n° 156 - Matériel Agricole

Transcription

Actualités
Lely acquiert Mengele
Essai
John Deere 6534 Premium
Un quatre cylindres
à grand châssis
N° 156 - JUIN-JUILLET 2010
ISSN 1267-7000 - 5,50 EUROS
Challenger
Le pulvé RoGator
prend de la hauteur
TOUR DE MARCHÉ
100 SEMOIRS À DISQUES
spécialisés
pour le non-labour
Test exclusif : Le match
bol traîné vs automoteur
ROUGE
ETDISPONIBLE
VISIONNAIRE PIONNIER LEADER SÉRIEUX FIABLE DISPONIBLE FIER ENGAGÉ
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Sommaire
Pour vous abonner
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22
Essai
4
Paris gagnés
Un quatre cylindres
à grand châssis
Retour en images sur les deux grandes
manifestations agricoles qui ont animé la
capitale ces dernières semaines.
6
Développant 125 chevaux de puissance nominale, le John
Deere 6534 se distingue par l’adoption d’un moteur à quatre
cylindres dans un châssis de six cylindres. Ce nouveau
tracteur a pu être mis à l’épreuve au transport et au
chargeur frontal par des agriculteurs lors d’essais organisés
par Matériel Agricole en Charente-Maritime.
Nouveautés
Cochet : des chargeurs frontaux pour l’agricole
Lemken : le Kristall 9 succède au Smaragd
Bélair : un bol double vis surbaissé
Maschio : la génération Cross au déchaumage
Landini : les tracteurs Techno moins techniques
Tonutti : des soleils de grande envergure
Joskin : grand volume à l’ensilage
Tecnoma : le laser grande capacité
12
16
Agenda
17
Nouveautés pièces et équipements
Emily : un godet béton
Berthoud : la hauteur de rampe automatisée
Feiffer : évaluer les pertes à la moisson
Optima-Concept : coupure de tronçons par GPS
Lamy Les Constructeurs : une fourche
à grand appétit
20
Le bol traîné face à l’automoteur
Résultat d’un grand test opposant une remorque mélangeuse
à vis verticale à une désileuse automotrice de type bol dans
lequel temps de travaux, consommation de carburant, qualité de
mélange et coût de revient sont passés au crible.
50
Tour de marché
100 semoirs à disques spécialisés
pour le non-labour
Matériel Agricole - N° 156 - Juin-Juillet 2010
Actualités
Great Plains : la firme américaine achète Simba
Kverneland-Vicon : les presses restent au catalogue
Lely : acquisition à 100 % des parts de Mengele
GEA : une offre étendue en équipements de ferme
Pérard : de l’atelier à l’usine
Lemken : attention peinture fraîche
Usine Claas Le Mans : le constructeur mise sur la couleur
France Contrôle Pulvé : diagnostics en toute franchise
58
L’information dans les régions
64
Concession
Éts Graillot (Haute-Marne) : l’occasion mûrement réfléchie
Descriptif technique
Pulvérisateur automoteur Challenger :
le RoGator 600 prend de la hauteur
37
Distribution des fourrages
Vu au Salon de l’herbe
Kleber : un pneu pour la polyculture
SARL Cressonnière : distribution
de Schuitemaker
JF : nouvelle coupe pour les faucheuses
Krone : une chambre fixe à diamètre variable
John Deere : grand confort au pressage
31
Test exclusif
66
Offres d’emploi
Tracteurpool.fr
Page 46
Les annonces de matériels agricoles d’occasion
3
Paris gagnés
Dernièrement deux manifestations d’envergure ont réuni les agriculteurs à Paris. La première, le 27 avril,
a rassemblé plus de 5 000 tracteurs sur le trajet Place de la Nation - Bastille - République. La seconde, les 23 et 24 mai,
a présenté la biodiversité sur les Champs-Élysées, couvrant la plus belle avenue du monde d’espèces végétales.
De bien belles manières de présenter la puissance, l’action et le rôle de l’agriculture. Merci et bravo !
La rédaction
4
AGRICOLE
AGRICOLE
est une revue mensuelle éditée par
CIP
8, rue Jules-César, 75012 Paris
site : www.comcip.com
Principaux associés :
D. Bailly, G. de Lagarde,
Y. Mangart, L. Seconda
AGRICOLE
Commission paritaire : 0911 T 88530
Dépôt légal : 2e trimestre 2010
Directeur de publication : Guy de LAGARDE
ABONNEMENTS :
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Directeur délégué : Luc SECONDA
Rédacteur en chef : David LAISNEY
Rédacteurs :
Aurélien GROULT, Jérémie GUICHENEY,
Jean-Paul ROUSSENNAC, Matthieu SCHUBNEL,
Bernard SERPANTIÉ, Paul LACOSTE
ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO :
Dominique BERGER
Secrétaires de rédaction :
Jean-Baptiste CAPELLE, Audrey ZELLER
Création graphique : Éric TOUTOUS
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François AUBERT (engrais, phytos, semences) :
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RUBRIQUE OFFRES D’EMPLOI :
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Patricia LAVOIE
FABRICATION :
Dominique THÉNON
IMPRESSION : BLG TOUL
ZI de la Croix-de-Metz, 54200 TOUL
Tél. : 03 83 65 20 50
SONT JOINTS À CE NUMÉRO :
• UN HORS-SÉRIE ENTRETIEN DES
ESPACES NATURELS DE 36 PAGES,
• UN CAHIER MATÉRIEL LES ANNONCES,
• UN ENCART 100 % PUR TRACTEUR
DE 12 PAGES,
• UN ENCART COLLECT WORLD
DE 32 PAGES.
5
Nouveautés
Cochet. Des
chargeurs
pour l’agricole
Formule Directe.
Une gyrotondeuse trirotor
Formule Directe, marque de Promodis, ajoute à son catalogue la gyrotondeuse E 2800 conçue pour la tonte, l’entretien
des parcs, des vergers et des refus de prairies. Cette machine
à trois rotors travaille sur une largeur de 2,85 mètres. Elle est
animée par trois boîtiers, un central de 125 chevaux de puissance
admissible et deux latéraux de 30 chevaux, reliés par des cardans
et protégés par une sécurité à friction. Les rotors, montés décalés
pour optimiser le recouvrement, disposent chacun de deux lames
tranchantes assurant également la ventilation. Quatre roues de
360 mm de diamètre, pivotantes sur 360 degrés, contrôlent la
hauteur de coupe.
D.L.
Le constructeur
sarthois Cochet lance
une gamme de chargeurs frontaux pour les tracteurs agricoles développant de 60 à 90 chevaux, tels que
les Kubota ME 6040 et ME7040 et l’Iseki TJ75. Le modèle CX54 reçoit d’origine
un parallélogramme mécanique et un porte-outil Euro à accrochage rapide. Il
présente des hauteurs de levée et de déversement de 3,10 et 2,30 mètres. Sa force
d’arrachement atteint 2 500 kg et sa capacité à hauteur maxi 1 400 kg. Pour équiper
ce chargeur frontal, Cochet propose divers accessoires : godet à terre, godet 4 en
1, godet multifonction, fourche à fumier, hydrogriffe, lève-palettes, lame de déneigement…
D.L.
Lemken
Le Kristall 9 succède au Smaragd
Combiné de semis à gros débit
6
Nouveautés
Antonio Carraro. Mach4, le rêve devient réalité
Présenté en 2008 à l’Eima de Bologne comme
« dream tractor », le quadtrac Mach 4 sera finalement
commercialisé par Antonio Carraro. Exposé début
février à la foire agricole de Vérone (Italie), ce
tracteur à quatre chenilles, articulé et réversible,
est motorisé par un quatre cylindres turbodiesel
de 87 chevaux, avec EGR. Destiné aux cultures
spécialisées, il concilie l’adhérence et la portance
des chenillards classiques, sans en avoir les
inconvénients. Grâce à son gabarit et à son
faible poids, il a en effet été réceptionné
pour circuler sur route et homologué pour
une vitesse de 40 km/h, bien supérieure
Bélair
Les Corsaire s’attellent à la distribution
aux 15 km/h des autres chenillards. Les quatre chenilles
en caoutchouc garantissent la stabilité sur les terrains
en forte pente et l’adhérence dans les fonds glissants
ou friables et sur la neige. Ce système de traction,
couplé au châssis articulé Actio, permet à l’engin de
se mouvoir en limitant le ripage et l’impact sur le sol.
Son poste de conduite réversible RGS (Rev-Guide
System) permet de tirer parti de son relevage arrière
en marche inversée. Proposé de base dans une robe
rouge, caractéristique de la marque italienne, il est aussi
disponible en version noire, avec pare-buffle et grilles
de protection de phares en option, et peut recevoir la
cabine StarLight, climatisée et pressurisée.
P.L.
Un bol double vis surbaissé
Désileuses conventionnelles à tapis transversal
Deux Comet au désilage
8
MX. Des chargeurs très compacts
Le constructeur breton MX commercialise désormais ses nouveaux
chargeurs frontaux compacts exposés à l’état de prototypes lors du
dernier salon allemand Agritechnica. Ces équipements, à quatre vérins
hydrauliques, présentés comme économiques, s’adressent aux particuliers,
aux paysagistes et aux collectivités recherchant des outils de manutention
de conception simple. La gamme, baptisée Compact, comprend deux
modèles : MX 20 Cu et MX 25 Cu. Le premier se monte sur les tracteurs
développant de 18 à 30 chevaux. Le second s’adapte sur les engins de
20 à 50 chevaux. Pour exploiter ces chargeurs frontaux, le constructeur
propose des outils spécifiques, tels qu’une benne de reprise et une fourche
à fumier.
D.L.
Maschio. La génération Cross au déchaumage
Les déchaumeurs
Maschio UFO à disques
indépendants de dernière
génération sont annoncés
plus robustes et plus performants. Identifiables au
suffixe Cross, ils reçoivent
des disques de 560 ou
610 mm de diamètre montés individuellement sur
des ressorts, de type queuede-cochon, jouant le rôle
de sécurité dégageante. Les paliers supportant les disques, dénommés
Cultihub, utilisent des roulements à double rangée de billes à contact
oblique. Ils disposent d’une triple étanchéité avec joint à glace et bénéficient
d’une lubrification à bain d’huile. Les appareils UFO Cross se déclinent
en largeurs de 3, 3,5 et 4 mètres à châssis rigide et de 4, 4,5 et 6 mètres
repliables. Le plus grand intègre un chariot de transport escamotable au
travail (en option sur l’UFO 450). Pour adapter l’outil à l’usage et au type
de sol, Maschio propose différents équipements arrière : rouleau-cage
de 550 mm de diamètre, spire de 500 mm, gomme de 600 mm, double
rouleau de 450 mm et herse-peigne.
D.L.
Yamaha. Le Grizzly plus abordable
Yamaha décline son quad utilitaire Grizzly 550 dans une version plus
économique. Pour cela, le constructeur japonais retire la direction assistée de son engin et passe ainsi la facture de 10 320 à 7 999 € TTC pour
la version homologuée une place en tant que Maga (machine agricole
automotrice) limitée à une allure de 40 km/h. Ce quad à quatre roues
motrices dispose d’un pont avant débrayable avec blocage du différentiel.
Il reçoit un moteur monocylindre de 558 cm3 à quatre temps et injection
électronique. Sa transmission automatique à courroie propose une marche
arrière et deux gammes avant (lente et rapide). Le freinage est confié à
quatre disques et la transmission finale utilise un cardan.
D.L.
9
Nouveautés
Landini. Les Techno moins techniques
La gamme de tracteurs d’élevage Landini 5-H, lancée dans
un premier temps en finition Top à inverseur hydraulique, se
complète avec l’arrivée de la version Techno au positionnement
plus économique. Les 5H Techno, développant 74, 82, 92 et
102 chevaux Iso, partagent le design, les motorisations et les
caractéristiques techniques et dimensionnelles des variantes Top.
Ils se contentent
en revanche
d’un inverseur
mécanique. Leur
transmission mécanique, inspirée de
celle équipant les
tracteurs de la
gamme inférieure
Powerfarm, est
proposée en deux
configurations :
24 rapports avant
et 12 arrière ou
32/16. Leur relevage, d’une capacité de 4 350 kg, bénéficie du contrôle d’effort
aux bras inférieurs. Les 5H Techno disposent de trois régimes
de prise de force en standard : 540, 540Eco et 1 000 tr/min.
Contrairement aux Powerfarm toujours commercialisés, les
nouveaux Landini accèdent, pour davantage de confort, à
l’engagement électrohydraulique de la prise de force et du
pont avant. Ils sont commercialisés en version arceau ou avec
une cabine.
D.L.
Joskin
Grand volume à l’ensilage
10
Tonutti. Des soleils
de grande envergure
Le catalogue d’andaineurs soleils de Tonutti s’enrichit de la série Dominator Pro
composée de deux modèles à dépose centrale de grande envergure. Le premier,
le V12 4GW, travaille sur une largeur variable de 3,50 à 7,50 mètres. Le second,
le V14 4GW, ratisse de 3,50 à 8,50 mètres. Ces nouveaux appareils restent fidèles
au procédé d’andainage à soleils auto-entraînés peu gourmand en puissance. Ils
adoptent le système autodirectionnel Pro-Activ permettant d’adapter la réactivité
de l’essieu directionnel arrière et son degré de rayon de braquage aux conditions
de travail. Les Dominator Pro bénéficient d’un châssis renforcé conçu pour résister
aux contraintes imposées par des vitesses d’évolution dépassant 15 km/h. Comme
les autres andaineurs Tonutti, ces matériels disposent de soleils équipés de 40 dents
de 7 mm de diamètre en acier trempé.
D.L.
La Campagne. Une
polybenne à trois essieux
La dernière-née des remorques portecaisson de La Campagne impressionne
avec ses trois essieux lui autorisant un
poids total en charge de 32 tonnes. Ce
véhicule, homologué à 40 km/h, s’accompagne obligatoirement du freinage
à commande pneumatique. Pesant à
vide 8,6 tonnes avec des pneumatiques
560/60 R 22,5, il repose sur un tridem
conçu pour accueillir des essieux directeurs avant et arrière. Il embarque des caissons
de 4,85 à 7,30 mètres de long. Son bras de chargement, fourni par le spécialiste Hyva,
dispose d’une potence coulissante et articulée. Il présente une capacité de 30 tonnes
et se pilote à partir d’un boîtier électrique en cabine.
D.L.
La gamme de bennes TP renforcée
Tecnoma. Le Laser grande capacité
La gamme d’automoteurs de pulvérisation Laser de Tecnoma s’enrichit
d’un appareil d’une capacité de 5 200 litres. Ce modèle à rampe arrière,
baptisé Laser 5240, bénéficie, comme les Laser 3240 (3 200 litres) et
4240 (4 200 litres), de la suspension pneumatique Axair. Il adopte un
moteur développant 244 chevaux et une transmission hydrostatique à
trois gammes à passage sous charge (0 à 15 km/h, 0 à 22 km/h et 0 à
40 km/h). À l’instar des autres automoteurs du constructeur, le Laser
5240 reçoit une cabine pressurisée équipée de filtres à charbons actifs,
d’un siège pneumatique orientable, de la climatisation autorégulée et
de coffres de rangement, dont un est réfrigéré.
D.L.
Vogel&Noot. Les déchaumeurs plus agressifs
La dernière génération de déchaumeurs à disques indépendants
Vogel&Noot bénéficie d’évolutions techniques améliorant leur capacité de pénétration en sols
difficiles. Ces appareils, dénommés TerraDiscpro,
adoptent des
disques crantés, de 510 mm
de diamètre, à
l’angle d’attaque
revu pour davantage d’agressivité. Selon le
constructeur autrichien, le dégagement sous bâti et les espaces libres entre les disques et leurs supports
confèrent à l’outil la capacité d’évoluer en présence de grandes quantités
de résidus de culture, tels que les tiges de maïs. Les TerraDiscpro sont
proposés en versions portées de 3 et 4 mètres de large à châssis rigide.
Ils se distinguent des précédents appareils par leur construction plus
compacte limitant le porte-à-faux. Par conséquent, ils sollicitent moins
le relevage des tracteurs. La profondeur de travail, allant jusqu’à 12 cm,
se règle de manière centralisée à l’aide de cales agissant sur la position
du rouleau arrière. Elle se contrôle hydrauliquement en option. D.L.
11
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Vu au Salon de l'herbe
(1re partie)
Nouveautés
Kleber. Un pneu pour la polyculture
De l’analyse de l’utilisation des tracteurs en polyculture élevage,
Kleber a développé le Gripker qui se veut un pneu polyvalent, à la
fois capable d’effectuer des travaux lourds comme le labour, mais
sans être trop agressif pour protéger les prairies lors de l’épandage
du lisier par exemple. Aux épaules arrondies, ce pneumatique de
la Série 65 est large et s’applique sur une grande surface au sol. Il
bénéficie de barrettes incurvées et le recoupement entre celles-ci
garantit le confort. Le tracteur en polyculture est très souvent utilisé
au transport, comme il peut aussi l’être au chargeur. Le Gripker
est prévu pour pouvoir répondre à ces travaux, mais le propriétaire
doit aussi savoir adapter les pressions de gonflage. Destiné à des
tracteurs de 80 à 180 chevaux, le Gripker existe pour l’instant en
5 dimensions : 480/65 R 28, 540/65 R 28, 540/65 R 30, 650/65 R 38 et 650-65 R 42. La gamme sera
progressivement complétée pour compter au total treize dimensions.
L.S.
SARL Cressonnière. Distribution de Schuitemaker
Depuis mai, la SARL Cressonnière, installée à Saint-Jean-sur-Mayenne, distribue les matériels de la
marque néerlandaise Schuitemaker. La société mayennaise, créée par l’entrepreneur de travaux agricoles
Christian Houdayer, propose ainsi des
remorques autochargeuses, de capacité
allant de 30 à plus de 60 mètres cubes,
équipées d’un essieu tandem ou tridem.
Ces machines, plutôt haut de gamme,
se distinguent par leur pick-up, évoluant
traîné et situé à l’avant sous la caisse. Elles
embarquent un système de coupe inédit, à
43 couteaux disposés perpendiculairement
au flux de fourrage, procurant une longueur
de coupe théorique de 4,4 cm. Leur fond de
caisse, réalisé en acier, accueille un tapis
de vidange à quatre chaînes et barrettes à
entraînement bilatéral.
D.L.
Weidemann. Un télescopique
de poche
Le T4512 est un engin de manutention
à bras télescopique d’une largeur hors
tout de 1,56 mètre et d’une hauteur de
1,94 mètre. Capable d’entrer dans des bâtiments aux portes étroites, il dispose d’une
capacité de charge de 1,2 tonne. Son bras
lève à 4,50 mètres. Weidemann propose
avec ce T4512, un petit télescopique de
30 chevaux motorisé par un Yanmar de
3 cylindres. Ce moteur se positionne sur
le côté de l’engin et entraîne le circuit de
la transmission hydrostatique (84 l/min)
ainsi que la pompe hydraulique de travail
(42 l/min). En option, ce dernier circuit
peut débiter 75 l/min et une prise de force
(10 chevaux) peut entraîner des outils peu
gourmands en puissance.
L.S.
JF. Une nouvelle coupe pour les faucheuses
Le design est un point important
et gagne toutes les catégories de
machines. Les nouvelles faucheuses
frontales GXF 3205 et 3605 n’y
échappent pas. Le carénage supérieur
de ces modèles Contour Float cache la
transmission mais aussi le système de
12
suivi du terrain de l’unité de fauche.
Cet organe suspendu peut débattre
de 55 cm en hauteur, mais possède
aussi des possibilités de mouvement
d’avant en arrière (16°) et de gauche
à droite (12°).
La faucheuse conditionneuse traînée
connaît un renouveau avec l’arrivée
de la GMT 3205 Flex (8 disques
ovales à deux couteaux). Présentée
en avant-première en version à timon
central, elle connaîtra prochainement
une version à timon latéral. Cette
machine accueille un nouveau lamier
au profil plus dégagé et intégrant un
contre-couteau amovible en acier spécial entre les disques. Par le relevage
des deux carters latéraux, la machine
présente une largeur de transport de
trois mètres, alors qu’elle fauche sur
une largeur de 3,15 mètres. Elle peut
embarquer une des trois solutions
de conditionnement : à doigts en
polypropylène (P), à doigts en acier
(S) ou à rouleaux (R). Sous le timon
central, la faucheuse possède un
boîtier à double commande : d’un
côté pour le lamier (à droite dans le
sens d’avancement) de l’autre pour
le conditionneur (courroies). Tous
les réglages ont été regroupés de ce
même côté de la machine : pointage,
intensité du conditionneur, solution
Top Dry (épandage large). L.S.
Pöttinger. Andaineur spécial entreprise
Le constructeur autrichien Pöttinger dévoile un andaineur à double rotor,
ratissant sur 7,50 mètres de large, spécialement conçu pour les travaux intensifs
et les gros volumes de fourrage. L’appareil à châssis porteur, dénommé Top
852 CSline, bénéficie de rotors suspendus individuellement par ressort. Son
dégagement de 60 cm sous les dents facilite les manœuvres en bout de champ
au-dessus des andains. Les toupies reposent chacune sur six pneumatiques
de type ballon. Elles suivent les dénivellations du terrain grâce à la roue de
jauge Multitast évoluant devant les peignes. Leurs treize bras restent montés
au transport en respectant une hauteur inférieure à quatre mètres. En cas de
détérioration, ils se déposent individuellement en ôtant deux boulons. D.L.
Krone. Une
chambre fixe
à diamètre
variable
Presse à chambre fixe
conçue pour les chantiers
intensifs, la Comprima
F155 de Krone confectionne des balles rondes
de diamètre ajustable
mécaniquement de 1,25 à
1,50 mètre. Le déplacement manuel de deux broches, situées à l’arrière
de la machine, suffit à modifier le format par pas de cinq centimètres.
Cette presse se caractérise par l’adoption d’un enrouleur à barrettes et
courroies et non à chaînes comme sur les Krone Roundpack. L’utilisation
du matériau synthétique autorise une plus grande vitesse de rotation du
tablier, désormais baptisé Novogrip, ce qui améliore le débit de chantier et
procure davantage de densité. Le bruit émis au travail s’en trouve diminué.
La Comprima F 155 reçoit le pick-up Easyflow sans came. Elle se décline
en version XC à dispositif de coupe X-Cut à 17 ou 26 couteaux, ainsi qu’en
combinaison presse-enrubanneuse CF 155 XC. L’enrouleur Novogrip et
le pick-up sans came embarqués sur cette presse se retrouvent sur les
modèles à chambre fixe Comprima F125 et F125 XC réalisant des balles
de 1,25 mètre de diamètre. Ils équipent également les chambres variables
Comprima V150, V150 XC, V180 et V180 XC et la combinaison presseenrubanneuse CV 150 XC.
D.L.
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Vu au Salon de l'herbe
(1re partie)
Nouveautés
Gaspardo et SIP. Une distribution
qui démarre
La société Maschio Gaspardo S.p.a distribue désormais les matériels de fenaison de la société slovène SIP
(faucheuses, faneuses et andaineurs). Ces matériels
ont été dévoilés à l’occasion du Salon de l’herbe,
dans l’Allier, avec l’exposition de deux faucheuses
portées à disques, une faneuse à six toupies et un
andaineur double rotor. La gamme des faucheuses
arrière et frontales se compose de modèles portés à
disques avec deux solutions de conditionnement (à
fléaux et à rouleaux). Le constructeur propose aussi
dans sa gamme des faucheuses à tambours. L.S.
Lely. Pour des balles plus denses
Dans la catégorie des presses à chambre variable
confectionnant des balles jusqu’à 1,60 mètre de
diamètre, Lely dévoile la RP 445, remplaçante
de la RP 435, et la RP 415, succédant à la V 160.
Ces deux presses intègrent le nouveau pick-up de
2,25 mètres de large, à cinq barres porte-dents,
sans came. À l’instar de la presse enrubanneuse
RPC 445 Tornado récemment dévoilée, la RP 445
bénéficie d’un balancier tendeur de courroies
redessiné et d’un plus grand nombre de rouleaux
pour gagner en densité de pressage. Pour faciliter
le démarrage de la botte, elle reçoit également un
troisième rouleau de préchambre. Cette machine
dispose d’un ameneur rotatif, de 800 mm de diamètre, équipé ou non du dispositif de coupe à
13, 17, voire 25 couteaux. Elle accède à la trappe
de débourrage Hydroflex Control. La RP 415 se
positionne, elle, davantage en entrée de gamme. En
option, elle se complète d’un double entraînement
de ses courroies de compression (système ADS) et
du dispositif Opticlean les nettoyant. Cette presse
intègre un liage filet muni du système ELS facilitant
le chargement de la bobine. Comme la V 160, elle
conserve l’ameneur rotatif à simples doigts et ne
prétend pas à la trappe Hydroflex Control. A.G.
John Deere. Grand confort au pressage
L’automatisme Baler Automation équipant les presses John Deere améliore nettement le
confort du chauffeur. Dans sa version la plus évoluée, il limite en effet à une seule le nombre
de manipulations à effectuer à chaque balle, contre quatre en moyenne avec une machine
classique. Au travail, lorsque la balle
atteint le diamètre présélectionné, cette
fonctionnalité, contrôlée par la console
Isobus John Deere, commande l’immobilisation du tracteur en débrayant
la transmission et en freinant. Elle
lance aussitôt le liage et actionne
ensuite l’ouverture et la fermeture de
la porte arrière. Une fois ces opérations
terminées, le chauffeur doit seulement
agir sur le levier d’inverseur pour
relancer l’avancement. L’automatisme
n’est disponible que sur les presses à
balles rondes John Deere intégrant la
technologie Isobus. Pour exprimer tout
son potentiel, il demande d’utiliser un tracteur de la marque à transmission à variation continue
Autopowr muni de distributeurs hydrauliques à commandes électriques. Avec un John Deere
équipé d’une autre boîte, le dispositif Baler Automation ne gère pas l’arrêt de l’avancement. Il
automatise uniquement le liage, l’éjection de la balle et la fermeture de la porte, à condition,
bien évidemment, de disposer de distributeurs électrohydrauliques sur le tracteur. Toutes les
fonctions demeurent par ailleurs pilotables manuellement.
D.L.
Lindner. La série 4 Alpin au complet
Après avoir dévoilé le Géotrac 94 en fin d’année
dernière, l’Autrichien Lindner complète son offre de
tracteurs avec l’arrivée de la série 4 Alpin. Il lance
trois modèles : les Géotrac 64, 74 et 84. Destinés
aux exploitations d’élevage et aux besoins de l’agriculture de montagne, ces engins se caractérisent par
leur cabine basse et leur vitre avant dégageant la
vue sur le chargeur. Les deux premières variantes
développent 78 chevaux Iso 14396. Elles reçoivent un
moteur Perkins de trois cylindres et 3,3 litres. Leur
transmission, signée ZF-Steyr, propose 16 vitesses
avant et 8 vitesses arrière. Elle intègre un inverseur
mécanique synchronisé. Le Géotrac 64 se différencie du modèle 74 par son centre de gravité bas.
14
Pour cela, il reçoit une cabine dotée d’un
plancher surbaissé et d’un tunnel, disponible en option sur les autres tracteurs de la
série 4 Alpin. À l’image du Géotrac 94, le
modèle 84 adopte, lui, un moteur à rampe
commune d’injection, à quatre cylindres et
4,4 litres, limité à 92 chevaux (102 chevaux
sur le modèle 94). Il utilise une boîte de
vitesses à 16 rapports avant et arrière munie
d’un doubleur et d’un inverseur hydraulique. En
option, il reçoit une prise de force proportionnelle
à l’avancement en complément des quatre régimes
disponibles. Par ailleurs, le constructeur lance le
plan EPP (Efficient Power Program). Ce programme
interne, notamment appliqué à cette série 4 Alpin,
vise à améliorer les processus de production ainsi
que la qualité des fabrications. Lindner espère ainsi
augmenter l’efficacité énergétique et diminuer la
consommation de carburant de ses tracteurs.A.G.
Carte nationale des distributeurs WEIDEMANN
Votre partenaire avec du savoir-faire et une technologie d’avenir
Une gamme très large de machines ...
Roussel SARL
62
Normagri
Motin SA
Ouest Equipement
Wacker Neuson
SAS
80
Ducastel
SAS
76
COMPACTES
NTES
POLYVALE
MANIABLES TES
PERFORMAN
PUISSANTES
50
MAM
61
22
Le Moal SARL
Le Moal SARL
Mat Agri 22
Le Roux SAS
29
Le Roux SAS
Le Roux SAS
56
Normagri
Mat Agri 22
Romet 53
SAS
53
Romet 72
SAS
72
35
Ouvrard Vendée
85
Ouvrard
Chargeuses Hoftrac ®*
Ouvrard
Touraine
86
Allin
Agri
Agri
Montauban
24
Agri 33
33
Agri 33
47
Agri 33
Duvignau
SARL
40
Chargeuses articulées à roues
46
Agri
Montauban
82
Duvignau SA
32
Duvignau SARL
64
Duvignau
SARL
65
Maison Vacher
SA
63
19
88
68
Georges
Ets
70
Alsaterr SARL
Ets H. Fuchs
90
Coste
SAS
Coste
SAS
25
Costagri
Sovetrag SARL
71
23
Agroleix
Baehrel Agri SAS
RG Matériel SAS
Jolivalt Motoculture
Keime SA
Georges Ets
Maison Vacher SA
03
Marsaleix
SARL
67
54
Alsaterr SARL
Coste SAS
58*
Fontvielle SAS
Charentaise
Marsaleix
Charentaise
de
SARL
de
Motoculture
Motoculture
87
16
Sorges
17
Motoculture
57
Game
SAS
52
Manière
SARL
21
18
Laville SA
Laville
SA
79
Forges
Malecot
Poirier
Agri
SAS
Moreau R.
SA
36
Semat
Game SAS
10
Sureau
Agriculture
SAS
89
Malecot Poirier
Agri SAS
45
Wacker
Neuson
SAS
41
Ouvrard
Touraine
37
Romet 49
SAS
49
Bricaud
Agri
44
Gautier
SA
28
Keime SA
Breda
SAS
55
Game SAS
51
93* Wacker
75*
Neuson
92* 94*
SAS
77
Malecot
91* Poirier
Agri
SAS
78*
Jolivalt Motoculture
Breda
SAS
08
David
SA
02
Wacker Neuson
SAS
60
95*
Ducastel
SAS
27
Motin SA
14
David SA
59
Pages MA
SAS
15
42*
Sedimav
43
Hugon
SA
48
Pages MA
SAS
12
Equip
Agri
69
Cheval
Henri
SAS
07
34
Vidal
Ets
Girard SA
Lacroix
Motoculture
01
Motoculture
Méridionale
Xambili
Agri
Espace Chavanel Tranchant
74
Bellemin Chavanel
SAS
73
Equip
Agri
05
38
Pellegrin
Adrien
Ets
Machines
Agricoles
Granieu
Cheval
Henri
SAS
26
Motoculture Méridionale
30
Oulmières
SARL
81
Semag
SAS
39
Pellegrin
Adrien
Ets
04
Centre d’équipement
savoyard (CES)
Motoculture Méridionale
06
84
Motoculture
Méridionale
13
Motoculture
Méridionale
83
Melix Ets
11
31
Melix Ets
09
66
Xambili
SARL
2B
42*
58*
75*
Loire Equipement
Guyonnet
Malecot Poirier Agri SAS
Sureau Agriculture SAS
Vezin SA
Wacker Neuson SAS
78*
91*
92*
93*
94*
95*
Gautier SA
Malecot Poirier Agri SAS
Wacker Neuson SAS
Wacker Neuson SAS
Wacker Neuson SAS
Wacker Neuson SAS
Chargeuses télescopiques
Socodimat
2A
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Tél. : 01 60 62 30 20 / Fax : 01 60 62 30 32
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Agenda les dates à retenir
TEMPS FORT
Tél. : 03 26 68 20 44
exposition de matériels agricoles
et d’espaces verts animée par les
concessionnaires de la région. Elle
est également reconnue pour sa
traditionnelle foire aux chevaux
organisée le vendredi matin.
www.foiredechalons.com
Tél. : 02 33 76 58 82
La foire agricole, forestière et
agroalimentaire de Libramont, en
Belgique, est une vaste exposition
de plein air. Elle accueille également
chaque jour des démonstrations
d’engins de génie civil et de matériels
forestiers. À la suite de la foire, le
27 juillet est organisée une journée
de l’herbe proposant des démonstrations de machines de récolte des
fourrages.
Du 7 au 9 septembre
Innov’Agri
14 au 17 septembre
Le Space
Le salon en plein air du machinisme agricole prend ses quartiers
durant trois jours à Outarville, dans
le Loiret. Cette édition accueille,
pour la première fois, les trophées
de l’innovation récompensant les
nouveaux matériels, les produits, les
services ou les logiciels existants,
présentés durant la manifestation.
Tel. : +32 61 23 04 04
www.foiredelibramont.com
Tél. : 01 40 22 70 40 - www.innovagri.com
10 au 12 septembre
Foire Sainte-Croix à Lessay
Le Space, salon international de
l’élevage, qui se déroule du 14 au
17 septembre au parc des expositions de Rennes (Ille-et-Vilaine),
enregistre déjà, au 17 mai, plus de
1 000 inscriptions d’exposants, dont
plus de 200 étrangers. En plus de
l’importante exposition de matériel, cette manifestation accueille
cette année le challenge France
Prim’Holstein qui devrait regrouper
les 230 meilleurs bovins en provenance de dix régions françaises.
Millénaire, la foire Sainte-Croix
de Lessay (Manche) accueille une
Tél. : 02 23 48 28 80
www.space.fr
techniques de Villers-St-Christophe
aura lieu dans l’Aisne, le 23 juin, de
9 à 18 heures. Plusieurs constructeurs
de matériels y seront présents.
Du 17 au 19 juin
Euroforest
Organisée durant trois jours
mi-juin, la cinquième édition
d’Euroforest se déroule à StBonnet-de-Joux, en Bourgogne.
Attirant un nombre croissant de
visiteurs, ce salon concerne tous
les acteurs du milieu forestier. Il
regroupe près de 350 exposants
proposant des matériels ou des
services dans les secteurs de
la production, de la récolte, du
transport et de la première transformation du bois.
Tél. : 03 80 44 34 63 - www.euroforest.fr
Le 23 juin
Rendez-vous techniques
de la pomme de terre
Événement dédié à la pomme de terre,
la deuxième édition des rendez-vous
Tél. : 03 22 85 75 66
Du 23 au 26 juillet
Foire de Libramont
Du 27 août au 5 septembre
Foire de Châlons
La 64e foire de Châlons-en-Cham-
pagne se tient du 27 août au 5 septembre. Elle accueille le célèbre salon
Equip’Agro, dédié aux matériels
agricoles, animé par les concessionnaires régionaux et les constructeurs.
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Nouveautés
Pièces et équipement
Joskin
La récolte protégée
au transport
Emily
Un godet béton
Nozal
Sélectionner ses buses
sur Internet
Pare-chocs hydraulique
pour bennes
Facom
Des produits d’entretien
Berthoud
La hauteur de rampe automatisée
17
Nouveautés
Feiffer
Les pertes dans la tablette
Lamy Les Constructeurs
Pince-balle modulable
Optima-Concept
Adoptez la coupure de tronçons par GPS
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Le Laser adopte la voie variable hydraulique
Une fourche à grand appétit
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18
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C
M
J
CM
MJ
CJ
CMJ
N
14/01/10
15:01:28
Descriptif technique
Challenger a travaillé l’accessibilité
au RoGator 600. Depuis le marchepied,
l’opérateur grimpe facilement au poste
de conduite ou à la plateforme située
juste derrière la cabine.
Le poste de remplissage du
RoGator 600 accueille une vanne
multivoie en standard (sélecteur
électronique en option).
Challenger
Le RoGator prend
de la hauteur
L’accoudoir multifonction reçoit le
terminal C1000, ainsi qu’un levier
gérant les fonctions d’avancement
et celles de la rampe.
Déjà connu dans la pulvérisation pour ses automoteurs
SpraCoupe, Challenger mettra à l’automne ses
nouveaux appareils RoGator 600 sur le marché. Ces
machines haut de gamme disposent de sérieux atouts
pour séduire les nouveaux clients. Par Matthieu Schubnel
D
évoilée par Challenger à
l’occasion du dernier salon
Agritechnica , la gamme
RoGator 600 d’automoteurs de
pulvérisation se compose de trois
modèles. Les 635, 645 et 655 affichent
des capacités de cuve maximales respectives de 3 500, 4 800 et 6 000 litres.
Côté motorisation, l’entrée de gamme
reçoit un quatre cylindres de 170 chevaux de puissance nominale. Les
deux autres engins intègrent le six
cylindres de 7,4 litres, développant
respectivement 208 et 227 chevaux.
Ces trois machines bénéficient d’un
moteur Agco Sisu Power intégré
20
côté droit, entre les deux essieux.
La transmission du mouvement
aux quatre moteurs-roues s’opère
via une pompe hydrostatique loadsensing. Ce composant autorise un
ajustement de l’allure en continu, au
pied ou à la main, de 0 à 40 km/h.
Les RoGator atteignent d’ailleurs
leur vitesse maximale au régime
réduit de 1 600 tr/min. En outre,
le chauffeur dispose de plusieurs
fonctionnalités d’assistance à la
conduite comme la mémorisation
de deux vitesses d’avancement, les
contrôles du patinage (ASR) et de
la stabilité (ESP).
Le châssis monopoutre du
RoGator 600 laisse l’espace nécessaire au braquage à 35° des quatre
roues motrices de 2 mètres de diamètre, orientées au choix suivant
trois modes directionnels.
La garde au sol modulable
depuis la cabine
L’ajustement automatisé de la garde
au sol de 75 à 120 cm, depuis la
cabine, constitue une spécificité
remarquable de cette série. De
par sa configuration particulière,
la suspension hydropneumatique
indépendante à double triangulation reste efficace quelle que soit
la hauteur choisie. En option, la
machine dispose également du
réglage hydraulique de la voie
entre 1,80 et 2,25 mètres. La large
cabine du RoGator, empruntée aux
tracteurs chenillards Challenger
MT 700 et 800, dispose d’un vrai
siège passager. Sa position à l’avant
de l’automoteur dégage clairement
la visibilité. La plupart des commandes de l’engin, dont le joystick
principal, se retrouvent côté droit
sur l’accoudoir solidaire du siège.
Les RoGator disponibles à l’automne
Caractéristiques du RoGator 600
635
645
Agco Sisu Power
Motorisation
Nombre de cylindres
et cylindrée
4 (4,9 litres)
Puissance nominale
170 ch
Capacité de la pompe
de pulvérisation
Volume de la cuve
principale
3 500 litres
Volume de la cuve de rinçage
Type et largeur de rampe
Rayon de giration (mode
quatre roues directrices)
PACK 2010
655
6 (7,4 litres)
208 ch
227 ch
784 l/min à 2 bars
167 l/min à 8,3 bars
3 500 ou
3500, 4 800
4 800 litres
ou 6 000 litres
500 litres
Aluminium de 24 à 36 m
4,73 m
Gagnezrains !
ter
sur tous les
Depuis le poste de conduite,
l’opérateur modifie en quelques
secondes la garde au sol de
l’automoteur.
Pour le moment, deux terminaux
équipent le poste de conduite. Avec
le premier dénommé C1000, le
chauffeur gère le moteur, la transmission et le châssis. Le second,
équipé d’un port USB, l’assiste
lors du traitement.
Rampe alu
et circulation continue
Le circuit de pulvérisation accueille
une pompe centrifuge délivrant
784 l/min à 2 bars, avec autoamorçage en option. Depuis le poste
de remplissage, l’opérateur accède
aux commandes manuelles ou
électriques des vannes. L’incorporateur de 60 litres dispose d’une
capacité d’aspiration de 200 l/min.
Derrière le tableau de mise en
œuvre, le constructeur privilégie
une tuyauterie rigide pour simplifier
l’installation et limiter l’entretien.
Sur ces modèles, Challenger a
choisi la circulation continue avec
coupure pneumatique des sections.
Le circuit alimentant les buses
chemine sur une rampe en aluminium Pommier, de 24 à 36 mètres
d’envergure. Lors des travaux à
grand volume (engrais notamment),
une ligne complémentaire de forte
section complète l’alimentation de
la rampe rendant possible, selon le
constructeur, une pulvérisation de
600 l/min à 10 km/h. Solidaire du
châssis grâce à un parallélogramme
monobras, la rampe bénéficie d’une
suspension amortissant les mouvements dans cinq directions. Le
constructeur annonce aussi l’intégration prochaine du contrôle
de la hauteur de pulvérisation par
ultrasons. En fi n de chantier, le
rinçage de la cuve principale est
assuré par six buses alimentées par
une cuve d’eau claire de 500 litres.
21
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Essai
FICHE TECHNIQUE
Un quatre cylindres
grand châssis
Avec son 6534, John Deere a trouvé une réponse aux acheteurs souhaitant
un tracteur à quatre cylindres équipé d’un châssis long. Il a adapté
le moteur du 6430 de 4,53 litres sur le châssis du 6630 de six cylindres pour
construire un modèle intermédiaire : le 6534. Lors d’un essai de ce tracteur
en Charente-Maritime, deux agriculteurs, Stéphane Gaillot et Bertrand Simon,
ont tour à tour pris le volant de ce John Deere 6534 Premium.
Texte et photos : Luc Seconda
S
ale temps en Charente-Maritime durant la dernière semaine
de mars ! De la pluie pratiquement tous les jours (5 à 10 mm).
De quoi empêcher tout travail dans
les champs. Dommage pour nos
essais, mais tant mieux pour les
cultures. De ce fait et pendant une
semaine d’essais de tracteurs, les
travaux ont principalement consisté
à vider les stabulations et à rouler du
fumier tout autour de la commune
de la Vallée, un village où la Cuma
locale baptisée La Rigoleuse porte
magnifiquement bien son nom.
Stéphane Gaillot et Bertrand Simon
adhèrent à cette Cuma. Dans ce
secteur, les agriculteurs exploitent
généralement des fermes de polyculture-élevage et utilisent des tracteurs
de 80 à 150 chevaux. Ils emploient
les chargeurs télescopiques de la
Cuma mais possèdent aussi, sur
leur propre exploitation, un tracteur
équipé d’un chargeur frontal. C’est
souvent le deuxième tracteur de la
ferme, qui, en plus de la manutention,
doit rouler les bennes à la moisson et
parfois intervenir pour des travaux
de préparation du sol, de semis, de
fertilisation…
Dans la cour de l’exploitation de
Didier Boursiquot, qui accueille notre
opération, le John Deere 6534 suscite
de la curiosité. Comparativement à
un quatre cylindres traditionnel, le
MOTEUR
DPS Powertech Plus - Quatre
cylindres – 4,53 litres de cylindrée
PUISSANCE
Nominale (2 300 tr/min) annoncée
sans surpuissance (Norme 97/68
EC) : 125 ch (92 kW)
sans surpuissance (Norme ECER24) : 120 ch (88 kW)
Maximale annoncée sans
surpuissance (Norme 97/68 EC) :
134 ch (98 kW)
Maximale annoncée sans
surpuissance (Norme ECE-R24) :
129 ch (95 kW)
Maximale mesurée à la prise de
force sans surpuissance : 124,4 ch
(91,4 kW)
avec surpuissance (Norme 97/68
EC) : 145 ch (107 kW)
avec surpuissance (Norme ECER24) : 138 ch (101 kW)
Maximale mesurée à la prise
de force avec surpuissance
(2 210 tr/min) : 138 ch (101,4 kW)
TRANSMISSION
Semi-powershift à 6 vitesses
et 4 rapports sous charge (AutoQuad
Plus-Ecoshift)
CIRCUIT HYDRAULIQUE
Load Sensing – Débit maximal =
110 l/min
6534 est plus long, plus haut et plus
gros. « On ne croirait pas un tracteur
de 125 chevaux, mais plutôt un de
140 chevaux ! », lance un agriculteur.
Équipé de pneumatiques 520/85 R 38
à l’arrière et de 420/85 R 28 à l’avant,
le 6534 se tient bien. Pas de cabine
Sur la route, le tracteur
est à l’aise avec cette remorque
Chevance de 16,7 tonnes.
22
À l’extérieur, le gabarit du tracteur
ne gêne pas les manœuvres au chargeur.
basse, ni de capot plongeant, le
tracteur est taillé comme un vrai
standard. La présence du relevage
avant rappelle sa polyvalence et le
chargeur frontal paraît plutôt bien
dimensionné pour ce « faux quatre
cylindres ».
Confortable et silencieux
Après une présentation du tracteur
aux essayeurs par Sébastien Vallas,
le chef produits chez John Deere,
la benne Chevance est chargée
de fumier.
De façon à contrôler la consommation du tracteur lors du circuit
routier, un bidon de gasoil est
placé sur le circuit d’alimentation
et remplace le réservoir du tracteur. Avant chaque départ et à
chaque arrivée, ce bidon est pesé
de façon à mesurer précisément la
consommation.
Stéphane Gaillot s’installe le premier au volant du 6534 Premium.
C’est la première fois qu’il monte
dans un John Deere. « C’est l’occasion d’essayer », indique-t-il
avant de sortir de l’exploitation et
de s’engager sur la route. Le circuit
commence par un tronçon légèrement descendant d’un kilomètre.
Assez pour que le conducteur
La reprise de la fumière couverte
est plus délicate pour un conducteur
qui ne connaît pas le bâtiment.
s’exerce au passage des vitesses
mécaniques : C1, D1, E1, F1. « Peut
mieux faire en ce qui concerne
le levier et la grille », lance Stéphane Gaillot qui utilise d’autres
transmissions semi-powershift sur
sa ferme. Il n’a pas le temps de
pousser plus loin les rapports sous
Essai
LES ESSAYEURS
Choisir la taille du châssis
en fonction de l’utilisation
pente qu’il gravit un peu mieux que
la première, c’est-à-dire en D3. Au
sommet, une portion plane permet
à Stéphane Gaillot de donner une
nouvelle fois son avis sur le comportement général du tracteur : « Il est
agréable à conduire. Même sans suspension, la cabine est confortable. »
À l’arrivée, et après 19 minutes de
route, la consommation pour le
circuit s’établit à 4,68 litres.
Bertrand Simon, second essayeur
du tracteur parcourt le circuit en 16
minutes. Comme son collègue, il
n’aime pas le passage des vitesses
mais apprécie le confort du tracteur.
« Il a une bonne reprise, ajoute-t-il.
La cabine est spacieuse et la visibilité
satisfaisante. » La première montée
se termine en D1 à 1 500 tr/min
alors que pour la seconde côte, le
conducteur maintient le rapport E1,
également à 1 500 tr/min. Pour ce
second parcours, la consommation
s’élève à 4,25 litres.
Afin de comparer ces valeurs à
celle qu’un habitué du tracteur peut
obtenir, Mathieu Véchambre accepte
de faire un parcours qu’il boucle
en 13 minutes et 20 secondes. Au
départ du circuit, il enclenche l’automatisme de passage sous charge
des rapports et le tracteur arrive au
pied de la première côte en F4 puis,
après la chute des quatre rapports
sous charge, le conducteur rétrograde
en E1. Le régime moteur tombe à
1 400 tr/min, mais le conducteur
reste en E pour terminer l’ascension
de cette montée. Il gagne également
du temps aux reprises en choisissant le rapport optimal. Au stop, il
Ce tracteur John Deere 6534
a l’allure d’un six cylindres mais son
moteur n’en compte que quatre.
24
teur teste en plus la capacité du
tracteur à retenir la charge. Le frein
moteur et les freins du tracteur et
de la remorque sont jugés bons.
Pour un même circuit, une
différence de consommation
de 13 %
Après la traversée du village, le
convoi doit monter une nouvelle
Le parcours de l’essai
0,3 km
0,6 km
1,4 km
0,6 km
1,1 km
0,4 km
0,5 km
0,8 km
0,4 km
Retour vers la ferme
Lieu-dit “Petit Logis”
Fin de montée 2
Début de montée 2
Traversée “la Vallée”
Descente “le Pinier”
Petite route
Fin de montée 1
Début de montée 1
Distance parcourue : 6,1 km
La ferme de départ
charge que le tracteur amorce une
belle petite grimpée. Il doit rétrograder : E3 puis D2 où le moteur
se stabilise autour de 1 500 tr/min.
« Il accroche bien », signale le
conducteur, qui d’ordinaire travaille
avec un 110 chevaux.
En haut de la côte, le convoi s’engage
sur une petite route pour évaluer le
confort du tracteur. Cette voie étroite
n’est pas très roulante, pourtant la
vitesse de 25 km/h est atteinte. « Le
pont avant suspendu effectue un
bon travail d’amortissement, juge
Stéphane Gaillot. La cabine est
confortable et silencieuse. » Pour
reprendre une autre route, le convoi
doit passer une épingle à cheveux,
c’est l’occasion de vérifier le rayon
de braquage, mais aussi la tenue
du tracteur lorsque la flèche de la
remorque pousse sur l’arrière. Sur
le premier point, l’empattement long
ne favorise pas le 6534, mais sur le
second aspect, l’assise du châssis
long retient bien la poussée latérale.
Dans la descente qui suit, le conduc-
La sensation de sécurité
a été mise en avant
par STÉPHANE GAILLOT.
Plutôt conquis par le tracteur,
BERTRAND SIMON l’est un peu
moins par le chargeur.
redémarre par exemple en D3 et
dans la seconde montée, termine
en E2 à 1 800 tr/min. Au final, la
consommation se situe à 4,10 litres.
Au chargeur,
des goûts différents
À l’issue de ce test au transport,
le tracteur doit charger du fumier
dans une benne pour le déposer au
bout d’une parcelle. Chez Stéphane
Gaillot, la fumière est couverte
et le John Deere au gabarit assez
conséquent doit trouver sa place
pour manœuvrer. Après le décrochage de la benne et l’accrochage
du godet multifonction au bout du
chargeur, une masse a pris place
sur le relevage arrière. À tour de
rôle, les deux chauffeurs chargent
le fumier dans la benne. Pour le
curage des stabulations, Stéphane
est habitué au chargeur télescopique.
Il note que, pour de la reprise de tas,
le John Deere s’en sort aussi bien
que le télescopique. « J’aime bien
son empattement, souligne-t-il. La
visibilité est bonne et le poids à l’arrière s’avère un atout au chargeur. »
L’agriculteur trouve le godet large
et manquant un peu de profondeur.
Bertrand Simon est plus prudent,
car il ne manœuvre pas dans un
bâtiment connu. Au début, il faut
regarder partout. La fenêtre de toit
s’avère un avantage, mais la taille
des rétroviseurs apparaît un peu
insuffisante. Il a programmé un
rapport différent entre la marche
avant (B2) et la marche arrière
(B1). Il regrette de ne pas bien voir
le godet lorsqu’il est posé au sol. Le
même avis avait été formulé lors de
l’accrochage de l’outil. Il trouve aussi
que les mouvements du chargeur
sont brusques. En résumé, si le John
Deere 6534 lui plaît, son chargeur
un peu moins.
Avec surpuissance
Sans surpuissance
PUISSANCE kW
140
Les mesures effectuées
120
100
80
SA PUISSANCE, SON COUPLE, SA CONSOMMATION
60
40
COMMENTAIRES
Au banc d’essais
de la Chambre
d’agriculture de
Poitou-Charentes,
le John Deere
6534 a délivré sa
puissance selon
deux cas de figure,
avec et sans
surpuissance.
SANS SURPUISSANCE :
Le John Deere 6534 a développé à la prise de force
une puissance maximale de 124,4 chevaux (91,4 kW)
au régime de 900 tr/min (1 987 tr/min équivalent
moteur). À ce régime de puissance maxi, le couple est de
44 daN.m, la consommation spécifique de
252 g/kWh et la consommation horaire de 27,5 litres.
Le couple maximal (49,2 daN.m) est atteint au régime
prise de force de 701 tr/min (1 548 tr/min équivalent
moteur). En ce point, la puissance du tracteur est
de 108,3 chevaux (79,6 kW) et sa consommation
spécifique de 242 g/kW.h.
AVEC SURPUISSANCE :
La puissance maximale atteinte par le John Deere 6534
avec booster s’élève à 138 chevaux (101,4 kW) au
régime prise de force de 1 001 tr/min (2 210 tr/min
équivalent moteur). À ce régime, le couple est de
43,9 daN.m, la consommation spécifique de
254 g/kWh et la consommation horaire de 30,7 litres.
Entre les deux mesures,
une différence de puissance
de l’ordre de 10 % est
constatée à la prise de force.
Sans surpuissance, la plage
d’utilisation du tracteur est
plus étendue et varie entre
1 600 et 2 300 tr/min pour
obtenir plus de 110 chevaux
(81 kW). Dans cette plage,
la consommation spécifique est
inférieure à 254 g/kWh dès
lors que le moteur tourne en
dessous de 2 100 tr/min. Avec
la surpuissance, et pour rester
dans une valeur supérieure à
125 chevaux (92 kW) la plage
de régime varie entre 1 850
et 2 350 tr/min. Dans cette
situation, la consommation
spécifique du tracteur est
toujours supérieure
à 253 g/kWh. La surpuissance
étant active à la prise de
force (et au transport à plus
de 15 km/h), la puissance
maximale est atteinte
précisément au régime
prise de force de 1 000 tr/min.
20
0
600
650
700
750
800
850
900
950 1 000 1050 1075 1100 1115
tr/min (prise de force)
COUPLE daN.m
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
600
650
700
750
800
850
900
950 1000 1050 1075 1100 1115
CONSOMMATION HORAIRE l/h
330
300
45
270
40
240
35
210
30
180
25
150
20
120
15
90
10
60
30
5
0
0
600
650
700
750
800
850
900
950 1000 1050 1075 1100 1115
CONSOMMATION SPÉCIFIQUE g/kWh
SON NIVEAU SONORE
Régime moteur
Niveau sonore
(tr/min)
dB(A)
1 400
1 500
1 600
1 700
1 800
1 900
2 000
2 100
2 200
2 300
70,8
71,2
71,7
71,9
72,3
72,6
73
73,4
75,3
75,4
Pendant le passage au banc de
puissance, le niveau de bruit a été
mesuré dans la cabine du John
Deere 6534, toutes portes et
fenêtres fermées, climatisation et
ventilation éteintes. Les valeurs
indiquées à différents régimes du
tracteur en charge intègrent le
bruit extérieur du banc d’essai qui
est d’environ 100 d(B)A.
SES DIMENSIONS
C’est seulement
au-dessus de
2 200 tr/min que
le niveau de bruit
dépasse les 75 d(B)
A. En dessous
de ce régime, le
niveau sonore en
cabine est tout à fait
raisonnable.
SES DÉBITS HYDRAULIQUES
À partir d’un distributeur arrière, le débit hydraulique a été contrôlé au régime maximal du
moteur. Une autre mesure a été réalisée en bout du chargeur, toujours au régime maximal.
Au régime maximal à l’arrière du tracteur
Pression hydraulique (bars)
Débit arrière (l/min)
200
0
180
62
170
77
160
90
120
100
100
107
0
107
160
30
140
42
120
52
100
60
0
63
Au régime maximal en bout du chargeur
Pression hydraulique (bars)
Débit arrière (l/min)
195
0
180
15
Rayon de giration
Longueur hors tout
Largeur
Hauteur
Empattement
Voie
Hauteur plancher cabine
Hauteur première marche cabine
Distance pneu/rotule arrière
Distance pont avant/rotule avant
Monte de pneu avant
Monte de pneu arrière
Garde au sol - Crochet arrière
Garde au sol - Avant
Poids avec chargeur et masse AR
-Dont avant
-Dont arrière
Poids avec chargeur sans masse AR
-Dont avant
-Dont arrière
Poids sans chargeur ni masse AR
-Dont avant
-Dont arrière
6,16
4,95
2,40
2,86
2,65
1,83
1,31
m
m
m
m
m
m
m
52 cm
(3 marches)
12 cm
1,16 m
420/85 R28
520/85 R38
45 cm
55 cm
8 500 kg
4 200 kg
4 300 kg
6 820 kg
4 140 kg
2 680 kg
6 040 kg
2 760 kg
3 280 kg
25
Essai
Place au milieu de terrain
Dans la gamme 6030 Premium de John Deere, un modèle de 125 chevaux de puissance nominale, le
6534 Premium, s’intercale entre les trois plus petits modèles à quatre cylindres (6230, 6330, 6430)
et les trois plus gros à six cylindres (6630, 6830 et 6930). Ce 6534 est en fait un mix entre les deux
catégories : il bénéficie du châssis d’un gros modèle mais possède le moteur des plus petits, un quatre
cylindres de 4,53 litres. Présentation technique de ce modèle de milieu de gamme.
Une cabine spacieuse
L’agencement en cabine reste sobre
et facilement nettoyable.
L
26
L’AVIS
Les touches
de raccourcis
permettent
d’entrer
directement
dans les sousmenus les
plus utilisés du
CommandCenter.
Le tracteur
de notre
essai
possède un
toit ouvrant
vitré, utile
pour des
travaux au
chargeur.
DES ESSAYEURS
On a bien aimé
• Réglable en hauteur et en
inclinaison, le volant est solidaire du
tableau de bord.
• L’accès aux filtres de cabine est facile.
• La cabine est assez spacieuse.
On a moins aimé
• Le levier de passage des six rapports
(A à F) reste le point noir des
commandes de ce tracteur.
• Le siège passager est plus
confortable lorsqu’il dispose d’un
amortisseur.
Moteur : un quatre cylindres en lieu et place d’un six
L’AVIS
DES ESSAYEURS
On a bien aimé
• Un bon accès aux différents
éléments du compartiment moteur.
• L’intervalle entre les vidanges passe
de 250 heures à 500 heures
en utilisant une huile de haute qualité
(16 litres).
On a moins aimé
Un préfiltre à effet Venturi
est disposé devant la cartouche
principale.
Sur le côté du tracteur, des
petits panneaux s’articulent
pour donner accès à la plupart
des éléments d’entretien
courant.
• La surpuissance ne fonctionne pas si
le tracteur n’avance pas. Impossible
donc d’exploiter cette surpuissance
à la prise de force lors de travaux
statiques.
Devant le condenseur de
climatisation et le radiateur
moteur, des tamis coulissants
permettent de retenir les
grosses impuretés.
C
Hydraulique, un choix important d’équipements
L’AVIS
DES ESSAYEURS
On a bien aimé
• L’intégration du changement des
rapports sous charge sur le levier en
croix du chargeur.
• Une offre importante de solutions
qu’il faut bien examiner à la
commande.
Le distributeur arrière
N° 3 de ce tracteur sert
aussi à l’alimentation du
relevage avant.
Le bloc latéral de
distributeurs pour les
besoins du chargeur
frontal.
L
Les commandes mécaniques des
distributeurs peuvent aussi être
remplacées par des solutions électriques.
Dans ce cas, elles pourront être intégrées
dans le système HMS de mémorisation
des fonctions.
On a moins aimé
• Une réserve d’huile supplémentaire
est possible (14 litres) en cas
de besoin d’exportation (vérin
de remorque par exemple). Le
constructeur conseille cette solution,
disponible en option, plutôt que
d’augmenter le niveau dans le carter
d’origine.
27
Essai
L’AVIS
Le relevage d’un quatre cylindres
D
Toutes les commandes
relatives au
relevage arrière
sont regroupées
sur un même bloc.
Les boutons 1 et
2 correspondent
à la sélection d’un
programme de
mémorisation des
tâches répétitives.
DES ESSAYEURS
On a bien aimé
• Le dispositif de rangement des boules
d’attelage est apprécié.
• Le repérage des distributeurs par
trois couleurs différentes est simple
et efficace.
• Le système de stabilisateurs
automatiques plaît.
On a moins aimé
• Les bras étant articulés assez loin
sous le tracteur, la distance pour
l’attelage entre les roues arrière et les
rotules des bras est faible.
• Face à la corpulence du tracteur, la
capacité de relevage peut apparaître
limitée. Des vérins plus importants
pourraient être proposés de série.
Transmission : la commande aurait besoin
d’un rajeunissement
• Absence d’un régime de prise de
force 1 000 tr/min économique.
L
Le conducteur
règle les régimes
inférieur et
supérieur
de passage
automatique
des rapports
sous charge
à partir du
CommandCenter.
L’AVIS
L’inverseur à gauche
du volant avec une
position Neutre bien
marquée.
DES ESSAYEURS
On a bien aimé
• La transmission AutoQuad Plus reste
simple à comprendre et à utiliser.
• Les différentes évolutions apportées
à la semi-powershift génèrent du
confort dans l’utilisation, comme
l’arrivée de la commande de
l’embrayage manuel sur le pommeau
du levier.
Le levier à positionner dans une grille
de 6 vitesses (A à F) ou dans l’encoche Parking.
Le changement de rapports sous charge s’opère
à partir des boutons sur le pommeau ou encore
à l’aide du bouton à bascule présent sur la
console.
On a moins aimé
• Le déplacement du levier de vitesses
dans la grille reste archaïque et
inconfortable.
• La commande de l’engagement du
différentiel s’effectue au pied.
28
L’AVIS
Chargeur frontal :
fort et énergique
DES ESSAYEURS
On a bien aimé
L
• Une meilleure intégration des
éléments du fait d’un montage
à l’usine (peinture, conduites
rigides, levier en cabine…).
• La gâchette de sécurité à la
base du levier de commande
pour éviter les fausses
manœuvres.
On a moins aimé
MESURES*
Marque
John Deere
Modèle
683 HSL
Distance essieu avant - axe godet
2,40 m
1,98 m
Distance axe bâti - axe godet
4,06 m
Hauteur de levage (axe godet)
3,20 m
Hauteur de levage (godet cavé)
Temps de montée
- à 1 500 tr/min
4’’89
- au régime maxi
4’’54
Temps de descente
- à 1 500 tr/min
3’’69
- au régime maxi
3’’23
Force d’arrachement (hauteur 85 cm)
- à 1 500 tr/min
2 883 daN
- au régime maxi
2 866 daN
212x136-FR-generic_03/05/10 11:58 Page1
Le parallélogramme hydraulique occupe moins de
place sur la partie supérieure du chargeur, apportant
un gain de visibilité et de hauteur au point de l’angle
des bras.
• Il faut basculer la protection
de la calandre avant d’ouvrir le
capot moteur.
• L’entretoise entre les deux bras
reste assez haute et masque
la visibilité.
*Afin de mesurer la force d’arrachement
des chargeurs frontaux, nous avons placé
un dynamomètre entre des masses disposées
en contrebas et les chargeurs.
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TEST EXCLUSIF
Le bol traîné
face à l’automoteur
Testés chacun durant
trois jours, l’automoteur
de type bol et la
remorque mélangeuse à
vis verticale présentent la
même capacité : 14 m3.
Avantage à la remorque mélangeuse ou à la désileuse automotrice ?
Pour répondre à cette question, Loïc Rouvenach et Christophe Martin,
étudiants en BTS agroéquipement, ont mis les deux solutions à l’épreuve,
sur le même site, durant une semaine.
Par Matthieu Schubnel
D
ébut février, l’EARL de l’Ile
de la Croix, située à Pagny-laBlanche-Côte (Meuse), a été le
théâtre d’un test exclusif comparant au
travail deux matériels de distribution
des fourrages. Durant six jours, Loïc
Rouvenach et Christophe Martin,
DESCRIPTION DES TROIS
RATIONS MÉLANGÉES
Ensilage de maïs
Ensilage d’herbe
Foin
Paille
Mélasse de canne à sucre
Drêche de blé
Pulpe de betteraves
Maïs grain humide aplati
Farine d’orge
étudiants en BTS agroéquipement
au lycée Val-Moré dans l’Aube, ont
suivi de près les performances d’une
remorque mélangeuse et d’un automoteur. Les éleveurs, Daniel, Davy
et Monique Rouvenach, nourrissent
80 vaches laitières et leur suite,
Ration
vaches laitières
Ration
taurillons
Ration
génisses
1 500 kg
1 360 kg
75 kg
75 kg
40 kg
120 kg
110 kg
160 kg
40 kg
900 kg
650 kg
30 kg
100 kg
160 kg
-
850 kg
350 kg
-
Mélange tourteau de soja
et colza
40 kg
-
-
Concentré de production
220 kg
50 kg
-
10 vaches allaitantes
et 70 taurillons. Davy
Rouvenach, chargé
de l’alimentation, connaît bien le
travail à l’automotrice puisqu’il utilise
ce type de machine pour préparer
quotidiennement trois rations complètes de formulation différente (voir
tableau ci-contre). L’expérimentation
met en concurrence l’automotrice de
type bol Storti Dunker SV 140 de
14 m3, appartenant aux exploitants,
et la remorque mélangeuse Dunker
TV2 140, de capacité équivalente,
prêtée par Storti France. Les deux
matériels embarquent un système
de pesée permettant d’incorporer
rigoureusement les mêmes quantités
d’aliments. En outre, la vis de mélange
verticale de chaque machine dispose
Loïc Rouvenach et Christophe
Martin ont mené l’expérimentation
dans le cadre de leur BTS
Agroéquipement.
de caractéristiques similaires. Le
bol traîné est attelé à un tracteur
Massey Ferguson 5470 développant
125 chevaux, mis à disposition par la
coopérative EMC2. Le chariot télescopique MF 8947 (100 chevaux) de
l’exploitation en assure le chargement.
Au cours des six jours de test, Davy
Rouvenach a assuré la conduite des
matériels. Il a pu prendre en main la
remorque mélangeuse et s’habituer
aux phases de chargement durant la
semaine précédant les essais.
31
TEST EXCLUSIF
Les performances au peigne fin
Le temps des essais, le tracteur
Massey Ferguson 5470 de
125 chevaux attelé au bol traîné,
le chariot télescopique MF 8975
de 100 chevaux et l’automotrice
Storti (170 chevaux) étaient
équipés d’un débitmètre mesurant
la consommation de carburant.
Temps consacré à l’alimentation et mesure de la consommation en carburant
Matériel utilisé
Automotrice
Travail réalisé
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Temps moyen
d’utilisation quotidienne
Matériel utilisé
Automotrice
Travail réalisé
Sur la période de test, l’automotrice
a consommé 0,8 litre de carburant
de plus par jour que l’autre solution,
soit l’équivalent de 277 litres de
fioul supplémentaires annuellement.
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Consommation
moyenne de carburant
Modèle
Storti Dunker
SV 140
Type
de mélange
Déchargement
170 ch
36 min 21 s
SOLUTION 2
Chariot
télescopique
Tracteur
Travail
réalisé
Désilage
et chargement
Modèle
Massey
Ferguson
8947
Massey
Ferguson
5470
Puissance
Bilatéral à l’avant
par un tapis PVC,
rallonge
côté droit
Remorque
mélangeuse
Mélange et distribution
Storti
Dunker
TV2 140
100 ch
125 ch
-
Volume du bol
-
-
14 m3
Type
de mélange
-
-
1 vis verticale,
couteaux
et contrecouteaux
Déchargement
-
-
Bilatéral à
l’avant par un
tapis PVC,
rallonge
côté droit
14 m3
1 vis verticale,
couteaux
et contrecouteaux
La mélangeuse automotrice assure toutes les fonctions,
du désilage à la distribution.
32
10 litres/jour
Désilage,
chargement,
mélange
et distribution
57 min 58 s
Remorque mélangeuse
Chariot
télescopique
10,8 litres/jour
Travail réalisé
Remorque mélangeuse
Tracteur
Chariot télescopique
Mélange et
Désilage et
distribution
chargement
61 min 06 s
39 min 27 s
59 min 01 s
36 min 47 s
53 min 47 s
32 min 53 s
Tracteur
Mélange
Désilage et
et distribution
chargement
10,7 l/j
10,3 l/j
9,1 l/j
Mélangeuse
automotrice
Volume du bol
46 min 35 s
Désilage, chargement,
mélange et distribution
11,0 l/j
10,1 l/j
11,3 l/j
SOLUTION 1
Puissance
Désilage, chargement,
mélange et distribution
45 min 37 s
45 min 21 s
48 min 47 s
L’utilisation de la remorque mélangeuse requiert un tracteur pour son animation
ainsi qu’un chariot télescopique pour le chargement.
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Incidence du désilage sur la fibrosité du maïs
Grossier
> 2 cm
2,4 %
5,2 %
5 à 10 %
Ensilage maïs - taille des éléments
(valeurs mesurées au tamis)
Maïs après désilage à la fraise
Maïs après désilage au godet à grappin*
Objectifs à l’entrée dans le bol
Moyen
1 à 2 cm
19,5 %
26,3 %
35 à 50 %
Fin
0,5 à 1 cm
48,8 %
37 %
35 à 45 %
Très fin
< 0,5 cm
29,3 %
31,5 %
- de 20 %
Fins
0,5 à 1 cm
26,7 %
Très fins
< 0,5 cm
20 %
* Ces valeurs correspondent à la fibrosité mesurée au tas d’ensilage.
La qualité du mélange à l’auge
La qualité de désilage diffère
sensiblement. La fraise, utilisée
à gauche, laisse un front d’attaque
plus net et limite l’échauffement
du silo, en particulier avec l’herbe.
Ration vaches laitières*
Taille des éléments
Ration chargée et distribuée avec l’automotrice
Grossiers
> 2 cm
26,7 %
Ration chargée avec le télescopique et distribuée
avec la remorque
Objectifs à l’auge
Moyens
1 à 2 cm
26,7 %
25 %
15 %
30 %
30 %
0à5%
15 à 20 %
45 à 55 %
20 à 35 % maxi
* Ration vaches laitières à base d’ensilage de maïs, d’ensilage d’herbe, de foin et de paille.
Calcul des coûts de revient
Économie ou souplesse
d’utilisation ?
Prix d’achat hors taxe
Charges annuelles totales
Nombre d’heures total d’utilisation par an (hypothèse)
Coût horaire d’utilisation
Nombre d’heures consacrées à la préparation
et à la distribution des rations
Remorque
mélangeuse
MF 5470
Télescopique
MF 8947
120 000 €
25 000 €
57 000 €
61 000 €
19 169 €
3 993 €
9 105 €
9 744 €
-
-
500 heures
700 heures
-
-
18,21 €/h
13,92 €/h
282 h
351 h
351 h
220 h
19 169 €
3 993 €
6 392 €
3 062 €
Soit un total de 13 447 €
Coût annuel en carburant (0,50 €/l)
1 971 €
1 826 €
Coût annuel en main-d’œuvre (10 €/h)
2 820 €
3 511 €
23 960 €
18 784 €
Coût annuel spécifique à la préparation
et à la distribution des fourrages
Coût annuel total HT
34
Tracteur
Mélangeuse
automotrice
La solution avec remorque mélangeuse constitue
une variante économique dans cette situation. Elle
induit en revanche un temps de travail supplémentaire.
Conclusion et limites
Le confort a un prix
Pour chaque solution, le tamisage a permis d’établir
la fibrosité de la ration destinée aux vaches laitières.
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newsletter Matagri et decision.pPage 1
C
M
J
CM
MJ
CJ
CMJ
N
29/07/09
17:09:52
Le tour du marché
Les semoirs à disques
spécialisés pour le non-labour
pour les
sur l’offre en semoirs spécialisés
Ce tour de marché pose un regard
ts semeurs à
men
d’élé
s
doté
ls
e sur les apparei
itinéraires sans labour. Il se concentr
d’intervenir en un
de force mais néanmoins capables
disques, non animés par la prise
liste non exhaustive
préalable. Ce dossier élabore une
seul passage, sans travail du sol
Par Aurélien Groult
torze constructeurs.
de 100 matériels proposés par qua
Kverneland
Les semoirs MSC de Kverneland répondent tous
à la norme Iso 11873 assurant leur compatibilité
avec le protocole de communication Isobus.
Nombre
de rangs
Écartement
ente rangs
Capacité de
pénétration
Capacité
de trémie
3m
24
12,5 cm
160 kg
4m
32
12,5 cm
160 kg
MSC 4000
4m
32
12,5 cm
160 kg
3 900 l
MSC 4500
4,5 m
36
12,5 cm
160 kg
MSC 4800
4,8 m
38
12,5 cm
MSC 6000
6m
48
12,5 cm
Kverneland
Largeur
MSC 3000
MSC 4000
Rehausse
Châssis
Poids
3 700 l
fi xe
4 400 kg
3 700 l
fi xe
5 700 kg
600 l
repliable
5 700 kg
3 900 l
600 l
repliable
6 100 kg
160 kg
3 900 l
600 l
repliable
6 350 kg
160 kg
3 900 l
600 l
repliable
7 930 kg
Vogel & Noot
Les appareils TerraDrill A-S de Vogel &
Noot reçoivent une distribution à transport
pneumatique des graines. Le doseur est entraîné
mécaniquement par une roue DPA.
Largeur
Nombre
de rangs
Écartement
ente rangs
Capacité de
pénétration
Capacité
de trémie
Rehausse
Châssis
Poids
TerraDrill A300 S
3m
24
12,5 cm
45 kg
840 l
400 l
fi xe
2 200 kg
TerraDrill A400 S
4m
32
12,5 cm
45 kg
840 l
400 l
fi xe
2 890 kg
Vogel & Noot
Matériel
Matériel
Agricole
Agricole
- N°- 156
N° 156
- Juin-Juillet
- Juin-Juillet
2010
2010
37 37
s
s à disque
Les semoir
Les éléments semeurs
OptiDisc de l’ensemble de
semis Compact-Solitair Plus
de Lemken affichent 70 kg de
capacité de pénétration.
Lemken
Largeur
Nombre
de rangs
Écartement
ente rangs
Capacité de
pénétration
Capacité
de trémie
Châssis
Poids
Compact-Solitair
9/300
3m
24/18
12,5/16,7 cm
70 kg
3 500 l
fi xe
3 590 kg
Compact-Solitair
9/400
4m
32/24
12,5/16,7 cm
70 kg
3 500 l
fi xe
4 150 kg
Compact-Solitair
9/400 K
4m
32/24
12,5/16,7 cm
70 kg
4 500 l
repliable
4 760 kg
Compact-Solitair
9/500 K
5m
40/30
12,5/16,7 cm
70 kg
4 500 l
repliable
5 950 kg
Compact-Solitair
9/600 K
6m
48/36
12,5/16,7 cm
70 kg
4 500 l
repliable
7 140 kg
12,5/16,7 cm
70 kg
2 300 l
repliable
variable
selon l’outil
Lemken
Solitair 9 K
4/4,5/
5/6 m
Sulky
Les semoirs Sulky semi-portés repliables
bénéficient de l’homologation routière.
Sulky
38
Largeur
Nombre
de rangs
Écartement
ente rangs
Capacité de
pénétration
Capacité
de trémie
Rehausse
Châssis
Poids
Maxidrill TR 3 m
3m
24
12,5 cm
80 kg
2 600 l
600 l
fi xe
4 350 kg
Maxidrill TRW 4 m
4m
28
14,3 cm
80 kg
2 600 l
600 l
repliable
6 200 kg
Maxidrill TRW 6 m
6m
40
15 cm
80 kg
2 600 l
600 l
repliable
8 100 kg
Easydrill 3 m
3m
18
16,6 cm
250 kg
1 450 l
550 l
fi xe
3 300 kg
Easydrill 4 m
4m
24
16,6 cm
250 kg
2 000 l
800 l
fi xe
4 140 kg
Easydrill W4000
4m
24
16,6 cm
250 kg
2 600 l
repliable
5 580 kg
Easydrill W6000
6m
36
16,6 cm
250 kg
3 200 l
repliable
6 800 kg
Horsch
Tous les semoirs
Semeato TDNG
peuvent recevoir
une double trémie
pour la localisation
de l’engrais au
semis.
Semeato
Largeur
Nombre
de rangs
Écartement
ente rangs
Capacité de
pénétration
Capacité
de trémie
Châssis
Poids
TDNG 300 E Seed
3m
18
16,7 cm
230 kg
1 500 l
fi xe
4 000 kg
TDNG 300 E Pneumatique
3m
18
16,7 cm
230 kg
1 500 l
fi xe
4 000 kg
TDNG 320 Seed
3,4 m
20
17 cm
230 kg
1 800 l
fi xe
5 800 kg
TDNG 420 Seed
4,4 m
26
17 cm
230 kg
2 250 l
fi xe
7 400 kg
TDNG 520 Seed
5,4 m
32
17 cm
230 kg
2 720 l
fi xe
8 500 kg
Semeato
Les semoirs Horsch reçoivent une distribution
animée électriquement et couplée à un radar
mesurant la vitesse d’avancement.
Gamme leader :
Elevage, Epandage, Transport
Leading range : Livestock, Spreading, Transport
Rue de la Tertrais
Z.I. De la Hautière
B.P. 1 - 35590 - L’HERMITAGE
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s
s à disque
Les semoir
Horsch (suite)
Largeur
Nombre
de rangs
Écartement
ente rangs
Capacité de
pénétration(2)
Capacité
de trémie
Express 3 TD
3m
20
15 cm
120 kg
1 500 l
Pronto 3 DC
3m
20
15 cm
120 kg
Pronto 4 DC
4m
28
14,3 cm
Pronto 6 DC
6m
40
15 cm
Pronto 7 DC
7,5 m
52
Pronto 8 DC
8m
9m
Horsch
Pronto 9 DC
Pronto 12 DC
Rehausse
Châssis
Poids
fi xe
2 330 kg
2 800 l
700 l
repliable
120 kg
2 800 l
700 l
fi xe/repliable
120 kg
3 500 l
repliable
3 250 kg
4 600 kg/
4 200 kg
6 500 kg
14,4 cm
120 kg
4 000 l
repliable
8 700 kg
52
15,4 cm
120 kg
4 000 l
repliable
8 750 kg
60
15 cm
120 kg
4 000 l
repliable
9 430 kg
17 400 kg
12 m
80
15 cm
120 kg
17 000 l
repliable
Pronto 6 AS
6m
40
15 cm
120 kg
3 500 l
repliable
7 850 kg
Pronto 4 TD
4m
26
15 cm
120 kg
2 000 l
fi xe/repliable
Pronto 5 TD
5m
32
15 cm
120 kg
2 000 l
repliable
Pronto 6 TD
6m
40
15 cm
120 kg
2 000 l
repliable
variable selon
le modèle de
Tiger
(1)
1- avec localisateur d’engrais
2- 120 kg avec éléments Turbodisc (150 kg avec Powerdisc)
Gaspardo
Larg.
Nombre
de rangs
Écartement
ente rangs
Capacité de
pénétration
Capacité
de trémie
Châssis
Poids
Diretta 300
3m
17/19
15,6/18 cm
230 kg
2 090 l
fi xe
3 900 kg
Diretta 400
4m
22
18 cm
230 kg
2 880 l
fi xe
4 450 kg
DP Pronta 300
3m
17
18 cm
230 kg
1 575 l
fi xe
3 700 kg
DP Pronta 400
4m
22
18 cm
230 kg
1 575 l
fi xe
4 250 kg
Gigante 400
4m
22
18 cm
230 kg
1 575 l
repliable
4 505 kg
Gigante 500
5m
28
18 cm
230 kg
2 080 l
repliable
5 900 kg
Gigante 600
6m
33
18 cm
230 kg
2 080 l
repliable
6 680 kg
Gigante 900
9m
50
18 cm
230 kg
5 200 l
repliable
11 380 kg
Gaspardo
Les appareils Diretta, DP Pronta et Gigante de Gaspardo
disposent, de série ou en option, d’une double trémie pour
localiser l’engrais au semis.
Les Cirrus 4001 et 6001
d’Amazone disposent d’un
châssis repliable semi-porté de
respectivement quatre et six
mètres de large.
Amazone
Largeur
Nombre
de rangs
Écartement
ente rangs
Capacité de
pénétration
Capacité
de trémie
Rehausse
Châssis
Poids
Cirrus 3001 Special
3m
24
12,5 cm
50 kg
2 200 l
600 l
fi xe
3 900 kg
Cirrus 4001 Super
4m
32
12,5 cm
70 kg
2 200 l
600 l
repliable
6 450 kg
Cirrus 4001 Special
4m
32
12,5 cm
50 kg
2 200 l
600 l
repliable
5 900 kg
Amazone
40
Cirrus 6001 Super
6m
48
12,5 cm
70 kg
3 000 l
600 l
repliable
8 400 kg
Cirrus 6001 Special
6m
48
12,5 cm
50 kg
3 000 l
600 l
repliable
7 600 kg
KK_Weizen_F_233x300:Layout 1
04.03.2010
19:20 Uhr
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s
s à disque
Les semoir
Väderstad
Le semoir Rapid de Väderstad peut recevoir,
à l’avant, trois types d’outils de préparation
du sol : deux rangées de lames niveleuses
Crossboard, deux rangées de dents vibrantes
Agrilla ou deux rangées de disques crénelés.
Nombre
de rangs
Écartement
ente rangs
3m
24
12,5 cm
4m
32
12,5 cm
Väderstad
Largeur
Rapid 300S
Rapid 400S
Capacité
de trémie
Châssis
115 kg
2 900 l
fixe
3 700 kg
110 kg
4 000 l
fixe
4 600 kg
Capacité de
pénétration
Poids
Rapid A 400S
4m
32
12,5 cm
95 kg
3 100 l
repliable
5 400 kg
Rapid A 600S
6m
48
12,5 cm
115 kg
3 300 l
repliable
7 400 kg
Rapid A 800S
8m
64
12,5 cm
110 kg
3 300 l
repliable
9 200 kg
Rapid A 600J
6m
48
12,5 cm
120 kg
6 200 l
repliable
8 500 kg
Rapid A 800J
8m
64
12,5 cm
110 kg
6 200 l
repliable
9 400 kg
Spirit 400S
4m
32/24
12,5/16,7 cm
80 kg
3 740 l
repliable
5 400 kg
Spirit 600S
6m
48/36
12,5/16,7 cm
80 kg
3 740 l
repliable
6 700 kg
Spirit 600S XL
6m
48
12,5 cm
80 kg
3 900 l
repliable
6 800 kg
Spirit 800S
8m
64/48
12,5/16,7 cm
80 kg
3 900 l
repliable
8 600 kg
Spirit 900S
9m
72/54
12,5/16,7 cm
80 kg
3 900 l
repliable
9 200 kg
Sur les modèles
Pöttinger Terrasem
repliables (modèles
C4, C6 et C8),
les extensions
bénéficient d’un
certain débattement
garantissant le suivi
des contours du
terrain. Leur position
est contrôlée par
des boules d’azote
pour une répartition
uniforme de la
pression au sol.
Pöttinger
Largeur
Nombre
de rangs
Écartement
ente rangs
Capacité de
pénétration
Capacité
de trémie
Terrasem R3
3m
24
12,5 cm
130 kg
3 000 l
Terrasem R4
4m
32
12,5 cm
130 kg
Terrasem C4
4m
32
12,5 cm
130 kg
Terrasem C6
6m
48
12,5 cm
130 kg
3 000 l
Terrasem C8
8m
64
12,5 cm
130 kg
4 000 l
Pöttinger
42
Rehausse
Châssis
Poids
fi xe
4 800 kg
3 000 l
fi xe
6 500 kg
3 000 l
repliable
6 700 kg
800 l
repliable
8 500 kg
1 000 l
repliable
10 200 kg
La distribution des semoirs
Kuhn des séries SD, de type
pneumatique, est animée
mécaniquement par une roue DPA.
Kuhn
Capacité de Capacité
pénétration de trémie
Larg.
Nombre
de rangs
Écartement
ente rangs
Speedliner
C3000
3m
20
15 cm
70 kg
Speedliner
4000
4m
26/32
15,4/12,5 cm
Speedliner
6000
6m
40/48
SD Liner
3000
3m
SD 4000
4m
SD 4500
4,5 m
Kuhn
Châssis
Poids
2 500 l
fixe
3 200 kg
70 kg
2 700 l
repliable
5 050 kg
15/12,5 cm
70 kg
3400 l
repliable
6 400 kg
18/20
16,6/15 cm
250 kg
2 500 l
fixe
3 450 kg
22/26
18,2/15,4 cm
250 kg
2 000 l
repliable
4 810 kg
26
17,3 cm
250 kg
2 000 l
repliable
5 380 kg
F 4000 SD
4m
22/26
18,2/15,4 cm
250 kg
2 600 l
repliable
6 260 kg
F 6000 SD
6m
32/38
18,7/15,8 cm
250 kg
3 200 l
repliable
7 900 kg
43
s
s à disque
Les semoir
Rabe
Marque
Sur l’EcoSeed de Rabe (à gauche), le rouleau à pneus, de 760 mm de diamètre, supporte le semoir
lors de son transport sur la route. Le MegaSeed adopte, lui, un essieu de transport.
Rabe
Largeur
Nombre
de rangs
Écartement
ente rangs
Capacité de
pénétration
Capacité
de trémie
Châssis
Poids
EcoSeed 3001
3m
24
12,5 cm
n.c.
3 000 l
fi xe
4 590 kg
EcoSeed 4001
4m
32
12,5 cm
n.c.
3 000 l
repliable
5 090 kg
EcoSeed 6001
6m
40
15 cm
n.c.
3 000 l
repliable
6 500 kg
EcoSeed 6002
6m
48
12,5 cm
n.c.
3 000 l
repliable
6 900 kg
MegaSeed 4001 K2
4m
32
12,5 cm
80 kg
2 300 l
repliable
5 170 kg
MegaSeed 4501 K2
4,5 m
36
12,5 cm
80 kg
2 300 l
repliable
5 780 kg
MegaSeed 5002 K2
5m
40
12,5 cm
80 kg
3 500 l
repliable
6 660 kg
MegaSeed 6002 K2
6m
48
12,5 cm
80 kg
3 500 l
repliable
7 260 kg
John Deere
John Deere
1590
44
Les semoirs John Deere
spécialisés pour le non-labour
sont compatibles Isobus.
Largeur
Nombre
de rangs
Écartement
ente rangs
Capacité de
pénétration
Capacité
de trémie
Châssis
Poids
3m
16
18,7 cm
204 kg
1 230 l
fi xe
2 917 kg
750A
3m
18
16 cm
250 kg
1 800 l
fi xe
2 900 kg
750A
4m
25
16 cm
250 kg
1 800 l
repliable
4 500 kg
750A
6m
37
16 cm
250 kg
2 300 l
repliable
6 300 kg
740A
6m
40
15 cm
50 kg
2 300 l
repliable
3 000 kg
740A
8m
52
15 cm
50 kg
3 500 l
repliable
3 600 kg
740A
9m
60
15 cm
50 kg
3 500 l
repliable
3 900 kg
Sola
Les semoirs SD de Sola intègrent
des organes d’enterrage pourvus
d’une capacité de pénétration
affichant 150 kg.
Sola
Largeur
Nombre
de rangs
SD 1203 250/14
2,50 m
14
Écartement
ente rangs
18 cm
Capacité de
pénétration
Capacité
de trémie
Châssis
Poids
fi xe
2 400 kg
150 kg
850 l
SD 1203 300/18
3m
17
18 cm
150 kg
1 040 l
fi xe
2 600 kg
SD 1203 350/21
3,50 m
19
18 cm
150 kg
1 230 l
fi xe
2 900 kg
SD 1203 400/24
4m
22
18 cm
150 kg
1 430 l
fi xe
3 200 kg
SD 1605 400/23
4m
23
17 cm
150 kg
4 000 l
repliable
4 510 kg
SD 1605 450/25
4,50 m
25
17 cm
150 kg
4 000 l
repliable
4 510 kg
SD 1605 500/27
5m
27
17 cm
150 kg
4 000 l
repliable
4 510 kg
SD 1605 580/32
5,80 m
32
18 cm
150 kg
6 500 l
repliable
7 380 kg
SD 1605 600/34
6m
34
17 cm
150 kg
6 500 l
repliable
7 480 kg
Remorques multi-caisson à bras GUIMA
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Agricole avec photo en couleur
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Contactez : Guillaume Souesme
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1283229 Claas Lexion 580 - Qté : 2
Année 2004, à partir de 640h,
coupe 9m/7m50 vario
Année 2008/2007/2006, à partir de 210h,
coupe 9m/7m50 vario
Espace Tracteurpool : www.tracteurpool.fr/savas
1283238 Claas Lexion 540/540C - Qté : 3
Année 2009/2004, à partir de 118h,
coupe 6m60 ac/6m vario
1283281 Claas Lexion 520
Année 2005, 550h,
coupe 6m a/c
Année 2005, 1040h,
coupe 6m a/c
Année 2000, 2 400h,
coupe 7m50 vario
Année 2002, 1 545h,
coupe 7m50 vario
Année 1998/1997, à partir de 2 000h,
coupe 6m a/c
Année 2000/1997, à partir 1650h,
coupe 5m40
1334816 Claas Medion 330/310 - Qté : 2
Année 2003/2005, 1 400h et 1200h,
coupe de 5m10/4m50
1283297 Claas Mega 218/208 - Qté : 5
Année 98/96/95/94, à partir de 1600h,
coupe 6m a/c
1283302 Claas Dom 98 Vx et S - Qté : 3
Année 1999/1989, à partir de 2 000h,
coupe 4m50
1334820 New Holland CR 980
Année 2006, 670h,
145 000€ HT
coupe 9m a/c
1334821 New Holland TX 68
Année 1997, 2 250h,
65 000€ HT
coupe 6m10 a/c
1334823 New Holland TX 65 Plus
Année 1998, 1 698h,
72 000€ HT
coupe 5m18
1334825 New Holland TX 64
Année 1997, 2 000h,
70 000€ HT
coupe 5m18
1334826 Laverda 255 REV
Année 2005, 590h,
75 000€ HT
coupe 5m40
1283309 John Deere CTS 9780
Année 2004, 1 088h,
110 000€ HT
coupe 7m60 a/c
1283311 John Deere CTS 9780 - Qté : 2
Année 02/01, à partir de 670h,
coupe 6m/7m60 ac
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1334828 John Deere CTS 9780
Année 2000, 1 300h,
65 000€ HT
coupe 6m
1283312 John Deere 2258/2256 - Qté : 2
Année 00/97, à partir de 1225h, 65 000€ HT
coupe 4m80/5m50
1283314 John Deere 1170
Année 2000, 1 740h,
45 000€ HT
coupe 4m80
1283318 Deutz-Fahr 4065h/4065hts
Année 1999/1995, 1 540h et 2 300h,
coupe 4m80
A PARTIR DE 50 000€
1334830 Deutz-Fahr 3630
Année 1987, 1 400h,
25 000€ HT
coupe 4m80
1283320 Massey Ferguson 7256 AL
Année 2003, 1 400h,
65 000€ HT
coupe 4m95
1283321 Massey Ferguson 34
Année 1995, 1 250h,
45 000€ HT
coupe 4m80
1334831 Laverda 306 SP
Année 2007, 330h,
125 000€ HT
coupe 6m70
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6/2010
Groupe SAVAS
49427 Saumur
Tél : 02 41 50 19 94
Port : 06 71 01 12 98
Espace Tracteurpool : www.tracteurpool.fr/savas
1334383 Claas Medion 310
Année 2005, 1 006 h,
82 000 € HT
Barre de coupe 4m50, 5 secoueurs
Année 2003, 1 240 h,
81 000 € HT
Barre de coupe 6m10, 8 secoueurs
1334388 Claas Ares 696 RZ
Année 2005, 1 800 h,
42 900 € HT
140 ch, Masse avant, Pneus Michelin
1334392 Claas Ares 617 ATZ
Année 2005, 3 000 h,
41 900 € HT
112 ch, Boîte Hexashift
1334396 Claas Celtis 426 RC
Année 2006, 700 h,
27 900 € HT
72 ch, Boîte méca - Extra lente
1334401 New Holland 8160
Année 1997, 5 100 h,
19 900 € HT
100 ch
1334403 New Holland TM 190
Année 2003, 4 000 h,
29 900 € HT
194 ch, Relevage avant, Pont suspendu
1334404 Renault Ares 556 RZ
Année 2003, 2 800 h,
32 000 € HT
100 ch
Année 2003, 4 400 h,
36 000 € HT
125 ch, Relevage avant MX 3t8,
Boîte Quadrishift
Année 2004, 1 800 h,
40 000 € HT
110 ch, Quadrac, 3DE, Climatisation
1334409 Valtra T 120
Année 2005, 3 400 h,
125 ch
37 000 € HT
1334410 Claas RU 600
Année 2006,
28 900 € HT
Adapt type 493, 8 rangs, 4 toupies
1312011 Deutz-Fahr Agrotron 4.85S
Année 1997, 6 553 h,
20 000 € HT
82 ch, Bati MX
1303154 John Deere 6110
Année 2001, 6 942 h,
25 000 € HT
80 ch, Bati John Deere
Année 2005, 4 000 h,
29 000 € HT
90 ch, Climatisation, Toit visioline
1303155 John Deere 6100
Année 1998, 6 949 h,
25 000 € HT
75 ch, Powerquad, Chargeur John
Deere 640 A
1303156 John Deere 6920 TLS
Année 2005, 2 466 h,
55 000 € HT
155 ch, Pont avant suspendu, Cabine suspendu, Climatisation
Année 1998, 5 600 h,
16 000 € HT
Toit ouvrant vitre avec pare-soleil
Creis-Obet - 29380 BANNALEC
Port : 06.86.15.83.12
Tél : 02.98.71.81.58
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135 ch, Dynashift, Cabine suspendue, Climatisation, Relevage avant
1240728 New Holland 8970
Année 1995, 6 083 h,
31 000 € HT
240 ch, Pont Super Steer,
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CHAIGNAUD sarl - FR16360,
Tél. 05 45 78 52 72
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3 m, 4.3 t,
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Tél. +49 (0) 171 31 64 540,
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1150498 ARNEUBA SW 300
3 m, 4.3 t,
ARNEUBA GmbH - Allemagne,
Tél. +49 (0) 171 31 64 540,
[email protected]
1303102 Claas 2200 Roto Cut
Année 2003, 1.20x0.7 m, 35 546 € HT,
HECKER GmbH - Allemagne,
Tél. +49 (0) 52 48 80 01 0,
[email protected]
1331439 DEZEURE K 34
Année 2007, 3 essieux,
DE MUYNCH & Zn b.v.b.a. - Belgique,
Tél. +32 (0) 93 86 20 29,
[email protected]
1328163 Evrosteel Container
Année 2010, 30 m3, 14 t, 2 346 € HT,
EVROSTEEL - Ukraine,
Tél. +38 (0) 160 96 27 90 35,
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1312904 John Deere 1450 CWS
Année 2008, 430 h,
85 000 € HT,
Ets HENRI CHEVAL - FR26330,
Tél. 04 75 68 63 33
1329147 John Deere 6820 Autopower
Année 2002, 1 800 h,
50 000 € HT,
CHAIGNAUD sarl - FR16360,
Tél. 05 45 78 52 72
1328148 John Deere 6830 Premium S
Année 2010, 9 h,
74 992 € HT,
AUTO BAUER GmbH - Autriche,
Tél. +43 (0) 357 24 21 42,
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1280105 Krone BiG M II
Année 2007,
150 000 € HT,
HECKER GmbH - Allemagne,
Tél. +49 (0) 524 88 00 10,
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Année 1999, 27 m,
75 630 € HT,
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Année 2009, 1.28x1.2 m, 79 000 € HT,
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Année 2005, 2x0.8-1.8 m,
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Tél. +49 (0) 54 25 55 69,
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1284382 Willemsen FF7/4 W ECO/LKW
Année 2005, 900 h,
Chr. WILLEMSEN GmbH - Allemagne,
Tél. +49 (0) 25 63 35 50,
[email protected]
792041 Willemsen FF8W/K
Année 2003,
Tél. +49 (0) 25 63 35 50,
[email protected]
1115821 Willemsen Moulin à céréales
Année 1998, 2 100 h,
Tél. +49 (0) 25 63 35 50,
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1313738 Case IH CS 150
Année 2003, 5 974 h,
Tél. 04 75 68 63 33
1234449 John Deere 592
Année 2002, 2 m,
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Tél. +49 (0) 54 25 55 69,
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6/2010
Actualités
Great Plains. L’Américain achète Simba
L
es négociations entreprises, il y
a quelques mois, par Simba pour
distribuer les semoirs de l’américain
Great Plains sur l’Europe, et pour proposer en échange ses gammes d’outils
de travail du sol, ont été tellement fructueuses qu’elles se sont conclues par le
rachat de l’entreprise britannique. En
acquérant Simba, Great Plains trouve
chez le constructeur anglais une équipe
expérimentée dans la conception et le
marketing d’outils de travail du sol et
de semoirs pouvant adapter ses produits aux conditions européennes. La
fi rme d’outre-Atlantique, fondée en
1976, propose une vaste gamme de
matériels de préparation des sols, de
semoirs pour techniques simplifiées et
de pulvérisateurs traînés. L’Américain,
reconnu dans son pays comme le
plus important fabricant d’outils,
emploie près de 1 000 salariés sur
huit sites dans le Kansas. L’entreprise est dirigée actuellement
par Daniel Rauchholz, le beau-fils
du propriétaire et fondateur Roy
Applequist. Sa filiale Land Pride
s’est spécialisée dans les petits
matériels d’espaces verts. Les
fabrications Simba, pour leur part,
datent également de 1976. Elles ont
été fondées par Keith Burton qui, à son
retour d’Afrique, a voulu proposer aux
agriculteurs britanniques des matériels
adaptés aux tracteurs de forte puissance.
L’évolution progressive de ses fabrications
dans des formats adaptés aux besoins
européens a permis à ce constructeur
de se développer ces dernières années
sur notre continent. Il dispose de deux
sites de fabrication, en Angleterre et en
Hongrie, et exporte près de 50 % de sa
production. Son activité commerciale
en France, l’un de ses plus importants
marchés extérieurs, est animée par
Bonnel, le constructeur de charrues de
l’Eure. L’accord actuel de distribution
au Royaume-Uni des matériels Horsch
par Simba a par ailleurs été rompu. Il
s’achèvera en mars 2011.
B.S.
Ironplanet. Enchères en ligne
pour le machinisme
I
ronPlanet, le spécialiste américain de
la vente aux enchères d’équipements
agricoles et de TP, vient de marquer
son intention de se développer sur les
matériels agricoles en Europe en embauchant Franck Adam. Ce fin connaisseur
du marketing des machines agricoles
a auparavant occupé divers postes à
responsabilités chez CNH et Same
50
Deutz-Fahr. Créé en 2005 aux ÉtatsUnis, IronPlanet a connu une progression
fulgurante et a commencé à s’implanter
en Europe. En 2009, l’entité a réalisé
460 M$ de chiffre d’affaires dans le
monde et 29 M€ en Europe. Son principe
commercial repose sur des enchères en
ligne organisées une fois par mois. Les
matériels restent chez leur vendeur. Les
éventuels acheteurs ont accès, sur le site
www.ironplanet.com, à des rapports
techniques très complets ainsi qu’à des
photos détaillées des matériels réalisés
par l’un des inspecteurs d’IronPlanet.
Le jour des enchères, une plate-forme
d’appels basée à Dublin (Irlande) se
charge de relancer et de motiver tous
les prospects qui se sont identifiés sur
Internet.
B.S.
Laverda. Prêt pour les grands formats
Kverneland Vicon. Les presses restent
au catalogue
CNH. Fiat sépare ses activités
automobiles et industrielles
Lely. Acquisition de Mengele
Des équipements de bâtiments d’élevage,
comme des logettes ou des tapis
de couchage, sont désormais proposés
par la firme allemande GEA.
GEA. Une offre étendue en équipements de ferme
En multipliant les acquisitions de sociétés, l’Allemand GEA, connu notamment pour les
équipements de traite WestfaliaSurge, accroît la diversité des matériels d’élevage proposés.
Cette croissance externe lui ouvre les portes de nouveaux marchés.
P
our la branche agricole GEA
Farm Technologies du géant
industriel d’outre-Rhin GEA, les
deux dernières années ont été riches
en événements. Cette filiale, comptant
désormais plus de 1 900 employés,
se diversifie en offrant un ensemble
de produits et services dédiés à la
production laitière et au logement des
vaches. « Nous proposons désormais
la fourniture, le montage et la mise
en service d’équipements pour les
élevages laitiers, ainsi que le conseil
dans la conception des bâtiments »,
indique Fabienne Delattre, responsable
marketing de GEA Farm Technologies
pour la France. Après l’acquisition, en
avril 2007, de la société canadienne
Houle, spécialisée dans le raclage, le
brassage, le pompage et l’épandage du
lisier, GEA rachète en avril 2009 la
société Wilaard située aux Pays-Bas.
Elle met ainsi la main sur les équipements de stabulation des marques
Brouwers et Royal de Boer. Enfin,
le 31 mars 2010, l’entreprise prend
le contrôle de Skiold Mullerup, un
fabricant danois de systèmes d’alimentation automatique, de solutions
de couchage pour les vaches et de
traitement du lisier.
« GEA souhaite fournir une solution
globale d’équipements d’élevage
aux exploitants, depuis la vente
de matériels jusqu’à la conception
des bâtiments », explique Fabienne
Delattre, responsable marketing
agricole en France pour le groupe
allemand.
L’introduction des tonnes à lisier Houle en France est prévue pour l’automne 2010.
GEA Farm Technologies entend
se positionner comme fournisseur
d’équipements d’élevage proposant
une solution globale aux exploitants, explique Fabienne Delattre.
Pour cela, l’entreprise compte sur
la longue expérience acquise par
l’entreprise néerlandaise Wilaard
dans sa spécialité. Elle souhaite aussi
étendre la notoriété déjà largement
forgée par Houle sur le marché nordaméricain. » Ce constructeur canadien n’étant pas distribué en Europe
jusqu’à présent, les revendeurs GEA
en place se chargent de ce service.
Pour la France, le réseau assure
également, aux dépens des anciens
distributeurs, la commercialisation
des produits Wilaard exclusivement
sous la marque Royal de Boer.
Ces acquisitions multiples étoffent
ainsi significativement le catalogue
de l’entreprise. Reste à savoir, compte
tenu du contexte économique et
financier morose du secteur de la
production laitière, si cette stratégie
sera payante. Matthieu Schubnel
Le catalogue en situation
Proposer des solutions
globales
Depuis novembre 2008, toute l’offre
agricole du groupe (notamment les
équipements de traite WestfaliaSurge)
est commercialisée sous le nom
GEA Farm Technologies. Disposant
d’une forte notoriété, les marques
d’origine continuent d’apparaître
sur les produits. « En se diversifiant,
Au travers de démonstrations, certains
matériels récemment intégrés par l’entreprise
étaient mis en avant lors de la journée portes
ouvertes organisée par GEA au Gaec de la
Champagne, à Issé (Loire-Atlantique).
51
Actualités
Après l’élargissement
de la gamme
d’épandeurs à fumier,
Pérard prépare la
sortie d’une gamme
de bennes pour le
Sima 2011.
Pérard. De l’atelier à l’usine
L’installation de peinture
vise à garantir un bon
accrochage du revêtement.
Les matériels sont grenaillés
avant d’être peints en
cabine.
Depuis un peu plus de vingt ans, Patrick Pérard, agriculteur
dans la Meuse, construit du matériel agricole. D’un simple cric
pour tracteur, fabriqué dans l’atelier de sa ferme en 1988,
il est passé à la construction de toute une gamme de matériels
agricoles, dessinée et produite dans son usine employant
aujourd’hui 70 personnes.
À
l’occasion de deux journées
techniques, les 5 et 6 mai, les
Éts Pérard, installés à Baleycourt
près de Verdun (Meuse), ont montré
leur outil de production et leur savoirfaire à des agriculteurs, entrepreneurs et concessionnaires. Patrick
Pérard, utilisateur de matériels sur
sa ferme céréalière, s’est présenté à
ses invités en retraçant le chemin
parcouru depuis sa première réalisation, en 1988. « J’ai démarré avec
un cric pour tracteur fonctionnant
avec le relevage de ce dernier,
raconte l’inventeur. En 1990, je me
suis lancé dans la production de
prolonges de coupe pour le colza,
avant de créer, un peu plus tard,
un chariot pour le déplacement des
plates-formes de récolte. Puis, à
la demande d’éleveurs, je me suis
lancé en 1996 dans la construction
de godets désileurs et mélangeurs.
Le Compac-Sem, un outil de préparation du sol, date également de
cette période. »
À la fin des années 1990, Patrick
Pérard s’engage dans la construction
Le transfert des récoltes est devenu une spécialité des Éts Pérard. Le TranseXpress 500 est une nouveauté du constructeur pour transvaser la collecte.
52
d’un transbordeur, en premier lieu
pour les besoins de sa propre exploitation. L’Interbenne, c’est son nom,
entre au catalogue Pérard en 2002 et
donne à la marque une dimension
nouvelle, tournée vers les grandes
exploitations françaises, mais aussi
étrangères. « Nous sommes passés
de moissonneuses-batteuses de
trois mètres de coupe récoltant une
centaine d’hectares à des machines
de six mètres devant battre 300,
voire 400 hectares, rappelle Patrick
Pérard. Il fallait donc optimiser le
travail de ces machines en trouvant
une solution pour le transfert de la
récolte. » L’Interbenne a également
marqué un changement dans la
production Pérard avec l’adoption
de nouvelles normes de fabrication.
Un vrai site de production
Le déménagement de l’atelier de
2 500 m2, depuis l’exploitation agricole vers l’usine de Baleycourt de
7 500 m2, a accompagné le changement de dimension de l’entreprise
Pérard. L’installation de peinture
de 600 m2 intègre une cabine de
grenaillage pour un bon
accrochage du revêtement.
La manutention des ensembles
s’effectue grâce à quatre ponts
roulants. Un robot de soudure
réalise à la chaîne les cordons des
pièces mécanosoudées. Aujourd’hui,
70 personnes travaillent sur le site,
dont 55 à la production. Moderne
et certifiée ISO 9001 depuis 2006,
l’usine de Baleycourt est idéalement
implantée à quatre kilomètres de
l’autoroute A4 (sortie Verdun), soit
juste entre Paris et Strasbourg. En
2009, Pérard y a fabriqué près de
1 000 chariots de coupe dont les deux
tiers pour Claas, mais aussi 38 transbordeurs Interbennes, 80 prolonges
de coupe à colza, 60 plateaux de
transport, 16 épandeurs à fumier,
8 godets désileurs… soit un chiffre
d’affaires de 8,2 millions d’euros.
La moitié de ce chiffre est réalisée
en France, 20 % en Allemagne,
26 % dans les pays de l’Est, dont
15 % en dehors de la zone euro, et
4 % au Royaume Uni.
À l’heure où Claas modifie son organisation et regroupe la production
des chariots de coupe en Hongrie,
dans le pays de fabrication de ses
barres de coupe, Pérard doit trouver
de nouvelles constructions pour
compenser la fin programmée de
Le site de Baleycourt (Meuse) est une usine
moderne bien située géographiquement pour les
approvisionnements et les départs des machines.
ce partenariat. Des engagements
ont été pris avec le groupe Agco
pour la fourniture de chariots de
coupe (Massey Ferguson, Fendt
et Laverda).
La firme meusienne développe aussi
son offre en épandeurs à fumier à
hérissons doubles spires. La gamme
des modèles à caisse large comprend
trois volumes (20, 25 et 30 m3), alors
que les appareils à caisse étroite de
15, 17, 19 et 21 m3 viennent d’ac-
cueillir trois modèles de taille plus
modeste (9, 11 et 13 m3). Une table
d’épandage peut désormais équiper
ces appareils.
Bientôt des remorques
Pérard s’est également engagé sur
le marché des épandeurs d’engrais
traînés avec une gamme de six
modèles, de 5,5 à 16 m3 de capacité.
Issue d’une coopération antérieure,
cette orientation complète l’offre du
constructeur en véhicules agraires.
Afin de satisfaire d’autres demandes
en transbordeurs, Pérard a défini
un nouvel équipement disponible
en 18 et 25 m 3 et équipé d’une
vis d’un diamètre de décharge de
600 mm. Le prix de ce matériel,
baptisé X-Flow, se situe en dessous
de celui de l’Interbenne.
Le savoir-faire de Pérard dans le
transport de la récolte a conduit
l’entreprise à développer un matériel
de transvasement pour, par exemple,
charger un camion. Sur cet appareil,
baptisé Trans-eXpress 500, une
trémie basse, équipée d’une vis de
décharge, réceptionne la récolte
et la transfère à une hauteur de
4,90 mètres dans une caisse de
semi-remorque. L’ensemble repliable
repose sur une remorque routière
réceptionnée pour circuler jusqu’à
130 km/h.
Dans le prolongement de son activité de constructeur de véhicules
agraires, Pérard est déjà engagé
dans le domaine des tonnes à lisier
avec son partenaire Mauguin. Sur le
terrain, des commerciaux communs
vendent ces deux marques. Enfin, et
dans le but de proposer une gamme
plus large de véhicules agraires aux
concessionnaires, le constructeur
meusien prépare une gamme de
bennes pour le Sima 2011.
Luc Seconda
Y
FRANCK BOULA
s
Lauréat de
égionales
41e Olympiades R icole
Agr
Maintenanceom
té
e-C
de Franch
Les candidats
des Olympiades en
Franche-Comté entourés des
jurys professionnels formés
par les établissements
Costagri, Terre-Comtoise,
Molle et Pagot-Caput,
les enseignants techniques
de la MFR de Montbozon
et du CFA de Vesoul et
de M. Perhirin du Conseil
Régional de Franche Comté
Franck BOULAY, Meilleur apprenti
en Maintenance agricole de Franche-Comté
L A R E V U E T E C H N I Q U E D E S M A T É R I E L S D ’ E N T R E T I E N D U PA Y S A G E
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La sélection du Meilleur apprenti en Maintenance agricole de FrancheComté s’est déroulée le 31 mars au sein des ateliers de la Maison
Familiale de Montbozon (Haute-Saône). Dix candidats issus de la MFR
de Montbozon et du CFA de Vesoul étaient en course.
Pour départager les participants, deux épreuves d’une heure et demie
en réparation et en diagnostic de panne ont eu lieu sous le contrôle de
quatre jurys composés de professionnels et d’enseignants techniques.
Franck BOULAY, lauréat de ces 41e Olympiades Régionales Maintenance
agricole, rejoint ainsi l’équipe de Franche-Comté en vue de disputer la
Finale Nationale qui se déroulera à Paris en Février 2011.
Actualités
Le site de production Lemken d’Alpen
(Allemagne) s’étend désormais sur une
surface totale de onze hectares.
Lemken. Attention peinture fraîche !
Ces dernières années, le constructeur allemand Lemken a consacré avec ambition
près de 32 millions d’euros à l’agrandissement et à la modernisation de ses outils
de production. Malgré la période actuelle, en demi-teinte, la firme affiche un certain
optimisme sur l’activité à moyen et long terme.
L
’usine principale du constructeur
allemand Lemken a vu sa surface
couverte s’étendre de plus de
50 % au cours des trois dernières
années, pour atteindre 5,5 hectares.
L’investissement était devenu nécessaire pour faire face à l’augmentation
structurelle de son activité. « Nous
avons investi et étendu nos surfaces
de production non seulement sur
la base de la forte croissance du
chiffre d’affaires, mais avant tout
en raison des bonnes perspectives
de la technique agricole moderne
dans le monde », annonce Nicola
Lemken, l’une des sociétaires de
l’entreprise éponyme. Situé dans
la ville allemande d’Alpen, à une
vingtaine de kilomètres de la fron-
tière hollandaise, l’outil de production de ce spécialiste des matériels
dédiés aux cultures a aussi bénéficié
d’importantes modifications organisationnelles. Désormais, l’unité
de fabrication ne fonctionne plus
par îlots. La direction a adopté le
schéma de production du milieu
automobile où les sous-ensembles
évoluent sur de petits chariots au
cours de l’assemblage. Sur 8 000 m²,
quatre halls dédiés au montage ont
ainsi vu le jour.
La peinture sur 6 500 m²
Installée dans une extension de
6 500 m², la nouvelle unité de peinture, dont l’investissement s’élève
à lui seul à 8 millions d’euros, a
L’usine produit une partie de son énergie
54
Avec des pièces désormais
peintes avant leur assemblage,
le montage des matériels
s’avère plus agréable pour
les ouvriers.
aussi bouleversé le mode de
production. Le cheminement
que prennent les matériels en
cours d’élaboration est totalement différent. Désormais,
les pièces adoptent leur parure
bleue avant le montage. L’atelier est opérationnel depuis
janvier 2010. Les pièces transitent
suspendues à un convoyeur à rail
long de 800 mètres, durant toutes
les étapes de leur mise en peinture.
Acheminés à l’étage supérieur, les
éléments en acier enchaînent une
série de treize bains au moyen d’une
structure d’immersion entièrement
automatisée. Les pièces rejoignent
ensuite le four de cuisson, avant
leur refroidissement. C’est à partir
de là que sont alimentés à la fois les
chaînes de montage de l’usine et le
stock de pièces de rechange. Lemken
Après la Chine, l’Inde
Les pièces transitent
via un convoyeur à rail
parcourant l’installation
de peinture.
Les dirigeants ont mené
la délicate réorganisation
de l’usine en prenant soin
d’éviter au maximum les
ruptures de la production.
Le pôle d’expédition, repensé
récemment, se compose d’un
bâtiment abritant un quai et six
postes de chargement.
a privilégié la technique d’application
par cataphorèse plutôt que le procédé
par poudre. Elle génère en effet une
couche de peinture homogène plus
fine qui résiste mieux aux chocs, aux
rayons ultraviolets et à la corrosion.
Le constructeur allemand sous-traite
en revanche la mise en peinture des
pièces n’ayant pas de contact direct
avec le sol, comme les trémies de
semoirs.
Avec cet outil de production modernisé, l’usine est désormais parée
pour une reprise de l’activité. Pour
2010, tous marchés confondus, les
dirigeants avaient évalué avec difficulté un recul d’activité de 16 %
par rapport à l’année précédente.
« Nous avons effectivement commencé l’année avec un carnet de
commandes bien moins rempli qu’à
la même période de 2009, indique
Franz-Georg von Busse, le directeur
général. Nous reviendrions ainsi
au niveau d’une année normale
comme 2007. » Lemken compte sur
une reprise des ventes au cours des
exercices à venir, notamment dans
les pays d’Europe de l’Est.
Matthieu Schubnel
55
Actualités
Usine Claas Le Mans.
Le constructeur
mise sur la couleur
Il y a plusieurs années, Claas a amorcé un long
et ambitieux programme de modernisation de son
usine de tracteurs du Mans. Dernière étape en
date de ce processus, la toute nouvelle chaîne de
peinture a été inaugurée le 17 mai.
Cinq robots
travaillent sur la
nouvelle chaîne
de peinture.
Deux d’entre
eux sont des
chariots de
manutention
automatisés.
P
our 9,2 millions d’euros, le
constructeur allemand Claas
vient d’offrir à son usine d’assemblage de tracteurs du Mans une
ligne de peinture dernier cri. Cet
équipement s’inscrit dans un long
programme de modernisation du site
de production, acquis en 2001 à l’occasion du rachat de Renault Agriculture.
L’année passée, la fabrique sarthoise
avait ainsi bénéficié d’un tout nouvel
atelier de montage des cabines et,
d’ici un an, la réorganisation en
cours devrait finalement aboutir à
une chaîne réagencée et optimisée
de bout en bout.
« Quatre objectifs majeurs nous
ont poussés à revoir intégralement
l’installation de peinture, explique
Philippe Catherine, le chef de projet.
Améliorer la qualité même du revêtement, disposer d’un équipement
adapté au futur élargissement de
la gamme de tracteurs, augmenter
le rythme de production et, enfin, se
conformer aux normes actuelles sur
les rejets de polluants. » La simple
mise à jour du matériel existant
n’aurait donc pas suffi et un nouvel outil s’imposait. Livré en avril,
56
après un an de travaux, celui-ci est
désormais en charge de la peinture
des « poutres » des tracteurs, terme
qu’utilisent les logisticiens de la maison Claas pour désigner l’ensemble
pont-avant, moteur, boîte de vitesses
et pont-arrière. Fabriqués soit par
des fournisseurs extérieurs, soit
sur d’autres sites de production, ces
organes arrivent en effet séparément
à l’usine du Mans. Ils arborent alors
des couleurs variées et doivent,
après assemblage, revêtir une livrée
commune pour ensuite servir de
base au montage du futur tracteur.
Cinq robots sur la ligne
de peinture
Officiellement inaugurée en grande
pompe le 17 mai, la nouvelle chaîne
de peinture peut aujourd’hui traiter
jusqu’à 75 poutres par jour, capacité
que le constructeur annonce d’ores
et déjà pouvoir passer à 100 unités
moyennant un simple aménagement
du système de convoyage. L’augmentation du débit de production s’est
faite tout en conservant « un process
classique et éprouvé », selon les
propres termes de Philippe Catherine.
La poutre, assemblage du pont avant, du moteur, de la boîte de vitesses
et du pont arrière, sert de point de départ au montage du tracteur.
L’application du primaire
a été abandonnée au profit
d’un revêtement monocouche.
Les principales améliorations se
situent donc dans l’enchaînement
des tâches et dans l’automatisation
d’une partie d’entre elles. La chaîne
compte en effet cinq robots, autant que
d’opérateurs. Deux de ces machines,
des chariots de manutention automatiques, épaulent les hommes chargés
d’arrimer et de détacher les poutres
à l’entrée de la boucle que forme la
ligne de peinture. Un peu plus loin,
deux robots nettoient les pièces en
les aspergeant de solvant à haute
pression avant qu’un dernier automate
ne peigne le dessous des poutres.
Même si la technique générale de
peinture utilisée n’a pas subi de
révolution, les différentes étapes
du procédé ont tout de même connu
de profondes modifications. Claas
a par exemple choisi d’adopter une
méthode de préparation de surface
à six phases, contre trois précédemment. Le travail d’application
en lui-même a de son côté été simplifié, avec l’abandon pur et simple
du primaire au profit d’une peinture
monocouche. Celle-ci ne contient en
outre plus que 25 % de solvant. Un
taux particulièrement faible, qui n’a
cependant pas empêché Claas d’implanter, pour des raisons de sécurité
évidentes, son atelier de peinture
dans un bâtiment spécifique jouxtant
l’immense hall d’assemblage. Une
part non négligeable du budget
total de l’équipement a d’ailleurs
été consacrée au convoyeur aérien
transportant les poutres d’une installation à l’autre. Passant au-dessus
d’une route où circulent les poids
lourds, il est capable de déplacer
jusqu’à 100 tonnes de pièces en
même temps. De quoi, pour Claas,
redémarrer en trombe à la première
embellie d’un marché actuellement
au ralenti. En attendant le coup de
feu, le constructeur pense à fourbir
encore un peu plus ses armes et envisage dès aujourd’hui l’implantation
d’un nouveau centre d’essais près
du Mans, à quelques encablures du
lieu de naissance de ses tracteurs.
Jérémie Guicheney
Le banc d’essais automatisé mesure
la conformité d’un jeu de buses.
France Contrôle Pulvé.
Diagnostics en toute franchise
Le contrôle de pulvérisateurs
nécessite de fastidieuses opérations
de montage et démontage de buse.
Le 25 mars, les établissements Dousset-Matelin ont réalisé, sur leur siège de Neuville-du-Poitou
(Vienne), une de leurs premières sessions de contrôle de pulvérisateurs. L’organisation logistique
en a été facilitée par les partenariats engagés entre leur centrale d’achat Socodicor-Campa, le
spécialiste Axe-Environnement et ses partenaires franchisés FCP (France Contrôle Pulvé).
A
u 31 mars 2010, selon la loi
en vigueur, un cinquième du
parc français de pulvérisateurs
agricoles aurait déjà dû faire l’objet
d’un contrôle technique. Mais entre
des décrets d’application publiés
tardivement, la nécessité de former
des contrôleurs et l’organisation
des diagnostics, ces procédures ont
quelque peu pris du retard. Pourtant,
la filière s’organise petit à petit et
des partenariats entre divers acteurs
se tissent. La centrale d’achat de
machines agricoles Socodicor-Campa
a ainsi conclu un partenariat avec
l’entreprise Axe Environnement
pour que ses 85 adhérents puissent
profiter du service FCP (France
Contrôle Pulvé) qu’elle vient de
mettre en place. « Nous pouvons
ainsi proposer à notre réseau
un service à un tarif compétitif que nous avons négocié.
Nous calons les dates de
passage des contrôleurs dans
les établissements. À charge
pour les concessionnaires
d’envoyer des courriers à leur
clientèle et d’organiser les
plannings de ces journées »,
explique Jean-Christophe
Delannoy, directeur de la
Socodicor.
Pour Axe Environnement, les
contrôles de pulvérisateurs
constituent une diversification
logique. Cette entreprise a en effet
été créée en 2002 avec pour objectif
d’offrir aux agriculteurs des solutions
leur permettant de satisfaire aux
réglementations liées à l’usage des
phytosanitaires.
Elle propose divers matériels de
stockage de produits, des stations
de remplissage, des équipements de
protection phytosanitaire, de rétention ou de déshydratation d’effluents.
Des prévisites nécessaires
Mais pour organiser des contrôles de
pulvérisateurs à l’échelle nationale, de
manière rentable et pas trop onéreuse
pour l’utilisateur, Émeric Oudin, le
directeur d’Axe Environnement, a
décidé de mettre en place un système
de franchise baptisé FCP,
pour France Contrôle Pulvé,
et de recruter une dizaine
de prestataires. « Entre le
véhicule utilitaire, le banc
de contrôle et divers matériels, devenir contrôleur de
pulvérisateurs nécessite un
investissement de 65 000 € auquel
s’ajoute le coût de la formation »,
explique-t-il. Avec des tarifs préconisés par le franchiseur oscillant entre
165 à 250 € HT le contrôle, il estime
qu’il est nécessaire d’en réaliser entre
400 et 500 par an pour rentabiliser
une telle mise de fonds. Sachant
que, selon la taille de la rampe,
la vérification réclame entre 60 et
90 minutes, il s’avère difficile
de passer en une journée plus
de cinq ou six pulvérisateurs. La viabilité de l’activité
nécessite donc le plus grand
soin dans l’organisation des
plannings et des tournées.
Alain Dousset, gérant de la
Une prévisite permet d’éviter
que le pulvérisateur ne soit
refusé en raison de défauts
mineurs de protecteur de
cardan ou d’éclairage.
La pression est mesurée
sur chaque section.
053 - Le dé
varier de plu
sa valeur no
est refusé s
sont défectu
concession Dousset-Matelin dans
le Poitou, concessionnaire Claas et
adhérent Campa, a accueilli avec
enthousiasme la possibilité de proposer des prestations de contrôle
des pulvérisateurs à ses clients. Cela
lui permet d’offrir un service
supplémentaire
sans pour autant
endosser un rôle
de contrôleur
qui pour rait
parasiter ses
Le macaron de
autres activités
conformité est
de vente ou de
valable cinq ans.
réparation de
machines agricoles. Il dispose, dans
son équipe, d’un technicien ayant
suivi une formation de contrôleur de
pulvérisateurs. Il est capable d’assurer
un service de prévisite des appareils
avec un matériel de mesure basique.
Son coup d’œil est appréciable pour
détecter tous les défauts mineurs
fréquents, tels qu’une usure des
pneus, des absences de protecteurs
de cardan, des problèmes de rampe
ou des défauts sur le manomètre. En
cas de défaillance, ces points nécessitent une contre-visite, engagent des
frais et des pertes de temps. « La
moitié des agriculteurs qui nous
ont amené leur appareil en contrôle
ont sollicité une prévisite », précise
Alain Dousset.
Bernard Serpantié
57
Actualités
Agrimédia.
Nouvelle formule pour
le CQP vendeur matériels
agroéquipements
La 15e promotion du certificat de qualification
professionnel Nouveau vendeur, initiée par le
Sedima, va inaugurer à partir de septembre une
nouvelle formule plus compacte mais toujours
aussi professionnelle. Désormais renommée CQP
vendeur matériels agroéquipements, cette formation en alternance, qui s’adresse à des jeunes
de moins de 26 ans titulaires d’un bac ou d’un
BTS et se destinant à la vente de machines agricoles, voit son contenu pédagogique passer de
600 à 450 heures. L’enseignement, réparti sur
douze semaines et quatre sessions, de septembre
à juillet, est dispensé par des professionnels
et des formateurs spécialisés. Il porte essentiellement sur les techniques commerciales, la
fiscalité agricole ainsi que le marketing opérationnel. Les inscriptions sont d’ores et déjà
B.S.
ouvertes.
SitmaFGR.
Un siècle d’histoire
La SitmaFGR,
la société des
ingénieurs du
machinisme
agricole et du
génie rural
a édité un
DVD : Des
hommes, des
machines
pour moderniser l’agriculture de
1900 à nos
jours. Ce
film, d’une durée d’un
peu plus d’une heure, présente l’apport des
agroéquipements dans l’évolution de l’agriculture. Il se décompose en trois périodes :
de la traction animale aux premiers tracteurs,
l’évolution de la mécanisation (1945 à 1970) et
les nouvelles technologies (1980 à nos jours).
58
Parcours
New Holland. Olivier
le Flohic, responsable
communication
Case IH France.
Ludovic Pelletier,
directeur commercial
Same Deutz-Fahr.
Ludovico Bussolati à la tête
de Same Deutz-Fahr
Dickey-John Europe. Jérôme Reynier,
directeur. Peter Matuska, responsable
des ventes
Terre-net Média.
Benoît Egon, responsable
e-commerce
Caruelle-Nicolas.
Christophe Turpin Invernon,
directeur général
Campa. Armand Jeandenans,
responsable achats
matériels
Dans votre région
Loire
Les Éts Frédières
s’installent à Civens
Les Éts Frédières, concessionnaires Valtra implantés
à Savigny (Rhône), viennent
d’inaugurer une base dans le
département de la Loire, à
Civens. Déjà présents dans ce
département, les Éts Frédières
voulaient se rapprocher des
clients et disposer d’une implantation fonctionnelle. Distante
de 45 km du site de Savigny, la
base de Civens est toute neuve
et emploie cinq personnes. Le
bâtiment couvre 1 400 m2, dont
500 m2 de magasin et 500 m2
d’atelier, sur un terrain d’une
surface totale de 10 000 m2.
La famille Frédières travaille
dans l’agriculture depuis plus d’un siècle. Jean-Christophe Frédières, l’arrière
petit-fils du fondateur, marque, avec, la création de cette nouvelle base, une
étape importante dans le développement de l’entreprise familiale.
L.S.
Indre-et-Loire
Dousset-Matelin reprend le secteur Coullaré
Manche/Ille-et-Vilaine/Calvados
Leroy dans la tourmente
Leroy, concessionnaire Massey Ferguson dans une grande partie
de la Manche (deux tiers du département), l’Ille-et-Vilaine (90 %
du territoire) et quelques cantons du Calvados, a reçu une lettre lui
annonçant la rupture de son contrat de distribution. À compter de
février 2012, Leroy ne distribuera plus les tracteurs et les matériels
de récolte Massey Ferguson. Créée en 1919, l’entreprise défend la
marque depuis plus de soixante ans. Elle emploie 92 personnes
sur ses sept sites, dont trois dans la Manche, un dans le Calvados
et trois en Ille-et-Vilaine.
Dirigée par quatre frères (Jean-François, Didier, Yvan et Olivier),
la concession Leroy cherche aujourd’hui une solution pour poursuivre son activité de distributeur de matériels agricoles. Elle veut
rester dans le secteur de l’agroéquipement et continuer à apporter
son service au monde agricole.
L.S.
Seine-Maritime
Vandenberghe distribue Massey Ferguson
à l’Est
Dousset-Matelin, concessionnaire Claas présent dans la Vienne, une partie
des Deux-Sèvres, de la Haute-Vienne, de la Corrèze et de la Dordogne, vient
de rajouter une grande partie de l’Indre-et-Loire à son secteur d’activité.
Concessionnaire Claas depuis 1924, Dousset-Matelin a repris le secteur
précédemment couvert par les Éts Coullaré.
Très attaché au service, Dousset-Matelin assure dès maintenant l’entretien
et la réparation des tracteurs et a mis tous les moyens en place pour que la
fenaison et les moissons se passent dans les meilleures conditions. « Nous
venons de nous équiper de cinq fourgons ateliers supplémentaires, explique
Michel Dousset, et notre magasin de Neuville-du-Poitou assure la fourniture
de pièces détachées. » Au niveau des implantations sur le nouveau secteur,
le concessionnaire précise : « La construction d’une base est déjà lancée et
une deuxième suivra rapidement. Les sites retenus sont Reignac et SaintPaterne-Racan. »
L.S.
Depuis le début du mois d’avril 2010, la distribution de Massey
Ferguson a changé à l’est du département de la Seine-Maritime.
Ce sont les Éts Vandenberghe qui, dorénavant, distribuent cette
marque sur ce secteur : en direct sur le nord et via les Éts Hanin
(partenaire/agent des Éts Vandenberghe) sur le sud (limite
Saint-Saëns/Forges-les-Eaux).
Les autres distributeurs environnants (Éts Forestier Leblond,
Casa, Sama et Blancard) conservent l’intégralité de leurs secteurs respectifs.
Si, sur leur site de Callengeville, les Éts Vandenberghe représentent
désormais Massey Ferguson en lieu et place de McCormick et
de Kubota, sur leur second site, à Drucat-le-Plessiel, ils poursuivent la distribution de ces deux marques de tracteurs (hors
du secteur Massey Ferguson/Vandenberghe). Pour les autres
matériels (Laverda, Merlo…), la distribution se poursuit au
travers des deux bases des Éts Vandenberghe.
59
Actualités
Indre-et-Loire. Maisa
s’installe chez Coullaré
Jacky Coullaré vient de faire valoir ses droits à la retraite
et a cédé son affaire au groupe Maisa. Localement, les
cartes de distribution de matériels agricoles changent de
main : la nouvelle entité Maisa
37-Coullaré représente
désormais Same Deutz-Fahr,
alors que la distribution Claas
est confiée aux Éts DoussetMatelin.
L
es professionnels de la machine
agricole et les agriculteurs de
la Touraine du Sud (Indre-etLoire), ont été particulièrement
surpris par l’annonce, fi n mars,
de la vente des Éts Coullaré au
groupe Maisa. Fondée en 1946 et
concessionnaire Claas depuis 1951,
la maison Coullaré a placé une
quantité importante de moissonneuses-batteuses sur son secteur au
point de représenter autour de 50 %
du marché local. Jacky Coullaré
reprend les rênes de la concession en 1969. Sept ans plus tard, il
emménage à Loches et se diversifie
dans les matériels pour espaces
verts. En 1984, il affiche l’enseigne
Campa pour booster l’activité de
ses magasins. En 1989, il inaugure
l’agence de Neuillé-Pont-Pierre.
Après 58 années d’activité, Jacky
Coullaré a décidé, cette année, de
Le repreneur Frédéric Jubert
(à gauche), ici aux côtés de
Sylvie et Jacky Coullaré, a
transféré début avril le site
Maisa d’Azay-sur-Indre sur
la nouvelle base de Loches
récemment acquise.
Philippe Frouin, auparavant sur
le site Maisa de Saumur (Maine-etLoire), dirige la base de Loches.
céder son affaire employant au total
35 personnes sur les deux sites. Il
vient de signer avec le groupe Maisa,
concessionnaire Same Deutz-Fahr,
présidé par Frédéric Jubert.
Le bâtiment de Loches a rapidement
été identifié aux couleurs de Same
Deutz-Fahr. Il accueille désormais
un libre-service Agricenter, franchise
du groupe italien.
Un rapide changement
d’identité
Le repreneur disposait déjà d’une base
en Indre-et-Loire, à Azay-sur-Indre,
dénommée Maisa 37. Cette structure,
a aussitôt été transférée à Loches
au siège de la nouvelle entité Maisa
37-Coullaré. L’ex-base Coullaré de
Neuillé-Pont-Pierre affiche également
les nouvelles couleurs. Se trouvant sur
le parcours des Rendez-vous Pro de
Same Deutz-Fahr, le groupe Maisa
a choisi d’organiser cette manifestation dans ses nouveaux locaux de
Loches, le 14 avril. Dans un temps
record, l’ensemble du personnel
Maisa 37-Coullaré s’est mobilisé
pour préparer la rencontre, remplacer
les enseignes, organiser le magasin,
adapter les visuels…
Dans les bâtiments, le passage
de Claas à Deutz-Fahr s’est fait
du jour au lendemain. Dans les
esprits, le changement prendra
incontestablement plus de temps.
Lors du Rendez-vous Pro, salariés
et clients étaient encore sous le coup
de l’émotion avec souvent la même
réplique : « Après 60 ans de Claas ! »
Le groupe Maisa emploie aujourd’hui
80 personnes. Il est présent dans le
Maine-et-Loire et l’Indre-et-Loire
avec la carte Same Deutz-Fahr.
L’enseigne Delta Force est présente
à Saumur et à Neuillé-Pont-Pierre.
Loches accueille désormais le libreservice Agricenter, franchise du
groupe Same-Deutz-Fahr.
G.S.
Rendez-vous
Foire de Beaucroissant
Le printemps des occasions
L
a commune de Beaucroissant (Isère) accueille
chaque année deux foires-expositions, une en
avril et l’autre en septembre. Ces manifestations
font l’objet de présentations d’animaux (1 500 à
2 000 têtes) et de machines agricoles. Lors de l’édition du printemps, les concessionnaires régionaux
exposent surtout des occasions. À l’automne, ils
privilégient davantage les matériels neufs. G.S.
À la foire de Beaucroissant, les concessionnaires
exposent surtout du matériel d’élevage, notamment des
tracteurs de 80 à 120 chevaux avec chargeur et des
outils pour l’entretien des prairies.
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Concession
Éts Graillot (Haute-Marne)
L’occasion mûrement réfléchie
À Joinville, l’activité
espaces verts
mobilise deux
mécaniciens. Le
magasin libre-service
touche autant les
particuliers que les
agriculteurs.
Concessionnaire Massey Ferguson en Haute-Marne, Jean-Luc Graillot mène
une politique stricte de reprise des matériels pour gérer au plus juste le parc d’occasions.
Il traque également toutes les pistes d’économies. Son dernier chantier : la mise
en commun des achats par les trois bases de l’entreprise.
L
a réactivité et l’anticipation. Ces
deux qualités ont permis à JeanLuc Graillot, concessionnaire
Massey Ferguson en Haute-Marne,
de jauger à temps l’impact de l’emballement du marché début 2008
et de son fléchissement un an plus
tard. « Nous avons fini 2008 avec
un record de ventes de 50 tracteurs
neufs alors que nous oscillions
habituellement entre 25 et 35 unités
par an, confie le chef d’entreprise, à
la tête de trois sites : Marbéville, le
siège, Joinville et Saints-Geosmes,
les antennes. En contrepartie, la
cour s’est remplie d’occasions.
Pour préserver la trésorerie, il
fallait les revendre très vite à un
tarif en rapport avec le niveau élevé
de reprise et avant que le prix des
machines ne baisse. »
Vendre les occasions
en priorité
Cette politique a poussé Jean-Luc
Graillot et son chef des ventes,
Flavien Collier, à modifier temporairement le barème des commissions
Attaché à la sécurité et au confort
de travail de ses salariés, Jean-Luc
Graillot a installé un monte-charge
lors de l’agrandissement du bâtiment
de Marbéville.
des commerciaux pour mieux les
motiver. Il ne leur a pas fallu longtemps pour mesurer la validité de
cette décision : vendre en priorité
l’occasion. Tout a été essayé : sites
Internet, notamment ceux doublés
de publication papier, retour aux
petites annonces dans la presse
Chaque année, une des trois bases organise des journées portes ouvertes.
En mars, Jean-Luc Graillot et son équipe ont accueilli leurs clients sur le site
de Saints-Geosmes.
nationale hebdomadaire, tentative
d’échanges entre concessionnaires,
relations renouées avec les marchands… La consigne était claire :
mieux vaut rater une affaire que
reprendre un matériel invendable.
Elle est encore valable aujourd’hui.
Jean-Luc Graillot donne l’exemple
des épandeurs à fumier : il n’ira pas
au-delà des trois appareils qu’il a
déjà en stock. À moins de vendre
sans reprise. La valeur mensuelle
du parc d’occasions (y compris les
matériels à rentrer dans le mois)
Carte tracteur : du vert au rouge
Les Éts Graillot ont repris le secteur de SaintsGeosmes en 2000.
64
JOINVILLE
MARBÉVILLE
52- HAUTE-MARNE
SAINT-GEOSMES
Les Éts Graillot en chiffres
La gestion de l’occasion a été
la priorité de l’année écoulée.
Équipements
d’élevage :
deux robots de traite
en service
a atteint son plus haut niveau en
décembre 2008, à 1,4 M€. Elle est
retombée ce printemps à 900 000 €.
« L’effort sur l’occasion a été payant,
sa valeur baissant en proportion du
chiffre d’affaires global », reconnaît
le chef d’entreprise, qui compare
le chiffre d’affaires de 14 M€ en
2008-2009 à celui prévu cette année,
inférieur de 30 % (exercice du 1er mai
au 30 avril). Dans ce passage difficile pour la gestion du stock, il a
pu vérifier la pertinence d’un parc
d’occasions centralisé à Marbéville
depuis plusieurs années.
Les achats mieux gérés
Après avoir réorganisé le magasin
de Joinville, puis celui du siège,
Jean-Luc Graillot revoit actuellement
les conditions d’achat des pièces. Il
ne s’agit pas pour lui de remettre
en cause l’adhésion au groupement
Epagri, bien au contraire. La marge
de progrès se situe plutôt du côté
des volumes et de la cohérence entre
les bases. Auparavant, chaque site
était indépendant, des fournisseurs
étant communs et d’autres non. Le
chef d’entreprise, après avoir réuni
ses huit magasiniers, a nommé des
Malgré ses trente ans, le bâtiment
de Marbéville, récemment agrandi et
rafraîchi, aux abords soignés et avec
un parc de matériels ordonné, paraît
comme neuf.
responsables des achats par famille
de produits : un pour la boulonnerie, un autre pour les raccords et
flexibles hydrauliques… Le prochain chantier concerne le taux de
rotation des pièces. « Nous sommes
de gros stockeurs, en partie du fait
de l’antériorité de l’entreprise »,
rappelle-t-il, cherchant à alléger
une partie de ce coût sans nuire à
la qualité du service. Depuis son
arrivée en 2002 à la direction de la
structure familiale, Jean-Luc Graillot
s’attache à compresser les charges.
Il n’hésite pas à mettre les banques
en concurrence, à renégocier les
contrats d’assurance, à changer de
fournisseurs, notamment pour les
contrôles de sécurité (véhicules,
extincteurs, chariots…). Un autre
chantier concerne les communications téléphoniques par l’intermédiaire de Terrapole, le groupement
dont il fait partie, et qui permet
d’obtenir des prix plus intéressants
au niveau des différents contrats
pour les lignes fixes, mobiles et
challenge interne du plan d’épargne
de l’entreprise, élaboré en 2007. Une
partie de l’intéressement est assise
sur les performances de l’atelier
(ventilation des heures facturées,
cessions internes, garanties…),
du magasin, du taux d’accident du
travail…
data. Deux des salariés du service
administratif s’affairent à chasser
les économies. Le premier épluche
tous les décomptes des vendeurs,
les délais et la conformité des commandes. Il gère également l’occasion :
photos, mise en ligne, réponse aux
demandes de renseignements… Le
second suit les garanties des trois
bases depuis Joinville, où il enregistre les ordres de travail. Sur son
site, il est aussi vendeur de matériels
d’espaces verts. « La taille de l’entreprise impose la polyvalence »,
commente le directeur.
La responsabilisation d’un maximum de salariés s’inscrit dans le
Envie d’aller plus loin
Les récents travaux au siège de
Marbéville – bureaux, salle de
réunion, éclairage de l’atelier, stockage des lubrifiants – participent à
cette amélioration permanente des
conditions de travail et à la structuration de l’entreprise. Jean-Luc
Graillot a envie d’aller de l’avant.
L’embauche d’un premier chef
des ventes, en 2004, illustrait déjà
cette volonté de saisir toutes les
opportunités de développement.
Compte tenu de la particularité du
territoire – une faible densité de
population et une baisse du nombre
d’exploitation – et un volume global
de vente toutes marques oscillant
entre 180 et, au mieux, 240 tracteurs
neufs, le concessionnaire est prêt à
chercher du potentiel aux portes de
la Haute-Marne.
Dominique Berger
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n° 156 - Matériel Agricole

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