Volume 47 No 1 - Ordre des dentistes du Québec

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Volume 47 No 1 - Ordre des dentistes du Québec
DE L’ORDRE DES DENTISTES DU QUÉBEC
| VOLUME 47 n 1 | FÉVRIER / MARS 2010
o
ARTICLE
SCIENTIFIQUE
Études de cas sur les récessions
gingivales multiples :
l’option d’allogreffe gingivale
| PAGE 7
Envois de publications canadiennes - Numéro de convention 40064801 - 625, boul. rené-lévesque ouest, 15e étage, montréal (Québec) h3B 1R2
DOSSIER
Le professionnalisme
................
|
PAGE 12
L’Ordre et son homologue
français concluent
un arrangement de
reconnaissance mutuelle
| PAGE 23
Hommage au
Dr James Percy Lund
| PAGE 28
Des solutions sur mesure
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frais d’adhésion annuels au programme seront facturés et inscrits sur le relevé de la carte de crédit Platine ou Or OVATION MasterCard de la Banque Nationale. 2. Les transactions offertes
sans frais dans le cadre du programme sont : les chèques, débits, retraits et dépôts au comptoir, crédits et les transactions automatisées et électroniques.
SOMMAIRE
DE L’ORDRE DES DENTISTES DU QUÉBEC
Publication officielle
de l’Ordre des
dentistes du Québec
Les opinions exprimées dans le Journal sont
uniquement celles des auteurs. Le fait, pour un
annonceur, de présenter ses produits ou ses
services dans le Journal de l’Ordre des dentistes
du Québec ne signifie pas qu’ils sont endossés par
l’Ordre des dentistes du Québec.
Éditeur
Ordre des dentistes du Québec
Rédactrice en chef
MOT DE LA PRÉSIDENTE
Assemblée générale annuelle
|
Formation dentaire continue
Programme de conférences de l’Ordre
2010-2011
ARTICLE
SCIENTIFIQUE
|
Études de cas
sur les récessions
gingivales multiples :
l’option d’allogreffe
gingivale
|
Carole Erdelyon
PAGE 5
Petites annonces en ligne
Annuaire des membres 2010
Relevez les défis!
|
PAGE 7
Dossier
Rédactrice
Le professionnalisme
Nataly Rainville
Coordonnatrice de la production
et publicité
|
PAGE 12
Johanne Erdelyon
Conception graphique et mise en pages
Bronx Communications
L’ORDRE VOUS INFORME
Impression
Élection des membres du comité exécutif
Imprimerie F.L. Chicoine
PAGE 24
Lois et règlements
Rédacteur scientifique
Dr André Prévost
PAGE 23
Avis de recours civil à l’Ordre des
dentistes du Québec – Application de
l’article 62.2 du Code des professions
|
PAGE 25
Rendez-vous 2010
Une participation aux ateliers
pendant les jdiq :
un excellent choix
selon Cochrane
Direction des affaires publiques
et des communications
Exercice de la profession de dentiste
en société —
Déclaration annuelle 2010
TIRAGE
L’Ordre s’associe à Protégez-Vous
HOMMAGE
Grippe A (h1n1)
Dr James Percy
Lund
Production
5 300 exemplaires
n
Publié 6 fois l’an
ABONNEMENT
Taxes incluses
Québec / Canada 68,57 $
À l’étranger 80,00 $
L’unité 10,00 $
Envois de publications canadiennes
Numéro de convention 40064801
Tout changement d’adresse doit être signalé
à l’adresse suivante :
|
PAGE 22
L’Ordre et son homologue français
concluent un arrangement
de reconnaissance mutuelle
|
PAGE 23
625, boul. René-Lévesque Ouest, 15e étage
Montréal (Québec) H3B 1R2
Téléphone : 514 875-8511
Télécopieur : 514 875-9049
Courriel : [email protected]
PAGE 28
NOUVELLES
EN BREF
|
PAGE 31
AU TABLEAU
|
PORT DE RETOUR GARANTI
DÉPÔT LÉGAL
n
|
PAGE 26
La Faculté de médecine
dentaire de l’Université Laval
honore ses donateurs
Ordre des dentistes du québec
Bibliothèque nationale
© COPYRIGHT 1981
|
PAGE 31
Section anglaise
ISSN : 1718-1569
|
Membre
PAGE 33
Quebec dentists inducted into the ACD
|
PAGE 36
PETITES ANNONCES
|
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 1
PAGE 43
|
février / mars 2010
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mot de la présidente
C
hères collègues, chers collègues,
DIANE
LEGAULT
Déjà 2010!
La décennie qui s’achève aura été marquée
par de nombreux événements qui resteront
longtemps gravés dans notre mémoire, dont
la frénésie du bogue de l’an 2000, l’attentat
dévastateur du 11 septembre 2001 aux États-Unis,
l’avènement du IPod, les tragédies humaines survenues
en Indonésie, en Chine et au Pakistan – qui nous
rappellent bien tristement celle, toute récente, d’Haïti –
Pour m’écrire :
[email protected]
et l’élection de Barack Obama.
Pendant cette même période, le système professionnel
Pour assurer le développement harmonieux de notre
dans lequel nous évoluons s’est substantiellement
complexifié, notamment par l’introduction de nouvelles profession, chacun de nous, tous types de pratique
confondus, devra assumer pleinement ses responsabi­
lois visant à élargir le rôle, les responsabilités et
lités professionnelles en faisant preuve, au quotidien,
l’impu­ta­bilité des ordres auprès de la population et
d’un leadership avisé.
du gouvernement. L’adoption en décembre dernier
Ce leadership fondé sur notre vaste expertise
d’une loi créant le poste de Commissaire aux plaintes
m’apparaît être le levier le plus puissant sur lequel
en matière de reconnaissance des compétences
repose l’avancement de notre profesprofessionnelles pour les personnes
sion, car il influe directement sur la
formées à l’étranger en est la dernière
Pour assurer
nature des liens que nous établissons
illustration.
le développement
avec les professionnels de notre secteur
Notre profession s’est aussi subti­l­e­
harmonieux de
d’activités.
ment transformée. Composées d’une
notre profession,
Par exemple, nous savons que dans
majorité de femmes et désireuses
chacun de nous,
un contexte de vieillissement accéléré
de s’établir dans les grands centres
tous types de pratique
de la population, nous devrons prendre
urbains, les cohortes plus « branchées »
confondus, devra
en charge la santé buccodentaire d’un
de la dernière décennie recherchent
assumer pleinement
nombre de plus en plus élevé d’individus
un meilleur équilibre entre leurs
ses responsabilités
âgés et dentés. Notre capacité d’antici­
responsabilités professionnelles et
professionnelles
pation et la qualité de notre préparation
familiales, ce qui remet en question
en faisant preuve,
à intervenir doivent d’ores et déjà témoi­
les modèles d’affaires traditionnels.
au quotidien, d’un
gner de notre leadership en la matière.
Aujourd’hui, notre profession est
leadership avisé.
Tous les professionnels, quel que
à la fois médicale et technique.
soit leur champ d’intervention, sont animés par une
Demain, les fruits des nombreuses recherches en cours
volonté d’apprendre et de diversifier leur pratique.
apporteront peut-être des solutions définitives à la carie
Cette démarche est saine et valorisante. Il n’en dedentaire et aux problèmes paro­dontaux. Qui sait?
meure pas moins que la formation universitaire étenLa formation des futurs dentistes inclura-t-elle d’ici
due que nous avons reçue nous habilite, nous les
peu un volet bio­médical important?
dentistes, à jouer un rôle de premier plan dans la prise
Au cours des prochaines années, nous devrons
en charge de la santé dentaire globale des individus.
cultiver et affirmer haut et fort notre identité profession L’avenir de notre profession est déjà entre nos mains.
nelle. D’une part, nous voulons jouer un rôle plus actif
Il se vit dans chacun de nos bureaux au quotidien.
en lien avec la santé générale des individus et, d’autre
À toutes et à tous, je souhaite une bonne année 2010!
part, nous devons établir plus clairement notre expertise
en réhabilitation prothétique, un domaine hautement
convoité par certains qui cherchent à se l’approprier.
Diane Legault, DMD, MBA
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 1
|
février / mars 2010
.
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Études de cas sur les
récessions gingivales multiples :
l’option d’allogreffe gingivale
Rania Azzi, DMD, M. Sc., FRCD(C)
Parodontiste
RÉSUMÉ
................
Les greffes de tissu conjonctif visent une
augmentation de l’épaisseur de la gencive
attachée ainsi qu’une couverture radiculaire. Si on se fie aux nombreuses études
publiées à ce sujet, l’introduction du
greffon allogène dans le but de remplacer
le tissu prélevé chez le patient procure
une alternative intéressante et un succès
comparable au greffon autogène. La
technique de préparation du site receveur
peut grandement compromettre le succès
d’une greffe de tissu conjonctif. L’addition
de protéines de l’émail peut également
offrir un avantage quant à la nature de la
guérison obtenue. Les deux cas cliniques
présentés nous exposent à une alternative
de traitement dans laquelle le site
receveur est exclu de toute incision
verticale et où le greffon utilisé est un
tissu allogène imbibé dans un gel de
protéines de l’émail.
I
ntroduction
Le succès clinique d’une greffe gingivale est
basé sur l’augmentation de l’épaisseur de la
gencive, sur la présence d’une attache stable entre
la gencive et la surface radiculaire (en d’autres
mots, une absence de poche parodontale) ainsi
que sur le pourcentage de couverture radiculaire
obtenu (lorsqu’une couverture de la racine
est prévue).
Parmi les différentes techniques chirurgicales,
la greffe de tissu conjonctif offre un grand niveau
de prévisibilité1. À l’origine, cette technique
impliquait un deuxième site chirurgical, nécessaire pour recueillir le greffon. Le deuxième site
chirurgical, situé au niveau du palais et de la
tubérosité du maxillaire, peut être à l’origine
d’inconfort ou de complications mineures pour
le patient. Également, le nombre de dents traitées
lors d’une même séance est limité par la quantité
de tissu pouvant être obtenu.
L’introduction du greffon allogène dans les
chirurgies muco-gingivales comporte de grands
avantages, soit une absence de site chirurgical
secondaire ainsi qu’une quantité de greffon
illimitée offrant la possibilité de traiter
plusieurs dents au même moment2.
Mots clés
Ce tissu est obtenu de la peau de donneurs
Greffe de tissu
humains et traité de telle sorte que toutes les
conjonctif
cellules soient extraites tout en conservant
Greffon allogène
la matrice extra-cellulaire intacte (matrice
Greffe de gencive
de collagène et d’élastine). Ainsi, on obtient
Matrice de l’émail
une structure non vitale, un squelette qui
Couverture
permettra la croissance des cellules de
radiculaire
l’hôte3. Dû à sa structure non vitale, ce
greffon dépend énormément de l’apport
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
Études de cas sur les récessions gingivales multiples : l’option d’allogreffe gingivale
SCIENTIFIQUE
ARTICLEARTICLE
SCIENTIFIQUE
Études de cas sur les récessions gingivales multiples : l’option d’allogreffe gingivale
ARTICLE SCIENTIFIQUE ARTICLE
vasculaire du site receveur. Contrairement au greffon
autogène, sa vascularisation ne peut pas se faire par
anastomoses entre les vaisseaux du greffon et celles du
site receveur. L’apport sanguin est plus critique avec
l’usage d’un greffon allo­gène. Conséquemment, la
manipulation opératoire d’un tel tissu demande une
attention très particulière. De plus, la période de guérison
est en moyenne deux semaines plus longue que celle
observée avec le greffon autogène4.
Nous savons que la vascularisation de la muqueuse
alvéolaire et de la gencive attachée se fait en direction
apico-coronaire et disto-mésialement5. Toute incision
horizontale et surtout verticale limite l’apport vasculaire
au site receveur. Plusieurs études ont porté sur des modi­
fications en ce qui concerne la position et le nombre
d’incisions verticales. Ils ont remarqué que plus les
incisions verticales sont effectuées loin du site traité,
meilleurs étaient les résultats de couverture radiculaire6.
La majorité des études publiées sur les chirurgies muco­gingivales visant une couverture radiculaire impliquent
des incisions horizontales et verticales2, 7, 8. La technique
de lambeau enveloppe, initialement décrite dans l’étude
de Raetzke PB9, semble offrir un meilleur pourcentage de
couverture radiculaire comparativement à la technique
conventionnelle impliquant des incisions verticales10. La
technique de lambeau enveloppe sans incisions verticales,
décrite dans l’étude de Tozüm TF et al. en 1993, procure
un pourcentage de couverture radiculaire très élevé11.
Une vraie régénération parodontale implique une
formation de cément, d’un ligament parodontal et d’os
alvéolaire. En général, la guérison histologique de greffes
conjonctives se traduit majoritairement par une longue
attache épithéliale avec, à l’occasion, une régénération
à la base de la récession12, 13. En d’autres mots, effectuer
une greffe gingivale n’est pas synonyme de régénération.
Avec l’introduction en parodontie du gel contenant
des dérivés de la matrice d’émail† (Emdogain®), une
régénération du parodonte est espérée. La protéine
d’origine porcine retrouvée dans ce gel (amélogénine)
semble être grandement impliquée dans le développement
de l’organe dentaire, particulièrement dans la formation
du cément, du ligament parodontal et de l’os alvéolaire14, 15.
Ce gel a d’abord été utilisé dans des recherches animales
et humaines qui visaient la régénération du parodonte
dans des défauts intra-osseux autour des dents atteintes
† Emdogain, Straumann Biologics Division
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
SCIENTIFIQUE
de parodontite. Certaines de ces études ont pu démontrer
une vraie régénération parodontale dans ces défauts16, 17.
En partant du principe de régénération parodontale,
des chercheurs ont intégré l’usage des protéines d’émail
dans des procédures de couvertures radiculaires
(lambeau replacé coronairement seul, greffes de tissu
conjonctif avec greffons autogènes ou allogènes). Dans
certaines études18, 19, les résultats histologiques ont
démontré que l’utilisation des protéines de l’émail offrait
une adhésion principalement conjonctive et non épithéliale entre le greffon et la surface radiculaire, avec la
présence de quelques zones de régénération.
Considérations cliniques et chirurgicales
1-Après une anesthésie locale (4 % septanest, epiné­
phrine 1 : 100 000), l’élévation de la gencive vis-à-vis
des dents traitées se fait en décollant la gencive dans
la région coronaire et en procédant avec un minage
des tissus dans la région apicale. Les papilles ne sont
pas incisées.
2- Les surfaces radiculaires sont curetées. Des fraises à
carbure/diamants sont utilisées au besoin pour éli­
miner les concavités radiculaires présentes. Les racines
sont ensuite traitées avec le l’EDTA 24 % (Prefgel®)
pour deux minutes avant d’être rincées.
3- Le greffon allogène*, imbibé préalablement dans
l’Emdogain®, est glissé entre la racine et le lambeau.
4- Le greffon est suturé indépendamment du lambeau
à l’aide d’un fil en polypropylène (Prolene 6.0). Ces
sutures sont retirées trois semaines après l’intervention.
5- Le lambeau est suturé par-dessus le greffon
FIGURES 2 et 5 avec des points suspendus en
polypropylène (Prolene 6.0). Ces sutures sont retirées
six semaines après l’intervention.
6- Le patient est placé sous antibiothérapie systémique
à large spectre pour une semaine, avec usage de rincebouche (chlorexhidine 0,12 %) pour trois semaines.
Aucun brossage au site chirurgical n’est permis avant
la troisième semaine. Un léger débridement est effectué
au bureau à la première et à la troisième semaine.
7- Le patient est revu à 1, 3, 12 et 24 semaines
pour le suivi post-opératoire.
* Alloderm, Life Cell Corp., Woodlands TX
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
Cas 1. Patient de 28 ans non-fumeur
Cas 2. Patient de 36 ans non-fumeur
Histoire médicale révisée et sans particularités. Récessions
de classe I Miller20 présentes sur le buccal des dents
21-22-23 avec implication esthétiques FIGURE I .
Hypersensibilité sur la dent 23. Histoire de traitement
orthodontique et de brossage traumatique.
Histoire médicale révisée sans particularités. Récessions
de classe I Miller20 présentes sur le buccal des dents
23-24-25-26 FIGURE 4 . Abrasion présente avec
hypersensibilité sur les dents 23-24-25.
Figure 1 |
Figure 4 |
Vue pré-opératoire
Vue pré-opératoire
Figure 5 |
Figure 2 |
Vue post-opératoire à 1 semaine
Vue post-opératoire à 1 semaine
Figure 6 |
Figure 3 |
Vue post-opératoire à 6 mois
Vue post-opératoire à 6 mois
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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février / mars 2010
Études de cas sur les récessions gingivales multiples : l’option d’allogreffe gingivale
SCIENTIFIQUE
ARTICLEARTICLE
SCIENTIFIQUE
Études de cas sur les récessions gingivales multiples : l’option d’allogreffe gingivale
ARTICLE SCIENTIFIQUE
Discussion
Les résultats obtenus ont pu répondre aux plaintes des
patients. Aucune douleur notable n’a été rapportée.
Seul l’inconfort de devoir mastiquer d’un côté pour trois
semaines a été mentionné par les patients. Les coûts
additionnels liés à l’utilisation de plusieurs matériaux ont
dû être facturés aux patients.
La procédure est jugée très esthétique. Aucune cicatrice
n’est présente. Aucune plastie gingivale n’a été nécessaire.
On a obtenu une couverture complète des récessions
présentes ainsi qu’un épaississement de la gencive.
Notons que le greffon allogène, contrairement au
greffon autogène, doit être complètement recouvert par
le lambeau, car son apport vasculaire dépend entièrement
du site receveur. Ceci demande un site receveur bien
mobile afin de pouvoir repositionner facilement le
lambeau sur le greffon.
Une seule étude combinant le greffon allogène et les
protéines de l’émail a été publiée auparavant21. Il serait
nécessaire d’effectuer une étude histologique et clinique
comparant l’usage du greffon allogène seul et l’usage du
greffon allogène avec les protéines de l’émail.
Il n’en reste pas moins que, malgré la complexité de
l’approche chirurgicale, cette technique représente une
avenue bien intéressante pour les patients qui souffrent de
multiples récessions adjacentes nécessitant une couverture
radiculaire.
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Dre Rania Azzi
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Tél. : 514 948-5620
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Bibliographie
1. Paolantonio M, di Murro C, Cattabriga A, Cattabriga M.
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21. Shin SH, Cueva MA, Kerns DG, Hallmon WW, Rivera-Hidalgo F,
Nunn ME. A comparative study of root coverage using acellular
dermal matrix with and without enamel matrix derivative.
J Periodontol. 2007 Mar; 78(3) : 411-21.
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volume 47 N o 1
|
février / mars 2010
Conseils qui comptent
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Mon conseiller du CDSPI a élaboré une stratégie de placement à long terme pour mon RER de l’ADC afin que je puisse
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des fonds dans le RER de l’ADC se classent parmi les plus bas qui se trouvent à la ronde.
Quel que soit le climat de placement, le fait d’obtenir les bons conseils compte beaucoup. Faites-en l’essai vous-même
en communiquant avec un professionnel financier agréé qui comprend les besoins des dentistes en matière de
placement le mieux.
1 877 293-9455, poste 5021
L E S
D E N T I S T E S
E N
P R E M I E R
Le RER de l’ADC est un avantage membre de l’ADC et de l’ODA et est administré par le CDSPI. Des restrictions s’appliquent aux services consultatifs dans certaines juridictions.
10-179 12/09
Le professionnalisme
TITRE DU DOSSIER
DOSSIER
DOSSIER
Le professionnalisme
Hubert R. LaBelle, DDS, LL.M., F.A.I.D.S., F.A.D.Q.
RÉSUMÉ
......................
Le terme professionnalisme est relativement nouveau
dans la signification que nous lui attribuons. C’est un
ensemble de valeurs et de comportements propres à
une profession. Dans certains milieux, on lui préfère les
termes éthique professionnelle. En tant que soignants,
nous l’analysons dans le contexte de la médecine
dentaire.
La confiance étant son attribut principal, nous
exposons brièvement l’opinion de plusieurs autorités
pour continuer avec un certain questionnement concernant les soins non requis de nature esthétique rendus
par la médecine dentaire, eu égard au contrat social.
Enfin, nous extrapolons, à la lumière de ce qui se
fait à l’international, en vue d’inciter à la réflexion vers
le professionnalisme au niveau universitaire.
A
vant-propos
Nous n’avons pas la prétention de vous
présenter les réflexions d’un éthicien, mais
plutôt une revue très sommaire du concept de
professionnalisme, qui fait l’objet d’une grande
préoccupation sur le plan médical et, par ricochet,
sur le plan de la médecine dentaire.
Cette présentation reflète donc le point de vue
d’un praticien de la médecine dentaire, sans
autre intention que de vouloir sensibiliser
Mots clés
les membres de la profession en exercice
et encourager, autant que possible, le
Profession
Professionnalisme monde univer­sitaire dans l’amorce de
formation déjà entreprise au niveau
Altruisme
prédoctoral et au niveau de la formation
Confiance
dentaire continue.
Contrat social
......
Il est un autre point qu’il nous faut considérer :
la masse de documents disponibles traitant du
professionnalisme s’adresse principalement à
la profession médicale, laissant croire que seuls
les médecins sont impliqués.
JOURNAl
JOURNAl de
de l’ordre
l’ordre des
des dentistes
dentistes du
du québec
québec
Aujourd’hui, avec l’évolution des professions
de la santé, il serait plus approprié de s’adresser
aux soignants puisque les mêmes principes
s’appliquent à tous.
Il est évident que les médecins-dentistes,
en tant que soignants, sont ceux qui s’identifient
le plus aux médecins et que tous les principes
du profession­nalisme qui s’appliquent aux uns
s’appliquent aussi aux autres.
I- Brève rétrospective
Jusqu’à la fin du 20e siècle, tout jeune médecin
s’engageait délibérément à respecter le serment
d’Hippocrate. Ces principes acceptés lui
octro­yaient droits et privilèges; en contre­partie,
il contractait une série d’obligations qui lui
permettaient d’être consacré professionnel.
L’entrée de l’État dans le marché des soins
médicaux ainsi qu’une population mieux informée et plus susceptible de rejeter toute forme
d’autorité, sont des facteurs qui ont contribué à
changer radicalement l’exercice de la médecine.
| | 12
volume 47
47 NN 11 | | février
février / / mars
mars 2010
2010
12 | | volume
oo
Les sociologues1 qui étudiaient les professions modernes
émergeant du XIXe siècle ont eu vite fait d’explorer
les failles et d’influencer l’opinion publique. À titre
d’exemple, l’altruisme des professions est mis en doute
et on soulève que les médecins ont tiré avantage de leurs
privilèges. À cela s’ajoutent plusieurs lacunes sérieuses
en regard de l’autodiscipline. Cette documentation des
années 1960-70 met au rancart les avantages du professionnalisme pour la société. Il est nul et non avenu.
Cependant, l’influence de l’État sur les soins de santé
s’étant accrue, il en résulte une situation conflictuelle
entre les professions, l’État et les valeurs du marché.
Dans la littérature médicale2, le concept de professionnalisme a émergé de manière forte depuis les
années 1990. Cette émergence était liée à la menace de
l’autonomie professionnelle ainsi qu’à la crise de confiance
des patients envers les soignants. De nouvelles études
sociologiques en arrivent à un changement de paradigme :
un système ayant conservé son professionnalisme serait
bénéfique pour la société, à la condition que la profession médicale prenne un nouvel engagement à l’égard
du professionnalisme qu’elle devra comprendre; elle
devra de plus assurer d’établir le lien avec la société.
W. M. Sullivan est un des premiers instigateurs de ce
mouvement d’émergence et parle d’un professionnalisme
civique se référant au dévouement envers la collectivité.
Il en est donc résulté, depuis les deux dernières décennies,
un mouvement général pour que le professionnalisme
soit enseigné aux 1er et 2e cycles, et que la connaissance
soit transmise aux médecins en exercice. De plus, les
organismes de réglementation professionnelle exigent
que les programmes de formation et d’enseignement
traitent du professionnalisme.
Pour Sullivan3, le professionnalisme peut être compris
sous un angle moins technique et plus responsable, de
manière à englober l’idée de vocation et d’engagement
envers la communauté. Dans ce cas, la maîtrise de
l’expertise technique devra toujours être accompagnée
d’un engagement moral envers le bien-être de la
communauté à laquelle appartient le professionnel.
C’est ce qu’il identifie comme la conception civique
du professionnalisme.
Cependant, il prend bien soin de souligner qu’on
n’attend pas d’un professionnel qu’il ignore les considé­
rations matérielles, mais on s’attend à ce qu’il subordonne
le gain financier aux valeurs plus élevées de responsabilités
envers le patient et l’intérêt public.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
Dans un même ordre d’idées et concernant spécifiquement la médecine dentaire, Welie mentionne que
celle-ci a fait la profession, depuis le milieu du XIXe siècle,
d’assumer la responsabilité de répondre avec altruisme
aux besoins en matière de santé buccodentaire4.
II-Qu’est-ce au juste que
le professionnalisme?
Après avoir vu, de manière succincte, les fluctuations
historiques qui ont mené à l’émergence du professionna­
lisme actuel, il serait indiqué, en abordant cette réflexion
sur le professionnalisme, de préciser quelques notions
intrinsèques susceptibles de véhiculer une certaine
ambiguïté selon que la définition de profession soit
juridique ou éthique, que la signification soit anglaise ou
française, ou que l’activité soit de service ou commerciale.
Limitons-nous à une activité de service dans un
contexte d’influence anglaise nord-américaine.
Profession/Professionnel
En guise de comparaison, la définition juridique apparaît
au Québec en 1973 :
Ce n’est qu’avec le Code des professions que l’État en
récupérant pour lui seul le droit d’initiative en matière
de constitution de nouvelles corporations professionnelles, s’est donné un ensemble de critères pour
guider ses décisions en matière d’octroi du statut
professionnel. L’épithète « professionnel » pourrait
donc s’appliquer spécifiquement à tout individu
faisant partie d’une corporation professionnelle étant
régie par le Code des professions.5
La définition éthique de profession présente quelques
différences spécifiques qui se refléteront sur la notion
de professionnalisme :
C’est un groupe de prestataires de services experts
qui se sont conjointement et publiquement engagés à
toujours placer les besoins et les intérêts existentiels
du public qu’ils servent au-dessus des leurs et qui
en retour ont la confiance du public pour ce faire.6
Comme on le constate, cette définition étymologique
des professions remonte à ses origines réelles et est plus
restrictive : professio = déclaration, faire profession de.
Il est reconnu que les professionnels professent
promouvoir les intérêts du public et doivent placer le
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
Le professionnalisme
DOSSIER
Le professionnalisme
DOSSIER
bien-être du patient avant le leur7. Cet altruisme est une
obligation à tout vrai professionnel. On y décèle dès lors
une situation quelque peu conflictuelle et antinomique
entre une personne d’affaires, qui a le génie du commerce
et dont les règles déontologiques suivent l’économie de
marché capitaliste égocentrique, et l’altruisme auquel le
professionnel doit s’obliger. Peut-on en conclure qu’une
personne ne peut épouser une profession et conserver
la liberté morale d’une personne d’affaires?
compétence et l’engagement du professionnel envers
la personne le consultant. »8
En d’autres termes, le professionnalisme « […]
englobe une série d’attitudes, d’aptitudes et de compor­
tements, de qualités et de valeurs auxquels on s’attend
de la part de ceux et celles à qui la société a accordé
le privilège d’être considéré comme professionnels. »9
Il s’ensuit que les valeurs fondamentales que
doivent afficher les étudiants, avant même d’obtenir
leur doctorat, sont les suivantes :
Voici les traits distinctifs s’appliquant à une profession
et aux professionnels qui en font partie :
n
n
1.Connaissances théoriques acquises grâce à
une formation prolongée et normalisée.
2.Compétence éprouvée.
3.Sens de l’organisation.
4.Comportement codifié.
5.Altruisme très développé.
6.Professer promouvoir les intérêts du public.
7.Les besoins du patient doivent passer avant ceux
du praticien.
8.Fonctions et responsabilités exigeantes.
n
n
n
n
Le contrat social
En se basant sur une promesse d’altruisme de la part
de la profession, le public conclut une sorte d’entente
réciproque nommée « contrat social », allouant en
échange à la profession des avantages comme un certain
monopole, un revenu supérieur et un statut social.
Soulignons que c’est le public qui décide de conclure
le contrat social si le service a une importance vitale,
étant donné la vulnérabilité de ce même public et sa
confiance envers la profession. C’est une structure sociale
et non un contrat juridique. Il n’y a d’ailleurs aucun
document pour attester son existence.
En conclusion, le contrat social dont il est mention
pourrait correspondre à la définition du Larousse :
« Convention expresse ou tacite qui, selon J.-J. Rousseau,
est conclue entre chaque individu et la communauté. »
À la suite des quelques notions énoncées, il serait
conséquent d’aborder le terme de notre réflexion.
Professionnalisme
Comme le souligne Anne-Marie Boire-Lavigne, de
l’Université de Sherbrooke : « C’est un idéal à la base du
contrat social entre une personne et la société. Cet idéal
vise la protection du public par une garantie de la
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
honnêteté et intégrité;
altruisme;
respect;
responsabilité;
compassion et empathie;
dévouement et formation personnelle.
Distinguons entre un professionnel, qui est un statut
obtenu, et le professionnalisme, qui est un état de fait.
Enfin, soulignons que l’éthique professionnelle, sans
entrer dans d’autres ambiguïtés, est un synonyme de
professionnalisme : « Ce terme nous vient directement
de l’anglais et parle encore assez peu à nos oreilles
francophones. »10
Le savoir
(connaissances)
Professionnalisme
LE SAVOIR-FAIRE
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(expérience) volume 47 N o 1
LE SAVOIR-ÊTRE
(comportement)
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février / mars 2010
PROFESSIONNALISME
Éthique professionnelle
Caractéristiques comportementales11
Souhaitables
NON souhaitables
n Altruisme
n Abus
n Redevabilité
n Préjugés
n Excellence
n Harcèlement
n Devoir
n Divulgation
de renseignements confidentiels
n Honneur
n Intégrité
n Respect
d’autrui
n Engagement
à
un apprentissage
qui dure toute
une carrière
de pouvoir
sexuel
n Arrogance
n Âpreté
du gain
n Fausse
représentation
n Pratique
avec facultés affaiblies
n Manque
n Conflit
de conscience
d’intérêts
Énumération des caractéristiques et des compor­tements
des professionnels tant désirables que non souhaitables
dans le but de motiver la relation patient et professionnel,
ainsi que le comportement avec les autres professionnels.
III- La confiance : élément clÉ
du professionnalisme
Le point de départ de toute éthique professionnelle est
l’obligation de mériter la confiance que le public accorde
à la profession, à l’ensemble et à chacun de ses membres.
Il y a quelque temps, le porte-parole de l’Association
dentaire canadienne (ADC), le Dr John O’Keefe12, traitait
d’un document de travail de l’Association médicale canadienne (AMC) intitulé Le professionnalisme en médecine.
L’article se réfère au mercantilisme et au consumérisme.
Le document soulignait les embûches au profession­nalisme,
surtout en ce qui a trait au maintien de l’autorégulation.
L’intérêt personnel prévaudrait sur le service au public
et l’autonomie clinique pourrait occasionner des variantes
dans les modalités de traitement. Le document de travail
de l’AMC reconnaît que ces problèmes existent. Le
journaliste conclut que le public a perdu confiance
dans la profession.
Dans la même ligne de pensée, et sur le plan international, est née une Charte du professionnalisme médical.
On souligne que l’engagement de la médecine envers le
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
bien-être des patients est menacé. Il faut, disent les auteurs,
renouveler le professionnalisme, qui est vu comme la base
du contrat conclu par la profession avec la société. Les
principaux éléments de cet idéal sont que le professionnel place les intérêts des patients en premier lieu et que
les normes de compétence et d’intégrité soient respectées.
Les responsabilités définies dans la Charte décrivent
les engagements envers la compétence, les connaissances
scientifiques, le secret professionnel et l’amélioration de
la qualité des soins et de leur accès.
Le Dr O’Keefe termine en déclarant que ces mêmes
responsabilités échouent à la médecine dentaire et met
l’accent sur le professionnalisme comme priorité pour
cette même profession.
......
Dans un énoncé paru dans The Journal of the American
Dental Association (JADC), le Dr Gordon Christensen13,
autorité bien connue de la profession, fait part des
résultats d’un sondage Gallup concernant l’honnêteté
et l’éthique au sein des professions aux États-Unis.
Les infirmières arrivent au premier rang du sondage
chez 79 % des répondants, tandis que les dentistes
arrivent au huitième rang (58 %). Nous sommes passés
du premier au troisième rang, puis au cinquième rang et
maintenant au huitième. Avec ce recul comparativement
aux chiffres pré­­cédents, il remarque un changement dans
la perception qu’a le public de notre profession en regard
de l’éthique. Un autre sondage Gallup en 2006 révèle
des résultats similaires.
Le Dr Christensen évoque certaines raisons liées à
ce changement :
1.L’apparition de la publicité dans les médias de masse
pourrait certes avoir une influence négative (pages jaunes,
magazines de toutes sortes, télévision et divers autres
facteurs négatifs, telle la participation aux bénéfices).
2.Les articles et publicités dans les publications dentaires
vantant des revenus astronomiques d’un million de
dollars et plus par an. Le revenu ne devrait pas être
l’indice de succès, mais la qualité des services. La
profession existe pour servir le public et non soi-même.
3.L’élaboration de plans de traitement excessifs, sans
présenter aux patients d’autres options réalisables.
Si ces distinctions ne sont pas exposées, le patient
aura des doutes sur l’éthique du soignant.
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
Le professionnalisme
DOSSIER
Le professionnalisme
DOSSIER
4.Honoraires exorbitants. Notre responsabilité professionnelle est de rendre nos services à la plupart des
patients qui font appel à nous.
5.Il est inconcevable et non professionnel que des
services d’urgence soient inaccessibles.
6.Si un traitement fait défaut prématurément, il devrait
y avoir négociation sur la responsabilité plutôt que
de refuser toute responsabilité.
Le Dr Christensen concluait :
La réputation de notre profession se détériore par suite
de facteurs négatifs, tels que décrits. Ces facteurs sont
facilement identifiables. Il est grand temps d’améliorer
nos services vis-à-vis des patients et de contrôler cette
orientation lucrative de quelques-uns de nos collègues.
......
Dans un article du JADC, le Dr Barry Schwartz14 concluait :
[…] je crois que lorsque nous accorderons à l’éthique
la même priorité qu’à d’autres éléments de la dentis­
terie clinique, nous pourrons donner à nos étudiants
les directives et les bases dont ils auront besoin pour
préserver la confiance du public envers les dentistes.
De plus, au 3e Sommet sur l’éthique tenu à Orlando,
auquel prenait part le Dr Schwartz, les participants ont
déploré la chute de vérité en médecine dentaire. Des
dirigeants de tous les domaines de la médecine dentaire
se sont intéressés à cette problématique. Ils en arrivaient
à la conclusion suivante : « […] pour instaurer un climat
propice au maintien de la vérité, il faut promouvoir la
transparence, l’enseignement de l’éthique. »
......
Conclusion
La confiance s’est effritée, laissant place au doute. Il
nous faut agir dans le respect des valeurs de nos patients
et de l’éthique de notre profession, afin de gagner
et de maintenir la confiance des patients. Restaurer
la confiance, c’est un pas vers le professionnalisme.
En contribuant plus activement à promouvoir l’éthique
et le professionnalisme et en reléguant les profits au
second rang, peut-être pourrons-nous remonter dans
le prochain sondage Gallup.
......
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
Dans un article paru dans la revue internationale francophone d’éducation médicale, Pédagogie Médicale, les
Drs Richard et Sylvia Cruess relataient15 :
[…] la plupart des observateurs s’accordent à reconnaître que les trois principales causes de la perte de
confiance en la profession médicale sont la perception
d’une baisse du niveau d’altruisme chez les médecins,
l’incapacité de s’autoréguler de la part de certains
médecins et de leurs corps représentatifs et enfin le
comportement de certaines associations professionnelles. Tandis que l’altruisme est affaire de responsa­
bilité individuelle, l’autorégulation et les interventions
des corps représentatifs sont des responsabilités
collectives qui doivent être assumées par les médecins
en exercice. S’ils ne le font pas, le privilège de
l’autorégulation pourrait être restreint ou même leur
être retiré.
......
Enfin, sur cette question de confiance du public essentielle au maintien du professionnalisme, il faut aussi
réfléchir sur une mention de Welie dans le JADC de
novembre 2004 : « Cette liberté très chère à chaque
dentiste a entraîné tellement d’écart dans les soins que
le public en est arrivé à croire qu’il se fait exploiter par
les dentistes. »16
Il termine en soulignant que la médecine dentaire
a encore beaucoup de chemin à faire pour obtenir la
confiance recherchée.
Les besoins des patients doivent passer avant ceux
des praticiens. Il se permettra d’ajouter que les médecinsdentistes ne placent pas le bien-être du patient avant le
leur par manque de professionnalisme.
Contandriopoulos17 souligne que la confiance du
malade dans les compétences et la conscience de son
médecin est le fondement du professionnalisme. Cette
confiance s’établit sur la qualité de la formation et sur
l’éthique des médecins, et il s’empresse de signaler que
cette formation a besoin d’être repensée.
L’aspect commercial rattaché à la pratique de la
médecine dentaire est aujourd’hui évident. Malheureu­
sement, depuis l’ouverture de la publicité en faveur de
l’économie de marché, ce mercantilisme a eu tendance
à s’accentuer au détriment du professionnalisme.
Certains points devraient être réévalués afin de regagner
la crédibilité et la confiance nécessaires à tout soignant.
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février / mars 2010
IV- Le code moral du professionnel
La médecine dentaire, au même titre que la médecine
en général, fait partie des professions de la santé et est
soumise aux mêmes exigences en matière de professionnalisme et de contrat social.
Odontalgie, parodontite aiguë, lésion cancéreuse
buccale : ce sont là quelques exemples d’états qui peuvent
être la cause de douleurs accablantes, minant la santé
d’un individu. Une telle situation nécessite des soins
essentiels et affecte l’existence. La compétence d’un
dentiste est requise pour soulager l’affection ou la douleur.
Or, depuis le milieu du XIXe siècle, la profession
dentaire18 a fait promesse de répondre avec altruisme aux
besoins liés à la santé buccodentaire. C’est donc dire que
le contrat social établi par le public a et avait sa raison d’être.
Aujourd’hui, cependant, toute une gamme de soins est
facultative, élective ou de nature esthétique. Ces soins ne
sont pas offerts pour soulager la douleur ni pour éviter
que la santé ne soit mise en danger. Ces soins ne sont
motivés par aucune raison médicale.
Or, si l’on tient compte de la définition éthique d’une
profession telle qu’établie précédemment, des procédures électives et non requises médicalement n’entrent
pas dans le cadre de cette définition.
Rappelez-vous de l’objectif premier de la profession,
tel que défini au début de l’exposé : « traiter avec
altruisme les patients ayant des besoins importants en
santé buccale. »
Cela ne signifie pas nécessairement de nier
l’esthétique. Permettez que j’insiste là-dessus : il ne faut
pas négliger l’esthétique, puisque cet aspect est important et inséparable des traitements que nous réalisons.
Cependant, il y a une philosophie à préserver pour ne
pas dépasser les besoins et respecter notre raison d’être.
L’ambiguïté de la notion et de la définition du terme
« esthétique » relevant de la profession porte à confusion
quant à nos responsabilités professionnelles. Tentons
une définition limitative, qui pourrait favoriser notre
professionnalisme :
n
Esthético-fonctionnel : soins à caractère esthétique
auxquels se joint une déficience fonctionnelle ou
autre à corriger.
n
Esthético-électif : soins à caractère esthétique sans
déficience fonctionnelle dont l’objectif principal et
unique est d’améliorer l’esthétique, le look.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
SOINS
ESTHÉTIQUES
Esthético-fonctionnels
Esthético-électifs
Soins à caractère
esthétique auxquels
se joint une déficience
fonctionnelle
ou autre à corriger
Soins à caractère
esthétique sans déficience
fonctionnelle dont l’objectif
principal et unique est
d’améliorer l’esthétique :
le look
Il faut avoir une vision conceptuelle plus élargie de la
profession tant du point de vue scientifique, intellectuel
qu’altruiste, une perception universitaire englobant
ce qu’on identifie comme l’éthique du care19, la
sollicitude. Il suffira de relire une citation du Pr Pauchant
pour s’en convaincre20 : « […] la vraie impli­cation
éthique ne se fait pas par appât du gain ou pour respecter
la loi. Elle découle d’un vrai souci de l’autre. » Il devient donc évident que plus nous versons dans les
soins esthético-électifs, moins nous satisfaisons l’éthique
et la raison d’être de notre profession, et c’est là que le
bât blesse à un degré tel que les dentistes qui orientent
leur pratique vers ce type de traitements ne correspondent
plus à la définition éthique d’un professionnel soumis
au contrat social.
Le code moral n’est plus le même et laisse croire
à une entreprise commerciale. Leur code s’apparente
plutôt aux principes auxquels les gens d’affaires doivent
obéir selon les exigences de l’économie de marché,
somme toute comme une véritable entreprise.
Moussée par les médias et les grandes entreprises,
l’esthétique est devenue une marotte de la médecine
dentaire, au point où sa raison d’être est menacée et
dépréciée, s’acheminant sur une pente rapide vers la
déprofessionnalisation, à moins d’y remédier rapidement.
Pensons à une esthéticienne qui pose de faux ongles,
au blanchiment des dents, à la pose de facettes pour des
raisons esthétiques, à la pose de diamants dans les dents,
au piercing, à un centre capillaire pour perruque ou toupets,
à une manucure ou à une pédicure. À cela pourrait
presque s’ajouter le « spa dentaire », sous prétexte
d’attirer les patients dentophobiques, et les injections
de Botox cosmétique en vue d’améliorer le sourire.
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
Le professionnalisme
DOSSIER
Le professionnalisme
DOSSIER
Verra-t-on s’ouvrir des dental parlours où les dentothérapeutes feront leur apparition?
N’oublions pas que les dents sont considérées par
plusieurs dans la lignée des phanères21 et que nous
pourrions rapidement faire partie de cette catégorie
précitée.
On pourrait concevoir la médecine dentaire comme
bicéphale :
n
n
c’est une profession reconnue;
c’est une entreprise commerciale.
Ces deux aspects sont antinomiques et présentent
certaines difficultés pour le maintien d’un juste équilibre.
La négligence des obligations liées au professionnalisme
peut augmenter le revenu (p. ex., publicité à outrance,
procédures esthétiques lucratives). Si cette tendance est
trop prononcée, le respect du public et la confiance dans
la profession dentaire diminueront à un tel point que les
dentistes seront considérés comme des entrepreneurs qui
placent leurs intérêts au-dessus de ceux qu’ils servent.
Un tel comportement va à l’encontre des principes
éthiques établis par la Fédération dentaire internationale
(FDI) : « Le dentiste doit agir de façon à promouvoir
le prestige et la bonne réputation de la profession. »22
L’aspect commercial primant l’aspect professionnel,
le statut du dentiste se détériore.
Code moral
Gens d’affaires
Professionnels
Selon l’économie
de marché
Égoïsme23
Soumis au
contrat social
Dentisterie
esthético-élective
Médecine dentaire
On ne peut pas
exploiter une
entreprise commerciale
sous le couvert
d’une profession
On ne peut bénéficier
du contrat social
sans respecter
les obligations morales
qui s’y rattachent
Altruisme24
CONCLUSION
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
Dans une perspective d’avenir, à moins d’un coup
de barre des institutions décisionnelles de haut niveau,
serait-il imaginable qu’il y ait une scission dans la
profession entre ceux qui s’orienteraient vers la dentis­terie
esthético-élective, sous forme d’entreprise commerciale,
et ceux qui, par respect professionnel et recevant la
confiance du public, continueraient à respecter le contrat
social et pratiqueraient la médecine dentaire?
Ce qui revêt une importance dans cette distinction,
c’est qu’il faudra prendre position pour l’une ou pour
l’autre. On ne peut certes pas bénéficier du contrat social
sans respecter les obligations morales qui s’y rattachent.
On ne peut par ailleurs pas exploiter une entreprise
commerciale de soins esthético-électifs sous le couvert
d’une profession.
V- Perspectives d’avenir
Sur le plan de la médecine, on peut affirmer que
la réflexion éthique est en ébullition depuis 2000.
Aux États-Unis, au Canada et en Europe, on y décèle
un fort courant, tant dans la littérature médicale, dans
les principales associations médicales qu’au niveau
universitaire.
On constate cependant que les autres professions
de la santé et, en premier lieu la médecine dentaire,
accusent un certain retard, particulièrement au niveau
de la formation universitaire de 1er cycle. Rarissimes
sont les cours de formation dentaire continue traitant du
professionnalisme. Il suffira de quelques heures dans le
Web pour constater que la plupart des ouvrages traitant
de professionnalisme le font sous l’angle de la médecine.
La médecine dentaire occupe une mince place et,
pourtant, elle en a grand besoin.
Nul doute que tous les grands principes élaborés par
la médecine au sujet du professionnalisme s’appliquent
de facto à la médecine dentaire, qui est la plus connexe
parmi les professions de la santé. Grand merci à la
profession médicale, le travail de recherche est déjà
accompli et nous pouvons en bénéficier. Cependant,
la formation à l’éthique est une tout autre chose.
Provoquer la réflexion éthique individuelle pour
arriver à une éthique collective exigera des changements
majeurs au chapitre de la formation universitaire, en
mettant l’accent davantage sur les grands principes
socio-philosophiques plutôt que sur l’aspect purement
technique de la profession dentaire.
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
La formation des maîtres, par leur sélection, devra
être repensée afin de transmettre en tant que mentors
les principes du professionnalisme aux futurs médecinsdentistes.
S’inspirant de la théorie de Mintzberg sur l’organi­sation
professionnelle, le Conseil médical du Québec énonçait :
Avec l’intérêt accordé actuellement au professionnalisme,
il va de soi qu’il faut encourager les universités à revoir
leur enseignement à ce sujet […] la formation est un
des moyens efficaces pour faire évoluer les idéologies
professionnelles. Il s’agit donc de mettre en place un
programme structuré d’enseignement du professionnalisme à tous les niveaux de formation : pré-doctoral,
post-doctoral et formation continue, accordant une
attention particulière à son intégration dans les
activités cliniques.
Le Conseil souligne de plus « […] l’importance
d’enseigner comment se mérite la confiance du patient,
la confiance de la société et de développer la nature du
rôle de fiduciaire dans la relation patient-soignant. »25
Les Drs S.R. et R. Cruess, de McGill, rapportaient
que la plupart des professionnels de la santé souhaitent
faire face à leurs obligations en citant le Pr John Kultgen
de la University of Missouri : « Entry in the profession
is a voluntary act, and most people who perform it are
disposed to learn its ways and take its ideologies seriously,
they need only to be told how. » Et les Drs Cruess
concluaient : « Professionalism must be taught. »26
À la lumière de ces préoccupations, nous attirons votre
attention sur quelques travaux d’envergure susceptibles
d’influencer profondément la médecine dentaire de demain.
1.Consensus sur le professionnalisme
n Énumération
des principes (8) qui font l’objet
de consensus –
Drs Cruess, McGill, Can J ophtalmo 2005; 40 : 129-31.
http://pubs.nrc-cnrc.qc.ca/cjo/cjo40/i05-903.pdf27
2.Formation
au professionnalisme des futurs médecins
Recommandations du conseil pédagogique de la
Conférence internationale des doyens et des facultés
de médecine d’expression française (CIDMEF)
n Énumération
et discussion de 11 recommandations
http://www.sante.univ-nantes.fr/medethique/doc/
fac-med-resp/recommandations.pdf28
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
3.Rapport Cordier, 2004
Le ministre de la Santé en France met en place
une commission de réflexion sur l’éthique et
les professions de la santé en 2003.
Les principales propositions sont soumises
dans le rapport Cordier.
http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/cordier/annexe1.pdf29
4. Charte internationale du professionnalisme médical 2004
Le principal promoteur de cette charte est l’American
Board of Internal Medicine Foundation (ABIM),
un organisme d’envergure internationale.
http://www.annals.org/cgi/content/full/136/3/24330
Ces quatre importants chantiers abordent le professionnalisme en fonction de la médecine ou des professions
de la santé. La médecine dentaire doit s’inspirer pleinement de ces réflexions et ne pas hésiter à appliquer ces
mêmes principes.
Cette charte repose sur trois principes fondamentaux
et dix responsabilités professionnelles.
Tableau |
Charte du professionnalisme31
Principes fondamentaux
n Primauté
n Respect
du bien-être du patient
de l’autonomie du patient
n Promotion
de la justice sociale
Responsabilités professionnelles
n Maintien
de la compétence professionnelle
n Honnêteté
n Respect
envers les patients
de la confidentialité concernant les patients
n Maintien
de relations appropriées avec les patients
n Amélioration
de la qualité des soins
n Amélioration
de l’accès aux soins
n Distribution
équitable des ressources limitées
n Engagement
en faveur de la connaissance scientifique
n Préservation de la confiance par la gestion
des conflits d’intérêts
n Engagement en faveur de la responsabilité
professionnelle (autorégulation de la profession)
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
Le professionnalisme
DOSSIER
Le professionnalisme
DOSSIER
La fondation ABIM s’active à promouvoir le professionnalisme. Il existe déjà en milieu universitaire des expériences
mises sur pied par l’ABIM permettant d’évaluer les
comportements professionnels (traits de professionnalisme).
La certification par l’ABIM constitue le plus haut
standard en médecine interne. Cette certification signifie
que les professionnels ont démontré à leurs pairs et
au public qu’ils avaient le jugement clinique, l’habileté
et l’attitude essentiels pour rendre d’excellents soins
au patient.
Le manque de professionnalisme présente quelques
difficultés pour les tuteurs et les facultés quant à l’éva­
luation. L’ABIM, dans Project professionalism, donne
quelques exemples d’un comportement inacceptable en
regard du professionnalisme.
Ces comportements fautifs sont appelés à être corrigés
lors de la formation et discutés avec l’intéressé. Nous en
donnons quelques exemples :
1.Manque de responsabilité professionnelle
n
Nécessite qu’on lui rafraîchisse, à répétition,
la mémoire pour accomplir ses responsabilités
vis-à-vis du patient et des autres professionnels
de la santé.
2.Manque d’effort pour s’améliorer ou s’adapter
n
n
n
n
n
N’est pas conscient de son inaptitude.
Résiste aux changements.
N’accepte pas la responsabilité en cas d’erreurs
ou de manquements.
Est critique et grossier dans une période de stress.
Démontre de l’arrogance.
3.Relations diminuées avec patients
n
n
n
Manque d’empathie et est insensible devant
les besoins ou les désirs des patients.
Manque de rapport avec les patients.
Démontre un engagement inadéquat vis-à-vis
des désirs et besoins des patients.
4.Rapport diminué avec les professionnels de la santé
n
n
Démontre une impuissance à fonctionner à
l’intérieur d’un groupe de professionnels de la santé.
Démontre un manque de sensibilité devant les
besoins et désirs d’un groupe de professionnels
de la santé.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
Enfin, un dernier témoignage en provenance de la Cour
suprême du Canada : dans un jugement qui marquait
notre profession en donnant plein droit à la publicité
professionnelle, l’honorable juge Beverly McLachlin32
déclarait :
[…] le maintien du professionnalisme est une condition
sine qua non à la qualité de l’exercice de l’art dentaire.
[…] compte tenu de l’importance de promouvoir le
professionnalisme […] il incombe aux corps professionnels à titre de devoir impératif d’adopter des
règlements appropriés qui réalisent cette fin.
Étant donné qu’il est reconnu que la formation au
professionnalisme relève, en grande partie, de la respon­
sabilité universitaire, il serait important que nos facultés
dentaires accentuent leur programme déjà existant en
s’inspirant de l’expérience de l’ABIM, tant au niveau
pré-doctoral, post-doctoral que dans leur programme
universitaire de formation continue.
Le cursus universitaire pré et post-doctoral en médecine dentaire pourrait décliner cette formation au
professionnalisme de façon longitudinale, c’est-à-dire
tout au long du cursus.
À ce propos, un article du Journal of Dental Education33
fait voir l’influence considérable des membres de la
faculté pour inculquer le professionnalisme et encourage
la création d’un programme de quatre ans pour promouvoir la culture du professionnalisme.
L’ODQ pourrait exiger des universités, en ce qui a trait
à la formation dentaire continue, d’offrir un minimum de
cours traitant du professionnalisme et pourrait même
privilégier ces cours sur le professionnalisme en attribuant
un nombre de crédits majoré, ce qui favoriserait une plus
grande participation.
Enfin, nous pourrions citer l’exemple de McGill, qui
attribue un prix de reconnaissance du professionnalisme,
le Dr. Paul Marchand Award34, à l’étudiant ayant démontré le plus haut degré de professionnalisme dans tous les
aspects de la médecine dentaire clinique. Cette reconnaissance étant officielle, le nouveau diplômé peut s’en
prévaloir et l’afficher.
L’Université Laval attribue le prix Roland-Vallée à
l’étudiant qui a manifesté des qualités exemplaires de
communication, d’humanisme et d’empathie, c’est-à-dire
de professionnalisme.
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
L’Université de Montréal a déjà instauré une telle
marque de reconnaissance du professionnalisme qui est
signifiée lors de la collation des grades.
D’autre part, à l’exemple de l’Université d’Ottawa,
l’étudiant en médecine dentaire devrait s’engager et
signer une déclaration de professionnalisme. Cette
déclaration énumère les engagements qu’il doit respecter
comme étudiant et futur professionnel35.
Il en est ainsi pour l’étudiant à l’Université du Manitoba,
qui doit s’engager et signer The Faculty of Dentistry
Community Code attesté par le doyen, A. Iacopino36.
Avec un peu d’imagination, nos facultés dentaires
ont tous les atouts pour stimuler le professionnalisme
et faire en sorte que les médecins-dentistes contribuent
à rétablir la confiance qu’ils devraient mériter et à
respecter leur contrat social à l’égard de la société.
Mot de la fin
Faites-vous preuve de professionnalisme?
Ne cherchez pas à le savoir : si c’est le cas,
les patients vous le diront.
Demande de tirés à part
Dr Hubert R. LaBelle
666, rue Sherbrooke O., bureau 502
Montréal (Québec) H3A 1E7
Tél. : 514 842-8295
Courriel : [email protected]
Remerciements
Nos remerciements s’adressent à madame Astrid
Lauterbach, HD, pour sa précieuse collaboration
à la préparation de cet article.
Bibliographie
1- Cruess Sylvia R. MD., Cruess Richard I. MD., Faculté de
médecine U. McGill, Professionalism: a contract between
medicine and society, http://www.cmaj.ca/content/
full/16215/668.
2- Idem.
3- Piron Florence, Le professionnalisme, www.com.ulaval.ca/
personnel/professeurs/florence_piron/index.php
4- Welie Jos V.M. MMedS, JD, Ph. D. Journal de l’ADC,
novembre 2004, vol. 70, no 10, p. 676.
5- LaBelle H.R., Publicité professionnelle, JODQ, vol. 45,
janvier 2008, p. 26.
6- Welie Jos V.M. La dentisterie est-elle une profession?, JADC,
septembre 2004, vol. 70, no 8, p. 531.
7- Code de déontologie des dentistes, 2.05.01.
8- Boire-Lavigne Anne-Marie, www.usherbrooke.ca/bdethique/
centre_docum/lexique.html/#professionnalisme
9- Hendelman, W. MD., M. ed., directeur, professionnalisme,
À propos du professionnalisme, U Ottawa, 2007, 10.10
http://intermed.med.uottawa.ca/students/md/professionalism/
fra/index.html
10- http://titan.medhyg.ch/mh/formation/index_edito.
php3?numero=3050
(revue médicale suisse 2008)
11- http://www.intermed.med.uottawa.ca/students/md/
professionalism/fra/
adapté de Qu’est-ce que le professionnalisme médical?
12- Éditorial, JADC, Dr John O’Keefe, septembre 2002, vol. 68,
no 8.
13- Christensen Gordon, JADC, Credibility of dentists, JADA,
vol. 132, août 2001. Autre sondage Gallup 2006.
14- Schwartz Barry, JADC, vol. 70, no 11, décembre 2004.
15- Cruess Richard L. et Sylvia R. Professionnalisme, éducation
médicale et la Charte internationale, Pédagogie Médicale,
février 2004, vol. 5, no 1.
16- Ecembarger, W. How dentists rip us off. How honest are
dentists?, Reader’s Digest, février 1997 : 50-56.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
17- Contandriopopoulos A.P. Réformer le système de santé; une
utopie pour sortir d’un statu quo impossible, UdeM, Ruptures,
vol. 1, no 1, 1994, p. 8 à 26.
18- Op. cit., note 4.
19- Tronto Joan Ph. D., Princeton University, Ethics of care /
un monde vulnérable, pour une politique du care, Éditeur
La découverte.
20- Pauchant Thierry, chaire de management éthique des HEC,
Le Devoir (Stéphane Baillargeon) 2009-06-06.
21- http://www.larousse.fr/ref/medical/phanere-_15311.htm
22- FDI, Dental ethics manual, What’s special about dentistry,
2007, p. 22.
23- Éthique objectiviste, in Vertu d’égoïsme, Édition Les Belles
Lettres, collection Iconoclastes, no 19, 1993.
24- Op. cit., 19.
25- Conseil médical du Québec, Avis 2003-1, Le professionnalisme
et l’engagement des médecins envers la société, avril 2003,
p. 14.
26- Op.cit., note 5, p. 191.
27- http://pubs.nrc-cnrc.qc.ca/cjo/cjo40/i05-903.pdf
28- http://www.sante.univ-nantes.fr/medethique/docfac-med-resp/
recommandations.pdf
29- http://sante.gouv.fr/htm/actu/cordier/annexe1.pdf
30- http://www.annals.org/cgi/content/full/136/3/243
31- Medical professionalism in the new millennium, Annals
of Internal Medicine 2002; 136 : 243-6.
32- Rocket c. Collège Royal des chirurgiens dentistes d’Ontario,
[1990] 2 R.C.S. 232.
33- The Community code, faculty of dentistry, U. Manitoba, class
of 2012, communication personnelle avec le doyen Anthony
Iacopino.
34- http://www.mcgill.ca/dentistry/admissions/undergrad/awards/
(Dr. Paul A. Marchand and Maureen McNeil Prize)
35- http://www.afmc.ca/pdf/ottawa/declaration_fr.pdf
36- Hutchins Bob, Cobb Stan. When will we be ready for academic
integrity?, Journal of Dental Education 2008,
72 (3) 359-363.
| 21 |
volume 47 N o 1
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février / mars 2010
Le professionnalisme
DOSSIER
L’ORDRE VOUS INFORME
ÉLECTION
DES MEMBRES
DU COMITÉ
EXÉCUTIF
Le 20 novembre dernier,
le conseil d’administration
a élu les membres qui
formeront le comité exécutif
en 2010.
Dans l’ordre habituel, à
l’avant : Me Caroline Daoust,
directrice générale et
secrétaire, Dr Melvin Schwartz,
vice-président, et Dre Diane
Legault, présidente; à l’arrière : Dr Gilles E.
Lefebvre, monsieur Louis Roy,
administrateur nommé par
l’Office des professions du
Québec, et Dr Luc Gravel.
EXERCICE DE LA PROFESSION
DE DENTISTE EN SOCIÉTÉ —
DÉCLARATION ANNUELLE 2010
L’Ordre des dentistes du Québec tient à rappeler à tous
les répondants de sociétés que l’article 6 du Règlement sur
l’exercice de la profession de dentiste en société requiert
qu’une déclaration annuelle de mise à jour soit fournie à
l’Ordre avant le 31 mars 2010. Cette déclaration annuelle
doit être accompagnée des frais administratifs de 100 $.
Veuillez prendre note que le conseil d’administration a,
par résolution, exempté d’une telle déclaration annuelle les
sociétés dont la date de début d’exercice de la profession
se situe entre le 1er janvier et le 31 mars 2010.
L’article 6 de ce règlement oblige aussi à aviser l’Ordre
sans délai de toute modification aux informations ayant
pour effet d’affecter le respect des conditions de détention
des actions prévues à l’article 3 ou de la garantie contre
la responsabilité de la société prévue à la section III du
règlement.
Le formulaire de déclaration annuelle ou de déclaration
modificative est disponible sur le site Web de l’Ordre à
www.odq.qc.ca, sous Liens rapides – Exercice en société
– Formulaire de déclaration.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
L’ORDRE S’ASSOCIE
À PROTÉGEZ-VOUS
L’Ordre a conclu une entente de partenariat avec les
Éditions Protégez-Vous en vue de produire et de publier
un guide pratique sur les soins dentaires. Ce guide
permettra à l’Ordre de remplir pleinement sa mission
qui consiste à assurer la protection du public. Il sera
disponible en kiosque au mois de mai prochain. Surveillez
le prochain numéro du Journal pour plus de détails.
GRIPPE A (H1N1)
Avis de l’Institut national de santé publique
du Québec :
protection respiratoire en cabinet dentaire
Le 3 décembre dernier, l’Institut national de santé
publique du Québec (INSPQ) a publié un avis sur
le niveau de protection respiratoire requis chez les
professionnels et le personnel soignant pratiquant en
cabinet dentaire, en lien avec la grippe A (H1N1) 2009.
Vous pouvez lire cet avis sur le site de l’INSPQ,
au www.inspq.qc.ca/publications.
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
L’ORDRE VOUS INFORME
L’ORDRE ET SON HOMOLOGUE FRANÇAIS CONCLUENT
UN ARRANGEMENT DE RECONNAISSANCE MUTUELLE
Dans l’ordre habituel, à l’avant : Dre Diane Legault, présidente de
l’Ordre des dentistes du Québec, et Dr Christian Couzinou, président
du Conseil national de l’Ordre des chirurgiens-dentistes de la France;
à l’arrière : monsieur Jean Charest, premier ministre du Québec, et
madame Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et des Sports du
gouvernement français.
ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE
ANNUELLE
Les membres qui veulent faire
inscrire un sujet à l’ordre du
jour de la prochaine assemblée
générale annuelle de l’Ordre des
dentistes du Québec (ODQ), qui
aura lieu le lundi 31 mai 2010,
doivent adresser leur demande
par écrit au secrétaire de l’ODQ
avant le 30 avril prochain.
Le 27 novembre dernier, à Paris, l’Ordre a signé
une entente de reconnaissance réciproque des
qualifications professionnelles avec son homologue
français, le Conseil national de l’Ordre des
chirurgiens-dentistes de la France.
Prenez note que cette entente porte exclusi­
vement sur la reconnaissance des qualifications
professionnelles et ne modifie en rien les lois en
vigueur relatives à l’immigration. De plus, elle ne
vise que les dentistes qui détiennent un permis
d’exercice en France et qui sont diplômés d’une
université française. Réciproquement, seuls les
dentistes québécois diplômés d’une de nos trois
facultés dentaires et détenant un permis d’exercice
délivré par l’Ordre des dentistes du Québec
pourront faire reconnaître leurs qualifications
professionnelles en France.
L’analyse comparée de la formation universitaire
et de l’environnement d’exercice de la profession
a conduit l’Ordre à exiger des dentistes français
désireux de s’établir au Québec qu’ils réussissent
un stage de six mois ou l’examen de l’Ordre avant
d’être autorisés à exercer. Les dentistes québécois
qui voudraient s’établir en France devront pour leur
part réussir un stage de six mois.
On estime qu’il faudra de 18 à 24 mois avant
que l’Office des professions adopte un règlement
en vue de mettre en œuvre cette entente.
FORMATION DENTAIRE CONTINUE
PROGRAMME DE CONFÉRENCES DE L’ORDRE 2010-2011
L’Ordre vous informe que les conférenciers et les sujets de son programme
de conférences 2010-2011 seront les suivants :
n Les urgences médicales en milieu dentaire
Dre Sophie Labelle
n L’inspection professionnelle et la tenue de dossiers en cabinet dentaire
Drs Nathalie Morin, Yves C. Ayotte et J.-André Phaneuf
Pour connaître le curriculum vitæ des conférenciers, le résumé des présentations et
l’horaire des conférences, nous vous invitons à surveiller les prochaines publications
du Journal de l’Ordre des dentistes du Québec ainsi que la rubrique Formation
de la section du site Web de l’Ordre réservée aux membres, à www.odq.qc.ca.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
L’ORDRE VOUS INFORME
PETITES ANNONCES
EN LIGNE
Rapide et écologique!
Depuis le mois de décembre dernier, vous pouvez
demander qu’une petite annonce soit publiée sur le site
Web de l’Ordre.
Pour ce faire, vous n’avez qu’à remplir le formulaire
en ligne et à soumettre votre texte. Une fois approuvée,
votre annonce sera diffusée dans les trois (3) jours
ouvrables suivant sa réception, et ce, pour une période
de deux (2) semaines. Pour en savoir plus, consultez
la section Publications du site de l’Ordre.
ANNUAIRE DES MEMBRES 2010
Vous trouverez, en encart dans ce numéro, le cédérom
de l’Annuaire des membres 2010. Vous pouvez enregistrer
le contenu de ce cédérom sur le nombre de postes de
travail que vous désirez et le consulter à l’écran. Sachez
cependant qu’il n’est pas possible
d’imprimer ou de copier
Annuaire des membres
le contenu de l’annuaire.
Vous pouvez également
consulter en tout temps
la version intégrale de
Member Directory
cet annuaire sur le site
de l’Ordre, dans la section
réservée aux membres.
2010
au 15 décembre 2009
as of December 15, 2009
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EN ENCART DANS CE NUMÉRO
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Cédérom de l’Annuaire des membres 2010
Programme préliminaire 2010 des Journées dentaires internationales du Québec, tenues conjointement
avec l’Association dentaire canadienne
n
RELEVEZ LES DÉFIS!
L’Ordre des dentistes encourage de nouveau tous ses
membres à appuyer le Défi Santé 5/30/Équilibre, qui
invite la population à passer à l’action pour sa santé,
et le Défi J’arrête, j’y gagne!, une initiative de lutte
au tabagisme. Pour en savoir plus, consultez les sites
DefiSante530equilibre.ca et DefiTabac.qc.ca.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
OFFRE D’EMPLOI
Titre d’emploi Dentiste
Poste Poste permanent
de 25 heures/semaine
Période À compter du 1 janvier 2011
Exigences Membre de l’Ordre des dentistes
du Québec
Description sommaire du poste
Le centre de santé et de services sociaux-Institut
universitaire de gériatrie de Sherbrooke (CSSS-IUGS)
est à la recherche d’un dentiste qui souhaite s’investir
dans le domaine hospitalier et découvrir la satisfaction
de prodiguer des soins dentaires à des personnes
en perte d’autonomie. Joignez-vous à nos équipes
multidisciplinaires et contribuez à l’amélioration
de la qualité de vie de nos résidents.
Sous l’autorité professionnelle du CMDP du CSSSIUGS et sous l’autorité administrative du directeur
des Services Professionnels et hospitaliers, le dentiste :
n Évalue les problèmes dentaires des patients admis
en soins de longue durée.
n Élabore et réalise un plan d’intervention
en fonction des besoins identifiés.
n Assure les traitements requis y compris ceux du
programme de prévention pour la clientèle en SLD.
n Participe et collabore avec les équipes multi­
disciplinaires à l’élaboration du plan de service.
n Participe à l’information et au support du personnel
des unités mais aussi des familles ou des personnes
significatives.
n Participe aux comités requis par sa fonction.
n Participe à l’achat du matériel et des équipements
comme consultant au chef de service.
n Effectue d’autres tâches connexes.
Rémunération
Par la RAMQ.
Pour information
Communiquer en tout temps avec
un dentiste en fonction et laisser votre message
au 819-780-2222, poste 46246 ou 41052
Vous pouvez faire parvenir votre curriculum vitæ
avant le 1 juin 2010 à l’attention de :
Docteure Suzanne Gosselin
Directrice des services professionnels
et du partenariat médical
Centre de santé et de services sociauxInstitut universitaire de gériatrie de Sherbrooke
Hôpital et centre d’hébergement D’Youville
1036, rue Belvédère sud
Sherbrooke (Québec) J1H 4C4
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
LOIS ET RÈGLEMENTS
LAWS AND
REGULATIONS
Avis de recours civil à
l’Ordre des dentistes du Québec –
Application de l’article 62.2
du code des professions
Notice of liability claims
to be provided to the Order –
Application of section 62.2
of the Professional Code
Janvier 2010
January 2010
L’article 62.2 du Code des professions, entré en vigueur
le 15 octobre 2008 lors de l’adoption du projet de loi 75,
prévoit ce qui suit :
Section 62.2 of the Professional Code, which came
into effect on October 15, 2008 with the adoption of
Bill 75, provides as follows:
“62.2 A professional must, in accordance with the
terms and conditions determined by the board of
directors, inform the order of which he is a member
of any professional liability claim against him filed
with his insurer and of any notice of loss he files
with his insurer with respect to professional liability.”
« 62.2 Tout professionnel doit, selon les conditions et
modalités déterminées par le Conseil d’administration,
informer l’ordre dont il est membre de toute réclamation
formulée contre lui auprès de son assureur à l’égard de sa
responsabilité professionnelle et de toute déclaration de
sinistre qu’il formule auprès de son assureur à cet égard. »
En vertu de cet article, le conseil d’administration de l’Ordre
des dentistes du Québec a adopté les conditions et les
modalités suivantes :
In accordance with this section, the Board of Directors
of the Ordre des dentistes du Québec adopted the
following terms and conditions:
“The professional must notify the Secretary of the
Order, in writing, within 10 days of being served
any motion to institute proceedings (civil action)
for a professional liability claim against him and
provide the Secretary with a copy of the motion.”
« Le professionnel doit aviser, par écrit, la secrétaire de
l’Ordre au plus tard 10 jours de la signification de la
requête introductive d’instance (action civile) en responsa­
bilité professionnelle intentée contre lui et lui transmettre
copie de la requête. »
En conséquence, tout membre inscrit au tableau de l’Ordre
devra aviser par écrit la secrétaire de l’Ordre dans les
10 jours suivant la signification de tous les recours ou
récla­mations en responsabilité civile professionnelle intentés
contre lui et lui en fournir une copie intégrale.
Consequently, every member entered on the Roll of
the Order must notify the Secretary of the Order within
10 days of being served any professional civil liability
claim against him and provide the Secretary with a
complete copy.
Cette obligation ne vise que les actions judiciaires déposées
devant les tribunaux de droit commun au Québec et ne
modifie, ni ne remplace en rien les droits et obligations des
professionnels telles qu’énoncés dans la police d’assurance
du Fonds d’assurance-responsabilité de l’Ordre des dentistes
du Québec.
This obligation concerns only legal actions brought
before common-law courts in Quebec and in no way
modifies or replaces the rights and obligations of
professionals as set out in the insurance policy of the
Ordre des dentistes du Québec liability insurance fund.
L’obligation d’avis à la secrétaire de l’Ordre des dentistes
du Québec est rétroactive à toute action civile (requête
introductive d’instance) signifiée à un dentiste depuis le
1er janvier 2010 et ne vise pas celles qui auraient été
signifiées avant cette date.
Entrée en vigueur : 1er janvier 2010.
Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec la
secrétaire de l’Ordre, Me Caroline Daoust, au 514 875-8511.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
The obligation to notify the Secretary of the Ordre des
dentistes du Québec applies retroactively to any civil
action (motion to institute proceedings) served on
a dentist since January 1, 2010 and does not apply
to those served before that date.
Effective date: January 1, 2010.
For further information, please contact the ODQ
Secretary, Me Caroline Daoust, at 514 875-8511.
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
RENDEZ-VOUS 2010
Une participation aux ateliers pendant les jdiq :
un excellent choix selon Cochrane
L
a dentisterie fondée sur les faits, ça vous dit
certainement quelque chose! En effet, nous en avons
entendu parler à plusieurs reprises au cours des
dernières années. Il s’agit bel et bien de « l’utilisation
consciencieuse, explicite et judicieuse des meilleures
preuves scientifiques dans la prise de décision entourant
la prestation des soins de santé buccodentaires à un patient
donné. »1 Les Journées dentaires internationales du
Québec, par l’intermédiaire de ses conférenciers,
jouent d’ailleurs un rôle important dans la diffusion de
ces preuves scientifiques aux dentistes et à leur équipe.
Et la très prestigieuse Collaboration Cochrane dans
tout ça? Vous savez peut-être que c’est une « organisation
internationale et indépendante, à but non lucratif, dont
l’objectif est de mettre à la disposition de toute personne
concernée, dans le monde entier, des informations actua­
lisées et fiables sur l’efficacité des interventions effectuées
dans le domaine de la santé. Ces informations sont dis­po­
nibles dans des documents appelés revues systématiques. »2
Les auteurs y retracent, évaluent et synthétisent toute la
littérature scientifique sur une question donnée, afin
d’obtenir des conclusions fiables facilitant ainsi les prises
de décision. Il s’agit de la meilleure qualité de preuves
scientifiques.
Les auteurs de la dernière mise à jour (2009) d’une
revue systématique de la Collaboration Cochrane, intitulée
Conférences et ateliers de formation continue : effets sur la
pratique professionnelle et sur les résultats des soins de santé3,
conjointement avec
concluent, entre autres, par l’affirmation suivante : « […]
il apparaît […] que les formations mixtes, c’est-à-dire
interactives et didactiques, soient plus efficaces que
l’une ou l’autre de ces formations seules […]. »4
Quoique la logique pointe dans cette direction,
l’importance des ateliers, soit des séances théoriques
jumelées à des séances interactives de mise à l’essai des
nouvelles connaissances, se confirme de façon « signifi­
cative ». C’est pourquoi le comité des Journées dentaires
continue d’aller de l’avant avec cette approche : 2010
fera place à quelques ateliers, les lundi et mardi, et à
l’introduction, limitée à une conférence pour l’instant,
d’une technologie d’interaction par télévoteurs permettant
à chaque participant de répondre instantanément à des
questions posées durant l’exposé.
Visez les ateliers, pour vous et pour vos patients!
Ariane Beaudet-Roy, DMD, M. Sc.
Membre du comité organisateur des
Journées dentaires internationales du Québec
...................
1.Sackett DL, Rosenberg WM, Gray JA, Haynes RB, Richardson WS
(1996). Evidence based medicine: what it is and what it isn’t. British
Medical Journal 312 (7023), 71-72. Traduction adaptée à la dentisterie.
2.http://res_franco.cochrane.org/fr/collaboration.html. Consulté le
18 novembre 2009.
3.Forsetlund L, Bjørndal A, Rashidian A, Jamtvedt G, O’Brien MA,
Wolf F, Davis D, Odgaard-Jensen J, Oxman AD. Continuing
education meetings and workshops: effects on professional practice
and health care outcomes. Cochrane Database of Systematic
Reviews 2009, Issue 2. Art. No.: CD003030. DOI: .1002/14651858.
CD003030.pub2. Traduction littérale du titre.
4.Idem 3. Plain language summary. Traduction littérale.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
Inscription en ligne
Veuillez prendre note que vous pouvez vous inscrire au
congrès en ligne à www.odq.qc.ca, en vous rendant à
la section Journées dentaires. Les dentistes membres de
l’Ordre peuvent s’inscrire sans frais jusqu’au 31 mars 2010
inclusivement.
peuvent vous accueillir, dans le programme préliminaire
encarté dans ce numéro. Afin de bénéficier de tarifs réduits,
mentionnez, en réservant, l’événement en marge duquel
vous faites une réservation, soit les Journées dentaires
internationales du Québec. Après la date limite, les rabais
de groupe ne seront plus en vigueur.
Bénévoles demandés
Transport
Le comité organisateur des Journées dentaires internatio­
nales du Québec est à la recherche de dentistes bénévoles
et de membres de leur équipe pour la supervision des salles
de conférence, du 29 mai au 1er juin prochain. Pour les
étudiants, des postes au salon des exposants, aux salles
de conférence et à l’inscription sont disponibles.
Les dentistes et les membres de leur équipe intéressés
à devenir bénévoles sont invités à remplir le formulaire
disponible sur le site Web de l’Ordre, à la section Journées
dentaires. Pour obtenir plus de renseignements, communiquez
avec Marie Tétreault au 514 875-8511, poste 2234.
Avion Air Canada a été désigné transporteur officiel
des Journées dentaires internationales du Québec 2010.
Pour réserver : www.aircanada.com, entrez le code de
promotion : CFK929N1 et profitez de tarifs aériens réduits.
Assurez-vous que ce code apparaît bien sur votre billet.
Réservations d’hôtel
Vous pouvez faire vos réservations de chambre dès
maintenant en communiquant avec le personnel de l’hôtel
de votre choix avant la date limite indiquée. Pour ce faire,
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nous vous invitons à consulter la liste des hôtels qui
Train Via Rail Canada offre également un tarif spécial
congrès, de toutes les destinations desservies par Via vers
Montréal. Mentionnez le numéro d’événement : 11772
pour bénéficier d’un rabais de 10 % sur le tarif de base
en classe confort, VIA1 et voitures-lits. Pour réserver :
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JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
HOMMAGE
Dr James Percy Lund, B. Sc. (médecine dentaire), Ph. D
2 octobre 1942 – 8 décembre 2009
Le 8 décembre 2009, le Dr James P. Lund (Jim) est mort
paisiblement dans son sommeil. Il laisse dans le deuil son
épouse bien-aimée, la Dre Jocelyne Feine, ses enfants chéris,
Michelle et Katherine, ses petits enfants, Laura et Mihai,
ses frères adorés, Paddy et Jo, ainsi que de nombreux amis
et collègues de par le monde dont il était aimé et respecté.
J
im naît au Lancashire (Angleterre) en 1942. En 1957,
il suit sa famille en Australie méridionale et obtient
son baccalauréat en médecine dentaire à l’University
of Adelaide en 1966. Après avoir exercé brièvement la
médecine dentaire en cabinet privé à Mt. Gambier, en
Australie méridionale, il poursuit sa formation à l’Université
de l’Ouest de l’Ontario, où il obtient un doctorat en
physiologie en 1971 et entreprend sa carrière de chercheur.
Le Dr Lund se joint ensuite à l’Université de Montréal et
il y mène une brillante carrière durant 24 ans qui débouche
sur sa nomination au poste de doyen associé de la recherche
de la Faculté de médecine dentaire, poste qu’il occupe
durant huit ans. Au cours de cette période, le Dr Lund met
sur pied un laboratoire au sein du groupe IRSC de recherche en Sciences neurologiques à l’Université de Montréal,
reconnu comme étant le plus important centre mondial
d’études fondamentales sur la fonction motrice bucco­
faciale. Il est le premier à prouver qu’outre la respiration,
de simples mouvements rythmiques chez les vertébrés
peuvent être activés par un générateur central de rythmes
dans le système nerveux central malgré l’absence de
signaux sensoriels.
Les recherches du Dr Lund et de ses collaborateurs sont
à l’origine de la majorité des connaissances actuelles sur
le générateur central de rythmes aux commandes de la
mastication. Entre autres, ces chercheurs ont décrit le mode
d’interaction entre l’information sensorielle et le générateur
central de rythmes visant à adapter la mastication aux
caractéristiques de la nourriture. Ses collaborateurs et lui
ont également réuni des preuves concernant le rôle des
récepteurs stimulés par l’étirement musculaire dans la
douleur chronique. Plus précisément, ils ont montré que
l’injection intramusculaire de substances provoquant la
douleur modifie les caractéristiques électriques des récepteurs
stimulés par l’étirement musculaire de sorte qu’ils peuvent
déclencher une altération des circuits de la douleur.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
Les données issues de la recherche fondamentale du
Dr Lund et l’intérêt de ce dernier pour les syndromes de
douleur chronique ont mené à l’élaboration du modèle
d’adaptation à la douleur qui illustre comment la douleur
elle-même peut causer des symptômes moteurs et sensoriels.
Ce modèle, validé par plusieurs groupes de recherche
clinique à l’échelle mondiale, incite au changement dans
la pratique clinique.
En 1995, Jim est nommé doyen de la Faculté de médecine dentaire de l’Université McGill, poste qu’il a occupé
jusqu’en juin 2008. La Faculté traverse alors une période
difficile, mais sous la direction de Jim, le programme de
doctorat en médecine dentaire de l’Université McGill est
entièrement restructuré. Champion de la recherche interdisciplinaire, Jim joue un rôle de premier plan dans la mise
sur pied de plusieurs centres multidisciplinaires à McGill,
y compris le Centre de recherche sur le tissu osseux et le
parodonte, le Centre de bioreconnaissance et de bio­
capteurs, et le Centre Alan Edwards de recherche sur la
douleur. La direction de Jim a aidé l’Université McGill à
forger sa réputation de chef de file mondial de la recherche
sur la douleur.
Jim a également dirigé le recrutement d’une douzaine
de chercheurs éminents dans le domaine de la douleur
venus d’Europe, des États-Unis et du Canada, et a obtenu
un financement important du secteur privé pour l’agran­
dissement du Centre Alan Edwards de recherche sur la
douleur. Récemment, le Dr Lund a dirigé la rédaction de
la fructueuse lettre d’intention concernant la demande de
financement de la chaire de recherche clinique en matière
de douleur au Programme des chaires de recherche du
Canada. La démarche en est maintenant au stade de
la demande détaillée et fait actuellement l’objet d’une
évaluation. Le Dr Lund est également un des membres
fondateurs du Réseau de recherche en santé buccodentaire
et osseuse formé d’environ 60 chercheurs travaillant dans
des universités et des instituts de recherche du Québec.
Ce réseau a contribué de façon considérable à la recherche
en santé buccodentaire au Québec et forme un partenariat
avec la Fondation de l’ODQ et l’Association des chirurgiens
dentistes du Québec.
Tout compte fait, sa réalisation la plus satisfaisante était
probablement la création d’un programme communautaire
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
HOMMAGE
dynamique visant la prestation de soins dentaires gratuits
aux patients vulnérables de centres communautaires. Ce
programme, qui lui a valu la médaille du Carrefour des
Communautés du Québec, a aussi obtenu le prix Qualité
de l’Association des CLSC et CHSLD du Québec en 2003,
ainsi qu’une médaille d’argent du Conseil canadien pour
l’avancement de l’éducation en 2005.
Chercheur accompli et excellent dirigeant universitaire,
Jim était en outre un extraordinaire mentor pour des étudiants
de tous niveaux et des collègues à différents stades de leur
carrière. Durant près de 40 ans de vie universitaire, il a
su favoriser l’épanouissement d’un nombre incroyable de
personnes qui ont sollicité ses conseils et trouvé en lui un
modèle d’énergie, d’enthousiasme et de leadership.
Tout au long de sa carrière, Jim a contribué de façon
considérable à différentes sociétés professionnelles et
scientifiques. Il a agi à titre de président du Neurosciences
Group de l’International Association of Dental Research et
de la Société canadienne de physiologie. De plus, il a siégé
à bon nombre de comités du Conseil de recherches médicales et des Instituts de recherche en santé du Canada
(IRSC). Le Dr Lund a également fait partie du groupe de
travail qui a rédigé la version préliminaire de la proposition
de formation de l’Institut de l’appareil locomoteur et de
l’arthrite (IALA) des IRSC et a effectué deux mandats au
conseil consultatif de l’IALA. Il a été membre du Groupe
de travail sur la recherche clinique des IRSC et a contribué
de nombreuses façons aux National Institutes of Health et
autres organismes de financement. Sa contribution à la
médecine dentaire comprend la participation à titre de
membre au Comité sur les effectifs en médecine dentaire
et l’organisation d’ateliers pour l’Association dentaire
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
canadienne. Le Dr Lund était également membre de la
coalition « Les dents en santé » pour la fluoruration de
l’approvisionnement d’eau de Montréal. Il a récemment
été élu à l’Académie canadienne des sciences de la santé,
hommage extraordinaire pour un chercheur du domaine
de la santé, de l’ordre de l’élection à la Société royale du
Canada. Par suite de son élection, le Dr Lund a rapidement
convaincu l’organisation de commanditer une enquête
sur l’accès aux soins dentaires chez les Canadiens les plus
démunis. Il a travaillé d’arrache-pied pour amasser les
fonds nécessaires à la réalisation de cette tâche et à la
formation d’un comité international important chargé de
réaliser l’étude et de rédiger le rapport sur la question.
Jim a donné des centaines de séminaires sur ses travaux
de recherche et a participé à l’organisation d’importants
symposiums internationaux dans son domaine. Il est
l’auteur d’environ 190 articles et chapitres de livres publiés
et a été directeur de rédaction de quatre manuels, y
compris un ouvrage didactique sur la douleur bucco­
faciale. Il a collaboré à la rédaction d’un rapport sur les
troubles temporomandibulaires destiné au Congrès américain
et a agi à titre de témoin expert devant un groupe de
spécialistes de la Food and Drug Administration étudiant
des dispositifs diagnostiques. Il est l’auteur de la section sur
la mastication de la nouvelle édition de l’Encyclopaedic
Reference of Neuroscience. Jim a également reçu de
nombreuses subventions de recherche et bourses salariales
du Conseil de recherches médicales et, plus tard, des IRSC.
Par ailleurs, il s’est vu décerner un doctorat honorifique de
l’Umeå University en 1995.
Jim a contribué de façon considérable aux études
universitaires en médecine dentaire et à la santé de la
population tout au long de sa fructueuse carrière. Il a
également joué un rôle fondamental dans la progression
de la formation des dentistes de la province et a hissé le
Québec au sommet de la recherche sur la santé bucco­
dentaire au Canada. Dans le cadre de son travail, il a en
outre milité pour l’amélioration de la santé buccodentaire
et l’accès aux soins buccodentaires chez les groupes de
personnes démunies du Québec.
Le décès prématuré de Jim crée un manque énorme
dans la vie personnelle et professionnelle de bon nombre
d’entre nous.
Paul Allison
Doyen de la Faculté de médecine dentaire
Université McGill
..................
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février / mars 2010
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irréfutables.
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NOUVELLES EN BREF
AU TABLEAU
La Faculté de médecine
dentaire de l’Université Laval
honore ses donateurs
L
e 5 novembre dernier, le doyen de la Faculté de médecine dentaire de
l’Université Laval, le Dr André Fournier, dévoilait son Tableau d’honneur
lors de la Soirée de reconnaissance des donateurs.
En 2009, 30 donateurs ont vu leur nom ajouté au Tableau d’honneur du
doyen, dont 27 dans la catégorie Bronze (5 000 $ et plus), 3 dans la catégorie
Argent (10 000 $ et plus) et 1 dans la catégorie Or (25 000 $ et plus).
Grâce à la générosité des donateurs, la Faculté de médecine dentaire pourra
poursuivre la réalisation de plusieurs projets de rénovation et de modernisation
de ses cliniques et laboratoires, dont le renouvellement des unités dentaires,
l’instauration de la radiologie numérique et l’informatisation des activités cliniques.
Les donateurs
honorés de
la promotion
1985 présents
à l’événement :
le Dr André
Fournier, doyen,
accompagné
des Drs Vivian
Carter, Luis
Fortin, Charles
Rodrigue et
Stéphane Huppé.
Médi secours
NOUVEAUX PERMIS
DÉLIVRÉS AU COURS DE
LA PÉRIODE DU 1er NOVEMBRE
AU 31 DÉCEMBRE 2009
Dre Venera Manuela Barsan
Dre Mélanie Campese
Dre Patricia Da Rosa
Dr Raphael Freitas De Souza
Dre Naima Liamani
Dr Darcy MacLellan
Dr Marc Noël
Dr Sachin Paranjape
Dr Faleh Tamimi Marino
AVIS DE DÉCÈS
Le Dr Alain Turbide, de
Montmagny, est décédé
le 2 octobre 2009 à l’âge
de 58 ans.
Le Dr William John Lambert,
de Westmount, est décédé
le 21 novembre 2009 à l’âge
de 72 ans.
anonymat et confidentialité assurés
Exclusivement pour
les médecins et Dentistes
ayant un problème d’alcool
ou de drogue
514 440-4520
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
PRESIDENT’S MESSAGE
D
ear colleagues,
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
DIANE
LEGAULT
It’s 2010 already!
The decade now drawing to a close has
been marked by many events that will long
remain engraved in our memories, from the
millennium bug frenzy in 2000 to the
devastating attack on the United States on September
11, 2001, the birth of the iPod, the human tragedies in
Indonesia, China and Pakistan, echoed in the recent
disaster in Haiti, and the election of Barack Obama.
to contact me:
Over this same period, our professional system has
[email protected]
become considerably more complex, in particular
To ensure that our profession continues to develop
with the introduction of new legislation aimed at
smoothly, we must all, regardless of our field of
expanding the role and responsibilities of profespractice, fully assume our professional responsibilities,
sional orders and their accountability to the public
and government. The adoption in December of an act by exercising judicious leadership every day.
creating the position of Commissioner for complaints For me, this leadership, based on our vast expertise,
is the most powerful means of advancing our profesconcerning mechanisms for the recognition of
sion, since it has a direct impact on the nature of our
professional competence for people trained abroad
relations with other professionals in
is the latest example of this trend.
our sector of activity.
Our profession has also subtly
To ensure that
For instance, we know that in
evolved. The more “progressive”
our profession
view of our rapidly ageing population,
cohorts of the past decade,
continues to develop
we will have to see to the oral health
predominantly female and more
smoothly, we must all,
of an increasing number of elderly
interested in working in major
regardless of
dentulous individuals. We must show
urban centres, are seeking a better
our field of practice,
leadership, starting today, in looking
balance between their professional
fully assume
to the future and preparing ourselves
and family responsibilities,
our professional
to intervene in such cases.
calling traditional business models
responsibilities,
All professionals, in all fields,
into question.
by exercising
are driven by the desire to learn and
Today, our profession has both
judicious leadership
to diversify their practices. This is a
medical and technological aspects.
every day.
healthy attitude, and one that speaks
Tomorrow, the wide-ranging
well of them. The fact remains, however, that our
research now in progress may bring permanent
extensive university education has prepared us as
solutions to dental caries and periodontal problems.
dentists to play a key role in managing individuals’
Who knows? Biomedicine may even be a major
overall dental health.
part of dentists’ training in future.
The future of our profession is already in our
In the coming years, we must cultivate and boldly
hands. It is unfolding in each of our offices, every
proclaim our professional identity. On the one hand,
single day.
we want to play a more active role in ensuring
In closing, let me wish all of you a very happy
people’s general health; on the other, we must more
New Year!
clearly affirm our expertise in prosthetic rehabili­
tation, a highly coveted field that some others are
interested in claiming for themselves.
Diane Legault, DMD, MBA
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
NEWS FROM YOUR ORDER
EXECUTIVE
COMMITTEE
MEMBERS
ELECTED
On November 20, the
Board of Directors elected
the members of the 2010
Executive Committee.
From left to right, front row:
Me Caroline Daoust, Executive
Director and Secretary,
Dr. Melvin Schwartz,
Vice-President and
Dr. Diane Legault, President;
back row: Dr. Gilles E.
Lefebvre, Louis Roy, Director
appointed by the Office
des professions du Québec,
and Dr. Luc Gravel.
PRACTISING DENTISTRY WITHIN
A LIMITED LIABILITY PARTNERSHIP
OR A JOINT-STOCK COMPANY
2010 ANNUAL DECLARATION
The Ordre des dentistes du Québec wishes to remind all
representatives of limited liability partnerships or joint-stock
companies that section 6 of the Regulation respecting the practice
of the dental profession within a limited liability partnership or a
joint-stock company requires that an updated annual declaration
be filed with the Order by March 31, 2010. This annual decla­
ration must be accompanied by administrative fees of $100.
Please note that the Board of Directors has adopted a
resolution exempting such partnerships or companies from
filing a declaration if the date on which they begin practising
the profession falls between January 1 and March 31, 2010.
Section 6 of the Regulation also requires that such partnerships
or companies promptly notify the Order of any change in the
information given in the declaration prescribed in section 5
that might violate the conditions set out in section 3 or in the
coverage prescribed in Division III of the Regulation.
The annual declaration/amending declaration form is available
on the Order’s Website at www.odq.qc.ca, under Quick Links
– Practice within a Partnership or a Company - Declaration Form.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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THE ORDER JOINS FORCES
WITH PROTÉGEZ-VOUS
The Order has signed a partnership agreement
with Éditions Protégez-Vous, to produce and
publish a practical guide to dental care in French.
The guide, to be available on newsstands in May,
will allow the Order to fulfil its mission of ensuring
public protection. Watch for more details in the
next issue of the Journal.
H1N1 VIRUS
Notice from the Institut national
de santé publique du Québec:
respiratory protection
in dental offices
On December 3, the Institut national de santé
publique du Québec (INSPQ) published a notice
concerning the degree of respiratory protection
required for professionals and front-line staff
practising in dental offices, in light of the 2009
H1N1 flu virus.
You can read the notice (in French) on the
INSPQ site, at www.inspq.qc.ca/publications.
volume 47 N o 1
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février / mars 2010
NEWS FROM YOUR ORDER
THE ORDER AND ITS FRENCH COUNTERPART
SIGN A MUTUAL RECOGNITION AGREEMENT
From left to right, front row: Dr. Diane Legault, President of the
Ordre des dentistes du Québec, and Dr. Christian Couzinou, President
of the Conseil national de l’Ordre des chirurgiens-dentistes de
la France; back row: Quebec Premier Jean Charest and Roselyne
Bachelot, French Minister of health and sports.
ANNUAL
GENERAL
MEETING
Members who would like to
enter a subject on the agenda for
the next Annual General Meeting
of the Ordre des dentistes du
Québec, to be held on Monday,
May 31, 2010, must submit a
written request to the ODQ
Secretary by April 30.
On November 27, in Paris, ODQ representatives
signed an agreement on the mutual recognition
of professional qualifications with its French
counterpart, the Conseil national de l’Ordre des
chirurgiens-dentistes de la France.
Note that this agreement concerns only the
recognition of professional qualifications, and in
no way affects legislation governing immigration.
In addition, it applies only to those dentists who
already hold a permit in France and a degree from
a French university. In return, only Quebec dentists
who hold a degree from one of our three schools of
dentistry and a permit from the Ordre des dentistes
du Québec are eligible to have their professional
qualifications recognized in France.
Following a comparative analysis of university
training and professional practice conditions,
the Order decided to require that French dentists
wishing to practise in Quebec first successfully
complete a six-month period of practical training
or pass the ODQ examination. Quebec dentists
wishing to practise in France, for their part, must
first successfully complete a six-month training
period.
It is expected that it will take the Office
des professions from 18 to 24 months to adopt
a regulation implementing this agreement.
CONTINUING DENTAL EDUCATION
2010-2011 ODQ LECTURE PROGRAM
The speakers and subjects for the Order’s 2010-2011 lecture program
will be as follows:
n Medical emergencies in dentistry
Dr. Sophie Labelle
n Professional inspection and record keeping in dental offices
Drs. Nathalie Morin, Yves C. Ayotte and J.-André Phaneuf
For more information on the speakers’ qualifications and lecture summaries
and times, consult the upcoming issues of the Journal and check under
Training in the members-only section of the ODQ Website, at www.odq.qc.ca.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
NEWS FROM
YOUR ORDER
IN THE SPOTLIGHT
CLASSIFIED ADS ON LINE
Fast and environmentally
friendly!
Since December, you have had the option of
publishing classified ads on the Order’s Website.
Just complete an on-line form and submit the
text of your ad for approval. Once approved, it will
be published on the Website within three working
days, for a two-week period. For more information,
see the Publications section of the ODQ Website.
2010 Member Directory
A CD-ROM with the 2010 Member Directory is
included with this issue. You can save the contents of
the CD-ROM onto as many computers as you wish and
consult it on the screen.
Please note that you cannot
print or copy the contents
Annuaire des membres
of the Directory, however.
You can also consult
the full version of the
Directory on the ODQ
Member Directory
Website at any time, in
the members-only section.
Quebec dentists
inducted into the ACD
Once again, Quebec was well represented at the Annual
Meeting and Convocation of the American College of
Dentists held in Honolulu, Hawaii on September 30
and october 1, 2009.
At the annual convocation, dr. Douglas hamilton and
dr. Sam sgro, both from the montreal area, were welcomed
as new fellows of the acd in recognition for their contributions to organized dentistry.
Also in attendance were dr. Herb borsuk, Regent for the
acd regency 1, and dr. Martin tyler.
The american college of dentists, founded in 1920, is
one of the oldest honorary organizations. Its mission is to
advance excellence, ethics, professionalism and leadership
in dentistry.
2010
au 15 décembre 2009
as of December 15, 2009
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© 2010 Or
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INCLUDED WITH THIS ISSUE
n
CD-ROM with the 2010 Member Directory
2010 Preliminary program for the Journées
dentaires internationales du Québec offered
jointly with the Canadian Dental Association
n
From left to right: Dr. Martin Tyler, Dr. Sam Sgro, Dr. Douglas
Hamilton and Dr. Herb Borsuk.
ARE YOU UP TO
THE CHALLENGE?
Once again this year, the Ordre des dentistes invites
all its members to support the 5/30 Health Challenge,
which encourages everyone to eat 5 portions of fruit
and vegetables and get moving at least 30 minutes
a day, and the Quit to Win Challenge, a way
to stop smoking. For more information, see the
DefiSante530equilibre.ca and DefiTabac.qc.ca
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
Les 3 priorités de l’ADC…
Une profession forte
Une communauté unie
Un public en santé
Ensemble, nous travaillons
pour votre réussite.
L’ADC
a
fait
de
grands
pas
pour
devenir une association plus simple,
en concentrant nos efforts sur
trois priorités stratégiques précises
et axées sur les résultats.
Étant votre porte-parole national
de la dentisterie, l’ADC travaille
de concert avec ses associations
membres pour votre réussite!
Informez-vous...
visitez notre site Web à www.cda-adc.ca
ou téléphonez-nous au 1-800-267-6354.
Tribute
Dr. James Percy Lund, BDS, PhD
October 2, 1942 – December 8, 2009
Dr. James P. Lund (Jim) died peacefully in his sleep
on December 8, 2009. He was the beloved husband
of Dr. Jocelyne Feine, cherished father to Michelle and
Katherine, devoted grandfather to Laura and Mihai, and
adored brother of Paddy and Jo. He was also a dear friend
and respected colleague to many around the world.
J
im was born in Lancashire, England in 1942
and moved with his family to Southern
Australia in 1957. He earned his Bachelor
of Dental Science in 1966 from the University of
Adelaide and after a brief private dental practice
in Mt. Gambier, South Australia, came to the
University of Western Ontario. It was there that he
received a PhD in Physiology in 1971 and began
his life of research. He went on to the Université
de Montréal where he enjoyed a distinguished
24-year career culminating in an eight-year
appointment as the Associate Dean for Research
in their Faculty of Dentistry. During this time
Dr. Lund established a laboratory within the
Groupe IRSC de recherche en Sciences neuro­
logiques at Université de Montréal that is recognized
as the world’s leading centre for fundamental
studies of orofacial motor function. He was the
first to prove that simple rhythmical movements
in vertebrates other than respiration could be
generated by Central Pattern Generators (CPG)
within the central nervous system without sensory
feedback. He and his collaborators subsequently
provided much of our current knowledge of the
CPG that controls mastication. They described
how sensory inputs interact with the CPG to adapt
mastication to the properties of food. He and his
collaborators also found evidence that muscle
stretch receptors play a role in chronic pain. They
showed that injections of pain-producing chemicals
into muscles change the electrical properties of
the stretch receptors, causing them to fire in ways
that may alter pain-producing circuits.
Discoveries from his basic research and his
interest in chronic pain syndromes led to the
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
| 38 |
development of the Pain-Adaptation Model,
which shows how pain itself can cause motor and
sensory symptoms. This Model has been validated
by several clinical research groups throughout
the world, and is prompting changes in clinical
practice.
In 1995, Jim was appointed Dean of the Faculty
of Dentistry at McGill University, a position that he
held until June 2008. It was a challenging time for
the Faculty but under Jim’s leadership, the DMD
program at McGill was completely restructured.
A champion of interdisciplinary research, Jim
played a leading role in the establishment of
several multidisciplinary centres at McGill,
including the Centre for Bone and Periodontal
Research, the Centre for Biorecognition and
Biosensors and the Alan Edwards Centre for
Research on Pain. Jim’s leadership has helped
McGill University build its reputation as a world
leader in pain research. He led the recruitment
of a dozen leading pain scientists from Europe,
the USA and Canada, and obtained major funding
from the private sector for the expansion of
the Alan Edwards Centre for Research on Pain.
Most recently, it was he who led the preparation
of the successful “letter of intent” for the Pain
CERC application that has now gone to the full
application stage and is currently under evaluation. He was also one of the founding members of
the Reseau de recherche en santé buccodentaire, a
network of approximately 60 researchers working
in Quebec universities and research institutes, that
has made an enormous contribution to supporting
oral health research in Quebec and indeed has
partnerships with the Fondation de l’ODQ and the
Quebec Dental Surgeons Association.
But probably his most satisfying accomplishment was the establishment of a flourishing
Outreach Program that provides free dental care to
vulnerable patients within community centres. In
recognition of his work in establishing the Outreach Program, he was awarded a Medal
volume 47 N o 1
|
février / mars 2010
Tribute
by the Carrefour des Communités du Québec.
In addition, the Outreach Program was awarded
a Prix Qualité by L’Association des CLSC et
CHSLD du Québec in 2003, and a Silver Medal
of Excellence by the Canadian Council for the
Advancement of Education in 2005.
Beyond his role as an excellent researcher and
academic leader, Jim was an outstanding mentor
to people at all levels of career development from
undergraduate and postgraduate students to junior
academic staff and peers in administrative positions. Through his nearly 40 years in academic life
he has helped bring the best out of an incredible
number of people who sought his advice and
used him as an example of energy, enthusiasm
and leadership.
Throughout his career, Jim made major contributions to professional and scientific societies.
He was President of the Neurosciences Group of
the International Association of Dental Research
and of the Canadian Physiological Society, and
served on many committees of the MRC and
CIHR. He was part of a working group that drafted
the proposal to form the CIHR Institute of
Musculoskeletal Health and Arthritis (IMHA),
and completed two terms on the IMHA Advisory
Board. He was a member of the CIHR Working
Group on Clinical Research and has served the
National Institutes of Health and other funding
agencies in many capacities. His work for the
dental profession includes membership on the
Comité sur les effectifs en médecine dentaire, and
organizing workshops for the Canadian Dental
Association. Dr. Lund was also a member of the
coalition “Les Dents en Santé” that is pressing
for the fluoridation of Montreal’s water supply.
He was recently elected to the Canadian Academy
of Health Sciences (CAHS) – an outstanding
accolade for a health scientist, equivalent to being
elected to the Royal Society of Canada – and
quickly convinced this organization to sponsor
an enquiry into access to dental care for underprivileged Canadians. He worked tirelessly to raise
the money necessary to do this work and to put
together a major international committee to
perform the review and write a report on the issue.
Jim gave hundreds of seminars on his research
and participated in the organization of major
international symposia in his field. He published
about 190 articles and book chapters, and edited
four volumes, including a textbook on Orofacial
Pain. He was the co-author of a report to the US
Congress on Temporomandibular Disorders and
appeared as an expert witness before an FDA
panel studying diagnostic devices. He wrote the
section on Mastication for the new Encyclopaedic
Reference of Neuroscience. He held many
research grants and salary awards from the
Medical Research Council and later the Canadian
Institutes of Health Research, and was granted an
honorary doctorate by Umeå University in 1995.
Jim provided outstanding service to academic
dentistry and to the health of the population over
an excellent career. He made a major contribution
to advancing the training of dentists in the province
and established Quebec as the leading oral health­related research province in Canada. In addition,
throughout this work, he pushed for improved oral
health and improved access to oral health care
among Quebec’s under-privileged groups.
The untimely passing of Jim will leave an
enormous hole in the personal and professional
lives of many of us.
Paul J. Allison, Dean
Faculty of Dentistry
McGill University
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
.................
| 39 |
volume 47 N o 1
|
février / mars 2010
RENDEZ-VOUS 2010
PARTICIPATING IN A HANDS-ON WORKSHOP DURING THE JDIQ
An excellent choice
according to Cochrane
I
’m sure you’ve heard of evidence-based dentistry. A
widely discussed topic in recente years, it refers to the
“conscientious, explicit, and judicious use of current
best evidence in making decisions about the oral care of
individual patients”1. The scientific program of the Journées
dentaires internationales du Québec plays an important
role in educating this scientific evidence.
And where does the prestigious Cochrane Collaboration
fit in to all this? Perhaps you are aware that it “is an
inter­national not-for-profit and independent organization,
dedicated to making up-to-date, accurate information
about the effects of healthcare readily available worldwide.
It produces and disseminates systematic reviews […]”2.
Authors of these reviews locate, evaluate the quality and
synthesize all the scientific literature on a given topic, in
order to obtain reliable conclusions and facilitate decision
making. It refers to the best quality of scientific evidence.
The authors of the latest update (2009) of a systematic
review of the Cochrane Collaboration entitled Continuing
education meetings and workshops: effects on professional
practice and health care outcomes3 conclude with the
following statement: “[…] it appeared […] that mixed
interactive and didactic education was more effective than
either alone […]”4.
jointly with
Although logic points to this conclusion, the importance
of workshops, that is, theoretical courses in conjunction
with practical courses allowing one to apply new know­l­
edge, is confirmed in a “significant” way. This is why
the Journées dentaires committee has moved forward with
this approach: in 2010, we will offer some workshops on
Monday and Tuesday and will be introducing, limited to
one lecture for now, live, interactive audience response
technology allowing each participant to instantaneously
respond to questions asked by the speaker during
the lecture.
Come to the workshops – for your sake and for
your patients!
Ariane Beaudet-Roy, DMD, M.Sc.
Journées dentaires internationales du Québec
committee member
...................
1.Sackett DL, Rosenberg WM, Gray JA, Haynes RB, Richardson WS
(1996). Evidence based medicine: what it is and what it isn’t. British
Medical Journal 312 (7023), 71-72. Adapted to dentistry.
2.http://www.cochrane.org/docs/descrip.htm. Consulted on
November 18, 2009.
3.Forsetlund L, Bjørndal A, Rashidian A, Jamtvedt G, O’Brien MA,
Wolf F, Davis D, Odgaard-Jensen J, Oxman AD. Continuing
education meetings and workshops: effects on professional practice
and health care outcomes. Cochrane Database of Systematic
Reviews 2009, Issue 2. Art. No.: CD003030. DOI: .1002/14651858.
CD003030.pub2.
4.Idem 3. Plain language summary.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
| 40 |
volume 47 N o 1
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février / mars 2010
RENDEZ-VOUS 2010
On-line registration
You can now sign up for the convention on-line, at
www.odq.qc.ca, in the “Journées dentaires” section. ODQ
member dentists can sign up for free until March 31, 2010,
inclusive.
Volunteers needed
The organizing committee for the Journées dentaires
internationales du Québec is seeking volunteer dentists
and dental staff members to supervise lecture rooms from
May 29 to June 1. For students, positions are available in the
exhibitors’ hall, lecture rooms and at the registration desk.
Dentists and members of their staff wishing to volunteer
should fill out the form available on the Order’s Website,
in the “Journées dentaires” section. For more information,
please call Marie Tétreault at the ODQ, at 514 875-8511,
ext. 2234.
Hotel reservations
You can make your hotel reservations right now, by
contacting the hotel of your choice no later than the
deadline shown. See the list of hotels in the preliminary
program included with this issue. For a reduced rate,
mention that you will be attending the Journées dentaires
internationales du Québec when you reserve. Group
discounts will not be available after the deadline.
Getting there
By air Air Canada has been designated the official airline
for the Journées dentaires internationales du Québec 2010.
To reserve, go to www.aircanada.com and enter promotion
code CFK929N1 for reduced airfare. Make sure the code
is shown clearly on your ticket.
By train Via Rail Canada also offers a special conference
rate, from all destinations served by Via to Montreal. Mention
event number 11772 for a 10% discount on the basic rate
in comfort class, VIA1 and sleeping cars. To reserve, call
1 888 842-7245 or visit http://www.viarail.ca/en_index.html.
By metro Take the metro to avoid rush hour traffic jams
and parking hassles. The Place d’Armes station is connected
to the Palais des congrès. Take the Viger exit.
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
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SANTÉ DENTAIRE
(COURS PRATIQUE)
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Durée : 21 heures
Vendredi 19 mars
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INTERCEPTION EN ORTHODONTIE :
EXTRACTION PILOTÉE, RÉDUCTION
PROXIMALE SÉLECTIVE ET
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Samedi 13 mars
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Samedi 20 mars
D 325 $, H, A 150 $, T 175 $
Durée : 4 heures
ALAIN DOUCET ET FRANCE LECLERC
Samedi 13 mars
D 225 $, H, A 100 $, T 175 $
Samedi 27 mars
D 225 $, H, A 100 $, T 175 $
Durée : 6 heures
Samedi 20 mars
D 225 $, H, A 100 $, T 175 $
Durée : 3 heures
LINDA MASTROVITO
Samedi 10 avril
D 225 $, H, A 100 $, T 175 $
Durée : 6 heures
Durée : 3 heures
L’INCORPORATION – MÉTHODES DE GESTION
ET STRATÉGIES FISCALES PAYANTES
LES PONTS PAPILLON : DE LA THÉORIE
À LA PRATIQUE (COURS PRATIQUE)
PIER-LUC LAFONTAINE, MARC-ANTOINE REID
ET STÉPHANE THIBEAULT
Dre ANNIE ST-GEORGES
Vendredi 16 avril
D 550 $
Durée : 4 heures
INTÉGRATION DU DÉBRIDEMENT PARODONTAL
REVUE ET CORRIGÉE (COURS PRATIQUE)
SYLVIE MARTEL
Durée : 3 heures
Dr MICHEL M. COUTURE
Durée : 3 heures
Durée : 6 heures
PROGRAMME D’EXERCICES PRÉVENTIFS
EN SANTÉ DENTAIRE (COURS PRATIQUE)
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Samedi 17 avril
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L’IMPLANTOLOGIE CHIRURGICALE
POUR LE PRATICIEN GÉNÉRAL
Samedi 10 avril
D 225 $, H, A 100 $, T 175 $
Samedi 27 mars
D 325 $, H, A 150 $, T 175 $
Durée : 6 heures
Durée : 3 heures
Dr ANDRÉ LEBIRE
Samedi 10 avril
D 275$, H, 135 $
Dre STÉPHANIE MARTIMBEAU
Dr EMMANUEL ALVARO
COMMUNICATION ET FEEDBACK AU TRAVAIL :
QUAND, COMMENT ET QUOI DIRE ?
Samedi 10 avril
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LE DÉVELOPPEMENT DE L’OCCLUSION
CHEZ LE JEUNE ENFANT
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES EN ENDODONTIE :
PRÉVENTION, IDENTIFICATION ET GESTION
PRINCIPES DE BASE EN RESTAURATIONS
IMPLANTAIRES (COURS PRATIQUE)
Vendredi 9 avril
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Durée : 3 heures
Durée : 6 heures
LES DENTIFRICES ET LES RINCE-BOUCHES,
QUOI DE NEUF ?
STRATÉGIES FINANCIÈRES POUR LES
DENTISTES EN MILIEU OU EN FIN DE CARRIÈRE
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CONCEPT DE PRÉPARATION CORONAIRE :
QUAND LE SUCCÈS DÉPEND DE LA PILE
Durée : 6 heures
GESTION RAISONNÉE DU BIOFILM
DENTO-BACTÉRIEN
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Samedi 17 avril
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Formation dentaire continue
Formation dentaire continue
Durée : 6 heures
LES COURONNES DE PORCELAINE :
QUELS SYSTÈMES UTILISER ?
QUAND ET COMMENT ?
(COURS PRATIQUE)
Dre GENEVIÈVE GUERTIN
Vendredi 23 avril
D 550 $
Durée : 6 heures
RCR ET URGENCES MÉDICALES
EN MILIEU DENTAIRE
(CERTIFICATION)
Dre SOPHIE LABELLE
Samedi 24 avril
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Durée : 6 heures
CAPTURE THE PERFECT SMILE:
DIGITAL PHOTOGRAPHY MADE EASY
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Samedi 24 avril
D 325 $, H, A 150 $, T 175 $
Durée : 6 heures
PETITES ANNONCES
Envoyez le texte dactylographié soit par
télécopieur, par courriel ou par la poste au
Journal de l’Ordre des dentistes du Québec,
au plus tard le 1er du mois précédant
la parution, accompagné du paiement.
L’annonceur doit indiquer le nombre
de parutions, car lui seul en est le garant.
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Journal de l’Ordre des dentistes du Québec
sont sur le site Web : www.odq.qc.ca.
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volume 47 N o 1
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volume 47 N o 1
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Excellentes conditions, hygiéniste. Bienvenue
aux nouveaux diplômés. Téléphonez au
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Région 1
Dr Peter C. White
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clientèle intéressante et équipe stable.
Info Dr Majella Gosselin. Bureau 418 228-3368
- Résidence 418 228-8618 - Fax 418 228-4027.
Région 2
Dr Luc Gravel*
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partiel/plein). Contactez Thérèse Hébert au
819 823-8867.
Région 4
Dr Christian Fortin
Région 5
Dr Guy Boisclair
Région 6
Dr Bruno Cabana
Région 7
Dre Josée Bellefleur
Dr Barry Dolman
Dr Sylvain Gagnon
Dre Monique Michaud
Dr Melvin Schwartz, vice-président
Dr Pierre Tessier
WINDSOR (PRÈS DE SHERBROOKE) –
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Possibilité de rester par la suite. Contactez
Mylène au 514 820-2855.
Région 8
Dr Guy Déom
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SAINT-HYACINTHE – PRATIQUE GÉNÉRA­
LISTE BIEN ÉTABLIE, clientèle familiale,
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à long terme. Association éventuelle souhaitée.
Bienvenue aux nouveaux diplômés, soutien
professionnel assuré. Pour plus d’information,
contactez Pascale au 450 773-4466 ou
[email protected].
Région 9a
Dr André Savard
Dentiste pourrait faire de l’hygiène et du travail
à pourcentage dans la région de Montréal.
Appelez au 450 663-7238.
Région 9b
Dr Gilles E. Lefebvre*
RECHERCHE DENTISTE GÉNÉRALISTE. Horaire
variable. Pour travailler jour, soir et samedi.
Ambiance chaleureuse, équipe dynamique.
Contactez Joanne 450 655-2210.
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Dr Pierre Boisvert
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Auteuil, Laval (Québec) Tél.: (450) 628-0643
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JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 1
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février / mars 2010
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