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Transcription

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AVOIR VINGT ANS DANS
DANS LES AURES
Drame de René Vautier
Avec Alexandre Arcady, Hamid Djelloli, Philippe Léotard…
France – 1h40
1972
Merc. 27
Jeudi 28
Vend.29
18H
18H15
Sam.30
Dim.31
21H
21H
Lundi 01
Mardi 02
Réagissez sur le film sur le blog des Montreurs d’Images
L’histoire
Un groupe de Bretons réfractaires et pacifistes est envoyé en Algérie. Ces êtres confrontés aux horreurs de la
guerre deviennent peu à peu des machines à tuer. L'un d'entre eux ne l'acceptera pas et désertera en emmenant
avec lui un prisonnier du FLN qui devait être exécuté le lendemain.
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Presse
Chronic'art
Saluer la capacité du film à convaincre ses spectateurs, c'est peut-être une des meilleures façon de rendre
compte de sa force.
Ecran Large
L'ensemble est réalisé avec peu de moyens mais une inventivité énorme et une violence qui semble banalisée.
Les Inrockuptibles
Par-delà son incontestable charge historique et politique, "Avoir 20 ans dans les Aurès" est aussi un excellent
morceau de cinéma.
Notes
René Vautier, cinéaste militant
René Vautier est un cinéaste breton militant, fermement engagé pour défendre les "idéaux de résistance".
Ce diplômé de l'IDHEC, fidèle partisan du Parti communiste, est connu pour ses documentaires de fiction sur la
condition féminine (Quand les Femmes ont pris la colère), les luttes sociales (Quand tu disais Valery) et surtout
la Guerre d'Algérie (Témoignage sur la torture en Algérie, Avoir 20 ans dans les Aurès). Dérangeant dans sa
volonté farouche de dénoncer les injustices, la plupart du temps censuré, René Vautier expliquait en 2001 au
journal L'Humanité, au sujet de son film : "Voiler ce qui s'est fait pendant la Guerre d'Algérie, c'était porter sur
l'ensemble des gens qui ont participé à cette guerre le soupçon d'avoir été tortionnaires. Ce qui m'a toujours
attristé, c'est de voir à quel point les gens d'image acceptaient le silence."
Nouvelle copie !
L'année 2012 marque la ressortie d'Avoir 20 ans dans les Aurès en copie numérique restaurée, 40 ans
après sa première sortie en salles.
Un film polémique
Avoir 20 ans dans les Aurès, film de fiction réalisé sur la base de témoignages d'appelés, est l'un des seuls à
avoir mis en exergue les contradictions de l'armée française durant la guerre d'Algérie, et notamment la torture
qui y sévissait. Il s'intéresse spécifiquement à des appelés bretons, qui allaient peu à peu être confrontés aux
horreurs du conflit et devenir des machines à tuer. Œuvre militante, Avoir 20 ans dans les Aurès fut censurée par
les autorités de l'époque.
Une consécration cannoise
En 1972, soit l'année de sa sortie, Avoir 20 ans dans les Aurès fut récompensé au Festival de Cannes du
Prix de la critique, malgré la censure qui entourait le film.
Improvisation des dialogues
Sans dialogues, le scénario du film a permis aux acteurs de vivre leurs personnages pendant le tournage
en improvisant leur texte face à la caméra : "La plupart des séquences a été improvisée à partir des réactions de
chacun aux situations données", affirme le réalisateur. Par ailleurs, le côté réaliste de ces improvisations fait écho
au regard documentariste de René Vautier.
800 heures de témoignages !
Suite à un long travail d'investigation concernant la guerre d'Algérie, René Vautier a réuni 800 heures de
témoignages sur cassette audio. Tout au long de la préparation de son film, il a interrogé près de 600 Français
qui ont vécu les évènements en question. Le réalisateur a d'ailleurs affirmé la pertinence et l'importance de
toutes ses recherches en précisant dans son documentaire : "La véracité de chaque épisode relaté peut être
confirmée devant un tribunal par un minimum de 5 témoins."
Réception du film
Avoir 20 ans dans les Aurès a suscité de très vives réactions lors de sa première sortie en France, dont un
attentat qui a eu lieu dans l'une des salles qui projetaient le film à Paris : "Cela aurait pu refroidir plus d’une salle,
mais un comité de soutien a été créé, et finalement le film a eu une diffusion très honorable, qui dure toujours
40 ans après", partage le réalisateur. De la même façon, le film a été interdit à Lille en 1997 par un député de
droite et par le Front National, qui l'ont qualifié d'"antifrançais". Malgré la censure, le réalisateur a finalement
réussi à projeter son film à Lille et à donner son nom au Prix Vautier.
Cinéma Art & Essai – AGEN
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