programme du congrès program for the conference

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programme du congrès program for the conference
2e Congrès international
La Chaîne des médicaments
Regards interdisciplinaires sur la diversité et la complexité
Du 14 au 17 octobre 2007
2nd International Conference
The Pharmaceutical Life Cycle
Interdisciplinary Perspectives on Diversity and Complexity
October 14 to 17, 2007
PROGRAMME DU CONGRÈS
PROGRAM FOR THE CONFERENCE
REMERCIEMENTS • • • ACKNOWLEDGEMENT MERCI À NOS COMMANDITAIRES MAJEURS • • • THANKS TO OUR MAJOR CONFERENCE SPONSORS MERCI À NOS PARTENAIRES POUR LEUR SOUTIEN • • • THANKS TO OUR PARTNERS FOR THEIR SUPPORT France Le GEIRSO tient également à remercier le Rectorat, le Vice‐rectorat à la recherche et à la création, l’École des sciences de la gestion, les Facultés des sciences, de communication et des sciences humaines de l’Université du Québec à Montréal. GEIRSO also wishes to thank the Office of the Rector, the Office of the Vice‐Rector for Research and Creation, the School of Management, and the Faculties of Science, Communications and Social Studies of the Université du Québec à Montréal. 1 TABLE DES MATIÈRES • • • ACKNOWLEDGEMENT TABLE OF CONTENTS REMERCIEMENTS Merci à nos commanditaires principaux – Thanks to our majors sponsors 1 Merci à nos commanditaires pour leur soutien – Thanks to our sponsors for their support MESSAGE DE LA PRÉSIDENTE DU CONGRÈS 3 A MESSAGE FROM THE CONFERENCE CHAIR COMITÉS • • • COMMITTEES 4 •
5‐6 Comité scientifique – Scientific Committee • Comité Organisateur – Organizing Committee LES CONFÉRENCIERS – CONFERENCE SPEAKERS INFORMATION GÉNÉRALE • • • GENERAL INFORMATION 7‐8 9 Comptoir d’inscription – Registration counter 13 Langues du congrès et interprétation simultanée – Conference language and simultaneous interpretation 13 Centre Mont‐Royal – Salles du congrès • • • Mont Royal Centre – Conference Rooms Hôtel du congrès – Conference hotel 16 Crédits de formation médicale continue 17 PROGRAMME SCIENTIFIQUE • • • SCIENTIFIC PROGRAM DIMANCHE – SUNDAY (Horaire en bref – Schedule at a glance) 18 •
19 Programme détaillé – Detailed program LUNDI– MONDAY (Horaire en bref – Schedule at a glance) 26 •
27 Programme détaillé – Detailed program MARDI – TUESDAY (Horaire en bref – Schedule at a glance) 39 •
40 Programme détaillé – Detailed program MERCREDI – WEDNESDAY (Horaire en bref – Schedule at a glance) 52 •
53 Programme détaillé – Detailed program 59 COMMUNICATIONS AFFICHÉES ‐ POSTERS SESSIONS PROGRAMME SOCIAL • • • SOCIAL ACTIVITIES Banquet 63 Découverte de Montréal 64 Discover Montreal 71 RÉSUMÉS • • • ABSTRACTS Annexe 1 ‐ Conférences et symposiums ‐ Conference and Symposia Annexe 1, page 1 Annexe 2 ‐ Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 1 Annexe 3 ‐ Communications affichées ‐ Posters sessions Annexe 3, page 1 14‐15 2 MESSAGE DE LA PRÉSIDENTE DU CONGRÈS Plusieurs pays font face à une augmentation substantielle de la consommation des médicaments qui, en raison de l’internationalisation des échanges, suscite un large questionnement dans les instances publiques. Non seulement celles‐ci doivent réguler cette augmentation, mais elles doivent aussi le faire en gérant les risques pour la santé et les paradoxes découlant de la pluralité des usages. Ainsi, les enjeux économiques et sociaux sont considérables, et la recherche est en premier lieu concernée par les défis qu’ils génèrent. Elle est sollicitée de plus en plus par ces instances pour apporter des solutions et des contributions tangibles. Pour répondre à ces exigences, les communautés de chercheurs sont incitées à dépasser les frontières de leur discipline d’origine. Les chercheurs le font d’autant mieux qu’ils s’astreignent à croiser leurs regards pour transcender ces frontières. De plus en plus, ils ont à bâtir des programmes qui mettent en scène la complexité de la Chaîne des médicaments (de la conception à la consommation), en passant du côtoiement des disciplines à leur enchevêtrement, pour offrir de nouvelles avenues aux problèmes multiples auxquels la société civile doit faire face. Déjà, le 1er Congrès international sur le médicament. Conception, production et consommation : perspectives interdisciplinaires pour un avenir commun, tenu en 2005 à Montréal, qui rassemblait plus de 300 participants, avait permis aux chercheurs (sciences biologiques, cliniques, sociales et de la gestion) de la Chaîne des médicaments, d’amorcer un dialogue franchissant les clivages disciplinaires. Le second Congrès international sur la Chaîne des médicaments : regards interdisciplinaires sur la diversité et la complexité approfondit cet objectif d’échange et d’intégration en développant une structure de communication continue qui aboutira à une intensification de la collaboration et des échanges internationaux. La thématique de la Chaîne des médicaments sera discutée selon trois thèmes, soit la multiplicité des savoirs, la diversité des enjeux et leurs risques ainsi que la pluralité de leurs usages. Ce congrès sera donc l’occasion pour les équipes de chercheurs de présenter les résultats de leurs travaux et les collaborations établies devant plusieurs centaines de congressistes qui reconnaissent l’intérêt des perspectives interdisciplinaires pour aborder la complexité de la Chaîne des médicaments, autant sur le plan de la recherche que sur le plan de l’intervention. Par ailleurs, les résultats présentés par les chercheurs donneront lieu à des discussions et des échanges avec les membres des communautés de pratique (infirmières, juristes, médecins, pharmaciens, etc.) et les associations de consommateurs à la lumière de leurs travaux, de leurs questionnements et de leurs plans d’action. Les organisateurs de ce second congrès international sont heureux d’accueillir les professionnels et les chercheurs et leur souhaitent de riches échanges qui ont commencé dès la préparation de cet événement. Ces échanges devraient se poursuivre au‐delà du congrès lui‐même dans une organisation internationale permanente permettant d’orchestrer échanges, rencontres et diffusion sur une base régulière. L’équipe responsable de l’organisation du second Congrès international sur la Chaîne des médicaments : regards interdisciplinaires sur la diversité et la complexité est heureuse de vous accueillir à Montréal du 14 au 17 octobre 2007. Catherine Garnier, Présidente du Congrès Vice‐présidents : André Jacques Bernard Bégaud Directeur de la Direction de l’amélioration de Président de l’Université Victor‐Segalen, Bordeaux 2; l’exercice, Collège des médecins du Québec, Canada. Pharmaco‐épidémiologie et évaluation de l’impact Vittorio A. Sironi des produits de Santé sur les populations, Sciences de Professeur d’histoire de la médecine et de la santé; la vie, sciences de la santé, sciences de l’homme, chercheur en neurochirurgie et neurosciences, France. Universita degli Studi di Milano Bicocca, Italie.
Pavel Hamet Professeur de médecine, Université de Montréal; Chef du Service de médecine génique du Centre de recherche du CHUM, Canada. 3 A MESSAGE FROM THE CONFERENCE CHAIR The substantial increase in the consumption of medical drugs in many countries has, with the internationalization of the discussion, provoked a great deal of soul searching in governments, which must not only regulate the increase but simultaneously manage health risks and the paradoxes that stem from the many and varied uses of drugs. The economic and social stakes are high, and research is primarily concerned with the resultant challenges, as government increasingly turns to research for solutions and practical contributions. To meet these demands, research communities are encouraged to transcend the boundaries of their original discipline, an aim they can better achieve through interdisciplinary exchanges. More and more, they have to develop programs that bring into play the complexity of the Parmaceutical Life Cycle from development through consumption and move from a situation in which disciplines coexist to one in which they are interlinked, thus opening up new approaches to the many problems civil society has to deal with. The 1st International Conference on Pharmaceutical Drugs, Development, Production and Consumption: Interdisciplinary Perspectives for a Common Future brought together over 300 participants in Montreal in 2005 and enabled medication‐cycle researchers from the fields of management, biology and the clinical and social sciences to enter into a dialogue that bridged cleavages between disciplines. The Second Conference on the Parmaceutical Life Cycle: Interdisciplinary Perspectives on Diversity and Complexity is furthering this goal of exchange and integration by developing a structure for ongoing communication that will intensify collaboration and international exchanges. The theme of the Parmaceutical Life Cycle will be broached under three headings: the many bodies of knowledge involved; diversity and risk in drug issues; and the multiplicity of uses of drugs. The conference will thus provide an opportunity for research groups to present the results of their work and the collaborations they have established before hundreds of delegates who understand the value of interdisciplinary perspectives in dealing with the complexity of the Parmaceutical Life Cycle on both the research and intervention levels. The presentations of the findings will also give rise to discussions and exchanges with the members of practice communities (nurses, jurists, physicians, pharmacists, etc.) and consumers’ associations in terms of their work, their questions and their plans of action. The organizers of this second international conference are pleased to welcome professionals and researchers and wish them fruitful deliberations. Indeed, these have already begun with the preparations for the event. Discussions should also continue beyond the conference in a permanent international organization established to orchestrate exchanges, meetings and the circulation of knowledge on a regular basis. The organizing team of the Second International Conference on the Parmaceutical Life Cycle: Interdisciplinary Perspectives on Diversity and Complexity look forward to welcoming you to Montreal from October 14th to 17th, 2007. Catherine Garnier Conference chair Vice‐chairs: André Jacques Bernard Bégaud Director of the Practice Enhancement Division, President of Victor Segalen University, Bordeaux 2; Quebec College of Physicians, Canada. Pharmaco‐epidemiology and evaluation of the Vittorio A. Sironi impact of healthcare products on population health, Professor of Medecine and Health History; Life Sciences, Health Sciences, Social Studies, France. Researcher in Neurosurgery and Neuroscience, Pavel Hamet University of Milano Bicocca, Italy. Professor of Medicine, University of Montreal; Chief of Gene Medicine Services at the CHUM Research Centre, Canada. 4 LE COMITÉ SCIENTIFIQUE • • • SCIENTIFIC COMMITTEE Louise Beaulac‐Baillargeon Chercheure au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Pharmacie, Université Laval à Québec. Richard Béliveau Chercheur au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Chimie, Université du Québec à Montréal. Gilles Caporossi Chercheur au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Méthodes quantitatives de
gestion HEC à Montréal. Pierre‐Yves Crémieux Chercheur au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Sciences économiques, Analysis Group et Université du Québec à Montréal. Robert H. Desmarteau Chercheur au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, École des Sciences de la
gestion, Stratégie des affaires, Université du Québec à Montréal. Willem Doise Chercheur au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Psychologie et Sciences de
l’éducation, Université de Genève, Suisse. Michel Dorval Chercheur au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments; Santé des populations,
Centre de recherche, Hôpital du Saint‐Sacrement, Université Laval à Québec. Francine Dufort Chercheure au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Psychologie, Université
Laval à Québec. Mehran Ebrahimi Chercheur au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, École des Sciences de la
gestion, Management et technologie, Université du Québec à Montréal. Mathieu Gagné Chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, associé du cabinet
Fasken, Martineau DuMoulin et professeur associé en management et technologie à l’UQAM Catherine Garnier Directrice et chercheure au GEIRSO (Groupe d'étude sur l'interdisciplinarité et les représentations sociales), CRSH, programme
de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Université du Québec à Montréal. Claude Giroux Chercheur au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Direction des
communications, Service de la gestion intégrée des communications et du changement, Ministère de la santé et des services
sociaux du Québec à Québec. Luc Guerreschi Postdoctorant au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Psychologie, Université
du Québec à Montréal. Joseph Josy Lévy Chercheur au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Sexologie, Université du Québec à Montréal. Laurence Largenté Doctorante en droit, Université de Montréal. Philip Merrigan Chercheur au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Sciences économiques,
Université du Québec à Montréal. Manon Niquette Chercheure au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Information et
communication, Université Laval à Québec. Chantal Ouellet Chercheure au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Département d'éducation et formation spécialisées, Université du Québec à Montréal. Michel Perron Chercheur au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Groupe ÉCOBES, Collège de
Jonquière. Alain Piaser Chercheur au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Sciences de l’éducation,
Université de Toulouse 2, France. 5 LE COMITÉ SCIENTIFIQUE • • • SCIENTIFIC COMMITTEE Janine Pierret Chercheure au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Centre de recherche médecine, sciences, santé et société, INSERM U‐502 ‐ CERMES, CNRS, France. Robert Proulx Chercheur au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Sciences humaines,
Université du Québec à Montréal. Martine Quesnel Professionnelle de recherche, GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Université
du Québec à Montréal. Anne‐Laure Saives Chercheure au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, École des Sciences de la gestion, Management et Technologie, Université du Québec à Montréal. Pétra Scheibler‐Meissner Chercheure au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Psychologie, Université
d’Oldenburg, Allemagne. Margaret A. Somerville Chercheure au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Médecine, éthique et droit,
Université McGill à Montréal. Christine Thoër Professeur au Département de communication sociale et publique, membre du GEIRSO, Groupe d'Étude sur l'Interdisciplinarité et les Représentations Sociales, Université du Québec à Montréal. Marie‐France Turcotte Chercheure au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, École des Sciences de la gestion, Stratégie des affaires, Université du Québec à Montréal. Suzanne Veillette Chercheure au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Groupe ÉCOBES, Cégep de
Jonquière. Suzanne Vincent Chercheure au GEIRSO, collaboratrice CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Éducation,
Université Laval. Isabelle Wallach Postdoctorante au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Ethnologie, Université
du Québec à Montréal. Milena Zajc Professionnelle de recherche, GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Université
du Québec à Montréal. 6 LE COMITÉ ORGANISATEUR • • • ORGANIZING COMMITTEE Louise Beaulac‐Baillargeon Chercheure au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Pharmacie, Université Laval à Québec. Guillaume Blum Assistant de recherche, GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Université du Québec à Montréal. Jean‐Marie Bouchard Chercheur au GEIRSO‐UQÀM, Éducation, Université du Québec à Montréal. Fanny Defay Assistante de recherche, GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Université du Québec à Montréal. Robert H. Desmarteau Chercheur au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, École des Sciences de la gestion, Stratégie des affaires, Université du Québec à Montréal. Mehran Ebrahimi Chercheur au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, École des Sciences de la gestion, Management et technologie, Université du Québec à Montréal. Christiane Gagnon Assistante de recherche, GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Université du Québec à Montréal. Catherine Garnier Directrice et chercheure au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Groupe d'Étude sur l'Interdisciplinarité et les Représentations Sociales (GEIRSO), Université du Québec à Montréal. Luc Guerreschi Professionnel de recherche au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, France. Sarah Laisney Assistante de recherche, GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Université du Québec à Montréal. Laurence Largenté Relations publiques, GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Université du Québec à Montréal. Joseph Josy Lévy Chercheur au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Sexologie, Université du Québec à Montréal. Étienne Lussier Assistant de recherche, GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Université du Québec à Montréal. France Maltais Bureau des relations gouvernementales, Université du Québec à Montréal. Philip Merrigan Chercheur au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Sciences économiques, Université du Québec, Montréal. Léon Ouaknine Recherche de financement, Montréal. Martine Quesnel Professionnelle de recherche au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Groupe d'Étude sur l'Interdisciplinarité et les Représentations Sociales, Université du Québec à Montréal. Emmanuelle Rial‐Sebbag INSERM‐Unité 558, Faculté de médecine, Toulouse. Louise Rolland Secrétaire de direction, GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Université du Québec à Montréal. Lucie Roy Assistante de recherche, GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Université du Québec à Montréal. Guylaine St‐Pierre Gestionnaire de projet, GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Université du Québec à Montréal. 7 LE COMITÉ ORGANISATEUR • • • ORGANIZING COMMITTEE Anne‐Laure Saives Chercheure au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, École des Sciences de la gestion, Management et Technologie, Université du Québec à Montréal. Christine Thoër Professeur au Département de communication sociale et publique, membre du GEIRSO, Groupe d'Étude sur l'Interdisciplinarité et les Représentations Sociales, Université du Québec à Montréal. Philippe Tremblay Assistant de recherche, GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Université du Québec à Montréal. Jonathan Vallée‐Payette Assistant de recherche, GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Université du Québec à Montréal. Miléna Zajc Professionnelle de recherche au GEIRSO, CRSH, programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Groupe d'Étude sur l'Interdisciplinarité et les Représentations Sociales, Université du Québec à Montréal. 8 CONFÉRENCIERS INVITÉS • • • GUEST SPEAKERS Reconnus internationalement pour leurs travaux, les conférenciers invités au congrès proviennent de tous les horizons et de toutes les disciplines, afin d'apporter un éclairage neuf et interdisciplinaire sur le domaine du médicament. The guest speakers at the conference have received international recognition for their work. They come from every discipline and every background to cast new interdisciplinary light on the field of medical drugs. John Abraham Professor of Sociology, University of Sussex, England. Dr. John Abraham is co‐director of the University’s Centre for Research in Health and Medicine. His many publications include Regulating Medicines in Europe: Competition, Expertise & Public Health (2000). His studies in sociology have led him to focus mainly on analysis of the world pharmaceutical industry. Professeur de sociologie à l’Université Sussex en Angleterre, le Dr Abraham est co‐directeur du Centre de recherche en santé et médecine de cette institution. Parmi ses nombreux écrits, il faut citer Regulating Medicines in Europe: Competition, Expertise & Public Health (2000). Ses études en sociologie l’ont poussé à analyser principalement le domaine de l’industrie pharmaceutique mondiale. Bernard Bégaud Médecin pharmacologue, Sciences de la vie, sciences de la santé, sciences de l’homme, Président de l’Université Victor‐
Segalen à Bordeaux 2 en France. Le Dr Bégaud est professeur de pharmacologie et occupe le poste de directeur du laboratoire de pharmacovigilance de l’Université de Bordeaux. Il est également l’un des meilleurs experts de France dans la surveillance des médicaments. Il siège aussi sur la commission nationale de pharmacovigilance de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé à titre de vice‐
président. Richard Béliveau Bernard Bégaud Clinical pharmacologist, Life Sciences, Health Sciences, Social Studies, President of Victor Segalen University, Bordeaux 2, France. Dr. Bernard Bégaud is a professor of pharmacology and holds the position of Director of the Drug Monitoring Laboratory of the University of Bordeaux. As one of France’s foremost experts on drug surveillance, he is a member and vice‐chair of the national drug‐monitoring committee of the French Agency for the Security of Health Products. Richard Béliveau As director of the Laboratory of Molecular Medicine at Sainte‐
Justine Hospital and the University of Quebec in Montreal, Dr. Richard Béliveau heads innovative research projects on the development of molecules to treat cancer. Among other subjects, his work deals with the pharmacological value of foods in the prevention and treatment of cancerous tumours. Directeur du Laboratoire de médecine moléculaire de l’Hôpital Sainte‐Justine et de l’UQAM au Canada, le Dr Béliveau est à la tête de recherches innovatrices concernant le développement de molécules utilisées dans le traitement du cancer. Ses travaux portent, entre autres, sur la valeur pharmacologique de certains aliments pour la prévention et le traitement des tumeurs cancéreuses. Pierre‐Yves Crémieux John Abraham Pierre‐Yves Crémieux Managing Principal, Analysis Group, United States, and professor in the Department of Political Economy at the University of Quebec in Montreal, Canada. Dr. Crémieux’s main achievements are in the fields of health and labour economics, health‐service quality and performance, the evaluation of collective agreements and worker income in the wake of restructuring of the healthcare sector, optimizing drug consumption, and medical and professional costs. Directeur principal chez Analysis Group aux États‐Unis et professeur au département d’économie de l’UQAM au Canada. Les principales réalisations du Dr Crémieux se retrouvent dans le domaine de l’économie de la santé et du travail, la qualité et les rendements des services de santé, l’évaluation des conventions collectives et les revenus des travailleurs à la suite des restructurations du secteur de la santé, optimisation de la consommation des médicaments, coûts médicaux et professionnels. 9 CONFÉRENCIERS INVITÉS • • • GUEST SPEAKERS Reconnus internationalement pour leurs travaux, les conférenciers invités au congrès proviennent de tous les horizons et de toutes les disciplines, afin d'apporter un éclairage neuf et interdisciplinaire sur le domaine du médicament. The guest speakers at the conference have received international recognition for their work. They come from every discipline and every background to cast new interdisciplinary light on the field of medical drugs. David Cohen Professeur à la School of Social Work de la Florida International University aux États‐Unis, il était le coordinateur du programme de doctorat en «Social Welfare» à FIU. Son travail se focalise sur la description et la compréhension des aspects sociaux, culturels et cliniques de la consommation de psychotropes. Il est également cochercheur, membre du Comité de publication et membre du Conseil d’éthique pour le groupe de recherche GEIRSO –CSRH de l’Université du Québec à Montréal pour le programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments. David Cohen Professor in the School of Social Work at Florida International University in the United States, he was coordinator of the doctoral program in Social Welfare at FIU. His work focuses on the description and understanding of the social, cultural and clinical aspects of the use of psychotropic drugs. He is also a co‐
investigator and member of the Publications Committee and the Ethics Council of the Université du Québec à Montréal GEIRSO‐
SSHRC Research Group in the Major Collaborative Research Initiatives Program on the Medication Cycle. Silvio Garattini Silvio Garattini MD, Professor of Pharmacology and Chemotherapy at the University of Milan; founder and director of the Mario Negri Institute in Milan; founder of the European Organisation for Research and Treatment of Cancer (EORTC), Italy. His work deals with the issues faced by healthcare systems, national health policies and their impact on public health, and the state of pharmacological research in Italy and Europe, particularly in the light of the relationships between European countries dealing with heterogeneous laws and regulations in the different states. Docteur en médecine, professeur de pharmacologie et de chimiothérapie à l’Université de Milan, fondateur et directeur de l’Institut Mario Négri à Milan, fondateur de l’organisation européenne pour la recherche sur le traitement du cancer (EORTC) en Italie. Ses travaux portent sur les enjeux auxquels font face les systèmes de santé, les politiques de santé nationale et leurs conséquences sur la santé publique, l’état de la recherche pharmacologique en Italie et en Europe, notamment à la lumière des relations qu’entretiennent les pays européens qui font face à une hétérogénéité des lois et des régulations dans les différents pays. Pavel Hamet Professeur à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, membre de la Chaire de recherche du Canada, Génomique prédictive, Chef du Service de médecine génique du Centre de recherche du CHUM, membre des services d’endocrinologie, directeur du Laboratoire de médecine moléculaire. Il est auteur ou co‐auteur de plus de 400 ouvrages et articles scientifiques et titulaire de plusieurs brevets internationaux. Son approche multidisciplinaire fait appel autant à la biologie moléculaire, qu’à l’épidémiologie ou à la génomique. Pavel Hamet Professor, Faculty of Medicine, University of Montreal; Canada Research Chair in Predictive Genomics; Chief of Gene Medicine Services, CHUM; Member, Endocrinology Services; Director of the Laboratory of Molecular Medicine; Adjunct Professor , Faculty of Medicine, McGill University; Visiting Professor at the First Faculty of Medicine, Charles University, Prague, Czech Republic. He is the author and co‐author of more than 400 scientific publications and holds several international patents. His multidisciplinary approach draws on molecular biology, epidemiology and genomics. 10 CONFÉRENCIERS INVITÉS • • • GUEST SPEAKERS Reconnus internationalement pour leurs travaux, les conférenciers invités au congrès proviennent de tous les horizons et de toutes les disciplines, afin d'apporter un éclairage neuf et interdisciplinaire sur le domaine du médicament. The guest speakers at the conference have received international recognition for their work. They come from every discipline and every background to cast new interdisciplinary light on the field of medical drugs. Claude Jasmin Professeur en oncologie médicale à l’Université de Paris‐Sud et membre du Plan Cancer du Gouvernement français en France. Le professeur Jasmin est signataire de plus de 350 publications dans des revues scientifiques de grand impact telles que Science, Nature Medecine, Nature, P.N.A.S., Journal of Immunology, Journal of Clinical Investigation, Cancer Research, J.N.C.I., Blood, etc. Bernard Keating Professor of Medical Oncology, University of Paris‐Sud; member of the French Government Cancer Plan, France. He is credited with more than 350 articles in such major scientific journals as Science, Nature Medicine, Nature, P.N.A.S., Journal of Immunology, Journal of Clinical Investigation, Cancer Research, J.N.C.I., Blood, etc. Économiste de la santé, il est professeur à l’Université Paris‐
Dauphine où il dirige le DESS Économie et gestion des organisations de santé en France. Il est, par ailleurs, directeur scientifique de CLP‐Santé, une société d’études et de conseil en économie de la santé. Il a été membre du conseil de surveillance de la Caisse nationale d’assurance maladie et expert auprès de la Mission Interministérielle d’Évaluation des Politiques publiques en France. Juan E. Mezzich Président de la World Psychiatric Association, il est actuellement professeur en psychiatrie et directeur au service d’épidémiologie psychiatrique et à l’International Center for Mental Health de la Mount Sinai School of Medecine pour la New York University aux États‐Unis. Récipiendaire de nombreux prix internationaux, ses recherches actuelles portent sur les influences culturelles en santé mentale et la mise en place d’un système international de diagnostiques et classifications. Bernard Keating Professor of Biomedical Ethics in the Faculty of Theology and Religious Studies at Laval University in Quebec, he is responsible for teaching ethics to students in the Faculties of Pharmacy and Dentistry. His most recent work is on the ethics of research and ethical problems in the development and marketing of drugs. He is President of the Canadian Bioethics Society and a member of the Quebec Medication Council. Professeur d'éthique biomédicale à la faculté de Théologie et de Sciences religieuses de l’Université Laval au Québec, il est responsable de l'enseignement de l'éthique aux étudiants des facultés de Pharmacie et de Médecine dentaire. Ses travaux récents portent sur l'éthique de la recherche et les problèmes éthiques liés au développement et à la commercialisation du médicament. Il est également Président de la Société canadienne de bioéthique et membre régulier du Conseil du Médicament. Claude Le Pen Claude Jasmin Claude Le Pen Health economist Claude Le Pen is a Professor at the University of Paris‐Dauphine where he directs the graduate program in the Economics and Management of Healthcare Organizations. He is also the scientific director of CLP‐Santé, a health economics consultancy. He has served as a member of the board of trustees of France’s national health insurance fund and as an expert for the Interministerial Public Policy Evaluation Mission in France. Juan E. Mezzich President of the World Psychiatric Association, he is currently Professor of Psychiatry and Director of the Division of Psychiatric Epidemiology and the International Center for Mental Health of the Mount Sinai School of Medicine at New York University in the United States. He has received numerous international awards, and his current research deals with cultural influences on mental health and the implementation of an international diagnostic and classification system. 11 CONFÉRENCIERS INVITÉS • • • GUEST SPEAKERS Reconnus internationalement pour leurs travaux, les conférenciers invités au congrès proviennent de tous les horizons et de toutes les disciplines, afin d'apporter un éclairage neuf et interdisciplinaire sur le domaine du médicament. The guest speakers at the conference have received international recognition for their work. They come from every discipline and every background to cast new interdisciplinary light on the field of medical drugs. Paul Ranson Associé au sein du cabinet Fasken, Martineau DuMoulin LLP et Fasken Martineau Stringer Saul LLP (Londres) et membre du groupe de pratique Technologie et propriété intellectuelle et des science de la vie, M. Paul Ranson a une expérience poussée des questions axées sur le commerce, la technologie et le droit de la propriété intellectuelle, sur la responsabilité du fabricant ainsi que la réglementation. Il conseille et représente divers intervenants du secteur de la santé et des sciences de la vie en Angleterre, en Europe mais également au niveau international. Jean‐Pierre Routy Paul Ranson is a partner in Fasken Martineau DuMoulin LLP and Fasken Martineau Stringer Saul LLP (London) and a member of the Technology and Intellectual Property and Life Sciences practice groups. Mr Ranson specialises entirely on the intellectual property, commercial, regulatory and product liability requirements of the pharmaceutical, biotechnology, medical device, nutritional supplement and cosmetic industries at UK, EU and international levels. Docteur en hémato‐oncologie et professeur associé au service d’hématologie et d’immunodéficience de l’Hôpital Royal Victoria du Centre Universitaire de Santé Mc Gill au Québec, il se spécialise dans la recherche sur le VIH, notamment comme représentant au Canada au niveau des études internationales du National Institute of Health aux États‐Unis. Saajk van der Geest Vice‐présidente aux Affaires publiques et Communications pour sanofi‐aventis Canada, Mme Sissmann est médecin de formation, spécialisée en cardiologie. Elle a notamment permis le développement, l’enregistrement et la mise sur le marché à l’échelle mondiale de l’irbésartan (Avapro). Jean‐Pierre Routy An oncohaematologist and associate professor in the Division of Haematology and Immunodeficiency at the Royal Victoria Hospital of the McGill University Health Centre, he specializes in research on HIV, notably as Canadian representative in international studies for the National Institutes of Health of the United States. Professeur d'anthropologie médicale à l'Université d'Amsterdam, doyen de la maîtrise en anthropologie médicale (AMMA), chef de l'unité médicale d'anthropologie et de sociologie et rédacteur‐en‐chef du journal Medische Anthropologie. Il a fait des travaux sur le terrain au Ghana et au Cameroun. Joëlle Sissmann Paul Ranson Saajk van der Geest Professor of Medical Anthropology at the University of Amsterdam, dean of the Amsterdam Master’s in Medical Anthropology (AMMA), head of the Medical Anthropology and Sociology Unit, and editor‐in‐chief of the journal Medische Antropologie. He has done fieldwork in Ghana and Cameroon. Joëlle Sissmann Vice‐president, Public Affairs and Communications, for sanofi‐
aventis Canada, Ms Sissmann is a physician by training with a specialty in cardiology. She was most notably instrumental in the development, registration and marketing of irbesartan (Avapro) worldwide. 12 INFORMATIONS GÉNÉRALES • • • GENERAL INFORMATION COMPTOIR D’INSCRIPTION • • • REGISTRATION COUNTER Le comptoir d’inscription du 2e Congrès international sur la Chaîne des médicaments : regards interdisciplinaires sur la diversité et la complexité est situé au Centre Mont Royal, Foyer 3, Montréal, Canada. The Registration Counter for the 2 International Conference The Pharmaceutical Life Cycle: Interdisciplinary Perspectives on Diversity and Complexity at the Mont Royal Centre, Montreal, Canada. nd
Heures d’ouverture du comptoir d’inscription : Opening hours for the Registration Counter: Le dimanche 14 octobre de 8 h 00 à 8 h 30 Sunday, October 14th: 8 h 00 to 8 h 30 Le lundi 15 octobre de 8 h 00 à 8 h 30 Monday, October 15th: 8 h 00 to 8 h 30 Le mardi 16 octobre de 7 h 30 à 7 h 45 th
Tuesday, October 16 : 7 h 30 to 7 h 45 Le mercredi 17 octobre de 8 h 00 à 8 h 15 Wednesday, October 17th: 8 h 00 to 8 h 15 LANGUES DU CONGRÈS ET INTERPRÉTATION SIMULTANÉE• • • CONFERENCE LANGUAGE AND SIMULTANEOUS INTERPRETATION L’interprétation simultanée en français et en anglais est offerte dans les séances et sessions indiquées par le symbole : Simultaneous translation in English and French will be available during sessions and sessions indicated by the symbol: A interpretação simultânea em francês, inglês e português é oferecida para a sessão da segunda‐feira 15 de Outubro à 9 h 30, sala Internacionais I: 13 Traduction simultanée Simultaneous interpretation CENTRE MONT‐ROYAL • • • MOUNT ROYAL CENTRE Centre Mont‐Royal / Mount Royal Centre 2200, rue Mansfield, Montréal (Québec), H3A 3R8 Tél. : 514‐844‐2000 Numéro sans frais : 1‐866‐844‐2200 Télécopieur : 514‐843‐8500 Site web : http://www.centremontroyal.com/ 14 SALLES DU CONGRÈS• • • CONFERENCE ROOMS 15 HÔTEL DU CONGRÈS • • • CONFERENCE HOTEL Omni Mont‐Royal 1050, rue Sherbrooke Ouest, Montréal (Québec), H3A 2R6 Tél. : 514‐284‐1110 Numéro sans frais : 1‐800‐843‐6664 Télécopieur : 514‐845‐3025 Site Web: http://www.omnihotels.com/FindAHotel/MontRoyal.aspx DIRECTIONS DE L’AÉROPORT INTERNATIONAL PIERRE‐ELLIOTT‐TRUDEAU : (21 KM / 23 MINUTES) Autoroute 20 Est vers Montréal. Prendre la gauche sur l’autoroute 720 Est (direction centre‐ville). Prendre la sortie rue Guy en direction de la rue Saint‐Marc. Poursuivre jusqu’à la rue Sherbrooke Ouest et tourner à droite. L’hôtel est situé à la droite à environ 9 coins de rue. DRIVING DIRECTIONS FROM TRUDEAU INTERNATIONAL AIRPORT – 21 KM/23 MINUTES Highway 20 East toward Montreal. Merge left to Highway 720 East (toward downtown). Take Guy Street Exit to St. Marc Street. Continue to Sherbrooke Street West and turn right. Hotel is located on the right approx. 9 blocks down. 16 CRÉDIT DE FORMATION MÉDICALE CONTINUE Ordre des pharmaciens du Québec Ordre des pharmaciens du Québec Cette activité de formation continue a été accréditée par l’Ordre This activity of continuous training was accredited by the Ordre des pharmaciens du Québec qui accordera 29 UFC aux des pharmaciens du Québec which will grant 29 UFC to the pharmaciens qui auront assisté à l’ensemble du programme. pharmacists who will have attended the whole of the program. Direction du Développement professionnel continue (DPC) de la Direction du Développement professionnel continue (DPC) de la faculté de médecine de l’Université de Montréal faculté de médecine de l’Université de Montréal « La Direction du Développement professionnel continu (DPC) de la faculté de médecine de l’Université de Montréal est pleinement agréée par l’Association des facultés de médecine du Canada (AFMC), par le Collège des médecins du Québec (CMQ) et par réciprocité, par le Conseil américain en éducation médicale continue (ACCME). » The Continuing professional development (CPD) Centre of the Faculty of Medicine of the University of Montreal is fully approved by l’Association des facultés de medicine du Canada (AFMC), by the Collège des médecins du Québec (CMQ) and, by reciprocity, by the Conseil américain en education médicale continue. La Direction de DPC reconnaît, à la présente activité, 32,75 heures créditées de catégorie 1 pour l’omnipraticien présent. Cette activité est admissible au remboursement en vertu du Programme de formation continue de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). For general practitioners, the CPD Center qualifies this program for 32.75 Category 1 credit hours. This activity refundable according to the Continuing Education Program of The Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) Pour les médecins spécialistes, la Direction du DPC reconnaît 1 crédit par heure de participation pour un total de 32,75 crédits pour l’activité globale conformément au programme du maintien du certificat du Collège Royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC). For specialists, the CPD Center qualifies 1 credit per hour of participation up to a total of 32.75 credits for the whole of the program in accordance to the Maintenance of Certification Program of the Royal College of Physicians and Surgeons of Canada. Les autres professionnels de la santé participants recevront une attestation de participation de 32,75 unités d’éducation continue – UEC maximum, correspondant au nombre d’heures auquel ils auront participés. All other healthcare professional participants will receive a certificate of attestation totalizing a maximum of 32.75 Continuous Education Units (CEU) in accordance with the number of hours that they participate. 17 Dimanche /Sunday 14 octobre 2007 HORAIRE DE LA JOURNÉE EN BREF ‐ DAILY SCHEDULE AT A GLANCE LA CHAÎNE DES MÉDICAMENTS AU SERVICE DES PATIENTS THE MEDICATION CYCLE IN THE SERVICE OF PATIENTS 8 h 00 à 8 h 30 ACCUEIL ET INSCRIPTION / WELCOME AND REGISTRATION 8 h 30 à 8 h 45 MOT DE BIENVENUE / OPENING REMARKS Robert Proulx, Université du Québec à Montréal, Canada. 1
8 h 45 à 9 h 30 CONFÉRENCE D’OUVERTURE / OPENING LECTURE La chaîne des médicaments : viabilité du concept. Garnier, Catherine, GEIRSO‐UQAM, présidente du congrès, Canada. 9 h 30 à 9 h 45 PAUSE CAFÉ / BREAK ‐ Communications affichées / Posters Sessions ‐ Salon des exposants / Exhibitors hall 9 h 45 à 10 h 30 CONFÉRENCE / CONFERENCE Pharmacovigilance, évaluation épidémiologique du médicament. Bégaud, Bernard, Université Victor‐Segalen, Bordeaux 2, France. 10 h 30 à 12 h 00 PRÉSENTATION ‐ PRESENTATION Homologation progressive. Maurica Maher, Santé Canada. La politique du médicament. Mathieu Gagné, GEIRSO‐UQAM, Fasken, Martineau DuMoulin, Canada. 12 h 00 à 13 h 00 LUNCH 13 h 00 à 13 h 45 CONFÉRENCE / CONFERENCE Rôle de l’alimentation dans la prévention du cancer. Béliveau, Richard, Hôpital Ste‐Justine, GEIRSO‐UQAM, Canada. 13 h 45 à 16 h 45 SESSIONS PARALLÈLES / CONCURRENT SESSIONS Salles : International I Cartier I Cartier II SAVOIR : Mode de circulation de l’information : circulation des savoirs. RÉGULATION : De la méthode scientifique aux lois : les multiples facettes de la régulation. International II USAGE / SAVOIR : De la prescription à l’automédication : la pluralité des savoirs. USAGE : Impacts médicamenteux: enjeux psychosociaux. USAGE : Pluralité culturelle dans les usages. SAVOIR : Enjeux éducatifs : le choc des cultures. Regroupement thématique [1] The MOXXI Electronic Medication Management Use System: the Value of the Interdisciplinary Team. Regroupement thématique [2] Travaux du Groupe éthique et médicaments: Hôpital Raymond‐
Poincaré. Regroupement thématique [3] L’adhésion thérapeutique en contexte pédiatrique. Un regard multidisciplinaire. Regroupement thématique [4] Sciences humaines et cancer. Symposium [I] Le médicament dans la pluralité culturelle. Regroupement thématique [5] Littératie, santé et médicaments : des liens importants à connaître et des interventions à adapter. 16 h 45 à 17 h 00 PAUSE CAFÉ / BREAK ‐ Communications affichées / Posters Sessions ‐ Salon des exposants / Exhibitors hall 17 h 00 à 17 h 45 CONFÉRENCE / CONFERENCE The Medicine Chain as a Multi‐level Phenomenon: the Case of Antiretroviral Drugs. van der Geest, Sjaak, Université d’Amsterdam, Pays‐Bas, GEIRSO‐UQAM, Canada. 1
Mansfield 2 Lorsque ce symbole apparaît, la présentation a lieu dans la salle International I 18 Mansfield 5 Dimanche Sunday La chaîne des médicaments au service des patients The Medication Cycle in the Service of Patients 14 octobre October 14th
8 h 00 à 8 h 30 ACCUEIL ET INSCRIPTION / WELCOME AND REGISTRATION Salle / Room : Foyer 3 8 h 30 à 8 h 45 MOT DE BIENVENUE / WELCOMING SPEECH Salle / Room : Président : Rafie, Marcel, administrateur délégué au département d’histoire, professeur associé au département de sociologie, chercheur au GEIRSO‐UQAM, Canada. International I MOT DE BIENVENUE / WELCOMING SPEECH Robert Proulx, Doyen, Vice‐doyen intérimaire à la recherche, professeur au Département de psychologie, Faculté des sciences humaines, professeur responsable au Laboratoire d’études en intelligence naturelle et artificielle (LEINA), chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, Université du Québec à Montréal, Canada. 8 h 45 à 9 h 30 Salle / Room : International I CONFÉRENCE D’OUVERTURE / OPENING LECTURE La chaîne des médicaments : viabilité du concept. Garnier, Catherine, directrice du GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, présidente du congrès, Canada. 9 h 30 à 9 h 45 Salle / Room : PAUSE CAFÉ / BREAK Communications affichées / Posters Sessions Salon des exposants / Exhibitors hall Foyer 3 9 h 45 à 10 h 30 CONFÉRENCE / CONFERENCE Salle / Room : Présidente : Garnier, Catherine, directrice du GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, présidente du congrès, Canada. Pharmacovigilance, évaluation épidémiologique du médicament. International I Bégaud, Bernard, vice‐président du congrès, président de l’Université Victor‐Segalen, Bordeaux 2, Sciences de la vie, Sciences de la santé, Sciences de l’homme, France. 19 Dimanche Sunday La chaîne des médicaments au service des patients The Medication Cycle in the Service of Patients 14 octobre October 14th
10 h 30 à 12 h 00 PRÉSENTATION ‐ PRESENTATION Salle / Room : Président : Lévy, Joseph‐Josy, professeur de sexologie, chercheur au GEIRSO‐UQAM ‐ programme de recherche concertée sur la Chaîne du médicament et professeur à l’UQAM, Canada. International I HOMOLOGATION PROGRESSIVE. Maurica Maher, conseillère principale scientifique, Direction des produits thérapeutiques, Santé Canada. LA POLITIQUE DU MÉDICAMENT. Mathieu Gagné, chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, associé du cabinet Fasken, Martineau DuMoulin et professeur associé en management et technologie à l’UQAM, Canada. 12 h 00 à 13 h 00 LUNCH 13 h 00 à 13 h 45 CONFÉRENCE / CONFERENCE Salle / Room : Présidente : Savoie‐Zajc, Lorraine, collaboratrice au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments et professeur et directrice au Département d’éducation, Université du Québec en Outaouais, Canada. International I Rôle de l’alimentation dans la prévention du cancer. Béliveau, Richard, directeur de médecine moléculaire de l’Hôpital Ste‐Justine, chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH ‐ programme de recherche concertée sur la Chaîne du médicament et professeur de biologie moléculaire au département de chimie à l’UQAM, Canada. 13 h 45 à 16 h 45 SESSIONS PARALLÈLES / CONCURRENT SESSIONS Dans le cadre de l’interdisciplinarité qui caractérise le programme portant sur la « Chaîne des médicaments », des unités de chercheurs appelées « REGROUPEMENTS THÉMATIQUES » se sont formées afin d’approfondir, tout au long de l’année, des problématiques en relation avec les thématiques du congrès pour donner lieu, lors de notre rencontre scientifique, à un échange par le biais de symposiums, regroupements thématiques, table rondes et/ou en collaboration avec des communications libres. In view of the interdisciplinary that characterizes the pharmaceutical Life Cycle program, research groups − dubbed “SUBJECT GROUPS” ‐ have been established so that, over the course of the year, researchers can delve into issues related to the conference themes. Their work will spur discussion at the gathering through the symposia, round tables and in conjunction with free papers. 20 Dimanche Sunday La chaîne des médicaments au service des patients The Medication Cycle in the Service of Patients 14 octobre October 14th
(13 h 45 à 16 h 45) REGROUPEMENT THÉMATIQUE / SUBJECT GROUP Salle / Room : International I SAVOIR : Mode de circulation de l’information : circulation des savoirs. [1] The MOXXI Electronic Medication Management Use System: the Value of the Interdisciplinary Team. Responsable : Merrigan, Philip, chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche sur la Chaîne des médicaments et professeur au département des sciences économiques, UQAM, Canada. Taylor, Laurel, Ph.D. postdoctorante au département de médecine de l’Université McGill, Canada. MOXXI Project. Winslade, Nancy, Pharm. D., Groupe de recherche en informatique de la santé, Université McGill, Canada. MOXXI Project. Quirke, Viviane, Centre for Health, Medicine and Society, Oxford Brookes University, Angleterre. Chains of Medications: Burroughs Wellcome & Co.’s R&D programme ca 1940s‐
1980s. Motulsky, Aude; Sicotte, Claude, Groupe de recherche interdisciplinaire en santé, Université de Montréal, Canada. Winslade, Nancy; Tamblyn, Robyn, Groupe de recherche en informatique de la santé, Université McGill. Impact de la prescription électronique sur la relation médecin‐pharmacien communautaire. (13 h 45 à 16 h 45) Salle / Room : International II RÉGULATION : De la méthode scientifique aux lois : les multiples facettes de la régulation. REGROUPEMENT THÉMATIQUE / SUBJECT GROUP [2] Travaux du Groupe éthique et médicaments: Hôpital Raymond‐Poincaré Responsable : Delépine, Nicole, oncologue pédiatre, responsable du service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond‐Poincaré APHP, France. Ludot, Emmanuel, avocat, France. Justice et cancer en France, le point de vue de l’avocat. Delépine, Gérard, chirurgien orthopédiste et cancérologue, France. Revue exhaustive de la littérature médicale internationale sur les essais sur l’ostéosarcome. Les essais contrôlés multicentriques sont‐ils utiles aux malades? 21 Dimanche Sunday La chaîne des médicaments au service des patients The Medication Cycle in the Service of Patients 14 octobre October 14th
Delépine, Nicole, oncologue pédiatre, responsable du service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond‐Poincaré APHP, France. Prescriptions sous influence, représentation sociale de la mort et surconsommation. Landron, Michel, président de l’Association Ametist de défense des enfants cancéreux pour le droit au traitement individualisé, France. Essais thérapeutiques, santé, sécurité sociale, le point de vue des patients et de leurs représentants. Delépine, Gérard, chirurgien orthopédiste et cancérologue, France. Secret médical, dossier médical personnalisé et contrôles administratifs en France. (13 h 45 à 16 h 45) Salle / Room : Cartier I USAGE / SAVOIR : De la prescription à l’automédication : la pluralité des savoirs. REGROUPEMENT THÉMATIQUE / SUBJECT GROUP [3] L’adhésion thérapeutique en contexte pédiatrique. Un regard multidisciplinaire. Responsable : Carle, Marie‐Ève, doctorante en anthropologie, Université de Montréal et Unité de pédiatrie interculturelle, CHU Ste‐Justine, Canada. Tapiero, Bruce, pédiatre, infectiologue, CHU Ste‐Justine, Unité de Pédiatrie interculturelle et Université de Montréal, Canada. Carle, Marie‐Ève, doctorante en anthropologie, Université de Montréal et Unité de pédiatrie interculturelle, CHU Ste‐Justine, Canada. Le traitement de la tuberculose (TB) latente : Expériences au CHU Ste‐Justine. Taddeo, Danielle, pédiatre, Médecine de l’adolescence. Gauthier, Annie, Ph.D. en sciences humaines appliquées. CHU Ste‐Justine, Unité de Pédiatrie, interculturelle et Université de Montréal, Canada. Créer des espaces de négociation dans le cadre de traitements de pointe en pédiatrie : réflexions cliniques sur le cas de l’observance en greffe hépatique. Bibeau, Gilles, anthropologue. Sanou, Aboubakary, doctorant en santé publique. Université de Montréal et Unité de Pédiatrie interculturelle, CHU Ste‐Justine. Des mères et des services de santé : pourquoi les vaccinations reçues sont‐elles si souvent non valides? Levine, Martine, pédiatre, Hôpital Robert Debré, PH dans le service d’hématologie du Pr. André Baruchel, Hôpitaux de l’Assistance Publique de Paris, France. Les difficultés d'observance dans les maladies chroniques à l'adolescence : l'exemple des adolescents séropositifs. 22 Dimanche Sunday La chaîne des médicaments au service des patients The Medication Cycle in the Service of Patients 14 octobre October 14th
(13 h 45 à 16 h 45) REGROUPEMENT THÉMATIQUE / SUBJECT GROUP Salle / Room : Cartier II USAGE : Impacts médicamenteux : enjeux psychosociaux. [4] Sciences humaines et cancer. Responsable: Cousson‐Gélie, Florence, maître de conférences, HDR, Université Victor Segalen, Bordeaux 2, France. Cousson‐Gélie, Florence, maître de conférences, HDR, Université Victor Segalen, Bordeaux 2, France. Évaluation de prises en charge psychologique sur la qualité de vie et l’ajustement émotionnel chez des patientes atteintes d’un premier cancer du sein. Barrault, Marion, psycho‐pathologie, psychologue et doctorante, Institut Bergonié, Université Victor Segalen, Bordeaux 2, France. Perception de l’importance du moral par les patients et les soignants dans la maladie cancéreuse. Delord, Sandrine, maître de conférences en psychologie cognitive à l’Université Victor Segalen, Bordeaux 2. Walker, Marina, chercheur au laboratoire de psychologie Santé et Qualité de vie de l’Université Victor Segalen, Bordeaux 2, France. Étude comportementale et imagerie fonctionnelle : processus attentionnels chez des enfants atteints de tumeurs cérébrales et des enfants sains. Soum‐Pouyalet, Fanny, anthropologie, post‐doctorante, Centre de sociologie européen, CNRS/EHESS, Paris, France. Étude des mécanismes de la mauvaise observance en fonction des différents traitements prescrits. Denois‐Régnier, Véronique, docteure en sociologie, chargée de recherche, Équipe Preducan – IFR/ESIS, Ste‐Étienne, France. Présentation des étapes d'élaboration d'un programme d'éducation du patient destiné aux personnes traitées par chimiothérapie orale. Ghinelli, Catia, Departement of Social Psychology, University of Parma, Psychology Department, Hospital of Modena, Italy. Ragazzi, Giovanni, Departement of Social Psychology, University of Parma, Italy. Psychological Factors Predictive of Cancer Patients Behaviour: Three Convergent Studies. 23 Dimanche Sunday La chaîne des médicaments au service des patients The Medication Cycle in the Service of Patients 14 octobre October 14th
(13 h 45 à 16 h 45) SYMPOSIUM Salle / Room : Le médicament dans la pluralité culturelle. Mansfield 2 USAGE : Pluralité culturelle dans les usages. [I] Animateur : Wallach, Isabelle, postdoctorante au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, UQAM, Canada. Hardon, Anita, professor Anthropology of Care and Health, Amsterdam School for Social Science Research, University of Amsterdam, Netherlands. Oosterhof, Pauline; Hidayana, Irwan; Imelda, Deborah, Indonesia. Nguyen, Thu Anh, Vietnam. Providing ARVs to Prevent Mother to Child Transmission of HIV in Vietnam and Indonesia: Diverging Logics and Fragmented Practices. Wallach, Isabelle, postdoctorante au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, UQAM, Canada. Les usages et les représentations des traitements occidentaux et chinois utilisés en automédication chez les jeunes d’origine chinoise en France et au Québec. Wogaing, Jeannette, doctorante en anthropologie à l’Université de Yaoundé I, Cameroun, Afrique. La pluralité des usages des médicaments : de la quête à la consommation du médicament. Monteillet, Nicolas, ‐ Pharmacies sans pharmaciens? L’information du patient en officine et chez les détaillants de comprimés de rue au Cameroun (Nkoteng). Pelletier, Catherine, candidate à la maîtrise en santé communautaire, Département de médecine sociale et préventive, Université de Montréal, Canada. Johri, Mira, chercheure agrégée, Département d’administration de la santé, Université de Montréal, Canada. Les répercussions du DR‐CAFTA sur l’accès aux médicaments et la santé des populations au Guatemala : la perspective d’acteurs clefs. Mercan, Aline, médecin‐anthropologue, chercheure au CReCSS (Centre de recherche Culture Santé Société), Université Aix‐Marseille III, Université Joseph Fourier de Grenoble (enseignante au DU « des plantes aux médicaments : une approche multidisciplinaire »), Société française d’Ethnopharmacologie (Metz), France; Tok Chok Tsang, Lung, enseignant à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Paris, France. Approche multidisciplinaire de l’émergence de deux nouvelles « panacées » himalayennes : Rhodiola crenulata et Cordyceps sinensis. Koné, Anna, MSc; Rivard, Michèle, DSc. Faculté de médecine et GRIS, Université de Montréal, Canada. Laurier, Claudine, GRIS et Faculté de pharmacie, Université de Montréal, Canada. Variations géographiques de la médication chez les asthmatiques au Québec. 24 Dimanche Sunday La chaîne des médicaments au service des patients The Medication Cycle in the Service of Patients 14 octobre October 14th
(13 h 45 à 16 h 45) REGROUPEMENT THÉMATIQUE / SUBJECT GROUP Salle / Room : Mansfield 5 SAVOIR : Enjeux éducatifs : le choc des cultures. [5] Littératie, santé et médicaments : des liens importants à connaître et des interventions à adapter. Responsable : Ouellet, Chantal, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments et professeure au département d’éducation et formation spécialisée, UQAM, Canada. Kaszap, Margot, Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage, Université Laval, Canada. Littératie et santé : un nouveau facteur de risque. Ouellet, Chantal, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments et professeur au département d’éducation et formation spécialisée, UQAM, Canada. Comprendre les informations médicales sans s’y méprendre. Kalubi, Jean‐Claude, professeur, adaptation scolaire et sociale, Université de Sherbrooke, chercheur au GEIRSO, UQAM, Canada. Aides techniques à la communication en milieu scolaire : quelles sont les options encouragées pour soutenir les élèves présentant des difficultés d’attention? Bouchard, Jean‐Marie, chercheur associé, chercheur au GEIRSO, UQAM, Canada. Consultation de sites Internet et de forums par des parents. 16 h 45 à 17 h 00 Salle / Room : PAUSE CAFÉ / BREAK Communications affichées / Posters Sessions / Salon des exposants / Exhibitors hall Foyer 3 17 h 00 à 17 h 45 CONFÉRENCE / CONFERENCE Salle / Room : Présidente: Lavallée, Marguerite, membre du GEIRSO‐UQAM et professeur à l’École de psychologie, Université Laval, Canada. International I The Medicine Chain as a Multi‐level Phenomenon: the Case of Antiretroviral Drugs. van der Geest, Sjaak, professeur d’anthropologie médicale à l’Université d’Amsterdam, doyen de la maîtrise en anthropologie médicale (AMMA), chef de l’unité médicale d’anthropologie et de sociologie, Pays‐Bas et chercheur au GEIRSO‐
UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. 25 Lundi / Monday 15 octobre 2007 8 h 00 à 8 h 30 8 h 30 à 9 h 15 9 h 15 à 9 h 30 9 h 30 à 12 h 00 HORAIRE DE LA JOURNÉE EN BREF ‐ DAILY SCHEDULE AT A GLANCE DYNAMIQUE MULTIFORME DES DÉVELOPPEMENTS SCIENTIFIQUES DANS LA CHAÎNE DES MÉDICAMENTS THE MULTI‐FACETED DYNAMICS OF SCIENTIFIC DEVELOPMENTS IN THE MEDICATION CYCLE ACCUEIL ET INSCRIPTION / WELCOME AND REGISTRATION CONFÉRENCE / CONFERENCE Droit à la santé des personnes âgées et cancer. Jasmin, Claude, Université de Paris‐Sud, France. PAUSE CAFÉ / BREAK ‐ Communications affichées / Posters Sessions ‐ Salon des exposants / Exhibitors hall SESSIONS PARALLÈLES / CONCURRENT SESSIONS Salles : International I RÉGULATION : Diversité des contextes politiques. Regroupement thématique [6] Régulation et comportement des acteurs dans la Chaîne des médicaments. 12 h 00 à 13 h 00 13 h 00 à 13 h 45 13 h 45 à 14 h 00 14 h 00 à 14 h 45 14 h 45 à 15 h 00 15 h 00 à 17 h 30 17 h 30 à 17 h 45 17 h 45 à 18 h 30 International II SAVOIR : Circulation des savoirs. Cartier I RÉGULATION : Enjeux éthiques. Cartier II RÉGULATION : Complexité des systèmes de régulation : les enjeux. Mansfield 2 USAGE : Enjeux associés à la pluralité des usages médicamenteux. Mansfield 5 USAGE : Usage et mésusage : la pluralité des visions. Symposium [II] Diffusion et circulation des savoirs entre les acteurs de la Chaîne des médicaments. Regroupement thématique [7] Enjeux des antirétroviraux à visée préventive dans les infections récentes par le VIH. Regroupement thématique [8] interaction avec [19] Le droit des médicaments et autres produits de santé. ère
(1 partie) Regroupement thématique [9] État de la question sur les processus de médicalisation des enfants et des adolescents : les principaux enjeux et perspectives d’avenir. Symposium [III] Les mésusages : drogues et médicaments. LUNCH CONFÉRENCE / CONFERENCE L'évaluation de l'efficacité et de la sécurité des molécules psychotropes avant la mise en marché. Cohen, David, Florida International University, États‐Unis, GEIRSO‐UQAM, Canada. PAUSE / BREAK ‐ Communications affichées / Posters Sessions ‐ Salon des exposants / Exhibitors hall CONFÉRENCE / CONFERENCE L’évolution de la consommation médicamenteuse chez les enfants. Pierre‐Yves Crémieux, Analysis Group Economics, États‐Unis, GEIRSO‐UQAM, Canada. PAUSE CAFÉ / BREAK ‐ Communications affichées / Posters Sessions ‐ Salon des exposants / Exhibitors hall SESSIONS PARALLÈLES / CONCURRENT SESSIONS Salles : Cartier I Cartier II Mansfield 2 Mansfield 5 International I International II RÉGULATION : RÉGULATION : USAGE : Usage RÉGULATION : SAVOIR : USAGE : Usage et Diversité des Processus médicamenteux : Complexité des Contribution et mésusage : la pluralité des visions. contextes autour de la les spécificités. systèmes de intégration des politiques. vente : régulation : les savoirs bio‐socio marketing et enjeux. pharmacologiques. publicité. Regroupement Symposium [IV] Regroupement Symposium [V] Symposium [VI] Regroupement thématique [10] Les discours thématique [11] Publicité et Usages des thématique [8] De la recherche normatifs Médicalisation et marketing dans psychotropes. interaction avec fondamentale à entourant automédication: une la Chaîne des [19] l’optimisation de l’industrie perspective critique médicaments. Le droit des l’utilisation des pharmaceutique : en psychologie de la médicaments et médicaments en au‐delà des santé. autres produits milieu clinique. rhétoriques. de santé. e
(2 partie) PAUSE / BREAK ‐ Communications affichées / Posters Sessions ‐ Salon des exposants / Exhibitors hall CONFÉRENCE / CONFERENCE Des thérapies taillées à la mesure de nos gènes : Expériences cliniques chez les personnes infectées par le VIH. Routy, Jean‐Pierre, Université McGill, Canada. 26 Lundi Monday Dynamique multiforme des développements scientifiques dans la Chaîne des médicaments The Multi‐faceted Dynamics of Scientific Developments in the Medication Cycle 15 octobre October 15th 8 h 00 à 8 h 30 ACCUEIL ET INSCRIPTION / WELCOME AND REGISTRATION Salle / Room : Foyer 3 8 h 30 à 9 h 15 CONFÉRENCE / CONFERENCE Salle / Room : Présidente: Turcotte, Marie‐France, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments et professeure au département stratégie des affaires, UQAM, Canada. International I Droit à la santé des personnes âgées et cancer. Jasmin, Claude, professeur en oncologie médicale à l’Université de Paris‐Sud et membre du Plan Cancer du Gouvernement français en France. 9 h 15 à 9 h 30 Salle / Room : PAUSE CAFÉ / BREAK Communications affichées / Posters Sessions Salon des exposants / Exhibitors hall Foyer 3 9 h 30 à 12 h 00 SESSIONS PARALLÈLES / CONCURRENT SESSIONS Dans le cadre de l’interdisciplinarité qui caractérise le programme portant sur la « Chaîne des médicaments », des unités de chercheurs appelées « REGROUPEMENTS THÉMATIQUES » se sont formées afin d’approfondir, tout au long de l’année, des problématiques en relation avec les thématiques du congrès pour donner lieu, lors de notre rencontre scientifique, à un échange par le biais de symposiums, regroupements thématiques, table rondes et/ou en collaboration avec des communications libres. In view of the interdisciplinary that characterizes the pharmaceutical Life Cycle program, research groups − dubbed “SUBJECT GROUPS” ‐ have been established so that, over the course of the year, researchers can delve into issues related to the conference themes. Their work will spur discussion at the gathering through the symposia, round tables and in conjunction with free papers. 27 Lundi Monday Dynamique multiforme des développements scientifiques dans la Chaîne des médicaments The Multi‐faceted Dynamics of Scientific Developments in the Medication Cycle 15 octobre October 15th (9 h 30 à 12 h 00) REGROUPEMENT THÉMATIQUE / SUBJECT GROUP Salle / Room : Régulation et comportements des acteurs dans la Chaîne des médicaments. International I RÉGULATION : Diversité des contextes politiques. [6] Responsable : Bujold, Rénald, médecin spécialisé en santé communautaire, Direction de la santé publique de Montréal. Administrateur : Association pour la santé publique du Québec, Canada. Bujold, Rénald, médecin spécialisé en santé communautaire, Direction de la santé publique de Montréal. Administrateur : Association pour la santé publique du Québec, Canada. Présentation de l’Initiative luso‐francophone sur l’accès aux médicaments et la protection du citoyen. Barbano, Dirceu Brás Aparecido, pharmacien, spécialisé en pharmacognosie, Université de São Paulo, Brésil. Directeur du Département d'Assistance pharmaceutique du Secrétariat des Sciences, Technologies et Produits Stratégiques du Ministère de la Santé du Brésil. Membre de la Commission Intergouvernementale des Politiques des Médicaments du Mercosul, Brésil. Politique nationale des médicaments du Brésil : les comportements imprévus des acteurs de la chaîne des médicaments. Costa da Cunha, Cláudia Simone, médecin spécialisée en dermatologie, maîtrise en Santé publique, Université Paris VI, France. Attachée au Département d'Assistance pharmaceutique du Secrétariat des Sciences, Technologies et Produits stratégiques au Ministère de la Santé du Brésil. Responsable de la coordination de l'application des mesures proposées par le Comité National responsable de l'utilisation rationnelle des médicaments du Brésil. Comportements imprévus des acteurs de la chaîne des médicaments : les défis éthiques et économiques des recours judiciaires intentés par les patients n’ayant pas accès à certains médicaments. Desmarais, Marc, pharmacien, diplômé en pharmacie d’hôpital, M. SC., président Conseil du médicament du Québec, Canada. ‐ Cambourieu, Caroline, doctorante, Département d’administration publique, Faculté de médecine, Université de Montréal et professionnelle de recherche du Groupe de recherche interdisciplinaire (GRIS), Université de Montréal, Canada. Comportements des acteurs de la chaîne du médicament et objectifs de la régulation dans le cadre du Régime général d’assurance médicaments du Québec. 28 Lundi Monday Dynamique multiforme des développements scientifiques dans la Chaîne des médicaments The Multi‐faceted Dynamics of Scientific Developments in the Medication Cycle 15 octobre October 15th (9 h 30 à 12 h 00) SYMPOSIUM Salle / Room : Diffusion et circulation des savoirs entre les acteurs dans la Chaîne des médicaments. Animateur : Ebrahimi, Mehran, professeur au Département de Management et Technologie, École des sciences de la Gestion et chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. International II SAVOIR : Circulation des savoirs. [II] Gravier, Jean‐Marc, doctorant, CENEL, Université Paris 13, France. Un forum de discussion médical entre circulation des savoirs et publicités de produits. Baudrant, Magalie; Allenet, Benoit, Pôle pharmacie, Unité de pharmacie Clinique, CHU Grenoble, ThEMAS TIMC‐IMAG (UMR CNRS 5525), Université Joseph Fourier, Grenoble, France. Halimi, Serge, Pôle DUNE, Département urologie néphrologie endocrinologie, unité d’Endocrinologie Diabétologie‐maladies de la Nutrition, CHU Grenoble, France. Calop, Jean, Pôle Pharmacie, Unité de Pharmacie Clinique, CHU Grenoble, France. Nouvelle approche du processus d’éducation thérapeutique centré sur l’activité du patient : création d’un outil pédagogique construit à partir de l’analyse de l’activité de patients diabétiques de type 2. Daniau, Stéphane; Bélanger, Paul, Centre Interdisciplinaire de Recherche et Développement en Éducation Permanente (CIRDEP), Université du Québec à Montréal, Canada. Formation continue et dynamique des savoirs au sein du personnel de R&D du secteur biopharmaceutique : cas de la région de Montréal. Ebrahimi, Mehran, professeur au Département de Management et Technologie, École des sciences de la Gestion et chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Gérer le partage des savoirs et les risques associés à la fuite des connaissances dans les entreprises de biotechnologie. Ballereau, Françoise, MedQual, Centre d’information et de ressources pour le bon usage des produits de santé, Hôpital Saint‐Jacques, CHU de Nantes; Département de pharmacie clinique et de Santé publique, Faculté de pharmacie, Nantes; UPRES EA 3826, Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infestions, Université de Nantes; PIMESP : Pôle d’information médicale, d’évaluation et de Santé publique, CHU de Nantes, France. Huart, Claire; Pajot, Marie; Thibaut, Sonia, MedQual, Centre d’information et de ressources pour le bon usage des produits de santé, Hôpital Saint‐Jacques, CHU de Nantes, France. Potel, Gilles, MedQual, Centre d’information et de ressources pour le bon usage des produits de santé, Hôpital Saint‐Jacques, CHU de Nantes; Département des urgences, Hôtel Dieu CHU de Nantes; UPRES EA 3826, Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infestions, Université de Nantes, France. Lombrail, Pierre, MedQual, Centre d’information et de ressources pour le bon usage des produits de santé, Hôpital Saint‐Jacques, CHU de Nantes; PIMESP : Pôle d’information médicale, d’évaluation et de Santé publique, CHU de Nantes, France. MedQual, outil d’information pour le bon usage des médicaments. Action « anti‐
infectieux ». 29 Dynamique multiforme des développements scientifiques dans la Lundi Monday Chaîne des médicaments The Multi‐faceted Dynamics of Scientific Developments in the Medication Cycle 15 octobre October 15th (9 h 30 à 12 h 00) REGROUPEMENT THÉMATIQUE / SUBJECT GROUP Salle / Room : [7] Enjeux des antirétroviraux à visée préventive dans les infections récentes par le VIH. Cartier I RÉGULATION : Les enjeux éthiques. Responsables: Routy, Jean‐Pierre, professeur associé, Service d’hématologie et d’immunodéficience, Hôpital Royal Victoria, Université McGill, Canada. Lebouché, Bertrand, Unité Sida, Service d’hépatologie du Pr. Trepo, Hôtel‐Dieu, France, Faculté de théologie et de sciences religieuses, Université Laval, collaborateur au GEIRSO‐
UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Routy, Jean‐Pierre, professeur associé, Service d’hématologie et d’immunodéficience, Hôpital Royal Victoria, Université McGill, Canada Rôle des antirétroviraux dans la transmission du VIH lors des infections récentes : état des lieux. Raffi, François, chef du service des maladies infectieuses et tropicales, Hôtel‐Dieu, Université de Nantes, France. Le point de vue du clinicien. Approches comparatives dans d’autres épidémies. Lebouché, Bertrand, Unité Sida, Service d’hépatologie du Pr. Trepo, Hôtel‐Dieu, France. Faculté de théologie et de sciences religieuses, Université Laval. Collaborateur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Enjeux éthiques et sociétaux liés à l’utilisation préventive des antirétroviraux. Yazdanpanah, Yazdan, professeur de maladies infectieuses, faculté de médecine de Lille, chef de service du département de maladies infectieuses et du voyageur, France. Comment évaluer le coût‐efficacité de l’utilisation des antirétroviraux à visée préventive? (9 h 30 à 12 h 00) Salle / Room : REGROUPEMENT THÉMATIQUE INTERACTIF (1re partie) / INTERACTIVE SUBJECT GROUP (1st part) Le droit des médicaments et autres produits de santé. Cartier II RÉGULATION : Complexité des systèmes de régulation : les enjeux. [8] interaction avec [19] Responsables : Gagné, Mathieu, chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, associé du cabinet Fasken, Martineau DuMoulin et professeur associé en management et technologie à l’UQAM, Canada; Bourassa‐Forcier, Mélanie, candidate au doctorat à l’Université McGill, Canada. Ménard, Jean‐Pierre, avocat associé ‐ Ménard, Martin, Canada. La responsabilité des acteurs dans la Chaîne des médicaments. Laurier, Claudine, professeure, Faculté de pharmacie, Université de Montréal, Canada. Un aperçu global de la politique du médicament. 30 Lundi Monday Dynamique multiforme des développements scientifiques dans la Chaîne des médicaments The Multi‐faceted Dynamics of Scientific Developments in the Medication Cycle 15 octobre October 15th Letendre, Martin, directeur de l’éthique et des affaires juridiques, Ethica Recherche Clinique Inc., Canada. La gouvernance des essais cliniques et de la recherche chez l’humain : défis présentés par la commercialisation de la recherche. Joly, Yann, candidat au doctorat, Université McGill, Chercheur au Centre de recherche en droit public, Faculté de droit, Université de Montréal, Canada. La pharmacogénomique. (9 h 30 à 12 h 00) Salle / Room : Mansfield 2 USAGE : Enjeux associés à la pluralité des usages médicamenteux. REGROUPEMENT THÉMATIQUE / SUBJECT GROUP [9] État de la question sur les processus de médicalisation des enfants et des adolescents : les principaux enjeux et perspectives d’avenir. Responsable : Quesnel, Martine, doctorante, professionnelle de recherche au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Crémieux, Pierre‐Yves, Analyste principal chez Analysis Group / Economics, États‐
Unis, professeur associé au département des sciences économiques de l’UQAM, chercheur au GEIRSO‐UQAM ‐ CRSH programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. La consommation de médicament chez les moins de 18 ans, une analyse quantitative. Tourjman, Valerie Smadar, psychiatre, Université de Montréal, Canada. Pho, Dieu Linh, infirmière, Hôpital Jean‐Talon, Canada. Le devenir des enfants avec un trouble de déficit de l’attention : révision du diagnostique et traitement chez l’adulte. Vincent, Suzanne, professeure au département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage, Faculté des sciences de l’éducation, Université Laval; collaboratrice au GEIRSO‐UQAM ‐ CRSH programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Le contrôle des comportements ou quand la médication tient lieu de support éducatif à la performance scolaire et sociale des jeunes. Vallée, Manuel, Sociology Department, UC Berkeley, États‐Unis. Culture, Power and Drug Markets. Forlini, Cynthia, Intern; Bouvier, David, Intern. Palmour Nicole, Research Coordinator, Neuroethics Research Unit, Institut de recherches cliniques de Montréal. Racine, Éric, Director, Neuroethics Research Unit, Institut de recherches cliniques de Montréal, Adjunct Professor, Department of Neurology and Neurosurgery, McGill University, Institut de recherches cliniques de Montréal, Canada. Content Analysis of Perspectives on the Ethics of Cognitive Enhancement Using Methylphenidate. 31 Lundi Monday Dynamique multiforme des développements scientifiques dans la Chaîne des médicaments The Multi‐faceted Dynamics of Scientific Developments in the Medication Cycle 15 octobre October 15th (9 h 30 à 12 h 00) SYMPOSIUM Salle / Room : Les mésusages : drogues et médicaments. Mansfield 5 USAGE : Usage et mésusage : la pluralité des visions. [III] Animateur : Lévy, Joseph‐Josy, chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, professeur au département de sexologie de l’UQAM, Canada. Thoër, Christine, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, professeure au département de communication de l’UQAM, Canada. Pierret, Janine, CERMES (CNRS‐INSERM‐EHESS), France. Lévy, Joseph‐Josy, chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, professeur au département de sexologie de l’UQAM, Canada. Détournements et abus de médicaments par les adolescents : perspectives empiriques. Negura, Lilian, professeure‐adjointe, École de Service Social, Université d’Ottawa, Canada. Maranda, Marie‐France, professeure titulaire, Département des fondements et pratiques en éducation, Faculté des sciences de l’éducation, Université Laval, Canada. La surconsommation des substances illégales : problème ou maladie. L’étude d’une dynamique représentationnelle chez les gestionnaires d’entreprises. Asparouhova, Elena Ivanova, maîtrise en droit, Université de Montréal, Canada. Encadrement normatif visant l’usage thérapeutique de la marijuana en France, en Suisse, au Royaume‐Uni et aux Pays‐Bas. Pierret, Janine, CERMES (CNRS‐INSERM‐EHESS), France. Des frontières brouillées entre drogues et psychotropes. Alvarez, Jean‐Claude, docteur en pharmacie, Laboratoire pharmocologie‐
Toxicologie, CHU R. Poincaré, France. Intérêt de l’analyse des cheveux dans la soumission chimique notamment aux benzodiazépines. 12 h 00 à 13 h 00 LUNCH 32 Dynamique multiforme des développements scientifiques dans la Lundi Monday Chaîne des médicaments The Multi‐faceted Dynamics of Scientific Developments in the Medication Cycle 15 octobre October 15th 13 h 00 à 13 h 45 CONFÉRENCE / CONFERENCE Salle / Room : Présidente : Quesnel, Martine, professionnelle de recherche, GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. International I L'évaluation de l'efficacité et de la sécurité des molécules psychotropes avant la mise en marché. Cohen, David, professeur, School of Social Work, Florida International University, United States et chercheur au GEIRSO‐UQAM ‐ CRSH programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. 13 h 45 à 14 h 00 PAUSE Salle / Room : Communications affichées / Posters Sessions Salon des exposants / Exhibitors hall Foyer 3 14 h 00 à 14 h 45 CONFÉRENCE / CONFERENCE Salle / Room : International I Présidente : Ouellet, Chantal, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments et professeure au département d’éducation et formation spécialisée, UQAM, Canada. L’évolution de la consommation médicamenteuse chez les enfants. Crémieux, Pierre‐Yves, directeur principal chez Analysis Group / Economics aux États‐
Unis, chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments et professeur au département d’économie de l’UQAM, Canada. 14 h 45 à 15 h 00 PAUSE CAFÉ / BREAK Salle / Room : Communications affichées / Posters Sessions Salon des exposants / Exhibitors hall Foyer 3 33 Lundi Monday Dynamique multiforme des développements scientifiques dans la Chaîne des médicaments The Multi‐faceted Dynamics of Scientific Developments in the Medication Cycle 15 octobre October 15th 15 h 00 à 17 h 30 SESSIONS PARALLÈLES / CONCURRENT SESSIONS Dans le cadre de l’interdisciplinarité qui caractérise le programme portant sur la « Chaîne des médicaments », des unités de chercheurs appelées « REGROUPEMENTS THÉMATIQUES » se sont formées afin d’approfondir, tout au long de l’année, des problématiques en relation avec les thématiques du congrès pour donner lieu, lors de notre rencontre scientifique, à un échange par le biais de symposiums, regroupements thématiques, table rondes et/ou en collaboration avec des communications libres. In view of the interdisciplinary that characterizes the pharmaceutical Life Cycle program, research groups − dubbed “SUBJECT GROUPS” ‐ have been established so that, over the course of the year, researchers can delve into issues related to the conference themes. Their work will spur discussion at the gathering through the symposia, round tables and in conjunction with free papers. (15 h 00 à 17 h 30) SYMPOSIUM Salle / Room : Les discours normatifs entourant l’industrie pharmaceutique : au‐delà des rhétoriques. Animatrice : Carpentier, Marie, chargée de cours en droit et candidate au doctorat, Université Laval, Canada. International I RÉGULATION: Diversité des contextes politiques [IV] Carpentier, Marie, chargée de cours en droit et candidate au doctorat, Université Laval, Canada.. La rhétorique de l’efficacité économique des brevets dans la jurisprudence canadienne. Morin, Jean‐Frédéric, chercheur post‐doctoral, Centre des politiques en propriété intellectuelle, Université McGill, Canada. L’influence des ONG dans le débat sur l’accès aux médicaments. Hasbani, Marc, chercheur, Chaire d’études socio‐économiques, Université du Québec à Montréal, Canada. La rentabilité des médicaments. Évolution de la situation financière de l’industrie pharmaceutique mondiale au cours des dix dernières années : le paradoxe de l’encaisse et des quasi‐espèces. Gagnon, Marc‐André, chargé de cours en sciences économiques et en sociologie et doctorant de science politique, Université York, Canada. La rentabilité des médicaments d’aujourd’hui finance‐t‐elle les miracles de demain? Regard sur les stratégies d’investissement de l’industrie pharmaceutique. (15 h 00 à 17 h 30) Salle / Room : International II RÉGULATION : Processus autour de la vente : SYMPOSIUM [V] Publicité et marketing dans la Chaîne des médicaments. Animatrice : Calmon Reis de Souza Soares, Jussara, Instituto de Saùde de Comunidade, Universidade Federal Fluminense (UFF), Brésil. 34 Lundi Monday Dynamique multiforme des développements scientifiques dans la Chaîne des médicaments The Multi‐faceted Dynamics of Scientific Developments in the Medication Cycle 15 octobre October 15th marketing et publicité. Hudon, Raymond; Mathieu, Rachel, Département de science politique, Université Laval, Canada. Martin, Élisabeth, Centre d’analyse des politiques publiques, Département de science politique, Université Laval, Canada. Le lobbying pharmaceutique. Étude de stratégies en contexte défavorable. Calmon Reis de Souza Soares, Jussara, Instituto de Saùde de Comunidade, Universidade Federal Fluminense (UFF), Brésil. Responsabilité et action politique autour de la consommation des médicaments au Brésil : la publicité en question. Mintzes, Barbara, Therapeutics Initiative, University of British Columbia, Canada. Direct‐to‐consumer Advertising of Prescription Medicines: Evidence, Policy and Public Health. Saint‐Germain, Christian, juriste et professeur titulaire en éthique, Département de philosophie, Université du Québec à Montréal, Canada. Mavrikakis, Catherine, professeure titulaire, Département de littérature française, Université de Montréal, Canada. Prescrire le visage : antidépresseur et visages féminins dans la publicité pharmaceutique. Jones, Mavis, Ph.D, Department of Bioethics, Faculty of Medicine, Dalhousie University, Canada. Broadening the Evidence Base for Regulated Marketed Products. (15 h 00 à 17 h 30) Salle / Room : Cartier I USAGE : Usage médicamenteux : les spécificités. SYMPOSIUM [VI] Usages des psychotropes. Animateur : Caporossi, Gilles chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments et professeur ‐ Méthodes quantitatives de gestion, HEC, Canada. Caporossi, Gilles, chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concetée sur la Chaîne des médicaments et professeur ‐ Méthodes quantitatives de gestion, HEC, Canada. Garnier, Catherine directrice du GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, présidente du congrès. Rodriguez‐Gutierrez, H. ‐ Utilisation de règles d’associations pour l’analyse de co‐médication des personnes âgées. Keller, Pascal‐Henri, professeur, Nouvelles pathologies, violence et lien social, EA 4050, Université de Poitiers et Bordeaux 2, France. Ducousso‐Lacase, Alain, ‐, France. Psychotropes : du médicament à la relation. Desjardins, Julie, candidate au doctorat en psychologie, Département de psychologie, Université de Montréal, Canada. Lafortune, Denis, Ph.D. en psychologie, École de criminologie, Université de 35 Dynamique multiforme des développements scientifiques dans la Lundi Monday Chaîne des médicaments The Multi‐faceted Dynamics of Scientific Developments in the Medication Cycle 15 octobre October 15th Montréal, Canada. Le recours aux médicaments psychotropes chez les adolescents placés en centre de jeunesse. Pérodeau, G.; Grenon, E.; Forget, H.; Savoie‐Zajc, L.; Green‐Demers, I., Département de psychoéducation et de psychologie, Université du Québec en Outaouais, Canada. Préville, M., Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke, Centre de recherche sur le vieillissement, Canada. Suissa, A.J., Département de travail social, Université du Québec en Outaouais, Canada. Olivier, C., Direction de la santé publique de l’Outaouais, Canada. Autonomie de la personne âgée vis‐à‐vis des benzodiazépines : une perspective multidisciplinaire. (15 h 00 à 17 h 30) REGROUPEMENT THÉMATIQUE INTÉRACTIF (2e PARTIE) / SUBJECT GROUP (2ND PART) Le droit des médicaments et autres produits de santé. Salle / Room : Cartier II RÉGULATION : Complexité des systèmes de régulation : les enjeux. [8] interaction avec [19] Responsables : Gagné, Mathieu, chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, associé du cabinet Fasken, Martineau DuMoulin et professeur associé en management et technologie à l’UQAM. Bourassa‐Forcier, Mélanie, candidate au doctorat à l’Université McGill, Canada. Richard, Martine, avocate principale, Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés, Canada. La réglementation des prix des médicaments brevetés au Canada. Gariépy, Yves, chargé d’enseignement de la législation pharmaceutique, Université Laval, Canada. L’équivalence thérapeutique au Québec; hier, aujourd’hui, demain. Landry, Sébastien, Santé Canada, Bureau des instruments médicaux, Canada. La réglementation au Canada des instruments médicaux. Deleury, Édith, professeure associée à la Faculté de droit de l’Université Laval, Canada. ‐ Wong, John, Sous‐commissaire et réviseur principal au Conseil consultatif de publicité pharmaceutique, Canada. La pré‐approbation de la publicité pharmaceutique destinée aux professionnels de la santé. Ridgway, Anthony, Scientifique principal en réglementation, Santé Canada, Canada.
Les biosimilaires. Munreo, Rachel, Ex‐conseillère juridique, Médecins sans frontière. Canada. L’engagement de Jean‐Chrétien envers l’Afrique ‐ une mise à jour. 36 Lundi Monday Dynamique multiforme des développements scientifiques dans la Chaîne des médicaments The Multi‐faceted Dynamics of Scientific Developments in the Medication Cycle 15 octobre October 15th (15 h 00 à 17 h 30) Salle / Room : Mansfield 2 SAVOIR : Contribution et intégration des savoirs bio‐socio pharmacologiques. REGROUPEMENT THÉMATIQUE ‐ SUBJECT GROUP [10] De la recherche fondamentale à l’optimisation de l’utilisation des médicaments en milieu clinique. Responsable : Beaulac‐Baillargeon, Louise, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Faculté de pharmacie, professeure titulaire, chercheure au Centre de recherche CHUQ, pavillon HSFA, Faculté de pharmacie, Université Laval, Canada. Fanélus, Irvens; Desrosiers, Richard R., Faculté des sciences, Université du Québec à Montréal, Canada. Phenylarsine Oxide Induces the Expression of Protein L‐isoasparty1 Methyltransferase. Pouliot, Roxane, chercheur crCHA, professeur adjointe, Faculté de pharmacie, Université Laval, Canada. Culture de cellules épithéliales aux applications dermopharmaceutiques. Boucher, Nina, Msc Université Laval, Canada. Beaulac‐Baillargeon, Louise, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Faculté de pharmacie, professeure titulaire, chercheure au Centre de recherche CHUQ, pavillon HSFA, Faculté de pharmacie, Université Laval, Canada. Rédaction d’un outil clinique : cas des antidépresseurs utilisés pendant la grossesse. Perreault, Sylvie, professeure agrégée, Faculté de pharmacie, Université de Montréal, Canada. Adhésion au traitement et modèles de décision pour optimiser l’utilisation des médicaments. Jalet‐Cousin, L., Département Pharmacie‐CHU Grenoble, France. Pansu, P., Laboratoire des Sciences de l’éducation‐UPMF Grenoble, France. Allenet, Benoit, Département Pharmacie‐CHU Grenoble, France. Ormezzano, O., Service de Cardiologie‐CHU Grenoble, France. Calop, J. Département Pharmacie‐CHU Grenoble, France. Optimisation de l’observance et du suivi des patients sous traitement anticoagulant. Choquette, Judith, Membre du bureau de direction de l’Ordre des pharmaciens, présidente du comité pour l’application de la Loi 90 des pharmacies. Position de l’ordre des pharmaciens en relation avec l’application de la nouvelle loi : Enjeux et barrières pour le pharmacien. 37 Lundi Monday Dynamique multiforme des développements scientifiques dans la Chaîne des médicaments The Multi‐faceted Dynamics of Scientific Developments in the Medication Cycle 15 octobre October 15th (15 h 00 à 17 h 30) REGROUPEMENT THÉMATIQUE / SUBJECT GROUP Salle / Room : [11] Médicalisation et automédication : une perspective critique en psychologie de la santé. Mansfield 5 USAGE : Usage et mésusage : la pluralité des visions. Responsable : Santiago, Marie, professeure, Université de Lausanne, Suisse. Chamberlain, Kerry, professor of Health Psychology at Massey University, New Zealand. Researching Medications: a Perspective from Critical Health Psychology. Costantini‐Tramoni, Marie‐Louise, psychologue clinicienne, maître de conférences en psychologie clinique et pathologique, Université Paul Verlaine de Metz, France. Lancelot, Anne, psychologue de la santé, doctorante en psychologie, France. Châteaux, Véronique, docteure en psychologie, France Fousse, Chantal, assistante de recherche, Université Paul Verlaine de Metz, France. Étude exploratoire : La représentation et l’usage de l’automédication chez les étudiants. Fasseur, Fabienne, assistante en psychologie de la santé, Université de Lausanne, CerPsa, Suisse. Vie quotidienne et usages des médicaments anti‐douleurs. Étude exploratoire. Santiago, Marie, professeure, psychologie de la santé, Université de Lausanne, directrice du CerPsa, Suisse. La « psychologisation » : précurseur ou allié de la médicalisation de la vie quotidienne? 17 h 30 à 17 h 45 Salle / Room : PAUSE / BREAK Communications affichées / Posters Sessions Salon des exposants / Exhibitors hall Foyer 3 17 h 45 à 18 h 30 CONFÉRENCE / CONFERENCE Salle / Room : Présidente : Beaulac‐Baillargeon, Louise, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Faculté de pharmacie, professeure titulaire, chercheure au Centre de recherche CHUQ, pavillon HSFA, Faculté de pharmacie, Université Laval, Canada. International I Des thérapies taillées à la mesure de nos gènes : Expériences cliniques chez les personnes infectées par le VIH. Routy, Jean‐Pierre, professeur associé, Service d’hématologie et d’immunodéficience, Hôpital Royal Victoria, Université McGill, Canada. 38 Mardi / Tuesday 16 octobre 2007 7 h 30 à 7 h 45 7 h 45 à 8 h 15 8 h 15 à 9 h 00 9 h 00 à 9 h 15 9 h 15 à 11 h 30 HORAIRE DE LA JOURNÉE EN BREF ‐ DAILY SCHEDULE AT A GLANCE RISQUES ET AVANTAGES : LEUR VARIATION DANS LA CHAÎNE DES MÉDICAMENTS RISK/BENEFIT VARIABILITY IN THE MEDICATION CYCLE ACCUEIL ET INSCRIPTION / WELCOME AND REGISTRATION CONFÉRENCE / CONFERENCE ‐ Ranson,Paul, avocat, Royaume‐Uni. CONFÉRENCE / CONFERENCE Key Socio‐Political Challenges of Pharmaceutical Development, Regulation and Public Health. Abraham, John, Université Sussex, Royaume‐Uni. PAUSE CAFÉ / BREAK ‐ Communications affichées / Posters Sessions ‐ Salon des exposants / Exhibitors hall SESSIONS PARALLÈLES / CONCURRENT SESSIONS Salles : International I SAVOIR : Interactions ou juxtaposition. 11 h 30 à 12 h 30 12 h 30 à 13 h 15 13 h 15 à 13 h 30 13 h 30 à 14 h 15 14 h 15 à 14 h 30 14 h 30 à 17 h 00 17 h 00 à 17 h 15 17 h 15 à 18 h 00 18 h 00 à 19 h 00 19 h 30 International II SAVOIR : Communication. Cartier I USAGE / SAVOIR : Adhésion ou observance : multiplicité des visions de la prescription médicamenteuse. Regroupement thématique [14] interaction avec [18] L’adhésion aux antirétroviraux : regards croisés sur les expériences des patients et les nouvelles modalités d’aide au suivi du traitement. Mansfield 2 USAGE : Différents aspects de la consommation. Mansfield 5 RÉGULATION : Risques et régulation. Regroupement Regroupement Regroupement Regroupement thématique [12] thématique [15] thématique [13] thématique [16] La Chaîne des Les interaction avec [17] La protection du médicaments : résultats benzodiazépines : Stratégies et systèmes patient : gestion des de recherche, utilisation de communication dans risques et questions programme de recherche la Chaîne des thérapeutique, d’éthique. concertée CRSH‐Grands mésusages, médicaments. travaux sur la Chaîne des motivations à médicaments. l’usage. LUNCH CONFÉRENCE / CONFERENCE L’image de l’industrie pharmaceutique Le Pen, Claude, Université Paris‐Dauphine, France. PAUSE / BREAK ‐ Communications affichées / Posters Sessions ‐ Salon des exposants / Exhibitors hall CONFÉRENCE / CONFERENCE Drugs: For Patients or for Industry? Garattini, Silvio, Université de Milan, Italie. PAUSE CAFÉ / BREAK ‐ Communications affichées / Posters Sessions ‐ Salon des exposants / Exhibitors hall SESSIONS PARALLÈLES / CONCURRENT SESSIONS Salles : International II Cartier I Cartier II Mansfield 2 Mansfield 5 International I RÉGULATION : SAVOIR : USAGE / SAVOIR : RÉGULATION : USAGE : RÉGULATION : Interactions ou Communication. Adhésion ou Approches Différents aspects de Risques et juxtaposition. observance : multidisciplinaires la consommation. régulation. multiplicité des visions de la régulation des de la prescription médicaments. médicamenteuse. Table‐ronde Regroupement Regroupement Regroupement Regroupement Symposium Table‐ronde thématique [17] thématique [18] thématique [20] thématique [19] [VII] d’experts sur les interaction avec interaction avec [14] Interaction avec [8] interaction avec [22] L’accès aux essais cliniques. [13] Connaissances à Comparaison : Atelier produits de médicaments : Médias et propos du médicament thérapies enquête sur la santé enjeux innovantes : médicaments. et information à et la protection politiques et destination du patient : approches sociale en France et régulatoires. multidisciplinaires. intérêt pour enquête nationale sur l’adhérence aux la santé de la traitements. population au Canada. PAUSE / BREAK ‐ Communications affichées / Posters Sessions ‐ Salon des exposants / Exhibitors hall CONFÉRENCE / CONFERENCE Industrie pharmaceutique et enjeux mondiaux. Sissmann, Joëlle, sanofi‐aventis, Canada. LANCEMENT − OPENING (SUR INVITATION ‐ BY INVITATION) BANQUET 39 Mardi Tuesday Risques et avantages : leur variation dans la Chaîne des médicaments Risk/Benefit Variability in the Medication Cycle 16 octobre October 16th
7 h 30 à 7 h 45 ACCUEIL ET INSCRIPTION / WELCOME AND REGISTRATION Salle / Room : Foyer 3 7 h 45 à 8 h 15 CONFÉRENCE / CONFERENCE Salle / Room : Président : Mathieu Gagné, chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, associé du cabinet Fasken, Martineau DuMoulin et professeur associé en management et technologie à l’UQAM, Canada. International I ‐ Ranson, Paul, avocat, Royaume‐Uni. 8 h 15 à 9 h 00 CONFÉRENCE / CONFERENCE Salle / Room : Présidente : Thoër, Christine, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments et professeure au département de communication sociale et publique, UQAM, Canada. International I Key Socio‐Political Challenges of Pharmaceutical Development, Regulation and Public Health. Abraham, John, professeur de sociologie à l’Université Sussex, Royaume‐Uni. 9 h 00 à 9 h 15 PAUSE CAFÉ / BREAK Salle / Room : Communications affichées / Posters Sessions Salon des exposants / Exhibitors hall Foyer 3 9 h 15 à 11 h 30 SESSIONS PARALLÈLES / CONCURRENT SESSIONS Dans le cadre de l’interdisciplinarité qui caractérise le programme portant sur la « Chaîne des médicaments », des unités de chercheurs appelées « REGROUPEMENTS THÉMATIQUES » se sont formées afin d’approfondir, tout au long de l’année, des problématiques en relation avec les thématiques du congrès pour donner lieu, lors de notre rencontre scientifique, à un échange par le biais de symposiums, regroupements thématiques, table rondes et/ou en collaboration avec des communications libres. 40 Mardi Tuesday Risques et avantages : leur variation dans la Chaîne des médicaments Risk/Benefit Variability in the Medication Cycle 16 octobre October 16th
In view of the interdisciplinary that characterizes the pharmaceutical Life Cycle program, research groups − dubbed “SUBJECT GROUPS” ‐ have been established so that, over the course of the year, researchers can delve into issues related to the conference themes. Their work will spur discussion at the gathering through the symposia, round tables and in conjunction with free papers. (9 h 15 à 11 h 30) Salle / Room : REGROUPEMENT THÉMATIQUE / SUBJECT GROUP [12] La Chaîne des médicaments : résultats de recherche, Programme de recherche concertée CRSH‐Grands travaux sur la Chaîne des médicaments. International I SAVOIR : Interactions ou juxtaposition. Responsables : Garnier, Catherine; Lévy, Joseph‐Josy; Merrigan, Philip. Chercheurs au GEIRSO (Groupe d’étude sur l’interdisciplinarité et les représentations sociales), CRSH‐
programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Intervenants : Caporossi, Gilles, chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, professeur, Méthodes quantitatives de gestion, HEC, Canada. Beaulac‐Baillargeon, Louise, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Faculté de pharmacie, professeure titulaire, chercheure au Centre de recherche CHUQ, pavillon HSFA, Faculté de pharmacie, Université Laval, Canada. Dufort, Francine, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, professeur à l’École de psychologie, Université Laval, Canada. Saives, Anne‐Laure, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, professeur au département des sciences de la gestion, UQAM, Canada. Tremblay, Philippe, doctorant en psychologie, adjoint de recherche au GEIRSO‐
UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Quesnel, Martine, doctorante en sciences humaines appliquées à l’Université de Montréal, professionnelle de recherche au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, UQAM, Canada. Ebrahimi, Mehran, chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, professeur en Management et technologie, École des sciences de la gestion, UQAM, Canada. Desmarteau, Robert H., chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, professeur en stratégie des affaires, École des sciences de la gestion, UQAM, Canada. 41 Mardi Tuesday Risques et avantages : leur variation dans la Chaîne des médicaments Risk/Benefit Variability in the Medication Cycle 16 octobre October 16th
(9 h 15 à 11 h 30) Salle / Room : REGROUPEMENT THÉMATIQUE INTERACTIF / INTERACTIVE SUBJECT GROUP SAVOIR : Communication dans la Chaîne des médicaments. interaction avec [17] Stratégies et systèmes de communication dans la Chaîne des médicaments. International II [13] Responsable : Sironi, Vittorio, A., vice‐président du congrès, collaborateur au GEIRSO‐
UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada; professeur d’histoire de la médecine et de la santé et chercheur en neurochirurgie, Universita degli Studi di Milano Bicocca, Italie. Turone, Fabio, journaliste médical, directeur de l’Agence Zoe de Milan, Italie. Faits et méfaits d’internet : médicaments et réseau. Schirripa, Pino, Università di Roma‐La Sapienza, Italie. Biography of a Drug. An Anthropological Perspective. Strepparava, Maria Grazia; Rezzonico, Giorgio, Multimedia Health Communication Laboratory c/o DIMS, Facoltà di Medicina a Chirurgia, Università degli Studi di Milano‐Bicocca, Milan, Italie. Meaning Construction and Mental Representation of Drugs in Patient‐Doctor Relationship. Toghetti, Mara, Dipartimento di Sociologia e Ricerca Sociale, Università Milano Bicocca, Italie. La représentation sociale des médicaments. Guerci, Antonio, Dipartimento di Scienze Antropologiche e Museo di Etnomedidcina ‘A. Scarpa’, Università degli Studi di Genova, Italie. La réalité transculturelle du médicament. Milano, Gianna, Ph.D, Université de New York, MIT de Boston, États‐Unis, journaliste scientifique à la revue “Panorama”, Italie. The Case of Tamiflu. Sironi, Vittorio, A., vice‐président du congrès, collaborateur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada; professeur d’histoire de la médecine et de la santé et chercheur en neurochirurgie, Universita degli Studi di Milano Bicocca, Italie. Les médicaments chez les médecins dans l’histoire. 42 Mardi Tuesday Risques et avantages : leur variation dans la Chaîne des médicaments Risk/Benefit Variability in the Medication Cycle 16 octobre October 16th
(9 h 15 à 11 h 30) Salle / Room : REGROUPEMENT THÉMATIQUE INTERACTIF / INTERACTIVE SUBJECT GROUP L’adhésion aux antirétroviraux : regards croisés sur les expériences des patients et les nouvelles modalités d’aide au suivi du traitement. Cartier I USAGE / SAVOIR: Adhésion ou observance : multiplicité des visions de la prescription médicamenteuse. [14] interaction avec [18] Responsable : Wallach, Isabelle, postdoctorante au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Cotte, Laurent, médecin spécialiste du VIH, Service hépatologie/sida de l’Hôpital Hôtel Dieu de Lyon, France. Conséquences de l’inobservance du traitement antirétroviral. Richard, Marie‐Ève, agente de recherche, département de sexologie, UQAM, Canada. Fernet, Mylène; Otis, Joanne; Lévy, Joseph‐Josy; Thériault, Jocelyne; Massie, Lyne; Proulx‐Boucher, Karène; Garceau‐Brodeur, Marie‐Hélène, UQAM, Canada. Samson, Johanne; Lapointe, Normand, CHU Ste‐Justine, Canada. Trottier, Germain, Université Laval, Canada. Le processus d’adhésion aux traitements antirétroviraux : réalité des jeunes vivant avec le VIH/sida depuis la naissance. Gévry, Mélissa; Therrien, Rachel, UHRESS, Hôpital Hôtel‐Dieu de Montréal, Canada. Projet TADO : thérapie antirétrovirale directement observée. Côté, José, infirmière, professeure agrégée, titulaire de la Chaire de recherche sur les nouvelles pratiques en soins infirmiers, Faculté des sciences infirmières, Université de Montréal, CHUM, Canada. Pilar Ramirez‐Garcia, infirmière, Université de Montréal, Canada. Guéhéneuc, Yann‐Gael, professeur adjoint, DIRO, Université de Montréal, Canada.
Godin, Gaston, professeur titulaire, Université Laval, Canada. Intervention virtuelle : un soutien dans la gestion quotidienne de la thérapie antirétrovirale. Wallach, Isabelle, postdoctorante au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Quelles stratégies d’accompagnement thérapeutique pour les personnes inobservantes au long cours? 43 Mardi Tuesday Risques et avantages : leur variation dans la Chaîne des médicaments Risk/Benefit Variability in the Medication Cycle 16 octobre October 16th
(9 h 15 à 11 h 30) Salle / Room : REGROUPEMENT THÉMATIQUE / SUBJECT GROUP [15] Les benzodiazépines : utilisation thérapeutique, mésusages, motivations à l’usage. Mansfield 2 USAGE : Différents aspects de la consommation. Responsable : Auriacombe, Marc, professeur, Université Victor Segalen, Bordeaux 2, France. Fatséas, Mélina, chef de clinique addictologue, Département d’Addictologie, Laboratoire de Psychiatrie, France. Motivations à l’usage des benzodiazépines chez des personnes dépendantes aux opiacés. Fatséas, Mélina, chef de clinique addictologue, Département d’Addictologie, Laboratoire de Psychiatrie, France. Sevrage aux benzodiazépines des sujets dépendants aux opiacés en traitement de substitution. Denis, Cécile, ingénieure de recherche, doctorante SHS, Département d’Addictologie, Laboratoire de Psychiatrie, France. Prise en charge pharmacologique pour l’arrêt en ambulatoire des benzodiazépines chez des sujets dépendants aux benzodiazépines. Denis, Cécile, ingénieure de recherche, doctorante SHS, Département d’Addictologie, Laboratoire de Psychiatrie, France. Stratégies d’arrêt des benzodiazépines chez le sujet âgé. Lavie, Estelle, ingénieure de recherche, doctorante SHS, Département d’Addictologie, Laboratoire de Psychiatrie, France. Usage, abus et dépendance aux benzodiazépines chez des patients traités par buprénorphine pour une dépendance aux opiacés : prévalences et facteurs associés. Maccali, Sylvain, psychologue, clinicien, Département d’Addictologie, Laboratoire de Psychiatrie, France. La place du médicament dans la relation psychothérapeutique. Pariente, Antoine, médecin pharmacologue, doctorant épidémiologie, France. Les benzodiazépines et risque de chutes graves chez les personnes âgées. Daveluy, Amélie; Haramburu, Françoise, CEIP, Département de pharmacologie, INSERM U657, Université Victor Segalen, Bordeaux 2, CHU, Bordeaux, France. Les benzodiazépines en France : des problèmes dus à une mauvaise utilisation? 44 Mardi Tuesday Risques et avantages : leur variation dans la Chaîne des médicaments Risk/Benefit Variability in the Medication Cycle 16 octobre October 16th
(9 h 15 à 11 h 30) Salle / Room : REGROUPEMENT THÉMATIQUE / SUBJECT GROUP [16] La protection du patient : gestion des risques et questions d’éthique. Mansfield 5 RÉGULATION : Risques et régulation. Responsable : Largenté, Laurence, doctorante, Département de droit public, Université de Montréal, Canada – Université sciences sociales Toulouse I, France et professionnelle de recherche au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Reis, Andreas, Department of Ethics, Trade, Human Rights, and Health Law, World Health Organization WHO/SDE/ETH, Suisse. Equitable Access to Therapeutic and Prophylactic Measures during Pandemics. Largenté, Laurence, doctorante, Département de droit public, Université de Montréal, Canada – Université sciences sociales Toulouse I, France et professionnelle de recherche au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Vaccins et antiviraux en Europe : moyens de prévention et d’endiguement d’un risque hypothétique de pandémie humaine. Ménard, Jean‐Pierre, avocat, Jean‐Pierre Ménard Avocats, Canada. Le risque juridique du médicament dans son utilisation habituelle et dans le contexte de recherche. Tournay, Virginie, ingénieure biologiste, chargée de recherche science‐politique (CNRS) UMR PACTE, Grenoble, France. Quand le contrôle produit la Chaîne thérapeutique. Le contrôle qualité des produits de cellules humaines : vers une fabrique des thérapies cellulaires. Couture‐Ménard, Marie‐Ève, assistante de recherche, Canada. Leroux, Thérèse, professeure titulaire. Centre de recherche en droit public, Faculté de droit, Université de Montréal, Canada. Devenir sujet d’expérimentation biomédicale, un moyen pour arrondir ses fins de mois? 11 h 30 à 12 h 30 LUNCH 45 Mardi Tuesday Risques et avantages : leur variation dans la Chaîne des médicaments Risk/Benefit Variability in the Medication Cycle 16 octobre October 16th
12 h 30 à 13 h 15 Salle / Room : Présidente : Saives, Anne‐Laure, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche sur la Chaîne des médicaments et professeure au département de Management et technologie, École des sciences de la gestion, UQAM, Canada. International I CONFÉRENCE / CONFERENCE L’image de l’industrie pharmaceutique. Le Pen, Claude, professeur d’économie de la santé, Université Paris‐Dauphine, France. 13 h 15 à 13 h 30 Salle / Room : PAUSE Communications affichées / Posters Sessions Salon des exposants / Exhibitors hall Foyer 3 13 h 30 à 14 h 15 Salle / Room : CONFÉRENCE / CONFERENCE Présidente : Lavallée, Marguerite, membre du GEIRSO‐UQAM et professeur à l’École de psychologie, Université Laval, Canada. International I Drugs: For Patients or for Industry? Garattini, Silvio, docteur en médecine, professeur de pharmacologie et de chimiothérapie à l’Université de Milan, fondateur et directeur de l’Institut Mario Negri à Milan et fondateur de l’organisation européenne pour la recherche sur le traitement du cancer (EORTC), Italie. 14 h 15 à 14 h 30 PAUSE CAFÉ / BREAK Salle / Room : Communications affichées / Posters Sessions Salon des exposants / Exhibitors hall Foyer 3 14 h 30 à 17 h 00 SESSIONS PARALLÈLES / CONCURRENT SESSIONS Dans le cadre de l’interdisciplinarité qui caractérise le programme portant sur la « Chaîne des médicaments », des unités de chercheurs appelées « REGROUPEMENTS THÉMATIQUES » se sont formées afin d’approfondir, tout au long de l’année, des problématiques en relation avec les thématiques du congrès pour donner lieu, lors de notre rencontre scientifique, à un échange par le biais de symposiums, regroupements thématiques, table rondes et/ou en collaboration avec des communications libres. 46 Mardi Tuesday Risques et avantages : leur variation dans la Chaîne des médicaments Risk/Benefit Variability in the Medication Cycle 16 octobre October 16th
In view of the interdisciplinary that characterizes the pharmaceutical Life Cycle program, research groups − dubbed “SUBJECT GROUPS” ‐ have been established so that, over the course of the year, researchers can delve into issues related to the conference themes. Their work will spur discussion at the gathering through the symposia, round tables and in conjunction with free papers. (14 h 30 à 17 h 00) TABLE‐RONDE / PANEL Salle / Room : International I Table‐ronde d’experts sur les essais cliniques. Animateur : Lebouché, Bertrand, collaborateur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments et médecin à l’Unité Sida‐Hépatites, Service d’Hépatogastro‐entérologie et Unité d’essais cliniques et thérapeutiques, INSERM U271, Hôpital Hôtel‐Dieu de Lyon, France. RÉGULATION : Interactions ou juxtapositions. Cotte, Laurent, médecin, praticien hospitalier, service d’hépatologie/Sida, Hôtel‐
Dieu, Hospices Civils de Lyon, France. Levine, Martine, pédiatre, Hôpital Robert Debré, PH dans le service d’hématologie du Pr. André Baruchel, Hôpitaux de l’Assistance Publique de Paris, France. Routy, Jean‐Pierre, professeur associé, Service d’hématologie et d’immunodéficience, Hôpital Royal Victoria, Université McGill, Canada. (14 h 30 à 17 h 00) Salle / Room : [17]
interaction avec [13]
Médias et médicaments. International II SAVOIR : Communication. REGROUPEMENT THÉMATIQUE INTERACTIF / INTERACTIVE SUBJECT GROUP Responsable : Thoër, Christine, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments; professeure au département de communication sociale et publique, UQAM, Canada. Niquette, Manon, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments et professeure au département de communication, Université Laval, Canada. La publicité pharmaceutique : un instrument de socialisation des usages. Giroux, Claude, pharmacien, M.A., doctorant en communication publique, Université
Laval et responsable de la recherche en communication, Direction des communications, Ministère de la santé et des services sociaux du Québec, Canada. La campagne québécoise sur le bon usage du médicament : un prisme révélant la dynamique liant les professionnels, les consommateurs et le médicament. Lemire, Marc, Ph.D., Groupe de recherche interdisciplinaire (GRIS), Université de Montréal, Canada. Le rôle d’Internet dans la transformation des relations entre les acteurs au sein de la Chaîne du médicament. 47 Mardi Tuesday Risques et avantages : leur variation dans la Chaîne des médicaments Risk/Benefit Variability in the Medication Cycle 16 octobre October 16th
Leblanc, Benoit, professeur au département de lettres et communication sociale, Université du Québec à Trois‐Rivières, Canada. Les médicaments vedettes à la une : traitement médiatique des crises. Thoër, Christine, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments; professeure au département de communication sociale et publique, UQAM, Canada. Les acteurs de la Chaîne des médicaments dans la presse. Analyse de la couverture médiatique de la controverse entourant la publication de la Women’s Health Initiative en France et au Québec. (14 h 30 à 17 h 00) Salle / Room : Cartier I USAGE / SAVOIR : Adhésion ou observance : multiplicité des visions de la prescription médicamenteuse. REGROUPEMENT THÉMATIQUE INTERACTIF / INTERACTIVE SUBJECT GROUP [18]
interaction avec [14]
Connaissances à propos du médicament et information à destination du patient : intérêt pour l’adhérence aux traitements. Responsable : Sales‐Wuillemin, Édith, professeure de l’U.F.R.7, psychologie, pratiques cliniques et sociales, Laboratoire de Psychologie Sociale : Groupe de recherche sur la parole, communication et pensée sociale, Université Paris 8, France. Amiel, Philippe, professeur associé à l’U.F.R. 2, pouvoir, administration et échanges, Université Paris 8 et directeur de l’Unité de recherche en sciences humaines et sociales de l’Institut de cancérologie Gustave‐Roussy, France. Legrand, Christian, chercheur associé, Unité de recherche en sciences humaines et sociales de l’Institut de cancérologie Gustave‐Roussy, France. Représentation médicale des essais cliniques et freins à l’inclusion : identification du phénomène de non sollicitation de patients éligibles. Kohler, Corinna, doctorante. Sales‐Wuillemin, Édith, professeure. Bromberg, Marcel, professeur. Frigout, Sophie, maître de conférences. U.F.R.7., psychologie, pratiques cliniques et sociales, Laboratoire de Psychologie Sociale : Groupe de recherche sur la parole, communication et pensée sociale, Université Paris 8, France. L’utilisation des notices pharmaceutiques par les utilisateurs naïfs. Legrand, Christian, chercheur associé. Amiel, Philippe, professeur associé. U.F.R. 2, pouvoir, administration et échanges, Université Paris 8 et directeur de l’Unité de recherche en sciences humaines et sociales de l’Institut de cancérologie Gustave‐Roussy, Unité de recherche en sciences humaines et sociales de l’Institut de cancérologie Gustave‐Roussy, France. Transposition de la notion d’observance au cas des malades du cancer traités à l’hôpital. Jeoffrion, Christine, maître de conférences, UFR de Psychologie, Université de Nantes, Nantes Atlantique Universités, Laboratoire de Psychologie « Éducation, Cognition, Développement » : Équipe DYCSO (Dynamique des Croyances Sociales), France. 48 Mardi Tuesday Risques et avantages : leur variation dans la Chaîne des médicaments Risk/Benefit Variability in the Medication Cycle 16 octobre October 16th
Comprendre les causes de la non observance à partir de l’étude de sa représentation sociale. Sales‐Wuillemin, Édith, professeure. Kohler, Corinna, doctorante. Bromberg, Marcel, professeur. Frigout, Sophie, maître de conférences. U.F.R.7, psychologie, pratiques cliniques et sociales, Laboratoire de Psychologie Sociale : Groupe de recherche sur la parole, communication et pensée sociale, Université Paris 8, France. La représentation du médicament : les savoirs experts et naïfs. (14 h 30 à 17 h 00) Salle / Room : Cartier II RÉGULATION : Approches multidisciplinaires de la régulation des médicaments. REGROUPEMENT THÉMATIQUE INTERACTIF / INTERACTIVE SUBJECT GROUP [19]
interaction avec [8]
Atelier produits de thérapies innovantes : approches multidisciplinaires. Responsable : Rial‐Sebbag, Emmanuelle, juriste, Unité mixte INSERM 558, Université Paul Sabatier, Toulouse, France. Tournay, Virginie, chargée de recherche UMR‐CNRS 5194, Politiques publiques, Action Politique et Territoires (PACTE), France. La gouvernance des produits de thérapies innovantes : la fabrication sociale de l’innovation biotechnologique. Blanquet, Marc, professeur en droit public, Faculté de droit et de science politique de Toulouse, directeur de l’IREDE (Institut de recherche européenne de droit économique), France. De Grove‐Valdeyron, Nathalie, maître de conférences en droit public, Faculté de droit et de science politique de Toulouse, chercheure à l’IREDE (Institut de recherche européenne de droit économique), France. Les apports du Règlement communautaire relatif aux médicaments de thérapie innovante. Rial‐Sebbag, Emmanuelle, juriste, Unité mixte INSERM 558, Université Paul Sabatier, Toulouse, France. Commin, Virginie, doctorante en droit, Université Paris I, INSERM, Unité 558, France; Taboulet, Florence, professeure de droit pharmaceutique et économie de la santé, Faculté des sciences pharmaceutiques, chercheure INSERM U558, IFR 126 Santé Société, France. De Grove‐Valdeyron, Nathalie, maître de conférences en droit public, Faculté de droit et de science politique de Toulouse, chercheure à l’IREDE (Institut de recherche européenne de droit économique), France. Cambon‐Thomsen, Anne, directrice de recherche CNRS, Unité mixte INSERM 558, immunogénéticienne et directrice de l’équipe 4 « génomique et santé publique : approche interdisciplinaire » et de la « Plate‐forme Génétique et Société », Génopole Toulouse Midi‐
Pyrénées, France. La balance « bénéfices‐risques » pour les produits de thérapie innovante : définition juridique, évaluation éthique. Julliard‐Condat, Blandine, assistante à la Faculté des sciences pharmaceutiques de Toulouse, INSERM U558, France. Rial‐Sebbag, Emmanuelle, juriste, Unité mixte INSERM 558, Université Paul Sabatier, Toulouse, France. Taboulet, Florence, professeure de droit pharmaceutique et économie de la santé, Faculté 49 Mardi Tuesday Risques et avantages : leur variation dans la Chaîne des médicaments Risk/Benefit Variability in the Medication Cycle 16 octobre October 16th
des sciences pharmaceutiques, chercheure INSERM U558, IFR 126 Santé Société, France. Évaluation et régulation des médicaments innovants et coûteux destinés aux patients ambulatoires en France. Ducournau, Pascal, maître de conférences en sociologie, INSERM Unité 558, Centre Universitaire de Formation et de Recherche Jean‐François Champollion Albi, France. Bouderbala, H., sociologue, CUFR J.F. Champollion Albi, France. Innovation thérapeutique en oncologie et droit au consentement éclairé. Joly, Yann, avocat; candidat au doctorat, Université McGill; agent de recherche, au Centre de recherche au droit public, Université de Montréal, Canada. Valorisation de la recherche en biotechnologie : enjeux soulevés par les accords de transfert de matériel type. (14 h 30 à 17 h 00) Salle / Room : [20]
interaction avec [22]
Comparaison : enquête sur la santé et la protection sociale en France et enquête nationale sur la santé de la population au Canada. Mansfield 2 USAGE : Différents aspects de la consommation. REGROUPEMENT THÉMATIQUE INTERACTIF / INTERACTIVE SUBJECT GROUP Responsable: Merrigan, Philip, chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments et professeur au département des sciences économiques, UQAM, Canada. Sermet, Catherine, directrice adjointe, docteure en médecine, IRDES (Institut de Recherche et Documentation en Économie de la Santé), Paris, France. Enquête sur la santé et la protection sociale en France. Latrémouille‐Viau, Dominique, Groupe d’analyse économique et UQAM, Canada. Une analyse économétrique de la consommation des médicaments au Canada : 1996‐2002. (14 h 30 à 17 h 00) Salle / Room : SYMPOSIUM [VII]
L’accès aux médicaments : enjeux politiques et régulatoires. Mansfield 5 RÉGULATION : Risques et régulation. Animateurs : Bujold, Rénald, médecin spécialisé en santé communautaire, Direction de la santé publique de Montréal. Administrateur : Association pour la santé publique du Québec. Cambourieu, Caroline, doctorante, Département d’administration publique, Faculté de médecine, Université de Montréal et professionnelle de recherche du Groupe de recherche interdisciplinaire (GRIS), Université de Montréal, Canada. Barbano, Dirceu Bràs Aparecido; Castellanos, Pubenza; Aglaè, Marta; Filizzola, Eduardo; Costa da Cunha, Cláudia Simone, Service d’assistance pharmaceutique/Secrétariat de Science, Technologie et Produits stratégiques, Ministère de la Santé, Brésil. Programme Pharmacie Populaire au privé : une stratégie effective d’élargissement de l’accès aux médicaments au Brésil? Costa da Cunha, Cláudia Simone; Silva, Nelson; Junior, Zich Moyses; Barbano, Dirceu Bràs Aparecido, Service d’assistance pharmaceutique/Secrétariat de Science, 50 Mardi Tuesday Risques et avantages : leur variation dans la Chaîne des médicaments Risk/Benefit Variability in the Medication Cycle 16 octobre October 16th
Technologie et Produits stratégiques, Ministère de la Santé, Brésil. Politique industrielle pharmaceutique au Brésil : progrès et recommandation. Costa da Cunha, Cláudia Simone; Silva, Nelson; Junior, Zich Moyses; Barbano, Dirceu Bràs Aparecido, Service d’assistance pharmaceutique/Secrétariat de Science, Technologie et Produits stratégiques, Ministère de la Santé, Brésil. Politique industrielle pharmaceutique au Brésil : le contexte de sa formulation. Borghi, Laura, Department of Psychology, University of Parma, Italy. Inequalities in Access to Healthcare Services Linked to Believes and Social Representations. 17 h 00 à 17 h 15 Salle / Room : PAUSE / BREAK Communications affichées / Posters Sessions Salon des exposants / Exhibitors hall Foyer 3 17 h 15 à 18 h 00 Salle / Room : International I CONFÉRENCE / CONFERENCE Présidente : Turcotte, Marie‐France, professeur au département de stratégie des affaires, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, chercheure principale à la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable, École des sciences de la gestion, UQAM, Canada. Industrie pharmaceutique et enjeux mondiaux. Sissmann, Joëlle, vice‐présidente, Communications, Affaires publiques et Partenariats provinciaux, sanofi‐aventis, Canada. 18 h 00 à 19 h 00 LANCEMENT DE LIVRE ‐ BOOK LAUNCH / (Sur invitation) − (By invitation) Salle / Room : LA CHAÎNE DES MÉDICAMENTS, PERSPECTIVES PLURIDISCIPLINAIRES Foyer 3 sous la direction de Lévy, Joseph‐Josy et Garnier, Catherine 19 h 30 BANQUET Salle / Room : Mont‐Royal 1 51 Mercredi / Wednesday 17 octobre 2007 HORAIRE DE LA JOURNÉE EN BREF ‐ DAILY SCHEDULE AT A GLANCE LES ENJEUX FUTURS DANS LA CHAÎNE DES MÉDICAMENTS FUTURE ISSUES IN THE MEDICATION CYCLE+ 8 h 00 à 8 h 15 ACCUEIL ET INSCRIPTION / WELCOME AND REGISTRATION 8 h 15 à 9 h 00 CONFÉRENCE / CONFERENCE Complexity, Diversity and Medicine for the Person. Mezzich, Juan, Mont Sinai School of Medicine in New York, United States. 9 h 00 à 9 h 15 PAUSE CAFÉ / BREAK ‐ Communications affichées / Posters Sessions ‐ Salon des exposants / Exhibitors hall 9 h 15 à 11 h 45 SESSIONS PARALLÈLES / CONCURRENT SESSIONS Salles : International II RÉGULATION / SAVOIR : Expertises et régulation. SAVOIR : Savoirs et enjeux cliniques autour des médicaments. RÉGULATION : Données économétriques et Chaîne des médicaments. USAGE : Médicaments et pratiques sociales. USAGE : Pluralisme médicamenteux. Symposium [VIII] Regroupement thématique [21] Regroupement thématique [22] Symposium [IX] Symposium [X] Groupe de réflexion sur les effets secondaires. interaction avec [20] Comment améliorer l’observance au traitement : Atelier sur la concordance thérapeutique entre le médecin et son patient pour la recherche d’une entente négociée. La responsabilité sociale et le médicament. International I ‘Researchers in the field’ at Health Canada: Culture of evaluating drugs, biologics, and natural health products. 11 h 45 à 12 h 00 Cartier II Régulation du médicament en France. Mansfield 2 PRÉSENTATION / PRESENTATION Présentation de la politique du médicament. Beaulieu, Hélène, Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, Canada. 12 h 00 à 13 h 00 LUNCH 13 h 00 à 13 h 45 CONFÉRENCE / CONFERENCE La Chaîne des médicaments : une cascade d’enjeux éthiques. Keating, Bernard, Université Laval, Canada. 13 h 45 à 14 h 00 PAUSE / BREAK ‐ Communications affichées / Posters Sessions ‐ Salon des exposants / Exhibitors hall 14 h 00 à 14 h 45 CONFÉRENCE / CONFERENCE La génomique permettra‐t‐elle de choisir nos médicaments? Hamet, Pavel, Université de Montréal, Canada. 14 h 45 à 15 h 00 PAUSE CAFÉ / BREAK ‐ Communications affichées / Posters Sessions ‐ Salon des exposants / Exhibitors hall. 15 h 00 à 17 h 00 TABLE RONDE / PANEL 17 h 00 à 17 h 15 La politique du médicament au Québec : Enjeux d’aujourd’hui, enjeux de demain. ALLOCUTION DE CLÔTURE /CLOSING ADDRESS Rocher, Guy, Université de Montréal, Canada. 17 h 15 à 17 h 30 FERMETURE DU CONGRÈS / CONCLUSION OF CONFERENCE e
Annonce du 3 congrès international sur la Chaîne des médicaments. Garnier, Catherine, GEIRSO‐UQAM, présidente du congrès. 52 Mansfield 5 Mercredi Wednesday Les enjeux futurs dans la Chaîne des médicaments 17 octobre October 17th
Future Issues in the Medication Cycle 8 h 00 à 8 h 15 ACCUEIL ET INSCRIPTION / WELCOME AND REGISTRATION Salle / Room : Foyer 3 8 h 15 à 9 h 00 Salle / Room : Présidente : Vincent, Suzanne, collaboratrice au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments et professeur au département des sciences de l’éducation, Université Laval, Canada. International I CONFÉRENCE / CONFERENCE Complexity, Diversity and Medicine for the Person. Mezzich, Juan, President of the World Psychiatric Association and Professor at the Mont Sinai School of Medicine in New York, United States. 9 h 00 à 9 h 15 Salle / Room : PAUSE CAFÉ / BREAK Communications affichées / Posters Sessions Salon des exposants / Exhibitors hall Foyer 3 9 h 15 à 11 h 45 SESSIONS PARALLÈLES / CONCURRENT SESSIONS Dans le cadre de l’interdisciplinarité qui caractérise le programme portant sur la « Chaîne des médicaments », des unités de chercheurs appelées « REGROUPEMENTS THÉMATIQUES » se sont formées afin d’approfondir, tout au long de l’année, des problématiques en relation avec les thématiques du congrès pour donner lieu, lors de notre rencontre scientifique, à un échange par le biais de symposiums, regroupements thématiques, table rondes et/ou en collaboration avec des communications libres. In view of the interdisciplinary that characterizes the pharmaceutical Life Cycle program, research groups − dubbed “SUBJECT GROUPS” ‐ have been established so that, over the course of the year, researchers can delve into issues related to the conference themes. Their work will spur discussion at the gathering through the symposia, round tables and in conjunction with free papers. 53 Mercredi Wednesday Les enjeux futurs dans la Chaîne des médicaments 17 octobre October 17th
Future Issues in the Medication Cycle (9 h 15 à 11 h 45) Salle / Room : SYMPOSIUM “Researchers in the field” at Health Canada: Cultures of evaluating drugs, biologics, and natural health products. International I RÉGULATION / SAVOIR : Expertises et régulation. [VIII] Animatrice : Cuffe, Jennifer, Ph.D. Candidate, Department of Anthropology, McGill University, Canada. Cuffe, Jennifer, Ph.D. Candidate, Department of Anthropology, McGill University, Canada. Computing Decisions: Standards, Algorithms and Databases in the Scientific Evaluation of Natural Health Products at Health Canada. Graham, Janice E., Ph.D., Department of Bioethics, Faculty of Medicine, Dalhousie University, Halifax, Nova Scotia, Canada. Things that Fall Short in Translation: a Comparison of Health Technology Assessment and Regulatory Approval. Jones, Mavis, Ph.D., Department of Bioethics, Faculty of Medicine, Dalhousie University, Halifax, Nova Scotia, Canada. Getting the Full Picture: Defining Relevant Evidence and Expertise in Regulatory Review of Marketed Products. Lim, Robyn R., Ph.D., Progressive Licensing Project, Therapeutic Products Directorate, Health Products and Food Branch, Health Canada, Ottawa, Canada. Health Canada’s Drug Regulatory Reviewers: an Insider’s Account of How they think about what they do. Lim, Robyn R., Ph.D., Progressive Licensing Project, Therapeutic Products Directorate, Health Products and Food Branch, Health Canada, Ottawa, Canada. MedQual : Centre d’information et de ressources pour le bon usage des médicaments. Action anti infectieux. (9 h 15 à 11 h 45) Salle / Room : [21] Groupe de réflexion sur les effets secondaires. International II SAVOIR : Savoirs et enjeux cliniques autour des médicaments. REGROUPEMENT THÉMATIQUE / SUBJECT GROUP Responsable : Tourjman, Valerie Smadar, psychiatre, Université de Montréal, Canada. Tourjman, Valerie‐Smadar, psychiatre, Université de Montréal, Canada. Le concept d’effet secondaire, définitions et mesures. Kunicki, Stéphane, psychiatre, Hôpital Louis‐Hyppolite Lafontaine, Canada. Revue de la littérature sur l’impact clinique des effets secondaires sur l’évolution des patients. St‐André, Élise, ‐ Effets secondaires et protocole de recherche : Définitions et détection des effets secondaires en recherche contemporaine. 54 Mercredi Wednesday Les enjeux futurs dans la Chaîne des médicaments 17 octobre October 17th
Future Issues in the Medication Cycle Wallach, Isabelle, postdoctorante au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Lévy, Joseph‐Josy, professeur au département de sexologie et chercheur au GEIRSO‐UQAM ‐ programme de recherche concertée sur la Chaîne du médicament, UQAM, Canada. Lebouché, Bertrand, Unité Sida, Service d’hépatologie du Pr. Trepo, Hôtel‐Dieu, France. Faculté de théologie et de sciences religieuses, Université Laval. Collaborateur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Représentations, Gestion et Coping des effets secondaires dans le VIH/SIDA. (9 h 15 à 11 h 45) Salle / Room : Cartier II REGROUPEMENT THÉMATIQUE INTERACTIF / INTERACTIVE SUBJECT GROUP Régulation du médicament en France. Responsable : Sermet, Catherine, chercheure à l’IRDES, Paris, France. RÉGULATION : Données économétriques et Chaîne des médicaments. [22]
interaction avec [20] Grandfils, Nathalie, statisticienne, IRDES, France. Lhuillery, Stéphane, économiste, École polytechnique de Lausanne, Suisse. Paris, Valérie, économiste, IRDS France. Les déterminants du prix des médicaments. Devaux, Marion; Grandfils, Nathalie, statisticiennes, IRDES, France. Sermet, Catherine, chercheure à l’IRDES, Paris, France. Impact des déremboursements sur la prescription des expectorants. France Julliard‐Condat, Blandine, assistance à la Faculté des sciences pharmaceutiques de Toulouse, INSERM U558, France. Taboulet, Florence, Professeure de droit pharmaceutique et économie de la santé, Université de Toulouse, chercheure à l’INSERM, Unité U558, IFR 126 Santé Société, France. L’évaluation des médicaments en vue de leur utilisation à l’hôpital. Ricordeau, Philippe, médecin, Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAMTS), France. La prise en charge médicamenteuse du risque cardio‐vasculaire en France : quelles évolutions entre 2000 et 2005? van Ganse, Éric,. CHU de Lyon, Unité de pharmacoépidémiologie, Hôpital Pierre Wertheimer, Bron, France. Laforest, Laurent, Ph.D. CHU, Lyon, Unité de pharmacoépidémiologie, Hôpital Pierre Wertheimer, Bron, France. Chamba, Geneviève, Ph.D. Faculté de Pharmacie, Université Lyon 1, France. Ritleng, Cécile, statisticienne, CHU, Lyon, Unité de pharmacoépidémiologie, Hôpital Pierre Wertheimer, Bron, France. Desamericq, Gaëlle, interne en pharmacie, CHU, Lyon, Unité de pharmacoépidémiologie, Hôpital Pierre Wertheimer, Bron, France. Vu Hoang Thy, Nhac, stagiaire master, CHU, Lyon, Unité de pharmacoépidémiologie, Hôpital Pierre Wertheimer, Bron, France. Études en pharmacoépidémiologie à partir de pharmacies d’officine : exemple de l’étude « Asthme en pharmacie ». 55 Mercredi Wednesday Les enjeux futurs dans la Chaîne des médicaments 17 octobre October 17th
Future Issues in the Medication Cycle (9 h 15 à 11 h 45) [IX] Comment améliorer l’observance au traitement : Atelier sur la concordance thérapeutique entre le médecin et son patient pour la recherche d’une entente négociée. Animateurs : Jacques, André, directeur, Direction de l’amélioration de l’exercice, Collège des médecins du Québec. Ladouceur, Roger, médecin responsable du plan d’autogestion du développement professionnel continu du Collège des médecins du Québec. Salle / Room : Mansfield 2 SYMPSIUM USAGE : Médicaments et pratiques sociales. (9 h 15 à 11 h 45) Salle / Room : SYMPOSIUM [X] La responsabilité sociale et le médicament. Mansfield 5 USAGE : Pluralisme médicamenteux. Animatrice : Turcotte, Marie‐France, professeure au département de stratégie des affaires, École des sciences de la gestion, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, chercheure principale à la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable, École des sciences de la gestion, UQAM, Canada. Desmarteau, Robert H., professeur au département Stratégie des affaires, École des sciences de la gestion et chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, UQAM, Canada. Saives, Anne‐Laure, professeure au département de management et technologie, École des sciences de la gestion et chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, UQAM, Canada. Les firmes québécoises de biotechnologie ont‐elles un avenir dans la Chaîne mondiale du médicament? Turcotte, Marie‐France, professeure au département de stratégie des affaires, École des sciences de la gestion et chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, chercheure principale à la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable, École des sciences de la gestion, UQAM, Canada. Pasquero, Jean, Doct. État, professeur au département de stratégie des affaires, chercheur associé à la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable, École des sciences de la gestion, UQAM, Canada. L’industrie pharmaceutique et ses responsabilités sociales. Mercan, Aline, médecin‐anthropologue; chercheure au CReCSS (Centre de recherche Culture, Santé, Société) Université Aix‐Marseille III, Université Joseph‐Fourier de Grenoble; enseignante au DU « des plantes aux médicaments : une approche multidisciplinaire », Société française d’Ethnopharmacologie, France. Phytomédicaments et rôles professionnels : une approche nécessairement transdisciplinaire. 56 Mercredi Wednesday Les enjeux futurs dans la Chaîne des médicaments 17 octobre October 17th
Future Issues in the Medication Cycle 11 h 45 à 12 h 00 Salle / Room : Présidente : Saives, Anne‐Laure, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, professeur au département de management et technologie, École des sciences de la gestion, UQAM, Canada. International I PRÉSENTATION / PRESENTATION PRÉSENTATION DE LA POLITIQUE DU MÉDICAMENT. Beaulieu, Hélène, Directrice des affaires pharmaceutiques et du médicament, Ministère de la Santé et des Services sociaux, Québec, Canada. 12 h 00 à 13 h 00 LUNCH 13 h 00 à 13 h 45 Salle / Room : Présidente : Wallach, Isabelle, postdoctorante au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, UQAM, Canada. International I CONFÉRENCE / CONFERENCE La Chaîne des médicaments : une cascade d’enjeux éthiques. Keating, Bernard, membre du Conseil du médicament et professeur au département de théologie, Université Laval, Canada. 13 h 45 à 14 h 00 PAUSE Salle / Room : Communications affichées / Posters Sessions Salon des exposants / Exhibitors hall Foyer 3 14 h 00 à 14 h 45 Salle / Room : International I CONFÉRENCE / CONFERENCE Présidente : Beaulac‐Baillargeon, Louise, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments. Professeure titulaire et chercheure au Centre de recherche CHUQ, Faculté de pharmacie, Université Laval, Canada. La génomique permettra‐t‐elle de choisir nos médicaments? Hamet, Pavel, vice‐président du congrès, professeur à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, membre de la Chaire de recherche du Canada, Génomique prédictive, Chef du Service de médecine génique du Centre de recherche du CHUM, Canada. 57 Mercredi Wednesday Les enjeux futurs dans la Chaîne des médicaments 17 octobre October 17th
Future Issues in the Medication Cycle 14 h 45 à 15 h 00 Salle / Room : PAUSE CAFÉ / BREAK Communications affichées / Posters Sessions Salon des exposants / Exhibitors hall Foyer 3 15 h 00 à 17 h 00 Salle / Room : TABLE RONDE / PANEL Président : Battista, Renaldo, Professeur titulaire et directeur, Département d'administration de la santé (DASUM) et Institut d’évaluation en santé (IDÉES), Université de Montréal, Canada. International I La politique du médicament au Québec : Enjeux d’aujourd’hui, enjeux de demain. Keating, Bernard, membre du Conseil du médicament et professeur au département de théologie, Université Laval, Canada. Prigent, Bernard, directeur, Pfizer Canada. Le Lorier, Jacques, chercheur‐professeur, Département de médecine et de pharmacologie, Université de Montréal, Canada. Beaulieu, Guy, Direction des produits thérapeutiques, Santé Canada. Robitaille, Lucie, pharmacienne, directrice générale, Conseil du médicament. Rousseau, Denis, représentant de Rx&D, chef de service des relations gouvernementales. 17 h 00 à 17 h 15 ALLOCUTION DE CLÔTURE / CLOSING ADDRESS Salle / Room : Présidente : Garnier, Catherine, directrice du GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, présidente du congrès, Canada. International I ALLOCUTION DE CLÔTURE Rocher, Guy, professeur titulaire au Département de sociologie de l'Université de Montréal et chercheur au Centre de recherche en droit public, Université de Montréal, Canada. 17 h 15 à 17 h 30 Salle / Room : FERMETURE DU CONGRES / CONCLUSION OF CONFERENCE Clôture du congrès et annonce du 3e congrès international sur la Chaîne des médicaments. International I Garnier, Catherine, directrice du GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, présidente du congrès. 58 PROGRAMME DÉTAILLÉ • • • DETAILED PROGRAM COMMUNICATIONS AFFICHÉES ‐ POSTERS SESSIONS DU 14 AU 17 OCTOBRE 2007 ‐ FROM OCTOBER 14TH TO 17TH, 2007 59 Salle / Room : Foyer 3 COMMUNICATIONS AFFICHÉES / POSTERS SESSIONS Asseray, Nathalie, département des urgences, Hôtel‐Dieu de Nantes; UPRES EA 3826, Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infestions, Université de Nantes; PIMESP : Pôle d’information médicale, d’évaluation et de Santé publique, CHU de Nantes, France. Deblaing, M., Département de pharmacie clinique et de Santé publique, Faculté de pharmacie, Nantes; département des urgences, Hôtel‐Dieu de Nantes; UPRES EA 3826, Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infestions, Université de Nantes, France. Potel, Gilles, MedQual, Centre d’information et de ressources pour le bon usage des produits de santé, Hôpital Saint‐Jacques, CHU de Nantes; département des urgences, Hôtel‐Dieu de Nantes; UPRES EA 3826, Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infestions, Université de Nantes, France. Moret, L., PIMESP : Pôle d’information médicale, d’évaluation et de Santé publique, CHU de Nantes, France. Lombrail, PIMESP : MedQual, Centre d’information et de ressources pour le bon usage des produits de santé, Hôpital Saint‐Jacques, CHU de Nantes; Pôle d’information médicale, d’évaluation et de Santé publique, CHU de Nantes, France. Ballereau, Françoise, MedQual, Centre d’information et de ressources pour le bon usage des produits de santé, Hôpital Saint‐Jacques, CHU de Nantes; Département de pharmacie clinique et de Santé publique, Faculté de pharmacie, Nantes; UPRES EA 3826, Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infestions, Université de Nantes; PIMESP : Pôle d’information médicale, d’évaluation et de Santé publique, CHU de Nantes, France. Mise en place d’un observatoire de la iatrogénie liée aux produits de santé aux Urgences dans un CHU français. Faisabilité de la méthode et présentation des premiers résultats. Ballereau, Françoise, MedQual, Centre d’information et de ressources pour le bon usage des produits de santé, Hôpital Saint‐Jacques, CHU de Nantes; Département de pharmacie clinique et de Santé publique, Faculté de pharmacie, Nantes; UPRES EA 3826, Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infestions, Université de Nantes; PIMESP : Pôle d’information médicale, d’évaluation et de Santé publique, CHU de Nantes, France. Asseray, Nathalie; Potel, Gilles, UPRES EA 3826, Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infestions, Université de Nantes, France. Sabourin, Caroline; Fourel, Céline, Département de pharmacie clinique et de Santé publique, Faculté de pharmacie, Nantes, France. Lombrail, Pierre, PIMESP : Pôle d’information médicale, d’évaluation et de Santé publique, CHU de Nantes, France. e
Contribution des étudiants en 5 année hospitalo‐universitaire de Pharmacie au repérage des événements indésirables liés aux produits de santé et à leur évitabilité au CHU de Nantes (France). 60 Salle / Room : Foyer 3 COMMUNICATIONS AFFICHÉES / POSTERS SESSIONS Ballereau, Françoise, MedQual, Centre d’information et de ressources pour le bon usage des produits de santé, Hôpital Saint‐Jacques, CHU de Nantes; Département de pharmacie clinique et de Santé publique, Faculté de pharmacie, Nantes; UPRES EA 3826, Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infestions, Université de Nantes; PIMESP : Pôle d’information médicale, d’évaluation et de Santé publique, CHU de Nantes, France. Pajot, Marie; Huart, Claire; Lamer, Jean‐Paul, MedQual, Centre d’information et de ressources pour le bon usage des produits de santé, Hôpital Saint‐Jacques, CHU de Nantes, France. Asseray, Nathalie, département des urgences, Hôtel‐Dieu de Nantes; UPRES EA 3826, Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infestions, Université de Nantes; PIMESP : Pôle d’information médicale, d’évaluation et de Santé publique, CHU de Nantes, France. Lombrail, Pierre, MedQual, Centre d’information et de ressources pour le bon usage des produits de santé, Hôpital Saint‐Jacques, CHU de Nantes; PIMESP : Pôle d’information médicale, d’évaluation et de Santé publique, CHU de Nantes, France. Potel, Gilles, MedQual, Centre d’information et de ressources pour le bon usage des produits de santé, Hôpital Saint‐Jacques, CHU de Nantes; département des urgences, Hôtel‐Dieu de Nantes; UPRES EA 3826, Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infestions, Université de Nantes, France. MedQual, outil d’aide à la pratique des professionnels de santé pour éviter les mésusages liés aux médicaments. Delépine, Nicole, oncologue pédiatre, responsable du service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond‐Poincaré APHP, France. Essais thérapeutiques, transposition en droit français de la directive européenne 2001/20/CE DR N. Delépine, Nicole, oncologue pédiatre, responsable du service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond‐Poincaré APHP, France. Alkhallaf, S.; Cornille, Hélène; Markowska, B., Hôpital Raymond‐Poincaré, France. Problèmes éthiques posés par l’informatisation de la prescription hospitalière des médicaments et en particulier des cytotoxiques. Delépine, Nicole, oncologue pédiatre, responsable du service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond‐Poincaré APHP, France; Cornile, Hélène, Hôpital Raymond‐Poincaré, France Viagra du vieillard à l’adolescent… Mythes, dérives, enjeux psychologiques, socioculturels et financiers. 61 Salle / Room : Foyer 3 COMMUNICATIONS AFFICHÉES / POSTERS SESSIONS Delépine, Gérard, chirurgien orthopédiste et cancérologue, France. Méthodologie de mise sur le marché du Vioxx en France. Delépine, Nicole, oncologue pédiatre, responsable du service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond‐Poincaré APHP, France. Valeur psychothérapeutique du médicament et médicalisation de la vie. Fortin, Yannic, département de sociologie, Université McGill, Canada. Exporting Pharmacogenomic Panels by Informing a Pathway between the Lab and the Clinic. Lamarre, Mélanie; Desrosiers, Richard R., département de chimie, UQAM, Canada. GSK‐3 Inhibition by Lithium and Valproic Acid Regulates the Expression of the PIMT. Tremblay, Philippe, doctorant en psychologie, UQAM. Garnier, Catherine, directrice du GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, présidente du congrès. Lévy, Joseph‐Josy, professeur de sexologie, chercheur au GEIRSO‐UQAM ‐ programme de recherche concertée sur la Chaîne du médicament et professeur à l’UQAM, Canada. Quesnel, Martine, doctorante, professionnelle de recherche au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐
programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Entre médicamentation et respect des processus vitaux : les différents statuts des conditions de santé dans les représentations d’étudiants collégiaux et universitaires au Québec. Tremblay, Philippe, doctorant en psychologie, UQAM. Garnier, Catherine, directrice du GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, présidente du congrès. Quesnel, Martine, doctorante, professionnelle de recherche au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐
programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Lévy, Joseph‐Josy, professeur de sexologie, chercheur au GEIRSO‐UQAM ‐ programme de recherche concertée sur la Chaîne du médicament et professeur à l’UQAM, Canada. La publicité des médicaments en vente libre et de prescription : le positionnement des jeunes adultes envers cette pratique controversée 62 BANQUET • • • 19 h 30 Le mardi 16 octobre 2007 • • • Tuesday October 16th, 2007‐09‐27 Le banquet du mardi soir sera une occasion d’échange et de fête où les invités se verront servir un repas copieux. Dix places sont disponibles. N’oubliez pas de vous procurer vos billets pour le banquet avant le dimanche 14 octobre (9 h 00) au comptoir des inscriptions. The banquet on Thursday evening will provide guests with a hearty meal and a chance to speak and celebrate with other attendees. Ten places are available. Please, reserve your ticket for the banquet before October 14th (9 h 00) at the Registration. UtÇÖâxà
2e Congrès International La Chaîne des médicaments Regards interdisciplinaires Sur la diversité et la complexité 2nd International Conference The Pharmaceutical Life Cycle Interdisciplinary Perspective On Diversity and Complexity 16 octobre 2007 19 h 30 Salle Mont‐Royal 1 October 16th 2007 19 h 30 Mont‐Royal 1 Room 63 La plus importante chute de neige au cours d’un hiver a été enregistrée au cours de la saison 1970‐1971. Au total 383,3 cm de neige ont recouvert la ville. L’hiver 1979‐1980 a établi le record des plus faibles chutes de neige : à peine 92,9 cm de neige étaient tombés sur Montréal. Le 15 janvier 1957 a été le jour le plus froid enregistré à Montréal avec une température de –37,8 degrés Celsius. ACCÈS Le 1er juillet 1931 fut la journée la plus chaude à Montréal avec une température extrême de 36,1 degrés Celsius. Montréal est située à 72 kilomètres (45 milles) de la frontière américaine. Les températures mensuelles moyennes sont les suivantes : Les postes frontaliers les plus proches des États de New York et du Vermont se trouvent à une heure du centre‐ville de Montréal. • Janvier ‐10,3 oC 13,4 oF • Février ‐8,8 oC 16,4 oF À une heure de vol se trouvent les villes de Toronto, New York, Boston, Philadelphie et Washington. • Mars ‐2,4 oC 29,2 oF Montréal est située à deux heures de route d’Ottawa, à deux heures et demie de la ville de Québec et à cinq heures de Toronto. • Mai 12,9 oC 51,8 oF • Avril 5,7 oC 37,4 oF Montréal possède 19 ponts / tunnels. • Juin 18,0 oC 62,0 oF CENTRE‐VILLE • Juillet 20,8 oC 67,6 oF La rue Sainte‐Catherine, s’étend sur 15 km et compte près de 1200 magasins alignés entre les rues Guy et Saint‐Denis (dont environ 450 avec façade sur rue). Il s’agit de la plus importante concentration de magasins au Canada et du plus important regroupement de boutiques de mode et de prêt‐à‐porter au pays. • Août 19,4 oC 64,8 oF • Septembre 14,5 oC 55,0 oF • Octobre 8,3 oC 42,6 oF • Novembre 1,6 oC 37,2 oF • Décembre ‐6,9 oC 20,2 oF Le centre‐ville de Montréal est le plus important centre commercial au Canada avec plus de 3000 commerces. Entre les 5 et 9 janvier 1998, Montréal a subi la pire tempête de verglas de son histoire avec 100 mm de pluie verglaçante. Près de 3,5 millions de personnes, soit la moitié du Québec, ont été privées d’électricité parfois jusqu'à 33 jours et plus de 1,1 milliard de dollars en réclamation d’assurances ont été enregistrées. On dénombre 40 000 places de stationnement au centre‐ville, 200 aires intérieures pouvant accueillir 38 000 automobiles et 2000 places le long des trottoirs. Le centre‐ville se classe au 10e rang en Amérique du Nord pour le nombre de chambres d’hôtels disponibles. Les précipitations sous forme de neige s’évaluent à 214,2 cm en moyenne annuellement. Le centre‐ville compte 13 875 places de cinémas réparties dans 54 salles. CONGRÈS Le coût d’utilisation d’un parcomètre au centre‐ville varie de 50 cents à 1,50 $ l’heure. Montréal est la 2e ville nord‐américaine et la première au Canada pour la tenue de congrès internationaux. CINÉMA En 2002, Montréal se situait au 14e rang mondial quant au nombre de congrès internationaux reçus et au 12e rang mondial quant au nombre de réunions d’associations internationales. L’industrie du cinéma est en pleine expansion à Montréal. Elle emploie environ 9000 personnes et fait circuler plus de 1,6 milliard de dollars dans l’économie de Montréal. DIVERSITÉ CULTURELLE Montréal est un leader mondial dans le domaine des logiciels d’effets spéciaux pour le cinéma. Des films tels que Le Titanic, Le Parc Jurassique, Godzilla et Spy Kids ont utilisé des logiciels conçus à Montréal. 28 % des habitants de Montréal sont nés à l’étranger comparativement à 49 % à Toronto et 38 % à Vancouver. Un peu plus d’un résidant de la ville sur 4 est immigrant. Plus de 38 longs métrages ont été tournés à Montréal en 2003, tels que : The Day After Tomorrow, The Aviator, Gothika, Secret Window et Taking Lives. Plus de 80 ethnies sont représentées au sein de la population de la région métropolitaine de Montréal. Les communautés culturelles les plus importantes en nombre selon le recensement de 2001 sont : On trouve sur l’île de Montréal une production cinématographique qui place Montréal au 5e rang nord‐américain pour ce type d’activité. • Les Italiens : 163 690 personnes; Selon le magazine Spotlight, Montréal est une des rares villes du monde où l’on peut retrouver, centralisées en un seul endroit, l’expérience et la connaissance de toutes les facettes de l’industrie de l’écran format géant (IMAX). • Les Anglais : 86 995 personnes; 77 % des immigrants au Québec viennent s’installer à Montréal. • Les Irlandais : 91 560 personnes; • Les Écossais : 59 470 personnes; • Les Haïtiens : 54 485 personnes; • Les Chinois : 44 735 personnes; De plus, selon Spotlight, Montréal possède la technologie nécessaire pour répondre à la demande croissante de grands films en trois dimensions de qualité supérieure. • Les Grecs : 35 385 personnes. Montréal possède deux écrans IMAX format géant. Les arrondissements les plus habités par les différentes communautés culturelles à Montréal sont : CLIMAT • Saint‐Laurent : 48,5 % de la population est immigrante; La moyenne annuelle de pluie à Montréal est de 736,3 mm. • Côte‐des‐Neiges, Notre‐Dame‐de‐Grâce : 44,9 % est immigrante; La plus importante tempête de neige à Montréal a eu lieu le 4 mars 1971 avec 102 cm de neige tombée. • Villeray, Saint‐Michel, Parc‐Extension : 41,3 % est immigrante; • Saint‐Léonard : 38,5 % est immigrante; 64 • Côte‐Saint‐Luc, Hampstead, Montréal‐Ouest : 38,2 % est immigrante. Les Universités de la région de Montréal décernent plus de 20 % des diplômes de 2e et 3e cycles attribués au Canada. Les lieux de naissance les plus fréquents des nouveaux immigrants arrivés à Montréal en 2001 sont, dans l’ordre : Algérie, Chine (République populaire de), France et Haïti. Plus de 25 % des diplômes universitaires canadiens sont décernés à Montréal. Montréal est la capitale de la recherche universitaire au Canada. Elle compte 450 centres de recherche. Les plus importantes religions pratiquées dans la région de Montréal sont dans l’ordre : la religion catholique romaine suivie des religions juives et musulmanes. L’Île de Montréal compte 5 commissions scolaires : 3 francophones et 2 anglophones (127 389 élèves au primaire et 70 164 au secondaire). Les minorités visibles comptent pour 21 % de la population de Montréal, le groupe des Noirs est le plus important suivi par les Arabes. La région de Montréal compte 12 collèges publics (cégeps) dont 9 sont francophones (51 500 étudiants) et 3 anglophones (18 000 étudiants). Montréal présente une fois l’an le plus vieux défilé de la Saint‐Patrick en Amérique du Nord. Le premier de la série avait eu lieu en 1824. On estime à 300 000 la population d’origine irlandaise à Montréal. 20 % de la population montréalaise possède un diplôme universitaire et 69 % un diplôme d’études secondaires. C’est à Montréal que l’on retrouve la plus importante communauté arabe au Canada. 58 % de la population de Montréal possède une formation universitaire ou collégiale. Selon le recensement de 2001, 56 000 personnes de langue maternelle arabe habitent la région. FAITS DIVERS On ignore l’origine du nom de la rue Sainte‐Catherine, toutefois quelques hypothèses sont avancées : la rue aurait pu être nommée en l’honneur de Catherine de Bourbonnais (1749‐1805), fille naturelle de Louis XV; elle pourrait également devoir son nom à Catherine Viger, fille adoptive de Jacques Viger, premier maire de Montréal ou au nom que portait l’ancien chemin rural qui menait au couvent des sœurs de Notre‐Dame. ÉCONOMIE Sur le plan économique, Montréal est la deuxième ville en importance au Canada, juste après Toronto. Montréal est la 4e ville en Amérique du Nord pour le nombre de travailleurs dans les secteurs de pointe après San Francisco, Seattle et Boston. Les dix plus importants symboles de Montréal selon le journal The Montreal Gazette sont : Parmi les 25 plus grandes agglomérations métropolitaines des États‐
Unis et du Canada, Montréal occupe le 7e rang pour le taux de croissance de l’emploi en 2003. • La croix du mont Royal; Montréal produit 54 % du PIB de la province. • Le Stade olympique; L’économie de Montréal est basée à 78 % sur le secteur tertiaire, alors que le secteur manufacturier compte pour environ 20 % de la main‐
d’œuvre montréalaise. • La Place Ville Marie et ses gyrophares; • L’Oratoire Saint‐Joseph du Mont‐Royal; • La Biosphère d’Environnement Canada; Dans le secteur financier, Montréal est 15e en Amérique du Nord pour le nombre d’employés. • Le pont Jacques‐Cartier; Au total, quatre banques canadiennes et six banques étrangères ont leur siège social à Montréal. • La tour de l’Université de Montréal; Montréal est la ville canadienne où l’on trouve la plus forte concentration d’emplois de haute technologie. Ces emplois comptent pour 7 % de tous les emplois de la ville. • L’Orange Julep (boulevard Décarie); • L’enseigne lumineuse de Five Roses; • La bouteille de lait Garanteed (rue Lucien‐L’Allier). Les matériaux montréalais typiques pour la construction de maison sont constitués de pierre grise et de brique rouge. Ces matériaux proviennent des sols formés il y a des milliers d’années alors que la mer de Champlain couvrait la région. L’argile rouge et la pierre calcaire grise formaient alors les sols de cet ancien fond marin. Montréal génère 80 % des exportations de produits de haute technologie québécoise. Près de 55 % des entreprises exportatrices québécoises sont situées dans la région métropolitaine. Les escaliers extérieurs sont une des particularités de Montréal. Leur conception a tout d’abord été développée dans les quartiers plus cossus de la ville alors que les maisons étaient disposées en retrait de la rue avec un escalier extérieur. La mode était ainsi lancée. Duplex et triplex auront désormais une façade d’escaliers de toutes sortes : en L ou en S, droits, simples ou jumelés. Les escaliers extérieurs sont interdits à partir des années 1940 suite aux pressions des élites de la ville, choqués par ce folklore. Depuis 1994, il est possible de construire des escaliers extérieurs sur les rues où on en retrouve déjà, et ce afin de conserver le cachet du quartier. Les Montréalais payent en moyenne 28 % de leur salaire en impôts et cotisations sociales. Montréal occupe donc le 20e rang international (sur 70 villes) pour le taux d’imposition. Montréal est au 16e rang international sur 70 villes pour le pouvoir d’achat des habitants. Le pouvoir d’achat des Montréalais est donc plus élevé que celui des habitants de Bruxelles, de Tokyo et de Londres. ÉDUCATION Les quatre Universités montréalaises comptent près de 158 000 étudiants, comparativement aux Universités torontoises où l’on retrouve, pour une population plus nombreuse, 116 360 étudiants inscrits. Le cimetière Notre‐Dame‐des‐Neiges sur le mont Royal, inauguré en 1854, est le plus vaste des cimetières montréalais avec une superficie de 16 millions de pieds carrés. Plus d’un million de morts y reposent et plus de 10 000 y sont ensevelis à chaque année. Près de 55 km de routes et de sentiers sillonnent les lieux. En 2001, les Universités montréalaises ont décerné 32 145 diplômes en tout, dont 820 doctorats. Deux Universités sont francophones, l’Université du Québec à Montréal et l’Université de Montréal et deux sont anglophones, l’Université McGill et l’Université Concordia. Montréal possède une grille de métro parisien (Guimard). Offerte par Paris pour souligner l’Expo 67, l’authentique grille de métro parisien a été installée à la station Square‐Victoria dans le Quartier international, tout près de la tour de la Bourse. Montréal est au 1er rang nord‐américain pour le nombre d’étudiants universitaires par habitant. 65 On compte plus de 450 000 arbres sur le territoire de la ville de Montréal. Le mont Royal abrite à lui seul 108 000 arbres, le parc Angrignon 27 000, le Jardin botanique 10 000, le parc Jean‐Drapeau 17 000 et le parc La Fontaine, 2 300. Plus du tiers des arbres sont localisés en bordure des rues. On plante plus de 6 000 arbres par année dans la ville. Dix des 25 plus grandes compagnies canadiennes ont leur siège social à Montréal. Montréal possède le plus gros bassin de main‐d’œuvre bilingue et multiculturelle au Canada. 53 % de la population est bilingue et 13 % parle une troisième langue en plus du français et de l’anglais. Montréal est reconnue pour ses bagels, sa poutine et ses smoked meat. Les bagels de Montréal sont différents de ceux de New York et Toronto parce qu’ils sont faits avec des oeufs et cuits dans un four à bois. En comparaison, les bagels de New York sont à base d’eau et sont spongieux et ceux de Toronto sont habituellement cuits dans un four à gaz. Montréal possède une main‐d’œuvre stable et très qualifiée : plus de 60 % de celle‐ci possède un diplôme postsecondaire et plus de 24 % a complété des études universitaires. La région de Montréal compte plus de 4350 entreprises manufacturières où travaillent plus de 244 800 personnes. Selon une étude effectuée par KPMG en 2002, Montréal est la ville internationale la moins chère pour les coûts d’établissement d’une entreprise (dans la catégorie des villes de plus de 2 millions d’habitants). La ruelle des Fortifications du Centre de commerce mondial abrite un pan du mur de Berlin offert par la ville allemande à l’occasion du 350e anniversaire de Montréal. Montréal est la seule grande ville canadienne complètement entourée d’eau… et selon les experts, elle est la capitale canadienne des mannes (insectes ailés vivant près de l’eau douce). Insectes inoffensifs, les mannes envahissent les terrasses en mai et juin menaçant de se jeter tête première dans votre verre de vin! Selon l’organisation Montréal International, la région de Montréal : occupe le premier rang en Amérique du Nord pour la compétitivité des coûts d’exploitation dans l’industrie de l’aérospatiale, des sciences de la vie et des technologies de l’information; occupe le 3e rang en biopharmaceutique; est 5e dans le secteur de l’aérospatial pour le nombre d’emplois dans l’industrie; est le 2e plus important centre de fabrication du Canada. Montréal a le plus grand nombre de victimes du Titanic enterrées dans ses cimetières après Halifax, soit 12 personnes au total. John Lennon et Yoko Ono ont occupé la suite 1742 de l’Hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth pour y tenir un Bed‐in du 26 mai au 2 juin 1969. Ils y ont composé l’hymne à la paix « Give Peace a Chance » en présence de quelques célébrités : le guitariste Tommy Smothers, Timothy et Rosemary Leary et Petula Clark. 70 % des industries québécoises de haute technologie se trouvent à Montréal. Plus de 95 % des emplois en biopharmaceutique du Québec sont concentrés dans la région de Montréal, la capitale de l’industrie pharmaceutique. La croix du mont Royal a été construite en 1924. Elle rappelle la journée du 25 décembre 1642 où une inondation avait failli détruire les habitations des colons français. Le 6 janvier 1643, Paul de Chomedey, Sieur de Maisonneuve porta lui‐même une croix sur le sommet, suite à une promesse faite pour arrêter l’inondation. Depuis le 350e anniversaire de Montréal, la croix est maintenant illuminée grâce à un éclairage composé de fibres optiques. 50 % de l’activité canadienne de biopharmaceutique est localisée à Montréal. En raison d’une série de facteurs incluant une excellence reconnue mondialement dans la recherche médicale et des bases de données uniques sur la génétique de la population locale, Montréal est au 1er rang des grandes métropoles nord‐américaines pour les entreprises de recherche. Le premier accident d’automobile à Montréal a eu lieu le samedi 11 août 1906, rue Sainte‐Catherine et a fait une victime, monsieur Antoine Toutant. Montréal arrive au 5e rang parmi les grandes métropoles nord‐
américaines pour la fabrication d’équipement de télécommunication. La rue la plus longue à Montréal est le boulevard Gouin, il mesure 50 kilomètres. L’industrie aérospatiale à Montréal est l’un des rares endroits du monde où la quasi‐totalité des composants d’un avion peut être accessible dans un rayon de 30 kilomètres. Les Québécois passent l’équivalent de deux semaines par année sur leur balcon. Les plus fervents amateurs sont les retraités et les familles de la classe moyenne. Montréal constitue un centre important de recherche et de développement avec plus de 1100 entreprises dans les secteurs de pointe, comptant pour 25 % de la R & D au Canada et avec plus de 450 centres de recherche privés et publics. Montréal constitue la véritable capitale du balcon avec plus d’un million et demi de balcons (71 % des résidants de la métropole en possèdent au moins un). LANGUE Le plus haut édifice de Montréal est le 1000 de La Gauchetière, il mesure 205 mètres de hauteur, a 51 étages et a été construit en 1991. Montréal est la 2e plus grande ville francophone du monde, après Paris. Montréal est la métropole la plus bilingue sur le continent nord‐
américain. GÉOGRAPHIE Montréal est située à 45 degrés de latitude nord et à 74 degrés de longitude ouest. Sur le territoire du grand Montréal, 67,2 % de la population est de langue maternelle française, 12,1 % anglaise et 19,7 % des habitants sont allophones. Montréal est située à 45 degrés de latitude, tout comme Venise, Genève, Lyon et Milan! 53 % des Montréalais parlent le français et l’anglais soit le plus grand bassin de population bilingue du Canada. Le paysage montréalais est constitué d’un archipel urbain composé de plus de 400 îles. 20 % de la population parle couramment trois langues. Suite à une fusion des municipalités de l’Île de Montréal le 1er janvier 2002, le territoire de la nouvelle ville de Montréal couvre 499 km2 et compte 27 arrondissements. Il correspond au territoire géographique de l’Île de Montréal et des îles qui l’entourent. En plus du français langue commune aux résidants du Québec, on retrouve plus de 100 langues et dialectes parlés sur le territoire du grand Montréal, soit par ordre d’importance : l’anglais, l’italien, l’arabe, l’espagnol, les langues créoles, le chinois, le grec, le portugais et le vietnamien. INDUSTRIE LOGEMENT 66 Le nombre et la qualité des logements dans le centre‐ville ou à proximité sont les principaux éléments qui distinguent Montréal des autres grandes villes nord‐américaines. Montréal a sa journée officielle du déménagement et tous les ans, le 1er juillet plus de 100 000 Montréalais déménagent. Cette vieille coutume nous viendrait des écossais qui, tous les 1er mai accordaient le droit aux citoyens de « casser » leur bail pour se reloger. Importée au Québec par des immigrants écossais, cette tradition a été déplacée au 1er juillet afin de ne pas perturber l’année scolaire des enfants. On dénombre actuellement plus de 50 000 résidants dans le quartier des affaires ou dans les environs de ce dernier. L’enquête internationale sur le logement de Century 21 (avril 2000) a révélé que parmi 30 villes du monde entier, le Grand Montréal se classe 1er en Amérique du Nord pour le rapport espace‐prix et 5e à l’échelle mondiale. Le contact visuel entre Montréalais n’est pas le même qu’ailleurs. Dans certaines villes, la discrétion est de mise alors que pour les Montréalais, « zieuter » sans trop de retenue les inconnus en sirotant un Perrier sur une terrasse en été, semble parfaitement acceptable. On dénombre une moyenne de 2,3 habitants par logement sur le territoire de l’Île de Montréal (recensement 2001). Montréal est la capitale du tango en Amérique du Nord. On y retrouve effectivement un grand nombre de danseurs et de salles pour se produire. Montréal est une ville de locataires : 60 % du parc immobilier est loué, comparativement à 46 % à Vancouver et 38 % à Toronto. Les coûts abordables des logements à Montréal expliquent en partie cette différence. 64 % des logements privés sont occupés par des locataires. La manière de se dire bonjour entre Montréalais et Montréalaises francophones peut surprendre certains visiteurs. Chez‐nous, pour saluer un ami, on s’échange deux baisers sur les joues en commençant par la droite alors que les Canadiens des autres provinces gardent leur distance et se serrent tout simplement la main. C’est reconnu, le tout Montréal ou presque, déménage le 1er juillet. On évalue à 100 000 le nombre de déménagements effectués au cours de cette journée, soit près de 3 % de la population! MONTRÉAL, VILLE INTERNATIONALE Selon la Société canadienne d’hypothèque et de logement, le coût d’un logement à Montréal en 2003 est 78 % moins cher qu’à Toronto et 64 % moins cher qu’à Vancouver. 14 banques étrangères ont leur siège social à Montréal. 70 sièges sociaux d’organismes internationaux sont établis à Montréal, soit plus que l’ensemble de toutes les provinces canadiennes réunies et 60 délégations étrangères et 80 centres financiers s’y sont également installés. Selon la Société canadienne d’hypothèque et de logement, Montréal se classe 2e (derrière Québec) parmi les régions métropolitaines canadiennes pour le loyer mensuel le moins dispendieux (étude se basant sur le loyer d’un appartement de 2 chambres à coucher). Montréal est la capitale nationale de l’aviation civile. Trois organismes internationaux y ont leur siège social (Organisation de l’aviation civile internationale, Association de transport aérien international, Société internationale des télécommunications aéronautiques). MÉDIAS La région est desservie par quatre quotidiens montréalais, trois de langue française, La Presse, Le Devoir et Le Journal de Montréal ainsi qu’un de langue anglaise, The Gazette qui compte pour l’un des plus anciens en Amérique du Nord. 85 délégations consulaires et 33 représentations diplomatiques siègent au conseil de l’OACI à Montréal. Un partenariat entre les secteurs public et privé donne naissance à un nouveau quartier à Montréal. Le Quartier international, représente un investissement de plus de 60 millions de dollars et regroupe plus de 80 % des employés des organismes internationaux. 33 stations de radio, dont 14 de langue anglaise et 3 polyglottes, sont en opération sur le territoire de la région de Montréal. 17 chaînes de télévision sont disponibles (dont 6 américaines), en plus de 30 stations spécialisées et 6 stations de télévision payante. NIGHTLIFE Grâce au satellite, le nombre de stations disponibles s’élève à plus de 500. La vie de nuit à Montréal est fort diversifiée. Des micro‐brasseries, des discothèques, cigares lounges à la musique électronique sans oublier les traditionnelles terrasses. Montréal offre de tout et pour tous les goûts. 13 agences ont un pied‐à‐terre à Montréal : dont Reuters, Dow Jones, AFP, Notimex, La Presse Canadienne et The Canadian Press. MODE Les bars sont ouverts jusqu’à 3 heures du matin, mais plusieurs afterhours (lieux sans alcool) restent ouverts toute la nuit pour les mordus de la danse! Montréal se mérite la reconnaissance du milieu de la mode et devient une des deux seules villes nord‐américaines (la 2e étant New York) recensées dans le prestigieux répertoire de « Cities of Fashion » publié chaque année par l’agence internationale Promostyl. Montréal est la ville de nightlife par excellence au Canada. En 2002, Statistique Canada avance que de toutes les grandes villes canadiennes, Montréal reste la destination urbaine la plus populaire auprès des touristes étrangers qui fréquentent un bar et / ou une discothèque lors de leur passage à Montréal. Avec 34,6 % des touristes étrangers qui en ont fait l’expérience durant leur séjour, la métropole québécoise devance les villes de Québec (30,3 %) Toronto (30,2 %) et Vancouver (24,5 %). Montréal est le plus important centre de la mode du Canada avec 48 600 travailleurs ce qui représente 55 % de l’industrie canadienne du vêtement. L’Exposition nord‐américaine Fourrures et Mode Montréal est le plus important salon commercial de fourrures sur le continent. 80 % des fourrures créées au Canada le sont à Montréal. C’est dans 5 secteurs géographiques ayant chacun ses caractéristiques propres que se passe la vie nocturne à Montréal : Sensation Design, créé en 1999, organise le Festival mode et design de Montréal, qui positionne la ville comme plaque tournante de la mode et du design en Amérique du Nord. Ces quatre jours de festivités sont un amalgame de plusieurs secteurs d’activités variées telles que : la mode, la photo, le design, la musique, la danse et les expositions. • Le Plateau Mont‐Royal : Le Plateau est le quartier branché et créatif. Rock et baroque. Un joyeux repaire d'artistes et de bohèmes, de jeunes urbains professionnels et d'intellos. Les cafés, les bistros, les bars et les restaurants débordent d'une foule bigarrée qui vit au rythme des dernières tendances. On compte près de 85 bars et bistros sur le Plateau. Il y a à Montréal 14 écoles de formation reliées à la mode, au design et au textile : 2 de niveau professionnel, 11 de niveau collégial et 1 de niveau universitaire. • Le Quartier latin : Au début du XIXe, siècle, le Quartier latin fut le premier quartier d'établissement de la bourgeoisie francophone. MODE DE VIE 67 Aujourd'hui, avec la présence de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), du Collège du Vieux‐Montréal et d'importantes institutions culturelles, le quartier vibre à nouveau d'une vie estudiantine intense. • Côte‐Saint‐Luc / Hampstead / Montréal‐Ouest; • Rivière‐des‐Prairies / Pointe‐aux‐Trembles / Montréal‐Est; • Dollard‐des‐Ormeaux / Roxboro Rosemont / Petite‐Patrie; • Dorval / L’Île Dorval Saint‐Laurent; On y retrouve une quinzaine d’endroits pour prendre un verre avec collègues et amis dans une ambiance détendue et décontractée. • Kirkland Saint‐Léonard; • Lachine Sud‐Ouest; • Le Village : Montréal est une destination « gay friendly ». Ville tolérante, accueillante et amicale, Montréal héberge la plus importante communauté gaie. Elle favorise l'expression de la culture et de la fierté gaie et lesbienne, dans un climat de respect et de sécurité. Le Village est un endroit très animé où l’on retrouve environ 35 bars pour faire la fête. Les hétéros autant que les gais sont les bienvenus! • Ville‐Marie (centre des affaires); • La rue Crescent : Cette rue d’ambiance festive, entre le boulevard René‐Lévesque et la rue de Maisonneuve, accueille une série de festivals, d’événements et de spectacles de rue. De nombreux restaurants, discothèques achalandées, pubs de style irlandais et un peu plus de 25 bars se disputent la clientèle. Au niveau touristique, l’Île de Montréal compte 12 quartiers touristiques ou pôles touristiques : • LaSalle Verdun; • L’Île Bizard / Sainte‐Geneviève / Sainte‐Anne‐de‐Bellevue; • Mercier / Hochelaga‐Maisonneuve Villeray / Saint‐Michel / Parc Extension; • Montréal‐Nord Westmount; • Mont‐Royal. • Centre‐Ville (incluant Quartier du Musée et le Quartier chinois); • Le boulevard Saint‐Laurent : La « Main » de Montréal est située au cœur de l’action de la ville. Avec une soixantaine de bars, resto bars, discothèques et lounges situés entre la rue Sherbrooke et l’avenue du Mont‐Royal, le boulevard Saint‐Laurent est un endroit chaud et très couru du nightlife montréalais. • L’Ouest‐de‐l’Île; POPULATION • Petite Italie Quartier latin; En 2001, la région métropolitaine : • Le Village Hochelaga‐Maisonneuve et Est de l’Île. • Vieux‐Montréal / Vieux‐Port Pôle des Rapides; • Mont‐Royal et ses alentours Parc Jean‐Drapeau; • Plateau Mont‐Royal Quartier international; • 3 574 000 habitants (2e région métropolitaine du Canada); QUARTIER INTERNATIONAL • Ville de Montréal : 1 814 170 habitants. Montréal regroupe 46 % de la population québécoise. Ce nouveau quartier est situé entre le Centre des affaires et le Vieux‐
Montréal. Montréal occupe le 3e rang nord‐américain pour le nombre de personnes par kilomètre carré (derrière New York et Los Angeles). Ce projet, un investissement de plus de 60 millions de dollars, constitue le nouveau pôle de croissance stratégique de Montréal. La ville figure au deuxième rang à titre de berceau urbain mondial de la francophonie. À lui seul, il regroupe plus de 80 % des employés des organismes internationaux. Le taux de fécondité à Montréal en 2003 est de 1,42 enfant par femme et celui de la province de Québec est de 1,49. Secteur présentant la plus forte concentration d'activités et d'organisations internationales du Canada, le Quartier international est également doté d'une situation géographique exceptionnelle tant au niveau touristique que pour celui des affaires. À Montréal, il y a eu 20 336 naissances en 2001. QUALITÉ DE VIE Montréal c’est environ 1000 parcs pour un total de 47 kilomètres carrés de verdure. Il est la principale réserve de grands espaces à développer dans le centre des affaires de Montréal. On compte 48 500 mètres carrés sur le territoire du Quartier international pour le développement immobilier. 10 % de son territoire est constitué d’espaces verts, de jardins et de parcs. À Montréal, on compte près d’un arbre pour deux habitants. Sur le territoire du Quartier international, on retrouve le Palais des congrès, l’OACI et le Centre de commerce mondial. Les Montréalais profitent d’environ 19 jours de congés payés par année. Montréal est donc en deçà de la moyenne internationale de 21 jours. Le territoire est délimité par les rues Saint‐Urbain, Saint‐Antoine, Saint‐
Jacques (entre McGill et University), University et l’avenue Viger. RESTAURATION La Chambre de commerce du Montréal métropolitain, conjointement avec des chercheurs de INRS‐UCS, a établi un indice de Qualité de vie / Cohésion sociale pour 12 grandes métropoles nord‐américaines. Les indicateurs de cet indice sont la qualité de l’air, le taux d’homicides, l’inégalité sociale et les emplois dans les activités culturelles et artistiques. Montréal occupe la 3e position sur 12 villes, derrière Vancouver et Ottawa. Montréal a émis 6510 permis de restauration en 2003, ce qui équivaut à 28,6 % des permis de toute la province de Québec. Montréal est la capitale gastronomique du Canada et se classe au second rang sur le continent américain. Il est possible de savourer quelque 80 variétés de cuisines, nationales et régionales. Selon la revue Travel & Leisure, Montréal occupe le 10e rang parmi les villes internationales les plus populaires pour la qualité des restaurants. QUARTIERS & ARRONDISSEMENTS Internationalement, Montréal est au 43e rang (sur 70 villes) pour le coût d’un dîner au restaurant. La ville de Montréal est divisée en 27 arrondissements : • Ahuntsic / Cartierville Outremont; SANTÉ ET COMMUNAUTAIRE • Anjou Pierrefonds / Senneville; La région de Montréal compte 33 centres hospitaliers, 29 centres locaux de services communautaires (CLSC), 90 centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) et 450 cliniques médicales privées. • Beaconsfield / Baie d’Urfé Plateau Mont‐Royal; • Côte‐des‐Neiges / Notre‐Dame‐de‐Grâce Pointe‐Claire; 68 On y recense 5500 lits pour des soins généraux et spécialisés (lits de courte durée) et 13 800 lits de longue durée, le nombre le plus élevé de la province. basketball, 1000 courts de tennis dont les 2 / 3 sont extérieurs, 700 km de pistes de ski de fond et 100 patinoires intérieures. Dans un rayon d’environ 100 km (62 milles), les résidants de Montréal ont accès à plus de 45 stations de ski alpin, 80 terrains de golf et 90 ports de plaisance. L’espérance de vie en 2003 était de 75 ans pour un Montréalais et de 81,1 ans pour une Montréalaise. On compte plus de 100 parcours de golf dans la grande région de Montréal, dont certains sont parmi les meilleurs du Canada. SÉCURITÉ PUBLIQUE Le nombre d’homicides dans la région métropolitaine s’élevait à 66 en 2002 pour une population de 3,5 millions, l’équivalent de 1,9 meurtre par 100 000 habitants. Le faible taux d’homicides et la baisse des crimes avec violence classent Montréal comme étant l’une des métropoles les plus sécuritaires d’Amérique du Nord. C’est à Montréal que se trouve le plus ancien club de golf en Amérique du Nord, le Royal Montréal. Il a débuté ses opérations sur le mont Royal en 1873 mais il est maintenant situé sur l’Île Bizard à Montréal. Baignée par le fleuve Saint‐Laurent, la région de Montréal offre 625 km2 d'eau et plus de 400 îles aux amateurs de sport nautique. Le taux d’homicides à Montréal est de 1,9, soit 4 fois moins élevé qu'à New York et 6 fois moins élevé qu'à Los Angeles. TOURISME La criminalité connaît une baisse notable sur le territoire de Montréal depuis le milieu des années 1990. On note pour 2002 une baisse de 27,4 % par rapport à 2001 pour le nombre d’homicides. Globalement, au Québec, les infractions contre la personne ont chuté de 5,5 % et les infractions contre la propriété de 5,1 % en 2002. Montréal est la deuxième ville en importance du Canada, après Toronto, pour le volume de visiteurs reçus annuellement, soit un peu plus de 13 millions. SPORTS ET LOISIRS Montréal occupe le 64e rang international (sur 70 villes) pour le prix d’une nuit d’hôtel (basé sur une chambre à deux lits, avec bain et toilette, y compris le petit déjeuner pour deux personnes dans un hôtel de 1ère classe). Plus de 25 000 chambres d’hôtels et d’auberges sont disponibles. Il existe quatre formations de sport professionnel à Montréal : • « Les Canadiens de Montréal » au hockey; • « Les Expos de Montréal » au baseball; Le prix moyen d’un séjour de courte durée (incluant deux dîners avec vin, une nuit à l’hôtel pour deux personnes, la location d’une voiture pour 100 km et quelques menues dépenses) est de 525 $ canadiens. Montréal occupe ainsi le 52e rang international sur 70 villes pour le coût d’un séjour de courte durée. • « L’Impact » au soccer; • « Les Alouettes » au football. La région est l'hôte du circuit Gilles‐Villeneuve, qui accueille le Grand Prix du Canada, le premier de cette catégorie à être disputé en Amérique du Nord. Le deuxième étant celui d’Indianapolis qui a eu lieu pour la première fois le 24 septembre 2000. TRANSPORT INTERURBAIN Deux aéroports desservent Montréal : • L’aéroport international Pierre‐Elliott‐Trudeau, situé à 25 minutes du centre‐ville de Montréal, accueille les vols passagers réguliers. Le Grand Prix du Canada est l’événement sportif générant le plus de retombées économiques du Canada et en 2004, il a accueilli 317 000 spectateurs. • L’aéroport international de Mirabel situé à 55 km au nord‐ouest de Montréal, se spécialise dans le cargo. Depuis 2001, le circuit Gilles‐Villeneuve reçoit également les voitures de course du Molson Indy Montréal. Cet événement attire environ 165 000 spectateurs par année. L’International Air Transport Association (IATA) classe l’aéroport Pierre‐
Elliott‐ Trudeau parmi les 10 meilleurs aéroports qui accueillent moins de 15 millions de passagers. Montréal est l’hôte annuellement des internationaux de tennis au parc Jarry. Les années paires accueillent les compétitions féminines et les années impaires les compétitions masculines. Montréal arrive en troisième position des aéroports canadiens pour le volume de passagers accueillis derrière Toronto et Vancouver. Vainqueurs de la coupe Stanley à 24 reprises depuis le début du siècle, le Club de hockey Les Canadiens de Montréal est, au monde, l’équipe professionnelle ayant remporté le plus de championnats après les Yankees de New York avec 25 championnats. Les aéroports de Montréal desservent 84 destinations régulières : 29 destinations au Canada, dont 11 au Québec, 27 aux États‐Unis dans 23 villes et 28 destinations internationales dans 19 pays. Fondé en 1863, le Lachine Rowing Club est le plus ancien club d’aviron en opération sur le continent nord‐américain. Les aéroports de Montréal disposent de 43 transporteurs de passagers réguliers (13 nationaux, 13 internationaux et 17 transfrontaliers), 6 transporteurs nolisés et un service de Fret comprenant 24 transporteurs tout‐cargo. Montréal compte 38 services nolisés. Montréal est la meilleure ville cyclable nord‐américaine de plus d’un million d’habitants selon le magazine américain Bicycling. Elle devance Chicago et San Diego. Aéroports de Montréal s’est vu décerner par l’Airports Council International – North America (ACI‐NA) le prix Peggy G. Hereford Overall Award for Excellence, reconnu dans l’industrie aéroportuaire comme étant la plus haute distinction en matière de communications et marketing. Plus de 45 000 cyclistes envahissent à tous les ans les rues de Montréal lors du Tour de l’Île de Montréal, l’événement non‐compétitif le plus important du monde (une donnée authentifiée par Le Livre des records Guinness). La Féria débute en mai avec le Tour des Enfants et ses 12 000 jeunes (12 ans et moins) qui parcourent Montréal à vélo suivi quelques jours plus tard de quelque 6000 autres adeptes pour le Tour de Nuit. La fête se termine par le fameux « Tour de l’Île. ». En 2003, le trafic des passagers aux aéroports de Montréal a augmenté de 1,5 % à 8,9 millions de passagers, par rapport à une baisse moyenne estimée à 1,0 % pour l’ensemble des aéroports canadiens. 1000 kilomètres de pistes cyclables sont à la disposition des cyclistes dans la région de Montréal. Montréal compte 6 autoroutes, 19 ponts / tunnels et 2 lignes ferroviaires. La grande région de Montréal dispose de plus de 1000 parcs naturels et espaces verts, 2000 terrains de jeu, 150 piscines extérieures, 25 pistes d’athlétisme, 474 terrains de soccer et de football canadien, 975 terrains de baseball, 900 patinoires extérieures, 60 terrains de TRANSPORT URBAIN La Société de transport de Montréal (STM) dessert l’ensemble de l’Île de Montréal; elle exploite le réseau de métro, qui compte 65 stations réparties sur quatre lignes et un parc de 1600 autobus. 69 La distance annuelle parcourue par les autobus et le métro est de 130 800 000 kilomètres, soit 3270 fois le tour de la Terre. On recense une centaine de compagnies de théâtre francophones et anglophones dans la région. Cinq trains de banlieue relient les municipalités situées à l’ouest, au nord‐ouest et au sud‐ouest de l’Île de Montréal au centre‐ville de Montréal. Le service ferroviaire (Montréal / Dorion‐Rigaud, Montréal / Deux‐Montagnes, Montréal / Blainville, Montréal / Saint‐Hilaire, Montréal / Delson) est totalement intégré au réseau de métro et d’autobus de la STM. La culture à Montréal emploie quelque 90 000 personnes. Selon l’Unesco, Montréal sera la ville du livre en 2005. Annuellement, Montréal est l’hôte de plus de 40 festivals et grands événements internationaux. VILLE DE PLAISIR Le réseau métropolitain de transport est constitué de 19 voies réservées, 12 terminus et 61 parcs de stationnement incitatif. 12,1 % des dépenses des Montréalais en 2001 étaient attribuées à l’alimentation, soit 1 % de plus que la moyenne canadienne. Montréal possède 4447 taxis. Le ratio est de 1 taxi pour 408 habitants à Montréal. Les Montréalais ressemblent beaucoup à leurs cousins de France en matière de consommation de vin rouge, elle dépasse celle de la bière! Montréal occupe le 31e rang international sur 70 villes pour le tarif d’une course de 5 kilomètres en taxi dans le périmètre urbain, de jour, service compris. En 2001, 74,3 % des ménages montréalais ont déclaré inclure au moins une activité de jeu dans leur quotidien alors que pour les ménages canadiens, le pourcentage est de 72 %. TRANSPORT MARITIME Juste pour le plaisir, les Montréalais aiment bien errer dans les rues avec des amis. Le port de Montréal est situé à 1600 kilomètres de l’Atlantique et est ouvert 12 mois par année depuis le 4 janvier 1964. Pour les Montréalais, la fin de semaine débute souvent le jeudi soir avec le traditionnel 5 à 7. La Canne à pommeau d’or est remise chaque année au capitaine du premier océanique à arriver au port de Montréal sans escale (unique au monde). Que ce soit pour le plaisir ou pour le travail, 45,5 % des ménages montréalais ont un cellulaire alors que la moyenne provinciale est de 38,7 %. Le port de Montréal est le plus important port sur la côte Est pour le transport par conteneurs. C’est le port international le plus près du cœur industriel de l’Amérique du Nord. VILLE SOUTERRAINE Montréal c’est : 33 kilomètres de réseau piétonnier souterrain reliant 10 stations de métro, 62 bâtiments, 7 grands hôtels, 1615 logements, 200 restaurants, 1700 boutiques, 40 théâtres, salles de cinémas et d’exposition, 2 Universités, 2 terminus d’autocars, 2 gares ferroviaires et 1 collège. Chaque année, le port de Montréal accueille des milliers de passagers de navires de croisière à sa gare maritime Iberville. En 2003, il en a reçu plus de 33 427. VIE CULTURELLE On accède au Montréal souterrain par 178 entrées dans la ville. L’ABA (American Bus Association) a choisi le Festival Juste pour rire comme l’un des événements par excellence en Amérique du Nord, le classant ainsi deuxième de son palmarès Top 100 pour l’année 2002. En 1999, le Festival International de Jazz de Montréal arrive en tête de ce palmarès et en 2003, les deux événements sont reconnus internationalement. Plus de 500 000 personnes circulent chaque jour dans la ville souterraine. La ville souterraine comprend 3,6 millions de mètres carrés de plancher, ce qui représente : • 80 % des espaces de bureau du centre‐ville; La région de Montréal dispose d’une soixantaine de salles de théâtre, 171 écrans de cinéma et 65 000 sièges disponibles pour un spectacle presque chaque soir de l’année. • 35 % de tous les commerces du centre‐ville; • 10 000 espaces de stationnement intérieur; • 155 entrées sur rue. Le grand Montréal compte un grand orchestre de calibre international, l’Orchestre symphonique de Montréal, une troupe d’opéra, l’Opéra de Montréal, et une trentaine d’autres organismes musicaux, dont l’Orchestre Métropolitain et l’Orchestre symphonique de Laval. C’est une des plus grandes villes intérieures du monde. RÉFÉRENCES Ce document a été produit par Tourisme Montréal. 70 Montréal receives an average of 84.3 inches (214.2 cm) of snow a year. Montréal’s worst‐ever snowstorm struck on March 4th, 1971, and dropped 40 inches (102 cm) of snow on the city. A total of 150.9 inches (383.3 cm) of snow blanketed Montréal in the winter of 1970– 1971, the highest snowfall ever recorded. The record for Montréal’s lowest snowfall was set in 1979–1980, with barely 36.5 inches (92.9 cm) of snow over the entire winter. ACCESS Montréal is 45 miles (72 km) from the U.S. border. January 15, 1957, was the coldest day ever in Montréal, with temperatures dropping to –36 0F (–37.8 0C). The closest border crossings from the states of New York and Vermont are only an hour from downtown Montréal. July 1st 1931 was the hottest day ever in Montréal, with an extreme 97 0F (36.1 0C). The cities of Toronto, New York, Boston, Philadelphia and Washington are only a one hour flight away from Montréal. Mean monthly temperatures in Montréal are as follows: By car, Montréal is 2 hours from Ottawa, 2 1 / 2 hours from Québec City and 5 hours from Toronto. • February ‐8.8 oC 16.4 oF • January ‐10.3 oC 13.4 oF • March ‐2.4 oC 29.2 oF Montréal has 19 bridges and / or tunnels. • April 5.7 oC 37.4 oF ARTS AND CULTURE • May 12.9 oC 51.8 oF The American Bus Association (ABA) ranked the Montréal Just for laughs Festival second in North America on its Top 100 Events list of 2002. In 1999, the Festival International de Jazz was rated first on the same list. In 2003, both events were ranked as being known worldwide. • June 18.0 oC 62.0 oF • July 20.8 oC 67.6 oF • August 19.4 oC 64.8 oF There are some 60 theatre stages, 171 movie screens and 65,000 seats available to see a show almost every night year‐round in the Montréal area. • September 14.5 oC 55.0 oF Greater Montréal is home to the internationally renowned Orchestre Symphonique de Montréal (the Montréal symphony orchestra), L’Opéra de Montréal (the Montréal opera company), and 30‐odd other musical organizations, including the Orchestre Métropolitain and the Orchestre Symphonique de Laval. • November 1.6 oC 37.2 oF • October 8.3 oC 42.6 oF • December ‐6.9 oC 20.2 oF Montréal was struck by the worst ice storm of its history from January 5th to the 8th of 1998. More than 100 mm of freezing rain fell on the city. Almost 3.5 million people (half of Québec’s population) were blacked out and some up to 33 days. About $1.1 billion in insurance claims were filled as a result of the storm. The Montréal area boasts 100‐odd English and French theatre companies. Montréal’s cultural Montrealers. industry employs approximately 90,000 COMMUNITY HEALTH There are 33 hospitals, 29 local community service centres (known by their French acronym, CLSC), 90 lodging houses of care of long duration (also known by their French acronym, CHSLD) and 450 private medical clinics in the Montréal area. According to the UNESCO, Montréal will be known as a literature town in 2005. Every year, Montréal plays host to more than 40 festivals and major international events. CINEMA Montréal has the highest number of beds available in the Québec province: 5,500 short‐term beds and 13,800 long‐term beds. Montréal has a booming film industry, employing approximately 9,000 people and pumping more than $1.6 billion into the local economy. In 2003, the average life expectancy for Montréal men was 75 years, and Montréal women could expect to live an average of 81.1 years. Montréal is a world leader in special effects software for films. Movies such as Titanic, Jurassic Park, Godzilla and Spy Kids all used software designed in Montréal. CONVENTIONS Montréal ranks 2nd in North America and 1st in Canada as most popular city for international conventions. More than 38 full‐length movies were filmed in Montréal during the year 2003. The Day After Tomorrow, The Aviator, Gothika, Secret Window and Taking Lives are only a few examples of the movies filmed in the city. In 2002, Montréal was ranked 14th in the world for the number of international conventions held. The motion picture making on the island of Montréal places the city in 5th position in North America for this type of activity. CULTURAL DIVERSITY Also in 2002, Montréal was ranked 12th in the world for the number of international associations meetings held. 28 % of Montréal’s residents were born outside the country, compared to 49 % in Toronto and 38 % in Vancouver. More than 1 resident in 4 is immigrant. According to Spotlight magazine, Montréal is one of the few cities where expertise in every area of the large‐format industry (IMAX) can be found in one, central destination. 77 % of Québec’s immigrants settle in Montréal. Montréal is well poised to respond to an increasing demand for high‐
quality 3 dimension features (Spotlight magazine). More than 80 ethnic groups are represented in the Montréal metropolitan area. Montréal has 2 IMAX large‐format screens. Among the largest of these cultural communities are the following: CLIMATE • Italian: 163,690 people living in Montréal; Montréal’s mean annual rainfall is 29 inches (736.3 mm). 71 • Irish: 91,560 people; Near 55 % of Québec’s exporting companies are situated in Montréal. • English: 86,995 people; Montréal produces 80 % of Québec’s high‐tech exported products. • Scottish: 59,470 people; An average Montrealer pays 28 % of his salary in taxes and assessments. • Haitian: 54,485 people; Internationally, Montréal ranks 20th (among 70 cities) for income tax contribution. • Chinese: 44,735 people; • Greek: 35,385 people. • Saint‐Laurent: 48.5 % of the population is immigrant; Montréal ranks 16th among 70 cities for its purchasing power of money. Thus, the Montrealers purchasing power of money is superior to Tokyo and London’s residents. • Côte‐des‐Neiges, Notre‐Dame‐de‐Grâce : 44.9 % is immigrant ; EDUCATION • Villeray, St‐Michel, Parc‐Extentsion : 41.3 % is immigrant ; Montréal’s 4 universities have a total enrolment of nearly 158,000 students compared to the 116,360 students enrolled in the Toronto universities (and Toronto’s population is higher). The boroughs that are most inhabited by cultural communities are: • Saint‐Léonard : 38.5 % is immigrant ; • Côte‐Saint‐Luc, Hampstead, Montréal‐Ouest: 38.2 % is immigrant. In 2001, the Montréal universities gave out 32,145 diplomas in all, including 820 Ph.D.’s. The most frequent countries from which new immigrants in Montréal come from in 2001 are: Algeria, China, France and Haiti. Montréal is home to 2 French‐language universities— Université du Québec à Montréal and Université de Montréal— and 2 English ones—
McGill University and Concordia University. The most common religions to be practised in the Montréal area are Catholicism, followed by and Judaism and the Islamic religion. Visible minorities make up 21 % of Montréal’s population. The Blacks are the most important in number followed by the Arabs. Montréal has more university students per capita than any other city in North America. Every year, Montréal organizes the longest running Saint‐Patrick’s Day parade in North America. The first parade was held in 1824. Approximately 300,000 Montrealers are of Irish descent. More than 25 % of Canadian university diplomas and degrees are earned in Montréal. Montréal is the university research capital of Canada. The city has 450 research centers. Montréal is home to the largest Arab community in Canada. According to the 2001 census, 56,000 Arabic‐speaking people live in the Montréal area. There are 5 school boards on the island of Montréal: 3 French and 2 English (127,389 elementary students and 70,164 high school students). DOWNTOWN There are 12 general and vocational colleges (CEGEP) in the Montréal area, 9 of which are French (51,500 students) and 3 are English (18,000 students). Nearly 1,200 stores line Sainte‐Catherine Street between Guy and Saint‐Denis Streets (450 with storefront access to the street). This is the highest concentration of stores in Canada as well as the largest collection of fashion boutiques and ready‐towear shops in the country. 69 % of Montrealers have high‐school diplomas and 20 % are university graduates. Downtown Montréal is the largest commercial centre in Canada, with more than 3,000 businesses. 58 % of Montrealers have at least attended college or university. There are 40,000 downtown parking spaces—200 indoor lots that can accommodate 38,000 cars, and 2,000 parking spots along the streets. Montréal gives out more than 20 % of Canada’s graduate and postgraduate diplomas. Downtown Montreal is 10th in North America for its number of hotel rooms available. FASHION Montréal is recognized as a major fashion centre and is one of only two North American cities (the other is New York) listed in the prestigious Cities of Fashion guide, published annually by Promostyl, an international fashion agency. The downtown area has 54 movie screens with 13,875 seats in all. A parking meter in downtown Montréal costs between 50 cents and $1.50 an hour. Montréal is the most important fashion center in Canada with its 48,600 employees that represent 55 % of the Canadian clothing industry. ECONOMY From an economic standpoint, Montréal ranks 2nd in Canada, just behind Toronto. The North American Fur and Fashion Exposition in Montréal is the largest trade show of its kind on the continent. Montréal ranks 4th among all major North American cities for the number of workers in the high technology sector (behind San Francisco, Seattle and Boston). 80% of fur coats made in Canada are made in Montréal. About 78 % of Montréal’s economy is rooted in the service industry, while approximately 20 % of the Montréal labour force works in the manufacturing sector. The Festival mode et design de Montréal is organized by Sensation Design who was created five years ago, in 1999. This festival positions Montréal as a major fashion hub in North America. The 4 days of festivities regroup many different industries such as: fashion, photography, design, music, dance and many expositions. Montréal ranks 15th in North America for the number of employees working in finance. The city of Montréal is home to 14 schools related to fashion, design or textile: 2 career schools, 11 colleges and 1 university. A total of 4 Canadian and 6 foreign banks have their head office in Montréal. GEOGRAPHY Montréal produces approximately 54 % of the province’s GDP. Montréal is located at 450 northern latitude and at 740 western longitude. Montréal has the highest concentration of high‐tech jobs in Canada. These jobs count for 7 % of all jobs in the city. Montréal is at the same latitude as Venice, Geneva, Lyons and Milan! In 2003, Montréal ranked 7th for its job growth among the 25 biggest metropolitan areas in North America. Following the merger of all the municipalities of the island on January 1st 2002, the new City of Montréal, which includes the Island of 72 Montréal and its surrounding islands, consists of 27 boroughs and covers 310 square miles (499 km2). Montreal is 5th among the North American metropolitan areas for the fabrication of telecommunication equipment. The Montréal region is an urban archipelago of more than 400 islands. The aerospace industry in Montréal is one of the rare places in the world where almost all the components to build an aircraft can be found within an 18.6 mile (30 km) radius. HOUSING The number and quality of housing in or near the downtown core are features that distinguish Montréal from other major North American cities. With more than 1,100 leading‐sector R & D companies, including 450 private and public research centres, Montréal is home to 25 % of the Canadian R & D industry. There are currently more than 50,000 people living in the business district and the immediate vicinity. INTERCITY TRANSPORTATION According to an international study on housing done by Century 21 in April 2001, Montréal ranks 1st among 30 North American cities for the space‐price ratio and 5th in the world. Montréal is served by 2 airports: According to the 2001 census, there is an average of 2.3 people per dwelling in the City of Montréal. • Mirabel Airport is 34 miles (55 km) northwest of Montréal and is specialized in cargo carriers. Montréal is a city of tenants: 60 % of city households lease their accommodations, compared with 46 % in Vancouver and 38 % in Toronto. Montréal’s affordable rents provide a partial explanation of this phenomenon. The International Air Transport Association (IATA) ranked Pierre‐Elliott‐
Trudeau Airport among the top 10 best airports serving less than 15 million passengers. • Pierre‐Elliott‐Trudeau Airport, just 25 minutes from downtown Montréal, handles all regular flights. Montréal ranks 3rd among Canadian airports for passenger volume, behind Toronto and Vancouver. It’s a well‐known fact that everyone—or almost everyone—in Montréal moves on July 1st. Canada Day is moving day for an estimated 100,000 families, or nearly 3 % of the city’s population! Montréal airports serve 84 regular destinations: 29 in Canada, including 11 in the province of Québec, 27 in the United States in 23 different cities and 28 international destinations in 19 countries. 64 % of private housings are occupied by tenants. According to the Canada Mortgage and Housing Corporation, housing costs in Montréal are 78 % lower than in Toronto and 64 % lower than in Vancouver. Montréal has 38 charters. Montréal airports have 43 regular passenger carriers (13 national, 13 international and 17 transborder), 6 charter carriers and one airfreight service including 24 cargo only carriers. According to the Canada Mortgage and Housing Corporation, Montréal ranks 2nd (behind Québec city) among the Canadian metropolitan regions for the cheapest monthly rent (based on the rent of a 2 bedroom apartment). INDUSTRY Airports Council International – North America (ACI‐NA) awarded Montréal airports with the Peggy G. Hereford Overall Award for Excellence in 2003. This award is known in the airport industry as being the highest communication and marketing distinction. According to a 2002 KPMG study, Montréal offers the lowest set‐up and operating costs internationally (cities with populations of more than 2 million). In 2003, the airport traffic in Montréal went up 1.5 % to 8.9 million passengers, compared to a 1.0 % reduction for the rest of the Canadian airports. Montréal has the largest bilingual, multicultural labour force in Canada. Montréal has 6 freeways, 19 bridges / tunnels and 2 railway lines. 53 % of Montréal’s population is bilingual and 13 % speaks a third language including French and English. LANGUAGE Montréal is the 2nd largest French‐speaking city in the world, after Paris. Montréal’s labour force is very stable and highly qualified—60 % have a high‐school diploma and more than 24 % are university graduates. Montréal is the most bilingual city in North America. The Montréal area is home to 4,350 manufacturing companies where 244,800 people work. In the Greater Montréal area, 67.2 % of the population are native French‐speakers, while 12.1 % have English as their mother language and 19.7 % are Allophones. 10 head offices out of the 25 largest Canadian companies are located in Montréal. 53 % of Montrealers speak both French and English, representing the country’s largest bilingual population. According to Montréal International organization, the Montréal area ranks: 1st in North America in the aerospace industry, in life sciences and in information technology for competitiveness in overall operating cost; 3rd in biopharmaceuticals; 5th in the aerospace industry for the number of jobs; Is the 2nd most important manufacturing center in Canada. 20 % of the city’s populations are fluent in 3 languages. In addition to French, Québec’s lingua franca, more than 100 languages and dialects are spoken in the Greater Montréal area, including English, Italian, Arabic, Spanish, Creole languages, Chinese, Greek, Portuguese and Vietnamese (in that order). 70 % of high‐tech industries in Québec are located in Montréal. LIFESTYLE More than 95 % of Québec’s jobs in biopharmaceutical companies are located in the Montréal area, making it the pharmaceutical capital of Canada. Montréal has an official moving day—more than 100,000 Montrealers move every year on July 1st. This tradition may have a link with an old Scottish tradition. Each 1st of May people would be allowed to cancel their lease in order to find a better home. 50 % of the Canadian biopharmaceutical industry is located in Montréal. Scottish immigrants would have brought this tradition to Québec and it would have been moved to the 1st of July so they would not disturb the children’s school year. Do to a series of factors, including a worldwide renown excellence in medical research and unique databases on the local population‘s genetics, Montréal occupies 1st place among North American metropolitan cities for its research companies. With the highest number of tango dancers and dance halls on the continent, Montréal is the tango capital of North America. 73 Eye contact in Montréal differs from that in other major cities. Whether it’s because they spend more than 6 months hidden beneath winter clothes or because they are more socially uninhibited, Montrealers do not shy away from making eye contact with strangers, especially while sipping Perrier in an outdoor café. • Kirkland Saint‐Léonard; Greeting a French person from Montréal can be confusing for visitors. The customary way to greet friends in Montréal is to kiss them on both cheeks, starting with the right. Canadians in other provinces tend to keep a distance of about 3 feet and simply shake hands. • Ville‐Marie (business centre); • Lachine Sud‐Ouest; • LaSalle Verdun; • L’Île Bizard / Sainte‐Geneviève / Sainte‐ Anne‐de‐Bellevue; • Mercier / Hochelaga‐Maisonneuve Villeray / Saint‐Michel / Parc Extension; • Montréal North Westmount; MARINE TRANSPORT • Mont‐Royal. The Port of Montréal is 994 miles (1,600 km) from the Atlantic Ocean and has been open year round since January 4th, 1964. The Island of Montréal contains 12 tourist districts: Each year, the Port of Montréal presents a Gold‐Headed Cane to the captain of the first ocean‐going vessel of the year to reach port without a stopover (a tradition not found anywhere else in the world). • Hochelaga‐Maisonneuve and East End; The Port of Montréal is the largest container port on the East Coast. It is the closest international port to the industrial heart of North America. • Mount Royal and surrounding area Parc Jean‐Drapeau; • Downtown (including Museum Quarter, and Chinatown); • Old Montréal / Old Port Pôle des Rapides; • Plateau Mont‐Royal Quartier international; Each year, the Port of Montréal greats thousands of cruise ships passengers at its Iberville terminal. In 2003, the terminal welcomed 33,427 cruise ship passengers. • Little Italy Quartier latin; • The Village West Island. MEDIA NIGHTLIFE Montréal has 4 daily newspapers: 3 in French—La Presse, Le Devoir and Le Journal de Montréal—and The Gazette, one of the oldest English‐
language newspapers in North America. Montréal’s nightlife has a lot to offer. From microbreweries to discotheques, cigar lounges to electronic music, and let’s not forget the traditional terraces, Montréal has something for everyone. There are 33 radio stations, including 14 English and 3 multilingual, serving the Montréal area. Montréal bars are open till 3 o’clock in the morning, but there are several afterhours (establishments without alcohol) where it is possible to party and dance all night long! 17 television stations are available (including 6 from the U.S.) in Montréal as well as 30 specialized and 6 pay‐TV channels. Montréal is Canada’s nightlife city by excellence. According to Statistics Canada Thanks to satellites, there are more than 500 television stations available. 2002 data on Canadian cities, Montréal is the urban destination where outings in bars and / or discotheques are the most popular among foreign tourists. 34.6 % of foreign tourists visited a bar when they last came to Montréal, which is higher than the Québec city percentage (30.3 %), Toronto (30.2 %) and Vancouver (24.5 %). 13 news agencies have offices in Montréal, including Reuters, Dow Jones, AFP, Notimex, La Presse Canadienne and The Canadian Press. MONTRÉAL, AN INTERNATIONAL CITY Montréal has 14 foreign banks. Montréal’s nightlife can be regrouped in 5 geographic areas that all have their own characteristics: 70 international organizations are headquartered in Montréal‐which represents more than all other Canadian provinces combined‐60 international delegations and 80 financial centres. • The Plateau Mont‐Royal: If it’s defining and en vogue, it’s here. These are the stomping grounds of the young, the urban and the professional—or not. Montréal is the civil aviation capital of Canada and home to the head offices of 3 international organizations—the International Civil Aviation Organization, the International Air Transport Association, and the Airline Telecommunication and Information Services. Cafés, bistros, restaurants, cigar lounges and nightclubs define the Plateau’s unique landscape where le tout Montréal goes to see and be seen. There are almost 85 bars and bistros on the Plateau. 85 consular delegations and 33 diplomatic missions to the ICAO council are located in Montréal. • The Quartier latin: Montréal’s francophone bourgeoisie first established this area as a major cultural force in the early 19th century. Today, as the home of the Université du Québec à Montréal (UQAM) and the Collège du Vieux‐Montréal, the neighbourhood vibrates with the youth and vitality of student life. We can find around fifteen places to go for a drink with friends and colleagues in a warm and casual atmosphere. The Quartier international is a new urban space that was created by a partnership between the private and public sectors. This project represents an investment of over 60 million dollars and counts over 80 % of international organization employees. NEIGHBOURHOODS AND BOROUGHS • The Village: Gay‐friendly doesn’t begin to describe Montréal, a city founded on diversity and where different lifestyles are not only accepted, but nurtured. Naturally, Montréal is home to one of the largest, most extroverted gay communities in the world. And visitors here will always feel safe and respected. The Village is a very animated district where we can find about 35 bars to party. Heterosexuals are just as welcome as gays. The city of Montréal is divided in 27 boroughs: • Ahuntsic / Cartierville Outremont; • Anjou Pierrefonds / Senneville; • Beaconsfield / Baie d’Urfé Plateau Mont‐Royal; • Côte‐des‐Neiges / Notre‐Dame‐de‐Grâce Pointe‐Claire; • Côte‐Saint‐Luc / Hampstead / Montréal West; • Crescent Street: This festive street, between René‐Lévesque and Maisonneuve, greats a series of festivals, events and street shows. We can find many restaurants, busy discotheques as well as Irish pubs. In all, Crescent Street has a little over 25 bars. • Rivière‐des‐Prairies / Pointe‐aux‐ Trembles / Montréal East; • Dollard‐des‐Ormeaux / Roxboro Rosemont / Petite‐Patrie; • Dorval / L’Île Dorval Saint‐Laurent; 74 • St‐Laurent Boulevard: The Montréal “Main” is situated in the heart of the city’s action. With more than 60 bars, resto‐bars, discotheques and lounges between Sherbrooke Street and Mont‐
Royal, the St‐Laurent Boulevard is a hot spot for Montréal’s nightlife. Montréal occupies the 3rd position among 12 cities for its Quality of life / Social cohesion, just behind Vancouver and Ottawa. QUARTIER INTERNATIONAL This new urban area is located between the business district and Old Montréal. PLEASURE AND FUN IN MONTRÉAL This project, which represents an investment of over $60 million, is Montréal’s new strategic growth center. 12.1 % of Montrealers expenses in 2001 were allocated to food, which represents 1 % more than the Canadian average of expenses for food and beverages. The Quartier international area regroups over 80 % of the employees of international organizations. Montrealers resemble their French cousins in the consummation of red wine. Today, the purchase of wine is more popular than the purchase of beer. With the highest concentration of international activities and organizations in Canada, the Quartier international enjoys a unique geographical location for both tourism and business. In 2001, 74.3 % of Montréal households declared having at least one pleasure activity, when only 72 % of Canadian households declared they had a pleasure activity in their every day life. The Quartier international is the main pool of large spaces to be developed in Montreal’s business sector: 159,129 square yards (48,500 square metres) are available for real estate development in the area. Montrealers like roaming around in the streets without any particular purpose, just for the fun of being with friends. The Quartier international is at the very heart of intense activity, with major international equipment such as the Palais des Congrès, ICAO and the World Trade Center. For Montrealers, the week‐end often begins on Thursday night with the traditional happy hour! The area is delimited by Saint‐Urbain Street, Saint‐Antoine, Saint‐
Jacques (between McGill and University), University and Viger Avenue. Either for business or pleasure, 45.5 % of Montréal households own a cell phone, compared to an average of 38.7 % throughout the province. RESTAURANTS POPULATION There are 5,338 licenses in the food service industry in Montréal, which represents 28 % of all the food service licenses in the province of Québec. In 2001, the breakdown of Montréal’s residents is: • Metropolitan area: 3,574,000; Montréal is the gastronomy capital of Canada and is ranked 2nd for the American continent. • City of Montréal: 1,814,170. Montréal is the 2nd largest metropolitan area in Canada. Montréal restaurant‐goers can choose from among 80 different types of national and regional cuisines. Montréal is home to 46 % of Quebec’s population. Montréal is 3rd in North America for the number of people per square foot (behind New York and Los Angeles). According to the Travel & Leisure magazine, Montréal is ranked 10th internationally for the quality of its restaurants. Montréal is the 2nd largest French‐speaking city in the world. Montréal occupies the 43rd position (among 70 international cities) for the price of a lunch at the restaurant. Montréal’s fertility rate in 2003 is 1.42 children per woman and the provincial rate is 1.49 children per women. SPORTS & LEISURE In 2001, there were 20,336 births in Montréal. Montréal has 4 professional sports teams: PUBLIC SAFETY • The Montréal Canadiens hockey team; In 2002 there were 66 homicides in the metropolitan region for a population of 3.5 million. This number equals 1.9 murders per 100 000 residents. Montréal is one of the safest cities in North America because of its low crime and homicide rate. • The Montréal Expos baseball team; • The Impact soccer team; • The Alouettes football team. The 1.9 homicide rate in Montréal is 4 times lower than New York and 6 times lower than Los Angeles. The Grand Prix of Canada, the first Formula 1 race in North America, is held every year in Montréal at the Circuit Gilles‐Villeneuve. The second North American Formula 1 race was first held in Indianapolis on September 24th, 2000. The crime rate in Montréal has dropped dramatically since the mid 1990’s. In 2002, the number of homicides decreased 27.4 % compared to 2001. Globally, in 2002 for the province of Québec, the criminal offences against people went down 5.5 % and the criminal offences against property 5.1 %. Montréal is host to the annual international tennis championships at Jarry Park. Even number years Montréal greats the feminine competitions and odd number years the masculine competitions. QUALITY OF LIFE The Montréal Canadiens Hockey Club has won the Stanley Cup 24 times since the turn of the century, making it the second most successful championship sports team in the world after the New York Yankees, who have won 25 World Series. Montréal has about 1,000 parks for a total of 29 square miles (47 square km) of green spaces. Gardens, parks and green spaces cover more than 10 % of the land. The Montréal area counts 1 tree per 2 inhabitants. Founded in 1863, the Lachine Rowing Club is the oldest operating rowing club in North America. Montrealers have about 19 paid days off per year. Thus, Montréal is under the international average of 21 days. Bicycling magazine ranked Montréal number 1 on its list of Ten Best Cycling Cities in North America with over one million inhabitants, in front of Chicago and San Diego. The Board of Trade of Metropolitan Montréal established, with the help of the INRSUCS researchers, a Quality of life / Social cohesion index for 12 major North American cities. The indicators that helped to build the index are: quality of air, the homicide rate, social inequity and the number of jobs related to cultural and artistic activities in the city. Every year, more than 45,000 cyclists take control of the Montréal streets for the Tour de l’Île, the largest non‐competitive sporting event in the world (as confirmed by The Guinness Book of Records). Two days prior to the event, 6,000 people go cycling at night during the Tour de 75 Nuit and a few days earlier, more than 12,000 children (12 years of age and under) take part in the Tour des Enfants. architectural harmony, outer staircases were allowed to be built on streets where such structures already existed. The Montréal area offers cyclists 621 miles (1000 km) of bicycle paths. Founded in 1854, the Notre‐Dame‐des‐Neiges Cemetery on Mount Royal is the largest cemetery in Montréal, covering an area of 16 million square feet. More than 1 million people are buried there and more than 10,000 are buried each year. There are nearly 34 miles (55 km) of roads and pathways crisscrossing the cemetery. There are more than 1,000 parks and green spaces, 2,000 playing fields, 150 outdoor swimming pools, 25 track‐and‐field facilities, 474 soccer and football fields, 975 baseball diamonds, 900 outdoor skating rinks, 60 basketball courts, 1,000 tennis courts (the 2 / 3 are outdoors), 435 miles (700 km) of cross‐country ski trails and 100 indoor skating rinks in the Greater Montréal area. It is not known how Sainte‐Catherine Street got its name, but several hypotheses have been suggested: the street may have been named in honour of Catherine de Bourbonnais (1749–1805), the natural‐born daughter of Louis XV; it may also have been named after Catherine Viger, the adopted daughter of Jacques Viger, first mayor of Montréal; or it may bear the name of the old country road that led to the Sisters of Our Lady convent. Montrealers have access to more than 45 downhill ski runs, 80 golf courses and 90 marinas, all within 62 miles (100 km) of the city. There are more than 100 golf courses in the Greater Montréal area, including some of the best in Canada. The first golf club in North America—the Royal Montréal—was founded in 1873 on the Mount Royal in Montréal and is now situated at Île Bizard. Montréal has an authentic Parisian métro grille (Guimard). Given to the city as a gift from Paris on the occasion of Expo 67, the Parisian métro grille was installed in the Square‐Victoria station, near the Montréal Exchange tower in the Quartier international. Surrounded by the St. Lawrence River, Montréal is a paradise for water‐
sports enthusiasts, with 388 square miles (625 km2) of water and more than 400 islands. There are more than 450,000 trees in the city of Montréal, including 108,000 on Mount Royal alone, 27,000 in Angrignon Park, 10,000 in the Botanical Garden, 17,000 in the park Jean‐Drapeau and 2,300 in the Lafontaine Park. More than 6,000 trees are planted every year in Montréal. TOURISM Every year, slightly more than 13 million visitors come to Montréal, making it Canada’s 2nd most popular city, after Toronto. In a small lane called ruelle des Fortifications near the World Trade Centre, stands a portion of the Berlin Wall, which the German city gave to Montréal to mark the 350th anniversary of its founding. More than 25,000 hotel rooms are available in Montréal. Montréal is ranked 64th worldwide (among 70 cities) for the price of a one night stay in a hotel room. This survey is based on a room with two beds, a bath and a toilet, and breakfast for two people in a first class hotel. Montréal is famous for its smoked meat, bagels and poutine. Montréal bagels are different from the New York and Toronto versions because they are made with eggs and baked in a wood‐burning oven. New York bagels are made with water and have a spongy texture. Toronto bagels are usually baked in gas ovens. The average price of a short stay in Montréal (including 2 lunches with wine, one night stay at the hotel for two people, a rental car for a 621 mile distance (100 km) and a few out‐of‐pocket costs) is 525 Canadian dollars. Montréal is ranked 52nd internationally among 70 cities for the price of a short stay. Montréal is the only major Canadian city completely surrounded by water and, according to the experts; it is the shad‐fly capital of Canada. Shad‐flies are harmless insects that live near fresh water, but in May and June, hordes of these winged pests invade the waterfront terraces—so be careful they don’t land in your drink! TRIVIA According to The Gazette, Montréal’s top 10 characteristic features are: • The cross on Mount Royal; After Halifax, Montréal has the 2nd largest number of Titanic victims buried in its cemeteries—12 in all. • Olympic Stadium; John Lennon and Yoko Ono held their Bed‐In from May 26 to June 2nd, 1969, in Suite 1742 at the Fairmont The Queen Elizabeth in downtown Montréal. There, surrounded by celebrities such as Tommy Smothers, Timothy and Rosemary Leary, and Petula Clark, they wrote the peace anthem, “Give Peace a Chance”. • Place Ville‐Marie and its revolving lights; • Saint‐Joseph’s Oratory; • The Environment Canada’s Biosphère; • The Jacques‐Cartier Bridge; The cross on Mount Royal was built in 1924, in remembrance of December 25th, 1642, when a flood threatened to wash away the French colony. On that day, Paul de Chomedey, Sieur de Maisonneuve, promised to carry a cross up the mountain if the floods would spare the colony. On January 6, 1643, he kept his promise and carried a wooden cross to the summit. Fibre‐optic lighting, installed when Montréal celebrated its 350th anniversary, now illuminates the cross. • The Université de Montréal tower; • The Five Roses sign; • The Orange Julep (on Décarie Boulevard); • The Guaranteed Milk bottle (on Lucien‐L’Allier Street). The most common building materials for Montréal houses are grey stone and red brick, formed thousands of years ago when the entire region lay beneath the Champlain Sea, whose ancient seabed was made up of red clay and grey limestone. The first car accident in Montréal happened on Saturday, August 11, 1906, on Sainte‐ Catherine Street, and created the first car accident victim—Antoine Toutant. The outer staircases that grace many Montréal homes are one of the city’s distinctive features. Their design dates back to a time when homes in the city’s wealthier neighbourhoods were set back from the street with exterior staircases. This started a trend, and soon duplexes and triplexes were appearing with outer staircases of myriad different shapes and sizes—single or double; straight, spiral or L‐shaped. The Gouin Boulevard is the longest street in Montréal; it is 31 miles (50 km) long. Quebecers spend the equivalent of two weeks per year on their balcony. Balconies are most popular among retired people and middle‐
class families. Montréal is considered the official balcony capital with more than one million and a half balconies (71 % of the metropolitan area residents have at least one). Exterior staircases were banned in 1940 as a result of pressure from members of the Establishment, who were upset by this shocking fad. The ban was lifted in 1994 when, in the interests of preserving 76 The highest building on the island of Montréal is the 1000 de la Gauchetière, it measures 673 yards (205 meters), has 51 floors and was built in 1991. The Montréal transit commission (known by its French acronym, the STM) serves the Island of Montréal. The STM operates the subway system (known as the métro), which consists of 65 stations spread out over 4 subway lines, and a fleet of 1,600 city buses. UNDERGROUND CITY The annual distance covered by the buses and métro is 81,226,800 miles (130,800,000 km) which represents 3,270 times around planet Earth. Montréal has 20 miles (33 km) of underground pedestrian walkways accessible by 178 entries in all, linking 10 subway stations, 62 buildings, 7 major hotels, 1,615 apartments, 200 restaurants, 1,700 boutiques, 40 movie theatres and exhibition halls, 2 universities, 2 bus stations, 2 train stations and 1 college. Municipalities to the west, northwest and southwest of the Montréal Island are linked to downtown Montréal by 5 commuter trains. These trains (Montréal / Dorion‐Rigaud, Montréal / Deux‐Montagnes, Montréal / Blainville, Montréal / St‐Hilaire, Montréal / Delson) are completely integrated into the STM bus and métro system. More than 500,000 people travel through the underground city every day. The underground city has 38.8 million square feet (3.6 million m2) of flooring, which represents: The city transit system includes 9 reserved lanes, 12 terminals and 25 park‐and‐ride centres. • 80 % of downtown office space; Montréal has 4,447 taxis. • 35 % of all downtown businesses; In Montréal, there is 1 taxi for every 408 residents. • 10,000 indoor parking spaces; It is one of the biggest indoor cities of the world. Montréal is 31st among 70 international cities for the taxi rate of a 3.1 mile (5 km) distance ride, in an urban area, in daytime, with tip included. URBAN TRANSPORTATION SOURCES • 155 street entrances. Tourisme Montréal 77 RÉSUMÉS ‐ ABSTRACTS CONFÉRENCE ET SYMPOSIUMS CONFERENCES AND SYMPOSIA Annexe 1 CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 1 INDEX DES AUTEURS DE L’ANNEXE 1 A
H
Abraham, John .........................................................................22
Aglaè, Marta .............................................................................23
Allenet, Benoit ..........................................................................10
Alvarez, Jean‐Claude.................................................................14
Asparouhova, Elena Ivanova.....................................................13
Halimi, Serge ............................................................................ 10
Hamet, Pavel............................................................................ 30
Hardon, Anita ............................................................................. 4
Hasbani, Marc .......................................................................... 16
Hidayana, Irwan ......................................................................... 4
Hudon, Raymond...................................................................... 16
B
Barbano, Dirceu Bràs Aparecido .........................................23, 24
Baudrant, Magalie ....................................................................10
Bélanger, Paul...........................................................................11
Béliveau, Richard .......................................................................4
Borghi, Laura.............................................................................25
Bujold, Rénald...........................................................................23
I
Imelda, Deborah......................................................................... 4
J
C
Jasmin, Claude ........................................................................... 9
Jones, Mavis ....................................................................... 18, 27
Junior, Zich Moyses .................................................................. 24
Calmon Reis de Souza Soares, Jussara ................................16, 17
Calop, Jean................................................................................10
Cambourieu, Caroline ...............................................................23
Caporossi, Gilles........................................................................19
Carpentier, Marie ...............................................................14, 15
Castellanos, Pubenza ................................................................23
Cohen, David ............................................................................14
Costa da Cunha, Cláudia Simone ........................................23, 24
Cuffe, Jennifer...........................................................................26
Keating, Bernard...................................................................... 30
Keller, Pascal‐Henri .................................................................. 19
Kinsman, John ............................................................................ 8
Koné, Anna ................................................................................. 7
D
L
Daniau, Stéphane......................................................................11
Desjardins, Julie ........................................................................20
Desmarteau, Robert H ..............................................................28
Ducousso‐Lacase, Alain.............................................................19
Lafortune, Denis ....................................................................... 20
Laurier, Claudine ........................................................................ 7
Lebouché, Bertrand.................................................................. 23
Lévy, Joseph‐Josy ..................................................................... 12
Lim, Robyn R............................................................................. 28
K
E
M
Ebrahimi, Mehran .................................................................9, 11
F
Filizzola, Eduardo ......................................................................23
Forget, H ...................................................................................20
1
Françoise BALLEREAU ..............................................................12
G
Gagnon, Marc‐André ................................................................16
Garattini, Silvio.........................................................................22
Garnier, Catherine ....................................................................19
Graham, Janice E.......................................................................27
Gravier, Jean‐Marc......................................................................9
Green‐Demers, I........................................................................20
Grenon, E ..................................................................................20
Maranda, Marie‐France ........................................................... 13
Martin, Élisabeth ...................................................................... 16
Mathieu, Rachel ....................................................................... 16
Mavrikakis, Catherine............................................................... 18
Mercan, Aline ....................................................................... 7, 29
Mintzes, Barbara ...................................................................... 18
Mira Johri ................................................................................... 6
Monteillet, Nicolas ..................................................................... 6
Morin, Jean‐Frédéric ................................................................ 15
N
Negura, Lilian ........................................................................... 13
Nguyen, Thu Anh........................................................................ 4
CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 2 O
S
Olivier, C. ..................................................................................20
Oosterhof, Pauline......................................................................4
Saint‐Germain, Christian .......................................................... 18
Saives, Anne‐Laure ................................................................... 28
Savoie‐Zajc, L............................................................................ 20
Silva, Nelson ............................................................................. 24
Suissa, A.J ................................................................................. 20
P
T
Pasquero, Jean..........................................................................29
Pelletier, Catherine .....................................................................6
Pérodeau, G ..............................................................................20
Pierret, Janine .....................................................................12, 14
Préville, M.................................................................................20
Thoër, Christine........................................................................ 12
Tok Chok Tsang, Lung ................................................................. 7
Turcotte, Marie‐France ...................................................... 28, 29
V
R
Van der Geest, Sjaak.................................................................. 8
Rivard, Michèle ...........................................................................7
Rodriguez‐Gutierrez, H .............................................................19
Routy, Jean‐Pierre....................................................................21
W
Wallach, Isabelle .................................................................... 4, 5
Wogaing, Jeannette.................................................................... 8
CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 3 DIMANCHE ‐ SUNDAY Le 14 octobre 2007 October 14th, 2007 La chaîne des médicaments au service des patients. The medication cycle in the service of patients. 13 h 00 – 13 h 45 CONFÉRENCE ‐ CONFERENCE RÔLE DE L’ALIMENTATION DANS LA PREVENTION DU CANCER Béliveau, Richard Directeur de médecine moléculaire de l’Hôpital Ste‐Justine, chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH ‐ programme de recherche concertée sur la Chaîne du médicament et professeur à l’UQAM, Canada. Objectifs poursuivis par la CONFÉRENCE ‐ CONFERENCE :
1. Introduire les concepts les plus récents en oncologie. 2. Présenter les bases scientifiques et médicales de la prévention du cancer. 3. Décrire la liste des alicaments présentant le meilleur potentiel anticancéreux. 4. Transférer ces concepts à la pratique médicale, par des suggestions simples et réalistes. On estime présentement que l'alimentation est responsable de plus du tiers des cancers, démontrant l’importance d’une alimentation saine pour réduire l’incidence de même que la progression du cancer. De nombreuses études fondamentales, cliniques et épidémiologiques ont montré qu'une consommation accrue en fruits et légumes, représente un facteur clé dans la réduction du risque de cancer. En effet, ces aliments contiennent une quantité importante de composés phytochimiques qui jouent un rôle crucial dans cet effet chimio préventif. En plus des fruits et légumes, les travaux de recherche récents ont permis de montrer que d’autres aliments, peu présents dans l’alimentation occidentale, tels le thé vert, l’ail, le soya et l’épice curcuma, possèdent également une grande quantité de composés anticancéreux. Des aliments de ce type sont appelés alicaments. Un régime quotidien combinant ces alicaments permet l’absorption d’une quantité de composés phytochimiques anticancéreux pouvant atteindre 1 à 2 g par jour. L’apport quotidien de ces différents aliments dans le régime alimentaire constitue un moyen simple et efficace pour contrer le développement et la progression du cancer. 13 h 45 – 16 h 45 SYMPOSIUM « LE MÉDICAMENT DANS LA PLURALITÉ CULTURELLE » Animateur : Wallach, Isabelle 1
1 Postdoctorante au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche sur la Chaîne des médicaments, UQAM, Canada. PROVIDING ARVs TO PREVENT MOTHER TO CHILD TRANSMISSION OF HIV IN VIETNAM AND INDONESIA: DIVERGING LOGICS AND FRAGMENTED PRACTICES Hardon, Anita 1; Oosterhof, Pauline2; Hidayana, Irwan2; Imelda, Deborah 2; Nguyen, Thu Anh 3
1 Professor Anthropology of Care and Health, Amsterdam School for Social Science Research, University of Amsterdam, Netherlands 2 Indonésie. 3 Vietnam. Preventing mother to child transmission of HIV (PMTCT) emerged as a global public health technology in the late 1990s. It involved using antiretroviral medications (ARVs), which at the time were not yet accessible to the poor for treatment, in HIV CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 4 infected pregnant women to prevent the virus from transmitting to the child. Impetus for action in the South came from a trial completed in 1998 in Thailand, which found that a relatively short, 28 day, course of twice daily oral Zidovudine (AZT) was safe, well tolerated. In this paper we described the projected users (both the attributes of the health systems providing the drugs and the kinds of ‘end’ users) inscribed in PMTCT by public health researchers and policy makers, and we follow the ways these 'scripts' changed when the technology moved from global to national policy arena’s to local level implementation in ante‐natal care services. In doing so, we adopt the multi‐level perspective (van der Geest et al 1990. Whyte et. al 2002). We will present results of multi‐sited ethnography which elucidated how policy makers, health workers and pregnant women view and experience PMTCT. Local level data‐collection was done in Vietnam and Indonesia. Our multilevel analysis shows how at the global level over time PMTCT was developed as a simple preventive magic ARV bullet. When ARVs had become accessible in developing countries (the prices had gone down and global policy makers aim for universal access to ARVs by 2010), PMTCT became much more demanding, assuming the capacity of health system to deliver a comprehensive and integrated package of prevention and care. The PMTCT logics and trajectories at the country level differ. In Vietnam, policy makers followed a surveillance logic, including a notification system that does not respect the rights of women for confidentiality and privacy. In Indonesia policy makers follow a human rights model, but coverage is low. HIV positive pregnant women in the local level research sites in Vietnam and Indonesia pragmatically find their way through a fragmented health system to get the AIDS medicines they need to protect the health of their children and themselves in both countries. They are supported by NGOs, which help them access the services. But, they are constrained by the costs of tests, treatment, transport and food. For all the global rhetoric of universal access to ARVs by 2010, our studies show that in real life, these sophisticated medicines are still only available in the well‐resourced hospitals in the capital cities. In the development of PMTCT as a new public health technology, public health researchers and policy makers appear to have been overly optimistic about the capacity of health systems to deliver antiretroviral medicines to people in need. LES USAGES ET LES REPRESENTATIONS DES TRAITEMENTS OCCIDENTAUX ET CHINOIS UTILISÉS EN AUTOMEDICATION CHEZ LES JEUNES D’ORIGINE CHINOISE EN FRANCE ET AU QUEBEC Wallach, Isabelle1
1
Postdoctorante au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche sur la Chaîne des médicaments, UQAM, Canada. Introduction : L’automédication est un comportement courant au sein de la population adolescente. Si des travaux ont porté sur l’automédication des jeunes occidentaux et des jeunes asiatiques, celle des jeunes d’origine chinoise nés dans les pays occidentaux est peu documentée. Structurée en deux volets, cette étude se propose d’examiner à la fois les usages et les représentations des traitements chinois et occidentaux consommés en automédication chez des jeunes d’origine chinoise vivant en France et au Québec. Méthodologie : L’étude s’appuie sur des entretiens de groupe et des entretiens individuels semi‐directifs réalisés, en France et au Québec, avec quarante cinq jeunes issus de la communauté chinoise, âgés de 15 à 19 ans. Résultats : Les premiers résultats mettent en évidence que la plupart des jeunes d’origine chinoise utilisent, en automédication, des produits thérapeutiques chinois et des médicaments occidentaux de façon complémentaire. Ces traitements consommés sans prescription médicale sont généralement destinés à traiter des troubles bénins. Les discours des répondants révèlent également que l’alimentation est considérée comme faisant partie de l’éventail des produits thérapeutiques chinois. Enfin, l’analyse des données montre que les produits chinois sont davantage utilisés à des fins préventives que les médicaments occidentaux. Le deuxième volet de l’étude porte sur les représentations des traitements occidentaux et chinois. L’analyse des entrevues met en évidence des perceptions contrastées des deux types de produits thérapeutiques tant sur le plan de leurs caractéristiques que sur celui de leurs effets et de leur efficacité. Conclusion : L’étude met en lumière des pratiques d’automédication chez les jeunes d’origine chinoise qui combinent l’usage de produits thérapeutiques chinois avec celui des médicaments occidentaux. La question qui reste à explorer est celle de savoir dans quelle mesure leurs représentations de ces deux types de traitements influent sur leurs choix thérapeutiques et leurs pratiques de médication. CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 5 PHARMACIES SANS PHARMACIENS? L’INFORMATION DU PATIENT EN OFFICINE ET CHEZ LES DÉTAILLANTS DE COMPRIMÉS DE RUE AU CAMEROUN (NKOTENG) Monteillet, Nicolas1
1 ‐ La crise du système hospitalier au sud Cameroun a favorisé un développement urbain de l’automédication, l’autoprescription étant devenue le premier recours des citadins. La vente de médicaments par les pharmaciens d’officine et les « pharmacies de la rue » ont fait l’objet d’une enquête menée dans la ville de Nkoteng. Cette communication se propose d’aborder simultanément les pratiques de « prescriptions », les techniques commerciales, les rapports aux malades des pharmaciens d’officines et des détaillants de médicaments "de rue", en s’intéressant particulièrement aux modes d’information du patient. Ce texte reviendra sur les possibles concurrences et complémentarités en matière de diffusion de médicaments génériques entre secteur privé formel et populaire et ses implications sur la qualité de l’information du patient et des médicaments. Cet article s’achève sur une interrogation concernant les échanges des savoirs entre patients et prescripteurs formels ou informels. LES RÉPERCUSSIONS DU DR‐CAFTA SUR L’ACCÈS AUX MÉDICAMENTS ET LA SANTÉ DES POPULATIONS AU GUATEMALA: LA PERSPECTIVE D’ACTEURS CLEFS Pelletier, Catherine1; Mira Johri.2
1
Candidate à la maîtrise en santé communautaire, Département de médecine sociale et préventive, Université de Montréal, Canada. 2
Ph.D, Chercheure agrégée, Département d’administration de la santé, Université de Montréal, Canada. Introduction : La mise en œuvre de traités de libre‐échange tel le Dominican Republic‐Central American Free Trade Agreement (DR‐CAFTA), qui fortifie la protection de la propriété intellectuelle accordée aux produits pharmaceutiques par rapport aux normes de l’Organisation mondiale du commerce, illustre l’une des interactions entre la chaîne des médicaments et les processus de mondialisation. Objectifs : Cette étude qualitative exploratoire s’intéresse aux répercussions du DR‐CAFTA sur l’accès aux médicaments et la santé des populations au Guatemala, telles que perçues par les acteurs clefs (médecins, pharmaciens, membres d’organisations internationales et non gouvernementales, agents gouvernementaux, représentants de l’industrie pharmaceutique, porte‐paroles de la société civile), ainsi qu’à leurs recommandations. Méthodologie : Selon une stratégie d’échantillonnage stratifié, quinze entretiens semi‐dirigés furent réalisés. Une analyse documentaire contribue à valider ces données. Résultats : La collecte de données s’est terminée en mars 2007. Les résultats préliminaires indiquent: • qu’une perspective globale considérant les dynamiques politiques et légales, aux niveaux national et international, est nécessaire afin de comprendre les processus affectant l’accès aux médicaments. Cette problématique s’imbrique également dans celle du système de santé Guatémaltèque. • que les patients atteints de VIH‐SIDA, de cancers, de troubles cardiaques et rénaux seront les plus sévèrement touchés par les réductions d’accès aux médicaments. • qu’augmenter le budget du Ministère de la santé constitue un prérequis à toute solution. On appelle à une implication accrue du Gouvernement par rapport à cet enjeu de santé publique. Toutefois, scepticisme et méfiance sont exprimés face aux capacités et à la volonté gouvernementales de manifester ce leadership. Discussion : Aucun système de surveillance de l’accès aux médicaments et des impacts du CAFTA n’est instauré. Peu d’acteurs s’y intéressent, les plus préoccupés par l’enjeu étant aussi désabusés. Ces données longitudinales semblent pourtant nécessaires pour le Guatemala et d’autres signataires de traités ADPIC‐plus. CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 6 APPROCHE MULTIDISCIPLINAIRE DE L’ÉMERGENCE DE DEUX NOUVELLES « PANACEES » HIMALAYENNES : Rhodiola crenulata ET Cordyceps sinensis Mercan, Aline1; Tok Chok Tsang, Lung2
1 Médecin‐anthropologue, chercheure au CReCSS (Centre de recherche Culture Santé Société), Université Aix‐Marseille III, Université Joseph Fourier de Grenoble (enseignante au DU « des plantes aux médicaments : une approche multidisciplinaire »), Société française d’Ethnopharmacologie (Metz), France. 2 Enseignant à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Paris, France. La réalisation d’une enquête ethnobotanique dans la région du Kham (est du Tibet) a révélé l’émergence de deux nouvelles vedettes himalayennes de la phytothérapie mondialisée, présentées comme de modernes panacées. Pour étudier ce phénomène complexe il a été choisi de recourir à une anthropologie multisite et à une analyse transdisciplinaire. L’étude de la biologie et de l’écologie de la plante, de sa place dans la taxonomie tibétaine et de l’évolution de ses usages, révèle le mouvement de standardisation et de globalisation de la médecine tibétaine. L’objectivation des circuits économiques, avec ses enjeux commerciaux, politiques et identitaires montre la reconfiguration de la société pastorale nomade liée à ces nouveaux marchés, mais aussi les enjeux géostratégiques liés à la ressource ou encore les aléas du développement durable et les failles de la législation. Les représentations de la maladie et de l’efficacité thérapeutique dans les différentes sociétés traversées, mettent en jeu des processus de légitimation. Les comprendre nécessite d’étudier les pratiques de recherche scientifique, leurs caractéristiques dans le cas des phytomédicaments et les interprétations et utilisations que les divers acteurs de la chaîne en font. La légitimation se base également largement sur des discours autour de la « tradition » réinterprétés à chaque étape culturelle et qui méritent d’être analysés. Il est ainsi possible de suivre le trajet tant géographique que symbolique de cette plante et de ce champignon devenant progressivement des phytomédicaments, depuis le haut plateau tibétain jusqu’aux supermarchés occidentaux ou asiatiques, en passant par le réseau internet. Ils servent de révélateur aux sociétés qu’ils traversent et illustrent avec acuité les phénomènes de rencontre et d’interprétation du local par le global et du global par le local. L’approche multidisciplinaire permet d’appréhender la richesse et la complexité des dynamiques en présence. VARIATIONS GÉOGRAPHIQUES DE LA MÉDICATION CHEZ LES ASTHMATIQUES AU QUÉBEC Koné, Anna MSc 1; Laurier, Claudine, PhD2; Rivard, Michèle DSc 1
1
Faculté de Médecine et GRIS, Université de Montréal, Montréal, Québec. 2
Faculté de Pharmacie et GRIS, Université de Montréal, Montréal, Québec Introduction : L’utilisation des médicaments constitue un domaine sujet aux variations géographiques qui est peu investigué. En particulier, dans le cas des maladies chroniques telles que l’asthme qui requiert l’auto‐administration de plusieurs médicaments, il serait utile de connaître les variations géographiques non seulement de la prévalence mais également dans les traitements antiasthmatiques d’autant plus qu’on peut mieux en contrôler les conséquences par une médication adéquate. Par ailleurs, la constitution d’aires homogènes et ayant une utilité pratique, représente une étape majeure pour l'appréciation des différences géographiques. Objectifs : Faire un découpage des régions du Québec en aires géographiques pertinentes et étudier les variations géographiques de l’ampleur et la structure de la médication d’asthme chez les personnes asthmatiques. Méthodes : Les données de réclamation des services pharmaceutiques et médicaux de la RAMQ en 2002‐2003 ont été utilisées pour calculer la médication chez les personnes identifiées comme asthmatiques. Pour ce faire, nous avons constitué à l’aide de la méthode des Cluster de Ward, des aires géographiques plus ou moins homogènes selon la répartition par âge et les indices de défavoristation. L’appréciation de l’usage des médicaments, exprimés en DDD, équivalents salbutamol ou équivalents béclométhasone selon le cas a été faite à l’aide de taux pour chacune de ces aires. L’ampleur de la médication et sa structure (traduisant d’une certaine façon la qualité de l’usage) sont présentées. Résultats : 73 aires géographiques ont été constituées pour mieux étudier les variations de la médication. Aussi, le calcul de l’usage des médicaments pour asthme s’est fait parmi les personnes asthmatiques, plutôt que dans la population générale. Les quantités de médicaments par asthmatique varient énormément d’une aire géographique à l’autre. Par ailleurs la structure de la médication (corticostéroïdes, agonistes, etc.) diffère également selon l’aire considérée. CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 7 Conclusion : De façon générale, bien que des lignes directrices existent pour réguler la prise en charge de l’asthme, nous observons des variations importantes dans l’usage des médicaments au sein de la population asthmatique au Québec. Il importe de bien identifier ces variations et de comprendre leur origine pour la surveillance de l’asthme et une meilleure planification des ressources. Des aspects tels que le type de prescripteur, le lieu de prescription et l’environnement expliqueraient ces différences mais il convient d’approfondir les investigations pour mieux comprendre les variations de la médication. LA PLURALITE DES USAGES DES MEDICAMENTS: DE LA QUETE A LA CONSOMMATION DU MEDICAMENT Wogaing, Jeannette1
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Anthropologue, Département de Sociologie et anthropologie, Université de Douala, Cameroun Cette communication se présente comme un essai d’analyse du circuit thérapeutique suivi par une population en quête de médicament. L’auteur à travers une enquête menée auprès de la population de douala (Cameroun) tente de montrer à la fois les risques pris par les populations à la recherche du médicament et les insuffisances liées à la connaissance du médicament. La vente illicite du médicament est une réalité vivante. Ici comme dans de nombreux pays au sud du Sahara, les officines pharmaceutiques (pharmacie et propharmacie) n’ont pas le monopole de la commercialisation du médicament. Le circuit informel est en pleine expansion. Les personnes en quête d’un médicament ont recours à ces deux secteurs. Seule une réelle sensibilisation de la population sur la notion de risque pourrait aider ces populations à sortir de cette impasse. 17 h 00 – 17 h 45 CONFÉRENCE ‐ CONFERENCE THE MEDECINE CHAIN AS A MULTI‐LEVEL PHENOMENON: THE CASE OF ANTIRETROVIRAL DRUGS Van der Geest, Sjaak Professeur d’anthropologie médicale à l’Université d’Amsterdam, doyen de la maîtrise en anthropologie médicale (AMMA),chef de l’unité médicale d’anthropologie et de sociologie, Amsterdam et chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche sur la Chaîne des médicaments, Canada. The multi‐level perspective in medical anthropology (Van der Geest et al. 1990) is a heuristic tool that can help identify relevant factors and provide explanations for what is taking place in a particular domain. In the 1990 article cited, the perspective was applied to Primary Health Care. By looking at the way the term ‘PHC’ was used and interpreted at the international, national, health care institution and household levels, we could trace crucial misunderstandings and conflicts in the perception and use of PHC, as well as their consequences for policy and practice. In the present paper, which will be methodological and theoretical, we intend to do two things, both in relation to antiretroviral drugs. (1) We will apply the multi‐level perspective to the perception, distribution and use of pharmaceuticals and argue that the models of the ‘medicine chain’ and the ‘biography of medicines’ can be fruitfully viewed as multi‐level processes in which political and commercial power and individual agency play prominent roles. (2) The multi‐level perspective is, first and foremost, a methodological instrument to organize research. In this paper we attempt to add a theoretical dimension to it. The leading idea is that actors at various levels – or at specific moments of the biography or chain – seek to pursue their personal interests and thus steer the processes of production, marketing, distribution and consumption of pharmaceuticals. Second auteur: Kinsman, John, University of Amsterdam Reference: Van der Geest, S., J.D. Speckmann & P.L. Streefland 1990 Primary Health Care in a multilevel perspective: Towards a research agenda. Social Science & Medicine 30 (9): 1025 34. CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 8 LUNDI ‐ MONDAY le 15 Octobre 2007 October 15th 2007 Dynamique multiforme des développements scientifiques dans la Chaîne des médicaments. The multi‐faceted dynamics of scientific developments in the medication cycle. 8h30 – 9h15 CONFÉRENCE ‐ CONFERENCE DROIT À LA SANTÉ DES PERSONNES AGÉES ET CANCER Jasmin, Claude Professeur en oncologie médicale à l’Université de Paris‐Sud et membre du Plan Cancer du Gouvernement français en France. Les pays économiquement développés connaissent, depuis la seconde moitié du 19ème siècle, une augmentation régulière de leur espérance de vie de un an tous les quatre ans. Actuellement, et probablement grâce aux acquis sociaux et aux progrès de l’hygiène et de la médecine, cette progression de la longévité n’a pas provoqué une augmentation du nombre d’années d’invalidité. Dans le domaine du cancer, la situation est plus complexe. Les personnes âgées de plus de 65 ans, ont un risque de développer un cancer onze fois plus élevé et un risque de mort par cancer quinze fois supérieur par rapport aux individus plus jeunes. Les causes de ces résultats inquiétants sont multiples. Mais, jusqu’à cette dernière décennie, et trop souvent encore aujourd’hui dans le monde, il existe un déficit de prise en charge dans ce domaine à tous les stades de la maladie, du dépistage précoce aux soins palliatifs : les personnes âgées atteintes par une tumeur cancéreuse ou une affection maligne hématologique bénéficient trop peu des progrès médicaux, même dans les pays économiquement développés. En réponse à ces problèmes, l’Institut National du Cancer (INCA) a créé et subventionné 9 Unités Pilotes d’Onco‐Gériatrie (UPCOG), réparties sur la plus grande partie du territoire national. Les gouvernements sauront‐ils investir à long terme dans une politique de prévention et de soin appropriée et coûteuse pendant 10 à 20 ans, délai nécessaire pour en observer les bénéfices? La véritable révolution que devrait susciter l’augmentation sans précédent de l’espérance de vie de l’espèce humaine au XXIème siècle nécessitera la réforme des structures sociales, politiques et économiques des États pour y inclure les projets de vie des gens âgés. 9h30 – 12h00 SESSIONS PARALLÈLES SYMPOSIUM « DIFFUSION ET CIRCULATION DES SAVOIRS ENTRE LES ACTEURS DANS LA CHAÎNE DES MÉDICAMENTS » Animateur : Ebrahimi, Mehran 1
1 Ph.D., professeur agrégé, Département de Management et Technologie, École des sciences de la Gestion, Université du Québec à Montréal, Canada. UN FORUM DE DISCUSSION MÉDICAL ENTRE CIRCULATION DES SAVOIRS ET PUBLICITÉS DE PRODUITS Gravier, Jean‐Marc1
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Doctorant, CENEL, Université Paris 13, France. Dans des forums la construction de la figure de l’expert profane, reconnu comme spécialiste par des non spécialistes dans sa communauté discursive, se fonde, entre autres, sur l’aptitude à catégoriser et à convoquer des discours autres pour informer ou argumenter. Mon approche se situe dans une perspective d’analyse du discours de données extraites d’un forum médical grand public. CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 9 Premièrement, je justifie l’appellation de produits très employée dans le forum acné, psoriasis et problème de peau à l’aide du paradigme de reformulations établi par les forumeurs. Généralement médicament est plutôt employé pour les formes solides et orales alors que produit est réservé aux médicaments non efficaces et aux crèmes, pommades utilisées massivement pour traiter les maladies de peau. Deuxièmement, j'examine les différents savoirs qui circulent dans ces forums. En plus de l’expérience subjective de la maladie, sont transmis des noms de praticiens, le plus souvent en message privé, des régimes alimentaires, des liens hypertextuels et principalement des noms de produits, pharmaceutiques ou non. Les forumeurs s’intéressent alors aux nouveautés, surtout à base de « produits naturels », aux effets, au prix, à la composition par peur des corticoïdes et aux modes de distribution. Le thème du forum oblige à une transgression permanente de la norme explicite, la nétiquette, qui interdit les messages à caractère publicitaire. En conclusion le malade acteur de sa santé diversifie les sources de savoirs mais ce déplacement va de pair avec une dévalorisation du médecin et de la biomédecine. Se posent alors les questions des fonctions du forum qui sont l’échange de soutien et d’informations, mais également de la diffusion de publicités plus ou moins déguisées et donc de la régulation du forum. NOUVELLE APPROCHE DU PROCESSUS D’ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE CENTRÉ SUR L’ACTIVITÉ DU PATIENT : CRÉATION D’UN OUTIL PÉDAGOGIQUE CONSTRUIT À PARTIR DE L’ANALYSE DE L’ACTIVITÉ DE PATIENTS DIABÉTIQUES DE TYPE 2 Baudrant, Magalie1; Allenet, Benoit1; Halimi, Serge2; Calop, Jean3
1 Pôle pharmacie, Unité de pharmacie Clinique, CHU Grenoble, ThEMAS TIMC‐IMAG (UMR CNRS 5525), Université Joseph Fourier, Grenoble, France. 2
Pôle DUNE, Département urologie néphrologie endocrinologie, unité d’Endocrinologie Diabétologie‐maladies de la Nutrition, CHU Grenoble, France; 3 Pôle Pharmacie, Unité de Pharmacie Clinique, CHU Grenoble, France. Contexte et objectif : Cette recherche exploratoire envisage l’éducation du patient sous l’angle d’une double activité, celle du patient et celle du professionnel de santé qui le guide et le conseille. Elle se veut centrée sur l’activité du patient en analysant en particulier les stratégies d’action mises en place par le patient face à des « situations problèmes » liées à sa maladie et à son traitement. L’objectif est d’élaborer et de tester la faisabilité d’un outil d’apprentissage construit à partir de l’analyse de l’activité de patients diabétiques de type 2. Méthodologie : A partir d’entretiens d’explicitation réalisés sur un échantillon de 9 patients diabétiques de type 2 et l’utilisation d’une méthodologie issue de la didactique professionnelle, des « situations problèmes » associées aux stratégies d’action mises en œuvre par les patients ont été recherchées. Lieu de développement : Au domicile des patients et au sein du service d’endocrinologie (Pr Halimi), CHU de Grenoble Résultats : 24 classes de situations problèmes et 445 stratégies d’action ont été identifiées. Suivant la démarche d’apprentissage par problèmes (APP), des scénarios ont été construits et regroupés en 6 kits de formation selon les thèmes suivants : 1‐ Représentations de la maladie, des traitements‐2‐Connaissances et Sources d’informations‐3‐Diabète et Comportements‐4‐Techniques de gestion quotidienne des traitements‐5‐Gestion de l’alimentation au quotidien‐6‐Analyse et suivi des résultats et adaptations envisagées. La concordance de cette classification entre 3 juges a été testée afin de valider la robustesse, la reproductibilité de la démarche (test Kappa). Les scénarios concernant la gestion pratique des traitements ont été plus particulièrement identifiés comme « déclencheurs » d’interactions autour de l’observance. Le vocabulaire est adapté au niveau de langage et de conceptualisation des patients (discours des pairs). L’utilisation de situations problèmes permet de susciter un développement progressif des apprentissages, des capacités de raisonnement, habilités à communiquer et des compétences utiles au quotidien. Conclusions : L’application clinique de ce modèle expérimental est en cours de développement au sein de l’unité d’hospitalisation d’endocrinologie du CHU de Grenoble. Des séances pratiques axées sur la gestion des médicaments au quotidien sont mises en place au sein d’un dispositif éducatif structuré. La mise à disposition de scénarios de vie permet de générer questionnements, réflexions particulièrement propices aux échanges et aux apprentissages. La déclinaison pratique de ce modèle associera 2 types de technique, des entretiens en face à face et l’utilisation d’un programme informatique didactique (outil d’entraînement, de renforcement et de suivi). CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 10 FORMATION CONTINUE ET DYNAMIQUE DES SAVOIRS AU SEIN DU PERSONNEL DE R&D DU SECTEUR BIOPHARMACEUTIQUE : CAS DE LA RÉGION DE MONTRÉAL Daniau, Stéphane1; Bélanger, Paul1
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Centre Interdisciplinaire de Recherche et Développement en Éducation Permanente (CIRDEP), Université du Québec à Montréal, Canada. L’évolution rapide du secteur biopharmaceutique nécessite, de la part des principaux acteurs de la Recherche et Développement (R&D), une mise à jour permanente des savoirs. Dans un contexte marqué tant par une intense productivité scientifique que par une compétitivité extrême, notamment dans la mise en marché de nouveaux médicaments, la formation continue du personnel de recherche s’est rapidement imposée comme un élément clé du développement stratégique de ce secteur d’activité à haute intensité de savoir. Cette communication, qui s’appuie sur une enquête menée par le Centre Interdisciplinaire de Recherche et Développement en Éducation Permanente (CIRDEP) de l’Université du Québec À Montréal (UQAM) auprès de centres de recherche appartenant tant à la sphère privée qu’au domaine public et dressant un portrait de la formation continue dans le secteur biopharmaceutique, vise à présenter les spécificités de la dynamique de développement des savoirs au sein des équipes de R&D. D’une part, elle met en avant la diversité et la complémentarité des approches existantes, qu’il s’agisse de l’organisation des formations (formelles, non formelles, informelles), des pratiques d’évaluation, des modes de production des savoirs ou des sources d’informations. D’autre part, elle explore les stratégies d'appropriation et de transfert des savoirs à l’œuvre ainsi que les conditions de formation et d’organisation du travail permettant d’optimiser, à court et moyen terme, dans le cadre d’une libéralisation débridée de l’économie de marché, l’inéluctable et nécessaire capitalisation des savoirs. De ce fait, elle contribue à interroger tant la complexité des relations qu’entretiennent le secteur privé et le milieu académique (recherche appliquée et fondamentale ; formation continue et initiale; financement et sous‐traitance…) que les contradictions implicites entre les discours tenus, les moyens engagés et les objectifs poursuivis. GÉRER LE PARTAGE DES SAVOIRS ET LES RISQUES ASSOCIÉS A LA FUITE DES CONNAISSANCES DANS LES ENTREPRISES DE BIOTECHNOLOGIE Ebrahimi, Mehran 1
1 Ph.D., professeur agrégé, Département de Management et Technologie, École des sciences de la Gestion, Université du Québec à Montréal, Canada. Les études sur les alliances et sur les entreprises en réseaux font ressortir, d’une part les avantages ultimes qui se rattachent en l’accès aux compétences complémentaires, la capacité de renouveler les ressources et l’innovation continue, et d’autre part les risques que courent les firmes (Williamson, 1975; Arundel, 2001; Chesbrough, 2003 ; Bonhomme et al. 2005). Dans ce sens, les firmes doivent déterminer les compétences à protéger et celles à partager dans le cadre de la collaboration pour maintenir leur avantage concurrentiel et parfois même leur survie. Le présent travail s’inscrit dans cette perspective et vise à exposer les risques de la collaboration, plus spécifiquement le risque de la fuite de connaissance pour les jeunes firmes de biotechnologie. Objectif : L’objectif de ce travail est d’approfondir l’étude sur la conscience des dirigeants quant aux risques de la fuite des connaissances stratégiques et les mesures à prendre pour les réduire. Avec l’intensification des alliances et des réseaux pour l’accès aux ressources clés, les firmes de biotechnologie sont amenées à s’allier pour pourvoir faire face à la compétition. La collaboration avec les compagnies pharmaceutiques, qui cherchent à externaliser leurs activités de recherche, permet aux firmes biotechnologiques d’accéder aux financements, de faire les tests cliniques et d’amener leurs produits sur le marché mais aussi présente le risque de la fuite de leurs savoir‐faire. Le choix du secteur de la biotechnologie est guidé par le fait que les firmes de biotechnologie demeurent un bon exemple de celles qui se basent sur des technologies de recherches innovantes et leurs dépenses en R&D sont de plus en plus en hausse. De même, vu les problèmes de financement que rencontrent ces jeunes firmes, ces dernières ne sont pas, toutes et toujours, en mesure de faire des poursuites judiciaires en cas d’appropriation de leurs résultats par les compétiteurs. Pour aboutir à l’objectif de l’étude, la démarche théorique se base sur la présentation de différents concepts pertinents pour l’étude. Les principales théories étudiées sont: les alliances, la théorie de ressources et compétences, la théorie de capacités dynamiques, les réseaux organisationnels et l’open innovation. Ces différentes théories ont permis de mettre CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 11 l’accent sur l’importance de la connaissance et les risques que courent les firmes dans le cadre des ententes de coopération. Méthodologie et résultats : La démarche méthodologique se base sur une étude qualitative de type exploratoire. La méthode de collecte de données, étant les entrevues individuelles semi‐dirigées avec les dirigeants des firmes biotechnologiques. Les firmes de l’échantillon opèrent dans le secteur de la santé humaine, possédant une plate‐forme technologique et engagées dans le processus d’élaboration des médicaments .Ainsi, de l’analyse des résultats, il ressort que la conscience des dirigeants du risque de la fuite de connaissance est influencée par trois principales variables à savoir: la taille de la firme, son expérience et son vécu, et la culture des partenaires. De même, il découle des résultats que l’efficacité de la protection par les brevets est discutable, ainsi que l’apport des organismes d’aide aux firmes de biotechnologie demeure contestable. D’autres mesures de protection et des outils plus stratégiques doivent être pris par les firmes pour réduire le risque de la fuite de connaissance. MedQual, CENTRE RÉGIONAL D’INFORMATION ET DE RESSOURCES POUR LE BON USAGE DES MÉDICAMENTS. ACTION « ANTI‐INFECTIEUX » Françoise BALLEREAU1 1
MedQual, Centre d’information et de ressources pour le bon usage des produits de santé, Hôpital Saint‐Jacques, CHU de Nantes, UPRES EA 3826: “ Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections ”, Université de Nantes, PIMESP, Département de Pharmacie Clinique et de Santé Publique, Faculté de Pharmacie, France MedQual a été créé dans la Région Pays de la Loire (France) en écho à la politique nationale de bon usage des produits de santé, en particulier des anti‐infectieux, participant à la lutte contre l’émergence des résistances bactériennes et au bon usage des antibiotiques. Monsieur Bernard Kouchner, ministre délégué à la santé en France en 2001 a préconisé un plan national pour préserver l’efficacité des antibiotiques (Circulaire du 2 mai 2002 “ relative au bon usage des antibiotiques dans les établissements de santé et à la mise en place à titre expérimental de centres de conseils en antibiothérapie pour les médecins libéraux ”). Le plan national comporte 7 axes. La mission de MedQual fait écho au 4ème axe, « Améliorer l’interface ville/hôpital » : ‐ Accès facilité des médecins généralistes à des conseils thérapeutiques, ‐ Réseaux épidémiologiques de surveillance Pour ce faire : création de centres de conseils sur la prescription d’antibiotiques en ville SYMPOSIUM « LES MÉSUSAGES : DROGUES ET MÉDICAMENTS » Animateur : Lévy, Joseph‐Josy 1 1 Chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, professeur au département de sexologie de l’UQAM, Canada. DÉTOURNEMENTS ET ABUS DE MÉDICAMENTS PAR LES ADOLESCENTS : PERSPECTIVES EMPIRIQUES Thoër, Christine1; Pierret, Janine2; Lévy, Joseph‐Josy3
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Chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, professeur au département de communication de l’UQAM, Canada. 2
CERMES (CNRS‐INSERM‐EHESS), France. 3
Chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, professeur au département de sexologie de l’UQAM, Canada. À partir d’une revue de la littérature empirique provenant de plusieurs pays (Canada, États‐Unis, Europe, etc...) sur les détournements et l’abus des médicaments par les adolescents, cette communication s’attachera à présenter les CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 12 motivations d’utilisation de médicaments à des fins non médicales. Les profils épidémiologiques touchant le dopage sportif, l’usage des stimulants et des opiacés et d’autres substances à des fins sexuelles ou cosmétiques seront ensuite dégagés. En conclusion, des pistes théoriques seront avancées pour rendre compte de ce nouveau rapport des adolescents au médicament. LA SURCONSOMMATION DES SUBSTANCES ILLÉGALES : PROBLÈME OU MALADIE. L’ÉTUDE D’UNE DYNAMIQUE REPRÉSENTATIONNELLE CHEZ LES GESTIONNAIRES D’ENTREPRISES. Negura, Lilian1 ; Maranda, Marie‐France2
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Professeure‐adjointe, École de Service Social, Université d’Ottawa, Canada; 2
Professeure titulaire, Département des fondements et pratiques en éducation, Faculté des sciences de l’éducation, Université Laval, Canada. Introduction : La différence entre surconsommer des médicaments et surconsommer des drogues illégales est souvent déterminée seulement par les normes sociales. Pendant que dans le cas des médicaments, la surconsommation n’est pas jugée négativement par la société, dans le cas des drogues illégales, la surconsommation constitue un véritable stigmate. L’existence de ce stigmate est à l’origine des problèmes d’insertion socioprofessionnelle de ces personnes. Objectif : L’objectif de notre étude était d’explorer les représentations sociales des gestionnaires d’entreprises responsables d’embauche afin de comprendre les pratiques liées à l’embauche des personnes ayant des problèmes de surconsommation des substances psychoactives. Méthodologie : Les données de la recherche ont été obtenues par l’application de la technique d’évocation (Vergès, 2002) auprès de 50 gestionnaires provenant de la région de Montréal et de Québec. C’est une technique associative qui nous a permis l’identification du contenu, ainsi que de la structure des représentations sociales à partir des mots stimulus : toxicomanie et entreprise. Résultats : Pour les gestionnaires, la recherche a montré que si la représentation sociale de la toxicomanie est organisée autour de l’idée de problème, la représentation sociale de l’entreprise trouve sa signification dans le travail suivi par les éléments profit et production. Ces éléments peuvent expliquer, dans une certaine mesure, la résistance des gestionnaires d’embaucher ces personnes. Cependant d’autres éléments se retrouvent également dans le Noyau Central de chacune de ces représentations. La toxicomanie est vue aussi comme une maladie, pendant que l’entreprise est vue également comme un lieu d’affirmation (par le travail) des employés. Discussion : Ce fait montre une dynamique de changement qui pourrait annoncer une diminution de l’effet stigmatisant de ces représentations. En effet, la maladie n’est pas considérée en général comme une transgression des normes sociales, pendant que l’accent mis sur l’employé dans la signification accordée à l’entreprise laisse de la place pour une ouverture à la compréhension de la souffrance au travail. ENCADREMENT NORMATIF VISANT L’USAGE THÉRAPEUTIQUE DE LA MARIJUANA EN FRANCE, EN SUISSE, AU ROYAUME‐UNI ET AUX PAYS‐BAS Asparouhova, Elena Ivanova 1
1 Maîtrise en droit, Université de Montréal, Canada. La marijuana existe dans l’environnement humain depuis des milliers d’années, tant pour ses usages récréatifs que médicaux. Pour ces derniers, elle tend à être de plus en plus valorisée; voire considérée comme un produit « non dangereux » et même bénéfique. Pourtant, l’usage de cannabis à des fins médicales soulève différentes questions. Qui sont les usagers de cannabis ? Faut‐il décriminaliser, voire légaliser l’usage de la marijuana à des fins médicales ? Si oui, dans quel cadre législatif et pour qui ? Quelles sont les Conventions majeures qui encadrent la production, la distribution et l’usage de la marijuana ? Est‐ce que la législation et la jurisprudence française, suisse, britannique et néerlandaise en matière de la marijuana à des fins thérapeutiques sont en harmonie avec les dispositions de ces Conventions ? Après avoir rappelé les paramètres posés par les Conventions internationales, nous présenterons la normativité française, suisse, britannique et néerlandaise relative à l’usage médical de la marijuana. La législation française considère la marijuana d’une part comme un stupéfiant qui comporte un risque de glissement vers les drogues dures et d’autre part, comme un médicament qui peut calmer les maladies inguérissables. En Suisse, la marijuana est une plante à « usage double » : CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 13 consommée comme stupéfiant et alors défendu mais utilisée légalement dans la fabrication des médicaments. Une étape importante vers la légalisation de la marijuana à des fins thérapeutiques a été franchie au Royaume‐Uni avec le reclassement du cannabis en catégorie C parmi les drogues moins nocives. Les Pays‐Bas autorisent l’utilisation de la marijuana à des fins thérapeutiques sous des conditions très strictes. Ils sont le seul pays européen qui possède un organisme de contrôle responsable de la production et de la distribution de cannabis à des fins thérapeutiques et scientifiques. Le cannabis médical est disponible dans les pharmacies néerlandaises depuis septembre 2003. DES FRONTIÈRES BROUILLÉES ENTRE DROGUES ET PSYCHOTROPES Pierret, Janine1
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CERMES (CNRS‐INSERM‐EHESS), France. Depuis une vingtaine d’années, l’usage de psychotropes est devenu un problème de santé publique dans les sociétés occidentales d’autant que cet usage peut être détourné ou abusif. Que faut‐il entendre par médicament psychotropes et leur abus ou détournement? Quel est l’apport empirique et théorique des recherches en sciences sociales? Quelles sont les orientations à développer? INTÉRÊT DE L’ANALYSE DES CHEVEUX DANS LA SOUMISSION CHIMIQUE NOTAMMENT AUX BENZODIAZÉPINES Alvarez, Jean‐Claude1
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Docteur en pharmacie, Laboratoire pharmocologie‐Toxicologie, CHU R. Poincaré, France. La soumission chimique est définie comme l’administration de substances psychoactives à l’insu d’une personne à des fins délictueuses ou criminelles. Le produit idéal est celui qui est actif à faible dose, rapidement soluble en milieu aqueux, sans goût, dont les effets sont rapides tout en provoquant une amnésie rétrograde. En France, les benzodiazépines sont les molécules les plus fréquemment utilisées dans ce cadre. Lorsque les prélèvements sont tardifs, plus de 24 à 48 heures après les faits, le sang ou les urines ne permettent plus la mise en évidence des substances administrées. L’analyse des cheveux permet d’augmenter la fenêtre de détection à plusieurs semaines, voire plusieurs mois, en utilisant la LC/MS/MS. Plusieurs cas médico‐légaux seront présentés pour illustrer l’intérêt grandissant de cette matrice dans l’expertise judiciaire, qui permet de mettre en évidence une exposition unique à une molécule et de différencier une prise unique d’une prise chronique thérapeutique. 13h00 – 13h45 CONFÉRENCE ‐ CONFERENCE L’ÉVALUATION DE L’EFFICACITÉ ET DE LA SÉCURITÉ DANS LES ESSAIS THÉRAPEUTIQUES DE PSYCHOTROPES Cohen, David Professeur, School of Social Work, Florida International University, États‐Unis et chercheur au GEIRSO‐UQAM ‐ CRSH programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments. Les essais cliniques de molécules psychotropes sont basés sur un modèle désuet. Celui‐ci met l'accent sur la notion d'efficacité de la molécule pour traiter un trouble particulier, même si une fois sur le marché le médicament sera prescrit pour une foule d'indications qui dépasseront largement l'indication de l'essai clinique original. Cette indication originale est elle‐même faussée par un système diagnostique (ex., DSM‐IV) qui ne peut identifier de manière valide un cas précis du trouble en question. D'autres aspects de l'essai clinique (dont l'utilisation d'une seule molécule, la durée artificiellement racourcie du traitement, l'inattention généralisée aux effets néfastes comportementaux) creusent un fossé infranchissable entre la recherche et la clinique. Cette CONFÉRENCE ‐ CONFERENCE proposera quelques moyens visant à améliorer l'évaluation de la sécurité des psychotropes lors des diverses phases d'essais cliniques, avant la mise en marché. CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 14 15h00 – 17h30 SESSIONS PARALLÈLES SYMPOSIUM « LES DISCOURS NORMATIFS ENTOURANT L’INDUSTRIE PHARMACEUTIAUE : AU‐DELÀ DES RHÉTORIQUES » Animateur : Carpentier, Marie 1
1 Chargée de cours en droit et candidate au doctorat, Université Laval, Canada. Les discours sur l’industrie pharmaceutique et ses brevets recèlent souvent des fioritures encombrantes. Les participants à ce symposium proposent d’identifier certains de ces discours pour les mettre à l’épreuve des faits. Leurs recherches se complètent en ce qu’elles couvrent une variété d’acteurs, auteurs de ces discours: l’industrie pharmaceutique innovante, les organisations non gouvernementales impliquées dans la lutte pour l’accès aux médicaments et les magistrats canadiens chargés d’interpréter la Loi sur les brevets. Les approches sont également multiples et font appel aux sciences politique, économique, comptable et juridique. Ce symposium propose d’analyser les discours concernant la santé financière et économique de l’industrie du médicament, l’élaboration de règles la régissant ainsi que la mise en œuvre de ces règles. En filigrane, se profile la question de l’ampleur de la protection de la propriété intellectuelle et de son efficacité. L’objectif commun est donc de transcender la rhétorique des différents discours quant à un aspect particulier du maillon de la chaîne des médicaments: leur mise en marché et sa régulation. L’ambition est d’éclairer les faits présidant aux discours. Les présentations porteront sur le discours jurisprudentiel quant à la régulation économique de l’industrie pharmaceutique (Carpentier), sur le lobbying qu’exercent les organisations non gouvernementales quant à cette régulation (Morin), sur la santé financière de l’industrie pharmaceutique et particulièrement sur le paradoxe des encaisses (Hasbani) et sur ses investissements (Gagnon). LA RHÉTORIQUE DE L’EFFICACITÉ ÉCONOMIQUE DES BREVETS DANS LA JURISPRUDENCE CANADIENNE Carpentier, Marie1
1 Chargée de cours en droit et candidate au doctorat, Université Laval, Canada. Privilège qui porte le titre de «propriété», propriété à part entière, le brevet n’est pas compris de la même façon par tous. Récompense, juste rémunération ou encore contrat entre le gouvernement, la population et le breveté, la fonction du brevet ne fait pas l’unanimité. Il s’agit cependant d’un outil de prédilection de l’industrie pharmaceutique pour assurer sa pérennité. Sans résoudre la question de la fonction, une partie de la jurisprudence canadienne justifie cette exception au principe d’interdiction des monopoles en postulant l’efficacité économique des brevets. Ce postulat est à tout le moins implicite quand on invoque la nécessité de stimuler l’innovation à la rescousse des droits du brevetés. Or les recherches actuelles ne permettent pas de confirmer ou d’infirmer une telle conclusion. En effet, il est difficile, voire impossible, d’isoler l’effet des brevets sur l’innovation. Un certain consensus se dégage cependant à savoir 1) la quantité de propriété intellectuelle nécessaire pour stimuler l’innovation varie d’un domaine technologique à l’autre 2) la surprotection nuit. Dans les circonstances, une question s’impose : pourquoi la jurisprudence canadienne postule‐t‐elle l’efficacité économique des brevets? D’autres interrogations en découlent naturellement : Comment postule‐t‐elle cette efficacité? Quelles en sont les conséquences? L’auteure propose quelques morceaux choisis de la jurisprudence des dernières années pour illustrer son propos. L'INFLUENCE DES ONG DANS LE DÉBAT SUR L'ACCÈS AUX MÉDICAMENTS Morin, Jean‐Frédéric1
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Chercheur postdoctoral au Centre des politiques en propriété intellectuelle de l'Université McGill. Jusqu'à tout récemment, le droit des brevets n'intéressait qu'une communauté restreinte de juristes spécialisés, travaillant pour des entreprises, des cabinets ou des gouvernements. Malgré leurs différentes perspectives, les membres de cette CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 15 communauté partageaient un langage, des normes et des croyances communes. Or, les développements récents du droit international des brevets soulèvent maintenant les passions et interpellent de nouveaux acteurs. Parmi eux, les organisations non gouvernementales (ONG), comme Oxfam et Médecins sans frontières, prennent activement part aux débats. Elles défendent des intérêts jusqu'alors négligés, articulent un langage nouveau et proposent des normes inédites. L'objectif de cette étude est de cerner l'influence des ONG dans la gouvernance des brevets. Puisque nous considérons que la principale ressource des ONG est leur capacité à véhiculer leurs idées, nous étudierons leur influence en évaluant la résonnance de leurs discours sur les politiques publiques. Pour les fins de cette recherche, nous avons limité notre champ d'investigation aux débats internationaux et canadiens concernant les licences obligatoires pour l'exportation de médicaments génériques vers les pays ayant des capacités de production insuffisantes. Nous avons interviewé plus de soixante représentants d'ONG, de lobbyistes de l'industrie pharmaceutique et de décideurs publics, dans plus de dix pays. Nous avons également analysé à l'aide d'outils lexicométriques des centaines de communiqués de presse et d'articles de journaux. Les conclusions de notre étude démontrent que les ONG ont tendance à sous‐estimer leur influence sur la formulation des politiques publiques. LA RENTABILITÉ DES MÉDICAMENTS : ÉVOLUTION DE LA SITUATION FINANCIÈRE DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUES MONDIALE AU COURS DES DIX DERNIÈRES ANNÉES: LE PARADOXE DE L’ENCAISSE ET DES QUASI‐ESPÈCES. Hasbani, Marc1
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Chercheur, Chaire d’études socio‐économiques de l’UQAM, Canada. L’industrie du médicament connaît depuis une vingtaine d’années une forte croissance économique. Que ce soit au niveau du chiffre d’affaires, du bénéfice net ou des flux de trésoreries générés par l’exploitation, les joueurs dominant ce secteur d’activité établissent, année après année, de nouveaux records. Les multinationales pharmaceutiques sont l’exemple d’un succès corporatif parfait. Nous tenterons d’analyser et de comprendre, à l’aide de données économiques factuelles publiques produites par les compagnies dans leurs états financiers vérifiés, la gestion de cette profitabilité. Le discours économique ambiant stipule que ce type de croissance, constante et prolongée, permet à l’entreprise de faire une utilisation optimale des profits ou, en d’autres termes, d’accroître les investissements en actifs tangibles, d’augmenter les efforts de recherche et développement et d’embaucher de nouveaux employés entre autres. À première vue, il semble que ce phénomène d’utilisation optimale des ressources n’ait pas lieu dans cette industrie. Les compagnies pharmaceutiques ont eu tendance à accumuler, au fil des dernières années, des sommes d’encaisses et de quasi‐espèces importantes. De là découle un paradoxe des plus particuliers : comme cette industrie dispose du taux de rendement sur le capital investi le plus élevé (toutes industries confondues), alors pourquoi accumuler des ressources sous forme d’encaisse à un taux de rendement minime quand celles‐ci pourraient être réinvesties en forces productrices dans l’entreprise et être rémunérées au meilleur taux possible? LA RENTABILITÉ DES MÉDICAMENTS D’AUJOURD’HUI FINANCE‐T‐ELLE LES MIRACLES DE DEMAIN? REGARD SUR LES STRATÉGIES D’INVESTISSEMENT DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE Gagnon, Marc‐André1
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Chargé de cours en sciences économiques et en sociologie et doctorant de science politique, Université York, Canada. «Today’s medicines finance tomorrow’s miracles» nous dit le slogan de GlaxoSmithKline. Cette formule résume le discours normatif de l’industrie pharmaceutique, réclamant des profits élevés aujourd’hui pour financer la recherche et développement qui produiront les médicaments de demain. À ce discours s’oppose celui des critiques qui voient plutôt une industrie peu innovante plus soucieuse de promouvoir la vente de produits inutiles que d’investir dans la recherche et se reposant sur les barrières à l’entrée réfrénant la concurrence. Nous mettrons ces rhétoriques à l’épreuve des faits économiques de deux manières. D’abord, nous comparerons les dépenses en recherche et développement avec celles en marketing en recourant à des bases de données privées (IMS et CAM) basées sur des sondages auprès de l’industrie et auprès des médecins. Ensuite, en recourant aux bases de données de Thomson Financials, nous comparerons les investissements réels (formation brute de capital fixe) dans l’industrie pharmaceutique avec les investissements ne visant CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 16 qu’à racheter les capacités productives existantes (fusions‐acquisitions). Ces comparaisons nous permettront d’évaluer à quel point la rentabilité actuelle de l’industrie pharmaceutique assure des investissements importants pour le développement de nouveaux médicaments et si elle repose d’abord sur une dynamique de recherche innovante ou de promotion généralisée. SYMPOSIUM « PUBLICITÉ ET MARKETING DANS LA CHAÎNE DES MÉDICAMENTS » Animateur : Calmon Reis de Souza Soares, Jussara1
1 Instituto de Saùde de Comunidade, Universidade Federal Fluminense (UFF), Brésil. LE LOBBYING PHARMACEUTIQUE. ÉTUDE DE STRATÉGIES EN CONTEXTE DÉFAVORABLE Hudon, Raymond1; Mathieu, Rachel1; Martin, Élisabeth2
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Département de science politique, Université Laval, Canada. 2
Centre d’analyse des politiques publiques, Département de science politique, Université Laval, Canada. Jumelé à de nouvelles exigences de transparence et de contrôle démocratique, le scandale du Vioxx impose un ajustement des pratiques d’influence de l’industrie pharmaceutique. Notre recherche, financée par les IRSC, examine ces pratiques sous l’angle des moyens déployés par l’industrie novatrice (Rx&D) au Québec en rapport avec les inscriptions à la liste des médicaments et l’adoption de la Politique du médicament. Nos données et informations sont tirées d’entretiens semi‐
directifs (une trentaine) et de documents de diverses natures (énoncés de politiques, rapports statistiques, documents d’analyse, contenu des médias). Notre analyse s’articule à des perspectives théoriques qui font notamment ressortir que les acteurs intéressés à des questions spécifiques ne visent pas forcément des gains (politiques) directs; leurs stratégies et tactiques pouvant être aussi destinées à assurer leur « survie » dans un contexte plus ou moins défavorable. Ainsi l’industrie pharmaceutique novatrice paraît‐elle retenir une démarche en deux temps pour corriger la perception négative dont elle est l’objet. Tout d’abord, pour établir la légitimité et le bien‐fondé de ses « revendications », elle développe, sous le couvert d’informations objectives, un arsenal d’arguments de nature à dépolitiser les enjeux liés à ses intérêts propres. Concurremment, grâce à des alliances ou collaborations avec d’autres acteurs objets d’une moindre suspicion, elle provoque une repolitisation des discussions autour des enjeux qui suscitent ses interventions. Bref, notre analyse met en lumière des dynamiques qui, complémentaires, visent à imprimer un caractère de neutralité sur des actions assimilables à l’exercice d’un lobbying direct et à assurer, sous la forme d’un lobbying indirect, que ses points de vue soient relayés dans le public et auprès des décideurs par l’action d’autres acteurs, alliés conscients ou instruments consentants. Ce désintéressement apparent se greffe, interprétons‐nous, à la préoccupation de restaurer une image entachée par les scandales des dernières années. RESPONSABILITÉ ET ACTION POLITIQUE AUTOUR DE LA CONSOMMATION DES MÉDICAMENTS AU BRÉSIL: LA PUBLICITÉ EN QUESTION Calmon Reis de Souza Soares, Jussara1
1 Instituto de Saùde de Comunidade, Universidade Federal Fluminense (UFF), Brésil. Le marché Brésilien des médicaments est le plus important de l'Amérique Latine et parmi les dix plus grands du monde. Même si plus de 30% de la population n’a pas d'accessibilité aux médicaments, ces produits sont la cause principale d'intoxication dans les zones urbaines du pays depuis quelques années. Des études montrent que la publicité du médicament est un des éléments qui déterminent sa consommation. L'Agência Nacional de Vigilância Sanitária (Anvisa) est l'organisme responsable de la régulation le long de la chaîne des médicaments et d'autres produits sous vigilance sanitaire au Brésil. Toutes les études sur la qualité de la publicité montrent un manque de contrôle, mais l'Agence maintient des stratégies inefficaces de réglementation et surtout de surveillance des acteurs politiques en question. La publicité des médicaments en vente libre peut se faire au grand public, mais la législation actuelle limite la publicité des produits de CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 17 vente sur ordonnance auprès des professionnels de santé, par voie des visiteurs médicaux, des revues scientifiques, des congrès, etc. Dans ce travail, on défend l'interdiction de la publicité des médicaments au Brésil. On part des résultats du Projet de Surveillance de la Publicité du Médicament à Rio de Janeiro ("Projeto MonitorAÇÃO"), réalisé en collaboration entre l'Universidade Federal Fluminense et l'Anvisa en 2004‐2005. Cette recherche a fait partie d'un grand projet national de surveillance des publicités dans divers médias et endroits, coordonné par l'Anvisa en partenariat avec presque 20 universités au Brésil. Tous les résultats confirment l'incompatibilité entre la publicité et la Politique Brésilienne du Médicament actuelle. On propose l'examen et le débat de stratégies d'action politique que puissent vraiment contribuer à la consommation critique et responsable du médicament dans les sociétés contemporaines. DIRECT‐TO‐CONSUMER ADVERTISING OF PRESCRIPTION MEDICINES: EVIDENCE, POLICY AND PUBLIC HEALTH Mintzes, Barbara1
1 Therapeutics Initiative, University of British Columbia, Canada. Direct‐to‐consumer advertising (DTCA) of prescription drugs is highly controversial. Claims of benefit have focused on the potential for advertising to lead the public to recognize symptoms at an earlier stage that may be treated by medicines, be aware of the existence of drug treatments and seek and obtain needed care. Concerns about harm have focused primarily on the potential for advertising to stimulate inappropriate medicine use, increased costs, and unnecessary medicalization of normal life events. A systematic review of research evidence in the two countries where DTCA is allowed, the USA and New Zealand, will be used to evaluate these competing claims. This includes: • An analysis of the products that have been advertised most extensively, in terms of risk/benefit balance and place in therapy; • Analyses of advertising content; • Observational and experimental research on the effects of DTCA on drug use and prescribing behaviours. I conclude by examining recent policy developments in Canada and the European Union, two jurisdictions where DTCA is prohibited, in light of the existing evidence on content and effects. Is public health likely to benefit or suffer? PRESCRIRE LE VISAGE : ANTIDÉPRESSEUR ET VISAGES FÉMININ DANS LA PUBLICITÉ PHARMACEUTIQUE Saint‐Germain, Christian1; Mavrikakis, Catherine2
1 juriste et professeur titulaire en éthique, Département de philosophie, Université du Québec à Montréal, Canada. 2
Professeure titulaire, Département de littérature française, Université de Montréal, Canada. En Occident, depuis Gaspard Lavater (1741‐1801) jusqu’à François Joseph Gall (1757‐1828), de la physionomie jusqu’à la phrénologie, le visage tient lieu de révélateur des états psychiques, moraux, en un mot de l’individualisation véritable. Pour fragile, voire erronées que puissent être c’est imposantes théories d’une autre époque, la publicité pharmaceutique sur les antidépresseurs a repris à son compte ces sciences incertaines des traits de la visagéité dans leur rapport au sens commun. À cet égard, les traits typiques d’un visage idéal heureux fondent, dans l’imaginaire social, l’établissement d’écarts avec d’autres visages portant les indices du trouble psychique. Le jugement sommaire qui épingle un visage sur ses appartenances sociales déjoue invariablement les prudences égalitaires. La physionomie, c'est le destin. L'identité naïve entre une formation faciale dominante et le degré de confiance corollaire suscité dépasse l'entendement : un barbu à lunette ne deviendra jamais un président moderne des États‐Unis et n'est pas non plus particulièrement susceptible d'acquittement dans un procès criminel avec jurés. Ce qui provoque la précipitation du jugement ne nous dispense pas de devoir y réfléchir. Le visage relie à l'écran, à d'autres interfaces, s'inscrit dans une production naturelle de gros plan. Il est tout paysage, ce par quoi le paysage acquiert sa perspective, une dimension de profondeur. Notre présentation montrera à travers l’utilisation de quelques photos publicitaires, différentes « figures » de la rhétorique des faciès, et quelques écarts types par rapport à un faciès normalisé ou, comme le dise les publicitaires, à un visage « remarquablement moyen ». CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 18 BROADENING THE EVIDENCE BASE FOR REGULATED MARKETED PRODUCTS Jones, Mavis1
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Ph.D., Department of Bioethics, Faculty of Medicine, Dalhousie University, Halifax, Nova Scotia, Canada. Many nations are experiencing stresses on their expert‐based regulatory systems which, though designed to serve the public interest, are increasingly challenged as falling short of the mark. This is particularly the case in risk regulation, where public concerns surrounding such issues as uncertainty of scientific knowledge and conflict of interest biasing expert opinion have contributed to a perception that too much is hidden from public scrutiny in regulatory matters. To respond to such concerns, some regulators are revisiting their definition of an appropriate evidence base for some highly‐contingent or potentially controversial matters. In Canada, one such area of risk regulation is the evaluation and oversight of marketed health products. The Health Products and Food Branch (HPFB) of Health Canada has been developing a Policy on Public Input which in select cases will allow a mechanism to incorporate broader definitions of expertise (such as that from patients, carers, and health professionals not associated with government or industry) into the pool of evidence contributing to safety review. This paper presents an analysis of the experience of the author who, as a post‐doctoral researcher in Dr. Janice Graham’s Technoscience and Regulation Research Unit, had the opportunity to participate as a team member in HPFB’s Office of Consumer and Public Involvement as they finalized the Policy. The paper draws from the researcher’s experience in designing instruments for the use of review staff, highlighting some of the general challenges faced by regulators in validating a combined socio‐technical evidence base, in particular at the nexus of qualitative and quantitative information. SYMPOSIUM « USAGES DES PSYCHOTROPES » Animateur : Caporossi, Gilles 1
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Chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche sur la Chaîne des médicaments et professeur ‐ Méthodes quantitatives de gestion, HEC, Canada. UTILISATION DE RÈGLES D’ASSOCIATIONS POUR L’ANALYSE DE CO‐MÉDICATION DES PERSONNES AGÉES Caporossi, Gilles1; Garnier, Catherine2; Rodriguez‐Gutierrez, H 3
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Chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche sur la Chaîne des médicaments et professeur ‐ Méthodes quantitatives de gestion, HEC, Canada. 2
Directrice du GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche concertée sur la chaîne des médicaments, présidente du congrès; 3
‐ À l’aide d’une base de données de la Régie d’Assurance Maladie du Québec de 2001 à 2004 comportant plus de 6 millions de médicaments prescrits durant cette période, nous effectuons une analyse par règles d’association (technique utilisée en marketing pour l’étude du panier de la ménagère). Nous nous intéressons ici aux personnes âgées d’au moins 65 ans qui prennent des antidépresseurs. En regroupant les prescriptions d’un même patient par mois, cette technique permet de mettre en évidence des ensembles de médicaments qui risquent d'être consommés simultanément. En outre, les règles d’associations permettent de calculer l’effet levier pour une cooccurrence donnée, soit la différence entre la probabilité de prendre un médicament selon qu’on prend ou non un autre médicament. Certains médicaments sont systématiquement prescrits simultanément (par exemple pour compenser un effet indésirable) et les règles d’associations permettent de retrouver ces pratiques. Toutefois, les règles d’associations permettent aussi de trouver les liens éventuellement inconnus entre pathologies ou des relations entre un médicament et une pathologie qu’il pourrait engendrer. L’analyse pharmacologique des résultats de ces explorations sera effectuée dans le cadre d’une seconde étude. CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 19 PSYCHOTROPES : DU MÉDICAMENT À LA RELATION Keller, Pascal‐Henri1; Ducousso‐Lacase, Alain2
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Professeur, Nouvelles pathologies, violence et lien social, EA 4050, Université de Poitiers et Bordeaux 2, France. 2
‐, France. Psychiatres et psychologues sont confrontés à la souffrance psychique. Pour la traiter, les premiers peuvent recourir aux médicaments psychotropes, pas les seconds. Mais qu’arrive‐t‐il quand des psychologues s’occupent de patients consommateurs de psychotropes ? S’engagent‐ils dans le soin psychique d’une manière particulière ? Le soulagement d’une souffrance psychique grâce à un traitement chimiothérapique entraîne‐t‐il d’autres changements dans la vie mentale et relationnelle ? Ces questions sont parfois posées sur un mode polémique ; aussi, la présente recherche a‐t‐elle choisi de s’inscrire dans une autre perspective. Pour entreprendre ce travail, une équipe de psychologues cliniciens a rencontré des patients consommateurs de psychotropes, mais dans un contexte d’hospitalisation en hôpital général. Cette recherche a permis un suivi psychologique de ces patients sur deux années. A l’intérieur de ce dispositif, les cliniciens/chercheurs ont choisi d’étudier deux aspects liés aux effets de la consommation de psychotropes : 1/ Les transformations de l’expérience subjective de soi liées à cette consommation, ainsi que leurs retentissements sur l’entourage proche ; 2/ Les modifications relationnelles induites par un suivi psychologique à long terme. Ce sont les premiers résultats de ce travail qui sont présentés ici. On observe tout d’abord que les patients étudiés dans ce cadre décrivent ce qui les a amenés au traitement médicamenteux sous la forme d’un récit. La référence aux travaux d’I. Théry permet de répartir ces récits selon deux configurations différentes : soit un drame, soit une tragédie. Ensuite, l’examen des logiques respectives de ces configurations narratives montre qu’elles peuvent être rapportées à un usage spécifique des médicaments consommés. Le principal intérêt de ces premiers résultats concerne donc les variations de l’observance en matière de psychotropes. Rendre plus intelligibles les enjeux inconscients de ces variations sera l’ambition des recherches à venir. LE RECOURS AUX MÉDICAMENTS PSYCHOTROPES CHEZ LES ADOLESCENTS PLACÉS EN CENTRE DE JEUNESSE Desjardins, Julie1; Lafortune, Denis2
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Candidate au doctorat en psychologie, Département de psychologie, Université de Montréa.; 2
Ph.D. en psychologie, École de criminologie, Université de Montréal, Canada. Le recours à la médication psychotrope (ci‐après MP) chez les jeunes constitue un phénomène récent. Les connaissances demeurent limitées quant aux motifs de prescription et au profil des jeunes médicamentés. D’emblée, il apparaît qu’une population particulière est plus sujette à la psychopharmacothérapie, soit celle des jeunes hébergés dans les centres de réadaptation. Bien que les taux de prescriptions soient très élevés chez les jeunes faisant l’objet d’un placement (de 13% à 77%), très peu d’études s’y sont penchées. Il importe donc de cibler leur profil particulier. Méthode : 351 adolescents et leurs éducateurs ont été rencontrés afin de compléter des questionnaires sur la MP, les caractéristiques socio‐démographiques et symptomatologiques des adolescents. Des régressions polytomiques ont été effectuées pour identifier les prédicteurs de la monoprescription et de la polyprescription. Résultats : Quarante trois pourcents des adolescents reçoivent une prescription de MP. Parmi ceux‐ci, 43% consomment entre 2 et 4 MP. La symptomatologie des filles recevant une monoprescription est caractérisée par les problèmes de la pensée, tandis que celle des garçons se distingue par les comportements agressifs. Les symptômes d’anxiété‐dépression et les comportements agressifs semblent associés à la polyprescription et ce, tant chez les garçons que chez les filles. Conclusion : Cette étude révèle une proportion considérable de prescription de MP dans les centres de réadaptation, incluant des taux élevés de polyprescription. À la lumière des résultats, il semble que les caractéristiques associées à l'usage de MP en centre de réadaptation devraient être considérées différemment s’il s'agit d'un garçon ou d'une fille, de monoprescription ou de polyprescription. Cette étude permet donc de s’interroger sur les critères qui prévalent dans la décision de médicamenter et invite à une réflexion sérieuse sur les pratiques croissantes de médication. Des recommandations cliniques peuvent découler des résultats, en regard des besoins des adolescents placés et médicalisés et de la place qu’occupe la MP dans le plan d’intervention. AUTONOMIE DE LA PERSONNE ÂGÉE VIS‐À‐VIS DES BENZODIAZÉPINES : UNE PERSPECTIVE MULTIDISCIPLINAIRE CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 20 Pérodeau, G. 1; Grenon, E. 1; Forget, H. 1; Savoie‐Zajc, L. 1; Green‐Demers, I. 1; Préville, M. 2; Suissa, A.J. 3; Olivier, C. 4
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Département de psychoéducation et de psychologie, Université du Québec en Outaouais, Canada. 2
Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke, Centre de recherche sur le vieillissement, Canada. 3
Département de travail social, Université du Québec en Outaouais, Canada. 4
Direction de la santé publique de l’Outaouais, Canada. Au Québec, les benzodiazépines (BZ) comptent pour 96,2% de la consommation totale des anxiolytiques, sédatifs et hypnotiques (RAMQ, 2001). La proportion des personnes âgées consommant des BZ atteint à elle seule, 19,4%, soit près d’une personne âgée sur cinq. En plus de l’ampleur, la durée de l’utilisation pose problème. Cette consommation s’échelonne sur des années alors qu’elle devrait être limitée dans le temps et à certaines situations très spécifiques de crise. Ceci est d’autant plus inquiétant en regard des effets secondaires associés à l’usage chronique de ces médicaments. L’objectif de cette communication est de présenter les résultats d’une étude qualitative portant sur la consommation de benzodiazépines par les personnes âgées de 50 ans et plus. Nous avons entrepris une étude à trois volets, c’est‐à‐dire des entrevues avec : 1) 23 consommateurs, 2) 19 professionnels de la santé (8 médecins et 11 pharmaciens), et 3) 7 informateurs‐clefs qui ont approfondi les constats dérivés des deux premiers volets. Les thèmes portent sur les facteurs de motivation et d’attitude associés à la consommation et un éventuel sevrage. Le codage et la classification du verbatim ont été effectués selon la méthode suggérée par Miles et Huberman (1984). Les résultats démontrent une rupture de communication entre les consommateurs dépendants de la molécule et le milieu médical, conscient des dangers mais évoluant dans un contexte contraignant. Les informateurs‐clefs corroborent les résultats et proposent des solutions telles que des équipes multidisciplinaires, une législation empêchant la prescription au‐
delà de 4 mois ou bien un organisme officiel chapeautant les compagnies pharmaceutiques. En conclusion, cette étude donne une voix aux différents acteurs impliqués dans la chaine de consommation des benzodiazépines. 17 h 45 – 18 h 30 CONFÉRENCE ‐ CONFERENCE DES THÉRAPIES TAILLÉES A LA MESURE DE NOS GÈNES : EXPÉRIENCES CLINIQUES CHEZ LES PERSONNES INFECTÉES PAR LE VIH Routy, Jean‐Pierre De nos jours, la médecine moderne est basée sur des évidences scientifiques (evidence based medicine) qui sont obtenues à partir d’études cliniques portant sur un grand nombre de patients. Le médecin a donc pour mission d’intégrer la moyenne des résultats pour en faire bénéficier chacun de ses patients. À l’inverse, le courant thérapeutique utilisant l’homéopathie s’est toujours opposé à cette approche en arguant que l’individu est unique et ne peut être comparé à un groupe. Pour réconcilier ces deux approches, la médecine génomique nous ouvre à la possibilité de prédire la gravité et l’évolution de certaines maladies à l’échelle des individus. Depuis peu, cette nouvelle médecine permet aussi de guider le médecin dans le choix de certaines thérapies. L’exemple le plus accompli est certainement l’utilisation du typage HLA B*5701 qui permet de donner de façon sécuritaire l’Abacavir (ziagen) qui est une des composantes de la trithérapie. Ces connaissances liées au progrès de la génomique nous conduisent à reclasser l’individu parmi un groupe particulier. Il y a donc un va et vient entre les connaissances obtenues à partir d’un individu et celui d’un groupe ethnique ou géographique. Il existe aussi des dangers potentiels à l’utilisation de ces connaissances pour l’individu au sein de la société. Les exemples les plus importants pourraient être représentés par: 1) des personnes pourraient avoir des difficultés d’accès aux assurances; 2) les plans de développement et d’implantation de certains médicaments pourraient être réalisés ou non, en fonction de la fréquence des particularités génomiques de certaines populations. De façon un peu paradoxale, cette nouvelle médecine génétique et prédictive peut à la fois permettre une individualisation des traitements et en même temps oriente ou ségrégue l’individu au sein de son groupe d’origine. Les implications éthiques, sociales, et politiques sont à débattre de toute urgence face à ces progrès majeurs que nous offre la médecine contemporaine. CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 21 MARDI ‐ TUESDAY Le 16 octobre 2007 October 16th, 2007 Risques et Avantages : leur variation dans la Chaîne des Médicaments. Risk/Benefit variability in the medication cycle. 8 h 15 ‐ 9 h 00 CONFÉRENCE ‐ CONFERENCE KEY SOCIO‐POLITICAL CHALLENGES FO PHARMACEUTICAL DEVELOPMENT, REGULATION AND PUBLIC HEALTH. Abraham, John Professeur de sociologie à l’Université Sussex, Royaume‐Uni. This presentation discusses a set of major inter‐connected challenges facing us in the 21st century regarding pharmaceuticals and society. The first is the process of ‘pharmaceuticalisation’, that is, the tendency for an increasing range of conditions and behaviours to be defined as illnesses requiring drug treatment. A crucial problem is how to evaluate if, and how, such pharmaceuticalisation may or may not be appropriate. One typically relies on the medical profession and medical science to tell us if a phenomenon is good or bad for our health. However, an acute difficulty is that when it comes to making that judgement about pharmaceuticalisation, medical science and the medical profession are extensively involved in the process via links with the pharmaceutical industry and regulatory agencies. A second, and closely related issue is the nature of pharmaceutical innovation – its priorities, and in particular, its relationship to therapeutic advance for patients and public health. The quantitative decline of innovation in recent years has received much attention, but how does this relate to the emergence of new drugs offering significant therapeutic advance? A third challenge, highlighted by Vioxx, is the need for adequate mechanisms of drug safety regulation. A good starting point here is to consider what can be learned from previous drug safety disasters and the overall trends in safety assessments and monitoring. Finally, these problems need to be firmly located in a socio‐political context that appreciates the need to confront controversial questions such as whether drug regulatory agencies are sufficiently independent of the pharmaceutical industry, and whether there are extensive enough provisions for public accountability of decision‐making processes about drug testing and regulation. 13 h 30 – 14 h 15 CONFÉRENCE ‐ CONFERENCE DRUGS: FOR PATIENTS OR FOR INDUSTRY Garattini, Silvio Docteur en médecine, professeur de pharmacologie et de chimiothérapie à l’Université de Milan, fondateur et directeur de l’Institut Mario Negri à Milan et fondateur de l’organisation européenne pour la recherche sur le traitement du cancer (EORTC), Italie. The overwhelming influence of industry on the pharmaceutical world can be summarized at three levels: legislation, information and research. European legislation considers drugs as “consumer goods” rather than “tools for health” as shown by the fact that EMEA, the European regulatory agency, depends on the General Direction of Enterprises within the European Commission. This situation has led to a number of other laws that favour industry more than patients. For instance, there is no need to show an “added value” for new drugs because it is enough to establish quality, efficacy and safety independently of any comparison with existing products for the same indication. When comparisons are made, the regulatory agency accepts “equivalence” or “non‐inferiority” designs which privilege the market. All EMEA’s work is largely confidential, meaning the public cannot gain access to the original data used as the basis for licensing new drugs. In the field of information there is substantial asymmetry between industrial and independent dissemination of knowledge about medicines. In Italy alone more than 25,000 pharmaceutical representatives visit 8‐10 doctors every day with the aim of boosting prescriptions and extending their own company’s share of the market. Scientific societies and journals, mass media and in some cases even patients’ associations, put constant pressure on the national health service to make available CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 22 new drugs that are often no better but are always more expensive than the old ones. New pathologies are invented to create opportunities for prescribing drugs even to healthy people. I n general the perception of drug efficacy is inflated and potential toxic effects are played down. As governments are tending to show less and less interest in research pharmaceutical companies are an increasingly important source of financial resources. This leads to a dissociation between the areas of investigation and patients’ real needs, opening up large areas of “orphan medicines”. Significance in this respect is the lack of research for the 6000‐odd rare diseases, as well as for the tropical diseases. These problems will be discussed and some possible ways of improving the situation will be suggested. 14 h 30 – 17 h 00 SESSIONS PARALLÈLES TABLE RONDE « TABLE RONDE D’EXPERT SUR LES ESSAIS CLINIQUES » Animateur : Lebouché, Bertrand 1 1 Collaborateur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments et médecin à l’Unité Sida‐Hépatites, Service d’Hépatogastro‐entérologie et Unité d’essais cliniques et thérapeutiques, INSERM U271, Hôpital Hôtel‐Dieu de Lyon, France. Lens enjeux des essais cliniques des médicaments dans le VIH/SIDA sont scientifiques mais ils sont également économiques. Les responsabilités se partagent entre l’industrie, les autorités de tutelle, les organismes de recherche, les cliniciens, le milieu associatif et les patients infectés par le VIH. Le rôle et les objectifs de ces acteurs sont parfois contradictoires. Dans un tel contexte, ce panel d’experts (médecins, pharmaciens, chercheurs, éthiciens,…) tentera d’élucider comment permettre à la recherche de progresser rapidement tout en permettant au savoir et à l’information d’être partagés, diffués objectivement, correctement, en utilisant les bons canaux; enfin surtout – et c’est la finalité – aux patients d’être toujours mieux traités. SYMPOSIUM « L’ACCÈS AUX MÉDICAMENTS : ENJEUX POLITIQUES ET RÉGULATOIRES » Animateurs : Bujold, Rénald 1
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, médecin spécialisé en santé communautaire, Direction de la santé publique de Montréal. Administrateur : Association pour la santé publique du Québec Canada. Cambourieu, Caroline 2
2 doctorante, Département d’administration publique, Faculté de médecine, Université de Montréal et professionnelle de recherche du Groupe de recherche interdisciplinaire (GRIS), Université de Montréal, Canada. PROGRAMME PHARMACIE POPULAIRE AU PRIVÉ : UNE STRATÉGIE EFFECTIVE D’ÉLARGISSEMENT DE L’ACCÈS AUX MÉDICAMENTS AU BRÉSIL Barbano, Dirceu Bràs Aparecido1; Castellanos, Pubenza1; Aglaè, Marta1; Filizzola, Eduardo1; Costa da Cunha, Cláudia Simone1
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Service d’assistance pharmaceutique/Secrétariat de Science, Technologie et Produits stratégiques, Ministère de la Santé, Brésil. Introduction: l’élargissement de l´accès aux médicaments est un des compromis du Système Publique de Santé au Brésil. En 2006, le Ministère de la Santé (MS) a mis en place le Programme Pharmacie Populaire en association avec le réseau privé d’établissements de santé. L’initiative a pour but de faciliter l’acquisition des médicaments essentiels par l’offre de produits à prix réduit. Il s’agit d’un système de co‐paiement d’un groupe de médicaments (neuf principes actifs) destinés au traitement de l’Hypertension Artérielle Systémique (HAS) et Diabètes mellitus (DM). Le gouvernement a établi une Valeur CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 23 de Référence pour chaque produit (VR). Le MS paie un pourcentage du VR et le malade, l’autre partie du montant. Le processus est informatisé‐ le MS autorise la transaction d´une façon immédiate et on‐line. Dans les 12 premiers mois, environ 3200 établissements se sont inscrits au Programme. Objectif: évaluer l’effectivité de l’initiative. Méthode: l’analyse transversale des donnés concernant le nombre d’achats dans le réseau de services aux mois de mai 2006 et 2007. Les données ont été fournies par le MS et par l’Association Brésilienne du Réseau de Pharmacies (Abrafarma). Résultats: Les mois de mai 2006 et 2007 ont enregistré, respectivement, 25,8 et 27,2 millions de transactions commerciales. La différence de 1,4 million est attribuée aux ventes du Programme. Discussion et conclusion: le Brésil a un réseau de services publics qui offrent gratuitement un ensemble de médicaments qui n’arrive pas pour le moment à satisfaire la demande totale. Selon l’Institut Brésilien de Géographie et Statistique (IBGE), pour certaines couches de la population, les dépenses avec les médicaments peuvent atteindre jusqu’à 1/3 du budget familiale. Si des données épidémiologiques ne nous permettent pas de justifier l’augmentation de la consommation de ces produits dans cette période, et si le co‐paiement assure une épargne de jusqu’à 33% aux achats, on peut estimer que l’augmentation des ventes résulte plutôt de la réduction des prix. De plus, on constate que 95% des produits acquis dans le cadre du Programme sont des génériques, ce qui renforce la Politique Industrielle Pharmaceutique. Ainsi, on peut conclure que la stratégie est effective. Entretemps, vu qu’elle est soutenue par un système informatisé, il faut être attentif à son perfectionnement de façon à assurer sa protection et sa sécurité. POLITIQUE INDUSTRIELLE PHARMACEUTIQUE AU BRÉSIL : PROGRÈS ET RECOMMENDATIONS Costa da Cunha, Cláudia Simone1; Silva, Nelson1; Junior, Zich Moyses1; Barbano, Dirceu Bràs Aparecido1
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Service d’assistance pharmaceutique/Secrétariat de Science, Technologie et Produits stratégiques, Ministère de la Santé, Brésil. Introduction: en 2004, le gouvernement brésilien a publié la Politique Industrielle Pharmaceutique (PIF). Ce plan a deux objectifs: augmenter l’accès aux médicaments et réduire le déficit de la balance commerciale du secteur. Elle a été basée sur des orientations comme: (i) renforcement de la recherche, (ii) appui à la production domestique des médicaments, surtout de ceux appartenant à la Relation Nationale des Médicaments, (iii) raffermissement du programme du générique, (iv) exploitation soutenable de la biodiversité et v) appui au réseau public producteur de médicaments. La gestion de la Politique, empruntée par le Ministère du Développement, de l´Industrie et du Commerce Extérieur et par celui de la Santé, est basée sur un mouvement d’articulation technique et politique entre les secteurs public et privé. Objectif: commenter les progrès atteints par cette démarche. Méthode: analyse de documents techniques. Résultats: entre les années 2004 et 2006, une série de mesures ont été adoptées dans le domaine de la régulation, de la recherche et du commerce extérieur, dans le but de renforcer la chaîne de médicaments. En plus, un programme d’investissement a permis l’injection d’environ US$ 750 millions, apportés par le secteur public, et de US$ 350 millions, par le secteur privé, dans le réseau industriel national. Parmi les progrès, on peut mentionner: l’établissement d´exigences sanitaires pour la qualification de plusieurs segments de la chaîne de production, l’augmentation considérable des ressources pour la recherche ‐‐ cette fois plus orientée ‐‐ et l’utilisation de barrières douanières légales pour protéger la production locale. Malgré ces efforts, on ne peut toujours pas mesurer l’impact de ces mesures. Discussion et Conclusion: les politiques sont des instruments fondamentaux pour faire face à des défis sociaux et économiques. Dans ce contexte, la Politique Industrielle Pharmaceutique présente une occasion inédite pour les surmonter. Entretemps, l’absence d´instruments permettant l’évaluation systématique des résultats de ces efforts peut faire manquer au secteur ce rendez‐vous historique. Ainsi, on recommande le perfectionnement de la gestion de cette Politique par le gouvernement brésilien. POLITIQUE INDUSTRIELLE PHARMACEUTIQUE AU BRÉSIL : LE CONTEXTE DE SA FORMULATION Costa da Cunha, Cláudia Simone1; Silva, Nelson1; Junior, Zich Moyses1; Barbano, Dirceu Bràs Aparecido1
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Service d’assistance pharmaceutique/Secrétariat de Science, Technologie et Produits stratégiques, Ministère de la Santé, Brésil. Introduction : en 2004, le gouvernement brésilien a publié sa Politique Industrielle, Technologique et de Commerce Extérieur (PITCE), fondée sur quatre secteurs de l’économie : logiciels, semiconducteurs, biens de production et médicaments. L’insertion du secteur pharmaceutique dans cette initiative génère des attentes très favorables pour le CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 24 développement de cette chaîne productive et pour la mise en place de la Politique de Médicaments au Brésil. Objectif : présenter les éléments qui ont apporté des subsides à la formulation de la Politique Industrielle Pharmaceutique (PIF). Méthode : l’analyse de documents techniques et scientifiques. Résultats : certaines caractéristiques de la chaîne des médicaments et certains arguments économiques et sanitaires ont constitué les bases de ce processus. Depuis les années 90, le secteur pharmaceutique a contribué à l’aggravement du déficit de la balance commerciale brésilienne. La croissante augmentation des importations de médicaments dans les dernières années est l´une des conséquences du rétrécissement significatif du réseau industriel pharmaceutique national, établi par des politiques économiques libérales. La mise à disposition des médicaments à la population est une des attributions du Système Unique de Santé, crée en 1988. La Politique Nationale de Médicaments, de 1998, a réaffirmé ce compromis et élu la production locale comme une des stratégies pour assurer l’accès aux médicaments. Finalement, le dynamisme, le développement fondé sur la recherche et sur l’innovation et l’importance stratégique pour l´avenir du pays sont des caractéristiques de cette chaîne productive qui ont favorisé son inclusion dans la PITCE. Aussi, la PIF a‐t‐elle pour but d’augmenter l’accès aux médicaments et de réduire le déficit de la balance commerciale du secteur. Discussion et Conclusion : l’inclusion des médicaments dans la Politique Industrielle du Brésil est une initiative très importante pour faire face à des défis économiques et contribuer au maintien des politiques de santé publique. La gestion et la mise en place des instruments d’évaluation permanents sont fondamentales pour atteindre les objectifs. INEQUALITIES IN ACCESS TO HEALTHCARE SERVICES LINKED TO BELIEVES AND SOCIAL REPRESENTATIONS Borghi, Laura1
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Department of Psychology, University of Parma, Italy. Health inequalities became relevant among the 60s‐70s, when both national and international debates brought to important changes on health policies. Psychology, unlike other sciences (like for example epidemiology) made only a marginal contribution to the explanation of different rather than unequal access to care. This work intends to analyse inequalities in access to healthcare services on the basis of the social‐constructionism perspective [Cronen, Pearce ed Harris, 1983] and social representation theory [Farr, Moscovici, 1984]. The research involved 99 Italian subjects between healthcare workers (n° 36, especially doctors and nurses) and health services users (n° 63). These subjects were chosen on the basis of two criteria. First of all users should have belonged to what literature define as disadvantaged groups (like elderly people, women and immigrants). Secondly health services should have put in action “best practises” addressed to these groups. Participants were interviewed about: information, care, health policies, relationship between users and healthcare workers, aspects of good and bed functioning. Content analysis pointed out that the relationship between healthcare services and users varies according to the believes linked to subjects’ cultural and social belongings. Immigrants, for example, approach healthcare services like a “gift”, while women approach services as “a right obtained”. Elderly people seem to oscillate between the two. Same data, however, show transverse elements among these groups. Another relevant aspect is relationship between doctors or nurses and users. In particular healthcare workers seem to be particularly worried about the best way to schedule health service, while users seem to pay more attention to the relational aspect of care. In general results underline that more or less functional relationships depends on the meeting of beliefs system. CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 25 MERCREDI ‐ WEDNESDAY Le 17 octobre 2007 October 17th, 2007 Les enjeux futurs dans la Chaîne des Médicaments. Future issues in the medication cycle 9 h 15 – 11 h 45 SESSIONS PARALLÈLES SYMPOSIUM « ‘RESEARCHERS IN THE FIELD’ AT HEALTH CANADA: CULTURES OF EVALUATING DRUGS, BIOLOGICS, AND NATURAL HEALTH PRODUCTS » Animateur: Cuffe, Jennifer 1
1 Ph.D. Candidate, Department of Anthropology, McGill University, Canada. Health Canada’s approval of drugs and other health products is a crucial part of the lifecycle of medicines on the Canadian market. Nevertheless, this scientific evaluation of medicines at Health Canada is often a ‘black box’ to those outside the organization – with controversies regularly emerging in the media on issues of trust, risk, secrecy, and corporate interests. The researchers in this panel have entered the ‘black box’ of Health Canada, using the method of participant‐observation (among other methods) to study the regulatory approval of medicines. Each researcher has spent time in an organization within the Health Products and Food Branch: Robyn Lim in the Therapeutic Products Directorate, Janice Graham in the Biologics and Genetic Therapies Directorate, Jennifer Cuffe in the Natural Health Products Directorate, and Mavis Jones in the Office of Consumer and Public Involvement. The three Directorates are responsible for the pre‐market evaluation of one particular category of medicines; the last organization, the Office, works towards public involvement in the safety review of all medicines. Based on this fieldwork, each paper provides a descriptive account of how, in practice, regulators configure and use ‘evidence’ in the scientific evaluation of medicines. Nevertheless, the organizing principles discussed in the papers – policies, virtues, databases, variability – are as diverse as the products regulated by Health Canada. Building on these separate accounts, the ensuing panel discussion will be a forum for mapping similarities and differences among the cultures of evaluation in each organization. The discussion will also address how current, overarching political trends, such as the increasing emphasis on ‘public involvement’ and ‘accountability’, are incorporated into a regulatory culture that has, through the twentieth century, placed much emphasis on expert judgment. Through this grounded approach to the dynamics of one element of the medication lifecycle – regulatory evaluation – the panelists will speak to the diversity and complexity of current economic, ethical and political issues of practices of regulation. COMPUTING DECISIONS: STANDARDS, ALGORITHMS AND DATABASES IN THE SCIENTIFIC EVALUATION OF NATURAL HEALTH PRODUCTS AT HEALTH CANADA Cuffe, Jennifer 1
1 Ph.D. Candidate, Department of Anthropology, McGill University, Canada. In 1999, the Canadian Parliaments’ Standing Committee on Health recommended that Health Canada evaluate the efficacy of natural health products according to regulations separate from those used for drugs. This committee stated that the evaluation of natural health products should take into account evidence from a myriad of sources, including from generally accepted and traditional references, professional consensus, and alternative clinical trials in addition to the gold‐standard of placebo‐controlled, double blind clinical trials. These regulations came into effect in 2004, with the pre‐market evaluation prescribed therein currently done by the Natural Health Products Directorate. How are these diverse types of evidence juxtaposed in evaluations of natural health products in this Directorate? To answer this question, I spent a year doing participant‐observation in the Directorate. I found that many processes in evaluation were designed to avoid the juxtaposition of these types of evidence during the evaluation of the product. One tool to keep these types of evidence separate was the noble algorithm. Another was the use of monograph and pharmacopoeial CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 26 standards. Furthermore, during the period of participant observation, these tools became increasingly used as the process for the evaluation of new product applications shifted to help overcome the Directorate’s “backlog” –the 10,000 or so Product Licence Applications sitting in queue, waiting for evaluation. This paper discusses several possible factors for pervasiveness of this algorithm‐based reasoning, which, at first glance, seems opposed to expert judgment. Sundry factors discussed include external charging initiatives, the nature of most product licence applications, managerialism, a government emphasis on transparency and accountability, and, most importantly, long‐standing metaphors of the public service as machine/computer. Reflections by the Directorate’s scientific personnel on whether their evaluations of efficacy in the Directorate can be considered ‘science’ are summarized in this context. THINGS THAT FALL SHORT IN TRANSLATION: A COMPARISON OF HEALTH TECHNOLOGY ASSESSMENT AND REGULATORY APPROVAL Graham, Janice E. 1
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Ph.D, Department of Bioethics, Faculty of Medicine, Dalhousie University, Halifax, Nova Scotia, Canada. This paper examines social, technical and moral issues surrounding the construction and interpretation of research data and how scientific evidence is used to arrive at regulatory and policy (political) decisions. The gap between the evidenced based medicine approaches of the three pillars of pre‐market regulatory drug approval (safety, efficacy and quality) and provincial formulary approval has created considerable misunderstandings for both the public and for health technology assessment advisors. That the processes are neither transparent nor accountable means that each committee is tasked with negotiations in working out the details. Variability in negotiation, in assessing the science, and in public pressure result in differences of opinion on what new therapies will be funded. Using data gathered over eight years and a combination of anthropological, science studies and epidemiological critical appraisal techniques, this study follows the approval of provincial funding for acetylcholinesterase inhibitors in Canada, comparing the scientific evidence with the policy decisions. Actor relationalities and materialities that raise issues of public involvement, corporate drivers, clinical judgement, political will and scientific evidence will be analysed. The scientific and policy nuances of pre‐market approval along with the wider implications to understanding the current shift towards emphasizing post‐market regulatory follow‐up will be addressed. GETTING THE FULL PICTURE: DEFINING RELEVANT EVIDENCE AND EXPERTISE IN REGULATORY REVIEW OF MARKETED PRODUCTS Jones, Mavis1
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Ph.D., Department of Bioethics, Faculty of Medicine, Dalhousie University, Halifax, Nova Scotia, Canada. Expert‐based systems of risk regulation, though designed to serve the public interest, have for the last few decades faced growing levels of concern from publics regarding the implications of scientific uncertainty for health and safety technologies. Complicating the issue is the perception that pervasive corporate interests in scientific professions may bias expert opinion; and that lack of transparency in regulatory processes may hide too much from public scrutiny. In response, some regulators are revisiting their approach to evidence for highly‐contingent or potentially controversial risk matters. In Canada, one area of risk regulation undergoing a change is the evaluation of marketed products. The Health Products and Food Branch (HPFB) of Health Canada has developed a Policy on Public Input which supports a broader definition of relevant expertise (such as that of patients, carers, and non‐governmental health professionals) for the pool of evidence used in safety review. The Policy is the responsibility of HPFB’s Office of Consumer and Public Involvement (OCAPI) where, in 2007, I had the opportunity to participate as a team member involved in designing a mechanism for incorporating public input. Drawing from this regulatory ethnography, I describe some persistent challenges regulators face in transforming the regulatory evidence base. These include: 1) the familiar methodological problematic of integrating qualitative and quantitative information for efficient decision‐making; 2) legal concerns about public access to confidential business information; 3) adaptive concerns typically associated with changing everyday organizational practice; and 4) the implications of adapting an overarching method in a complex technical organization. While these obstacles are in no way unique to the organization under study, they have been dealt with in a way specific to the organization’s culture‐‐reflecting CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 27 its commitment to the Policy. I conclude this paper with general discussion of lessons learned which could be applied to other regulatory domains. HEALTH CANADA’S DRUG REGULATORY REVIEWERS: AN INSIDER’S ACCOUNT OF HOW THEY THINK ABOUT WHAT THEY DO Lim, Robyn R.1
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Ph.D, Progressive Licensing Project, Therapeutic Products Directorate, Health Products and Food Branch, Health Canada, Ottawa, Canada. The drug reviewing culture and practices in the Therapeutic Products Directorate (TPD) of Health Canada will be described. Specifically, background information will be provided regarding the TPD as an organisation and its various drug regulatory activities in both the pre‐ and post‐market settings. Descriptions of reviewers’ background training and expertise, as well as work activities and intellectual approaches to the work, will support the hypothesis that drug reviewers constitute a specific community of practice within biomedical science. In addition, recent initiatives will be described that have been drawing the Canadian reviewing community together in dialogue. These initiatives have enhanced reviewers’ collective understanding of: 1) the totality of the evidence they consider during review; and 2) how drug development science, drug regulatory environments and the larger public healthcare system may influence ‐ and be influenced by ‐ their work. SYMPOSIUM « LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET LE MÉDICAMENT » Animateur: Turcotte, Marie‐France1
1 Professeur au département de stratégie des affaires, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, chercheure principale à la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable, École des sciences de la gestion, Université du Québec, Canada. LES FIRMES QUÉBÉCOISES DE BIOTECHNOLOGIE ONT‐ELLES UN AVENIR DANS LA CHAÎNE MONDIALE DU MÉDICAMENT? Desmarteau, Robert H. 1; Saives, Anne‐Laure2
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Professeur au département de Stratégie des Affaires, chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, UQAM, Canada. 2
Professeure des sciences de la gestion, École des Sciences de la Gestion, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, UQAM, Canada. Pour débattre de l’avenir et des enjeux des firmes québécoises de biotechnologie dans la chaîne mondiale du médicament, nous présenterons dans un premier temps un ensemble de questions concoctées à partir d’une centaine entretiens auprès des dirigeants des entreprises de biotechnologie réalisés dans le cadre de notre « Enquête 20071» en continuité avec « L’État des bio‐industries au Québec » que nous avons réalisé en 20012. Dans un deuxième temps, nous esquisserons quelques émergences à partir des premières analyses en cours. Sur le terrain, après avoir récemment validé empiriquement la spécificité de « classe mondiale » des « TPE3» et des PME4 des firmes québécoises de biotechnologie, nous étudions maintenant leur capacité à réaliser des modèles d’affaires créateurs de science et de valeur économique durable. Spécifiquement, notre programme de recherche scrute les propos des décideurs portant sur les principaux défis qu’ils ont à relever pour assurer l’avenir des firmes québécoises de biotechnologie dans la chaîne mondiale du médicament. Parmi ces défis, de façon incontournable, nous en identifions quatre: 1) choisir des stratégies de marché porteuses de valeur sur la base de compétences distinctives; 2) assurer le financement de leurs activités en optimisant différentes sources; bâtir de solides organisations reconnues tant pour leur gouvernance – conseil d’administration et conseil scientifique – que pour leurs composantes structurelles et culturelles; et 4) à l’ère de la mondialisation, ancrer localement le développement d’entreprises globales à l’aide d’alliances stratégiques. Référence : CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 28 1
À la fin juin, plus de 105 entreprises québécoises de biotechnologie auront été visitées. Dès cet automne nous visiterons les firmes reliées aux capitaux‐risqueurs, à la recherche à contrat et aux grandes entreprises pharmaceutiques. » 2
NIOSI, Jorge E., CLOUTIER, Martin L., LEJEUNE, Albert. (Coord.), Biotechnologie et Industrie au Québec, Montréal: Éditions Transcontinental, 2002. 3
DESMARTEAU, Robert H., et Anne‐Laure SAIVES., 2006. « Les très petites entreprises de biotechnologies sont‐elles contre‐
nature ? Découvrir leur identité au Québec (Canada) en explorant leur modèle d’affaires » Prix d’excellence de la meilleure communication à partir de travaux empiriques. Présenté et publié dans les Actes 7ème Congrès International Francophone en Entrepreneuriat et PME (CIFEPME) : « Réalité de la TPE au XXIème siècle », du 27 au 29 octobre 2004, Montpellier, France et dans la Revue internationale PME, vol. 19, no 1, pp. 35‐68. 4
DESMARTEAU Robert H. et Anne‐Laure SAIVES., 2005. « Les PME biotechnologiques sont‐elles contre‐nature ? Le cas des entreprises des bio‐industries au Québec (Canada) », présenté et publié dans les Actes du 33ièmeCongrés annuel de l’ASAC, 28‐31 mai, Toronto, Canada. Prix du meilleur papier français de la division stratégie L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE ET SES RESPONSABILITÉS SOCIALES Turcotte, Marie‐France1 ; Pasquero, Jean2
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Professeur au département de stratégie des affaires, chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, chercheure principale à la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable, École des sciences de la gestion, Université du Québec, Canada. 2
Doct. État, professeur au département de stratégie des affaires, chercheur associé à la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable, École des sciences de la gestion, Université du Québec, Canada. La responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) concerne le rôle de l’entreprise dans la société. Elle pose une question simple mais fondamentale : quelles obligations l’entreprise doit‐elle assumer envers le reste de la société ? L’éventail des réponses possibles est large : Rémunérer les actionnaires? Respecter la lettre des lois? Leur esprit? Les intérêts de chacune des parties prenantes internes et externes? Faire preuve d’initiatives en faveur du bien commun? En fin de compte, présenter une industrie comme socialement responsable ou pas revient à porter un jugement sur la valeur de l’ensemble de ses contributions à la société. Dans le cas de l’industrie pharmaceutique, ce jugement est particulièrement complexe puisqu’il porte à la fois sur le produit, les pratiques de gestion, et la mission de l’industrie. D’un strict point de vue économique, la RSE concerne classiquement des enjeux tels que l’efficacité, la qualité et la sécurité des médicaments, leur production, leur distribution et la stratégie concurrentielle de chaque entreprise. Le médicament s’insère toutefois dans le contexte plus général de la protection de la santé humaine, qui depuis l’avènement des États‐providence, présente en partie le caractère d’un bien public. À la différence de nombreuses autres industries, l’industrie pharmaceutique est ainsi liée à des enjeux qui dépassent sa simple relation au marché. Sa mission n’est pas seulement économique, elle est aussi sociale. « Soulager la souffrance » n’est pas une mission comme les autres. Elle touche à des valeurs fondamentales, elle relève d’enjeux de consommation collective, elle implique des fonds publics et des politiques particulières (González García et Tobar, 1997). Se pose alors la question de savoir qui sont ses véritables clients : les patients solvables, tous les patients, les États, ou encore d’autres parties prenantes? En matière de RSE, l’industrie pharmaceutique fait ainsi face à une surabondance d’exigences économiques et sociales dans tous les aspects de sa gestion. Ce sont ces attentes que nous proposons d’analyser dans cette communication. PHYTOMEDICAMENTS ET RÔLES PROFESSIONNELS : UNE APPROCHE NÉCESSAIREMENT TRANSDISCIPLINAIRE Mercan, Aline1
1 Médecin‐anthropologue, chercheure au CReCSS (Centre de recherche Culture Santé Société), Université Aix‐Marseille III, Université Joseph Fourier de Grenoble (enseignante au DU « des plantes aux médicaments : une approche multidisciplinaire »), Société française d’Ethnopharmacologie (Metz), France. La phytothérapie contemporaine en France représente un secteur économique en pleine expansion. Elle est pratiquée dans tous les secteurs de soin tels que définis par l’anthropologie médicale (populaire, traditionnel et officiel). Cependant les CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 29 rôles distinctifs tendent à s’y confondre, les discours à s’y superposer et les pratiques pourtant diverses, de l’automédication au conseil et du conseil à la prescription, à ne plus avoir de frontières nettes. Pour tenter de comprendre ces pratiques à la marge du médicament « institutionnel » l’approche anthropologique transdisciplinaire est utile. Les facteurs biologiques (difficulté de standardisation et de reproductibilité) et historiques (plantes médicinales mais aussi alimentaires) conditionnent les ambiguités de statut légal. Le flou législatif détermine les pratiques des entreprises pharmaceutiques et permet le développement d’un large secteur de soin non officiel utilisant la plante médicinale et ses dérivés comme base de prescription sous l’étiquette ambiguë du « conseil ». La médecine institutionnelle, soumise aux exigences d’une médecine par la preuve (biologique), se désintéresse des plantes médicinales. Elle les abandonne au secteur alternatif ainsi qu’aux pharmaciens, qui s’émancipent du joug du médecin par le « conseil » en phytothérapie. Enfin, des mouvements populaires revendiquent la libération du monopole pharmaceutique, la réapparition du diplôme d’herboriste et l’autonomie pour leur santé à travers l’usage des plantes médicinales. Ils se réclament de la tradition, malgré la transformation majeure des modes de transmission des savoirs populaires qui de caractères local et oral sont devenus global et écrit (avec un rôle particulier d’internet). Malgré leurs divergences et non sans ambiguités, tous les acteurs se réfèrent à la science et à la tradition selon des stratégies diverses pour légitimer leurs discours, leurs pratiques et leurs représentations. Cette réalité complexe du médicament à base de plantes ne peut être appréhendée qu’a partir d’une approche multiple : biologique, économique, politique et culturelle. 13 h 00 – 13 h 45 CONFÉRENCE ‐ CONFERENCE LA CHAÎNE DES MÉDICAMENTS : UNE CASCADE D’ENJEUX ÉTHIQUES Keating, Bernard Membre du Conseil du médicament et professeur au département de théologie, Université Laval, Canada. L’objet de cet exposé est de rendre compte de la diversité et de la complexité des enjeux éthiques liés à chacun des maillons de la chaîne des médicaments. Nous présenterons une revue de la littérature organisée en fonction des diverses étapes de la vie du médicament : recherche fondamentale, essais cliniques, autorisation de mise en marché, décision quant au remboursement par les régimes d’assurance publique, publicité, formation des professionnels, information des patients, pharmacovigilance, etc. Au terme, nous porterons une attention particulière aux problèmes qu’engendre la rencontre d’injonctions contradictoires adressées aux décideurs : appuyer leurs décisions sur des données probantes, favoriser un accès rapide aux nouvelles molécules, minimiser les risques, faire preuve de compassion. 14 h 00 – 14 h 45 CONFÉRENCE ‐ CONFERENCE LA GÉNOMIQUE PERMETTRA‐T‐ELLE DE CHOISIR NOS MÉDICAMENTS? Hamet, Pavel Professeur à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, membre de la Chaire de recherche du Canada, Génomique prédictive, Chef du Service de médecine génique du Centre de recherche du CHUM, Canada. La pharmacogénomique fait face au défi résultant des nouvelles connaissances génétiques et épigénétiques. Bien que les premiers jalons de la pharmacogénétique soient posés, son déploiement clinique tarde à venir, en partie par le manque d’essais cliniques enrichis par des visées pronostiques, mais aussi par le besoin d’acquisition de nouvelles connaissances en génomique. Tout d’abord, la reconnaissance classique générale des anomalies de la séquence des gènes comme seul déterminant génétique dans la réponse aux médicaments est soumise à une réexamination. Nous réalisons présentement que le nombre de copies de gènes dans le génome humain est aussi un facteur important. Le deuxième volet des connaissances pouvant modifier le futur de la pharmacogénomique porte sur la compréhension des différences géniques et de ses déterminants telles qu’influencées par le sexe. Le troisième volet est lié à l’âge; un modificateur bien connu de la réponse pharmacologique, mais cette fois, déterminé par la structure télomérique des chromosomes, laquelle ressort comme un nouveau facteur de risque avec comme possibilité, la modification de la réponse à la médication. De plus, CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 30 l’épigénétique comme un reflet de l’impact environnemental sur la fonction génique doit être prise en compte. Enfin, une certaine intégration de la structure et du fonctionnement des gènes commence à être utilisée comme un dénominateur thérapeutique via l’étude de leur transcription globale. L’intégration de ces nouvelles connaissances est nécessaire à tout développement en pharmacogénomique. CONFÉRENCES ‐ CONFERENCES SYMPOSIUMS ‐ SYMPOSIA Annexe 1, Page 31 RÉSUMÉS ‐ ABSTRACTS REGROUPEMENTS THÉMATIQUES SUBJECT GROUPS Annexe 2 Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 1 INDEX DES AUTEURS DE L’ANNEXE 2 A
F
Allenet, Benoit ..........................................................................22
Amiel, Philippe....................................................................44, 45
Auriacombe, Marc ....................................................................33
Fanélus, Irvens.......................................................................... 21
Fasseur, Fabienne..................................................................... 24
Fatséas, Mélina .................................................................. 34, 35
Fernet, Mylène ......................................................................... 32
Forlini, Cynthia ......................................................................... 20
Fousse, Chantal ........................................................................ 23
Frigout, Sophie ......................................................................... 46
3
Frigout, Sophie ........................................................................ 44
B
Barbi Francesca.........................................................................13
Barrault, Marion .......................................................................12
Beaulac‐Baillargeon, Louise ..........................................20, 21, 27
Bibeau, Gilles ............................................................................10
Blanquet M ...............................................................................47
Bouchard, Jean‐Marie...............................................................14
Boucher, Nina ...........................................................................21
Bouderbala, H. ..........................................................................49
Bouvier, David...........................................................................20
Bromberg, Marcel...............................................................44, 46
Bujold, Rénald...........................................................................16
C
Calop, Jean................................................................................22
Cambon‐Thomsen, Anne ..........................................................48
Caporossi, Gilles........................................................................27
Carle, Marie‐Ève .........................................................................9
Chamba, Geneviève ..................................................................54
Chamberlain, Kerry ...................................................................23
Châteaux, Véronique ................................................................23
Commin, Virginie ......................................................................48
Costantini‐Tramoni, Marie‐Louise ............................................23
Cotte, Laurent...........................................................................32
Cousson‐Gélie, Florence .....................................................10, 11
Couture‐Ménard, Marie‐Ève.....................................................39
Crémieux, Pierre‐Yves...............................................................18
D
Daveluy, Amélie ........................................................................37
De Grove‐Valdeyron Nathalie ...................................................47
De Grove‐Valdeyron, Nathalie ..................................................48
Delépine, Gérard.....................................................................6, 8
Delépine, Nicole......................................................................5, 6
Delord, Sandrine .......................................................................12
Denis, Cécile..............................................................................35
Denois‐Régnier, Véronique.......................................................12
Desamericq, Gaëlle ...................................................................54
Desmarteau, Robert, H .............................................................27
Desrosiers, Richard R. ...............................................................21
Devaux, Marion ........................................................................53
Ducournau, Pascal ....................................................................49
Dufort, Francine..................................................................27, 42
E
Ebrahimi, Mehran .....................................................................27
G
Garceau‐Brodeur, Marie‐Hélène.............................................. 32
Garnier, Catherine.............................................................. 27, 52
Gauthier, Annie ........................................................................ 10
Gévry, Mélissa .......................................................................... 33
Ghinelli Catia ............................................................................ 13
Giroux, Claude.......................................................................... 41
Grandfils, Nathalie.................................................................... 53
Guerci, Antonio ........................................................................ 30
H
Haramburu, Françoise.............................................................. 37
J
Jalet‐Cousin, L........................................................................... 22
Jeoffrion, Christine ................................................................... 45
Joly, Yann.................................................................................. 50
José Côté .................................................................................. 33
Julliard‐Condat, Blandine ................................................... 49, 53
K
Kalubi, Jean‐Claude .................................................................. 15
Kaszap, Margot......................................................................... 14
Kohler, Corinna................................................................... 44, 46
Kunicki, Stéphane..................................................................... 51
L
Laforest, Laurent ...................................................................... 54
Lancelot, Anne.......................................................................... 23
Landron, Michel ......................................................................... 7
Lapointe, Normand .................................................................. 32
Largenté, Laurence............................................................. 37, 38
Lavie, Estelle............................................................................. 36
Leblanc, Benoit......................................................................... 42
Lebouché, Bertrand...................................................... 16, 17, 52
Legrand, Christian .............................................................. 44, 45
Lemire, Marc ............................................................................ 42
Leroux, Thérèse........................................................................ 39
Lévy, Joseph‐Josy ......................................................... 27, 32, 52
Lhuillery, Stéphane................................................................... 53
Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 2 Ludot, Emmanuel........................................................................5
S
M
Niquette, Manon ................................................................40, 42
Saives, Anne‐Laure ................................................................... 27
Sales‐Wuillemin, Édith.................................................. 43, 44, 46
Samson, Johanne...................................................................... 32
Sanou, Aboubakary .................................................................. 10
Santiago, Marie .................................................................. 23, 25
Schirripa, Pino .......................................................................... 29
Sermet, Catherine .............................................................. 52, 53
Sicotte, Claude ........................................................................... 5
Sironi, Vittorio, A ................................................................ 28, 31
Soum‐Pouyalet, Fanny.............................................................. 12
St‐André, Élyse ......................................................................... 51
Strepparava, Maria Grazia........................................................ 29
O
T
Ormezzano, O. ..........................................................................22
Otis, Joanne ..............................................................................32
Ouellet, Chantal ........................................................................14
Taboulet, Florence ....................................................... 48, 49, 53
Taddeo, Danielle ...................................................................... 10
Tamblyn, Robyn.......................................................................... 5
Tapiero, Bruce ............................................................................ 9
Taylor, Laurel.............................................................................. 4
Thériault, Jocelyne ................................................................... 32
Therrien, Rachel ....................................................................... 33
Thoër, Christine.................................................................. 40, 42
Tognetti, Mara.......................................................................... 30
Tourjman, Valerie Smadar.................................................. 19, 51
Tournay, Virginie ................................................................ 38, 47
Tremblay, Philippe.................................................................... 27
Trottier, Germain ..................................................................... 32
Turone, Fabio ........................................................................... 29
Maccali, Sylvain.........................................................................36
Massie, Lyne .............................................................................32
Ménard, Jean‐Pierre ...........................................................18, 38
Merrigan, Philip ....................................................................4, 27
Milano, Gianna .........................................................................30
Motulsky, Aude...........................................................................5
N
P
Palmour Nicole .........................................................................20
Pansu, P ....................................................................................22
Pariente, Antoine......................................................................36
Paris, Valérie .............................................................................53
Pho, Dieu Linh...........................................................................19
Proulx‐Boucher, Karène............................................................32
Q
Quesnel, Martine ................................................................18, 27
Quirke, Viviane ...........................................................................4
V
R
Vallée, Manuel ......................................................................... 19
Van Ganse, Eric......................................................................... 54
Vincent, Suzanne...................................................................... 19
Vu Hoangthy, Nhac................................................................... 54
Racine, Éric ...............................................................................20
Raffi, François ...........................................................................17
Ragazzi Giovanni .......................................................................13
Reis, Andreas ............................................................................37
Rezzonico, Giorgio ....................................................................29
Rial‐Sebbag, Emmanuelle .............................................46, 48, 49
Richard, Marie‐Eve ...................................................................32
Ricordeau, Philippe...................................................................54
Ritleng, Cécile ...........................................................................54
Routy Jean‐Pierre......................................................................16
W
Walker, Marina......................................................................... 12
Wallach, Isabelle .......................................................... 31, 33, 52
Winslade, Nancy..................................................................... 4, 5
Y
Yazdanpanah, Yazdan............................................................... 17
Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 3 DIMANCHE ‐ MONDAY Le 14 octobre 2007 October 14th, 2007 La chaîne des médicaments au service des patients.The medication cycle in the service of patients. 13 h 45 – 16 h 45 SESSIONS PARALLÈLES ‐ CONCURRENT SESSIONS « THE MOXXI ELECTRONIC MEDITATION MANAGEMENT USE SYSTEM: THE VALUE OF THE INTERDISCIPLINARY TEAM » Animateur : Merrigan, Philip1
1
Chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche sur la Chaîne des médicaments et professeur au département des sciences économiques, UQAM, Canada. MOXXI PROJECT Taylor, Laurel1; Winslade, Nancy2
1 Ph.D., postdoctorante au département de médecine de l’université Mc Gill, Canada. 2 Pharm.D., Groupe de recherche en informatique de la santé, Université McGill, Canada. Introduction: There has been an increasing focus in management research and the popular business press on the value of interdisciplinary teamwork. While empirical evidence has not consistently supported this assumption, the romance of this strategy continues to support the notion that diverse perspectives add immeasurably to the outcome of team objectives. Over the past decade, this concept made the shift in to the healthcare arena. In the delivery of health services, however, it appears that there remains some level of reticence among the stakeholders regarding the need for, and benefits of, multidisciplinary teams. Theme: An overview will be presented as to how our multidisciplinary team interacts to develop, implement, evaluate, refine and expand a research‐based electronic medication management system. We will subsequently demonstrate the software application which includes automated retrieval and presentation of medical problems and medication histories, electronic prescribing, general prescribing decision support and specific asthma management decision support. The features that benefited immeasurably from input from our multidisciplinary team that includes medicine, nursing, rehab, pharmacy, management, IT, epidemiology and basic research, will be explored. Specific examples of improvements resulting from the unique team structure and members will be highlighted, including the impact of such improvements on physician utilization of the electronic medication management and prescribing system. We will also discuss examples of barriers that were faced when appropriate team members were not sought out to enhance the product development or evaluation strategy. Finally, key lessons learned from the project to‐date will be summarized. CHAINS OF MEDICATIONS: BURROUGHS WELLCOME & Co.’s R&D PROGRAMME CA 1940s‐1980s Quirke, Viviane1
1
Centre for Health, Medicine and Society, Oxford Brookes University, Angleterre. The concept of ‘chain of medication’ is particularly well suited to the history of Burroughs Wellcome&Co, which thanks to its innovative R&D program and its successful commercial strategy was transformed from the humble American subsidiary of the Wellcome Foundation, into the powerhouse of the Wellcome group. Focusing more particularly on Burroughs Wellcome&Co’s R&D program, this paper will therefore explore the concept of ‘chain of medication’ from the 1940s, when, in search of anti‐metabolites for the treatment of cancer, George Hitchings and Gertrude Elion began their Nobel Prize winning work on nucleic acid analogues, through to the 1980s, when the firm launched Retrovir, the first successful treatment for Aids (better known as AZT). This paper will examine the succession of spin‐offs and off‐the label uses of the drugs that were the outcome of their program, and the increasing complexity of the drug discovery process that accompanied it. It will follow the company’s R&D strategy, as it endeavoured to turn Hitchings and Elion’s innovative approach into commercial propositions, and meet the competition in the growing number of therapeutic areas in which Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 4 they expanded, from anti‐cancer agents, to immunosuppressant, anti‐inflammatory, antiviral and finally anti‐retroviral drugs. IMPACT DE LA PRESCRIPTION ELECTRONIQUE SUR LA RELATION MÉDECIN‐PHARMACIEN COMMUNAUTAIRE Motulsky, Aude1; Sicotte, Claude1; Winslade, Nancy2; Tamblyn, Robyn 2
1 Groupe de recherche interdisciplinaire en santé, Université de Montréal, Canada. 2 Groupe de recherche en informatique de la santé, Université McGill. Contexte : Pour favoriser une utilisation optimale des médicaments dans la communauté, plusieurs prônent le recours à la prescription électronique (e‐Rx) afin d’améliorer la communication et la coordination entre le médecin et le pharmacien communautaire. Cette technologie peut permettre d’enrichir l’information disponible aux cliniciens grâce à la mise en commun des informations au moyen d’un réseau. Cette étude vise à comprendre comment cette innovation peut transformer la relation entre le médecin généraliste et le pharmacien communautaire. Méthode : Les données utilisées pour cette analyse proviennent de 21 entrevues semi‐dirigées menées avec 14 pharmaciens communautaires et 7 médecins généralistes de la ville de Québec ayant expérimenté en contexte réel un système de prescription électronique. Résultats et discussion: Un premier résultat unanimement partagé par les médecins et les pharmaciens indique que la e‐Rx peut améliorer la qualité et la pertinence de leurs contacts en regard de la gestion des médicaments, principalement en diminuant les appels évitables des pharmaciens concernant la qualité technique de la prescription. Pour leur part, les médecins apprécient le fait de pouvoir gérer de manière plus autonome les médicaments de leurs patients, sans avoir à communiquer avec le pharmacien pour vérifier la fidélité au traitement, les modifications effectuées par d’autres médecins ou les interactions dans le dossier du patient. Les pharmaciens, de leur côté, apprécieraient jouer un rôle plus actif dans la gestion de la pharmacothérapie en ayant accès à plus de données cliniques sur le patient (p. ex. données de laboratoire, diagnostics, autres médicaments). Conclusion : Les résultats de cette étude indiquent que la e‐Rx est un outil prometteur pour faciliter la coordination entre les médecins généralistes et les pharmaciens communautaires dans la gestion de la pharmacothérapie des patients. Mais, ils indiquent également que certaines conditions sont essentielles à mettre en place pour atteindre les objectifs espérés. « TRAVAUX DU GROUPE ÉTHIQUE ET MÉDICAMENTS : HÔPITAL RAYMOND‐POINCARÉ » Animateur : Delépine, Nicole1
1
Responsable de l’Unité d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond‐Poincaré à Garches, France. JUSTICE ET CANCER EN FRANCE, LE POINT DE VUE DE L’AVOCAT Ludot, Emmanuel1
1 Avocat, France. Le cancer tue aujourd'hui près de 135 000 Français par an, soit un toutes les quatre minutes. Toutes les minutes un Européen meurt du cancer. Il ne peut plus être dissimulé que la mortalité cancéreuse s'accroît inexorablement. Un constat terrifiant s'impose sur le territoire français : le cancer est soigné, il est rarement guéri. Pudiquement, les cancérologues emploient le mot de rémission et lorsque le mot guérison est prononcé, on sous‐entend qu'il y a à l'évidence un facteur temps. Le monde du Cancer est complexe : c'est un système de Pouvoirs, de jalousies, d'oppositions violentes, de mandarinats et de certitudes organisés en réseau. Lorsque le malade pénètre dans un centre anticancéreux, sait‐il que sa santé dépendra notamment de cette complexité et de ce jeu de Pouvoirs ? Le malade cancéreux peut même rencontrer sur son chemin le Juge ! Ce peut être le Juge des enfants, le Juge correctionnel, le Procureur de la République... Pourquoi le Juge est‐il appelé au secours par les acteurs parfois en difficulté de cette mécanique implacable? Est‐ce pour permettre précisément de la remettre en marche, lorsqu'elle est exceptionnellement grippée ? Quel est le grain de sable capable de gripper une telle entreprise laquelle fonctionne de manière souvent admirable, mais paradoxalement Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 5 avec si peu de résultat ? C'est souvent lorsque le malade lui‐même se révolte qu'il refuse cette logique de Pouvoir qui mène à la mort, que le juge est amené à intervenir. Juge ami ? Juge ennemi ? Juge collabo ? Juge aveugle ? Le traitement institutionnalisé du cancer est aujourd'hui à la dérive. Le pouvoir judiciaire doit assumer sa part de responsabilité. REVUE EXHAUSTIVE DE LA LITTÉRATURE MÉDICALE SUR LES ESSAIS SUR L’OSTÉOSARCOME. LES ESSAIS CONTRÔLÉS MULTICENTRIQUES SONT‐UTILES AUX MALADES? Delépine, Gérard1
1
chirurgien orthopédiste et cancérologue, France. Introduction : En 1982 au prix d’une approche médicale originale (chimiothérapie préopératoire) G. Rosen parvenait à guérir 82% des malades atteints ostéosarcomes localisés. Ses résultats initialement mis en doute car « non établis par un essai contrôlé » ont depuis servi de base à la plupart des protocoles chez l’enfant. Cette méta analyse vise à évaluer l’impact sur les taux de survie et les progrès médicaux de la recherche « basée sur les preuves » considérée généralement comme le « gold standard » du progrès. Méthode : Une recherche informatisée a recensé tous les protocoles thérapeutiques publiés sur l’ostéosarcome depuis 1975. Pour l’analyse, seuls ont été retenus les protocoles traitant au moins 30 ostéosarcomes primitifs des membres non métastatiques au premier bilan détaillant les drogues administrées et leurs doses et précisant le taux de première rémission à 5 ans. L’analyse multi‐variée a comparé ce taux de rémission aux facteurs susceptibles de le modifier (dose et dose intensité des drogues, date d’inclusion des malades, caractère mono ou multicentrique de l’étude). Résultats : Seuls trois facteurs modifient significativement le taux de survie : la dose et l’intensité de dose due au méthotrexate et le caractère monocentrique ou multicentrique de l’étude. En 2007, et après plus de 40 essais standardisés, aucun progrès conceptuel ni thérapeutique n’a été obtenu par les essais standardisés et l’espérance de guérison des malades inclus dans les essais reste notoirement inférieure à ceux des malades de Rosen (perte moyenne de 25% de chances de guérison). Conclusion : Cette étude démontre l’inefficacité de l’approche statisticienne pure de l’analyse des données médicales et les dangers que les essais randomisés font courir parfois inutilement aux malades. PRESCRIPTIONS SOUS INFLUENCE, REPRÉSENTATION SOCIALE DE LA MORT ET SURCONSOMMATION Delépine, Nicole1 1
oncologue pédiatre, responsable du service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond‐Poincaré APHP, France. PRESCRIPTIONS SOUS INFLUENCE Notre société tend à remplacer l’idéal du bien vivre, de la santé pour tous par un impératif catégorique où la médecine est conduite à prédire et prescrire ce qui devrait maintenir le sujet en bonne santé. En conséquence, il devrait rencontrer le bonheur. Le sujet devient objet de toutes sollicitations. Les médicaments “du bien‐être” aggravent cette tendance. REPRÉSENTATION SOCIALE DE LA MORT ET SURCONSOMMATION DE « DROGUES MIRACLES » EN CANCÉROLOGIE. A QUEL PRIX SOCIAL, PSYCHOLOGIQUE ET FINANCIER ? Vivre avec le cancer, c’est vivre avec la mort en tête, avec un corps douloureux détérioré dans une société de l’immédiateté qui privilégie l’apparence, la mise en scène du corps comme marqueur de notre identité. Situation d’autant plus douloureuse que le sujet est jeune engagé dans la modernité avancée sans avoir eu le temps de prendre ses distances avec ces nouvelles valeurs et cette nouvelle normativité. Le médicament occupe une place prépondérante, devient le rempart contre le cancer, l’assurance d’un contrôle, d’une certaine prise contre la maladie. « Les médicaments, c’est la vie » et comme dirait cette vieille femme priant Dieu, « si j’osais, je vous appellerais docteur ». Alors on passe des traitements difficiles mais indispensables pour donner toutes les chances de guérison à une « foi », une croyance indéfectible en « le nouveau médicament »type Avastin. Le patient devient la proie de toutes les publicités pour le moins anticipées de la drogue qui va les sauver. D’où parfois même un renoncement à un traitement démontré pour avoir « droit » au nouveau médicament bénéficiant d’une publicité médiatique majeure. Le prix du cancer du colon passe de 500 dollars à 250 000 .La croyance au miracle est‐elle démultipliée par ce prix exorbitant ? Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 6 Le médicament devient support de la souffrance physique mais aussi morale. Il devient le moyen d’échapper à ce rapport au temps inflexible qui vous rapproche de la mort, temps menace et en même temps défi, temps sursis. Le rapport au médicament du sujet cancéreux rappelle par bien des égards le rapport des personnes âgées au médicament à l’approche de l’inéluctable. Dans ce contexte, la responsabilité des médias et de ceux qui les informent est à souligner. Les conséquences psychologiques, sociales et financières sont ici détaillées ESSAIS THÉRAPEUTIQUES, SANTÉ, SÉCURITÉ SOCIALE, LE POINT DE VUE DES PATIENTS ET DE LEURS REPRÉSENTANTS. Landron, Michel1 1
Président de l’Association Ametist de défense des enfants cancéreux pour le droit au traitement individualisé, France.
SÉCURITÉSOCIALE, PRIX DES MÉDICAMENTS ET INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE Auteurs : Nicole Bernard, Michel Landron En France les remboursements sont garantis aux assurés sur la base des prescriptions médicales. C’est la base du système de Sécurité Sociale. Cela comporte plusieurs conséquences imbriquées: ‐ pour qu’un médicament soit remboursé, il faut qu’il soit prescrit : c’est donc son intérêt médical qui le rend éligible au remboursement ; ‐ a contrario, un médicament non remboursable peut être délivré sans prescription. ‐ le remboursement du médicament (prescrit) s’effectue sur la base du prix payé par l’assuré : la Sécurité Sociale doit donc avoir un droit de regard et sur les performances du médicament et sur les éléments de constitution de son prix. N’est‐ce pas ce système qui établit une corrélation directe entre le Code de la Santé Publique et le Code de la sécurité Sociale ? Quelles sont donc les conséquences d’une remise en cause de ce principe ? Qu’impliquent les procédures de déremboursement des médicaments ? Qu’est‐ce qu’un médicament dont le « service médical rendu » est qualifié « d’insuffisant » ? Qu’est‐ce qu’un médicament qualifié « d’inutile pour la collectivité » ? Quels sont les critères retenus par l’Agence Française de sécurité Sanitaire des Produits de santé ? Quelles conséquences en tire l’Assurance Maladie ? Quelles incidences sur les prix des médicaments et les soins dus aux personnes ? L’activité des laboratoires pharmaceutiques n’évolue‐t‐elle pas vers des médicaments non remboursés, dont les prix ne sont plus sous contrôle ? L’automédication : Quels risques pour les malades ? Quelles conséquences pour les prix des médicaments ? N’ouvre‐t‐elle pas d’abord un vaste champ aux assurances santé au détriment de l’assurance maladie obligatoire ? Qui doit contrôler la fabrication et la constitution du prix du médicament considéré comme partie intégrante du système de santé ? ESSAIS THÉRAPEUTIQUES : LE POINT DE VUE DES PATIENTS ET DE LEURS REPRÉSENTANTS Quand une personne est frappée par le cancer, n’a‐t‐elle pas le droit de disposer des meilleurs soins possibles dans l’état actuel des connaissances ? L’éventuelle inclusion de patients dans des essais thérapeutiques, composante de la recherche médicale, incontournable pour les pathologies où n’existe aucun remède connu, ne doit‐elle pas relever de critères médicaux et éthiques garantis par la loi et strictement contrôlée ? Des parents qui ne souhaitent pas que leur enfant entre dans un essai standardisé, voire randomisé, dont le médecin traitant ignore la nature réelle du protocole imposé, ont‐ils réellement un libre choix sans alternative thérapeutique officiellement communiquée à tous ? Comment garantir le droit reconnu au « deuxième avis » ? Pourquoi le libre choix thérapeutique existant chez les adultes atteints d’un cancer, dont 15% seulement sont dans des « essais cliniques » après signature d’un consentement éclairé, n’existe pas de fait en oncologie pédiatrique où plus de 80% des enfants atteints sont inclus dans des essais selon le rapport de l’IGAS. Les pouvoirs publics, n’ont‐ils pas la responsabilité de garantir aux familles l’accès à des soins individualisés établis ailleurs et disponibles dans les publications médicales ? Comment obtenir la publication de tous les essais ouverts et l’actualisation de leurs résultats ? Quel avenir pour l’unité d’oncologie pédiatrique de l’Hôpital Raymond Poincaré de Garches (AP/HP) ? Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 7 SECRET MÉDICAL, DOSSIER MÉDICAL PERSONNEL ET CONTRÔLES ADMINISTRATIFS EN FRANCE. Delépine, Gérard1 1
chirurgien orthopédiste et cancérologue, France. SECRET MÉDICAL ET CONTRÔLES En France le secret médical a été largement mis à mal par des lois récentes qui ont été votées dans l’indifférence générale. Cette communication a pour but d’en citer quelques exemples et d’en montrer les risques. Ainsi sous prétexte de faciliter le contrôle médical tout médecin qui prescrit un arrêt de travail doit obligatoirement en indiquer en toutes lettres le motif sur le formulaire d’arrêt de travail qui a été modifié à cet effet. Ce formulaire est destiné aux agents de la sécurité sociale même non médecin… La nouvelle nomenclature CCAM ne code plus les actes en K (système qui assurait la confidentialité du type d’intervention réalisée) mais en 28000 intitulés extrêmement détaillés. Le numéro de code permet de savoir le type exact d’intervention réalisé (par exemple refaire un hymen, créer un vagin..) et ses indications. Ce code est enregistré sur les systèmes informatiques des cliniques et des hôpitaux, puis envoyé à la sécurité sociale par internet pour obtenir le paiement de l’acte et de l’hospitalisation. On peut estimer à un minimum de 30 le nombre de personnes qui en prennent connaissance (dont 90 % ne sont ni médecins ni concernés par les soins, ni connus du malade) et à 2 à 5 le nombre minimal de systèmes informatiques qui l’ont enregistré. Sous prétexte de faciliter le contrôle fiscal tout médecin exerçant en privé doit tenir une liste exhaustive des malades qui l’ont consultés avec les dates des consultations et autres actes. Cette liste doit être remise sur simple demande aux agents du fisc. Pourtant, le fait de consulter régulièrement un spécialiste du sida, un sexologue, un psychiatre, un cancérologue constitue une information dont la révélation est susceptible de nuire au malade tant dans sa vie privée que professionnelle ou familiale. Pour les contrôleurs, le fait de rompre connaître ces informations n’apporte rien de décisif et ne représente qu’une simple commodité DOSSIER MÉDICAL PERSONNEL (D.M.P) EN FRANCE. Auteur : N Delépine Le D.M.P se définit comme un porte‐documents électronique contenant tout l’historique médical d’un patient. Le rôle du D.M.P consiste à partager l’information médicale d’un patient entre professionnels de santé. Atouts supposés du D.M.P ‐ Meilleur suivi du patient ‐ Accès unifié à l’information pour coordonner les soins ‐ Limitation des soins redondants ‐ Qualité des soins améliorés ‐ Economie substantielle (la meilleure coordination des soins devrait permettre d’économiser 3,25 milliards d’euros par an…) L’instauration du DMP pose de nombreuses interrogations quant à la sécurité et la confidentialité des informations médicales du patient ‐ La C.N.I.L en 2007 estime qu’il faudra être particulièrement vigilant compte tenu de l’absence de confidentialité et des risques de détournements qui existent sur Internet. ‐ Faire preuve d’une responsabilité éthique dans l’utilisation de ces données et protéger le patient contre toute violation de son D.M.P. ‐ La C.N.I.L a récemment procédé à un contrôle et constaté des transferts d’informations sans cryptage et exige un renforcement de la sécurité avant la mise en place effective du D.M.P retardé à 2008 car l’identification est encore insuffisamment sécurisée pour une protection optimale des informations du patient. ‐ Le patient pourra masquer les informations qu’il ne souhaite pas divulguer et son consentement est indispensable. ‐ Le conseil de l’ordre insiste « tout patient peut légitimement exiger la confidentialité absolue ou partielle sur les données personnelles de santé qui seraient inscrites dans un fichier ou un dossier informatisé. Si le masquage est un droit reconnu par la loi informatique et liberté, le conseil de l’ordre indique que le masquage du masquage est le seul procédé à même dans certains cas, de garantir le secret. » (Le patient, le médecin et la société ; dix principes pour une confiance partagée, ordre des médecins, mars 2007) Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 8 ‐ Il peut demander la fermeture de son D.M.P ou bien refuser de présenter sa carte Vitale (mais sera –t‐il alors remboursé de ses soins ?) En mai 2007, près de 400 pharmacies devraient expérimenter le Dossier pharmaceutique sous réserve de l’accord de la C.N.I.L, accord encore très incertain. Les 23 000 pharmacies de France devraient être dotées de ce système à l’automne prochain. Le système devrait être généralisé en 2008. Le coût de la réalisation du D.M.P pourrait s’élever à un milliard d’euros sur cinq ans. Son existence est donc encore très incertaine et soumise à de nombreuses contradictions entre l’efficacité technique imaginable et le respect de l’éthique à commencer par le secret médical, pierre angulaire de la confiance du patient envers son médecin. « L’ADHÉSION THÉRAPEUTIQUE EN CONTEXTE PÉDIATRIQUE. UN REGARD MULTIDISCIPLINAIRE » Animateur : Carle, Marie‐Ève 1
1 Doctorante en anthropologie, Université de Montréal et Unité de pédiatrie interculturelle, CHU Ste‐Justine, Canada. Les médecins se sont, de tous les temps, préoccupés de l’adhésion aux prescriptions, et ce, même avant d’avoir acquis des connaissances définitives sur les maladies : « Follow doctor order ! ». Actuellement, la littérature (toutes disciplines confondues) apporte plusieurs explications face à la non‐adhésion thérapeutique : la compréhension de la maladie de la part du patient, les représentations de la maladie (gravité, contagion, etc.), les effets secondaires du traitement, la qualité de la relation médecin‐patient, la durée du traitement, l’efficacité perçue du médicament, les facteurs structurels (politiques, économiques, etc.), l’accessibilité aux soins de santé et au traitement, etc. Les diverses réponses apportées varient donc entre des causes médicales, culturelles, sociales, environnementales, économiques ou politiques. La non‐
adhésion, que ce soit dans le cas de la tuberculose, de la greffe hépatique ou encore de la vaccination, par exemple, questionne donc un ensemble de facteurs à la fois microsociaux (âge, genre, etc.) mais également macrosociaux (environnementaux, politiques, économiques, etc.) qui viennent teinter les dynamiques relationnelles avec les soignants, le rapport à la médication et plus largement, le vécu des individus. De plus, en contexte pédiatrique, la rencontre clinique nécessite une attention particulière dans la mesure où elle renvoie à un réseau où interagissent non seulement un médecin et son patient adulte, mais les différents membres des familles consultantes et des équipes soignantes. Cette rencontre implique une négociation des spécificités de chacun de par le respect des divers référents, mais également la prise en compte du contexte familial, de la fratrie, etc. dans la compréhension de certaines problématiques. Dans un objectif de multidisciplinarité (médecine, anthropologie, santé publique, etc.), l’atelier proposé ici entamera une réflexion sur la non‐adhésion thérapeutique dans divers contextes, montréalais et africains, mais également préventifs et curatifs, pour ainsi tenter d’élargir la compréhension de ce comportement en contexte pédiatrique. LE TRAITEMENT DE LA TUBERCULOSE (TB) LATENTE : EXPÉRIENCES AU CHU STE‐JUSTINE Tapiero, Bruce1 ; Carle, Marie‐Ève2
1 Pédiatre, infectiologue, CHU Ste‐Justine, Unité de Pédiatrie interculturelle et Université de Montréal, Canada. 2 Doctorante en anthropologie, Université de Montréal et Unité de pédiatrie interculturelle, CHU Ste‐Justine, Canada. Le nombre de nouveaux cas de tuberculose (TB) au Québec a considérablement baissé au cours des dernières décennies. L’épidémiologie mondiale nous rappelle cependant que le tiers de la population planétaire est infectée par le bacille de Koch (infection latente), que la TB est encore responsable de plus de 2 millions de morts par an et que certains groupes seraient plus à risque (ex. : les immigrants provenant de pays où la TB est endémique).La clinique multidisciplinaire de TB du CHU Sainte‐Justine, participe activement à lutte contre cette infection par les soins et l’encadrement des familles dans lesquelles des cas furent diagnostiqués, mais également à travers son programme de dépistage scolaire chez les enfants immigrants récemment installés sur le territoire Côte‐des‐Neiges à Montréal. L’objectif est d’identifier ceux étant porteurs de la forme non contagieuse de la maladie et ainsi prévenir le développement de la TB active. Pour ce faire, un traitement préventif de 9 mois est offert aux enfants ayant un résultat positif. Nos statistiques montrent que dans 8% des cas le traitement prophylactique est refusé et que dans 24% des cas, il n’est pas complété. Les soignants s’interrogent face à ces résultats et se questionnent sur les différents facteurs pouvant les expliquer. Des observations (lors du dépistage scolaire et dans les consultations à la clinique de TB du CHU Ste‐Justine) ainsi que des entrevues (auprès des soignants et des familles) Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 9 permettront de présenter des résultats préliminaires visant à entamer une réflexion entourant de la prévention de la TB en contexte migratoire et plus spécifiquement sur la problématique entourant la non‐adhésion thérapeutique chez l’enfant atteint de TB latente. CRÉER DES ESPACES DE NÉGOCIATION DANS LE CADRE DE TRAITEMENTS DE POINTE EN PÉDIATRIE : RÉFLEXIONS CLINIQUES SUR LE CAS DE L’OBSERVANCE EN GREFFE HÉPATIQUE Taddeo, Danielle1 ; Gauthier, Annie2
1
Pédiatre, Médecine de l’adolescence. 2 Ph.D. en sciences humaines appliquée. CHU Ste‐Justine, Unité de Pédiatrie, interculturelle et Université de Montréal, Canada. Parmi les difficultés reliées à la rencontre clinique en milieu pédiatrique, le fait que des adolescents n’adhèrent pas au traitement médicamenteux qui leur est prescrit provoque un malaise qui inquiète les familles et les intervenants. Plus particulièrement en transplantation hépatique pédiatrique, la non observance du traitement se manifeste surtout à partir de la puberté ou au début de l’adolescence. Le transfert de la responsabilité de l’administration des immunosuppresseurs des parents aux enfants est un moment déterminant. Pendant cette période de la vie, les conditions socio‐économiques et le niveau d’éducation des parents semblent jouer un rôle fondamental dans l’observance du traitement. Lorsqu’un problème d’observance se manifeste, les stratégies psycho‐éducatives qui sont mobilisées ne parviennent malheureusement pas toujours à supporter de manière décisive les adolescents dans l’adoption de conduites favorables à leur santé. Tout en considérant le discours scientifique et social actuel, nous situerons la problématique de l’observance du traitement à partir d’un cas clinique qui implique un adolescent, des membres de sa famille et l’équipe multidisciplinaire d’un programme pédiatrique de transplantation du foie. Nous proposerons une réflexion basée sur la pratique et centrée sur les écarts de significations et les processus de négociations qui sont à l'œuvre entre les différents acteurs concernés par la rencontre clinique. DES MÈRES ET DES SERVICES DE SANTÉ : POURQUOI LES VACCINATIONS REÇUES SONT‐ELLES SI SOUVENT NON VALIDES? Bibeau, Gilles1 ; Sanou, Aboubakary2 ; 1
Anthropologue. 2 Doctorante en santé publique. Université de Montréal et Unité de Pédiatrie interculturelle, CHU Ste‐Justine. Au Burkina Faso, d’importants efforts sont faits pour améliorer la couverture vaccinale. Les données montrent une nette amélioration des taux de couverture depuis 1998. Mais si l’évolution de la couverture d’ensemble est assez encourageante, elle reste beaucoup limitée quand les notions de doses valides (respect de l’âge et des intervalles pour l’administration des doses) sont évoquées. En effet, les données (2003) montrent que le taux d’enfants de 12 à 23 mois complètement vaccinés est de 52%; mais, seulement 16,8% des enfants ont reçu des doses valides. Les causes de ce faible taux, telles les occasions manquées, les rendez‐vous manqués, la non‐connaissance du calendrier vaccinal et de la nécessité des vaccinations successives, se rencontrent aussi bien au niveau des services de santé que des mères. « SCIENCES HUMAINES ET CANCER » Animateur : Cousson‐Gélie, Florence 1
1 Maître de conférences, HDR, Université Victor Segalen, Bordeaux 2, France. La thématique générale du site est de réfléchir à la façon dont les patients atteints de cancer font face à la maladie et aux traitements. Les traitements anticancéreux de type immunothérapie et chimiothérapie ont de nombreux effets secondaires touchant la fonctionnalité mentale des patients. Les travaux menés par certains membres de notre groupe sur l’étiopathogénie et la physiopathologie des altérations neuropsychiatriques induites par les immunothérapies Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 10 anticancéreuses à base d’interféron (IFN)‐α et/ou interleukine (IL)‐2 ou les chimiothérapies a permis de mettre en évidence deux syndromes comportementaux distincts : un syndrome neurovégétatif et un syndrome psychique. Le syndrome neurovégétatif, caractérisé par les symptômes tels que la fatigue, le ralentissement et l’anorexie, apparaît chez une large proportion des patients (la fatigue s’installe par exemple chez 80% des patients) dès la première semaine du traitement anticancéreux et persiste lors des phases thérapeutiques ultérieures. Le syndrome psychique, caractérisé par les symptômes tels que l’humeur dépressive, l’humeur anxieuse et les troubles de la cognition, apparaît généralement plus tardivement au cours du traitement anticancéreux chez les sujets vulnérables. Des dimensions symptomatiques similaires sont également observées chez les patients traités par chimiothérapie. Ces syndromes peuvent être modulés par certaines variables psychologiques telles que la façon de percevoir la maladie, le soutien apporté par son entourage. Le développement de tels syndromes impose également la mise en place de prises en charge psychologiques afin de les atténuer et ainsi d’améliorer la qualité de vie des patients. La façon dont les patientes font face au traitement est lié au fait que de plus en plus de femmes atteintes de cancer du sein se voient aujourd’hui proposer une chimiothérapie orale ou une hormonothérapie. Ce recours à la galénique confère aux patientes la responsabilité de leur traitement au quotidien. Or, cette évolution thérapeutique induit des comportements de mauvaise observance dont les facteurs et l’expression sont multiples. A l’arrêt épisodique de traitement, la prise anarchique du médicament et la surobservance correspondent en effet des représentations du médicament, du corps et de la maladie qui interviennent de manière fondamentale dans ces comportements. Le médicament peut ainsi être vécu comme un traitement intrusif (à l’image de la chirurgie). L’image de « polluant » du médicament se reflète dans les termes de la communication à propos du traitement prescrit et dans la manière de le suivre. Cette attitude est corrélée à une conception de la maladie qui associe le cancer à un déséquilibre corporel (et/ou psychique : stress, fatigue cumulée, traumatismes multiples…). Pour ces femmes, l’important est de se réconcilier avec son corps en cessant de le maltraiter. Par voie de conséquence, elles ont tendance à aménager leur traitement (rupture, refus ou arrêt épisodique) dans l’idée de préserver leur corps d’un déséquilibre supplémentaire du au médicament. Dans la même idée, certaines estiment qu’elles sont les plus à même de connaître leur corps et ce qui est bon pour elles. Les prescriptions médicales se trouvent donc court‐
circuitée et réinterprétée. Cette adaptation du traitement par la personne est également liée au fait que le recours à la galénique signifie pour beaucoup : traitement secondaire ou de moindre importance. Les images omniprésentes de la chirurgie et de la chimiothérapie par intraveineuse dans les thérapies anti‐cancéreuses amènent les patientes à sous‐estimer l’importance du traitement oral. L’une le considère comme un « traitement de consolidation », l’autre comme une forme d’homéopathie, etc. Par extension, l’observance à ces traitements est plus laxiste. En outre, ces patientes sont souvent investies de la gestion de leurs anti‐douleurs ce qui les amène à adopter la même attitude vis‐à‐vis de leur traitement « principal » et à moduler celui‐ci en fonction de leur ressenti. Enfin, le cancer peut au contraire être clairement défini comme un élément intrusif contre lequel il est nécessaire de « faire la guerre », de « se battre », en mobilisant l’arsenal le plus offensif possible. Dans ce contexte, les risques liés à une surobservance peuvent conduire à une mise en danger de la personne si celle‐ci ignore les recommandations médicales liées aux effets secondaires nocifs des traitements. Les points communs de ces différents cas de mauvaise observance sont donc les impacts importants des représentations de la maladie et des stratégies d’adaptation mises en place par les malades. Ces différents aspects pourront servir de cadre de réflexion dans le cadre de l’éducation aux patients. ÉVALUATION DE PRISES EN CHARGE PSYCHOLOGIQUE SUR LA QUALITÉ DE VIE ET L’AJUSTEMENT ÉMOTIONNEL CHEZ DES PATIENTES ATTEINTES D’UN PREMIER CANCER DU SEIN. Cousson‐Gélie, Florence 1
1 Maître de conférences, HDR, Université Victor Segalen, Bordeaux 2, France. Florence Cousson‐Gélie présentera les résultats d’une étude menée auprès de 80 patientes atteintes d’un premier cancer du sein et montrant qu’une prise en charge psychologique d’un groupe de patientes atteintes d’un cancer du sein localisé, spécifiquement construite à partir des résultats des recherches, modifie leurs réactions à la maladie et améliore leur qualité de vie ultérieure. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 11 PERCEPTION DE L’IMPORTANCE DU MORAL PAR LES PATIENTS ET LES SOIGNANTS DANS LA MALADIE CANCÉREUSE Barrault, Marion 1
1 Psycho‐pathologie, psychologue et doctorante, Institut Bergonié, Université Victor Segalen, Bordeaux 2, France. Marion Barrault présentera les premiers résultats d’une étude portant sur la perception du moral chez les femmes atteintes d’un cancer du sein et chez les soignants en cancérologie. Cette recherche a pour intérêt de mettre en évidence les facteurs psychosociaux pouvant altérer la qualité de vie des patients au décours du parcours de soins ainsi que de cerner de manière qualitative les représentations du moral chez ces femmes. Les représentations du moral chez les soignants sont également évaluées afin de mettre en exergue d’éventuels décalages entre le discours soignants/soignés, d’en mesurer l’impact dans la relation de soins et de proposer des modalités d’interactions alternatives. ÉTUDE COMPORTEMENTALE EN IMAGERIE FONCTIONNELLE : PROCESSUS ATTENTIONELS CHEZ DES ENFANTS ATTEINTS DE TUMEURS CÉRÉBRALES ET DES ENFANTS SAINS Delord, Sandrine 1 ; Walker, Marina 2 ; 1
Maître de conférences en psychologie cognitive à l’université Victor Segalen, Bordeaux 2. 2 Chercheur au laboratoire de psychologie Santé et Qualité de vie de l’université Victor Segalen, Bordeaux 2, France. Sandrine Delord et Marina Walker, présenteront les résultats d’une recherche indiquant que les symptômes neurovégétatifs (notamment la fatigue) et psychiques (altérations de l’humeur et troubles cognitifs) induits par les cytokines (IFN‐α en particulier) constituent deux composantes syndromiques distinctes de par leur sémiologie et réponse à un traitement antidépresseur, et suggérant différents mécanismes sous‐jacents. La présence de signes dépressifs subcliniques avant la mise en route de l’immunothérapie et l’hyper‐réactivité du système neuroendocrinien représente de véritables facteurs de risque pour le développement des symptômes psychiques au cours de l’immunothérapie. Chez les individus vulnérables, l’altération du métabolisme des neurotransmetteurs, notamment de la sérotonine et de la dopamine, par les cytokines pourrait alors favoriser le développement des troubles de l’humeur et de la fatigue. ÉTUDE DES MÉCANISMES DE LA MAUVAISE OBSERVANCE EN FONCTION DES DIFFÉRENTS TRAITEMENTS PRESCRITS Soum‐Pouyalet, Fanny 1
1 Anthropologie, post‐doctorante, Centre de sociologie européen, CNRS/EHESS, Paris, France. Fanny Soum‐Pouyalet présentera les résultats d’une étude financée par l’INCa (Institut National du Cancer) sur l’observance menée de janvier à septembre 2006 auprès de 60 patientes atteintes de cancer du sein dans un CLCC français (Centre de Lutte Contre le Cancer). Cette recherche avait pour objectif de comprendre les mécanismes de la mauvaise observance en fonction des différents traitements prescrits (traitements oraux, chimiothérapies, hormonothérapies, chirurgies, radiothérapie). L’étude montre l’importance des représentations des différents traitements anti‐cancéreux dans les comportements de non‐observance ou de surobservance y afférant, ainsi que l’impact de la relation soignant‐soigné et du rôle de l’entourage (culture familiale de santé) dans ces comportements. ÉTUDE DES ÉTAPES D’ÉLABORATION D’UN PROGRAMME ÉDUCATIF DESTINÉ AUX PERSONNES TRAITÉES PAR CHIMIOTHÉRAPIE ORALE Denois‐Régnier, Véronique 1
1 Docteure en sociologie, chargée de recherche, Équipe Preducan – IFR/ESIS, Ste‐Étienne, France. Véronique Denois‐Regnier exposera les différentes étapes d’élaboration d’un programme éducatif destiné à des personnes malades traitées par chimiothérapie orale. Ce programme est conçu à partir d’une enquête d’exploration des représentations et des comportements des patients sous chimiothérapie orale. Les interventions éducatives proposées Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 12 visent à introduire des modifications dans les représentations, et permettre ainsi aux patients d’acquérir de nouvelles compétences identifiées comme utiles pour une meilleure observance de ces traitements oraux. PSYCHOLOGICAL FACTORS INVOLVED IN CHEMOTHERAPY: A SUPPORT GROUP EXPERIENCE WITH CANCER PATIENTS Ghinelli Catia12; Barbi Francesca2; Ragazzi Giovanni1
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Department of Social Psychology, University of Parma, Italy. 2
Psychology Department, Hospital of Modena, Italy Purpose: Since 2004 at the Modena Cancer Centre (Centro Oncologico Modenese) a psychological preparation to the first chemotherapy session has been provided to patients. It consists in a support group experience devoted to those patients who are going to start chemotherapy. Research aims are: 1) studying the impact of the group activity on patients’ coping strategies, 2) understanding needs and feelings of those who are going to undertake chemotherapy and 3) assessing how useful the group is for the patients. Method: 15 patients who attended the group (3 men and 12 women aged between 32 and 67) were interviewed with a narrative approach about their experience and their feelings. Interviews were recorded, transcribed and then analyzed using the content analysis method. Results: From the analysis six descriptive themes emerged: 1) the illness; 2) the chemotherapy; 3) the patient’s social network and his/her need for support; 4) the psychological preparation group; 5) the doctor‐patient relationship; 6) existential and spiritual issues. The more frequently cited topics were “the illness” and “the chemotherapy”: this shows how strong is the patients’ need for communicating their feelings about the experience that they have been living. Conclusions: Results from our research show that: 1) information about disease, treatment and services devoted to patients, given during the group experience are useful to their psychological preparation to treatments; 2) meeting hospital personnel of the Cancer Centre enhances the welcome of new patients and 3) meeting other patients, talking about their experience and listening to others’, expressing their own feelings, being understood etc. represent an important support during the difficult period of therapy and help patients in feeling that they are not alone. PSYCHOLOGICAL FACTORS PREDICTIVE OF CANCER PATIENTS BEHAVIOUR: THREE CONVERGENT STUDIES Ghinelli Catia12; Ragazzi Giovanni1
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Department of Social Psychology, University of Parma, Italy; 2
Psychology Department, Hospital of Modena, Italy Purpose: Why some women undergone to breast cancer surgery do not adopt precautions to prevent lymphedema? Why some patients with cancer diagnosis do not quit smoking? Why some cancer patients do not accept to take part in clinical trials? Answering these different questions implies to understand cancer patients’ decision making processes and their personal way to adopt those behaviours which are relevant for their health and for the best illness management. We assume that the adoption of certain expected behaviours is mediated by a variety of factors: among them a primary role is played by the personal style in the psychological elaboration of the available information. This means that it will be possible to identify different information processing styles which are able to predict those behaviours actually assumed by patients in the situations we are considering in the present studies. Method and instruments: The studies we are presenting are based on the Cognitive – Social Health Information Processing (C‐SHIP) Model and they aim to identify the psychological factors predictive of adherence to some behaviours which are recommended to improve health and care: to quit smoking, to adopt precautions to prevent lymphedema and to take part in clinical trials. We assume that the individual information processing style, assessed with specific standardized questionnaires and psychological scales, contributes to orient patients’ behaviour. The assessment of such personal information processing styles is the starting point in planning interventions focused on strategic communication. Results: The results of three studies regarding cancer patients’ behavioural choices in different extents (smoking cessation, lymphedema prevention, clinical trials participation) will be presented. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 13 « LITTÉRATIE, SANTÉ ET MÉDICAMENTS : DES LIENS IMPORTANTS À CONNAÎTRE ET DES INTERVENTIONS À ADAPTER » Animateur : Ouellet, Chantal1
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Chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche sur la Chaîne des médicaments et professeure au département d’éducation et formation spécialisée, UQAM, Canada. Les relations entre littératie, santé et médicaments constituent donc le principal centre d’intérêt de ce site en ce qui concerne les personnes les plus vulnérables dans notre société. La notion de littératie en matière de santé implique la capacité de traiter l’information médicale au moyen de différents medias. Les différentes présentations permettront de mieux faire connaître les travaux menés sur la littératie, la santé et le médicament au Canada mais aussi en Europe. Enfin, le médicament sera aussi traité dans la perspective d’un soutien à l’apprentissage et non plus seulement comme un objet de consommation problématique pour les personnes faibles lectrices. LITTÉRATIE ET SANTÉ : UN NOUVEAU FACTEUR DE RISQUE Kaszap, Margot1
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Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage, Université Laval, Canada. La littératie serait l’un des principaux déterminants de la santé. Particulièrement, nous ferons le point sur l’état de la littératie chez les adultes au Canada et nous aborderons cette réalité dans la perspective plus particulière du champ de la santé. Nous y présenterons différentes définitions qui nous mèneront à nous interroger sur la pertinence de considérer la littératie en santé comme un nouveau facteur de risque pour la santé. Différents aspects seront abordés tels la difficulté de mener des recherches auprès des populations vulnérables et les causes menant des personnes âgées à ne pas suivre les traitements prescrits COMPRENDRE LES INFORMATIONS MÉDICALES SANS S’Y MÉPRENDRE Ouellet, Chantal1
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Chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH – programme de recherche sur la Chaîne des médicaments et professeure au département d’éducation et formation spécialisée, UQAM, Canada. De plus, afin de mieux comprendre le rapport au médicament, il est essentiel de tenir compte non seulement des connaissances et des représentations des individus mais aussi de leur compréhension de la prescription. Différents cas de non observance ou de mauvaise observance proviennent de difficultés de compréhension en lecture. La question des niveaux de lecture et des difficultés d’apprentissage, qui constituent des entraves à la compréhension des consignes et à une prise adéquate des médicaments, seront abordées de même que la nécessité d’adapter les interventions auprès des faibles lecteurs. CONSULTATION DE SITES INTERNET ET DE FORUMS PAR DES PARENTS Bouchard, Jean‐Marie1
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Chercheur associé, Chercheur au GEIRSO, UQAM, Canada. Par ailleurs, un autre acteur, un acteur virtuel, s’ajoute et intervient lors des communications entre le patient, le médecin et le médicament. L’avènement de l’informatique, rendu de plus en plus accessible dans les familles, a créé de nouvelles voies d’appropriation de la connaissance. Le nombre de parents qui consultent les informations diffusées sur l’Internet (sites et forums) est grandissant, surtout en rapport avec la santé de ses membres ou encore les difficultés d’un des siens qui présente des incapacités physiques, intellectuelles ou autres. Certains parents ou leur groupement associatif cumulent d’importantes banques de données et d’outils, avec des degrés relatifs de maîtrise. C’est alors que de nouvelles situations de concurrence sont introduites dans les relations entre les parents et les intervenants, notamment lorsque l’identification des solutions souhaitées par les parents n’est pas évidente pour les professionnels. Comme cette situation n’est pas unique Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 14 au Québec, des parents de la Suisse et du Maroc ont aussi été interviewés. L’objectif était d’obtenir leurs perceptions des parents. AIDES TECHNIQUES À LA COMMUNICATION EN MILIEU SCOLAIRE : QUELLES SONT LES OPTIONS ENCOURAGÉES POUR SOUTENIR LES ÉLÈVES PRÉSENTANT DES DIFFICULTÉS D’ATTENTION? Kalubi, Jean‐Claude1
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Professeur, adaptation scolaire et sociale, Université de Sherbrooke, Chercheur au GEIRSO, UQAM, Canada. Enfin, chez les personnes en difficultés d’apprentissage et de comportement, la problématique du médicament revêt une autre dimension ; le médicament n’étant plus seulement un objet de consommation mais devient aussi un soutien à l’apprentissage. Cette communication s’inscrit dans la continuité des travaux amorcés autour du rôle des aides techniques et technologiques en milieux scolaire. Les mesures de soutien pour élèves vivant avec des difficultés importantes montrent la nécessité de questionner toutes mesures alternatives adoptées, afin de cerner les meilleures voies de participation de ces élèves lors de multiples interactions qu’exigent les apprentissages scolaires. En acceptant de gérer l’intégration des aides techniques et technologiques dans l’environnement de l’élève en difficulté, les enseignants font souvent le pari de réunir des conditions adéquates pour réussir l’intégration scolaire et sociale de leur élève; c’est‐à‐dire, lui offrir les moyens de sa qualification, tout en l’aidant à trouver sa place dans la communauté, de répondre de manière adéquate à ses besoins d’adaptation. L’analyse des travaux de dernières années sur l’évolution des interventions spéciales en milieu scolaire montre qu’il y a trois options privilégiées visant à faire participer davantage les élèves à la vie scolaire. Ces options sont utilisées comme « tuteurs» de l’adaptation scolaire et sociale et couvrent le domaine de projets individualisés ou de groupe, celui de technologies de soutien et celui de médicaments. La présente communication va s’appuyer sur l’analyse documentaire centrée sur la place de la troisième option dans les dispositifs d’adaptation des élèves présentant des difficultés d’attention Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 15 LUNDI ‐ MONDAY Le 15 octobre 2007 October 15th, 2007 Dynamique multiforme des développements scientifiques dans la Chaîne des médicaments. The multi‐faceted dynamics of scientific developments in the medication cycle. 9 h 30 – 12 h 00 SESSIONS PARALLÈLES ‐ CONCURRENT SESSIONS « RÉGULATION ET COMPORTEMENTS DES ACTEURS DANS LA CHAÎNE DES MÉDICAMENTS » Animateur : Bujold, Rénald 1
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Médecin spécialisé en santé communautaire, Direction de la santé publique de Montréal. Administrateur : Association pour la santé publique du Québec, Canada. L’importance grandissante et déterminante qu’occupent les médicaments dans les systèmes de santé et les budgets sans cesse croissants alloués par les États aux thérapies médicamenteuses ont rendu nécessaire la mise en place de Politiques publiques de médicaments. Celles‐ci ont, entre autres, comme objectifs de permettre un accès équitable aux médicaments requis par l’état de santé des individus et de favoriser une utilisation rationnelle voir optimale des médicaments. Ces politiques tentent aussi de développer une vision commune, qui serve de guide aux actions des acteurs de la Chaîne des médicaments : les patients, les professionnels de la santé, l’industrie pharmaceutique et l’État. Toutefois dans la réalité, ces politiques sont conçues et introduites dans des environnements sociaux, économiques et juridiques complexes où les interventions conjointes des acteurs publics et privés de la Chaîne des médicaments ne poursuivent pas toujours les mêmes logiques de terrain. Cela crée des espaces de négociation et de coopération qui se caractérisent par l’existence de relations entre les acteurs, dont les conséquences se distancent de plus en plus des fondements d’équité et d’accès à l’origine de ces politiques. C’est à partir d’exemples de comportements d’acteurs évoluant dans les environnements fort différents, le Brésil et le Québec, que se feront les réflexions sur les conditions d’émergence de ces contextes, les mécanismes qui les soutiennent et les conséquences inattendues qu’ils peuvent avoir sur l’accès aux médicaments et l’utilisation de ceux‐ci dans le cadre de régime universel de médicaments. « ENJEUX DES ANTIRÉTROVIRAUX À VISÉE PRÉVENTIVE DANS LES INFECTIONS RÉCENTES PAR LE VIH » Animateur : Routy Jean‐Pierre1; Lebouché, Bertrand2 1
Professeur associé, Service d’hématologie et d’immunodéficience, Hôpital Royal Victoria, Université Mc Gill, Canada. 2
Unité Sida, Service d’Hépatologie du Pr Trepo, Hôpital Hôtel‐Dieu de Lyon, France, Faculté de théologie et de sciences religieuses, Université Laval, collaborateur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. De récentes évidences épidémiologiques montrent que l'utilisation des antirétroviraux réduit la transmission du VIH. On pourrait être amené à traiter les patients VIH+ non seulement pour eux même, mais pour prévenir de futures transmissions. Pour évaluer les conséquences d'une telle approche, un groupe d’éthiciens, virologues, cliniciens et des représentants de groupes communautaires, de France et de Québec, se sont réunis. Ce nouveau statut préventif du médicament, en grande partie lié aux progrès thérapeutiques récents, n’est pas sans poser de nouvelles questions éthiques comme celles d’un traitement utile d’abord à la collectivité, comme la prise de risque sexuel par la croyance erronée de ne plus transmettre le VIH et non forcément à la personne touchée,… Ces questions éthiques importantes feront l’objet du présent regroupement thématique. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 16 LE POINT DE VUE DU CLINICIEN. APPROCHES COMPARATIVES DANS D’AUTRES ÉPIDÉMIES Raffi, François1
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Chef du service des maladies infectieuses et tropicales, Hôtel‐Dieu, Université de Nantes, France. Pour le clinicien la démarche de prescription nécessite la prise en compte de données de preuve et d’un bénéfice escompté avant tout pour le patient recevant la prescription. La démarche d’une prescription d’antirétroviraux dans l’objectif d’une prévention des contacts (sexuels essentiellement) actuels et/ou futurs du patient pose de nombreuses questions, éthiques certes, mais aussi économiques, pharmacologiques, écologiques (par rapport au risque de sélection de virus résistants) et de santé publique (en terme de modification des messages et donc des pratiques de prévention qui ont démontré leur preuve). En dehors du VIH, d’autres pathologies infectieuses, et notamment l’herpès, ont fait l’objet d’approches préventives visant à traiter les patients infectés pour éviter l’infection de leurs partenaires sexuels. La discussion portera sur la problématique unique et différente que soulève l’infection VIH. ENJEUX ÉTHIQUES ET SOCIÉTAUX LIÉS A L’UTILISATION PRÉVENTIVE DES ANTIRÉTROVIRAUX Lebouché, Bertrand1 1
Unité Sida, Service d’Hépatologie du Pr Trepo, Hôpital Hôtel‐Dieu de Lyon, France, Faculté de théologie et de sciences religieuses, Université Laval, collaborateur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Même si les mérites scientifiques à utiliser les antirétroviraux préventivement sont nombreux, cela n’est pas sans poser plusieurs questions éthiques. Il se pose en particulier le conflit entre l’intérêt individuel non confirmé et l’intérêt collectif, davantage établi, de traiter une personne en infection VIH récente. De plus, la mondialisation des ARV comme standard de soins dans la pandémie liée au VIH risque d’imposer une normativité biomédicale occidentale à la sexualité de millions d’individus. Par contre, développer une nouvelle prévention sans valeur symbolique ou religieuse controversée comme l’utilisation de préservatifs ou la circoncision semble prometteuse d’une bonne utilisation de ces médicaments dans les sociétés. Voilà quelque unes des enjeux éthiques qui seront développées. COMMENT ÉVALUER LE COÛT‐EFFICACITÉ DE L’UTILISATION DES ANTIRÉTROVIRAUX A VISÉE PRÉVENTIVE? Yazdanpanah, Yazdan1
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Professeur de maladies infectieuses, faculté de médecine de Lille, chef de service du département de maladies infectieuses et du voyageur à Tourcoing, France De nombreuses études ont évalué le coût‐efficacité de l’utilisation des antirétroviraux dans la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant notamment en Afrique sub‐saharienne. Ces études se sont basées sur des modèles mathématiques qui simulent la trajectoire de la mère infectée par le VIH, et de l’enfant, en présence et en absence de différentes stratégies de traitement antirétroviral. Ainsi elles estiment l’espérance de vie mais aussi les coûts associés, à long terme, à chacun des choix. La mise en place d’une stratégie de traitement antirétroviral à visée préventive est associée à des coûts mais est aussi à l’origine des bénéfices en termes d’années de vie gagnés et des économies en évitant les coûts engendrés par la transmission de la maladie à l’enfant. Plus récemment des études commencent à évaluer le coût‐efficacité des stratégies comme la circoncision dans la prévention de transmission du VIH dans la population générale utilisant les mêmes schémas d’étude. Des études dont l’objectif serait d’évaluer le coût‐efficacité d’un traitement mis en place à visée thérapeutique mais aussi préventive dans la population générale doivent suivre le même schéma d’étude ; une modélisation mathématique basé sur : (i) un modèle dynamique évaluant les probabilités de transmission de l’infection des patients infectés vers les susceptibles ; et (ii) sur un modèle d’histoire naturelle évaluant l’espérance de vie et le coût de la prise en charge des patients vivants avec le VIH. Ce type d’évaluation économique, si elle est bien faite, peut apporter une information importante au processus décisionnel. Les résultats de cette évaluation ne doivent toutefois pas être utilisés de façon mécanique. D’autres éléments doivent être pris en compte comme les possibilités de choix, la justice ou l’équité. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 17 REGROUPEMENT THÉMATIQUE INTERACTIF « LE DROIT DES MÉDICAMENTS ET AUTRES PRODUITS DE SANTÉ » Animateur : Gagné, Mathieu1 1
Avocat, Cabinet Fasken Martineau, chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments et professeur associé en Management et technologie à l’UQAM, Canada. LA RÉGULATION DES MÉDICAMENTS PAR LA RESPONSABILITÉ ROFESSIONNELLE Ménard, Jean‐Pierre1
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Avocat, Jean‐Pierre Ménard Avocats, Canada. Une fois mis en marché, les médicaments seront acheminés au patient à travers plusieurs intervenants : les prescripteurs, particulièrement les médecins, ceux qui les préparent pour le patient, soit les pharmaciens et les infirmiers, et enfin, ceux qui les administrent au patient, soit surtout les infirmiers. Tous ces professionnels engagent leur responsabilité professionnelle dans l’exécution de ces actes. Cette responsabilité est en soi un facteur important de régulation de l’usage des médicaments. L’exposé aborde les règles les plus importantes en matière de responsabilité civile. REGROUPEMENT THÉMATIQUE INTERACTIF « ETAT DE LA QUESTION SUR LES PROCESSUS DE MÉDICALISATION DES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS : LES PRINCIPAUX ENJEUX ET PERSPECTIVES D’AVENIR » Animateur : Quesnel, Martine1 1
Doctorante, professionnelle de recherche au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Parmi les médicaments les plus consommés chez les enfants et les adolescents, la prévalence d’utilisation des médicaments psychotropes en Amérique du Nord dans le champ de la santé mentale ont largement retenu l’attention des chercheurs dans le domaine depuis les quinze dernières années (Zito et al., 2003 ; Zito et al., 2001). Si de nombreuses études épidémiologiques, empiriques et rapports scientifiques rapportent une importante hausse de prescriptions de psychostimulants, notamment le méthylphénidante (Ritalin®) pour contrôler notamment les symptômes associés au Trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) (Drug Enforcement Administration (DEA), 1995; Rappley et al., 1995; IMS Canada, 1996; Zito et al., 1997; Martin et al., 2003; Collin et coll., 2005) , la manière d’analyser ces données et de juger s’il s’agit d’une situation préoccupante ou non est loin de faire consensus dans la littérature. Ce regroupement thématique se fixe pour objectif de faire le point sur cette question et de réfléchir sur les principaux enjeux entourant le processus de médicalisation des jeunes et des adolescents en tenant compte de la multiplicité des points de vue apportés par l’ensemble des conférenciers. LA CONSOMMATION DE MÉDICAMENT CHEZ LES MOINS DE 18 ANS, UNE ANALYSE QUANTITATIVE Crémieux, Pierre‐Yves1
1 Analyste principal chez Analysis Group / Economics Economics, États‐Unis, professeur associé au département des sciences économiques de l’UQAM, chercheur au GEIRSO‐UQAM ‐ CRSH programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Il existe une littérature importante et contradictoire sur la médicalisation des enfants. D'un côte, certains déplorent la surmédicalisation des enfants, de l'autre les chercheurs et la communauté scientifique s'inquiète du manque d'essais cliniques et de traitements testes et dont l'efficacité est prouvée pour les patients pédiatriques. Cette analyse utilise une banque de données de plus de 3 millions de personnes pour examiner la consommation de médicaments des enfants. L'analyse fait un examen tout particulier de la consommation de médicaments ciblant la santé mentale. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 18 LE DEVENIR DES ENFANTS AVEC UN TROUBLE DE DÉFICIT DE L’ATTENTION : RÉVISION DU DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT CHEZ L’ADULTE Tourjman, Valerie Smadar1; Pho, Dieu Linh2
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Psychiatre, Université de Montréal, Canada. 2
Infirmière, Hôpital Jean Talon, Montréal, Canada. Le déficit de l'attention ne disparaît pas avec l'enfance. Ces enfants, souvent en difficultés évoluent vers un avenir chargé d'obstacles. La présentation fera un survol de la littérature sur le diagnostique du déficit de l'attention chez l'adulte. L'impacte de ce syndrome sur la vie des individus affligés sera décrit en détail. Les traitements disponibles seront résumés. LE CONTRÔLE DES COMPORTEMENTS OU QUAND LA MÉDICATION TIENT LIEU DE SUPPORT ÉDUCATIF À LA PERFORMANCE SCOLAIRE ET SOCIALE DES JEUNES Vincent, Suzanne1
Professeure au département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage, Faculté des sciences de l’éducation, Université Laval; collaboratrice au GEIRSO‐UQAM ‐ CRSH programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Le contrôle des comportements d’élèves dits hyperactifs par l’entremise d’une médication fait maintenant partie des options thérapeutiques envisagées lors des études de cas pratiquées en milieu scolaire, en vue de fournir un encadrement efficient pour contrer les conduites inappropriées en classe. Le recours à un diagnostic et une thérapeutique d’ordre médical montre bien les rapports qui s’établissent entre l’ordre biologique et l’ordre social, ainsi que le suggère Herzlich (1986), rapports dont nous nous proposons d’examiner les significations CULTURE, POWER AND DRUG MARKETS Vallée, Manuel1
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Sociology Department, UC Berkeley, États‐Unis. What accounts for the evolution of prescription drug markets? Is market growth strictly guided by scientific knowledge? Or is it also mediated by social, cultural and political forces? In this paper I explore these questions by examining the case of Ritalin; the prescription drug given to kids with Attention Deficit Hyperactivity Disorder (ADHD). In the United States, the usage of Ritalin has grown precipitously, for whereas150,000 children were on the medication in 1975, an estimated 4‐6 million children were on it by 2000. Interestingly, however, this phenomenal growth hasn’t been experienced everywhere, for whereas 4‐6% of American children are on the medication, the same is true of only 0.04% of French children. Such a difference is startling, for if “science” was the sole determinant of drug usage, we’d expect to find equivalent rates in both countries… particularly when we consider that both countries are strong consumers of prescription drugs in general, and psychotropics in particular, and that the French are the top consumers of numerous psychotropics, including anxiolytics. In this paper I will argue that the stark difference in Ritalin usage can be traced to equally significant differences in diagnostic rigor, for whereas an ADHD diagnosis takes a minimum of 5 hours (and preferably 8) of testing in France, the diagnostic process is far shorter in America, with many diagnoses being rendered in under 20 minutes. As well, I will argue that the difference in diagnostic process was mediated by numerous social factors, including differences of power held by the medical specialties in each country; whereas biological psychiatrists grew in power in America, the same was not the case in France, which significantly influenced the evolution of diagnostic practices in each country. This work is informed by: 1) a review of governmental and medical profession reports on Ritalin and ADHD, 2) an exhaustive review of the medical literature on Ritalin and ADHD, and 3) interviews with key informants, including influential medical practitioners and researchers, patient activists, and government officials. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 19 CONTENT ANALYSIS OF PERSPECTIVES ON THE ETHICS OF COGNITIVE ENHANCEMENT USING METHYLPHENIDATE Forlini, Cynthia1; Bouvier, David1; Palmour Nicole2; Racine, Éric3
1 Intern. 2 Research Coordinator, Neuroethics Research Unit, Institut de recherches cliniques de Montréal. 3 Director, Neuroethics Research Unit, Institut de recherches cliniques de Montréal, Adjunct Professor, Department of Neurology and Neurosurgery, McGill University, Institut de recherches cliniques de Montréal, Canada. Résumé: The use of neuropharmaceuticals for cognitive enhancement (CE) and other lifestyle purposes have sparked debates over the social impact of neuroscience. There is mounting evidence that methylphenidate (Ritalin) is being used by healthy college students to improve concentration and academic performance. Public understanding represents an important dimension of the social and ethical challenges related to CE but has yet to be examined. Objectives: Assess print media coverage and existing scientific literature on CE. Identify and analyze gaps in the ethical, social, and scientific analysis of CE. Methods: Content analysis of international print media coverage of CE using methylphenidate; focusing on the media description of risks, benefits, social and ethical issues of CE as well as media descriptions of CE. Systematic reviews of the academic literature on the scientific, social and ethical aspects of CE and comparison of this literature with related print media coverage. Results: We identified 22 print media articles describing CE in college students. Overall, media coverage was balanced, featuring both the benefits and risks of CE. However, not all articles presented detailed data on the extent of CE or careful views about CE. For example, media descriptions sometimes referred to methylphenidate as a “study aid” or a “brain steroid.” Key challenges discussed in the media include drug abuse; cheating; legal status of CE; over‐prescription of methylphenidate and social meaning of CE. These challenges differed from those identified and discussed in the scientific literature. Conclusion: There are important gaps between popular and academic discourses about CE potentially impacting public understanding. 15 h 00 – 17 h 30 SESSIONS PARALLÈLES ‐ CONCURRENT SESSIONS « DE LA RECHERCHE FONDAMENTALE À L’UTILISATION CLINIQUE » Animateur: Beaulac‐Baillargeon, Louise 1
1 Chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Centre de recherche CHUQ, pavillon HSFA, Faculté de pharmacie, Université Laval, Canada. Dans son ensemble, l’avancement des connaissances, aussi nommé construction des savoirs, est à la base même de la notion de la «Chaîne du Médicaments». Identifier et assurer la position du pharmacien par rapport au développement rapide des connaissances, à la prise en compte de la dimension sociale de la santé à l’intérieur des cadres professionnels et des politiques de santé de divers pays est d’actualité. L’objectif de ce symposium est de mieux comprendre l’apport de divers domaines à l’optimisation de l’utilisation des médicaments en milieu clinique. Diverses méthodes utilisées seront présentées. Des résultats obtenus à partir de la biochimie, de la culture tissulaire, de la recherche animale, clinique et épidémiologique seront positionnés par rapport à l’optimisation de l’utilisation des médicaments par le patient. Les facteurs sociaux, cognitifs et autres qui influencent l’adhésion des patients au régime thérapeutique sont des clés de la meilleure utilisation du médicament. Finalement, au cœur de la pharmacothérapie, le pharmacien doit aussi œuvrer à l’intérieur des possibilités du cadre législatif professionnel (article 17 de la loi 90) qui se doit de protéger le public et de ce fait de favoriser l’atteinte des objectifs décrits. Le rôle du pharmacien dans l’équipe des soins de santé évolue vers une interaction de plus en plus directe avec le public pour offrir une panoplie de services techniques, d’information et de recommandations. Comment peut‐il y arriver? Quelles sont les forces, les faiblesses et les embûches du système actuel ? Ces positions seront discutées. L’acquisition de connaissances préalables au questionnement nécessaire à l’élaboration de nouvelles molécules est nécessaire pour assurer le transfert des connaissances aux professionnels et aux patients. De ce fait, les facteurs cognitifs, psychologiques et sociaux qui dépassent mais modulent les comportements des utilisateurs face aux Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 20 médicaments élargissent les champs de compétence qui doivent s’adapter au cadre législatif des pratiques professionnelles. PHENYLARSINE OXIDE INDUCES THE EXPRESSION OF PROTEIN L‐ISOASPARTYL METHYLTRANSFERASE Fanélus, Irvens1; Desrosiers, Richard R. 1
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Faculté des sciences, Université du Québec à Montréal, Canada. Protein L‐isoaspartyl methyltransferase (PIMT) is an enzyme that repairs damaged proteins bearing abnormal L‐isoaspartyl residues. Phenylarsine oxide is an arsenic derivative that specifically oxidizes vicinal dithiol. PAO is known to be a protein tyrosine phosphatase inhibitor and has also been found to be a mitochondrial permeability transition pore (MPTP) inducer. MPTP is implicated in diverse pathologies such as ischemia and traumatic brain damage. MPT has also been shown to be a key factor in the induction of cell death by necrosis and apoptosis. Here, we report that the expression of PIMT was stimulated by phenylarsine oxide in a dose‐dependent manner. The dithiol oxidant diamide and the protein tyrosine phosphatase inhibitor IV did not cause an increase of PIMT expression, indicating that effect on PIMT was specific to phenylarsine oxide and was not associated with the property of phenylarsine oxide to inhibit protein tyrosine phosphatase Furthermore, we showed the contribution of protein synthesis since cycloheximide partly inhibited the induction of PIMT expression by phenylarsine oxide. Interestingly, we observed that pre‐treatment with cyclosporine A, a MPTP inhibitor, inhibited the induction of PIMT by phenylarsine oxide. Moreover, pre‐treatment with the antioxidant N‐acetyl cysteine prevented the stimulation of PIMT expression by phenylarsine oxide, suggesting that MPTP and reactive oxygen species were involved in the stimulation of PIMT by phenylarsine oxide. These findings indicate that drugs targeting MPTP and inducing reactive oxygen species could modulate the expression of PIMT in various diseases. RECHERCHE ANIMALE ET CLINIQUE EN VUE DE LA RÉDACTION D'UN OUTIL CLINIQUE Boucher, Nina1; Beaulac‐Baillargeon, Louise 2 1
Msc. 2 Chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Centre de recherche CHUQ, pavillon HSFA, Faculté de pharmacie, Université Laval, Canada. Introduction : Plusieurs effets néonataux peuvent survenir chez les nouveau‐nés (n‐n) exposés in utero aux antidépresseurs (AD). Santé Canada a formulé des mises en garde à cet effet alors que la nature exacte des symptômes n’est pas établie et qu’aucun outil clinique n’est disponible pour évaluer la prévalence et la gravité des symptômes. Objectif : Démontrer l’apport des sciences fondamentales à la recherche clinique à partir des symptômes décrits chez les n‐n exposés aux AD in utero dans la construction d’un outil diagnostique. Méthodologie : Cheminement des connaissances à partir des études faites in vitro et in vivo chez l’animal et chez l’humain adulte pour l’application clinique chez le n‐n. Résultats : Les études chez l’animal ont mis en évidence des interactions complexes des récepteurs des systèmes adrénergiques (NE) et sérotonergiques (5‐HT) qui produisent l’effet pharmacologique et une latence dans l’apparition et la disparition de l’effet. L’étude du rôle des gènes pourrait expliquer les variations individuelles retrouvées chez l’humain. Notre revue systématique des écrits ne rapporte aucune augmentation du nombre de malformations mais une augmentation du nombre d’avortement et des problèmes néonataux. Notre étude rétrospective a démontré que l’exposition aux AD en fin de grossesse, étudié chez 146 n‐n, est associée à : altération de l'état d’éveil (RC=37[IC95% 8–174]), problèmes neurologiques (8/73 vs 0/73, p=0,006), altération du tonus musculaire (RC=20[IC95% 5–71]), difficultés gastro‐intestinales (RC=3,8[IC95% 1,4‐3,7]) et tachypnée (RC=2,5[IC95% 1,1–5,3]. Ces symptômes sont associés à des effets de stimulation par 5‐HT et NE (RR=3,4 [IC95% 1,8‐7,0]), à un syndrome d’arrêt (RR=4,6[IC95% 1,4‐15,0]) tel que décrit chez l’adulte ou à de l’immaturité du n‐n (RR=6,5[IC95% 2,1‐20,7]). Nous avons aussi démontré une altération significative de l’adaptation respiratoire à l’hypercapnie chez des ratons exposés in utero aux AD en fin de gestation tel que retrouvé chez 40% des n‐n. Conclusion : Les connaissances du mécanisme d’action des AD acquises en recherche fondamentale chez l’animal et in vitro permettent de mieux classer et prédire les effets chez l’humain puis de cibler les n‐n à risque et de proposer une grille d’aide au diagnostic clinique. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 21 OPTIMISATION DE L’OBSERVANCE ET DU SUIVI DES PATIENTS SOUS TRAITEMENT ANITCOAGULANT Jalet‐Cousin, L. 1; Pansu, P. 2; Allenet, Benoit3; Ormezzano, O. 4; Calop, Jean. 5
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Département Pharmacie‐CHU Grenoble, France. 2
Laboratoire des Sciences de l’éducation‐UPMF Grenoble, France. 3
Département Pharmacie‐CHU Grenoble, France. 4
Service de Cardiologie‐CHU Grenoble, France. 5
Département Pharmacie‐CHU Grenoble, France. Contexte et objectifs : L’iatrogénie médicamenteuse représente un problème de santé publique. Les anticoagulants oraux sont parmi les plus représentés dans ces évènements indésirables. Les comportements non adaptés des patients sont un facteur explicatif majeur de ce phénomène. Malgré le développement de programmes éducatifs spécifiques1, certaines personnes restent peu engagées dans le suivi de leur traitement. L'objectif principal de ce travail était de tester la mise en application d’une stratégie, empruntée à la psychologie sociale, mobilisant des facteurs connus d’engagement, dite « stratégie d’engagement »2, afin d’aider les patients à faire évoluer leurs attitudes mais surtout leur comportement, face au suivi des recommandations médicales. Le lien entre l’individu et ses comportements dépendant des conditions de production dans lesquelles les actes sont réalisés, l’engagement peut être, selon les cas, plus ou moins forts. . A ce jour, il est largement démontré que les actes les plus engageants sont les actes publics, couteux, importants, non ambigus, irrévocables et accomplis dans une situation de liberté (perçue). Méthodologie : Les patients ciblés sont sous traitement anticoagulant. Deux groupes sont comparés : un « groupe engagement » (GE) dans lequel les facteurs favorisant l’engagement ont été mobilisés (discours avec sentiment de liberté perçue, acte public, coûteux, engagement verbal et écrit) et un « groupe sensibilisation » (GS), pour lequel une technique d’éducation thérapeutique validée au CHU de Grenoble3 a été suivie. Lieu de développement : Service de cardiologie, CHU de Grenoble Critère d'analyse principal : L’évaluation des attitudes et comportements des patients envers leur traitement s’est réalisée à partir de mesures intentionnelles (acceptation de séance individuelle, de groupe…), comportementales (questionnaire de suivi, tenue des résultats…), physiologiques (INR), auto‐révélées (échelle d’observance). De plus, une évaluation de la satisfaction des patients sur ce suivi a été effectuée. Résultats : 30 patients ont été retenus. Les résultats montrent que la mise en place de la stratégie d’engagement a permis globalement un engagement plus fort dans le GE que dans le GS en ce qui concerne les mesures intentionnelles et comportementales (2 fois moins de refus de séance individuelle ou de suivi à 2 mois, 2 fois plus de correspondances avec le corps médical (envoi du questionnaire) et d’acceptation de signaler son traitement (carte dans le portefeuille), une stagnation des attitudes selon les mesures auto‐révélées que ce soit dans le GE ou le GS mais une amélioration significative des comportements dans le GE non retrouvée dans le GS et un taux plus élevé d’INR équilibré, révélé par la mesure physiologique, dans le GE que dans le GS. Les patients sont en grande majorité (92%) satisfaits du suivi à 2 mois. Conclusion : Mobiliser la théorie de l'engagement semble donc un moyen pertinent de favoriser l’engagement des patients dans le suivi de leur traitement anticoagulant, notamment au niveau comportemental et mériterait d’être approfondie plus globalement pour optimiser les pratiques d’éducation thérapeutique. Références : 1Leger S, Allenet B, Pichot O, Figari G, Calop J, Carpentier P. Bosson JL. Impact of an education program on patient behaviour favoring prevention of drug‐related adverse events: a pilot study in patients receiving oral anticoagulants for thromboembolic venous disease. J Mal Vasc 2004; 29(3):152‐158. 2
Joule RV, Beauvois JL. Soumission librement consentie. Paris : PUF(1998). 3
Leger S, Allenet B, Calop J, Bosson JL. Therapeutic Education of patients receiving anticoagulants for thromboembolic venous disease: description of the Educ'AVK program. J Mal Vasc 2004 ; 29(3): 145‐151. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 22 REGROUPEMENT THÉMATIQUE INTERACTIF « MÉDICALISATION ET AUTOMÉDICATION : UNE PERSPECTIVE CRITIQUE EN PSYCHOLOGIE DE LA SANTÉ » 1 Animateur : Santiago, Marie 1 Professeure, Université de Lausanne, Suisse. Les différentes interventions aborderont les phénomènes actuels de médicalisation ainsi que les usages et représentations du médicament dans la vie quotidienne. Elles adopteront une perspective critique et qualitative dans le domaine de la psychologie de la santé. Cette orientation épistémologique et théorique récente doit être distinguée de la psychologie de la santé dominante qui considère l’individu comme un ensemble de variables de personnalité hors contexte, hors histoire, et hors rapports socio‐économiques et politiques. La psychologie en général et la psychologie de la santé, en particulier, sont jusqu’ici peu intervenues dans le débat concernant la médicalisation et les usages du médicament. Or, ces usages constituent un phénomène socioculturel majeur et soulèvent de nombreuses questions de société (contrôle, risques, rôle économique, création de nouvelles pathologies, etc.). Or, ces phénomènes ne comportent pas seulement des aspects anthropologiques et sociologiques, ils soulèvent également des questions psychologiques, ils concernent également les différentes formes d’emprise sur les individus. Quels impacts celles‐ci peuvent‐elles avoir sur le médecin ? Sur les soignants ? Sur l’entourage ? Sur les usagers ? Sur tous les participants auxquels on présente les substances et leurs utilisation comme banales et capables de résoudre les problèmes de l’existence. Ou bien pour lesquels on nomme de nouvelles pathologies correspondant à l’offre pharmaceutique. Plusieurs recherches empiriques montreront le rapport ambigu des jeunes (étudiants) face aux possibilités d’automédication, ainsi que les usages de médicaments comme support de rites et comme entretien d’une certaine forme de relation à autrui. D’autres recherches s’intéresseront aux procédures de mise en place médiatique de marchés actuels du médicament (douleur et viagra). A travers ces travaux, les discours sociaux dominants où se déploient les enjeux de pouvoir, médical et pharmaceutique seront abordés de façon critique avec leurs conséquences pour la psychologie. RESEARCHING MEDICATIONS: A PERSPECTIVE FROM CRITICAL HEALTH PSYCHOLOGY Chamberlain, Kerry1
1 Professor of Health Psychology at Massey University, New Zealand. This presentation asks why health psychologists should be involved in research into medications, and more particularly, what a critical health psychology approach could contribute to medication research. It is argued that medications constitute important socio‐cultural phenomena, raising significant societal questions about control and regulation, risk and benefit, the role of marketing, consumerism, and the potential for disease‐mongering and the medicalisation of society. Medications also raise important social psychological questions, concerning morality, responsibility, risk, identity, embodied understandings, gendered relations, and health consumerism. These issues are illustrated through two research studies. One study investigates the direct‐to‐consumer marketing of Viagra and its meanings for middle‐aged men, revealing how lifestyle problems become medicalised, particular versions of masculinity are rendered hegemonic, and sexuality normalised as phallocentric. The other study examines the everyday understandings and consumption practices of pain medications by women, revealing how these medications become situated within routine everyday practices yet retain their status as drugs, rendering their ongoing use problematic in several ways. It is concluded that a critical health psychology perspective has considerable potential for informing a critical approach to research into the complexities of the phenomena constituted through medications. ETUDE EXPLORATOIRE : LA REPRÉSENTATION ET L’USAGE DE L’AUTOMÉDICATION CHEZ LES ÉTUDIANTS Costantini‐Tramoni, Marie‐Louise1; Lancelot, Anne2; Châteaux, Véronique3; Fousse, Chantal4
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Psychologue clinicienne, maître de conférences en psychologie clinique et pathologique, Université Paul Verlaine de Metz, France; 2
Psychologue de la santé, doctorante en psychologie; Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 23 3
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Docteure en psychologie; Assistante de recherche, Université Paul Verlaine de Metz, France. Contexte : En 2001, nous avons effectué à l’Université de Metz une étude sur l’adaptation des étudiants à leur vie universitaire. Nous avons, dans ce cadre, évalué les effets sur la santé des étudiants d’une insertion universitaire difficile et d’une gestion de travail peu adaptée. Cette étude a fait apparaitre chez eux un réel sentiment de mal être ainsi que la présence de comportements délétères pour leur santé, et en particulier ceux liés à la consommation de psychotropes, de tabac, d’alcool, de substances illicites et de médicaments. Nous présenterons les résultats quantitatifs relatifs à la consommation de tranquillisants, de stimulants et de somnifères en lien avec les troubles somatiques et/ou anxieux des étudiants. Objectif : A partir de ces résultats, nous nous sommes demandé quelle était la part de l’automédication face à cette consommation. Dans ce contexte, il nous a paru intéressant d’approfondir le comportement d’auto médication qui se révèle à l’usage très répandu. Celui‐ci est en lien avec la politique actuellement développée par le ministère de la santé qui encourage l’autonomisation et la responsabilisation de chacun en adoptant la « prescription médicale facultative ». Méthodologie : Aussi, afin de repérer les processus cognitifs, comportementaux et psychiques entrant en jeu dans l’automédication, nous avons fait le choix pour cette étude d’une approche qualitative. Quatre entretiens exploratoires ont été menés avec des étudiants. Dans un premier temps, nous leur avons demandé d’établir des associations autour du terme « automédication ». Dans un deuxième temps, nous leur avons proposé la consigne suivante : « Pour vous, qu’est ce que l’automédication ?». L’analyse thématique de contenu a mis en évidence quatre thèmes principaux : 1) Proposition d’une définition de l’automédication 2) Avis sur l’automédication 3) Représentation du médicament 4) Recherche de l’avis d’un expert. A la suite de cette analyse, nous avons modifié la consigne d’entretien qui est devenue : « Selon un rapport récent de janvier 20071, l’automédication sera généralisée dans les années à venir. Dans ce contexte, pouvez‐vous nous apporter votre témoignage sur votre représentation et l’usage que vous faites de l’automédication ? » Lors des entretiens de recherche (non directifs centrés), nous allons rencontrer vingt étudiants (dix étudiants déclarant s’auto médicamenter et dix qui ne s’auto médicamentent pas) sélectionnés par le médecin responsable du service universitaire de médecine préventive. Première constatation : La majorité des étudiants semblent percevoir le danger que représente un mésusage de l’automédication. Certains l’associent très négativement à un comportement de type quasi addictif. On peut également constater un décalage entre représentation et comportement effectif. Des étudiants évoquent que le simple fait de prendre un médicament les soulage, ce qui se rapproche d’un effet « magique ». Nous nous attendons en outre à voir émerger une différence entre les étudiants qui s’auto médicamentent et ceux qui n’y ont pas recours, ce qui nous permettra de mettre en évidence le contexte singulier dans lequel s’inscrivent les processus cognitifs, comportementaux et psychiques de chacun de ces sujets. Référence : 1
Situation de l’automédication en France et perspectives d’évolution : marche, comportements, positions des acteurs. Coulomb‐Baumelou, janvier 2007. www.sante.gouv.fr VIE QUOTIDIENNE ET USAGES DES MÉDICAMENTS ANTI‐DOULEURS. ETUDE EXPLORATOIRE DANS DIFFÉRENTES POPULATIONS Fasseur, Fabienne1
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Assistante en psychologie de la santé, Université de Lausanne, CerPsa, Suisse. Dans la vie quotidienne, tout un chacun peut avoir accès à des médicaments anti‐douleurs (antalgiques), que ce soient des génériques ou des médicaments de marque en vente libre dans des pharmacies. L’usage de ces médicaments se caractérise par une certaine banalisation. Il nous a semblé intéressant d’investiguer différentes pratiques de consommation et les représentations individuelles qui y sont associées. Elles dépassent le modèle de l’observance thérapeutique (Fischer et Tarquinio, 2006) couramment étudié en psychologie de la santé. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 24 L’étude exploratoire que nous présentons a été élaborée dans le cadre d’un travail pratique universitaire ayant pour objet l’usage des médicaments dans la vie quotidienne. Des étudiants de 2ème année de Bachelor ont choisi des populations pouvant consommer des antalgiques dans leur entourage proche : des étudiants en sport (7); des musiciens (4); des jeunes femmes ayant des douleurs liées aux règles (8) et des personnes atteintes de migraine (4). Au moyen d’entretiens semi‐
structurés (Kvale, 1996 ; Santiago‐Delefosse, 2001) adaptés à chaque population, ils ont exploré les pratiques et expériences de consommation de ces médicaments. Les entretiens retranscrits ont fait l’objet d’une analyse thématique de contenu (Giorgi, 1975 ; Smith, 2003). Les résultats mettent en évidence les thèmes suivants : ‐ La douleur doit être exclue de la vie quotidienne. Les personnes ont recours à des médicaments car elles n’ont pas le choix si elles veulent poursuivre leurs activités. La restriction de leur activité ne leur semble pas possible. Rares sont les interviewés qui considèrent la douleur comme un signe qu’il faut respecter (4/23). ‐ L’usage du médicament exige un contrôle attentif du fonctionnement du corps avec observation ciblée et évaluation régulière des symptômes qu’ils ressentent. Ils développent ensuite des réactions spécifiques élaborées en fonction de leurs expériences précédentes. Ce contrôle des perceptions et du corps nous permet de distinguer deux populations : o Les sportifs et les musiciens : corps en mouvement ; o Les jeunes femmes et les personnes migraineuses : corps végétatif (Santiago‐Delefosse, 2002). ‐ La perception du temps est rythmée par l’attente de l’apparition ou non de la douleur.(pas sûr : à revérifier dans les entretiens. N’a pas été investiguée) ‐ L’expérience de la douleur n’est pas complètement individuelle. Elle se déroule dans le cadre de relations avec autrui. Ces personnes sont des références ou des prescripteurs. Les relations avec le corps médical sont rarement linéaires. Les interviewés ne semblent accorder leur confiance à leur médecin que si « et seulement si » celui‐ci leur trouve rapidement une solution efficace. Les traitements proposés sont multiples et spécifiques à chacun des groupes observés. ‐ Les différentes substances ou traitements sont l’objet de représentations ambivalentes. Elles doivent être des « produits miracles » avec effet immédiat. Souvent, ce sont de mauvais objets qui mettent en danger la santé mais qui sont bon pour la douleur. Le tout est de ne pas en abuser. Dans notre présentation, nous allons décrire les comportements spécifiques de chacun des groupes pour chacun des thèmes. Nous allons relier ces expériences avec les principes actuels de la prise en charge de la douleur développée dans notre monde occidental. Et enfin, nous allons montrer que la prise de médicaments anti‐douleurs ne se résume pas à la notion d’observance thérapeutique vis‐à‐vis d’un traitement. Il est essentiel de prendre en compte la complexité du vécu et de l’expérience des personnes ayant des douleurs. LA « PSYCHOLOGISATION » : PRÉCURSEUR OU ALLIÉ DE LA MÉDICALISATION DE LA VIE QUOTIDIENNE ? Santiago, Marie1
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Professeure, psychologie de la santé, Université de Lausanne, directrice du CerPsa, Suisse. Cette communication questionnera les liens possibles entre psychologisation de la vie, dès les années 1960, et médicalisation actuelle de la vie quotidienne. Trois types d’alliances entre psychologie et demandes sociales seront abordés. 1. Dans les années 1960, on assiste à un développement de la psychologie, dont une partie fait alliance avec les entreprises pharmacologiques pour proposer des échelles évaluant les effets des psychotropes et mieux en tester l’action. On assiste alors au développement des groupes contrôles et des travaux contre placebo. Cette « petite psychologie », pour reprendre l’expression de Pignarre (2006), se focalise sur les échelles et se déclare rapidement a‐théorique. Ce positionnement a‐
théorique permet aux affirmations de cette psychologie évaluative de ne plus faire l’objet de débats autres que ceux portant sur la qualité des tests statistiques effectués, la validité des échantillons, etc. 2. En second, on voit progressivement se tisser une alliance entre psychologisation et individualisation de la vie quotidienne. Les médias s’approprient de grandes « notions » peu définies, mais censées représenter des facteurs individuels de la personnalité évaluables par des échelles (stress, burn‐out, mobbing, etc). Les pratiques psychologiques se fragmentent en écoles de recettes. Elles proposent alors des techniques de modification de soi supposées nécessaires pour les individus pris isolément et supportant seuls la charge du poids des changements économiques et sociaux (retard ou avance scolaire, solitude, divorce, deuil, maladie, difficultés au travail, etc.). Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 25 3. Enfin, nous observons une communauté d’intérêts, pas toujours explicités ou reconnus, entre un courant dominant de la psychologie (celui qui se prétend a‐théorique et a‐politique et qui considère l’individu comme un ensemble de variables mesurables) et le discours libéral, voire néo‐libéral en cours dans nos sociétés occidentales. Ces trois alliances entre une « petite psychologie » (« petite », parce que fondée sur une absence de théorie du sujet en situation et sur une méconnaissance de l’historicité et des liens sociaux) mise au service des discours sociaux dominants et le champ actuel où se déroule les enjeux de pouvoir, médical et pharmaceutique, ne pourraient‐elles pas avoir constitué un support au discours pharmaco‐médical actuel ? Avec quelles conséquences pour la psychologie elle‐même ? Pour ses pratiques, pour ses théories et méthodes, et pour son avenir dans notre société ? Telles seront les grandes questions abordées dans cette communication, en lien avec le symposium organisé par le Centre de Recherche de Psychologie de la Santé de l’Université de Lausanne. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 26 MARDI ‐ TUESDAY Risques et Avantages : leur variation dans la Chaîne des Médicaments. Le 16 octobre 2007 Risk/Benefit variability in the medication cycle. October 16th, 2007 9 h 15 – 11 h 30 SESSIONS PARALLÈLES ‐ CONCURRENT SESSIONS « LA CHAÎNE DES MÉDICAMENTS : RÉSULTATS DE RECHERCHE PROGRAMME DE RECHERCHE CONCERTÉE CRSH‐GRANDS TRAVAUX SUR LA CHAÎNE DES MÉDICAMENTS » Animateurs : Garnier, Catherine1; Lévy, Joseph‐Josy1; Merrigan, Philip1 1
Chercheurs au GEIRSO (Groupe d’étude sur l’interdisciplinarité et les représentations sociales), CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Intervenants : Caporossi, Gilles Beaulac‐Baillargeon, Louise Saives, Anne‐Laure Tremblay, Philippe Quesnel, Martine Ebrahimi, Mehran Desmarteau, Robert, H Dufort, Francine Les travaux présentés par le groupe de recherche du GEIRSO constituent une mise au point et une synthèse des résultats obtenus dans le programme de recherche sur la chaîne des médicaments. Ce concept de chaîne implique de la part des chercheurs une vision intégrative reposant sur trois grands concepts qui sont ceux de pratiques, communication et représentations sociales sur lesquels reposent les analyses entreprises dans le cadre du programme. Si l’on admet que les acteurs de cette chaîne ont à articuler l’ensemble de leurs actions tout au long du parcours du médicament, qui va de la conception à la consommation, alors la prise en compte simultanée des pratiques, de la communication et des représentations s’impose. C’est dans cette perspective que les différentes opérations de recherche ont été conduites et ont permis d’examiner le fonctionnement de la chaîne. Le modèle à la base de cette conception repose sur un gradient systémique qui est représenté par l’emboîtement de cercles concentriques correspondant au passage de l’individuel au social; en d’autres termes il s’agit du centre à la périphérie de l’emboîtement de la consommation par la prescription et l’organisationnel et finalement le savoir (institué). L’étude comparative de la consommation des médicaments des populations canadiennes et françaises, plus précisément celle des psychotropes (la consommation de benzodiazépines des Français étant le double de celle des Canadiens), ouvre la discussion concernant l’importance de la disparité de ces consommations entre les populations et donc le rôle des positions culturelles relativement à l’usage du médicament dans une société. Ces positions culturelles donnent par ailleurs lieu à l’analyse approfondie des représentations sociales de larges populations d’étudiants au Québec qui permettent de montrer le positionnement de groupes spécifiques en fonction de leur engagement professionnel et de leur contexte de vie. De plus, les pratiques dans la consommation et leur représentation s’actualisent à travers un cadre régulatoire que différents groupes sociaux ont négocié et qui donne lieu, au niveau de l’état, à des choix politiques qui s’inscrivent par exemple au Québec dans une politique du médicament. Cette politique et son développement ont d’ailleurs fait l’objet d’une analyse en vue de montrer comment s’entrecroisent les différents niveaux de discours tenus par les groupes et les instances publiques. Cette analyse conduit ensuite à se questionner sur la circulation des savoirs, qui se situe au niveau le plus intégratif et qui englobe les modes relationnels des acteurs et, plus largement, les régulations des interactions entre acteurs à partir des instances politiques et économiques. Dans cette circulation des savoirs à l’intérieur des groupes et entre les groupes, les laboratoires de recherche et les entreprises biotechnologiques sont des lieux privilégiés pour examiner les processus à la base du développement et de la transformation du savoir. Par ailleurs, la diversité des savoirs qui y sont actualisés rappelle largement les conditions sociales de leur production et le souci d’hybridation qui se traduit par l’importation dans le champ d’activité du laboratoire ou des entreprises biotechnologiques, des ressources issues d’autres domaines afin que la production du savoir ne soit pas Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 27 asséchée par le rétrécissement de l’objet de spécialisation. Finalement, des trames historiques illustrant la vie des médicaments permettent d’intégrer ces résultats dans une démarche de modélisation afin d’évaluer la viabilité du modèle développé dans ces travaux ainsi que celle du concept de chaîne des médicaments. « STRATÉGIES ET SYSTÈMES DE COMMUNICATION DANS LA CHAÎNE DES MÉDICAMENTS » Animateur : Sironi, Vittorio, A1 1 Vice‐président du congrès, collaborateur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada; professeur d’histoire de la médecine et de la santé et chercheur en neurochirurgie, Universita degli Studi di Milano Bicocca, Italie. La recherche et la production, la distribution et la prescription, l’emploi et la consommation des médicaments rendent nécessaire un système de connaissances et de communications particulières parmi les différents acteurs employés dans la chaîne pharmacologique : savants et pharmacologistes, journalistes et spécialistes de la communication, responsables des industries pharmaceutiques et concepteurs des stratégies de marketing, visiteurs médicaux et pharmaciens, médecins et malades. La communication scientifique des résultats de la recherche médicale, à côté des congrès et des revues scientifiques, privilégie souvent l’avancement des résultats aux mass‐médias pour « étonner » le public et même la communauté scientifique, comme nous dira Gianna Milano (Résultats scientifiques et mass‐médias). La communication industrielle concernant la production et la commercialisation des médicaments emploie des stratégies différentes : le marketing des « colosses » pharmaceutiques a pour objectif la conquête du marché tandis que les compagnies de biotech emploient leurs idées pour la conquête des investisseurs. Dans cette prospective, l’analyse « ethnographique » des procès de production pharmaceutique nous donne un coup d’œil particulier, comme nous dira Pino Schirripa (Biographie du médicament : une vue anthropologique), alors que l’importance d’un comportement correct au regard des stratégies de communication industrielle sur les médicaments nous sera rappelé par Gianna Milano (Le cas Tamiflu). Les problèmes de la communication médicale et les dynamiques du rapport entre médecin et malade seront analysés par Maria Grazia Strepparava et Giorgio Rezzonico (La représentation des médicaments chez les malades pendant la visite médicale), tandis que le rapport entre médecin et médicament sera illustré sous l’aspect historique par Vittorio A. Sironi (Les médicaments chez les médecins dans l’histoire). Les aspects relatifs à la communication sociale seront présentés par Mara Tognetti (La représentation sociale des médicaments) et par Antonio Guerci (La réalité transculturelle du médicament). Les problèmes concernant les informations médicales et pharmaceutiques qu’on peut trouver sur internet seront précisés par Fabio Turone (Faits et méfaits d’internet : médicaments et réseau). Tous ces aspects de la communication ont aujourd’hui un rôle très important en santé : un secteur où, à côté de la dimension médicale, on trouve l’élément économique qui exerce une grande influence sur la production et sur le marché des médicaments. Au niveau de la simple action pharmacologique, l’impact thérapeutique d’un médicament est toujours très fortement influencé par des facteurs extra sanitaires : valences anthropologiques, implications psychologiques, aspects sociaux, perspectives culturelles, dimension religieuse. Dans cette perspective le médicament devient un « objet » complexe, dont les stratégies de communications tracent d’une façon toujours plus précise la connaissance, et conditionnent d’une manière toujours plus importante la commercialisation, la consommation, l’usage, les effets. On doit avoir une vision plus désenchantée sur le « produit médicament » : moyen utile pour la santé mais aussi source de profit, aiguillon pour la recherche et pour la connaissance médicale mais au même temps objet parfois de manipulation scientifique et d’information, élément de thérapie mais encore facteur de médiation interculturelle. On doit donc voir, à travers l’analyse des stratégies et des systèmes de communications, la complexité interdisciplinaire de « l’âme » du médicament. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 28 FAITS ET MEFAITS D’INTERNET: MEDICAMENTS ET RESEAU Turone, Fabio1
1 Journaliste médical, Directeur de l’Agence Zoe de Milan, Italie. Le réseau Internet constitue de plus en plus une source quotidienne d’information pour les citoyens de tous pays, non seulement sur l’actualité du jour mais aussi sur tous les sujets liés à la santé et aux thérapies pharmacologiques. Les sites d’argument médical adressés au grand public ‐ surtout en anglais, mais aussi en français, italien et toutes autres langues ‐ sont très nombreux. Selon les études publiées en littérature, la qualité des matériaux présentés est normalement assez modeste : même pour le lecteur de haut niveau culturel il n’est pas du tout facile de localiser les sites qui publient des informations complètes, équilibrées, compréhensibles et mises à jour. Dans les dernières années, plusieurs instruments de validation ont été proposés pour classer les sites Internet, mais aucun ne parait résolutif. Dans ce scénario en évolution continue, le réseau Internet peut représenter non seulement une source de délégitimation pour le médecin, mais aussi un danger pour la santé des patients, qui aujourd’hui peuvent même acheter n’importe quel médicament ‐ vrai ou faux ‐ sans ordonnance et sans contrôles. D’autre part, Internet peut aussi devenir ‐ quand le médecin est capable de l’utiliser pour avoir une occasion de plus pour parler avec ses patients et obtenir leur confiance ‐ un allié formidable. BIOGRAPHY OF A DRUG, AN ANTHROPOLOGICAL PERSPECTIVE Schirripa, Pino1
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Università di Roma‐La Sapienza, Italie. The author in his contribution presents a research a pharmaceutical factory. The aim is to study habits and styles of research in a pharmaceutical factory. At the same time he intends to explore how these habits and styles, and especially the making of directions the research has to be oriented in order to gain the production of a specific drug, are connected to larger strategies of production and marketing. In this context the anthropology of pharmaceuticals is conceived as a praxis of research that stands on the edge between the anthropology of science and anthropology of firm. The first domain about the way we have to look at the scientific research and his social actors, that is to say as a cultural system; the second one, the anthropology of firm, is relevant to explore the organization of factory, the relationships within and between laboratories, the policies of production and the strategies of marketing. The ethnographic approach is based on the biographical reconstruction of the discovering and set‐up of a certain molecule and of its transformation into a drug which will be commercialized in two years. The core of the contribution will be the analysis of scientific and commercial reasons that determine the choice to develop a molecule into a drug; besides will be discussed methodological and epistemological issues concerning this praxis of research. MEANING CONSTRUCTION AND MENTAL REPRESENTATION OF DRUGS IN PATIENT‐DOCTOR RELATIONSHIP Strepparava, Maria Grazia1; Rezzonico, Giorgio1
1 Multimedia Health Communication Laboratory c/o DIMS, Facoltà di Medicina a Chirurgia, Università degli Studi di Milano‐
Bicocca, Milan, Italie. Mental representations are the dynamic structure and processes by which we organize our subjective perception and conceptualisation of the physical and cultural environment. Individual experience and culture are both causally involved in this meaning construction function at many different levels: semantic or episodic, tacit or explicit, procedural or declarative, as the more recent researches in cognitive psychology show. The processes of meaning construction and mental representations are deeply involved in patient‐doctor co‐construction of the medical encounter. One relevant aspect is patients’ understanding of functioning, efficacy, use, management and meaning of the drugs they are suppose to take. Patients’ subjective mental construction of illness and cure stem from both a commonsense model of illness representation and from their individual history of experience of medicine and disease. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 29 The Personal Organization model (Guidano, Liotti, 1983) applied to the medical situations is a good model to describe and to understand individual differences concerning body perception, illness experience, compliance and concordance in the medical encounter. Different personality style, reaction to illness and cure, drugs acceptance and management will be presented in the talk. LA REPRÉSENTATION SOCIALE DES MÉDICAMENTS Tognetti, Mara1
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Dipartimento di Sociologia e Ricerca Sociale, Università Milano Bicocca, Italie. Le médicament, son utilisation dans le service sanitaire, le traitement ou l’administration pharmacologique est lié à un processus relationnel complexe entre l’individu et le médecin, entre le produit et celui qui l’avale, entre le système sanitaire et celui de production ou de la reconnaissance de la validité des prestations apportées, entre l’individu et le système culturel d’appartenance. De plus, en ce qui concerne le médicament, le patient peut et met en œuvre des stratégies personnelles pour se soigner, ayant la possibilité de le faire. Il avale le médicament mais pas nécessairement le dosage envisagé par celui qui a prescrit le médicament. Il prend le médicament tant qu’il pense être malade et l’arrête quand il croit être guérit. Il oppose des produits sains aux effets iatrogènes du médicament de synthèse. Souvent l’individu met en jeu son autonomie de choix par rapport aux médicaments. Il peut suivre scrupuleusement les prescriptions du médecin, mais en même temps il peut modifier le traitement, un comportement qu’il ne peut pas tenir s’il doit subir une intervention de chirurgie. Une aptitude qui renvoie à l’idée de santé et de maladie qui s’est modifiée pendant les années. Dans le sage nous analysons les différentes idées de santé et de maladie, d’un point de vue sociologique, en soulignant comment la représentation sociale du médicament est construite dans les différents modèles théoriques de référence. LA REALITÉ TRANSCULTURELLE DU MÉDICAMENT Guerci, Antonio1
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Dipartimento di Scienze Antropologiche e Museo di Etnomedidcina ‘A. Scarpa’, Università degli Studi di Genova, Italie. Au cours de ces dernières années en Occident de nombreux changements sur la perception et la représentation du corps sain et/ou malade sont à l’origine d’approches inédites aux thérapies (médecines alternatives, automédication, pluralisme médial,…), et de ce fait le médicament assume de nouvelles valeurs. Nous analyserons quelques éléments qui accompagnent la perception occidentale du corps et du médicament, dans le rapport médecin/patient/médicament, tels que : le langage médical, la prise du médicament, le conditionnement et les caractères d’écriture, la notice, l’effet placebo, les alicaments, les produits cosmétiques, le rapport médicament/pays pauvres, les « nouveaux médicaments ». Nous constaterons que le lieu de convergence de la médecine, de la pharmacologie et de l’anthropologie est actuellement peu étudié par les chercheurs. Les médecins identifient les pathologies, les pharmacologues « construisent » les médicaments et les anthropologues analysent les fondements des systèmes médicaux et des représentations des maladies. Alors que personne ne prend en compte le croisement de ces parcours, plus précisément, le concept traditionnel (ou vernaculaire, ou personnel) de l’action du médicament sur l’être humain. THE CASE OF TAMIFLU Milano, Gianna1
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Journaliste scientifique, Italie. The threat of pandemic influenza focused attention and resources on virus surveillance, prevention and containment. The World Health Organization (WHO) strongly recommended the use of the antivirial drug Tamiflu, also known as oseltamivir, both to treat and prevent pandemic influenza infection. In the event of a pandemic hundreds of millions of courses of Tamiflu are being stockpiled by many nations around the world to be used as first line defence. In few years, this Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 30 supposedly lifesaving drug produced by La Roche, has become a blockbuster. Yet, according to immunologists and infectivologists, it is not certain whether the antiviral drug really protects from the avian flu caused by the H5N1 virus. Recently the Japanese health authorities have issued a warning on the anti‐influenza drug that had little echo in the media: concerns are mounting on its side effects. Given to teenagers the drug may cause mental instability and suicidal tendencies. Tokyo‐based Chugai Phamaceuticals, which distributes the drug in Japan, says that it has reported 289 cases of psychoneurotic effects, including three suspicious deaths, to the Japanese health ministry since the drug was launched there in 2001. The Ministry of Health in Japan has now issued new instructions on the drug labelling and has distributed a warning note to hospitals. In the United States the Food and Drug Administration said in a statement that it will continue to monitor the side effects reported in users of Tamiflu, and that it would update the drug’s prescribing information in the future, if warrented. And the European Medicine Agency (Tamiflu was introduced in Europe in 2003) will continue “to closely monitor any emergeing safety information on Tamiflu, including neuro‐psychiatric disorders”. Do the benefits of Tamiflu outweigh its risks? And what is more dangerous to health: influenza or Tamiflu? Are we facing “a iatrogenic pandemic of panic” (BMJ 2006; 332;786‐788). LES MÉDICAMENTS CHEZ LES MÉDECINS DANS L’HISTOIRE Sironi, Vittorio, A1 1 Vice‐président du congrès, collaborateur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada; professeur d’histoire de la médecine et de la santé et chercheur en neurochirurgie, Universita degli Studi di Milano Bicocca, Italie. Le médecin hippocratique et plus tard le médecin galénique emploient les médicaments naturels, qui préparent eux‐
mêmes, pour guérir les malades selon l’aphorisme « contraria contrariis curantur » (les maux sont traités avec leur contraires). Le médecin paracelsien emploie pour soigner, les nouveaux mélanges alchimiques (très différents des simples végétaux) qu’il produit pour «transformation métallique», en appliquant l’aphorisme anti‐galénique « similia similibus curantur » (le semblable se soigne avec le semblable). Le rapport entre médecin et médicament est toujours immédiat : le médecin lui‐même, prépare le médicament et le donne au malade. De la même façon que des remèdes illusoires sont publicisés par les médecins charlatans pendant les XVII et le XVIII siècles, les médicaments employés par les médecins diplômés sont également sans efficacité. Le médecin éclairé du siècle des lumières, qui emploie encore des remèdes empiriques, cède la place au médecin clinique du XIX siècle, qui, vers le milieu du siècle, voit la naissance des médicaments synthétiques (non plus extraits de substances végétales, animales ou minérales présentes en nature, mais composés, construits artificiellement dans le laboratoire par «synthèse chimique») produits par l’industrie pharmaceutique naissante. Le rapport entre médecin et médicament devient indirect, à travers la figure du pharmacien qui prépare matériellement le remède prescrit par le médecin ou qui distribue les « spécialités pharmaceutiques » industrielles. Le médecin d’aujourd’hui a à sa disposition des médicaments très efficaces, mais son rapport avec ces médicaments « industriels » reste modulé, toujours perçu à travers la figure du pharmacien. Grâce aux progrès de la biotechnologie, le médecin du futur aura avec les nouveaux médicaments « biologiques » un rapport circulant : le médecin donne les indications génomiques individuelles pour la réalisation d’un médicament «sur mesure» pour ce patient particulier et le médicament ainsi individualisé est distribué par le pharmacien ou par le médecin même. Les modalités et les stratégies de communication restent des éléments essentiels dans chaque changement de rapport médecin‐médicament. REGROUPEMENT THÉMATIQUE INTERACTIF « L’ADHÉSION AUX ANTIRÉTROVIRAUX : REGARDS CROISÉS SUR LES EXPÉRIENCES DES PATIENTS ET LES NOUVELLES MODALITÉS D’AIDE AU SUIVI DU TRAITEMENT » Animateur : Wallach, Isabelle1 1 Postdoctorante au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 31 L’introduction des multithérapies antirétrovirales, en 1996, a transformé l’épidémie à VIH en une maladie chronique avec laquelle il est désormais possible de vivre au long cours. Le contrôle de l’infection à VIH demeure néanmoins soumis la prise régulière des médicaments antirétroviraux par les patients, ces traitements nécessitant un degré d’observance très élevé pour garantir leur efficacité. La problématique de l’observance et de l’adhésion au traitement antirétroviral est de ce fait devenue un thème central de la littérature scientifique portant sur les dimensions sociales de cette pathologie. Les études visant à mieux comprendre et à identifier les facteurs et dimensions influant sur les comportements de médication des personnes vivant avec le VIH se sont ainsi multipliées depuis l’avènement des trithérapies, avec pour objectif de mettre en place des interventions qui amélioreraient l’observance thérapeutique des patients. Parallèlement à ces recherches sur les déterminants de l’observance, on a progressivement assisté à l’émergence de nouvelles modalités d’aide au suivi du traitement antirétroviral venant compléter et pallier les limites de la prise en charge médicale traditionnelle. Cependant, les liens existant entre les méthodes de ces interventions et les résultats des recherches sur les comportements de médication de patients ne sont pas toujours clairement établis, les recherches sur ces interventions cherchant surtout à évaluer quantitativement leur efficacité pour améliorer l’observance des patients. Ces nouvelles formes d’accompagnement des personnes en traitement méritent par conséquent d’être plus amplement explorées, notamment au regard des analyses relatives à l’adhésion au traitement des personnes vivant avec le VIH. S’inscrivant dans cette démarche, ce regroupement thématique se fixe pour objectif de mettre en perspective des travaux sur l’adhésion aux traitements antirétroviraux avec des recherches portant sur les nouvelles modalités d’aide au suivi du traitement. Il s’agira ainsi de croiser les analyses du vécu des traitements de patients appartenant à diverses populations avec celles portant sur les pratiques de différents dispositifs d’aide à l’observance. Cette approche permettra ainsi de réfléchir aux avantages et aux inconvénients de ces différentes méthodes d’intervention, en tenant compte de la multiplicité des populations touchées par le VIH. CONSÉQUENCES DE L’INOBSERVANCE DU TRAITEMENT ANTIRÉTROVIRAL Cotte, Laurent1
1 Médecin, service hépatologie/sida de l’hôpital Hôtel Dieu de Lyon (France) L’introduction de traitements antirétroviraux efficaces en 1996 a transformé l’évolution de l’infection VIH, d’une maladie constamment mortelle, en une affection chronique à la mortalité proche de la population générale. L’observance du traitement antirétroviral apparaît aujourd’hui comme le principal facteur d’efficacité à long terme de celui‐ci. Les conséquences de l’inobservance sont quant à elles, multiples : perte d’efficacité, sélection de virus résistants, augmentation de la contagiosité…L’adhésion du patient à son traitement et l’observance de celui‐ci sont aujourd’hui les premiers objectifs de la prise en charge thérapeutique de l’infection VIH. LE PROCESSUS D’ADHÉSION AUX TRAITEMENTS ANTIRÉTROVIRAUX : RÉALITÉ DES JEUNES VIVANT AVEC LE VIH/SIDA DEPUIS LA NAISSANCE Richard, Marie‐Eve1; Fernet, Mylène2; Otis, Joanne2; Lévy, Joseph‐Josy2; Samson, Johanne3; Lapointe, Normand3; Thériault, Jocelyne2; Trottier, Germain4; Massie, Lyne2; Proulx‐Boucher, Karène2; Garceau‐Brodeur, Marie‐Hélène2
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Agente de recherche, département de sexologie, UQAM, Canada. 2
UQAM, Canada. 3
CHU Ste Justine, Canada. 4
Université Laval, Canada. Cette recherche qualitative explore le processus d’adhésion aux traitements antirétroviraux auprès de jeunes vivant avec le VIH/sida depuis la naissance. La majorité d’entre eux rencontre des obstacles liés au régime thérapeutique lui‐même et au rapport avec le VIH. Face à ces difficultés, le soutien de l’entourage, de même que le désir d’autonomie et d’indépendance des adolescents facilitent la prise des médicaments. Enfin, certains adolescents vont développer des techniques de rappel et des stratégies spécifiques en cas d’oubli. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 32 PROJET TADO : THÉRAPIE ANTIRÉTROVIRALE DIRECTEMENT OBSERVÉE Gévry, Mélissa1; Therrien, Rachel1
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UHRESS, Hôpital Hôtel‐Dieu de Montréal La présentation portera sur l’implantation du projet TADO (Thérapie antirétrovirale directement observée) auprès des personnes vivant avec le VIH/sida, sans domicile fixe, utilisateur de drogue injectable (UDI) ou ayant des problèmes d’adhésion. Nous présenterons également nos résultats (caractéristiques des participants, évolution des CD4 et CV, le % d’adhésion, etc.) et le type d’intervention psychosociale que nous privilégions. INTERVENTION VIRTUELLE : UN SOUTIEN DANS LA GESTION QUOTIDIENNE DE LA THÉRAPIE ANTIRÉTROVIRALE José Côté1
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département de sciences infirmières, Université de Montréal, Canada. Une application Web a été développée afin de soutenir et d’outiller de façon ponctuelle et en temps réel, les personnes vivant avec le VIH‐sida dans la gestion quotidienne de leur thérapie. Concrètement, l’intervention consiste en des sessions interactives à l’ordinateur qui permettent à la personne de développer et de consolider des habiletés nécessaires à une meilleure gestion de la prise. La démonstration et la validation préliminaire de cette intervention feront l’objet de la communication. QUELLES STRATÉGIES D’ACCOMPAGNEMENT THÉRAPEUTIQUE POUR LES PERSONNES INOBSERVANTES AU LONG COURS? Wallach, Isabelle1 1
Postdoctorante au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Cette présentation s’intéressera aux personnes issues de différents milieux socio‐culturels refusant de prendre le traitement, ayant connu de multiples ruptures d’observance ou ayant pris le traitement de façon irrégulière pendant plusieurs années. Après avoir proposé une analyse des raisons de l’inobservance au long cours aux antirétroviraux, nous examinerons quelles méthodes semblent les plus aptes à améliorer l’adhésion au traitement de ces patients à travers l’étude de plusieurs dispositifs d’aide à l’observance. « LES BENZODIAZÉPINES : UTILISATION THÉRAPEUTIQUE, MÉSUSAGES, MOTIVATIONS À L’USAGE » Animateur : Auriacombe, Marc1 1 Professeur, Université Victor Segalen, Bordeaux 2, France. Les benzodiazépines sont les médicaments psychotropes les plus utilisés dans le monde. En France notamment, des études épidémiologiques récentes ont montré des prévalences de consommation particulièrement élevées par rapport à celles observées dans d’autres pays [1, 2]. Pourtant, même si certains soulignent l’intérêt thérapeutique de ces molécules [3], le risque de développer une dépendance a pu être objectivé dès 1961 [4]. Ainsi, au cours des 10 dernières années, l’accent a été surtout porté sur les excès de consommation, l’usage de benzodiazépines au long court (notamment chez la personne âgée) et sur les risques engendrés susceptibles de représenter un véritable problème de santé publique [5, 6]. Les benzodiazépines, utiles dans certaines pathologies, sont principalement prescrites pour des troubles anxieux ou des troubles du sommeil. Contrairement aux recommandations, les prescriptions sont parfois prolongées sur plusieurs mois voire plusieurs années. Les benzodiazépines induisent des somnolences, des troubles de la vigilance et des troubles mnésiques. Ces effets peuvent être majorés chez certains sujets notamment les sujets âgés (> 65 ans), et être à l’origine en particulier de chutes graves. Il est alors préférable, en accord avec le patient et après évaluation de la balance bénéfices – risques du traitement, d’envisager une stratégie d’arrêt de benzodiazépines. L’arrêt n’est pas forcément simple car les sujets âgés prennent des benzodiazépines depuis plusieurs années et sont très “attachés” à elles. Chez les sujets qui Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 33 présentent une dépendance (DSM‐IV) aux benzodiazépines, une prise en charge spécifique de cette dépendance doit être mise en place. De plus, des observations cliniques ont pu montrer que, parmi les substances psychoactives consommées de façon abusive, les benzodiazépines étaient fortement représentées chez les sujets dépendants à une ou plusieurs autres substances, dont les opiacés [7, 8]. La forte prévalence des troubles anxieux chez les personnes dépendantes des opiacés rend ces sujets susceptibles de consommer des benzodiazépines. Et, chez les personnes dépendantes des opiacés non traitées, les benzodiazépines sont utilisées à la recherche d’un effet hypnotique ou anxiolytique, d’un effet euphorisant majoré en association avec les opiacés, ou d’un soulagement des symptômes de sevrage. Parmi les sujets dépendants des opiacés, les données de la littérature, si elles insistent sur la notion d’abus, sont peu informatives sur les motivations pouvant sous‐tendre la consommation de benzodiazépine. Plus particulièrement, face à la forte prévalence des troubles anxieux, la question peut se poser d’une éventuelle motivation thérapeutique à l’usage. Une étude portant sur les motivations à l’usage des benzodiazépines chez des sujets dépendants des opiacés en traitement a souligné l’importance d’une motivation à visée thérapeutique dans cette population. Ainsi, pour certains sujets, la prescription de benzodiazépine pourrait s’accompagner de bénéfice thérapeutique sans apparition de comportement d’abus ou d’inconvénient au traitement, dans le cas de persistance de niveaux significatifs d’anxiété ou de dépression, ou lors de trouble partiellement amélioré par un traitement spécifique. On sait par ailleurs que les troubles psychiatriques influencent de façon négative les mesures thérapeutiques en matière d’addiction et que la comorbidité est associée à un moins bon pronostic. La question de la prescription de benzodiazépines semble donc impliquer une appréciation objective du rapport bénéfice / risques de ces traitements dans cette population. Cette appréciation prendrait en compte à la fois les risques et les complications associés à l’abus et à l’usage détourné de benzodiazépines, les besoins de cette population vis‐
à‐vis de ce type de traitement à travers les motivations à l’usage, et le bénéfice thérapeutique sur les troubles à traiter. En revanche, une autre partie des patients sous buprénorphine peut présenter un diagnostic d’abus ou de dépendance aux benzodiazépines entraînant un mésusage. Or, avec le développement en France des traitements opiacés agonistes (méthadone et buprénorphine) pour le traitement de la dépendance aux opiacés, il a été suggéré que l’association de benzodiazépines et de buprénorphine puisse être létale. Les décès étaient le plus souvent liés à un mésusage de la buprénorphine et des benzodiazépines, ce qui augmente l’intérêt de sevrer les sujets abuseurs ou dépendants de benzodiazépines, le plus à risque de décéder. En plus du risque létal de cette association, la consommation de benzodiazépines chez ces patients peut être un facteur pronostique d’échec du traitement par buprénorphine. En ce sens, cet usage est problématique et mérite d’être pris en compte. Or, à ce jour, peu d'études se sont intéressées aux modalités d'usage des benzodiazépines chez les patients dépendants aux opiacés traités par buprénorphine et notemment à la prévalence de l'usage problématique de ces molécules. Ainsi, bien que les recommandations soient de ne pas utiliser de benzodiazépines dans cette population, la prévalence de l’usage apparaît élevée, et un sevrage de benzodiazépines peut s’avérer le plus souvent nécessaire. Il n’existe cependant pas de recommandation clairement établie à ce jour pour le sevrage de benzodiazépines dans ces populations et les pratiques sont très variables.Les modalités de sevrage validées dans un cadre contrôlé sont une substitution par une benzodiazépine à demi‐vie longue, et une diminution progressive (25 % de la posologie initiale par semaine). Dans ce cadre, le diazépam est la benzodiazépine la plus utilisée. Chez les sujets dépendant des opiacés, l’utilisation du diazépam pourrait poser le problème du potentiel addictif particulier de cette molécule, comme le suggèrent certaines études cliniques et de prévalence. Si l’utilisation du diazépam semble associée à un risque d’abus, les données disponibles ne permettent pas d’exclure la possibilité de l’intérêt de son utilisation dans un cadre thérapeutique adéquat. Des études formelles dans des populations de sujets dépendants sont nécessaires. MOTIVATIONS À L’USAGE DES BENZODIAZÉPINES CHEZ DES PERSONNES DÉPENDANTES AUX OPIACÉS Fatséas, Mélina1
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Chef de clinique addictologue, Département d’Addictologie, Laboratoire de Psychiatrie, France. Parmi les sujets dépendants des opiacés, les données de la littérature sont peu informatives sur les motivations pouvant sous‐tendre la consommation de benzodiazépine. Plus particulièrement, face à la forte prévalence des troubles anxieux, la question peut se poser d’une éventuelle motivation thérapeutique à l’usage. L'étude présentée ici a permis de montrer qu’il existait différentes motivations à l’usage de benzodiazépines perçues par les sujets. Cette étude consistait en une étude transversale chez des sujets recrutés parmi ceux en traitement par méthadone ou buprénorphine pour une dépendance opiacée de mai 2001 à octobre 2002. La situation la plus représentée était Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 34 l’existence de deux motivations, hédonique et auto‐thérapeutique, suivie d’une motivation auto‐thérapeutique exclusive, et d’une motivation hédonique exclusive. Les comportements de consommation apparaîssaient différents selon la motivation hédonique ou auto‐thérapeutique, au niveau des modalités d’usage, des effets procurés. SEVRAGE AUX BENZODIAZÉPINES DES SUJETS DÉPENDANTS AUX OPIACÉS EN TRAITEMENT DE SUBSTITUTION Fatséas, Mélina1
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Chef de clinique addictologue, Département d’Addictologie, Laboratoire de Psychiatrie, France. Chez les sujets dépendants aux opiacés, l’usage de benzodiazépines, outre le risque d’apparition d’un abus et d’une dépendance, pose également le problème des risques potentiels de l’association aux traitements opiacés agonistes. Un sevrage de benzodiazépines est donc souvent souhaitable. Les modalités de sevrage validées dans un cadre contrôlé sont une substitution par une benzodiazépine à demi‐vie longue, et une diminution progressive (25 % de la posologie initiale par semaine). Dans ce cadre, le diazépam est la benzodiazépine la plus utilisée. Chez les sujets dépendant des opiacés, l’utilisation du diazépam pourrait poser le problème du potentiel addictif particulier de cette molécule, comme le suggèrent certaines études cliniques et de prévalence. Si l’utilisation du diazépam semble associée à un risque d’abus, les données disponibles ne permettent pas d’exclure la possibilité de l’intérêt de son utilisation dans un cadre thérapeutique adéquat. Des études formelles dans des populations de sujets dépendants sont nécessaires. PRISE EN CHARGE PHARMACOLOGIQUE POUR L’ARRÊT EN AMBULATOIRE DES BENZODIAZÉPINES CHEZ DES SUJETS DÉPENDANTS AUX BENZODIAZÉPINES Denis, Cécile1
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Ingénieure de recherche, doctorante SHS, Département d’Addictologie, Laboratoire de Psychiatrie, France. Les benzodiazépines, très prescrites depuis les années 70, sont très utiles dans certaines pathologies. Cependant, elles présentent également un potentiel addictif. Dans une revue systématique, suivant la méthode Cochrane, notre objectif était d'examiner l'efficacité d'une prise en charge pharmacologique en ambulatoire pour l'arrêt des benzodiazépines chez des sujets dépendants aux benzodiazépines. Les résultats montraient qu'il fallait privilégier un arrêt progressif par paliers (> 10 semaines). Il n'avait pas été mis en évidence l'importance d'un passage à une benzodiazépine de demi‐vie plus longue avant l'arrêt progressif. La prise de carbamazépine au cours de l'arrêt progressif de benzodiazépines, en diminuant les symptômes de sevrage à l'arrêt, augmentait la rétention en traitement et le taux de réussite de l'arrêt des benzodiazépines. Cependant, aucune étude ne permettait de regarder l'efficacité de ce sevrage progressif avec ou non ajout d'autres traitements à long terme. STRATÉGIES D’ARRÊT DES BENZODIAZÉPINES CHEZ LE SUJET ÂGÉ Denis, Cécile1
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Ingénieure de recherche, doctorante SHS, Département d’Addictologie, Laboratoire de Psychiatrie, France. Les benzodiazépines sont souvent prescrites au long cours chez des sujets de plus de 65 ans pour traiter des problèmes d'anxiété et d'insomnie. Les sujets âgés ne présentent dans la plupart des cas pas de dépendance (DSM‐IV) aux benzodiazépines, mais prennent depuis des dizaines d'années des benzodiazépines. La prise de benzodiazépines peut conduire à une augmentation du risque de chutes, troubles mnésiques chez le sujet âgé. Une revue de la littérature avait montré qu'une intervention brève du médecin permettait la mise en place de stratégie d'arrêt progressif de benzodiazépines en ambulatoire (>10 semaines). Les troubles du sommeil, souvent à l'origine de la prise de benzodiazépines, pouvaient être pris en charge efficacement par des thérapies cognitivo‐comportementales. Les troubles de l'humeur devaient être pris en charge spécifiquement et efficacement par un traitement antidépresseur avant le début de l'arrêt de benzodiazépines. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 35 USAGE, ABUS ET DÉPENDANCE AUX BENZODIAZÉPINES CHEZ DES PATIENTS TRAITÉS PAR BUPRÉNORPHINE POUR UNE DÉPENDANCE AUX OPIACÉS : PRÉVALENCES ET FACTEURS ASSOCIÉS Lavie, Estelle1
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Ingénieure de recherche, doctorante SHS, Département d’Addictologie, Laboratoire de Psychiatrie, France. La prescription de benzodiazépines est déconseillée chez les personnes dépendantes des opiacés à cause d’un risque d’abus et de mésusage. Le détournement des benzodiazépines associées à la buprénorphine a notamment été mis en cause dans des cas de décès. Cependant, pour certains co‐usagers de buprénorphine et de benzodiazépines, il pourrait exister un usage adapté et indiqué des benzodiazépines. L'étude présentée ici a permis de montrer qu’il existait deux types d’usage de benzodiazépines chez les patients traités par buprénorphine : un usage simple et un usage problématique (associé aux critères d’abus ou de dépendance du DSM‐IV), et de déterminer les facteurs associés à ces deux modalités d’usage. Cette étude consistait en une étude transversale chez des patients traités par buprénorphine en médecine générale depuis plus de trois mois en Aquitaine, de juin 2001 à juin 2004. La prise en charge des usagers problématiques ne doit pas se limiter à la réduction de l’usage des benzodiazépines mais doit comprendre un traitement de la dépendance aux benzodiazépines et des comorbidités psychiatriques associées. LA PLACE DU MÉDICAMENT DANS LA RELATION PSYCHOTHÉRAPEUTIQUE Maccali, Sylvain1
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Psychologue, clinicien, Département d’Addictologie, Laboratoire de Psychiatrie, France. Aujourd'hui le médicament est devenu un objet comme un autre, qu'il soit toxique ou non. Il est, de fait, moins indexé au savoir médical, mais davantage attendu dans ses effets immédiats. Les substances sont agissantes et les « consommateurs » attendent d'elles des effets sur le corps. Elles deviennent des instruments au service d'une certaine jouissance, à la fois du corps et du psychisme. A partir d'une pratique psychothérapeutique orientée par la clinique psychanalytique, nous interrogerons la fonction du médicament dans l'économie psychique des sujets, parallèlement à son efficacité ou sa fonction pharmacologique et cela à partir de plusieurs vignettes cliniques. La genèse de l'objet toxique, de sa rencontre dans l'infantile à son abus dans l'âge adulte peut nous éclairer dans l'abord et le traitement de ces patients. LES BENZODIAZÉPINES ET RISQUE DE CHUTES GRAVES CHEZ LES PERSONNES AGÉES Pariente, Antoine1
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Médecin pharmacologue, doctorant épidémiologie, France. Objectif : Évaluer l’association entre la prise de benzodiazépines et la survenue de chute grave chez la personne âgée non grabataire, au sein de la cohorte PAQUID. Méthodes : Nous avons réalisé une étude cas‐témoins nichée dans la cohorte PAQUID. Les chutes graves étaient définies comme les chutes ayant entraîné hospitalisation, fracture, traumatisme crânien ou décès. L’analyse comparant l’exposition antérieure aux benzodiazépines des cas et des témoins a été conduite par régression logistique non conditionnelle ajustée sur les variables d’assortiment. L’évaluation de l’impact de l’association a été réalisée à l’aide du logiciel IRAP. Résultats : Nous avons retrouvé une association significative entre la consommation de benzodiazépines et la survenue de chute grave, avec une interaction significative entre l’âge et la prise de benzodiazépine. Après stratification, on retrouvait une association significative entre la prise de benzodiazépine et la survenue de chute grave chez les sujets âgés de 80 ans et plus (RC 2,3 ; IC95% 1,5‐3,6). Cette association n’était pas retrouvée chez les moins de 80 ans. La Fraction Attribuable dans la Population de sujets âgés de 80 ans et plus était estimée à 28,4% (IC95% 17,1‐43,3). Conclusion : L’impact potentiel de cette association pourrait conduire à ré‐évaluer les indications des benzodiazépines et devrait amener à entourer leur prescription, quand elle est nécessaire, de mesures de précautions destinées à prévenir la survenue de chute grave chez les sujets les plus à risques. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 36 LES BENZODIAZÉPINES EN France : DES PROBLÈMES DUS À UNE MAUVAISE UTILISASATION? Daveluy, Amélie1; Haramburu, Françoise1
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CEIP, Département de pharmacologie, INSERM U657, Université Victor Segalen, Bordeaux 2, CHU, Bordeaux, France. La prévalence d’utilisation des benzodiazépines en France est une des plus élevée en Europe : 15 à 20% de la population générale consomme des anxiolytiques ou des hypnotiques, majoritairement représentés par des benzodiazépines ou apparentés (zolpidem, zopiclone). Ceci s’explique probablement en partie par leur profil de sécurité : pas de toxicité somatique majeure, faible toxicité aiguë. Cependant, depuis le début de leur utilisation, différents problèmes ont été décrits : abus, pharmacodépendance, troubles de la mémoire, utilisation criminelle, retentissement sur la conduite automobile, etc. Depuis plus de 15 ans, la durée de prescription a été limitée réglementairement mais cela a eu peu d’impact sur la durée de traitement. Les benzodiazépines restent des médicaments de rapport bénéfice / risque favorable si elles sont utilisées chez le bon malade au bon moment pendant la durée adéquate. REGROUPEMENT THÉMATIQUE « LA PROTECTION DU PATIENT : GESTION DES RISQUES ET QUESTIONS D’ÉTHIQUE » Animateur : Largenté, Laurence1 1 Doctorante, Département de droit public, Université de Montréal, Canada – Université sciences sociales Toulouse I, France et professionnelle de recherche au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Le patient est au centre des préoccupations des divers acteurs dans les différentes phases du cycle de vie du médicament car il joue plusieurs rôles tout au long de la chaîne des médicaments. En tant que consommateur, il est surtout celui sur lequel s’exercent les bénéfices et les effets indésirables des médicaments. Cependant, on constate que lui sont attribués de nouvelles fonctions, mais aussi de nouvelles modalités d’exercice des rôles déjà existants. En effet, il influence de plus en plus la prise de décisions politiques et économiques des pouvoirs publics, notamment dans les définitions de politiques de santé publique (pandémie par exemple). Par ailleurs, exerçant un rôle crucial dans les phases d’expérimentation, le principe de l’indisponibilité de son corps est remis en cause et tend vers une rémunération systématique de sa participation à la recherche. Ces nouvelles dispositions ne mettent‐elles pas le patient en danger? Il semble donc nécessaire de lui assurer une protection fondée sur l’éthique et la gestion des risque pour contre‐balancer les excès de ses nouvelles « fonctions » politiques, économiques et scientifiques, ainsi que pour prévenir et lutter contre les risques dont il peut être l’objet. Cependant, il semble que cette protection est elle‐même confrontée à des conflits entre les différents principes éthiques ou politiques sur lesquels elle repose. EQUITABLE ACCESS TO THERAPEUTIC AND PROPHYLACTIC MEASURES DURING PANDEMICS (Intervention faite en français) Reis, Andreas1
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Department of Ethics, Trade, Human Rights, and Health Law, World Health Organization WHO/SDE/ETH, Suisse. Severe pandemics require countries to make difficult decisions regarding the allocation of limited therapeutic and prophylactic measures. Different ethical principles can be applied to guide these choices. For example, the principle of utility suggests that resources should be used to provide the maximum possible health benefits, often understood as "saving most lives". The principle of equity requires that the distribution of benefits and burdens be fair. When these and other principles conflict, decision‐makers have to strike the appropriate balance, respecting international norms while taking into account local circumstances and cultural values. This presentation will focus on the ethical dilemmas that arise at the end of the medicines chain, taking HIV and pandemic influenza as examples. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 37 VACCINS ET ANTIVIRAUX EN EUROPE : MOYEN DE PRÉVENTION ET D’ENDIGUEMENT D’UN RISQUE HYPOTHÉTIQUE DE PANDÉMIE HUMAINE Largenté, Laurence1 1 Doctorante, Département de droit public, Université de Montréal, Canada – Université sciences sociales Toulouse I, France et professionnelle de recherche au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. La survenance d’une pandémie de grippe humaine d’origine aviaire reste aujourd’hui en Europe un risque hypothétique. Cependant, si la maladie transmissible survenait, sa propagation serait accélérée sur l’ensemble du territoire européen en raison de la libre circulation des personnes et des biens dont est garant le Traité des Communautés. Ainsi, la Communauté Européenne et les États membres, chargés de procurer à leurs ressortissants un niveau élevé de protection de la santé ne peuvent faire l’économie d’un plan de préparation de lutte contre ce risque incertain. Pour cela, parmi les trois grandes missions confiées aux instances européennes et nationales pour organiser la lutte contre la maladie, celle de la prévention et de l’endiguement assurée par l’administration d’antiviraux et de vaccins aux populations reste essentiellement la plus complexe à mettre en place. En effet, fondée sur le principe de précaution, elle exige la prévision d’un stock de médicaments suffisant pour satisfaire le traitement des populations déterminées par chaque état membre, et ce malgré la méconnaissance de la souche pandémique. Cependant, une fois la souche connue, le rôle des acteurs traditionnels dans la fabrication, la mise sur le marché et le financement doit être modifié pour répondre immédiatement à l’urgence de la crise. Ainsi, dès à présent, certains se sont regroupés pour former des partenariats pour un échange de savoir‐faire afin d’être efficaces dans la fabrication, d’autres ont vu leur champ d’intervention s’agrandir permettant ainsi à certains États membres remplissant les conditions de catastrophes majeures d’acquérir les médicaments en question. Cependant, la volonté de solidarité entre états sollicitée par la Communauté européenne peut être limitée dans sa portée par l’application et le respect de certains principes dont elle est garante tel la libre concurrence dans la vente de médicament et par le souci encore présent de protectionnisme de certains États membres. LE RISQUE JURIDIQUE DU MÉDICAMENT DANS SON UTILISATION HABITUELLE ET DANS LE CONTEXTE DE LA RECHERCHE Ménard, Jean‐Pierre1
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Avocat, Jean‐Pierre Ménard Avocats, Canada. L’exposé portera sur les règles juridiques qui s’appliquent à l’usage des médicaments dans la recherche en comparant la différence avec l’usage des médicaments dans un contexte thérapeutique habituel. Nous analyserons les règles de responsabilité civile applicable à l’égard du consentement éclairé en recherche, du contrôle de l’évolution de la recherche et de la responsabilité professionnelle des chercheurs. QUAND LE CONTRÔLE PRODUIT LA CHAÎNE THÉRAPEUTIQUE. LE CONTRÔLE QUALITÉ DES PRODUITS DE CELLULES HUMAINES : VERS UNE FABRIQUE DES THÉRAPIES CELLULAIRES. Tournay, Virginie1
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Ingénieure biologiste, chargée de recherche science‐politique (CNRS) UMR PACTE, Grenoble, France. Objectif : L’objectif de cette communication est de montrer la co‐construction d’un procédé médical normalisé dit de « thérapie cellulaire » et des standards réglementaires de contrôle qualité concernant les préparations médicales des cellules humaines. En France, la régulation des produits biologiques à effet thérapeutique passe par les agences sanitaires (L’agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, notamment). La nécessité d’une police administrative pour ces produits découle directement des controverses bioéthiques. Cette structure administrative récente donne lieu à des articulations innovantes entre les milieux scientifiques et administratifs, principalement dans les structures d’expertise et les dispositifs d’autorisation des activités liées aux biens médicaux. Introduction : A la fin des années quatre‐vingt‐dix, les produits cellulaires à usages médicaux sont rares, souvent "autologues", c’est‐à‐dire ré‐administrés au patient, ce qui implique une spécificité thérapeutique de chaque échantillon en Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 38 vue de son réintroduction à un individu donné. Produits biologiques, reproductibilité difficile et thérapeutique mono‐
orientée : les produits utilisant les cellules humaines se distinguent du médicament au sens « classique » du terme puisqu'ils ne peuvent pas être libérés sous forme de lots uniformes, à intervalles de temps réguliers. Dans ce contexte, l’Afssaps joue un rôle original puisque la constitution d'une réglementation concerne des pratiques dont les applications thérapeutiques ne sont pas véritablement classifiées en terme de protocoles. Méthodologie : En retraçant l’histoire de la mise en place des standards de contrôle qualité au sein de l’AFSSAPS, le procédé de thérapie cellulaire est progressivement standardisé. En particulier, l’acte d’étalonnage du taux de CD34 intervient simultanément sur l’activité de contrôle et sur le procédé de thérapie cellulaire. Il constitue un « opérateur de standardisation », standard particulier dont la caractérisation renseigne sur la régulation historique des formes innovantes de pratiques médicales. Résultat : En concentrant notre attention sur les produits utilisant des cellules humaines, nous montrerons comment l'expertise conduite au sein de l'agence permet le passage de ces produits, du statut étroit de production locale, irrégulière à celui d'objet de santé ayant une chaîne de fabrication normalisée. Discussion : L'argument que nous présentons pour expliquer ce passage des activités médicales disparates utilisant les cellules humaines à un groupe de pratiques dit de "thérapies cellulaires" consiste à envisager l'activité de police sanitaire menée par cette agence comme une activité de standardisation des pratiques issues de l'innovation médicale. Cette articulation originale entre expertise scientifique et pouvoir administratif conduit à baliser des produits issus de l'innovation médicale et ainsi, d'en faire un produit de santé comme un autre. DEVENIR SUJET D’EXPÉRIMENTATION BIOMÉDICALE, UN MOYEN POUR ARRONDIR SES FINS DE MOIS ? Couture‐Ménard, Marie‐Ève1; Leroux, Thérèse2 1
Assistante de recherche. 2
Professeure titulaire. Centre de recherche en droit public, Faculté de droit, Université de Montréal, Canada. Récemment, nous avons pu observer un foisonnement de publicité sollicitant la population en vue de réaliser des expérimentations médicales. Notamment, certaines entreprises affichent leurs offres dans les abribus, les publient dans les journaux et font même parvenir des dépliants par voie postale. Sur ces annonces, il est fait mention d’une certaine somme d’argent, qualifiée d’indemnité compensatoire, laquelle serait remise aux participants à la recherche proposée. Cette situation nous interpelle et nous incite à examiner les normes québécoises applicables à ce secteur d’activités. En l’occurrence, l’alinéa second de l’article 25 du Code civil du Québec prévoit que “l’expérimentation ne peut donner lieu à aucune contrepartie financière hormis le versement d’une indemnité en compensation des pertes et des contraintes subies”. Comment peut‐on concilier le principe sous‐jacent à cette disposition législative, soit celui de l’indisponibilité du corps humain qui établit que la personne humaine est «hors‐commerce», avec la pratique actuelle au sein de la société québécoise? Dans un premier temps, nous revisiterons le principe de l’indisponibilité du corps humain pour en cerner son contenu, ses fondements et sa portée. Ensuite, nous nous attaquerons à l’analyse de l’expression «indemnité compensatoire» ; nous nous interrogerons sur l’interprétation à donner aux paramètres posés par le législateur québécois devant déterminer la somme offerte au participant à un essai clinique, soit les «pertes et les contraintes subies». Compte tenu de l’influence majeure du droit français en cette matière, nous évoquerons la situation actuelle en France relativement aux expérimentations chez l’humain et plus particulièrement, aux modalités de reconnaissance de la participation du sujet d’expérimentation biomédicale. Recherche réalisée grâce à une subvention de la Fondation du Barreau du Québec. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 39 14 h 30 – 17 h 00 SESSIONS PARALLÈLES ‐ CONCURRENT SESSIONS REGROUPEMENT THÉMATIQUE INTERACTIF « MÉDIAS ET MÉDICAMENTS » Animateur : Thoër, Christine1 1 Chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments; professeure au département de communication sociale et publique, UQAM, Canada. On observe une montée en visibilité des médicaments dans l’espace médiatique nord américain, les psychotropes, les traitements pour le cancer, le VIH/SIDA, et les maladies cardiovasculaires ayant particulièrement retenu l’attention, de même que les « affaires » impliquant certains médicaments vedettes. Les médicaments occupent également une place centrale dans les recherches d’information des individus à l’égard de la santé, notamment sur Internet. Ce phénomène de médiatisation des traitements pharmaceutiques a fait l’objet de nombreux travaux que l’on peut distinguer selon qu’ils s’intéressent aux contenus médiatiques ou aux modalités de réception de l’information Parmi les travaux qui portent sur les contenus médiatiques et leurs conditions de production, plusieurs insistent sur le caractère sélectif, incomplet et souvent sensationnaliste de l’information que diffusent les organes de presse sur les médicaments. Ces « distorsions » sont attribuées à la complexité de l’information scientifique relative aux traitements pharmaceutiques, aux difficiles relations des chercheurs et des journalistes et au fait que ces derniers s’appuient très largement sur les communiqués de presse émis par les firmes pharmaceutiques. D’autres recherches, qui revendiquent une approche critique et interprétative, considèrent que les médias participent de la construction sociale des traitements, des controverses qui les entourent et des pathologies pour lesquelles ils sont destinés. Parmi les travaux qui portent plus spécifiquement sur la réception de l’information relative aux médicaments, plusieurs ont documenté le processus d’influence des médias sur différentes catégories d’acteurs de la chaîne du médicament : les prescripteurs, les consommateurs, les pharmaciens ou encore les décideurs. La publicité sur les médicaments s’inscrirait notamment dans un processus de « médicamentalisation » du social, notamment parce que les annonces tendent à individualiser et décontextualiser les problèmes de santé en mettant uniquement l’accent sur les variables biomédicales de la maladie. Cette influence ne s’exerce pas uniquement de manière directe mais semble largement relayée par les communications interpersonnelles. Elle varie, par ailleurs, en fonction des contextes d’appropriation et notamment de l’appartenance sociale et culturelle des récepteurs. Plusieurs travaux ont également documenté l’impact des médias sur les relations entre les acteurs, notamment parce qu’ils permettent la diffusion du savoir expert. Internet, en facilitant l’accès à l’information relative à la maladie et aux traitements eux‐mêmes, favoriserait ainsi l’émergence d’un nouveau consommateur expert et autonome, contribuant à remodeler la relation médecin‐patient. Les médias semblent ainsi permettre l’émergence de nouvelles pratiques en rapport avec les médicaments. Ils reflètent également les rapports de force qui se jouent entre les acteurs de la chaîne du médicament et permettent de suivre leurs évolutions. Les crises constituent des moments particulièrement opportuns d’examiner ces processus puisqu’elles occasionnent une renégociation des alliances et des relations entre les acteurs. LA PUBLICITÉ PHARMACEUTIQUE : UN INSTRUMENT DE SOCIALISATION DES USAGES Niquette, Manon1
1 Chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments et professeure au département de communication, Université Laval, Canada. Les médicaments sont des biens de consommation. Leur commercialisation repose non seulement sur la diffusion d’informations, mais aussi sur la construction d’une valeur symbolique. Les images associées aux remèdes qui soulagent les maux de notre temps sont familières, pour ne pas dire banales : l’agilité de l’athlète, le visage serein d’une femme endormie, une fleur arrivée à maturité, la complicité juvénile d’un couple à la retraite, un enfant serrant sa mère dans ses bras. Le besoin de convaincre les législateurs que les messages pharmaceutiques sont informatifs exige une approche publicitaire plus conservatrice. Curieusement, les publicités dites de rappel pour le traitement de la dysfonction érectile s’inscrivent à contre‐courant de cette tendance. Les images véhiculées sont provocantes et amusantes. La musique est entraînante. L’enjeu de ces campagnes en est d’abord un de socialisation : il ne suffit pas de convaincre le public cible que Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 40 le produit peut répondre à ses besoins. Encore faut‐il que le médicament entre dans les mœurs de la population, qu’il prenne place dans l’imaginaire collectif, que son usage devienne une pratique quotidienne normalisée. Quelles sont les caractéristiques des messages publicitaires favorisant l’insertion du produit pharmaceutique dans la vie sociale? Quelle est la nature des représentations véhiculées? Quels types de médicaments se prêtent le mieux à ce type de campagne? L’objectif de cette communication est de proposer un cadre interprétatif permettant de comprendre comment la publicité pharmaceutique oriente les représentations des usages sociaux du médicament. L’étude des messages commerciaux diffusés aux États‐Unis pendant les années 30 et 40 fournit quelques bonnes pistes permettant de répondre à ces questions. Les publicités de produits offerts en ventre libre tels que Bromo‐Seltzer, Pepto‐
Bismol ou le lait de magnésie Phillips marquent le début des grandes campagnes de socialisation du médicament moderne. À plus d’un titre, ces réclames font partie intégrante de la culture populaire du XXe siècle. Les publicités d’antiacides et de laxatifs occupent encore aujourd’hui une place de choix dans la mémoire collective. Ce succès est attribuable non seulement à l’efficacité de leurs rengaines mais aussi à l’emploi répété ce celles‐ci par les proches, sous la forme de conseils, d’incitations, de blagues, etc. Que les relais de communication interpersonnels se soient si bien approprié le discours commercial montre l’importance qu’a pris le médicament dans les pratiques corporelles qui lient les êtres humains entre eux (ces pratiques incluant entre autres la reproduction sexuelle, l’hygiène corporelle et l’alimentation). L’alimentation, aussi solitaire puisse être le plaisir qu’on en tire, joue un rôle fondamental dans la construction et le maintien des rapports sociaux. Concurremment, les maux liés à la digestion ont pour effet d’amenuiser la performance des acteurs sociaux, tant dans leur vie intime que professionnelle. La régulation des fonctions gastro‐intestinales a par conséquent une valeur ajoutée sur le plan relationnel, d’où l’avantage de présenter le produit pharmaceutique comme un médiateur de rapports sociaux. L’analyse des publicités sélectionnées permettra de mettre au jour les moyens utilisés pour assurer implicitement un tel positionnement et par extension, d’expliciter le rôle que joue la publicité dans la socialisation des usages du médicament. On pourra ainsi comprendre ce en quoi les réclames pour le traitement de la dysfonction sexuelle sont en quelque sorte proches parentes des publicités de médicaments voués au soulagement des douleurs gastriques. LA CAMPAGNE QUÉBÉCOISE SUR LE BON USAGE DU MÉDICAMENT : UN PRISME RÉVÉLANT LA DYNAMIQUE LIANT LES PROFESSIONNELS, LES CONSOMMATEURS ET LE MÉDICAMENT. Giroux, Claude1
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Pharmacien, M.A., doctorant en communication publique, Université Laval et responsable de la recherche en communication, Direction des communications, Ministère de la santé et des services sociaux du Québec, Canada Le ministère de la Santé et des services sociaux du Québec a produit, de 2004 à 2007, une campagne de communication sociale portant sur le bon usage du médicament. Cette campagne a été menée avec l’appui d’ordres professionnels, d’associations professionnelles et d’organismes du secteur pharmaceutique. Les différentes activités de communication ont ciblé tant les professionnels de la santé que les utilisateurs, abordant successivement les thèmes du médicament, de l’équipe patient/professionnel et de l’importance du citoyen responsable. La campagne a été largement diffusée, grâce à la télévision, la radio, la presse écrite, l’affichage, le web et la distribution de matériel dans les pharmacies et cliniques médicales. Plusieurs enquêtes qualitatives et quantitatives ont été réalisées pendant les trois années de la campagne (entretiens collectifs, sondages téléphoniques, consultations en ligne, questionnaires, sondages en ligne, monitorage d’activités en pharmacie). Les données colligées proviennent de la population en général, d’internautes intéressés à la question du médicament, de pharmaciens, médecins et infirmières, ainsi que d’informateurs privilégiés œuvrant en pharmacie. Le bilan des différentes mesures permet d’évaluer l’efficacité des stratégies retenues et des actions posées. Mais les données recueillies permettent aussi de dégager les éléments d’un portrait plus vaste, esquissant la dynamique impliquant les professionnels et les consommateurs dans la construction d’un discours social sur l’utilisation de médicaments. Ce discours du quotidien, au‐delà du discours plus formel des organisations et des instances professionnelles ou politiques, en diffère sous certains aspects. L’expérience de la campagne ministérielle supporte l’importance d’obtenir la collaboration des multiples partenaires en vue de modifier les attitudes relatives au médicament et à son usage. Par contre, elle indique aussi la nécessité d’aller au‐delà du discours des organisations pour véritablement rejoindre les acteurs qui construisent – sur le terrain et au quotidien – la perception du médicament et de son usage. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 41 LE RÔLE D’INTERNET DANS LA TRANSFORMATION DES RELATIONS ENTRE LES ACTEURS AU SEIN DE LA CHAINE DU MÉDICAMENT Lemire, Marc1
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Ph.D, Groupe de recherche interdisciplinaire (GRIS), Université de Montréal, Canada. Le développement des stratégies de mise en marché et de distribution du médicament sur le réseau Internet conduit à l’émergence de nouvelles pratiques sociales d’accès au médicament. Par ce réseau sont accrues les possibilités d’obtenir ou d’échanger l’information, et de vendre ou d’acheter les produits. En contre partie se transforment les relations entre les acteurs de la chaîne du médicament, et par le fait même les représentations sociales sur les relations et les acteurs en présence. L’un des principaux effets de cette transformation semble être l’effritement du système de régulation publique du médicament dont l’existence, au Canada comme dans plusieurs pays industrialisés, est antérieure à l’avènement de ce média non traditionnel. L’édification du système de régulation du médicament s’est faite autour d’un ensemble de dispositifs dont certains impliquent l’intervention d’acteurs clés, comme l’autorité médicale et l’autorité de contrôle publicitaire, en vue de protéger la santé, le patient ou le consommateur contre les risques qu’un marché non régulé du médicament pourrait éventuellement engendrer. Or, la littérature sur les pratiques d’accès au médicament sur Internet fait notamment état de réseaux de distribution nébuleux, de publicité insidieuse, de rapports cliniques dénaturés, et d’échanges commerciaux hasardeux. Dans cette communication, il est proposé d’approfondir notre compréhension du rôle d’Internet dans la transformation des relations entre les acteurs impliqués dans les pratiques d’accès au médicament. Trois dimensions sont plus particulièrement analysées : l’identité des acteurs impliqués; les relations qui s’organisent autour et sous l’effet conditionnant d’Internet; et les responsabilités qui incombent à chacun en regard du médicament. À terme, cette analyse devrait nous permettre de mieux identifier les points d’effritement du système de régulation du médicament. LES MÉDICAMENTS VEDETTES À LA UNE : TRAITEMENT MÉDIATIQUE DES CRISES Leblanc, Benoit1
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Professeur au département de lettres et communication sociale, Université du Québec à Trois‐Rivières, Canada. Les médicaments vedettes, tant par leur notoriété que par l’ampleur de leurs revenus (plus de 1 milliard $ annuellement), sont sujets aux perturbations entraînées notamment par le heurt causé par l’expiration de brevet ou par la divulgation d’accidents subis suite à la consommation d’un médicament donné. Ces événements malencontreux entraînent de sérieuses conséquences : interdictions de vente, poursuites, réactions de défense des entreprises, etc. Par exemple, la multinationale Merck, a été condamnée récemment à verser des indemnités totalisant 47,5 millions de dollars américains à un homme qui a subi une crise cardiaque, en 2001, après avoir fait l’usage de l’anti‐inflammatoire Vioxx. (22/03/07 http://www.passeportsante.net/fr). Inévitablement, c’est à travers les médias que se répercutent les tenants et les aboutissants de ces crises. On assiste alors à des débats par médias interposés, mettant en vedette les victimes, les compagnies pharmaceutiques et les organismes gouvernementaux régissant le domaine pharmaceutique. Dans notre communication, nous rendrons compte, sous l’angle d’une analyse linguistique, du traitement de ces événements et de l’argumentation afférente dans la presse et dans les médias spécialisés. À partir d’un corpus de dix marques vedettes, nous allons examiner de quelle façon est mise en mots la couverture de ces crises dans des médias écrits francophones, traditionnels et en ligne, sélectionnés en fonction de leur importance stratégique et de l’ampleur de leur diffusion. Il s’agit ici d’une étude exploratoire dont les résultats peuvent ouvrir la voie à une enquête plus approfondie mettant en jeu un corpus plus large, tant en ce qui concerne le nombre de marques étudiées que celui des médias analysés. Nous pensons, en effet, qu’une étude plus étendue permettrait de dégager les informations retenues par les médias lorsqu’un médicament se voit propulsé dans la sphère médiatique à l’occasion d’une crise, de façon à aider les acteurs à mieux gérer la situation. LES ACTEURS DE LA CHAINE DU MÉDICAMENT DANS LA PRESSE. ANALYSE DE LA COUVERTURE MÉDIATIQUE DE LA CONTROVERSE ENTOURANT LA PUBLICATION DE LA WOMEN’S HEALTH INITIATIVE EN FRANCE ET AU QUÉBEC. Thoër, Christine1; Dufort, Francine2; Niquette, Manon3
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Chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments; professeure au département de communication sociale et publique, UQAM; Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 42 2
Chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments et professeure, École de psychologie, Université Laval; 3
Chercheure au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments et professeure au département de communication, Université Laval, Canada. En juillet 2002, l’annonce des premiers résultats de la Women’s Health Initiative (WHI), une étude américaine visant à mieux cerner les risques et les bénéfices de l’hormonothérapie substitutive, traitement très largement prescrit aux femmes ménopausées en Europe et en Amérique du Nord, suscitait une vive polémique. Les résultats de ce vaste essai thérapeutique contrôlé mettaient en évidence une augmentation significative des risques de cancers du sein et des accidents cardiovasculaires chez les femmes traitées par combinaison d’œstrogènes et de progestatifs pendant 5 ans. L’objectif de cette communication est de comparer la couverture médiatique de cette controverse de santé publique en France et au Québec, notamment en ce qui concerne les acteurs associés à cet événement et la façon dont ils sont représentés. L’analyse, réalisée à partir d’articles parus entre juillet 2002 et juillet 2005 dans 14 quotidiens et magazines d’actualité français et québécois, montre que tous les acteurs ne reçoivent pas la même attention. Le discours des experts, et en particulier du corps médical, est ainsi largement prédominant dans les deux pays. A l’inverse, l’industrie pharmaceutique, les femmes ménopausées destinataires potentielles de l’hormonothérapie ou encore les organismes communautaires qui se mobilisent autour de questions liées à la santé des femmes sont très peu présents dans les médias grand‐public. On observe par ailleurs des différences entre la France et le Québec, qui témoignent de variations dans l’organisation professionnelle de la prise en charge de la ménopause et dans les modalités de régulation de la pratique médicale entre la France et le Québec. L’espace médiatique français est ainsi beaucoup plus marqué par la confrontation de deux types d’experts (les gynécologues et les épidémiologistes) et de deux approches de la santé, l’une fondée sur l’expérience clinique et l’autre, axée sur la préservation de l’état de santé des populations et la mesure statistique du risque. REGROUPEMENT THÉMATIQUE INTERACTIF « CONNAISSANCES À PROPOS DU MÉDICAMENT ET INFORMATION À DESTINATION DU PATIENT : INTERÊT POUR L’ADHÉRENCE AUX TRAITEMENTS » Animateur : Sales‐Wuillemin, Édith1 1
Professeure de l’U.F.R.7, psychologie, pratiques cliniques et sociales, Laboratoire de Psychologie Sociale : Groupe de recherche sur la parole, communication et pensée sociale, Université Paris 8, France. Dans une perspective psychologique, sociale et sociologique, ce regroupement thématique interactif se centre sur les connaissances et croyances à propos du médicament et, plus largement des traitements dans lesquels ils s’inscrivent. Ces connaissances et croyances affectent la relation entre les professionnels de santé et les patients ainsi que les différentes pratiques de ces groupes sociaux. Les pratiques du patient posent le problème du respect du traitement qui lui a été prescrit. Aux questions liées à l’observance des traitements s’adjoignent actuellement celles qui renvoient davantage à l’adhérence thérapeutique. L’observance correspond à la traduction du terme « compliance » et réfère à la soumission (to comply) du patient au traitement prescrit par le médecin. Or il s’avère que, pour diverses raisons, les comportements effectifs de ce dernier ne sont pas nécessairement soumis parce qu’ils ne répondent pas aux prescriptions médicales. Le terme d’adhérence thérapeutique rend compte d’une perspective plus globale. Il renvoie, dans la prise en charge du malade, à l’implication du patient. Celle‐ci passe par la mise en œuvre de moyens d’informations dans sa direction à propos des différents traitements y compris à l’état expérimental, sa participation dans la mise en œuvre de son traitement, mais également la prise en compte de la perception qu’il a de sa maladie ou encore l’impact de son traitement sur ses conditions de vie quotidienne. Ces évolutions entraînent une série de questions que l’on peut regrouper en deux catégories : celles qui concernent l’information du patient et celles qui concernent les facteurs en jeu dans l’adhésion au traitement. Ce sont ces deux ensembles de questions que nous traiterons dans les cinq communications composant ce regroupement thématique. Concernant l’information du patient : l’évolution dans la prise en charge du patient suppose une modification des pratiques des professionnels de santé, qui doivent désormais favoriser une prise de décision partagée avec leurs patients au moment de l’adoption d’un programme thérapeutique. L’information destinée au patient concernant le traitement et ses risques joue un rôle important, elle est particulièrement importante lorsqu’il s’agit de la décision de l’inclure dans un éventuel Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 43 programme thérapeutique encore expérimental. Ces questions seront abordées de manière différente dans la première et la deuxième communication. La première communication envisage les questions psychologiques et sociologiques en jeu dans le processus de décision, par le médecin, de non‐inclusion d’un patient au sein d’un protocole thérapeutique expérimental. La deuxième communication porte plus spécifiquement sur l’information concernant le traitement et ses risques. Un média d’information est plus spécifiquement testé : la notice pharmaceutique. Il s’agit d’évaluer l’impact de ce média en matière de transmission d’information. Les trois commentaires suivants porteront plus particulièrement sur les conditions d’adhésion au traitement par le patient. La première s’appuie sur une étude sociologique qui met en relief les conséquences d’un suivi hospitalier en ce qui concerne l’adhérence au traitement, les résultats posent dans ce cas la question de la manifestation de la non‐observance alors même que le patient n’a pas la maîtrise de l’administration du traitement. La communication suivante permet de poursuivre la réflexion, elle se focalise sur les facteurs socio‐psychologiques en jeu dans l’observance. Enfin la dernière communication, se centre plus spécifiquement sur les connaissances du patient et ses éventuelles craintes concernant l’action du traitement. L’ensemble de ces communications débouche sur une réflexion concernant les relations entre professionnels de la santé et patients portant essentiellement sur l’identification des connaissances et croyances qui s’actualisent dans leurs pratiques. Cette réflexion mène à s’interroger sur la prise en charge du patient – allant de l’annonce du diagnostic, la mise en place du traitement jusqu’à l’adhérence au programme thérapeutique – ce qui ne peut se faire sans une collaboration active du patient. REPRÉSENTATION MÉDICALE DES ESSAIS CLINIQUES ET FREINS À L’INCLUSION : IDENTIFICATION DU PHÉNOMÈNE DE NON SOLLICITATION DE PATIENTS ÉLIGIBLES Amiel, Philippe1; Legrand, Christian2
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Professeur associé à l’U.F.R. 2, pouvoir, administration et échanges, Université Paris 8 et directeur de l’Unité de recherche en sciences humaines et sociales de l’Institut de cancérologie Gustave‐Roussy; 2
Chercheur associé, Unité de recherche en sciences humaines et sociales de l’Institut de cancérologie Gustave‐Roussy, France. L’étude présente les résultats d’une recherche qualitative auprès d’investigateurs en pédiatrie (N=24) et de familles d’enfants malades (N=29), qui visait à identifier les obstacles subjectifs susceptibles de compromettre le recrutement de sujets pour la recherche en pédiatrie. Les résultats suggèrent que c’est la subjectivité des investigateurs – et non pas celle des patients ou des familles – qui jouait un rôle majeur dans l’échec des plans d’inclusion. La non‐sollicitation de patients éligibles était rapportée comme une pratique obéissant à des raisons et justifications, plutôt que comme une simple abstention. S’inscrivant dans la catégorie des pratiques évidentes, allant de soi, « vues mais non remarquées2, ces pratiques étaient reliées par les investigateurs interrogés à la question de l’autonomie et de la responsabilité du médecin quelles que soient les règles de réalisation d’une recherche valide. L’identification de ce phénomène de la non‐sollicitation de patients éligibles est à l’origine d’un programme de recherche en cours visant à la quantification de la proportion de patients éligibles non sollicités dans la file active des investigateurs en cancérologie. L’UTILISATION DES NOTICES PHARMACEUTIQUES PAR LES UTILISATEURS NAÏFS Kohler, Corinna1; Sales‐Wuillemin, Édith2; Bromberg, Marcel2; Frigout, Sophie3 1
Doctorante 2
Professeure 3
Maître de conférences U.F.R.7., psychologie, pratiques cliniques et sociales, Laboratoire de Psychologie Sociale : Groupe de recherche sur la parole, communication et pensée sociale, Université Paris 8, France. La notice d’utilisation d’un médicament constitue un enjeu de sécurité sanitaire important dans la communauté européenne. Il s’agit d’un document d’information destiné au patient visant à garantir un usage raisonnable, éclairé et informé du médicament. Dans cette perspective, des tests sont actuellement pratiqués en vue d’assurer la lisibilité et la Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 44 compréhension des notices pharmaceutiques » Ces tests consistent en un ensemble de questions orientant la recherche des informations et favorisant la reformulation de ces informations. L’objectif de notre recherche est d’évaluer une méthode alternative de test de notice qui s’appuie davantage sur les processus psychologiques impliqués dans le traitement de ce type de document. A cette fin, nous avons manipulé le but de la lecture, en demandant à un groupe de lire la notice en vue de la comprendre et à un deuxième groupe de lire la même notice, mais cette fois‐ci en vue d’administrer le médicament. Les résultats montrent qu’en fonction de la finalité de la lecture, les informations préférentiellement rappelées et leur organisation diffèrent. Ainsi, une lecture motivée par un but de compréhension favorise le rappelle des informations concernant les précautions à prendre, alors qu’une lecture motivée par un but d’utilisation effective du médicament facilite la récupération des informations nécessaires à cette fin. Nous discuterons nos résultats en fonction des tests de notice actuellement pratiqués, et nous poserons la question de l’influence du contexte dans lequel est consulté la notice du médicament et plus particulièrement des buts attachés à ce contexte. TRANSPOSITION DE LA NOTION D’OBSERVANCE AU CAS DES MALADES DU CANCER TRAITÉS À L’HÔPITAL Legrand, Christian1; Amiel, Philippe2
1
Chercheur associé
2
Professeur associé U.F.R. 2, pouvoir, administration et échanges, Université Paris 8 et directeur de l’Unité de recherche en sciences humaines et sociales de l’Institut de cancérologie Gustave‐Roussy, Unité de recherche en sciences humaines et sociales de l’Institut de cancérologie Gustave‐Roussy, France. On rend compte d’une recherche qui visait, par des moyens d’investigation quantitatifs et qualitatifs, à la compréhension de la non‐compliance au traitement dans le cas des malades du cancer traités à l’hôpital par chimiothérapie, radiothérapie ou chirurgie. Dans ces situations où le patient n’est pas maître de l’administration du traitement, la principale modalité de la non‐compliance est la non‐venue aux rendez‐vous médicaux. L’étude portait sur 9069rendez‐vous pris par 5741 personnes différentes à l’institut de cancérologie Gustave‐Roussy (Villejuif, France). La non‐venue aux rendez‐vous médicaux était un phénomène significatif (5,9% des rendez‐vous programmés), mais qui traduisait des situations très hétérogènes. A quatre mois de distance un nouveau rendez‐vous n’avait pas été réalisé pour 147 patients (2,5% des patients). Les situations d’évitement du traitement en cours par la non‐venue ne pouvaient être suggérées par l’analyse des dossiers que pour 8 patients (1,4/1000 patients différents). Les notions d’observance, adhésion, compliance, fondées sur le respect de la prescription médicale, s’avéraient difficiles à relier de manière pragmatique à des dispositifs de prise en charge du non‐respect des rendez‐vous. COMPRENDRE LES CAUSES DE LA NON‐OBSERVANCE À PARTIR DE L’ÉTUDE DE SA REPRÉSENTATION SOCIALE Jeoffrion, Christine1 1
Maître de conférences, UFR de Psychologie, Université de Nantes, Nantes Atlantique Universités, Laboratoire de Psychologie « Éducation, Cognition, Développement » : Équipe DYCSO (Dynamique des Croyances Sociales), France. Cette recherche a pour but de mieux comprendre les comportements liés à la santé à partir des représentations sociales des professionnels de santé (PS) (médecins, pharmaciens, infirmiers, etc…) et des non‐professionnels de santé (NPS). Elle vise à souligner les différences de RS entre ces deux groupes, et leur difficulté à « communiquer ». Un questionnaire a été réalisé afin de mettre au jour la représentation sociale de l’observance. Les résultats montrent que les PS se centrent sur le traitement médicamenteux et adoptent majoritairement des indicateurs biologiques pour évoquer l’observance, les NPS évoquent la transformation de leur mode de vie au quotidien en soulignant les effets secondaires importants liés aux traitements et la difficulté à s’y conformer régulièrement. Les conclusions portent sur la formation des professionnels de santé, actuellement très démunis pour lutter contre la non‐observance. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 45 LA REPRÉSENTATION DU MÉDICAMENT : LES SAVOIRS EXPERTS ET NAÏFS Sales‐Wuillemin, Édith1; Kohler, Corinna2; Bromberg, Marcel1; Frigout, Sophie3 1
Professeure 2
Doctorante 3
Maître de conférences U.F.R.7., psychologie, pratiques cliniques et sociales, Laboratoire de Psychologie Sociale : Groupe de recherche sur la parole, communication et pensée sociale, Université Paris 8, France. Les connaissances, croyances mais aussi les craintes que le patient a concernant le traitement thérapeutique dans lequel il est engagé sont fondamentales dans la mise en œuvre des schémas de pensée, d’action de valeurs qui conduisent à l’observance totale ou partielle de la prescription. L’étude réalisée porte sur une comparaison entre la représentation que les personnels soignants ont du médicament et celle de patients. 4 groupes sont distingués au sein des personnels soignants : des médecins, des pharmaciens, des infirmières et des aides‐soignantes. Ces 4 groupes n’ont pas les mêmes pratiques en regard des médicaments (prescription, vérification, administration, absence de pratique). Les patients sont interrogés en tant que consommateurs de médicaments’. Ils sont répartis en 2 groupes : des patients pris en charge à l’hôpital et des patients pris en charge dans le cadre de la médecine de ville. Les patients hospitalisés sont dans le cadre de leur prise en charge soumis à un traitement médicamenteux directement lié à la pathologie pour laquelle ils sont hospitalisés. Les autres patients sont interrogés dans le cadre d’une utilisation banalisée du médicament pour des affections qui ne nécessitent pas une hospitalisation. Les résultats montrent que les médecins et les pharmaciens évoquent avant tout un modèle de fonctionnement physiologique, alors que les patients mettent en avant les effets indésirables. La discussion porte sur l’incidence de la représentation sur la prescription d’une part et l’adhérence d’autre part. REGROUPEMENT THÉMATIQUE INTERACTIF « ATELIER PRODUITS DE THÉRAPIES INNOVANTES : APPROCHES MULTIDISCIPLINAIRES » Animateur : Rial‐Sebbag, Emmanuelle1 1
Juriste, Unité mixte INSERM 558, Université Paul Sabatier, Toulouse, France. Appréhender le concept d’innovation, ses contours, ses traductions en pratique, nécessitait, en raison de sa complexité, de mettre à l’œuvre plusieurs disciplines. Si l’innovation répond à des exigences scientifiques, il revient d’en souligner les différentes acceptions au regard des sciences humaines et sociales ainsi que les obligations qui en découlent pour les différents acteurs. C’est tout au long de la « chaîne de l’innovation » que nous entendrons convoquer les différentes disciplines que sont la science politique, le droit, la sociologie et l’éthique. L’émergence des technologies dans le domaine des sciences de la vie a fait de longue date naître des questionnements spécifiques allant de la discussion informelle entre chercheurs pour choisir ou non de s’engager dans une voie « prometteuse », jusqu’aux mesures sanitaires coercitives à mettre en œuvre pour la prise en charge de la réalisation d’un risque grave non prévu. La linéarité du processus d’innovation se compose de différentes phases allant de la découverte jusqu’à la mise sur le marché de produits (associés à des procédés innovants) en passant par l’expérimentation. Ces phases communes à toute procédure d’innovation impliquent un constat : elles sont toutes nécessaires et spécifiquement encadrées sur le plan normatif. L’innovation doit satisfaire aux conditions requises par chacune de ces étapes en termes de sécurité, d’innocuité ou encore d’efficacité. Satisfaire à l’ensemble de ces règles de l’évaluation incombe à tout produit mais de façon plus aiguisée à ceux issus de l’innovation. Les praticiens le savent, les avancées produites par la technologie dans le champ de la thérapeutique ne sont plus à prouver et à ce titre doivent être encouragées. Mais il est nécessaire de compter également avec les exigences nouvelles qui leur sont associées. D’autant plus que de nombreuses spécificités dans le champ des produits de thérapies innovantes ont conduit les pouvoirs publics (Agence, Professionnels etc.) mais également le législateur (Communautaire et national) à redéfinir le champ couvert par la notion même de « produits de thérapies innovantes » ainsi que les obligations qui sont associées à leur mise sur le marché. Si chaque étape du processus est aujourd’hui règlementairement encadrée, il n’en reste pas moins que l’ensemble des définitions proposées par les textes n’est pas superposable et qu’un même mot peut renvoyer à plusieurs réalités. Ces considérations supposent donc en préalable, de tenter de donner une définition Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 46 consensuelle du concept de l’innovation à partir de la qualification par les acteurs eux‐mêmes de ladite notion. Nous aborderons ensuite l’état de l’art règlementaire et la manière dont les procédés et les produits finis issus de l’innovation sont assortis de procédures spécifiques pour l’évaluation des risques avant toute mise sur le marché et ce en droit communautaire et en droit interne (France), ainsi que les différents enjeux sous‐jacents et notamment les enjeux éthiques. Deux exemples concrets viendront illustrer la mise en œuvre pratique des exigences règlementaires, au travers de l’évaluation et de la régulation des médicaments innovants et coûteux destinés aux patients ambulatoires en France ; ainsi que la mise en œuvre des exigences éthiques dans le domaine des essais cliniques innovants en particulier la compréhension du consentement par des patients atteints de cancer. Nous conclurons enfin avec les aspects de valorisation des biotechnologies en s’attachant plus spécifiquement aux nouvelles possibilités de mise en œuvre d’accords de partenariat entre les organismes publics et les organismes privés au Canada. Participer à l’éclaircissement de la définition des produits de thérapie innovante comme outils de la science contemporaine et à la mise en perspective des enjeux qu’elle soulève permettra de faire des propositions pour un encadrement raisonné et réaliste de ces nouvelles activités du champ des biotechnologies. LA GOUVERNANCE DES PRODUITS DE THÉRAPIES INNOVANTES : LA FABRICATION SOCIALE DE L’INNOVATION BIOTECHNOLOGIQUE Tournay, Virginie1 1
Chargée de recherche UMR‐CNRS 5194, Politiques publiques, Action Politique et Territoires (PACTE), Grenoble, France. A partir de travaux en cours autour de la construction des enjeux éthiques dans des entreprises européennes de biotechnologie (Rial‐Sebbag E, Cambon‐Thomsen. A. INSERM, France Biotech) et de l’harmonisation des procédés d’obtention des produits de thérapie cellulaire (en partenariat avec l’AFSSAPS et l’Agence de la Biomédecine), l’objectif de cette présentation consiste à réfléchir au concept d’innovation, notamment à la manière dont les acteurs s’accordent ou non sur le caractère « innovant » d’un produit ou d’un procédé. Comme les cas exposés dans cet atelier en témoignent, le label « innovation » est polymorphe, son apposition peut difficilement être posée en extériorité des contextes et des réseaux d’acteurs mobilisés (échelle communautaire, évaluation locale des risques, évaluation de la qualité d’un produit, passage à la commercialisation, rapport à la santé publique etc.). De plus, le label innovant n’est pas relié aux effets produits par l’utilisation massive de nouveaux procédés. Aussi, d’où vient l’évidence sociale de l’innovation ? La notion d’innovation sera discutée ici non pas en la considérant comme une réalité en soi, imposée par l’efficacité des résultats thérapeutiques, mais en partant de la manière dont les acteurs, dans différents contextes institutionnels et matériels, définissent les enjeux autour des produits biotechnologiques et posent la base de l’accord sur leur production (par exemple, le consentement éclairé pour la conduite de protocoles de recherche). La fabrication de l’innovation ressort comme un processus continu susceptible de faire intervenir des controverses sociales, lesquelles sont inextricables du façonnement technique des produits biotechnologiques et de leur labellisation collective en produits dits « innovants ». LES APPORTS DU RÈGLEMENT COMMUNAUTAIRE RELATIF AUX MÉDICAMENTS DE THÉRAPIE INNOVANTE Blanquet M. 1; De Grove‐Valdeyron Nathalie.2 1
Professeur de droit public à l’Université de Toulouse I, Directeur de l'IRDEIC (Institut de recherche en droit européen, international et comparé), France. 2
Maître de Conférences de droit public à l’Université de Toulouse I, Chercheur à l'IRDEIC (Institut de recherche en droit européen, international et comparé) Les « thérapies innovantes » (thérapies génique, cellulaire et tissulaire) couvertes par le règlement communautaire en cours d’adoption partagent plusieurs caractéristiques scientifiques, réglementaires et économiques fondamentales sans faire pour autant aujourd’hui l’objet d’un cadre intégré unique. L’ingénierie tissulaire ne bénéficie pas en effet d’un statut communautaire d’où un vide juridique et une fragmentation du marché intérieur. Les apports de la nouvelle réglementation européenne seront appréciés au regard des enjeux en présence. Enjeu économique : le potentiel de ces thérapies peut être apprécié sur le plan économique et le nouveau cadre juridique est destiné à permettre la compétitivité de l’industrie européenne, globalement et tout spécialement pour les PME. Le lien sera fait avec la stratégie européenne en matière de sciences du vivant. Enjeu de santé publique : le potentiel thérapeutique de Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 47 ces nouvelles techniques est considérable mais il convient de l’exploiter en garantissant la sécurité des patients. Il faut donc à la fois encourager la recherche et mettre en place des dispositifs spécifiques : procédure centralisée unique et plus exigeante de délivrance des AMM (en raison de la primauté et de la spécificité du procédé par rapport au produit), mise en place d’un comité des thérapies innovantes au sein de l’Agence européenne des médicaments, et souci de gestion des risques après AMM (système renforcé de suivi des médicaments de thérapie innovante). Enjeux juridique et éthique : l’adoption du règlement a révélé des problèmes sensibles de répartition des compétences entre Communauté et États membres mettant en cause le champ d’application du texte (incidence des nouveaux procédés thérapeutiques sur la notion même de médicament, difficultés liées aux produits combinés associant un dispositif médical et un médicament de thérapie innovante, portée de l’exception hospitalière) mais surtout la question éthique : l’absence de compétence communautaire en l’espèce devait‐elle empêcher toute dimension éthique dans le règlement ? LA BALANCE « BÉNÉFICE‐RISQUES » POUR LES PRODUITS DE THÉRAPIE INNOVANTE : DÉFINITION JURIDIQUE, ÉVALUATION ÉTHIQUE Rial‐Sebbag, Emmanuelle1; Commin, Virginie2; Taboulet, Florence3; De Grove‐Valdeyron, Nathalie4; Cambon‐Thomsen, Anne5 1
Juriste, Unité mixte INSERM 558, Université Paul Sabatier, Toulouse, France 2
Doctorante en droit, Université Paris I, INSERM, Unité 558, France; 3
Professeure de droit pharmaceutique et économie de la santé, Faculté des sciences pharmaceutiques, chercheure INSERM U558, IFR 126 Santé Société, France; 4
Maître de conférences en droit public, Faculté de droit et de science politique de Toulouse, chercheure à l’IREDE (Institut de recherche européenne de droit économique), France; 5
Directrice de recherche CNRS, Unité mixte INSERM 558, immunogénéticienne et directrice de l’équipe 4 « génomique et santé publique : approche interdisciplinaire » et de la « Plate‐forme Génétique et Société », Génopole Toulouse Midi‐
Pyrénées, France. L’évaluation de la balance bénéfices/risques constitue une notion juridique transversale dans le vaste domaine des biotechnologies dont l’intérêt réside dans la spécificité du risque. Celui‐ci nécessite une évaluation propre en amont et a priori, mais aussi requiert une sensibilisation des différents acteurs une fois ces technologies mises sur le marché. Les procédures, pour ce domaine innovant que sont les produits de thérapie innovante, sont héritées de celles en vigueur pour la mise sur le marché de médicaments plus classiques ; elles font appel, en France, à des procédures spécifiques ainsi qu’à des instances chargées de les mettre en œuvre. La responsabilité de l’évaluation de la balance bénéfices/risques a priori, au cours de la recherche et une fois la mise sur le marché effectuée, repose d’une part sur les promoteurs chargés de la quantifier et d’autre part sur les instances éthiques et juridiques concernées chargées de l’évaluer. Ceci a pour conséquence de revoir les impératifs éthiques et de sécurité sanitaire. A titre d’exemple un programme de recherche européen visant à la mise au point de thérapie innovante (thérapie cellulaire) en vue d’induire la tolérance à la greffe d’organes ou de cellules chez le patient transplanté est particulièrement éloquent à ce sujet. RISET est à la croisée des chemins entre recherche fondamentale et recherche clinique. D’une part, les paramètres classiques de l’évaluation éthique du risque ont du être révisés pour s’adapter à cette recherche particulière caractérisée notamment par l’absence de phase I et par le fait que donneur et receveur sont des participants à la recherche (difficulté d’évaluer le risque pour le donneur ; impact du risque ‐pour le receveur et le donneur vivant‐ de la perte d’un organe). D’autre part, les impératifs de sécurité sanitaire ont été mis en place pour baliser ce risque et mieux le prévenir grâce à des biomarqueurs évaluant le degré de tolérance et le risque de rejet de la greffe. L’innovation biotechnologique conduit donc à ce paradoxe qui est d’être parfois démuni face à l’évaluation du risque mais également de pouvoir mieux l’anticiper. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 48 ÉVALUATION ET RÉGULATION DES MÉDICAMENTS INNOVANTS ET COÛTEUX DESTINÉS AUX PATIENTS AMBULATOIRES EN FRANCE Julliard‐Condat, Blandine1; Rial‐Sebbag, Emmanuelle2; Taboulet, Florence3 1
Assistante à la Faculté des sciences pharmaceutiques de Toulouse, INSERM U558; 2
Juriste, Unité mixte INSERM 558, Université Paul Sabatier, Toulouse, France; 3
Professeure de droit pharmaceutique et économie de la santé, Faculté des sciences pharmaceutiques, chercheure INSERM U558, IFR 126 Santé Société, France. Les progrès scientifiques et médicaux permettent de plus en plus fréquemment à des patients atteints de maladie chronique grave d’être traités à domicile. Cela implique de garantir l’accessibilité géographique et financière de l’arsenal thérapeutique, et en particulier celle des médicaments innovants et onéreux, la première caractéristique entraînant habituellement la seconde. Or, diffuser largement et rapidement ces produits entraîne des risques, tant sur le plan sanitaire que sur le plan économique, puisque dans une situation encore marquée par l’incertitude, les sommes très importantes investies peuvent se solder par une part non négligeable de dépenses socialisées injustifiées. Pour tenter de maîtriser ces écueils, des règles spécifiques encadrent l’utilisation de ces molécules innovantes et onéreuses. La mesure et la reconnaissance du caractère innovant d’un produit soient réalisées moyennant deux dispositifs : ‐ celui défini par le code de la santé publique, en vue de la commercialisation, ‐ celui défini par le code de la sécurité sociale, en vue de la prise en charge par les organismes de protection sociale. Pour optimiser le service rendu au niveau populationnel par les ressources allouées aux médicaments, tout en maîtrisant les dépenses, des mesures particulières de régulation ont été introduites au cours de ces dernières années. Certaines relèvent de la « régulation médicalisée » ou régulation par la qualité, car présentées comme des moyens pour promouvoir le bon usage des médicaments. D’autres relèvent d’une régulation directement et clairement comptable. INNOVATION THÉRAPEUTIQUE EN ONCOLOGIE ET DROIT AU CONSENTEMENT ÉCLAIRÉ Ducournau, Pascal1; Bouderbala, H.2 1
Maître de conférences en sociologie, INSERM Unité 558, Centre Universitaire de Formation et de Recherche Jean‐François Champollion Albi, France; 2
Sociologue, CUFR J.F. Champollion Albi, France. L’innovation thérapeutique en oncologie fait l’objet d’une attention forte en France depuis la mise en œuvre d’une programmation budgétaire sans précédent, la création d’un Institut National du Cancer (INCA) et la déclaration conjointe de la lutte contre le cancer au rang de « cause nationale ». Comment cet effort d’innovation en matière thérapeutique parvient‐il à s’accorder avec les droits des patients, notamment avec les droits à l’information et au consentement dès lors que l’innovation ne peut être obtenue sans expérimentation de nouvelles molécules ? Un des obstacles importants à l’expression d’un consentement éclairé réside dans une « mécompréhension des essais en terme thérapeutique », phénomène dont on a déjà relevé la prévalence dans le contexte des essais en oncologie, et dont l’ampleur est susceptible de croître à mesure que les attentes en matière d’innovation thérapeutique deviennent de plus en plus fortes chez l’ensemble des acteurs concernés. La communication présentée proposera une synthèse des premiers résultats d’une étude visant à évaluer le poids d’une telle mécompréhension dans les essais cliniques en oncologie, et à en dégager les mécanismes de formation. La méthodologie adoptée a conduit à recourir à la passation dans des essais de phases I et III d’un questionnaire standardisé (N=100) construit au travers d’une amélioration des outils d’évaluation de la compréhension de l’information déjà existants, et de l’utilisation de différentes variables sociologiques qui ont été sélectionnées en vue de rendre compte des niveaux de compréhension de l’information communiquée aux patients. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 49 VALORISATION DE LA RECHERCHE EN BIOTECHNOLOGIE : ENJEUX SOULEVÉS PAR LES ACCORDS DE TRSNFERT DE MATÉRIEL TYPE Joly, Yann1 1
Avocat; candidat au doctorat, Université McGill; agent de recherche, au Centre de recherche au droit public, Université de Montréal, Canada. Depuis déjà plus d’une vingtaine d’années, le gouvernement canadien s’est efforcé de convaincre le secteur académique d’entreprendre un changement de position fondamental afin de commercialiser la recherche universitaire, autrefois perçue comme une commodité hors marché. Ce repositionnement important d’objectif s’est fait progressivement, à l’encontre de la volonté de nombreux chercheurs universitaires résistant au changement. Cependant, dans les cinq dernières années, la commercialisation de la recherche universitaire canadienne est devenue une réalité incontestable. Les interrelations entre chercheurs universitaires et industrie privée se sont multipliées. Un instrument essentiel à la bonne réussite de ce nouveau type de partenariat est l’accord de transfert de matériel type. En effet, celui‐ci permet de protéger adéquatement les acquis du chercheur universitaire tout en donnant un degré de prévisibilité au partenariat grandement apprécié par les milieux privés. La présente communication aura pour objectif de faire une revue des principaux enjeux qui devraient être abordés par les accords de transfert de matériel type entre partenaires privés et partenaires publics dans le secteur des biotechnologies. Des suggestions seront proposées pour mieux aborder ces enjeux et ainsi promouvoir un partenariat public‐privé efficace et une meilleure valorisation de la recherche universitaire dans le secteur des biotechnologies. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 50 MERCREDI ‐ WEDNESDAY Le 17 octobre 2007 October 17th, 2007 Les enjeux futurs dans la Chaîne des Médicaments. Future issues in the medication cycle. 9 h 15 – 11 h 45 SESSIONS PARALLÈLES ‐ CONCURRENT SESSIONS « GROUPE DE RÉFLEXION SUR LES EFFETS SECONDAIRES » Animateur : Tourjman, Valerie Smadar1 1 Psychiatre, Université de Montréal, Canada. LE CONCEPT D’EFFET SECONDAIRE, DÉFINITIONS ET MESURES Tourjman, Valerie Smadar1 1 Psychiatre, Université de Montréal, Canada. L’effet secondaire a un rôle primordial dans l’acte de traitement qu’il soit pharmacologique ou autre. La compréhension de ce qu’est l’effet secondaire influence la relation thérapeutique, la relation au traitement, ainsi que la relation à la pathologie ciblé par le traitement. Une réflexion sur ce concept est importante puisque l’impact des effets adverses est de plus en plus souvent au cœur des débats sur les traitements. Nous réviserons la littérature sur le sujet avec un regard particulier sur les approches utilisées pour déterminer l’incidence et l’impact de l’effet secondaire. REVUE DE LA LITTÉRATURE SUR L’IMPACT CLINIQUE DES EFFETS SECONDAIRES SUR L’ÉVOLUTION DES PATIENTS Kunicki, Stéphane 2 2 Psychiatre, Hôpital Louis‐Hyppolite Lafontaine, Canada. Cette présentation résumera la littérature sur l’effet secondaire sur l’évolution des patients. Alors que les médicaments sont développés dans le but d’une meilleure efficacité bien sûr, souvent ils se distinguent par des différences dans le profil de l’effet secondaire. Quels sont les données sur l’influence des effets secondaires sur l’adhérence au traitement? A‐t‐on démontré que des différences dans les profils d’effets secondaires ont eu un impact sur l’évolution de la pathologie des patients ou sur leur qualité de vie? EFFETS SECONDAIRES ET PROTOCOLE DE RECHERCHE : DÉFINITIONS ET DÉTECTION DES EFFETS SECONDAIRES EN RECHERCHE CONTEMPORAINE St‐André, Élyse 3 3
‐ Les protocoles de recherches, en Amérique du Nord et en Europe, sont soumis non seulement à des règles administratives (obtention de crédits) strictes, mais aussi à des règles éthiques de diverses origines, et en constante mutation. Nous reverrons quelques unes de ces règles, leur influence obligée sur les protocoles de recherches, et la capacité subséquente de détection des effets secondaires sur les recherches conduites sur les êtres humains. Nous nous questionnerons sur les conséquences de telles règles, tant positives (retrait de produits possiblement dangereux), que négatives (rigidité des protocoles de recherche). Nous verrons quelques exemples de protocoles et de résultats. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 51 Qu’attendons‐nous de la recherche et de la science? Quel prix est‐on prêt à payer pour des résultats à la hauteur de nos attentes? La répartition des exigences éthiques est‐elle équilibrée envers tout les fournisseurs de produits et de méthodes d’amélioration de la santé voir de guérison de maladie proposée? REPRÉSENTATIONS, GESTION ET COPING DES EFFETS SECONDAIRES DANS LE VIH/SIDA Wallach, Isabelle1; Lévy, Joseph‐Josy2; Lebouché, Bertrand3 1
Postdoctorante au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. 2
Chercheur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, professeur au département de sexologie de l’UQAM, Canada. 3
Unité Sida, Service d’Hépatologie du Pr Trepo, Hôpital Hôtel‐Dieu de Lyon, France, Faculté de théologie et de sciences religieuses, Université Laval, collaborateur au GEIRSO‐UQAM, CRSH‐programme de recherche concertée sur la Chaîne des médicaments, Canada. Si les traitements antirétroviraux ont constitué une innovation majeure dans le traitement du VIH/sida, ils se sont accompagnés cependant d'effets indésirables plus ou moins graves. Ceux‐ci, selon les populations et les individus, et les significations qui leurs sont accordées, sont expérimentés de façon variable et interviennent sur l'adhésion au traitement. Cette communication fera le point sur ces enjeux, à partir des enquêtes anthropologiques et psychosociales, et mettra en relief les répercussions de ces effets sur les protocoles de traitements. « RÉGULATION DU MÉDICAMENT EN FRANCE » Animateur : Sermet, Catherine1 1 Chercheure à l’IRDES, Paris, France. La France est le pays européen où la dépense de médicaments per capita est la plus élevée. Les dépenses de médicaments y progressent à un rythme élevé : elles ont plus que doublé depuis 1990 et la part de la consommation pharmaceutique dans la consommation médicale totale est également croissante, passant de 18% en 1990 à 21% en 2004, témoignant d’une croissance plus rapide du secteur pharmaceutique. De ce fait, le médicament a été un des éléments essentiels de la réforme de l’Assurance maladie de 2004 et le Gouvernement a fait le choix de renforcer ses actions dans un « plan médicament » dont l'exécution s’étendra sur la période 2005‐2007. Les actions de régulation mises en œuvre sont ciblées aussi bien vers les acteurs de l’offre que vers ceux de la demande et sont de trois ordres : • des mesures de stricte régulation de l’État visant à baisser les coûts engendrés pour l’Assurance maladie obligatoire sans modifier le contenu des prescriptions, • des mesures de maîtrise médicalisée des dépenses, visant d’une part à optimiser les prescriptions dans un souci d’efficacité et de sécurité pour le patient, et d’autre part, à favoriser l’accès à l’innovation thérapeutique, • des mesures visant à améliorer l’information délivrée aux médecins comme aux patients afin de garantir une meilleure adéquation des prescriptions au marché des médicaments disponibles et une meilleure compréhension des patients. Notre objectif est de conduire une réflexion sur les différentes mesures de régulations mises en œuvre en France et leur impact. Bien que ces mesures soient implémentées dans le cadre spécifique du système de santé français, la plupart mettent en jeu des mécanismes qui peuvent être applicables dans d’autres systèmes de santé. Les études présentées lors de ce congrès marquent le début de la collaboration engagée au sein de notre groupe de chercheurs sur ce thème. Les approches que nous avons retenues sont diverses, reposant sur des études empiriques, ou analysant le fonctionnement du système d’un point de vue réglementaire ou organisationnel. Les études qui seront présentées aborderont différents domaines de la régulation: la réglementation des prix, l’évaluation des médicaments hospitaliers, l’impact de politiques de déremboursement. Enfin deux études, l’une sur la prise en charge des pathologies cardiovasculaires et l’autre sur l’asthme permettent de mettre en exergue l’apport des bases de données existant en France à l’analyse du secteur pharmaceutique et de la prise en charge des patients. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 52 LES DÉTERMINANTS DU PRIX DES MÉDICAMENTS Grandfils, Nathalie1; Lhuillery, Stéphane2; Paris, Valérie3 1
Statisticienne économiste, IRDES, France. En France, les prix des médicaments remboursables font l’objet d’une négociation entre le laboratoire pharmaceutique et le Comité économique des produits de santé. Selon le Code de sécurité sociale, le prix doit être fixé principalement en fonction de l’Amélioration du service médical rendu de la spécialité, du prix des spécialités déjà commercialisées dans sa classe thérapeutique et des volumes de ventes de prévus. L’étude présentée a un double objectif : * quantifier la relation existant entre les prix des spécialités introduites sur le marché et leurs déterminants (degré d’innovation, prix des compétiteurs et taille du marché) pour évaluer leur importance relative. * rechercher s’il existe un lien entre le niveau de prix accordé et certaines caractéristiques du laboratoire producteur (chiffre d’affaires, effectifs…). IMPACT DES DÉREMBOURSEMENTS SUR LA PRESCRIPTION DES EXPECTORANTS Devaux, Marion1; Grandfils, Nathalie2; Sermet, Catherine3 2
Statisticienne économiste, IRDES, France. 3 Chercheure à l’IRDES, Paris, France. Depuis 1999, la France a mis en place une réévaluation de l’ensemble des produits pharmaceutiques inscrits sur la liste des médicaments remboursables. Cette évaluation a conduit la Commission de la transparence à proposer le déremboursement d’un certain nombre de ces produits jugés à « service médical rendu » insuffisant. Parmi ceux‐ci, les expectorants (mucolytiques) ont effectivement été déremboursés au 1er mars 2006. Les objectifs de cette étude sont de comparer le taux de prescription des expectorants avant et après le déremboursement, de rechercher l’existence de reports de prescription vers d’autres produits et d’analyser les caractéristiques des patients et des médecins concernés par ces modifications de prescription. Les premiers résultats montrent une diminution massive de la prescription des expectorants quel que soit le diagnostic considéré. Près de 6 médecins sur 10 ont modifié leur prescription. L’ÉVALUATION DES MÉDICAMENTS EN VUE DE LEUR UTILISATION À L’HÔPITAL Julliard‐Condat, Blandine1; Taboulet, Florence2 1
Assistance à la Faculté des sciences pharmaceutiques de Toulouse, INSERM U558, France. 2
Professeure de droit pharmaceutique et économie de la santé, Université de Toulouse, chercheure à l’INSERM, Unité U558, IFR 126 Santé Société, France. En aval de l’autorisation de mise sur le marché, la spécialité pharmaceutique fait l’objet d’une évaluation centralisée en vue de l’inscription sur la liste des produits agréés aux collectivités, puis d’une évaluation décentralisée, au niveau local ou éventuellement au niveau régional, en vue de la sélection et de l’achat des produits qui seront disponibles dans l’hôpital. L’articulation des travaux menés par les différentes instances mérite d’être analysée en termes d’efficacité, d’équité et d’efficience. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 53 LA PRISE EN CHARGE MÉDICAMENTEUSE DU RISQUE CARDIO‐VASCULAIRE EN France : QUELLES ÉVOLUTIONS ENTRE 2000 ET 2005? Ricordeau, Philippe1 1
Médecin, Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAMTS), France. Entre 2000 et 2005, le taux de personnes traitées par un médicament antihypertenseur, en France, est passé de 13,9% à 16,2%. Pour les médicaments du diabète ce taux est passé de 2,7% à 3,6%. Dans le même temps, les modalités de traitement médicamenteux de l’hypertension artérielle, du diabète, et des facteurs de risque cardiovasculaires associés ont fortement évolué, entraînant une augmentation importante des dépenses d’assurance maladie. Les polythérapies sont plus fréquentes ainsi que le recours aux statines et aux antiagrégants plaquettaires. L’étude porte sur les remboursements de médicaments effectués à un échantillon représentatif de plus de 70 000 personnes affiliées au principal Régime d’assurance maladie français. ÉTUDES EN PHARMACOÉPIDÉMIOLOGIE À PARTIR DE PHARMACIES D’OFFICINE : EXEMPLE DE L’ÉTUDE « ASTHME EN PHARMACIE » Van Ganse, Eric1; Laforest, Laurent1; Chamba, Geneviève1; Ritleng, Cécile1; Desamericq, Gaëlle1; Vu Hoangthy, Nhac1 1
Pharmaco‐épidémiologiste, Université de Lyon I, UFR médecine Lyon Sud, France. Contexte : en pharmacie d’officine, la possibilité de coupler les données de délivrance à des questionnaires patients (par ex, tolérabilité, contrôle de la maladie, observance) permet d’estimer simultanément la consommation de soins et la qualité des soins dans la cadre de pathologies chroniques, comme l’asthme. Méthodes : Des patients ont été recrutés dans 348 officines de 9 régions françaises. Ils remplissaient un auto‐
questionnaire, lequel était complété par les données de délivrance des mois antérieurs. Ils indiquaient dans leur questionnaire leur niveau de contrôle (Asthma Control Test), leur consommation de soins hors médicament et leur perception de leur maladie et de leur traitement. Analyses réalisées : Un total de 1559 patients ont été inclus dans l’étude (56.0% de femmes, âge moyen = 37.0 ans). Plusieurs analyses ont été réalisées. 1‐ l’analyse descriptive de base qui a objectivé une prise en charge insuffisante et le caractère exagérément symptomatiques de l’asthme 2‐ L’identification des facteurs prédictifs du contrôle de l’asthme. 3‐ La comparaison de la prise en charge en médecine générale et en milieu spécialisé. 4‐ La perception qu’avaient les patients de leur traitement. 5‐ Enfin les analyses spécifique à la délivrance des traitements non spécifiques à l’asthme comme les antibiotiques, expectorants, antitussifs, et psychotropes. Outre la présentation des résultats, les avantages et les inconvénients de la méthode seront discutés. Regroupements thématiques ‐ Subject groups Annexe 2, page 54 RÉSUMÉS ‐ ABSTRACTS COMMUNICATIONS AFFICHÉES POSTERS SESSIONS Annexe 3 Communications affichées ‐ Posters sessions Annexe 3, page 1 ESSAIS THÉRAPEUTIQUES, TRANSPOSITION EN DROIT FRANÇAIS DE LA DIRECTIVE EUROPÉENNE 2001/20/CE Delépine, Nicole1
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Responsable de l’Unité d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond‐Poincaré à Garches, France. La transposition en droit français de la directive européenne concernant les essais thérapeutiques à usage humain a été crée une onde de choc dans le microcosme de la recherche biomédicale française au moment de son arrivée. Qu’en est –il? De fait cette directive amène à des dispositions différentes de la loi Huriet Sérusclat du 20 décembre 1988. Celle‐ci, malgré les sécurités pour le patient qu’elle était sensée apporter depuis 1988 avait rapidement été accommodée pour faciliter la recherche d’où l’inquiétude lors de la sortie de la directive. Ces nouvelles dispositions sont les suivantes : abandon de la distinction de recherches « avec » et sans » bénéfice individuel direct, pour introduire une nouvelle notion, celle d’estimation de la balance bénéfices / risque. Cette modification permettrait de lever l’ambiguïté et bénéficie d’un consensus international. La deuxième différence remarquable est l’augmentation des compétences des comités de protection des personnes dans la recherche qui sera très positive si l’indépendance projetée de ses membres est rendue effective. Ceci est une avancée. Cette directive ne rend obligatoire le fichier national des personnes se prêtant à des recherches que pour les produits de la compétence de l’AFSAPPS (agence du médicament )les volontaires sains ou les personnes malades pour lesquelles les bénéfices escomptés sont sans rapport avec l’état pathologique. La directive prévoit de recourir à un représentant légal, pour les personnes qui ne sont pas en mesure de donner leur consentement. De fait, c’est l’utilisation de ces nouvelles dispositions et / ou la façon de les détourner qui nous permettront de juger de la valeur de ces directives. Comme conclut l’avis n°79 du CCNE sur ce sujet « il faut en tous cas éviter les consentements de pure forme qui protège plus l’institution que les personnes. » PROBLÈMES ÉTHIQUES POSÉS PAR L’INFORMATISATION DE LA PRESCRIPTION HOSPITALIÈRE DES MÉDICAMENTS ET EN PARTICULIER DES CYTOTOXIQUES Dr N Delépine Dr S Alkhallaf Dr H Cornille Dr B Markowska L’arrivée dans un hôpital organisé pour la dispensation des médicaments par des logiciels informatiques obligatoires conduit naturellement à une réflexion éthique sur cette utilisation. La mise en place de ces prescriptions a requis en un mois la constitution de protocoles pré‐établis pour les logiciels « Chimio et Phedra ». Malheureusement ces logiciels sont plus adaptés aux traitements standardisés et essais thérapeutiques qu’aux traitements individualisés. Le risque est que, faute de temps, le prescripteur s’adapte au logiciel plutôt que le logiciel au prescripteur. La toute puissance du logiciel sur l’humain risque de standardiser la prescription même dans un service spécialisé dans les traitements individualisés .La prescription informatisée conduit les médecins à se glisser dans la machine et à diminuer subrepticement les formes de réflexions décisionnelles, à devenir un substitut à la décision thérapeutique. Autre questionnement, le devenir des données stockées n’est pas clair. Au‐delà des patients en cours d’hospitalisation, que deviennent ces données? Sont‐elles effacées? Gardées? Combien de temps? Uniquement sur l’hôpital ou dans le groupe hospitalier? Cette opération est‐elle faite conformément aux recommandations de la CNIL1? L’angoisse sur la sauvegarde du secret médical, la marge d’incertitude sur le devenir des données, renforce ce sentiment d’inconnu et d’apprenti sorcier que nous avons lorsque nous utilisons ces logiciels. Le CCNE2 (avis 91) ne rassure pas : « le sentiment que plus les données sont numérisées, plus elles sont facilement exploitables par des tiers » (sinon des organismes de contrôles) n’est pas dépourvu de fondement. C’est également pourquoi il existe une résistance à l’informatique des médecins hospitaliers car l’informatique "se fond assez facilement dans le moule des préoccupations médico‐économiques". Enfin l’outil informatique ne doit pas être un élément essentiel dans la relation malade, personnels, l’espace de soins ou la parole doivent toujours prédominer. Référence : 1
Commission nationale de l'informatique et des libertés. 2
Comité Consultatif National d’Éthique. Communications affichées ‐ Posters sessions Annexe 3, page 2 VIAGRA : DU VIEILLARD À L’ADOLESCENT : MYTHES, DÉRIVES, ENJEUX PSYCHOLOGIQUES, SOCIOCULTURELS ET FINANCIERS DR N Delepine et DR H Cornille Depuis l’autorisation de mise sur le marché du Viagra, en 1998, d’abord aux États‐Unis puis en Europe, son commerce est devenu planétaire. Ce médicament, fabriqué par le laboratoire Pfizer pour le traitement d’une pathologie, la dysfonction érectile (D.E), est potentiellement toxique et inscrit sur la liste I des médicaments, avec prescription médicale obligatoire. En France, quelques mois après sa commercialisation, le secrétaire d’état à la santé Bernard Kouchner avait saisi le CCNE (Comité Consultatif National d’Éthique pour les sciences de la santé et de la vie) pour avis sur les enjeux socioculturels d’une telle médicalisation de la sexualité : celui‐ci en dénonçait les dérives possibles, notamment celle de la recherche d’une sexualité de plus en plus « performante » en dehors de toute pathologie. Qu’en est‐ il 10 ans plus tard? • De médicament de la DE, le Viagra est devenu « pilule de la virilité, de la puissance et de la performance sexuelle », entraînant un véritable commerce illégal, via Internet principalement. • Les publicités pour le Viagra ont envahi notre quotidien par le biais de Spam, d’émissions de radio, de films… etc. Celles‐ci sont une incitation permanente à la prise de Viagra notamment chez des sujets de plus en plus jeunes. On peut s’inquiéter de la prise de tels médicaments, de plus en plus faciles à se procurer, en particulier chez des pervers sexuels, pédophiles, psychopathes, exhibitionnistes. • Il existe une véritable surenchère des laboratoires concurrents, avec la sortie de produits tels le Cialis et le Lévitra en 2003 et la recherche des laboratoires pharmaceutiques pour un « Viagra féminin», un « Viagra » moins toxique et plus efficace, etc., sous‐tendue par des enjeux financiers considérables. MÉTHODOLOGIE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ ET LES LEÇONS DU VIOXX EN FRANCE Delépine, Nicole1
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Responsable de l’Unité d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond‐Poincaré à Garches, France. Pour accorder l’autorisation de mise sur le marché les autorités de tutelle demandent des dossiers techniques comportant des essais thérapeutiques « contrôlé ». Les essais sont la propriété des laboratoires et le dossier d’homologation est confidentiel. Les dangers de cette opacité ont été dramatiquement illustrés par l’affaire du Vioxx. « 20 00 à 28 000 morts ». Ce nombre dépasse de très loin toutes les catastrophes médicamenteuses jusqu’ici connues. Les enquêtes menées ont confirmé les dérives : études non publiées (si non positives), résultats truqués, intimidation des médecins qui remarquent des complications, et lorsque l’information sur les dangers va éclater tentatives de ralentir sa diffusion. De telles dérives tendent à devenir la règle lorsque l’enjeu financier est important. Elle sont permises par la propriété des données qui permet au laboratoire qui finance un essai thérapeutiques d’en conserver l’usage exclusif sans aucun contrôle externe, de pouvoir ne rien publier ou de ne de publier qu’ une partie des données (dont personne ne peut vérifier l’authenticité), dans la présentation qu’il désire, avec les tests statistiques qu’il choisit ,devant un organisme financé majoritairement par les laboratoires et une commission d’expert dont aucun n’est financièrement indépendant.. Pour autoriser un véhicule à moteur à rouler sur nos routes un examen par le service des mines est obligatoire. Pour autoriser un médicament la parole du laboratoire suffit « mon médicament est efficace et bien supporté » en violation du principe qu’on ne peut être juge et partie. Seule une transparence réelle des données et un organisme totalement indépendant des firmes pharmaceutiques chargé de recueillir, d’authentifier et d’analyser les données est susceptible de limiter le risque de catastrophe médicamenteuse. VALEUR PSYCHOTHERAPEUTIQUE DU MEDICAMENT ET SURCONSOMMATION MÉDICALISATION DE LA VIE Delépine, Nicole1
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Responsable de l’Unité d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond‐Poincaré à Garches, France. La valeur symbolique du médicament Communications affichées ‐ Posters sessions Annexe 3, page 3 « La maladie est d’abord un fait social sa nature et sa distribution sont différentes selon les époques, les sociétés les conditions sociales (Herzlich C) ». Le médicament est un objet fortement symbolique et polarisé, ambivalent qui cristallise tout à la fois angoisses de mort et confiance en la médecine, mais aussi objet aux contours flous. Créer des besoins, jusqu’à inventer des maladies donc des angoisses qui nécessiteront thérapeutique médicamenteuse Baisser les seuils des états dits pathologiques : baisse de la TA « normale »!idem pour les normes du cholestérol et glycémie! Création du registre des « non maladies » (BMJ «classification internationale des non‐maladies » !) Ainsi progressivement une grande partie de la population se sent « anormale » Chez le généraliste s’expriment inquiétude sociale et symptômes (anxiété, fatigue, insomnie) conduisant à des prescriptions à la place de l’écoute impossible dans le temps moyen consacré à chaque consultant, médecine du « pauvre dans la relation »? La médecine actuelle fait un contre sens, elle ne peut apporter le bonheur. Malheur, tristesse, angoisse ne sont pas des maladies. « La médecine est là pour nous aider à vivre mieux, elle n’est pas là pour nous dispenser de vivre » (Comte–
Sponville). Oui, le médicament a une valeur psychothérapeutique, mais n’est‐ce pas le dévoyer de sa fin naturelle? EXPORTING PHARMACOGENOMIC PANELS BY INFORMING A PATHWAY BETWEEN THE LAB AND THE CLINIC Yannick Fortin1 1
Departments of Sociology and Social Studies of Medicine, McGill University, Canada. There are few, if any, good examples of fully integrated pharmacogenomic drug solutions in North American clinical settings. From this, it can be inferred that models detailing how a drug and its predictive test eventually emerged as usable tools are scarce. Extending on work by Andrew Barry, this paper attempts to provide an example on how a particular pharmacogenomic team works to produce predictive genetic panels and the environments that will support them. Data for this case study has been gathered through a combination of participant observation, interviews and by analyzing the contents of grants and proposals. Interviewees were selected from the larger network which constituted our pharmacogenomic team of interest. Hence, lab technicians, project managers, bioinformaticians, nurses, medical doctors and pharmacists were followed and interviewed in order to learn how they each contributed to the informational content of panels of biomarkers designed to evaluate drug responses. Our results show that the design of clinical trials for evaluating genetic panels has led to innovative arrangements for recruiting adverse drug reaction candidates. As our case shows, research in pharmacogenomics may require significant transformations from public laboratories. For instance, in order to align itself with the standards of the pharmaceutical industry, some labs are producing increasingly complex and automated auditing devices. Likewise, the implementation of good laboratory practices, better validation methods and the growing inclusion of bioinformatics tools are increasingly seeping into research and development processes. These means for ascribing informational content to biomarker panels appears to demonstrate new commitments towards disintegrating much of the distance which separated the laboratory from the clinic. INHIBITION BY LITHIUM AND VALPROIC ACID REGULATES THE EXPRESSION OF THE PIMT. M.Lamarre, R.R. Desrosiers. Département de chimie, Université du Québec à Montréal Lithium and valproic acid are two mood stabilizers commonly used to treat bipolar disorders. These two drugs have for main target the glycogen synthase kinase‐3 (GSK‐3). In this study, we demonstrate that GSK‐3 inhibition with lithium and valproic acid stimulates the expression of the protein L‐isoaspartyl methyltransferase (PIMT), which is involved in epilepsy. This up‐regulation of PIMT expression by GSK‐3 inhibition was dependent on an increased protein synthesis. In addition, RT‐
PCR analysis showed a higher level in PIMT mRNA in the presence of GSK‐3 inhibitors which was abolished by the transcriptional inhibitor actinomycin D. These results demonstrated a regulation of PIMT expression by GSK‐3 at both transcriptional and translational levels. GSK‐3 is implied in several signaling pathways, including the Wnt pathway where the kinase plays pivotal functions. Results obtained strongly suggest a regulation of the PIMT via this pathway since inhibition by siRNA of proteins implied in the Wnt pathway, as GSK‐3, β‐catenin and TCF‐4 modulates the expression of the PIMT similarly to GSK‐3 pharmacological inhibition. This study reports for the first time that two mood stabilizers, lithium and Communications affichées ‐ Posters sessions Annexe 3, page 4 valproic acid, regulate PIMT expression. Up‐regulation of PIMT expression by GSK‐3 inhibition with these two drugs suggests a possible therapeutic role for the PIMT in brain diseases such as in bipolar disorders and epilepsy. CONTRIBUTION DES ÉTUDIANTS EN 5ÈME ANNÉE HOSPITALO‐UNIVERSITAIRE DE PHARMACIE AU REPÉRAGE DES ÉVENEMENTS INDÉSIRABLES LIÉS AUX PRODUITS DE SANTÉ ET A LEUR ÉVITABILITÉ AU CHU DE NANTES (FRANCE) Ballereau, Françoise1,2,3,4; Asseray, Nathalie2,3,5; Sambourin, Caroline1; Fourel, Céline1; Potel, Gilles2,4,5; Lombrail, Pierre3,4
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Département de Pharmacie clinique et de Santé publique, Faculté de Pharmacie, Université de NANTES 2
UPRES EA 3826: “ Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections ”, Université de Nantes, France 3
PIMESP: Pôle d’Information Médicale, d’Evaluation et de Santé Publique, CHU de Nantes Hôpital Saint Jacques France 4
MedQual, Centre d’information et de ressources pour le bon usage des produits de santé, Hôpital Saint‐Jacques, CHU de Nantes, France 5
Département des Urgences, Hôtel Dieu, CHU de Nantes, 44093 NANTES cedex 01, France Introduction : La gestion du risque lié aux soins est une priorité de santé publique en France, en particulier dans les établissements de santé. Les étudiants en 5è année de pharmacie sont en stage le matin à l’hôpital. Ils sont formés en 4è année et 5è année au recueil des EI liés aux produits de santé (pharmacie clinique). L’objectif est de les sensibiliser, ainsi que les médecins et le personnel soignant, au repérage des événements indésirables (EI) liés aux produits de santé (médicaments, dispositifs médicaux) et de mener une réflexion collective sur les moyens de les éviter. Matériel et méthodes : Ils recueillent leurs observations d’EI dans les unités de soins où ils effectuent leur stage et les analysent. L’EI est classé selon son degré de gravité clinique : absence d’erreur (A), erreur sans préjudice (B,C,D), erreur avec préjudice (E, F, G, H), erreur avec décès (I).a nature et la cause racine de l’erreur sont discutées avec les médecins et l’équipe soignante et une stratégie d’évitabilité est proposée. Les EI sont centralisés auprès du REEM (réseau d’évaluation de l’erreur médicamenteuse) Résultats : Cent trente huit EI ont été recueillis de septembre 2005 à mars 2007 : 2A, 33 B, 31 C, 14 D, 22 E, 25 F, 3 G, 8 H, 0 I) Discussion : Les réticences du début sont maintenant levées. Le nombre de cas recueillis s’accroît dans le temps. Cette démarche entre dans la culture des futurs pharmaciens et du personnel soignant. Un travail d’appropriation des actions correctives est à mettre en œuvre avec le concours des instances de gestion des risques du CHU. Cette démarche de qualité a une vertu pédagogique et de santé publique. MedQual, OUTIL D’AIDE A LA PRATIQUE DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ POUR ÉVITER LES MÉSUSAGES LIÉS AUX MÉDICAMENTS Ballereau, Françoise1,2,4,5; Pajot, Marie1; Huart, Claire1; Lamer, Jean‐Paul1; Asseray, Nathalie3,4,5; Lombrail, Pierre1,5; Potel, Gilles1,3,4
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MedQual, Centre d’information et de ressources pour le bon usage des produits de santé, Hôpital Saint‐Jacques, CHU de Nantes 44093 NANTES cedex 01, France 2
Département de Pharmacie Clinique et de Santé Publique, Faculté de Pharmacie, 1, rue Gaston Veil 44035 NANTES cedex 01 France 3
Département des Urgences, Hôtel Dieu, CHU de Nantes, 44093 NANTES cedex 01, France 4
UPRES EA 3826: “ Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections ”, Université de Nantes, 1, rue Gaston Veil 44035 NANTES cedex 01 France 5
PIMESP: Pôle d’Information Médicale, d’Evaluation et de Santé Publique, CHU de Nantes Hôpital Saint Jacques 44093 NANTES cedex 01 France Introduction : MedQual, réseau ville‐hôpital, est un centre d’information et de ressources pour le bon usage des produits de santé, en particulier des anti‐infectieux. Il propose aux professionnels de santé de la Région Pays de la Loire, des informations validées : conseil en ligne, site Internet : http://www.sante.univ‐nantes.fr/medqual, synthèse de référentiels nationaux …. Il est possible de mesurer les mésusages de médicaments évités par le conseil en ligne. Communications affichées ‐ Posters sessions Annexe 3, page 5 Matériel et méthodes : Le conseil en ligne a permis de répondre à 378 questions de 2004 à 2006, 10 par mois en moyenne. Les réponses sont apportées par un médecin ou un pharmacien, avec avis d’expert si besoin, selon une procédure validée. Une évaluation est réalisée pour les questions cliniques. Résultats : Deux cent onze mésusages ont été évités (56%), dont 136 (64%) concerne les anti‐infectieux : aide à la prescription (29%), posologies (10%), détection effet indésirable (9%), conseil de préparation, conservation (9%), prescription hors AMM non justifiée (8%), éviter un traitement inutile (8%) prévenir une interaction médicamenteuse (6%), éviter une administration erronée (5%). Discussion : Le conseil en ligne est demandé par des médecins et des pharmaciens de ville et hospitaliers. Il constitue une aide à la prescription et permet d’éviter un mésusage dans plus de la moitié des cas. MedQual contribue à la démarche de prévention des risques liés aux soins et au bon usage des médicaments, en particulier des anti‐infectieux. MISE EN PLACE D’UN OBSERVATOIRE DE L’IATROGÉNIE LIÉE AUX PRODUITS DE SANTÉ AUX URGENCES DANS UN CHU FRANÇAIS. FAISABILITÉ DE LA MÉTHODE ET PRÉSENTATION DES PREMIERS RÉSULTATS Asseray, Nathalie3,4,5; Dablaing, M.2,3; Potel, Gilles1,3,4; Moret, L.5; Lombrail, Pierre1,5; Ballereau, Françoise1,2,4,5
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MedQual, Centre d’information et de ressources pour le bon usage des produits de santé, Hôpital Saint‐Jacques, CHU de Nantes 44093 NANTES cedex 01, France 2
Département de Pharmacie Clinique et de Santé Publique, Faculté de Pharmacie, 1, rue Gaston Veil 44035 NANTES cedex 01 France 3
Département des Urgences, Hôtel Dieu, CHU de Nantes, 44093 NANTES cedex 01, France 4
UPRES EA 3826: “ Thérapeutiques cliniques et expérimentales des infections ”, Université de Nantes, 1, rue Gaston Veil 44035 NANTES cedex 01 France 5
PIMESP: Pôle d’Information Médicale, d’Évaluation et de Santé Publique, CHU de Nantes Hôpital Saint Jacques 44093 NANTES cedex 01 France Introduction : Mesurer l’importance de l’iatrogénie liée aux produits de santé au sein des pathologies qui conduisent les patients dans les services d’urgences est complexe. Une précédente enquête menée dans plusieurs hôpitaux français s’était appuyée sur un recueil continu des données. Nous proposons un recueil discontinu, effectué par un étudiant en pharmacie, sur la population présente aux urgences le matin. Dans un premier temps, les intoxications volontaires ont été écartées de l’analyse. Résultats : Nous avons colligé 71 cas de pathologie iatrogène parmi 360 patients, soit une fréquence de 19.7%. Cette pathologie était responsable de l’admission dans 69% des cas, mais n’était clairement repérée par le médecin que dans 34% des cas. Il s’agissait le plus souvent d’une participation iatrogène à un état pathologique multifactoriel (57%), ou d’un mésusage du médicament (17%). L’absence de gravité permettait un retour au domicile pour 24% des patients. Cependant une hospitalisation était nécessaire pour une majorité d’entre eux (73%). Toutes les classes médicamenteuses étaient représentées, avec une fréquence plus grande des anti‐hypertenseurs et des psychotropes. Les patients souffrant d’une pathologie iatrogène médicamenteuse étaient significativement plus âgés (71 ans en moyenne) et prenaient un plus grand nombre de médicaments (5.6 en moyenne). Discussion ‐ Conclusion : Cette méthode de recueil est fiable, puisque la fréquence observée est superposable à celle observée sur d’autres enquêtes. Elle permet une surveillance continue, et peut servir de base à des enquêtes ciblées sur des populations ou des classes médicamenteuses. En outre, un pharmacien intégré dans un service d’urgences pourrait devenir la cheville ouvrière d’actions de prévention de l’iatrogénie liée aux produits de santé et d’éducation au bon usage du médicament. DES PROGRÈS À L’ASSISTANCE PHARMACEUTIQUE AU BRÉSIL Silva, Nelson1; Cunha, Claudia da Costa1; Barbano, Dirceu Brás Aparecido1
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Service d’assistance pharmaceutique/Secrétariat de Science, Technologie et Produits stratégiques, Ministère de la Santé, Brésil. Introduction: Au Brésil la santé est un droit à tous et un devoir de l’État. Depuis 1988, des progrès ont été conquis dans l’attention à la santé. Dans le domaine d’accès aux médicaments, on a eu l’approbation de la Politique National des Communications affichées ‐ Posters sessions Annexe 3, page 6 Médicaments (PNM). En 2003, la formulation de la Politique National d’Assistance Pharmaceutique (PNAF) a affirmé le compromis des actions publiques sur ce thème. Cette étude présente des progrès dans l’assistance pharmaceutique au Brésil de 2003 jusqu’à 2007. Méthodologie: l’analyse des documents concernant l’assistance pharmaceutique publique (législation et documents techniques). Résultats: les progrès ont été identifiés selon la classification proposée par Donabedian (évaluation des services de santé). On peut signaler: 1) actions de structuration: création du Département d’Assistance Pharmaceutique; du Secteur de Monitorage de Publicité des Médicaments; implantation d’un programme de vente de médicaments à prix réduits (Programme Pharmacie Populaire); 2) actions de processus: création d’un Réseau de Production Publique de Médicaments; formulation de la Politique Industriel Pharmaceutique et de la PNAF; création d’un comité chargé de mettre en place des bonnes pratiques d’utilisation de médicaments; 3) actions de résultats: investissement, dans les quatre ans, de U$ 6 milliards pour la distribution de médicaments, U$ 125 millions pour la production publique; établissement du fractionnement de médicaments; et révision de la Relation Nationale des Médicaments Essentiels. Conclusion et discussion: le Brésil fait partie de l’OMS, en suivant ses règles et directrices. L’existence d’une Politique de Médicaments au pays n’est pas suffisante. Il faut avoir des mécanismes d’évaluation permanents pour qu’on puisse, à partir des résultats de ces évaluations, réorienter les buts de cette Politique. Ces processus permettent de réorienter les choix, quantifier les progrès et établir des nouvelles priorités. Des indicateurs doivent être établis pour assurer ces processus. ENTRE MÉDICAMENTATION ET RESPECT DES PROCESSUS VITAUX : LES DIFFÉRENTS STATUTS DES CONDITIONS DE SANTÉ DANS LES REPRÉSENTATIONS D’ÉTUDIANTS COLLÉGIAUX ET UNIVERSITAIRES AU QUÉBEC Tremblay, Philippe : Département de psychologie, UQAM Garnier, Catherine : GEIRSO, UQAM Lévy, Joseph Josy : Département de sexologie, UQAM Quesnel, Martine : GEIRSO, UQAM Depuis les dernières décennies, les dépenses en santé et les tendances pharmaceutiques témoignent d’un accroissement marqué de la médicalisation de la société (Barsky & Boros, 1995; Bonneville & Lacroix, 2006). La médicalisation se produit lorsque des conditions non médicales deviennent définies et traitées comme des problèmes médicaux, se réifiant alors habituellement en maladies ou troubles (Conrad & Leiter, 2004). Ce processus ayant lieu au sein même du parcours de la chaîne des médicaments (Garnier, 2003; Lévy & Garnier, 2007), il est susceptible d’entraîner avec lui des répercussions à tous les niveaux et d’orienter ainsi l’évolution de cette chaîne et, plus largement, le rapport à la santé et à la maladie. D’un point de vue constructiviste, la médicalisation peut être comprise comme un phénomène se créant et se transformant à partir des représentations et des pratiques qui confèrent un caractère médical ou non à des conditions particulières (Fassin, 1998). Suivant cette perspective, l’étude des propensions à médicamenter certaines conditions de santé a été réalisée dans l’objectif de mieux cerner les représentations véhiculées par les jeunes québécois. Parmi les 22 conditions à évaluer, le surpoids, le vieillissement de la peau et la grossesse sont celles à propos desquelles les étudiants collégiaux et universitaires (n=741) refusent le plus le recours à un traitement médicamenteux tandis que le cancer, le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cycle ovulatoire et l’hypertension paraissent avoir un statut tel qu’ils acceptent largement leur médicamentation. Ces écarts dans les statuts attribués sont illustratifs d’une tendance où les conditions évoquant des phénomènes de vie «naturels» (grossesse, vieillissement) paraissent se différencier des «maladies» reconnues socialement comme telles (cancer, maladies cardiovasculaires). Les résultats invitent en ce sens à réfléchir aux dimensions sociales, économiques et politiques qui modulent subtilement la légitimité de l’intervention médicamenteuse. LA PUBLICITÉ DES MÉDICAMENTS EN VENTE LIBRE ET DE PRESCRIPTION : LE POSITIONNEMENT DES JEUNES ADULTES ENVERS CETTE PRATIQUE CONTROVERSÉE Tremblay, Philippe : Département de psychologie, UQAM Garnier, Catherine : GEIRSO, UQAM Quesnel, Martine : GEIRSO, UQAM Lévy, Joseph Josy : Département de sexologie, UQAM Communications affichées ‐ Posters sessions Annexe 3, page 7 Bien que des milliards de dollars soient dépensés annuellement en publicité par les compagnies pharmaceutiques et que des évidences suggèrent que cette activité contribue substantiellement aux profits (Donohue, 2007), une très faible minorité de gens affirment être influencée par elle (Huh & Langteau, 2007). De plus, des préoccupations croissantes à propos de médicaments à risque ont récemment engendré le retrait de plusieurs publicités et des critiques sévères ont été formulées à l’endroit des organismes de régulation nationaux pour leur faiblesse dans le renforcement des lois régissant les publicités des médicaments. À ce jour, seulement deux pays permettent explicitement la publicité de médicaments de prescription directement adressée au consommateur (direct‐to‐consumer‐advertising) : les États‐Unis et la Nouvelle‐
Zélande. La controverse demeure depuis plusieurs années et illustre les tensions au sein de la chaîne des médicaments (Garnier, 2003; Lévy & Garnier, 2007) entre les intérêts économiques et la protection du public en matière de santé. L’apparition de crises dans ce secteur force à redéfinir la place du médicament et suscite des prises de positions tranchées. Pour les jeunes québécois, la question de la publicité des médicaments est‐elle aussi épineuse? De quelle nature est leur sensibilité à cette publicité et quel en est leur degré d’acceptation? Une étude réalisée auprès de 741 étudiants collégiaux et universitaires issus de plusieurs régions du Québec a permis de mieux décrire les représentations impliquées dans leur positionnement quant aux pratiques publicitaires des compagnies pharmaceutiques. Dans l’ensemble, les résultats indiquent une position mitigée dans laquelle s’impose toutefois, dans la place accordée à la publicité des médicaments, la priorisation de la santé sur les intérêts commerciaux. La publication de ce programme a été rendue possible grâce à la contribution financière de :
The publication of this program was possible thanks to the financial contribution of:
Communications affichées ‐ Posters sessions Annexe 3, page 8