Accompagner la musique traditionnelle irlandaise à la guitare en

Transcription

Accompagner la musique traditionnelle irlandaise à la guitare en
Accompagner la musique traditionnelle irlandaise
à la guitare en utilisant l’accordage « DADGAD »
Fabien Guiloineau
tel : 06.88.75.55.62
mail : [email protected]
site web : http://fabien.guiloineau.free.fr
Préambule
Le DADGAD c’est quoi : C’est une manière d’accorder la guitare différente de l’accordage standard
(Mi La Ré Sol Si Mi ). Ici les 6 notes deviennent Ré La Ré Sol La Ré (de la corde la plus grave à la plus
aiguë), ou DADGAD en notation internationale. C’est ce que l’on appelle un accord ouvert car si l’on
fait sonner toutes les cordes à vide cela fait un accord : Dsus4 en DADGAD. C’est un accordage très
utilisé dans la musique irlandaise ou bretonne, parfois dans le rock ou la variété. Le DADGAD est
un accordage intéressant pour jouer les musiques traditionnelles car Il permet de conserver une
note "bourdon" en permanence. Mais aussi de faire sonner des accords impossibles à réaliser en
accordage standard notamment les accords dits "modaux" (c’est-à-dire sans tierce), et de peu
utiliser d’accords barrés.
Le DADGAD a été popularisé par le guitariste britannique folk Davey Graham. À cette époque on
parlait improprement d'accordage en quinte. Graham a employé cet accordage avec beaucoup de
succès dans ses interprétations de la musique celtique, mais aussi dans l'interprétation de la
musique folklorique de l'Inde et du Maroc. Les premiers guitaristes de la musique irlandaise
traditionnelle à l'avoir utilisé sont Mícheál Ó Domhnaill et Dáithí Sproule dans les années 1970.
Sources : http://guitareceltique.free.fr, wikipédia
Historique de la musique irlandaise :
Suite à la renaissance des années 60, la musique traditionnelle irlandaise a profondément évolué,
à l’instar de la société irlandaise.
Les origines précises de la musique irlandaise sont assez confuses. On a connaissance de
l’existence de musiciens itinérants dès le 17ème siècle (le plus célèbre est le harpiste aveugle
Turlough O’Carolan, 1670 - 1738), parce qu’une partie de sa musique a été transcrite, du moins
partiellement (lignes mélodiques, sans harmonie). Cette musique est d’inspiration irlandaise
(planxty, marches, jigs), teintée d’influences baroques européennes (Bach, Haendel, Vivaldi). On ne
sait rien de la danse, du chant et de la musique populaire de l’époque.
Par contre, dès le 19ème siècle, il existe des récits parlant de musiciens et de maitres à danser
itinérants qui parcouraient le pays de villages en village, pour animer des mariages ou enseigner la
musique et la danse principalement dans les milieux de la ’bonne’ société irlando-britannique. On
commence à parler de musique populaire dès le début du 19ème, principalement de la musique
de danse (reels d’origine écossaise, hornpipes d’origine anglaise, jigs d’origine italienne...), puis des
polkas, mazurkas et autres single ou hop jigs, probablement importés en Irlande par les ’soldats de
fortunes’ (mercenaires, Wild Geese) ayant combattus en Europe, notamment dans les armées
Napoléoniennes, ce qui était l’occasion rêvée de ’battre l’Anglois’...
Les instruments de l’époque étaient probablement le violon, la flute et le uilleann pipe. Il est peu
probable que le bodhran ait existé à cette époque (il semble que ce soit une invention moderne de
Sean O’Riada dans les années 1960). C’est à cette époque que de nouveaux instruments comme le
concertina (anglais) et l’accordéon (italo-allemand) ont été adoptés par les musiciens.
Par ailleurs, sous l’influence des premiers mouvements patriotiques et indépendantistes des
premières années du 20è siècle, la musique et la danse irlandaises était encouragées et soutenues
par le système éducatif. C’est la première renaissance.
C’est vers cette époque que sont nées les ’crossroads ballroom’, c’est à dire des granges situées
généralement à la croisée des chemins, aménagées pour pouvoir y danser le samedi soir. L’église
ayant interdit que les personnes ne se touchent, un style de danse avec les bras le long du corps
s’est développé. C’est le début des ’ceilis’, de la danse solo (step dancing). La musique et la danse
deviennent une sorte de spectacle populaire. C’est le début des premières compétitions,
notamment de step dancing.
Suite à la grande famine de la fin du 19ème et aux nombreux décès et vagues d’émigrations qui ont
suivis, la musique et la danse populaires ont quasiment disparu d’Irlande, et se sont retrouvées
propulsées au rang de, ce qu’on appellerait de nos jours, "musique du monde" notamment aux
Etats Unis et, dans une moindre mesure, en Australie. On sait ce qu’est devenu le ’Irish step
dancing’ aux USA, une fois mélangé au tap dance des afro-américains...
Au début du 20ème siècle, Francis O’Neill (1848–1936), chef de la police de Chicago (le fameux
Chief O’Neill), s’est livré à un formidable travail de collectage auprès de ses collègues policiers et
pompiers de Chicago et d’autres villes des USA (New York, Boston), fortes d’une importante
diaspora irlandaise. Son travail a été publié : c’est le fameux ’1001’ qui répertorie plus de 1000 jigs,
hornpipe, reels, polkas, slides etc. (Une deuxième édition comprenant plus de 1600 airs) a été
publié un peu plus tard). Ce document daté permet de savoir précisément quel était le répertoire
en vogue aux étaus unis en cette période. Les versions ont en principe été notées correctement,
Francis O’Neill avait fait appel à de nombreux érudits, musiciens et musicologues pour faire les
relevés, ce qui donne une vision assez précise des versions de l’époque (on notera que certains airs
joués actuellement ont plus ou moins évolué). Il est aussi possible qu’il y ait eu certaines erreurs
de transcriptions, car certaines versions sonnent étrangement à nos oreilles...
La musique irlandaise s’est donc perpétuée aux USA, pratiquée dans les communautés irlandaises
des villes de l’est jusqu’à Chicago à l’occasion de mariages et de soirées plus ou moins privées.
Beaucoup de musiciens, devenus professionnels, se sont confrontés aux musiques locales. C’est
probablement là que de nouveaux instruments ont été intégrés, comme le banjo et la mandoline,
voire le hammer dulcimer ou même le saxophone. Parmi ces musiciens, on peut citer l’étonnant
violoniste Micheal Coleman (1889–1945), originaire du comté de Sligo, et qui a modernisé le style
irlandais en introduisant des ornementations plus riches. Il est, en quelque sorte, à l’origine de la
musique traditionnelle irlandaise telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Afin de régenter les activités des bons paroissiens, le Public Dance Halls Act a été publié en 1935
par le jeune gouvernement de l’époque, et à la demande de l’église catholique romaine, alors très
influente. Ce texte prévoyait l’obtention d’une licence d’exploitation pour les lieux publics. Une des
conséquences de cette disposition, ajoutée à l’émigration de masse, a été la fermeture des lieux
non autorisés et la disparition progressive de toute activité musicale ou dansée ’visible’. Il a
cependant subsisté une faible activité, au moins musicale, sous la forme de ’kitchen session’.
A partir du mileu des années 40, le chanteur flutiste et piper bien connu Seamus Ennis a participé
lui-même à un grand projet international visant au collectage de chants et de musiques dans les
iles britanniques (Grande Bretagne, Irlande).
Après cette période sombre, dès le début des années 1950, certaines bonnes volontés ont cherché
à ranimer la musique irlandaise, en créant le Comhaltas Ceoltóirí Éireann (Association pour la
Musique d’Irlande) et notamment en organisant le premier Fleadh Ceol (Festival de Musique) qui a
permi de faire ressortir les gardiens de la flamme de leurs cuisines !
Ce festival c’est tenu en 1951 à Mullingar. Mais c’est le premier Fleadh de Ennis (Fleadh Nua) en
1956, qui marqua le véritable décollage du renouveau de la musique traditionnelle irlandaise. C’est
aussi en 1956 que les Clancy Brothers et Tommy Makem enregistrent leur premier disque,
remettant au gout du jour le genre "ballade harmonisée", fortement influencé par le folk song
anglais et américain. L’une des figures marquantes de ce renouveau est le compositeur Sean
O’Riada (1931 - 1971), qui a commencé à rassembler des musiciens et en quelque sorte ’réinventer’ la musique irlandaise. Une de ces assemblages de musiciens (Ceoltóirí Chualann - 1961)
est ensuite devenu le fameux groupe, toujours en activité, ’The Chieftains - 1963’, avec notamment
Paddy Moloney, Sean Keane et, plus récemment, Matt Molloy.
A cette époque, un phénomène nouveau apparait dans les villes : les ’public house’ ou ’pubs’.
D’origine anglaise, le pub est alors devenu le lieu de rencontre favori des irlandais et il n’était pas
rare d’y entendre quelques vielles chansons après quelques Guinness... C’est aussi rapidement
devenu le lieu de rencontre des musiciens, notamment avant ou après leurs prestations dans les
Folk-clubs. C’est ainsi que sont nées les premières sessions.
En 1962, un certain nombre d’habitués des sessions au pub de Dublin O’Donnoghue’, crée le
groupe de ballades et de musique de danse ’The Dubliners’, qui commence à chanter des textes
divers, allant du shanty à la love song en passant par les rebel songs ou les drinkin’ songs.
Parallèlement, en Angleterre, la jeune chanteuse Anne Briggs (née en 1944) initie le renouveau de
la chanson traditionnelle irlandaise, dès 1962, en interprétant des chansons du 19ème en anglais
dans un style pur tel qu’il se pratique encore de nos jours dans le Conemara. Sa rencontre avec le
musicien de Dublin Johnny Moynihan qui a ensuite crée le groupe Sweeney’s Men avec Andy
Irvine, ainsi que sa participation à ce groupe ont été décisives pour le renouveau de la chanson
traditionnelle irlandaise à travers les différents ’folk clubs’ de Grande Bretagne et d’Irlande. C’est
l’époque des débuts de la guitare d’accompagnement avec les Dubliners, puis mélodique avec
l’anglais John Renbourn (picking) et l’écossais Dick Gaugam (flat-picking). Au milieu des années 60,
suite à un voyage en Grèce, Johnny Moynihan introduit le bouzouki.
La route est tracée pour la suite :
1963 : Wolfe Tones
1970 : Clannad
1972 : Boys of the Lough
1973 : Planxty
1975 : Bothy Band, De Dannan
1977 : Stockton’s Wing
1981 : Moving Hearts, Altan
1986 : Patrick Street
1987 : Kila
1989 : Dervish
1994 : Solas
1995 : Flook
1996 : Danu
1997 : Lunasa
2001 : Téada
2006 : At First Light
etc…
Sans compter de nombreux artistes ayant appartenu ou non à des groupes...
Sources : Emmanuel Delahaye
Apprendre à jouer en session
Le but de cette méthode est d’être autonome pour jouer en session. C’est-à-dire être capables
d’accompagner des reels/jigs/hornpipes… en utilisant les bons accords (en fonction des tonalités),
placer les bonnes rythmiques, varier son jeu d’accompagnement (substitutions) tout en restant
dans l’esprit de cette musique.
Qu’appelle-t-on une session ?
La session est l'essence même de la pratique de la musique irlandaise actuelle. Ce n'est en aucun
cas un concert. C'est avant tout un moment de détente et de convivialité.
La session est, malgré tout, devenue une véritable institution avec ses codes plus ou moins écrits
et plus ou moins acceptés. Cette pratique relativement récente est apparue dans les années 60
avec le développement des pubs.
Le principe est simple et s'appuie sur des pratiques sociales bien connues. Il faut commencer par
définir, (notamment avec le responsable des lieux !) un endroit propice à la session, un jour de la
semaine (ou du mois), et un horaire de début. Par exemple, dans la cave du pub "The Quiet Man",
le samedi soir à partir de 21:30
Ensuite, le principe est simple. Les musiciens s'assoient tant bien que mal dans la partie du pub
dédiée à la session, en prenant le soin de laisser un peu de place pour le public, qui, rappelons-le,
fait vivre le bar...
Après l'indispensable séance d'accordage, les musiciens les plus expérimentés lancent une suite
'de chauffe', parfois très classique, ou parfois au contraire, très nouvelle, parfois rejouée moins
vite, pour partager quelques nouveaux morceaux avant que la session de ne soit complètement
lancée.
Ensuite, les suites de reels, jigs, hornpipes, flings, slip jigs, polkas, slides, valses, mazurkas,
s'enchainent. En principe, on ne mélange pas des airs de types différents dans la même suite. Plus
on maitrise son sujet, moins on fait d'erreurs...Pour qu'une suite fonctionne bien, il est d'usage que
celui qui lance la suite, annonce (nom, premières notes) la teneur de la suite. Lorsqu'il y a des
accompagnateurs, une indication sur la tonalité des airs (notamment de la première partie) et
appréciée, soit avant de lancer la suite, soit un peu avant le changement.
Attention parfois il y a des musiciens payés par le pub pour animer la session. Ils seront désignés
en tant que « meneurs », c’est-à-dire que ce sont eux qui vont principalement lancer les suites. Les
autres musiciens devront donc se greffer à la session et s’adapter. Au fil de la soirée, en fonction du
niveau de chacun et de l’état d’esprit, les meneurs peuvent demander aux autres musiciens
présents de lancer une suite pour que chacun puisse s’exprimer.
En Irlande à l’heure actuelle on ne trouve quasiment que des sessions avec des meneurs. Les
sessions, non rémunéré, sans meneurs n’existent presque plus.
Sources : Emmanuel Delahaye, Fabien Guiloineau
Accords à utiliser en fonction de la tonalité du morceau
Notes du manche de la guitare
Tableau d’utilisation du capodastre
Case
Doigté
Tonalité réelle
1
D
Eb
2
Dm
Em
2
D
E
2
Em
F#m
2
G
A
2
Am
Bm
3
D
F
3
Em
Gm
4
Dm
F#m
5
D
G
5
Dm
Gm
5
G
C
5
Bm
Em
5
Em
Am
5
A
D
7
D
A
7
Dm
Am
7
G
D
7
Bm
F#m
7
Em
Bm
9
Dm
Bm
10
D
C
Utilisation des accords
MODE MAJEUR
Mode Ionien de Ré :
I
II
III
IV
V
VI
VII
D
E
F#
G
A
B
C#
Enchaînements des accords : I – I – IV – V soit D D G A
Mode Mixolydien de Ré (7eme diminuée)
I
II
III
IV
V
VI
VII
D
E
F#
G
A
B
C
Enchaînements des accords : I – I – VII – IV soit D D C G
MODE MINEUR
Mode Aéolien de Ré :
I
II
III
IV
V
VI
VII
D
E
F
G
A
Bb
C
Enchaînements des accords : Im – Im – VII – Vm soit Dm Dm C Am
Mode Dorien de Ré (6ème augmentée)
I
II
III
IV
V
VI
VII
D
E
F
G
A
B
C
Enchaînements des accords : Im – IV – VII – Vm soit Dm G C Am
Tableau récapitulatif
Modes majeurs
I
II
III
IV
V
VI
VII
Mode ionien
C
D
E
F
G
A
B
D
E
F#
G
A
B
C#
G
A
B
C
D
E
F#
A
B
C#
D
E
F#
G#
Mode mixolydien
C
D
E
F
G
A
Bb
D
E
F#
G
A
B
C
G
A
B
C
D
E
F
A
B
C#
D
E
F#
G
V
VI
VII
Modes mineurs
I
II
III
IV
Mode aéolien
C
D
Eb
F
G
Ab
Bb
D
E
F
G
A
Bb
C
G
A
Bb
C
D
Eb
F
A
B
C
D
E
F
G
Mode dorien
C
D
Eb
F
G
A
Bb
D
E
F#
G
A
B
C
G
A
B
C
D
E
F
A
B
C
D
E
F#
G
Gammes
Construction des accords
Un accord est fait de trois notes:
fondamentale (I) + tierce majeure ou mineure (III) + quinte (V)
Exemple pour un Ré majeur
I
D
II
E
III
F#
Gamme de Ré ionien
IV
G
V
A
VI
B
VII
C#
Gamme de Ré aéolien
III
IV
V
F
G
A
VI
Bb
VII
C
accord de Ré majeur = D + F# + A
Exemple pour un Ré mineur
I
D
II
E
accord de Ré mineur = D + F + A
Appauvrissement:
Les accords "modaux" sont dits des accords pauvres car on ne joue pas la tierce, ce qui permet
de les utiliser à la fois en mode majeur et mineur.
Pour faire un accord modal: Fondamentale (I) + Quinte (V)
Embellisements:
Pour embellir un accord on rajoute des notes. Par exemple pour les accords septièmes :
Il existe deux types d’accords septièmes les 7 mineures et les 7 majeurs.
Un accord de D7 (ou Ré septième mineure) se construit avec : Fondamentale (I) + tierce (II) +
quinte (V) + 7ème mineure (VII diminué) soit: D + F# + A + C
Un accord de de D7M (ou Ré septième majeur) se construit avec : Fondamentale (I) + tierce (II)
+ quinte (V) + 7ème majeur (VII) soit: D + F# + A + C#
Substitutions d’accords
Majeur vers mineur
D
Bm
F
Dm
G
Em
A
F#m
Bb
Gm
C
Am
Mineur vers majeur et modal
Bb
G modal
Dm
C
A modal
Em
F
D modal
Am
G
E modal
Bm
D
B modal
F#m
Accords
D
G
A
Bm
Tonalité de D et Bm
1
2
Bm7
F#m7
Em7
Bm7
A7
F#m7
Bm7
G7M
Accords
G
C
D
Em
Tonalité de G et Em
1
2
Em7
Bm7
Am7
C7M
D7
Bm7
Em7
C7M
3
C7M
F7M
G7M
Am7
Accords
A
D
E
F#m
Tonalité de A et F#m
1
2
F#m7
D7M
Bm7
F#m7
E7
C#m7
F#m7
A7M
3
C#m7
G7M
A7M
Bm7
Accord
Am
G
F
C
Tonalité de Am et C
1
2
Am7
Dm7
Em7
Bm7
Dm7
F7M
Am7
C7M
Accord
Dm
C
F
Bb
Tonalité de Dm et F
1
2
Dm7
Bb7M
Am7
C7M
Dm7
F7M
Bb7M
Gm7
3
G7M
D7M
Em7
3
F7M
C7M
F7M
3
Gm7
Rythmique
JIGS (6/8)
6 temps
↓
↑
↓
↑
↓
↑
1
2
3
4
5
6
Bas
Haut
Bas
Haut
Bas
Haut
3 temps
↓
↑
↓
↓
↑
↓
1
2
3
1
2
3
Bas
Haut
Bas (léger)
Bas
Haut
Bas
REELS (4/4)
4 temps
↓
↑
↓
↑
1
2
3
4
Bas
Haut
Bas
Haut
4 temps (contre-temps)
↓
↑
↓
↑
1
2
3
4
Bas
Haut
Bas
Haut
Discographie
Nom
Arty McGlynn
John Doyle
Jim Murray
Donogh Hennessy
Steve Cooney
Donal Clancy
Ed Boyd
Paul McSherry
Daithi Sproule
Tony McManus
Jon Hicks
Pierre Bensusan
Soig Siberil
Tim Edey
Paul Meehan
Michael O'Domhnaill
Compliations
Accordage
Titre de l'album
Année de sortie
Matt Molloy / Sean Keane " Contentment is Wealth
1985
Frankie Gavin / Aidan Coffey "Ocora, Live Radio France"
1991
Music at Matt Molloy's Pub
1993
Paddy Keenan "Na Keen Affair"
1997
Kevin crawford "In Good Company"
2001
Solas "Vol.1"
1996
Liz Carroll "Lost in the Loop"
2000
"Evening Comes Early"
2001
Karan Casey "Exiles Return"
2009
Shannon, Gavin, McGoldrick "Tunes"
2005
Sharon Shanonn and the Woodchopers "Live in Galway"
2001
Shannon, Donnelly, McGoldrick "Upside Down"
2006
Lunasa "Vol.1"
1997
Alan Kelly "Out of the Blue"
1997
Lunasa "Otherworld"
1999
Sean Smyth "The Blue Fiddle"
1993
Alan Kelly "Out of the Blue"
1997
DADGAD
Kevin Crawford "D'Flute album"
1995
DADGBE
Close to Home
2006
DVD "Danu, Live at Vicar Street"
2008
Michael McGoldrick "Morning Rory"
1996
DADGAD
Flook "Flatfish"
2000
DADGBE
Flook "Rubai"
2002
Flook "Haven"
2006
Grianan "The Maid of Erin"
1993
Michael McGoldrick / John McSheery "At First Light"
2002
Hendry, Mulholland, McSherry "Tuned Up"
2008
Altan "Island Angel"
1992
Altan "Blackwaterside"
1996
Liza Carroll / Daithi Sproule
1988
"Vol.1"
1996
"Pourquoi Québec"
1998
"Ceol More"
2002
"The Maker's Mark"
2008
"Chasing the Bear"
1996
Lia Luachra "Vol.1"
1998
"Près de Paris"
1975
"Spices"
1987
"Intuite"
2006
Kornog "Première"
1984
"Entre ardoise et Granit"
1996
"Gwenojenn"
1999
Seamus Begley et Tim Edey "Disgrace Notes"
2010
Lunasa "Sé"
2006
Buille
2005
Kevin Crawford / Cillian Vallely "On Common Ground"
2009
Bothy Band "1975"
1975
Bothy Band "Old Hag you've Killed me"
1976
Bothy Band "Out of the Wind into the Sun"
1977
Kein Burke "Promenade"
1979
DADGAD
"Masters of Irish Guitar"
2006
DADGBE
"Cordes de Bretagne"
1998
DADGBE
DADGBE
DADGBD
DADGBD
DADGBD
DADGAD
DADGAD
DADGAD
DADGAD
DADGAD
DADGAD
DADGBD
DADGAD
DADGAD