LE PLURIEL DES NOMS COMPOSÉS
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LE PLURIEL DES NOMS COMPOSÉS
Exercices : le pluriel des noms composés Exercice 1 : Mettez au pluriel. a) 1. Le chef-lieu de la province. — 2. La table du wagon-restaurant. — 3. La clef du coffre-fort. — 4. L’aile de la chauve-souris. — 5. Le cadre de cette eau-forte. — 6. Le nid de l’oiseau-mouche. — 7. La tige du chou-fleur. — 8. Le noyau de la reine-claude. — 9. Le piquant du porc-épic. — 10. L’arc-boutant de ce mur. b) 1. L’anniversaire de la grand-mère. — 2. Le chef-d’œuvre de l’artiste. — 3. L’appel du haut-parleur. — 4. Le faux-fuyant de l’hypocrisie. — 5. Le timbre-poste de ce pays. — 6. L’architecte du gratte-ciel. — 7. L’arrière-boutique du brocanteur. — 8. Le pétale de la perce-neige. — 9. La porte du rez-de-chaussée. — 10. L’auteur de l’avantprojet. c) 1. Le nom de l’ayant droit. — 2. La clef de la garde-robe. — 3. Le modèle de ce couvre-lit. — 4. Un rôle de bouche-trou. — 5. Le personnage de ce bas-relief. — 6. Ce cabaret est un coupe-gorge. — 7. Le mot du pince-sans-rire. — 8. Le banc du terreplein. — 9. Le post-scriptum de la lettre. — 10. L’inscription de l’ex-voto. Exercice 2 : Mettez au pluriel les noms composés en italique. a) 1. Quelle variété de teintes dans ces [plate-bande] ! Les [reine-marguerite] y voisinent avec les [bouton-d’or], les [gueule-de-lion], les [pied-d’alouette] et les [belle-d’unjour]. — 2. On a fait aux [belle-mère] une réputation détestable. — 3. Les [avant-bec] d’un pont sont les contreforts en avant et en arrière de la pile de ce pont. — 4. ne soyez pas des [casse-cou] — 5. Quels tristes contrastes parfois entre nos pensées et nos [arrière-pensée] ! b) 1. L’hiver s’en va ; déjà voici les premières [perce-neige]. — 2. Sachons ne pas fuir les [tête-à-tête] avec nous-mêmes. — 3. Un homme droit ne parle pas par [sousentendu], il ne fait pas de [croc-en-jambe] à la vérité. — 4. Pour bien prouver l’authenticité de certains textes, on en donne parfois des [fac-similé] photographiques. — 5. Les [perce-oreille] sont inoffensifs : ils ne percent que des fruits. Exercice 3 : Mettez au pluriel les noms composés en italique. a) 1. Mille [arc-en-ciel] se courbent et se croisent sur l’abîme. (Chateaubriand.) — 2. Ils cherchent à réveiller leur goût déjà éteint par des [eau-de-vie]. (La Bruyère.) — 3. Tous les autres [porte-drapeau] étaient là. (A. Daudet.) — 4. Il n’y a pas un de vos [beau-frère] qui ne soit plus riche que vous. (Mme de Sévigné.) — 5. Mes [arrièreneveu] me devront cet ombrage. (La Fontaine.) — 6. Voilà ce qui se passe quand il est loisible aux [touche-à-tout] de se donner carrière. (P. Claudel.) — 7. Quelques dahlias achevaient de se flétrir dans les [plate-bande]. (Th. Gautier.) — 8. Nous hébergeons ici les [pique-assiette] et les [vide-gousset]. (Cl. Farrère.) b) 1.C’était le même village, mais avec le grand silence des [après-midi] d’été. (A. Daudet.) — 2. Ses deux [grand-père] vendaient du drap auprès de la porte SaintInnocent. (Molière.) — 3. Notre vie ressemble à ces bâtisses fragiles, étayées dans le ciel par des [arc-boutant]. (Chateaubriand.) — 4. On parle, on va, l’on vient ; les [guet-apens] sont prêts. (Hugo.) — 5. Je me souviens des [Fête-Dieu]. (Fr. Mauriac.) — 6. Après tant de [chef-d’œuvre] des plus fameuse littératures, l’Évangile est demeuré un livre unique au monde. (Lacordaire.) — 7. Les lanternes des [gardebarrière] étaient invisibles. (J. Giraudoux.) — 8. Il n’y a que les [meurt-de-faim] pour avaler les bouchées doubles. (R. Boylesve.) — 9. Sur la table, il y avait trois ou quatre grands [in-folio] grecs ou latins. (Mérimée.) — 10. Les [gratte-ciel] disparaissent à mi-hauteur. (P. Morand.) Exercice 4 : Inventez de courtes phrases où vous emploierez, au pluriel, les expressions suivantes : 1. Le chef-d’œuvre. — 2. Un avant-coureur. — 3. Un arc-en-ciel. — 4. Un après-midi. — 5. Le garde-chasse. — 6. Le timbre-poste. Exercice 5 : Mettez au pluriel les noms composés en italique. Chez grand-mère a) Ah ! les [grand-mère] ! De quelle tendresse elles savent entourer leurs [petit-fils] et leurs [petite-fille] ! La mienne était une adorable vieille, à la figure un peu parcheminée, sur laquelle j’aimais à passer la main dans les [tête-à-tête] en suivant les [va-et-vient] d’une conversation familière. Grand-mère aimait le ligne immaculé, les [chef-d’œuvre] de fine batiste. Et quel ordre dans son boudoir ! J’y passais les [aprèsmidi] des jeudis pluvieux. Dans un vase de vieux Saxe, quelques [gueule-de-lion] ouvraient leurs pétales de velours ; les gouttes de pluie, derrière les [brise-bise] de tulle, traçaient sur les vitres leurs itinéraires brusques et onduleux. b) Le grande horloge à gaine, appuyée au trumeau et la pendule de marbre vert sur la cheminée faisaient chevaucher leurs [tic-tac]. Venait le moment de manger. C’était un des [amour-propre] de grand-maman de disposer sur la nappe à carreaux les tasses et les soucoupes de porcelaine fleurie. Ah la savoureuse confiture de [reine-claude] faite par elle ! Le soir tombait ; sur la table laquée et sur la cheminée, deux [abat-jour] de soie verte tamisaient une lumière de bonheur, qui faisait luire, dans les pendeloques du lustre, de minuscules [arc-en-ciel].