Août 2013

Août 2013
Le diabète juvénile touche personnellement Judy Goldring
J’ai un mari merveilleux et deux magnifiques petites filles âgées respectivement de cinq et huit ans.
Comme la plupart des parents, nous voulons que nos enfants aient de longues vies, qu’ils vivent heureux
et qu’ils puissent réaliser leurs rêves. Dans notre cas cependant, il y un problème. Nos filles ont une
chance sur 12 d’être diagnostiquées diabétiques de type 1.
Mon mari n’avait aucun antécédent familial de diabète, mais il a été diagnostiqué au début de sa
vingtaine. Lorsqu’un seul des deux parents d’un enfant souffre de cette terrible maladie, les probabilités
que leurs enfants contractent la maladie augmentent de façon considérable.
C’est pourquoi j’écris aujourd’hui afin de partager mon histoire. Le Canada affiche le sixième taux le plus
élevé chez les enfants de 14 ans ou moins dans le monde pour le diabète de type 1. Plus de 300 000
Canadiens vivent ave le diabète juvénile. Plusieurs de ces enfants seront tout comme mon mari : leurs
vies seront bouleversées à jamais par une maladie qui frappe sans prévenir.
Le diabète a l’art de chambouler votre existence. Un soir, ma fille la plus jeune a commencé à se plaindre
d’avoir soif avant de se mettre au lit. Pour la majorité des parents, cela aurait été réglé avec un verre
d’eau. Dans mon cas, ma première réaction en a plutôt été une d’affolement. C’est que, voyez-vous, une
soif extrême est parmi les premiers symptômes du déclenchement de la maladie.
Cette nuit-là, sa soif était simplement le résultat de la chaleur estivale combinée à beaucoup d’activités,
mais sous notre toit, les choses les plus puériles peuvent prendre de toutes nouvelles tournures. Les
rouleaux de bonbons « Rockets » ne sont plus les bonbons qu’elles reçoivent à l’Halloween. Désormais,
ce sont les médicaments de papa, une source facile de sucre assimilable rapidement qui peut aider mon
mari à rétablir son taux de sucre dans le sang.
Mes filles commencent à peine à saisir la gravité de la maladie de leur père et nous ne pouvons
qu’espérer qu’elles n’auront pas à subir le même sort. Depuis son diagnostic, mon mari a piqué son doigt
pour vérifier son taux de glycémie et il a eu des injections d’insuline un nombre incalculable de fois; c’est
quelque chose que je ne souhaite à personne.
Le diabète de type 1 ne donne aucun répit et la prise en charge et le suivi vigilant sont sans fin, mais ce
que nous avons, c’est l’espoir. Le diabète juvénile peut être contrôlé et les dollars investis en recherche
financent des découvertes sur le plan médical qui améliorent la qualité de la vie de tous les jours des
diabétiques, comme par exemple la pompe à insuline que mon mari utilise actuellement.
Il y plusieurs nouvelles thérapies très prometteuses qui peuvent aider les diabétiques à vivre plus
longtemps et en meilleure santé. Des chercheurs sont en train de mettre au point un pancréas artificiel,
soit un système automatisé pour administrer de l’insuline basé sur les fluctuations en temps réel des
niveaux de glycémie. On fait aussi des progrès pour trouver des façons de remplacer ou de régénérer les
cellules qui produisent l’insuline. C’est pourquoi il est important de sensibiliser les gens face au diabète
juvénile et ses complications de manière à pouvoir faire des avancées dans ce domaine.
J’ai la ferme conviction qu’un jour, les chercheurs trouveront une cure contre cette maladie et c’est
pourquoi ma famille participe chaque année à l’événement « Roulons pour la recherche sur le diabète »
de la Fondation de la recherche sur le diabète juvénile. Le soutien financier de la FRDJ a été associé à la
plupart des grandes découvertes médicales dans la recherche sur le diabète à ce jour.
Je vous invite à vous joindre à nous dans le cadre de l’événement « Roulons pour la recherche sur le
diabète ». Vous pouvez faire une différence pour des milliers d’enfants au Canada en vous inscrivant
dans une équipe de cyclistes, en faisant un don ou en faisant du bénévolat dans votre région lors de la
tenue de cette activité de collecte de fonds. Vous pouvez contribuer à trouver une cure. Pour plus de
détails, visitez le site www.jdrf.ca.