Défense de l`Environnement et de la Côte Sauvage
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Défense de l`Environnement et de la Côte Sauvage
Association Défense de l'Environnement et de la Côte Sauvage Batz-sur-Mer – Le Croisic – Le Pouliguen Adresse postale : DECOS - MAIRIE DU CROISIC - 44490 LE CROISIC Contact : [email protected] Site Internet : http://www.decos-environnement.fr Lettre d’information semestrielle - Janvier 2014 Chers adhérents de Batz-sur-Mer, du Croisic et du Pouliguen, Cette nouvelle lettre semestrielle de début d’année est l’occasion d’approfondir quelques sujets d’actualité, qui mobilisent l’association. Ce support imprimé reprend quelques éléments d’information publiés sur le site internet (www.decosenvironnement.fr). Réalisé tout particulièrement à l’intention des adhérents n’utilisant pas internet, il vise aussi à inviter les « internautes » à visiter plus souvent le site pour se tenir informés. traitement de déchets de Couëron qui traite les déchets de l'agglomération nantaise et au-delà. Le rapport de visite publié sur internet est repris dans cette lettre et fournit quelques conseils à l’attention des éco-citoyens. La période actuelle, difficile économiquement pour beaucoup, n’est sans doute pas favorable à considérer la protection de l’environnement comme une priorité. L’urgent hélas, prend souvent le pas sur l’important. Il n’empêche que les faits sont têtus, que les richesses de notre beau territoire sont fragiles et menacées si nous n’agissons pas pour le protéger. En ce début d’année, la perspective des élections DECOS a besoin de vous, de municipales nous conduit à votre engagement, même exprimer nos attentes aux modeste, pour soutenir notre équipes candidates pour que la action. Que cette nouvelle protection de l’environnement année vous apporte à vous et de notre territoire si fragile et vos proches le meilleur dans contraint, fasse l’objet de tout ce que la vie peut avoir de politiques ambitieuses et bon. explicites avec des moyens adaptés. Gilles Pelon Vous trouverez dans cette lettre Président du conseil les différents sujets que d’administration DECOS DECOS souhaite voir traités et Coucher de soleil sur la côte sauvage - Photo : V. Pédron qui vont faire l’objet de communications. Tout en étant apolitique, notre association a bien conscience que de nombreux progrès pour protéger DECOS Dernières : l’environnement passent nécessairement par la volonté et les moyens des élus. Notre association souhaite travailler en - site internet DECOS : un nouveau service est proposé : la « concertation avec eux, sans perdre ses valeurs. newsletter » : Inscrivez vous sur le site pour être informés dans votre messagerie des nouvelles informations mises en ligne sur La mauvaise qualité des eaux du traict du Croisic, qui a le site. entraîné des interdictions de pêche en janvier et juillet 2013 - AG 2014 : n’oubliez pas de réserver dans votre agenda la nous a fait approfondir la question pour comprendre les causes date de la prochaine AG qui aura lieu le samedi 21 juin au et évaluer les évolutions probables et les actions nécessaires. Croisic. Vous trouverez ci- après un extrait de l’information mise en ligne sur le site internet. La dune de la Falaise entre Batz-sur-Mer et Le Croisic a été jugée d’une richesse botanique exceptionnelle lors d’un inventaire fait en 2006 par les experts du Conservatoire National de Brest. Or depuis, malgré un projet Natura 2000 élaboré en 2007-2008, celui-ci a été suspendu pour une cause incompréhensible, la situation se dégrade et menace cette richesse. Une des actions prioritaires de DECOS est d’organiser des sorties découvertes pour connaître et comprendre les richesses de notre environnement, les enjeux, et les actions permettant les progrès. Souvent les animations concernent la découverte de la nature. En octobre, il s’agissait de la visite du centre de - Association Loire Océane Environnement : vous êtes encouragés à participer aux activités de sensibilisation de l’association Loire Océane Environnement, dont DECOS est partenaire (http://www.cpie-loireoceane.com/) Projet d’implantation des éoliennes du Banc de Guérande Élections municipales et politiques environnementales (Gilles Pelon) Suite à la fin du débat public qui s’est déroulé jusqu’en juillet dernier, le CA a souhaité actualiser la position qui avait été votée en mai 2011, sachant que des avis divergents se sont exprimés au sein de l’association. Deux alternatives opposées ont été proposées au vote des administrateurs le 9 décembre 2013 : La préparation des élections municipales est une bonne occasion pour DECOS de formuler ses priorités pour la protection de l’environnement de notre territoire. Le CA du 9 décembre 2013 a donc validé les différents axes que DECOS souhaiterait voir intégrés dans les programmes des candidats aux prochaines élections. Une rencontre de presse est prévue début janvier, puis des rencontres avec les candidats pour présenter les propositions de l’association. Celles-ci s’appuient sur une évaluation des enjeux environnementaux spécifiques de ce territoire fragile, et ont besoin d’être adaptées pour chacune des trois communes. La presqu’île de la Côte Sauvage subit dans un espace très contraint entre mer et marais salants une pression démographique importante, et une fréquentation saisonnière touristique qui ne peut que s’accroître à l’avenir dans la perspective définie par le SCOT (Schéma de Cohérence Territorial) de l’intercommunalité Cap Atlantique. Priorité 1 : garantir que les plans d’urbanisme et surtout leur application respectent scrupuleusement les lois et règlements en vigueur qui visent à protéger durablement l’environnement : loi littoral, loi sur l’eau, la protection des espaces naturels sensibles (Natura 2000, zones humides), la prévention des risques inondation (PAPI Programme d'Actions de Prévention des Inondations) , la protection du patrimoine architectural et naturel (ZPPAUP devenue AVAP Aire de mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine). Les espaces naturels, codifiés comme non constructibles doivent être protégés durablement de l’extension urbaine par une gestion et une valorisation adaptée. Les plans d’urbanisme doivent veiller au maintien des activités et de l’animation du centre ville. Priorité 2 : la qualité des eaux du traict est médiocre. Les pics de pollution mesurés sur le rivage qui menacent la conchyliculture et par delà la vie économique et touristique ne sont pas acceptables, et nécessitent des actions renforcées, puisque les seuls investissements réalisés pour le traitement des eaux ne semblent pas suffisants. Priorité 3 : la dégradation de la biodiversité du territoire doit être stoppée par des actions encore plus volontaristes des communes : lutte contre les plantes invasives (baccharis, herbes de la pampa...) sur les terrains publics et privés, promotion du jardinage sans herbicides et pesticides de synthèse, valorisation des espaces naturels remarquables (dune de la Falaise, coupures vertes), plantations d’espèces indigènes, laisses de mer à garder sur les plages... Motion 1 adoptée - acceptabilité (résultat du vote : 1 abstention, 3 contre, 8 pour). « À l’issue du débat public, DECOS a dû prendre acte que l’éloignement du lieu d’implantation du champ d’éoliennes, souhaité par notre association et beaucoup d’autres acteurs régionaux, pour préserver la richesse et la biodiversité remarquable du banc de Guérande, et réduire l’impact visuel de celui-ci, ne serait pas modifié pour la simple raison que cette implantation a été définie, soumise et imposée par l’Etat, dans le cahier des charges de l’appel d’offre en tant que zone de moindre impact sur le secteur, après longues concertations (2009-2010) avec les nombreux partenaires politiques, économiques et maritimes de la région. Par contre, DECOS attend les résultats des études d’impact en cours qui doivent démontrer que cette implantation n’entraînera pas des dégradations irréversibles et donc inacceptables de l’environnement marin, pour finaliser sa position sur le projet. Cet avis qui sera délibéré fin 2014 par le CA, et sera exprimé lors des deux enquêtes publiques prévues sur l’implantation des éoliennes et le raccordement électrique, déterminera la position et les actions complémentaires que DECOS jugera nécessaire. DECOS juge quasi acceptable l’impact visuel annoncé, au vu des expertises présentées lors du débat public. » Schéma d’implantation - Source : DECOS Motion 2 repoussée - inacceptabilité (résultat du vote : 2 abstentions, 7 contre, 3 pour). « DECOS considère que le lieu d’implantation des éoliennes sur le banc de Guérande est inacceptable et que l’appel d’offres doit être refait sur la base d’un cahier des charges éloignant le lieu d’implantation de la côte car, d’une part l’équilibre écologique des fonds marins de ce banc rocheux serait dégradé durablement par la réalisation de ce projet, et d’autre part l’impact visuel de ce champ d’éoliennes depuis la côte est gravement préjudiciable à la qualité de l’environnement de la presqu’île et à l’économie de la région littorale.» Laisse de mer - Photo : V. Pédron Priorité 4 : favoriser les circulations douces dans l’organisation des déplacements, développer les cheminements piétonniers avec interconnexion entre les communes, promouvoir les transports en commun et diminuer la circulation automobile (principale source d'émission de gaz à effets de serre) sur toute la presqu’île. Autres priorités : - relayer dans les communes le PCET (Plan Climat Énergie Territorial) décidé en avril 2013 par l’intercommunalité, pour atteindre les objectifs fixés de réduction des consommations d’énergie tant publiques que privées et réduire les gaz à effets de serre. - stimuler l’éducation des jeunes à la protection de l’environnement, en soutenant financièrement les actions scolaires sur ce sujet, en mobilisant les structures telles que les Conseils Municipaux des Jeunes et les centres de loisirs. - améliorer l’intégration des zones artisanales et commerciales aux zones d’habitation en améliorant la qualité de gestion de ces zones dans le cadre du plan de requalification et éventuellement d’extension piloté par Cap Atlantique. Outre ces priorités environnementales, DECOS attend des futurs élus des modes de fonctionnement permettant une bonne collaboration entre associations et pouvoirs publics : 1 - une politique environnementale écrite avec des objectifs de résultats précis au terme du mandat, l’allocation de moyens adaptés, et des indicateurs chiffrés mesurant les progrès annuels. 2 - l’élaboration de solutions en partenariat avec les associations concernées 3 - la mobilisation des associations comme « vigies d’observation de terrain » pour favoriser les actions correctives nécessaires 4 - un suivi régulier de l’état d’avancement (au minimum 2 fois par an) des actions programmées, et une concertation en cas d’actualisation des objectifs. 5 - la juste communication aux habitants des progrès et des difficultés rencontrées pour atteindre les objectifs. élus semblent décidés à rechercher très sérieusement les causes et d’y remédier, et ont mis en place un comité de pilotage exceptionnel réunissant l'ensemble des acteurs économiques de la zone du traict et de son bassin versant - sur le modèle de celui qui avait été constitué après les gros problèmes de pollution du marais du Mès. DECOS considère ce sujet comme un sujet prioritaire en particulier pour Le Croisic, tant pour les professionnels conchyliculteurs que les pêcheurs à pied ,et souhaite que les mises en conformité des installations non conformes d’habitations soient accélérées, avec si besoin des aides financières suffisantes pour aider les propriétaires à faibles ressources. De plus DECOS demande que soit renforcée la sensibilisation des usagers du port, et de toute la presqu’île (camping cars, bateaux, élevages dans la zone verte, animaux ...) aux conséquences de leurs négligences et que les contrôles soient renforcés. DECOS a rencontré les représentants de la mairie du Croisic, de Cap Atlantique et du syndicat des conchyliculteurs pour s’informer des actions en cours, et. va demander à participer aux réunions du Comité de Pilotage. La mauvaise qualité des eaux du traict (Annick Frappier) La dune de la Falaise s’étend sur environ 20 ha à cheval sur les communes de Batz-sur-Mer et du Croisic, de la RD45 (route côtière) aux marais salants, au nord de la voie ferrée. Il est considéré comme une rupture d’urbanisation dans le SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale de Cap Atlantique), et classé Ns au PLU de Batz-sur-Mer. Ce terrain de dune qui a été partiellement cultivé jusqu’au milieu du XX° siècle, regroupait des puits d’alimentation d’eau (nappe phréatique), et a servi de gisement de sable pour la construction (d’où probablement les dépressions dunaires qui permettent les remontées d’humidité favorables pour quelques espèces). La propriété des terrains est partagée entre le Conseil Général, Cap Atlantique (alimentation eau), les communes de Batz-sur-Mer et Le Croisic, et une indivision privée en bordure des marais. Le site est considéré d’un intérêt patrimonial naturel majeur, lié avec la présence de deux habitats naturels Natura 2000 : habitat prioritaire « dune grise » (végétation herbacée) et habitat « dépressions dunaires intradunales ». 266 espèces de plantes ont été recensées par le Conservatoire de Brest en 2006, dont 22 espèces patrimoniales protégées, 6 espèces d’orchidées, 2 espèces d’amphibiens. Quelques exemples : orchis punaise, sérapias à petites fleurs, œillet de France, pyrole à feuilles rondes. Mais aussi l’asperge prostrée, la crépide de Suffren, l’orchis bouc, l’ophrys abeille... La qualité des eaux du traict est médiocre et entraîne périodiquement des pollutions bactériennes (Escherichia Coli) qui engendrent des interdictions de pêche comme en janvier et juillet 2013. De plus, le classement actuel effectué pour l’autorisation d’exploitation conchylicole est en B et sa dégradation en C signifierait l’interdiction d’exploiter en particulier pour les coquillages fouisseurs (coques, palourdes) qui constituent l’essentiel de la production au Croisic. Il semble que les causes sont multifactorielles. De nombreuses sources de pollution sont identifiées : plusieurs habitations non raccordées au réseau d’assainissement collectif, dysfonctionnements des installations d’assainissement collectif ou individuel, stockage et épandage de lisiers sur les sols des bassins versants, eaux usées des camping cars et des bateaux non récupérées, déjections canines, équines, fientes des goélands... Par contre, il a été démontré que la bactérie Escherichia Coli était trop fragile pour qu’elle puisse provenir des estuaires de la Vilaine ou de la Loire (vent, soleil, sel) . Les services de Cap Atlantique qui assurent l’exploitation du réseau d’assainissement du territoire effectuent des contrôles périodiques du bon fonctionnement des installations. Un rapport est fait annuellement à la CCSPL (Commission Consultative des Services Publics Locaux) à laquelle DECOS participe. Les Vue aérienne du traict - Photo : JM Pédron Un trésor en danger : la dune de la Falaise de Batz-sur-Mer – Le Croisic (Gilles Pelon) Œillet de France Photo droits réservés Sérapias à petites fleurs Photo droits réservés Le projet Natura 2000 préparé par Cap Atlantique en 2007-2008 avait plusieurs buts : lutte contre les espèces envahissantes, abattage sélectif des ligneux dans les dépressions dunaires, recreusement de dépressions humides, gestion des pelouses dunaires, canalisation de la fréquentation et sensibilisation du public (circuit d’interprétation), nettoyage de déchets divers... Le projet prévoyait un traitement différencié des différentes parties du site : - entre la route côtière et la route RD171, la dune serait ouverte au public sur un cheminement balisé permettant de découvrir les espèces protégées avec une signalétique adaptée, - entre la RD171 et la voie ferrée le terrain ne serait pas accessible au public, enclos de ganivelles hautes, et le mur de séparation devrait être rénové, - au nord de la voie ferrée, les dépressions intradunaires humides riches d’espèces protégées ne seraient pas ouvertes au public, protégées par un enclos. Une signalétique adaptée est prévue pour l’information du public. Ce projet suspendu début 2009 n’a toujours pas été relancé, malgré les nombreuses relances de DECOS tant près de la commune de Batz-sur-Mer que de l’intercommunalité Cap Atlantique qui devait piloter le projet Natura 2000. Quelques chantiers de coupe de baccharis ont été organisés de 2004 à 2008, mais quasiment aucun depuis, et la végétation progresse, qui étouffe plusieurs de ces espèces sensibles à protéger. Le site donne l’impression d’abandon, ce qui aggrave sa vulnérabilité. Et plus le temps passe, plus le coût de la réalisation du projet sera élevé et difficile à financer. D’autre part, un projet de sentier pédestre reliant Le Croisic (cale aux rouleaux) à Batz-sur- Mer (la Bonne Eau), longeant les dépressions intradunaires le long des marais salants, et reprenant un cheminement existant, est envisagé séparément. Mais il faut pour cela des autorisations de passage difficiles à obtenir sur des tronçons privés. Combien de temps faudra t’il attendre pour que l’ensemble des acteurs de la zone puissent se mettre d’accord pour sauver et mettre en valeur une des richesses exceptionnelles de la biodiversité de notre territoire ? Visite du centre de traitement des déchets de Couëron « Arc-en-Ciel » (Chantal Rapin & Jean Deshayes) Nous sommes 14 adhérents accueillis dès le parking visiteurs par Dominique. Le centre de valorisation des déchets accueille 8 à 10 000 visiteurs par an. Dominique nous conduit d'abord dans une salle réservée aux visiteurs pour nous donner quelques explications sur la visite à venir, l’utilité du tri des déchets et rappelle les règles du tri des particuliers. Chaque commune ou communauté de communes gère le tri des déchets à sa convenance ; sur la presqu’île, c’est : • sacs jaunes : bouteilles d'eau à aplatir et laisser le bouchon ; bouteilles d'huile à ne pas aplatir et laisser le bouchon impérativement, ne pas rincer les flacons ni les boîtes de conserve vides (économiser l’eau), • sacs bleus, conseil : papiers à plat, enveloppes à fenêtre aussi (sauf à bulles), petits cartons, éviter les petits bouts. Les papiers gras ne peuvent être recyclés. • containers à verres : litres d'huile sans bouchon, tous verres sauf plats (Pyrex) et ampoules. Le bonheur est dans le tri ! Avant 1980, il n’y avait que des décharges à ciel ouvert... En 1987, la 1ère usine d’incinération ouvre à Mauves et celle de Couëron en 1994. L’usine a bien évolué au fil des années, le tri des déchets devient de plus en plus fin, les machines à trier se perfectionnent (tri du bois, des gravats des artisans...). Le parcours de visite commence, une montagne de déchets non récupérables devant nous que nous dominons sur une passerelle, une paroi en verre nous sépare du bruit et de la poussière. Les déchets sont acheminés par la route. À l'étude : transport particulier, la Loire ou le train à l’avenir. Arc-en-Ciel : « un concentré de nouvelles technologies pour faire du déchet une ressource » - Photo : Jean Deshayes Les camions arrivent ici, déversent leur chargement qui grossit la montagne, un employé manipule un grapin qui attrape une tonne de déchets, celle-ci est déversée dans une bouche spéciale qui va alimenter un four où les déchets sont brulés (environ 400 tonnes/jour, température entre 850 et 1000°C). L'énergie provenant de la combustion est transformée en vapeur dans d’énormes chaudières. Cette vapeur est utilisée ensuite par des usines ou par des villes pour chauffage. Nous finissons la visite de l’usine ; nous voyons les fours et les chaudières puis la cendre récupérée à la sortie des fours. La cendre est réutilisée, en particulier pour faire les routes. Reste le traitement des fumées avant rejet dans l’atmosphère de CO2 essentiellement, peu d'ammoniaque et de particules (acides, en-dessous des normes). La qualité de l’air est analysée en continu et contrôlée régulièrement par un organisme indépendant. 150 personnes travaillent sur le site à la fois pour le tri et la maintenance du matériel. Nous terminons la visite par le centre de compostage situé à 5 km. Les déchets verts proviennent des déchetteries. Ils sont triés (il y a parfois de grosses souches et des sapins en plastique !) puis broyés. La matière obtenue subit alors différentes phases de fermentation. Le compost obtenu après plusieurs mois est ensuite revendu aux jardineries. Pour ce qui concerne particulièrement notre intercommunalité Cap Atlantique : - les déchets ménagers sont transportés à Couëron pour être brûlés - les papiers sont envoyés à Allaire près de Redon dans une usine - le compostage des déchets verts est assuré au centre de Livery - depuis le 1er juillet 2013, les déchets triés sont traités près de Vannes par le SYSEM (SYndicat de traitement des déchets du Sud-Est Morbihan) : centre qui sera proposé à la visite aux adhérents DECOS le 18 mars 2014.