEZ-VOUS 2010 PARTICIPATING IN A HANDS-ON WORKSHOP DURING THE JDIQ An excellent choice according to Cochrane I ’m sure you’ve heard of evidence-based dentistry. A widely discussed topic in recente years, it refers to the “conscientious, explicit, and judicious use of current best evidence in making decisions about the oral care of individual patients”1. The scientific program of the Journées dentaires internationales du Québec plays an important role in educating this scientific evidence. And where does the prestigious Cochrane Collaboration fit in to all this? Perhaps you are aware that it “is an international not-for-profit and independent organization, dedicated to making up-to-date, accurate information about the effects of healthcare readily available worldwide. It produces and disseminates systematic reviews […]”2. Authors of these reviews locate, evaluate the quality and synthesize all the scientific literature on a given topic, in order to obtain reliable conclusions and facilitate decision making. It refers to the best quality of scientific evidence. The authors of the latest update (2009) of a systematic review of the Cochrane Collaboration entitled Continuing education meetings and workshops: effects on professional practice and health care outcomes3 conclude with the following statement: “[…] it appeared […] that mixed interactive and didactic education was more effective than either alone […]”4. jointly with Although logic points to this conclusion, the importance of workshops, that is, theoretical courses in conjunction with practical courses allowing one to apply new knowl edge, is confirmed in a “significant” way. This is why the Journées dentaires committee has moved forward with this approach: in 2010, we will offer some workshops on Monday and Tuesday and will be introducing, limited to one lecture for now, live, interactive audience response technology allowing each participant to instantaneously respond to questions asked by the speaker during the lecture. Come to the workshops – for your sake and for your patients! Ariane Beaudet-Roy, DMD, M.Sc. Journées dentaires internationales du Québec committee member ................... 1.Sackett DL, Rosenberg WM, Gray JA, Haynes RB, Richardson WS (1996). Evidence based medicine: what it is and what it isn’t. British Medical Journal 312 (7023), 71-72. Adapted to dentistry. 2.http://www.cochrane.org/docs/descrip.htm. Consulted on November 18, 2009. 3.Forsetlund L, Bjørndal A, Rashidian A, Jamtvedt G, O’Brien MA, Wolf F, Davis D, Odgaard-Jensen J, Oxman AD. Continuing education meetings and workshops: effects on professional practice and health care outcomes. Cochrane Database of Systematic Reviews 2009, Issue 2. Art. No.: CD003030. DOI: .1002/14651858. CD003030.pub2. 4.Idem 3. Plain language summary. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 40 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 RENDEZ-VOUS 2010 On-line registration You can now sign up for the convention on-line, at www.odq.qc.ca, in the “Journées dentaires” section. ODQ member dentists can sign up for free until March 31, 2010, inclusive. Volunteers needed The organizing committee for the Journées dentaires internationales du Québec is seeking volunteer dentists and dental staff members to supervise lecture rooms from May 29 to June 1. For students, positions are available in the exhibitors’ hall, lecture rooms and at the registration desk. Dentists and members of their staff wishing to volunteer should fill out the form available on the Order’s Website, in the “Journées dentaires” section. For more information, please call Marie Tétreault at the ODQ, at 514 875-8511, ext. 2234. Hotel reservations You can make your hotel reservations right now, by contacting the hotel of your choice no later than the deadline shown. See the list of hotels in the preliminary program included with this issue. For a reduced rate, mention that you will be attending the Journées dentaires internationales du Québec when you reserve. Group discounts will not be available after the deadline. Getting there By air Air Canada has been designated the official airline for the Journées dentaires internationales du Québec 2010. To reserve, go to www.aircanada.com and enter promotion code CFK929N1 for reduced airfare. Make sure the code is shown clearly on your ticket. By train Via Rail Canada also offers a special conference rate, from all destinations served by Via to Montreal. Mention event number 11772 for a 10% discount on the basic rate in comfort class, VIA1 and sleeping cars. To reserve, call 1 888 842-7245 or visit http://www.viarail.ca/en_index.html. By metro Take the metro to avoid rush hour traffic jams and parking hassles. The Place d’Armes station is connected to the Palais des congrès. Take the Viger exit. ÉQUIPEMENT D’OXYGÈNE D’URGENCE 1 9 6 9 www.oxymed.ca 2 0 0 9 40 ans Oxymed • Vente, location et mise-à-jour de vos équipements d’oxygène • GAZ MÉDICAUX et de laboratoire • Sédation analgésique (protoxyde d’azote) DISTRIBUTEUR AUTORISÉ PORTER ÉQUIPEMENT D’ANALGÉSIE RELATIVE OXYMED Tél.: (514) 389-8245 Gaz médical et équipement JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec 1 (800) 369-8404 www.oxymed.ca 9592, rue Berri, Montréal (Québec) H2M 1R4 | 41 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 FORMATION DENTAIRE CONTINUE FACULTÉ DE MÉDECINE DENTAIRE 2009-2010 6ISITEZLESITE)NTERNETDELA&ORMATIONDENTAIRECONTINUEAUFDCUMONTREALCAETINSCRIVEZVOUSENLIGNEs0OURNOUSJOINDRE Pour obtenir plus d’information, consultez le programme de la Formation dentaire continue 2009-2010 CONFÉRENCES PRINTEMPS 2010 RÉSERVEZ VOS PLACES DÈS MAINTENANT ! ADVANCED BONE GRAFTING (HANDS-ON) Dr HASSAN MOGHADAM Mars Du jeudi 4 mars au samedi 6 mars D 3 500 $ NUTRITION, ALIMENTATION ET SANTÉ DENTAIRE (COURS PRATIQUE) MARIE-JOSÉE LEBLANC Dr SAMER ABI-NADER Durée : 21 heures Vendredi 19 mars D 550 $ INTERCEPTION EN ORTHODONTIE : EXTRACTION PILOTÉE, RÉDUCTION PROXIMALE SÉLECTIVE ET EXPANSION PALATINE SYLVAIN CHAMBERLAND CHRISTINE THIBAULT Samedi 13 mars D 225 $, H, A 100 $, T 175 $ Samedi 20 mars D 325 $, H, A 150 $, T 175 $ Durée : 4 heures ALAIN DOUCET ET FRANCE LECLERC Samedi 13 mars D 225 $, H, A 100 $, T 175 $ Samedi 27 mars D 225 $, H, A 100 $, T 175 $ Durée : 6 heures Samedi 20 mars D 225 $, H, A 100 $, T 175 $ Durée : 3 heures LINDA MASTROVITO Samedi 10 avril D 225 $, H, A 100 $, T 175 $ Durée : 6 heures Durée : 3 heures L’INCORPORATION – MÉTHODES DE GESTION ET STRATÉGIES FISCALES PAYANTES LES PONTS PAPILLON : DE LA THÉORIE À LA PRATIQUE (COURS PRATIQUE) PIER-LUC LAFONTAINE, MARC-ANTOINE REID ET STÉPHANE THIBEAULT Dre ANNIE ST-GEORGES Vendredi 16 avril D 550 $ Durée : 4 heures INTÉGRATION DU DÉBRIDEMENT PARODONTAL REVUE ET CORRIGÉE (COURS PRATIQUE) SYLVIE MARTEL Durée : 3 heures Dr MICHEL M. COUTURE Durée : 3 heures Durée : 6 heures PROGRAMME D’EXERCICES PRÉVENTIFS EN SANTÉ DENTAIRE (COURS PRATIQUE) ÉTIENNE MARCHAND Samedi 17 avril D 325 $, H, A 150 $, T 175 $ L’IMPLANTOLOGIE CHIRURGICALE POUR LE PRATICIEN GÉNÉRAL Samedi 10 avril D 225 $, H, A 100 $, T 175 $ Samedi 27 mars D 325 $, H, A 150 $, T 175 $ Durée : 6 heures Durée : 3 heures Dr ANDRÉ LEBIRE Samedi 10 avril D 275$, H, 135 $ Dre STÉPHANIE MARTIMBEAU Dr EMMANUEL ALVARO COMMUNICATION ET FEEDBACK AU TRAVAIL : QUAND, COMMENT ET QUOI DIRE ? Samedi 10 avril D 225 $ LE DÉVELOPPEMENT DE L’OCCLUSION CHEZ LE JEUNE ENFANT RÉSOLUTION DE PROBLÈMES EN ENDODONTIE : PRÉVENTION, IDENTIFICATION ET GESTION PRINCIPES DE BASE EN RESTAURATIONS IMPLANTAIRES (COURS PRATIQUE) Vendredi 9 avril D 550 $ Durée : 3 heures Durée : 6 heures LES DENTIFRICES ET LES RINCE-BOUCHES, QUOI DE NEUF ? STRATÉGIES FINANCIÈRES POUR LES DENTISTES EN MILIEU OU EN FIN DE CARRIÈRE Avril CONCEPT DE PRÉPARATION CORONAIRE : QUAND LE SUCCÈS DÉPEND DE LA PILE Durée : 6 heures GESTION RAISONNÉE DU BIOFILM DENTO-BACTÉRIEN DENIS MASSÉ Samedi 17 avril D 325 $, H, A 150 $, T 175 $ Formation dentaire continue Formation dentaire continue Durée : 6 heures LES COURONNES DE PORCELAINE : QUELS SYSTÈMES UTILISER ? QUAND ET COMMENT ? (COURS PRATIQUE) Dre GENEVIÈVE GUERTIN Vendredi 23 avril D 550 $ Durée : 6 heures RCR ET URGENCES MÉDICALES EN MILIEU DENTAIRE (CERTIFICATION) Dre SOPHIE LABELLE Samedi 24 avril D 325 $, H, A 325 $, T 325 $ Durée : 6 heures CAPTURE THE PERFECT SMILE: DIGITAL PHOTOGRAPHY MADE EASY RITA BAUER Samedi 24 avril D 325 $, H, A 150 $, T 175 $ Durée : 6 heures PETITES ANNONCES Envoyez le texte dactylographié soit par télécopieur, par courriel ou par la poste au Journal de l’Ordre des dentistes du Québec, au plus tard le 1er du mois précédant la parution, accompagné du paiement. L’annonceur doit indiquer le nombre de parutions, car lui seul en est le garant. Tarifs 2010 en vigueur cliniques à vendre/ louer/acheter À VENDRE – EN MAURICIE – Clinique dentaire récemment rénovée et établie depuis plus de 20 ans. Pratique familiale diversifiée, plus de 1 600 dossiers actifs. 3 salles opératoires, secrétariat informatisé. Frais d’exploitation bas. Équipe dynamique et expérimentée. Contactez Nathalie Chabot au 418 839-8293. À VENDRE – RIVE-SUD DE MONTRÉAL (NAPIERVILLE ET LACOLLE) – Pratique familiale établie depuis 1984 près de services médicaux. Secrétariat informatisé avec approximativement 2 000 dossiers actifs. Cinq salles opératoires à Napierville et trois à Lacolle avec Panorex. Facturation 500 000 $ + à quatre jours semaine. Cause : déménagement. SVP s’adresser au Dr Claude Landry, 450-245-3368; 514 990-8876. DANS LE SECTEUR DE MONTRÉAL, ROSEMONT. Nous cherchons dentistes à pourcentage qui pourraient devenir propriétaires; intéressés à pratiquer dans une clinique de 4 salles opératoire et un panogramme. Type de pratique familiale. Veuillez nous contacter par courriel, [email protected]. GATINEAU – BUCKINGHAM TEMPS PLEIN – RÉF. V-9000. 2 grandes cliniques modernes, une située dans un quartier en expansion, cherchent un dentiste à %. Clientèle établie et à bâtir, équipe dynamique et technologie de pointe, tel le CEREC. Contactez Mylène au 514 820-2855. LAVAL – RÉF. M-8088. Salle opératoire à louer pour un dentiste ayant déjà sa clientèle ou possibilité d’acheter la clientèle d’une clinique avoisinante. Très belle clinique située dans un secteur recherché au cœur de Laval près du métro. Contactez Carole au 514 820-2855. MONTRÉAL – CÔTE-DES-NEIGES – RÉF. S-1443. Dentiste recherché pour achat d’une clinique dentaire établie depuis plus de 15 ans dans un gros complexe médical assurant beaucoup de clientèle. 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Recherche dentiste consciencieux au pourcentage pour + ou – 25 h/semaine. Pratique familiale en banlieue. L’excellente réputation de la clinique nous amène un trop grand nombre de patients et de plus longs délais de consultation. Dr Labrecque, 418 881-3383; [email protected]. Conseil d’administration SHERBROOKE – RECHERCHE DENTISTE À POURCENTAGE pour travailler dans une clinique moderne (radiographie numérique, panoramique, endo mécanisée, caméra intraorale). Pratique familiale achalandée. Excellentes conditions, hygiéniste. Bienvenue aux nouveaux diplômés. Téléphonez au 819 570-6568. présidente Dre Diane Legault Région 1 Dr Peter C. White Saint-GEORGES DE BEAUCE, DENTISTE À % RECHERCHÉ. Possibilité de prendre la relève, clientèle intéressante et équipe stable. Info Dr Majella Gosselin. Bureau 418 228-3368 - Résidence 418 228-8618 - Fax 418 228-4027. Région 2 Dr Luc Gravel* Région 3 Dre Lise Payant Dr Denis Robert TRÈS INTÉRESSANT TRAVAIL À POURCEN TAGE (40 %) PRÈS DE SHERBROOKE avec possibilité d’association à moyen terme. Clinique familiale. Pratique générale et diversifiée. Respect et autonomie professionnelle. Pas de souci de gestion. Pas de stress. Horaires toujours remplis. Belle ambiance de travail (efficacité et simplicité). Très belle équipe, attentive aux besoins des patients. Clientèle agréable, fidèle et croissante. Bienvenue aux finissant(e)s 2010. 1 ou 2 postes (temps partiel/plein). Contactez Thérèse Hébert au 819 823-8867. Région 4 Dr Christian Fortin Région 5 Dr Guy Boisclair Région 6 Dr Bruno Cabana Région 7 Dre Josée Bellefleur Dr Barry Dolman Dr Sylvain Gagnon Dre Monique Michaud Dr Melvin Schwartz, vice-président Dr Pierre Tessier WINDSOR (PRÈS DE SHERBROOKE) – CONGÉ MATERNITÉ RÉF. B-4955. Recherche un dentiste à % pour remplacer un congé de maternité débutant en avril 2010 jusqu’en juin 2011, 4-5 jours/semaine. Excellente ambiance de travail. Belle facturation, clientèle assurée. Possibilité de rester par la suite. Contactez Mylène au 514 820-2855. Région 8 Dr Guy Déom RECHERCHE D’EMPLOI SAINT-HYACINTHE – PRATIQUE GÉNÉRA LISTE BIEN ÉTABLIE, clientèle familiale, cherche dentiste pour travailler à pourcentage à long terme. Association éventuelle souhaitée. Bienvenue aux nouveaux diplômés, soutien professionnel assuré. Pour plus d’information, contactez Pascale au 450 773-4466 ou [email protected]. Région 9a Dr André Savard Dentiste pourrait faire de l’hygiène et du travail à pourcentage dans la région de Montréal. Appelez au 450 663-7238. Région 9b Dr Gilles E. Lefebvre* RECHERCHE DENTISTE GÉNÉRALISTE. Horaire variable. Pour travailler jour, soir et samedi. Ambiance chaleureuse, équipe dynamique. Contactez Joanne 450 655-2210. Région 9c Dr Pierre Boisvert Région 10 Dr Claude Beaulieu Région 11 Dr Guy Lafrance Vinylflex PLUS Région 12 Dr Denis Beauvais • Peinture appareillée • Chaises de bureau • Remodelage de chaises • Salle d�attente • Décoration d�intérieur inc. Administrateurs nommés par l’Office des professions Mme Monick Coupal M. Pierre Delisle M. Louis Roy* Mme Louise Viau REMBOURRAGE SPÉCIALISÉ • CHAISES DENTAIRES CLAUDE BUREAU 41 265, avenue des Terrasses Auteuil, Laval (Québec) Tél.: (450) 628-0643 H7H 1E5 Cell.: (514) 347-4747 ANS D�EXPÉRIENCE Directrice générale et Secrétaire Me Caroline Daoust * Membres du comité exécutif JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 46 | volume 47 N o 1 | février / mars 2010 Découvrez la nouvelle technologie Bluecam de CEREC. Renseignez-vous auprès de votre représentant(e) Patterson ou composez le 1.800.873.7683 www.sirona.com | www.cereconline.com | www.livecerecdemo.com | www.fullyintegratedpractice.com TEINTES VITA, RESTAURATIONS VITA. 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