audacity sous linux

AUDACITY SOUS LINUX
Pour qu'un logiciel de « travail sur le son » puisse fonctionner, il faut que les composants qui
« travaillent avec le son » soient reconnus par le système.
Sous Windows, on installe les pilotes fournis par le fabricant du composant matériel (ou ceux de
Microsoft).
Sous Linux, en l'absence de pilotes fournis par le fabricant, la prise en charge du/des composant(s)
matériel est intégrée au noyau.
OSS (Open Sound System)
Wikipedia : « OSS est un composant du noyau Linux qui permet de faire fonctionner des cartes son.
Il a été écrit en 1992 par le finlandais Hannu Savolainen. OSS est disponible sur onze systèmes
d'exploitation majeurs ressemblant à Unix. Suite à un changement de licence il a été
progressivement remplacé par le projet ALSA. Mais depuis juin 2007, 4Front Technologies a
annoncé qu'elle voulait à nouveau distribuer OSS sous une licence libre. »
ALSA (Advanced Linux Sound Architecture)
Wikipedia : « ALSA est un composant du noyau Linux, destiné à remplacer OSS pour le support
des cartes son. Les objectifs initiaux du projet comportent la configuration automatique des cartes
son et le support aisé de plusieurs cartes son dans le même système, et ont été largement atteints. ...
Lancé par Jaroslav Kysela, le projet a démarré à partir d'un driver linux pour la carte son Gravis
Ultrasound en 1998, et a été développé en marge du noyau linux, jusqu'à son introduction dans
la série 2.5 en 2002(2.5.4-2.5.5)[1]. Il remplace par défaut OSS dans la version 2.6 bien qu'une
couche de rétro-compatibilité existe. ALSA est distribué sous licence GPL et LGPL.
Ubuntu et le son.
Avec réserve (je ne suis pas sûr d'avoir tout
éclairci) : Ubuntu installe ALSA.
Il n'installe pas par défaut la bibliothèque de
compatibilité OSS d'Alsa.
Le paquet Audacity installé par Feisty Fawn
semble avoir besoin du paquet alsa-oss.
Dans ce cas, il faut lancer Audacity depuis un
terminal par :
aoss audacity
L'alternative consistant à configurer le menu de
lancement par alacarte (lancé depuis un
terminal).
alsa-oss
(relevé depuis synaptic) : « ALSA wrapper
for OSS applications This package
contains a program loader, aoss, which
wraps applications written for OSS in a
compatibility library,
thus allowing them to work with ALSA.
There are two ways of getting an application to work with ALSA
if the application was written for OSS. The first way is to load
the special ALSA drivers that emulate the OSS kernel interface;
these allow the application to open /dev/dsp0 and other OSS
device files. The second way is to wrap the application in the
libaoss library provided in this package; the wrapper causes
the application to
access native ALSA device files such as /dev/snd/pcmC0D0c
instead of OSS device files.
Use of the alsa-oss library is recommended over the use of
OSS-emulation drivers if you want to use ALSA's PCM plugin
layer.
Mais que faire si malgré cela cela ne marche pas ?
Une solution « désespérée » qui a marché.
Pour ceux qui n'ont pas comme priorité une fiabilité à toutes épreuve je vous propose l'installation
de la version 1.3 (encore en version beta) d' Audacity. Elle dispose d'une interface plus belle et d'une
meilleure gestion des accents (gtk2). En plus de cela elle dispose de quelques nouvelles fonctions
sympas
Voici le lien vers le .deb pour une installation facile:
http://apt.klaumikli.de/dapper/audacity_1.3.3-1.6+cvs-fixes_dapper2_i386.deb
Dans cette version, les menus ne sont traduits que partiellement. Ce qui suit est rédigé à partir d'elle.
Points à vérifier au lancement d'Audacity (sous Linux)
Pour pouvoir travailler avec des dispositifs extérieurs (magnétophones, micros...), il faut que ces
périphériques soient connus par Audacity.
Dans la version 1.3, on doit trouver la zone entourée ici en rouge. Si elle ne figure pas, c'est que l'on
n'a pas résolu les problèmes liés à l'installation (voir plus haut).
Voir également dans Edition / Préférences ceci :
Il faut activer les options ALSA.
Remarquer aussi la case « Play other tracks while recording new one » (entendre les pistes déjà
enregistrées pendant qu'on en enregistre une nouvelle).
Notes....
Brancher les prériphériques sur la « boîte ».
Ce qui importe, c'est la couleur des prises de
branchement, et non la position :
O : Haut-parleur (casque) (Vert clair)
O : Entrée ligne (magnéto, tourne disque) (bleu
clair)
O : Prise micro (rose)
Branchement d'une platine tourne-disque
Dans le cas du branchement d' une platine tourne
disque, j'ai fait des essais en branchant directement celle-ci sur la prise micro ou sur la prise ligne.
Prise micro : son audible mais incomplet.
Prise ligne : son très faible.
Des « gens bien informés » ont attiré mon attention sur ceci :
– il est imprudent de brancher une platine tourne disque directement sur la prise micro que l'on
risque de « griller ».
– Il faut impérativement utiliser la prise ligne, mais comme le signal est trop faible, il faut placer
un amplificateur entre prise et platine, ou, mieux intercaller un préampli RIAA.
Un utilitaire à ne pas négliger
On pourrait croire que l'on a tout... non. Il faut ceci (ou son équivalent pour d'autres environnements
de bureau).
Cet utilitaire va permettre de prendre la main sur les entrées de périphérique et de faire varier les
réglages.
Pour l'activer, clic-droit sur l'icône des hautparleurs
Réglages possibles avec cet utilitaire
–
il faut définir le périphérique actif : ici, on utilise ALSA, et donc on activera Alsa mixer.
–
Régler aussi les préférences, c'est à dire définir quels seront les périphériques sur lesquels
agiront les réglages.
Fenêtres de contrôle à ne pas
négliger
Les deux écrans affichés à droite ont une
grande importance dans le cas de l'utilisation
de la configuration décrite. Elles permettent
de régler le volume entrant par les
périphériques.
Leur usage s'apprend « en faisant »